Elections 2024: analyse des résultats au Fédéral

  • il y a 4 mois
Au lendemain des élections fédérales, régionales et européennes, nous revenons ensemble et en vidéo sur les résultats de ces différents scrutins. Ici, place à l'analyse de ce qui s'est déroulé au niveau fédéral.

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00:00 Au lendemain des élections fédérales, régionales et européennes,
00:03 nous analysons ensemble en vidéo les résultats de ces différents scrutins
00:07 et tout de suite place à ce qu'il s'est passé au niveau fédéral.
00:11 Pour cette analyse, deux experts, deux observateurs de la vie politique,
00:23 nous sommes toujours avec Caroline Clos, politologue au Cévi-Pôle,
00:26 centre d'études de la vie politique de l'ULB.
00:28 Bonjour Caroline. Bonjour.
00:30 On a également été rejoint par Bernard de Monty,
00:32 le chef du Pôle Pouvoir, ici à la rédaction du soir.
00:35 Bonjour Bernard. Bonjour Pierre.
00:36 Merci beaucoup à tous les deux de passer un petit peu de temps,
00:39 un petit peu de votre matinée en notre compagnie.
00:41 Bernard, d'abord, quand on regarde les résultats,
00:45 quand on regarde la composition aujourd'hui du nouveau Parlement fédéral,
00:48 je trouve que c'est assez difficile de déterminer un vainqueur.
00:51 C'est beaucoup plus facile de trouver des perdants que des gagnants.
00:53 Oui, c'est vrai, mais on a quand même des parties,
00:57 comme par exemple les engagés qui gagnent neuf sièges, c'est difficile.
01:01 Et Maxime Prévost le disait en radio ce matin,
01:04 le vainqueur moral des élections, c'est nous.
01:07 Ça, je crois qu'on peut quand même l'entendre.
01:09 Et il y a aussi, c'est vrai, comme vous le suggérez, des non perdants.
01:13 Je dirais plutôt que des gagnants.
01:14 Je pense par exemple à l'NVA, qu'on attendait deuxième,
01:18 qui se retrouve finalement en tête, qui ne perd qu'un siège
01:22 et donc qui peut garder, qui peut constituer encore aujourd'hui
01:26 une force politique très importante, voire dominante au fédéral pour la formation.
01:30 On va sans doute y revenir.
01:32 Je vois en tout cas là bas deux gagnants.
01:35 On peut aussi évidemment parler du MR, comme en Wallonie.
01:39 On a quand même des libéraux qui gagnent plusieurs sièges
01:42 et qui aussi en termes de victoire morale
01:44 sont sur la ligne d'arrivée dans les premières formations.
01:49 Voilà, donc c'est vrai que ce n'est pas des triomphes
01:53 comme on peut en voir, comme on peut en ressentir en Wallonie.
01:57 Par exemple, on a vraiment des vainqueurs encore plus clairs et encore moins nombreux.
02:02 Mais enfin, on ne peut quand même pas dire que c'est une élection de perdants au fédéral.
02:06 À mon avis, Caroline Clos, c'est quoi votre analyse
02:09 quand vous jetez un oeil sur la composition de ce nouveau Parlement fédéral ?
02:12 Il y a des résultats qui vous ont surpris dans le bon comme dans le mauvais sens ?
02:17 Parlons chiffres, parlons chiffres.
02:19 Alors en fait, il y a plus de mouvements de siège,
02:22 beaucoup plus chez les francophones que chez les flamands.
02:24 Chez les flamands, il y a quand même une espèce de stabilisation.
02:27 Celui qui perd, vraiment celui qui a un différentiel de siège le plus fort,
02:31 c'est plutôt l'Open VLD.
02:32 Donc voilà, ça, c'est vraiment aussi en Flandre, c'est vraiment ça.
02:36 Le grand perdant, c'est le parti du premier ministre.
02:39 Au niveau francophone, il y a extrêmement de mouvements.
02:42 Si on regarde en termes de famille, les partis, ils aiment bien parler des familles
02:47 parce que parfois, ça leur permet de...
02:48 D'avoir un peu plus de poids.
02:52 De limiter la casse et de montrer que, ben non, regardez en fait,
02:55 la famille socialiste, 29 sièges, c'est exactement le même nombre de sièges.
02:59 Enfin, c'est plutôt une stabilisation par rapport à 2019.
03:02 Mais voilà, le PS perd 4 sièges, Vauré t'en prend 4.
03:06 Stabilisation de la famille socialiste.
03:09 La famille libérale, voilà, l'Open VLD pourrait dire,
03:12 "Bon, en fait, on en gagne un petit."
03:15 Bon, c'est globalement grâce au MR et le CDNV qui ce matin était...
03:20 Donc Samy Mahdi était à la RTB, je pense, ce matin.
03:23 Avaient l'air de dire qu'ils se considéraient parmi les gagnants.
03:26 Or, ils perdent des sièges.
03:27 Mais la famille chrétienne démocrate, elle, par contre, gagne énormément de sièges.
03:32 Elle a plus 9 sièges en termes de famille.
03:34 Et c'est principalement dû au score des engagés.
03:37 Donc, si en termes de famille, la remontada, c'est la famille chrétienne démocrate.
03:43 Même si les engagés se distancient quand même de ce label.
03:46 Et grand perdant, c'est la famille écologiste.
03:49 C'est vraiment la bérésina due surtout à Écolo.
03:53 Mais parce qu'Écolo avait gagné beaucoup plus de sièges que Groon.
03:57 Donc, la défaite est sévère pour la famille écologiste et sévère en particulier pour Écolo.
04:02 Quand on continue à penser en termes de famille,
04:05 il y a des espèces de transferts de voix du nord au sud qui peuvent paraître un petit peu étonnants.
04:09 On a parfois l'impression que ceux que les partis francophones ont perdus,
04:13 les partis néerlandophones ont gagné.
04:15 Et inversement.
04:16 Ici, c'est plutôt l'inverse.
04:18 C'est plutôt les familles traditionnelles flamandes,
04:22 mis à part Voreut, mais qui revient à son score de 2014, si je ne me trompe pas.
04:29 Les familles traditionnelles sont en baisse depuis longtemps.
04:34 C'est confirmé.
04:35 Et ce qui est surprenant, c'est plutôt les familles traditionnelles libérales
04:40 et chrétiennes démocrates en Mélanie qui reviennent.
04:42 Donc, en fait, on avait une lecture de la campagne qui était fort axée sur le vote protestataire,
04:47 sur la montée des extrêmes.
04:50 Et ce n'est pas tellement ça qu'on voit.
04:51 C'est plutôt...
04:52 On se reconcentre sur le centre, le centre droit en particulier.
04:57 Et ce n'est pas vraiment une élection où, voilà...
04:59 Même si le PVDA fait une grosse progression en Flandre.
05:02 Mais ce n'est pas le raz-de-marée protestataire attendu.
05:05 Non, avec quand même, je trouve dans les gagnants que sont la N-VA et le MR,
05:10 une rhétorique quand même assez clivante.
05:12 Donc, on n'est pas dans l'extrémisme du Vlaams Belang ou du PTB,
05:15 mais ils ont quand même l'un et l'autre fait campagne,
05:18 bon, surtout le MR dans la Vivaldi, qui a été très clivant, qui n'a cessé de critiquer.
05:23 Donc, c'est quand même la victoire d'une certaine rhétorique clivante,
05:28 à l'exception des engagés, en fait, qui ont fait une campagne justement sur
05:33 une sorte d'opposition à la politique clivante.
05:37 Et donc, en mettant en avant l'aspect rassembleur.
05:43 Et donc, voilà, ces deux types de victoires,
05:45 en fait, c'est ça que je trouve intéressant aussi à relever au fédéral comme ailleurs.
05:47 D'ailleurs, deux types de victoires, les partis clivants fonctionnaient,
05:50 mais un parti qui lui, se veut rassembleur, a aussi réussi à imprimer sa marque
05:55 en Belgique francophone.
05:56 Oui, pardon, j'enchaîne sans que vous me relanciez,
05:59 mais ce qui était fascinant pendant cette séquence,
06:03 pendant la campagne, mais aussi la Vivaldi,
06:06 c'est l'asymétrie entre les niveaux de pouvoir.
06:08 Et en fait, les partis qui perdent, ce sont les partis qui étaient
06:12 à plusieurs niveaux de pouvoir, voire à quasi tous les niveaux de pouvoir.
06:15 Donc le PS, Ecolo, l'Open VLD,
06:18 le MR a joué à fond la carte de l'opposition bruxelloise,
06:21 a joué à fond la carte de l'opposition à l'intérieur de la Vivaldi.
06:25 Les engagés étaient dans l'opposition, ils ont fait leur petite,
06:28 leur grosse réforme, refondation.
06:32 Mais ils pouvaient jouer la carte du parti de l'opposition assez facilement.
06:36 Et donc, voilà, ceux qui sont sanctionnés,
06:39 c'est ceux qui étaient dans la plupart des gouvernements.
06:42 Et il y a eu très peu de bilans de la Vivaldi.
06:45 Or, c'est une coalition qu'on annonçait morte bien avant qu'elle naisse.
06:50 Elle a géré le Covid, la crise énergétique, elle est passée à travers les crises,
06:54 elle est allée jusqu'au bout, mais avec des tensions,
06:57 avec une campagne qui était contre la Vivaldi,
06:59 comme vous l'avez dit de la part du MR.
07:01 Il y avait une sanction extrême de son leader qui incarnait la Vivaldi,
07:04 qui est Alexandre de Croo, pour qui c'est une défaite cuisante.
07:07 Il l'a annoncé en larmes, d'ailleurs, hier soir.
07:10 Et pourtant, ce qui paraît relativement étonnant,
07:12 quand on regarde justement quelles sont les coalitions possibles,
07:15 alors on se doute que avec tout ce que vous venez de dire, ça ne va pas arriver.
07:18 Mais une Vivaldi, mathématiquement, ça forme toujours une majorité.
07:22 Tout juste, mais toujours une majorité.
07:24 Oui, c'est un peu... Il y a des très gros perdants.
07:26 Donc, évidemment, mathématiquement, ça se tient.
07:28 Politiquement, revoir monter les écologistes au gouvernement fédéral
07:34 avec un Jean-Marc Nolet qui lui-même n'est pas élu.
07:36 Franchement, je pense que politiquement, on peut parler d'un scénario impossible.
07:42 À l'heure où on se parle, n'oublions jamais,
07:44 parce que ça, c'est toujours la préconsidératoire qu'il faut prendre,
07:47 qu'après des mois et parfois quasiment des années de négociations,
07:51 tout peut arriver.
07:51 Mais à l'heure où on se parle,
07:53 je crois que ça durera quand même un certain temps.
07:55 La Vivaldi 2 est tout à fait impossible.
07:59 Ça va prendre du temps de constituer l'archimède.
08:01 C'est une question à laquelle c'est extrêmement difficile d'avoir une réponse.
08:05 Mais au niveau régional, les exécutifs semblent,
08:09 ça a l'air plus ou moins clair.
08:11 Est-ce que cette clarté au niveau régional,
08:14 ça pourrait faciliter le travail des négociateurs au niveau fédéral ?
08:17 C'est Bruxelles.
08:17 Bruxelles est la clé parce qu'en Wallonie, ça a l'air d'être relativement plié
08:22 et les engagés et l'EMR et leur président veulent aller vite.
08:27 On les chiffre pour aller vite.
08:30 Des interviews de ce matin, Samy Mehdi avait l'air d'être
08:34 totalement partant pour une coalition fédérale,
08:37 incluant les engagés, l'EMR, la N-VA.
08:40 Avec Voreut, on n'a pas.
08:43 Voreut va aussi peut-être quand même jouer un rôle.
08:46 On aurait potentiellement un gouvernement dans lequel
08:49 il n'y aurait plus que les partis frères.
08:51 Non, justement, l'Open VLD ne sera pas.
08:54 Donc il n'y aurait que les partis frères CDNV engagés avec Voreut et l'EMR et la N-VA.
08:59 Donc fini.
08:59 Enfin, voilà, je veux des analyses en termes de famille.
09:02 Mais là, en l'occurrence, ça se pose de moins en moins.
09:04 Mais ça, pour moi, c'est à l'heure où on se parle aussi.
09:07 La coalition la plus probable, puisque l'orange bleu plus la N-VA.
09:11 Absolument. Là où Mélissa De Pratero, qui est la présidente de Voreut,
09:16 juste avant les élections, a dit on pourrait.
09:18 Ce n'est pas notre souhait majeur, mais on pourrait gouverner sans le Parti socialiste.
09:22 Donc il y avait quand même une option de sa part, une ouverture à ce scénario
09:25 qu'on présentait déjà avant les élections.
09:28 Donc pour moi, c'est un scénario qui est possible,
09:31 surtout que Voreut est assez compatible avec la N-VA en matière communautaire.
09:36 Dans leur programme que j'ai reconsulté pour préparer cette interview,
09:41 il y a quand même la possibilité de scinder au sein du fédéral
09:45 les compétences entre flamands et francophones.
09:47 C'est quand même aller très loin au niveau communautaire.
09:49 Et c'est quelque chose que la N-VA avait d'ailleurs tenté d'imposer en 2020
09:53 quand il négociait avec le Parti socialiste.
09:55 Donc ça, c'est une coalition qui a la majorité confortable,
09:59 qui en plus, je pense, aura aussi la majorité dans les deux groupes linguistiques.
10:03 Et ça, c'est quand même pas rien, parce que si Bardewaver N-VA arrive
10:07 au gouvernement fédéral et même comme Premier ministre,
10:11 aller dire à sa population flamande "By the way, on n'a pas la majorité de notre côté",
10:16 ce serait très compliqué. Là, il l'a, ce qu'il n'aurait pas sans Voreut.
10:19 Donc tout ça me fait penser qu'il y a quand même une belle perspective.
10:24 Je mets quand même un bémol, c'est une question que je me pose depuis ce matin.
10:28 Je ne sais pas ce que Karoline Clos en pense, mais on a quand même dans cette coalition
10:33 un parti qui s'appelle l'EMR, un autre parti qui s'appelle les engagés avec le CDH,
10:37 qui sont quand même, qui ont fait campagne, qui sont dans leur ADN, assez belgicains en fait.
10:42 Et donc là où je vois bien des convergences en matière budgétaire, en matière socio-économique,
10:47 limitation dans le temps des allocations de chômage par exemple,
10:50 j'en vois nettement moins sur le grand confédéralisme et la réforme de l'État.
10:53 Je ne sais pas ce que vous en pensez.
10:55 Oui, c'est vrai, c'est vraiment ce point-là qui va être déterminant.
11:00 Après, lors de la suédoise, l'ANV n'a pas eu trop de mal à faire passer le communautaire,
11:06 à le mettre au frigo comme on dit.
11:08 Est-ce qu'elle va le refaire ?
11:10 Mais au risque, voilà, parce qu'elle l'a fait une première fois,
11:14 ça s'est soldé par la montée du blamesbelang.
11:17 Peut-être en étant très durs sur les questions migratoires,
11:20 ce qui ne poserait pas trop de problèmes à Voreut, au CDNV, au EMR.
11:24 Peut-être les engager, on verra.
11:27 Voilà, en insistant vraiment sur des politiques sécuritaires,
11:30 peut-être que là, elle va montrer que, regardez, on est fidèle à notre programme
11:35 et effectivement, la réforme de l'État.
11:38 Georges-Louis Boucher parlerait de simplification des institutions,
11:42 il ne parle pas de confédéralisme, il parle de simplification.
11:45 Donc, il faudrait voir comment est-ce qu'ils peuvent simplifier sans aller vers le confédéralisme.
11:49 Moi, je suis sûre que c'est de ça qu'ils vont discuter,
11:51 mais tout ce qui est de l'ordre du socio-économique,
11:54 il y aura peut-être Voreut un peu plus à gauche,
11:57 mais Voreut, globalement, on l'a vu dans les analyses des programmes aussi,
12:00 ça devient quand même un parti qui tend vers le centre aussi.
12:03 J'ai juste une dernière petite question pour clore ce chapitre-là.
12:07 Dans toutes les projections de coalition qu'on propose ici à l'écran,
12:12 il y a systématiquement, à part dans une seule,
12:14 il y a systématiquement l'Open VLD, ce qui paraît logique,
12:17 parce que le EMR avait aussi dit qu'à priori, il n'irait pas sans l'Open VLD.
12:20 Vu la claque qu'ont reçue les libéraux flamands,
12:22 ça reste une possibilité de les voir se faire une petite cure d'opposition ?
12:26 Oui, ça reste même une très grande probabilité.
12:29 Dans la coalition qu'on vient de citer comme privilégiée,
12:31 ils ne sont pas, c'est pour ça qu'on la privilégie encore plus.
12:34 Après, est-ce que l'EMR ira quand même sans l'Open VLD ?
12:38 Il a dit ce matin.
12:39 Voilà, il a dit, on a senti ce matin, sur le matin première,
12:43 que Georges Louis Boucher préférait quand même convaincre son partenaire de monter avec lui.
12:48 Mais on connaît les ambitions des libéraux.
12:51 Si Tom Mangana, enfin, ce ne sera plus lui, puisqu'il a donné sa démission,
12:56 mais si le président de l'Open VLD renonce,
13:00 je crois que Boucher ira tout seul comme un grand au gouvernement.
13:02 Vous partagez cette analyse ?
13:03 Il a quand même dit, il a quand même accusé l'Open VLD d'avoir été beaucoup trop à gauche.
13:06 Et voilà, à clairement lui dire, mais c'est en fait votre faute,
13:09 vous auriez dû être bien plus à droite.
13:11 Et ça se suppose plutôt sur les questions de société, les questions culturelles,
13:15 parce que l'Open VLD, en termes socio-économiques, était à droite.
13:17 Donc pour moi, ce que je vois là, c'est vraiment un gouvernement conservateur,
13:21 aussi sur les questions sociétales, sur la migration.
13:24 Ce n'est même pas juste un gouvernement de droite au niveau socio-économique,
13:27 mais au niveau culturel et sociétal, c'est un gouvernement qu'on pourrait qualifier de conservateur.
13:32 Et ce que je voudrais ajouter aussi, c'est que quand même, si on parle de réforme de l'État,
13:36 plus il y a de monde à bord, mieux ce sera quand même.
13:39 Alors déjà, il n'y aura pas assez de monde dans la coalition pour faire une réforme de l'État.
13:43 Mais si on fait une réforme de l'État, il faudra des majorités renforcées,
13:46 y compris renforcées dans les groupes linguistiques pour certaines mesures à prendre.
13:50 Et donc, voilà, vraiment, je pense que le communautaire va être la quadrature du cercle.
13:55 Soit on le met de côté, il n'y aura pas de problème, soit on le garde.
13:57 À ce moment-là, non seulement on a politiquement des antagonismes dans la coalition,
14:01 mais en plus, on en aura même à l'extérieur, puisqu'il faudra convaincre des gens,
14:04 comme le Parti Socialiste, sans doute, de voter la réforme de l'État.
14:08 On suivra ça évidemment avec beaucoup d'attention.
14:10 Merci beaucoup à tous les deux pour cette analyse.
14:12 On renvoie évidemment nos spectateurs de lecteur au site du Soir
14:15 pour d'autres analyses en vidéo en ce qui concerne les autres niveaux de pouvoir.
14:20 Le Soir. Repensons notre quotidien.
14:23 [SILENCE]

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