• il y a 5 mois
Avec Laurence Muller-Bronn, sénatrice apparentée LR du Bas-Rhin.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-06-11##

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Transcription
00:00Terre-de-France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:06Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:20Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:24Et je ne suis pas le seul. En ce moment, il y a un cabinet conseil qui nous occupe beaucoup.
00:30D'ailleurs, des cabinets conseil. On va parler évidemment de ce qui s'est passé. Encore une fois, élection, dissolution, réélection.
00:37Mais auparavant, on va aussi parler de ce besoin de conseil qui étreint tous les états.
00:44En tout cas, plusieurs états de la planète dont notamment le nôtre, bien sûr.
00:49Nous allons en parler avec une sénatrice qui connaît la musique.
00:55Sud Radio André Bercov.
00:59Bercov dans tous ses états. Ça balance pas mal sur Sud Radio.
01:03Ce sont les goguettes, les gonguettes, vous savez, les rois de la chanson parodique.
01:07Et ils viennent de faire évidemment sur Mackinsey. Alors, Laurence Müller-Brunn, merci d'être avec nous.
01:15Vous êtes sénatrice apparentée LR du Barin.
01:21Et vous avez été dans la commission d'enquête, je pense, sénatoriale, sur ce qui s'est passé.
01:29Quand même, quelque chose qui m'a beaucoup frappé, c'est qu'on se dit que ces cabinets conseil
01:37qui sont là, qui ont géré le Covid, qui ont géré énormément de choses,
01:43et vous en parlez et on a l'impression qu'il y a eu près d'un milliard, c'est bien ça, un milliard d'euros de dépensés
01:49avec toutes les administrations, uniquement pour la France et pour Mackinsey.
01:53Et uniquement pour 2021.
01:55Et uniquement pour 2021. Et on ne connaît pas les chiffres suivants, on est en 2024.
02:00On a un manque de transparence sur la suite, ce qui pourrait nous inquiéter sur une diminution des dépenses.
02:09Oui, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on ne connaît pas les chiffres, bon 2024 je comprends,
02:13mais 2022 et 2023 on ne connaît pas les chiffres dépensés par l'État dans les cabinets de conseil.
02:20Et ce n'est pas faute d'avoir demandé.
02:23Il n'y a pas de volonté de transparence totale et une opacité entretenue.
02:29D'ailleurs, le rapport et la proposition de loi qui avait été votée à l'unanimité au Sénat en octobre 2022
02:37a mis 15 mois avant d'arriver à l'Assemblée Nationale, début de cette année.
02:44Et c'est vrai que le palais Bourbon est très loin du Sénat.
02:47C'est vrai qu'il y a un parcours de force là, je n'ai pas un parcours sub, j'allais dire.
02:52Mais expliquez-moi, à votre avis, franchement, pourquoi ?
02:55Madame la Sénatrice, pourquoi ?
02:58Essayez quand même, moi je suis un peu louron, naïf, je voudrais comprendre pourquoi.
03:02Puisque ça devrait être la transparence dans une démocratie.
03:06Bon, on fait appel à des cabinets de conseil.
03:09Un milliard après, ou des milliards en 2021, 2022, il y a eu une élection en 2023, etc.
03:15Mais vous en parlez quand même, et vous dites quand même, si j'ai bien compris,
03:18et corrigez-moi si je me trompe, c'est que McKinsey a conseillé gratuitement
03:23un certain président de la République pour sa campagne.
03:26Ça on le sait, ou pas ?
03:27Oui, ça c'est même prouvé,
03:31puisqu'il y a trois procédures pénales qui sont aujourd'hui suivies par le parquet national financier,
03:38depuis mai 2022.
03:40D'accord, trois procédures.
03:41Trois procédures pénales qui sont en cours.
03:44L'une cible les soupçons de fraude fiscale qui concernent McKinsey,
03:48dont le siège a été perquisitionné, avait été en mai 2022 déjà.
03:54On a eu l'idée du montant ? Pas du tout.
03:58On ne l'a pas aujourd'hui, mais il n'aurait pas payé d'impôt sur les sociétés de 2011 à 2021,
04:05donc pendant dix ans.
04:07Une seconde a été ouverte en octobre 2022,
04:11qui concerne les comptes de campagne d'Emmanuel Macron,
04:14c'est celle que vous évoquez, pour 2017 et pour 2022,
04:18et qui vise à éclaircir les interventions à titre gratuit du cabinet McKinsey dans la campagne.
04:24Là aussi, on n'a aucune précision sur les comptes ?
04:28Voilà.
04:29Ou sur les interventions.
04:30C'est pas clair en tout cas.
04:31Donc deuxième procédure.
04:32Deuxième, et la troisième, c'est celle pour favoritisme,
04:36et recelle de favoritisme, qui a débuté en octobre 2022,
04:41et qui est à l'origine de la récente perquisition au ministère de la Santé,
04:46le mercredi 29 mai dernier.
04:49Il y a un mois.
04:50Voilà.
04:51Il y a un mois, au moment où la deuxième lecture de la proposition de loi revenait de l'Assemblée nationale
04:58et était dans l'hémicycle du Sénat,
05:01plusieurs contrats de l'État avec McKinsey n'ont pas fait l'objet de marchés publics.
05:07Ah oui, c'est ça.
05:08Parce que normalement, la règle, la loi, c'est qu'il faut des marchés publics,
05:11et l'appel d'offres...
05:13L'appel d'offres.
05:14L'appel d'offres, oui.
05:16Même les plus petites des communes sont soumises à cette loi de mise en concurrence,
05:23et d'ailleurs, c'est souvent on le dit,
05:25moi j'ai été maire et vice-présidente des communes,
05:29on a des démarches administratives qui peuvent être lourdes,
05:35mais qui doivent garantir la transparence de la procédure,
05:39et encadrer pour éviter le favoritisme.
05:42C'est ça.
05:43Et c'est dans la loi ?
05:44C'est dans la loi.
05:45Et donc ça n'a pas été appliqué au cabinet de conseil ?
05:49Voilà.
05:50Au niveau de l'État.
05:51Donc, opacité, opacité, mon beau souci.
05:54Ça a été ça, et c'est encore ça.
05:56Et c'est encore ça.
05:57Puisque aujourd'hui, l'enquête avance lentement,
06:00puisque depuis octobre 2022...
06:03Lentement, c'était le féminisme, oui.
06:04Voilà.
06:05On a l'impression que l'État voudrait mettre les sujets sous le tapis,
06:09puisque, évidemment, notre vie politique française
06:12est ponctuée de nombreux rebondissements
06:15qui font peut-être oublier,
06:17mais c'est de l'actualité récente,
06:19puisque cette perquisition a eu lieu il n'y a même pas deux semaines,
06:25et que le texte était de nouveau au Sénat il y a deux semaines.
06:31Donc il n'est pas perdu, ce texte,
06:32puisqu'au Sénat, nous continuons de garder les textes.
06:35Il était en deuxième lecture,
06:37heureusement, c'est un texte qui va continuer son chemin.
06:40Mais est-ce que ce texte a été approuvé de l'Assemblée nationale ?
06:44Il a été montré, il a été débattu à l'Assemblée nationale ?
06:47Il a été débattu début de l'année,
06:48donc quinze mois après avoir été en première lecture au Sénat,
06:51il a été débattu, et il a été notamment déshabillé
06:56et des exigences qu'il apportait.
07:00Et nous, au Sénat, nous avons eu souci de le reconstruire
07:06dans sa formule initiale, et de le renvoyer.
07:10Parce que dans sa formule initiale,
07:12il demande vraiment la déontologie, la transparence.
07:16En fait, il faut bien savoir que nous ne sommes pas
07:19pour le non-recours au cabinet de conseil.
07:21Il y a des sujets où on a recours,
07:25mais dans la légalité, la transparence qui est imposée,
07:29et les lois de déontologie qui sont imposées
07:32à toutes les administrations et institutions de notre pays.
07:35Et là, on a fait le pas de côté,
07:37et on les a ignorées, il faut bien le dire.
07:39Voilà, voilà.
07:40Donc le texte est rétabli dans sa formule initiale,
07:45et il devra repartir quand l'Assemblée nationale
07:49se remettra au travail.
07:50C'est ça. Il faut attendre maintenant les élections.
07:53Voilà.
07:54Vous voyez, Mme la Sénatrice,
07:55les élections ont besoin de cabinet de conseil.
07:58Il faut laisser travailler McKinsey.
08:00Il a travaillé pour la campagne européenne,
08:02il va travailler pour la nouvelle campagne des législatives.
08:06Apparemment, il y a des gens qui n'ont pas de problème
08:08pour avoir du travail.
08:09Donc, dites-moi, très franchement,
08:11et on va parler un tout petit peu,
08:13on va aborder l'actualité,
08:14mais vous pensez vraiment,
08:16en votre âme et conscience de citoyenne,
08:18et je sais que vous l'avez,
08:19que ce sera un revu à l'Assemblée nationale
08:22avant 2030 ou 2050 ?
08:24La transparence des cabinets de conseil ?
08:27Je le pense vraiment,
08:29parce que les collègues qui ont présenté ce rapport,
08:36M. Bazin, le sénateur Bazin,
08:38et la rapporteure Mme Assassi,
08:40vont suivre le sénateur Bazin.
08:43Oui, mais ils n'ont pas de pouvoir sur l'Assemblée nationale.
08:45Et non, mais quand même.
08:48Après, il y a une CMP.
08:50Je pense que là, vu ce qui est en train de se passer,
08:53ce genre de rapport, de commission d'enquête,
08:59va intéresser.
09:01Ça, qui l'intéresse, qui va intéresser,
09:03mais effectivement, la question de la transparence.
09:05Et à ce propos, je voudrais vous demander,
09:07on va suivre ça, et avec vous, bien sûr,
09:09encore une fois, nous espérons que ça va arriver
09:11dans un délai raisonnable.
09:13Mais ça, ce n'est pas nous qui décidons.
09:16Mais, Mme Sénatrice, en tant qu'élue,
09:19en tant que citoyenne,
09:21que pensez-vous de ce qui se passe en ce moment ?
09:24Quel est votre sentiment ?
09:26Des solutions ? Élections ? L'élection ?
09:30Mon sentiment, c'est que nous sortons d'élections européennes.
09:35Et qu'on n'en parle même plus.
09:37On ne parle que de politique nationale.
09:39Or, ce sont des élections européennes
09:41qui ont vu de nombreux pays
09:44où la droite, et l'extrême droite, entre guillemets,
09:48a pris de l'importance.
09:52Et nous sommes le seul pays
09:54où le Président de la République
09:56a décidé de dissoudre l'Assemblée,
09:59son Parlement,
10:01et de mettre en suspens
10:03la vie politique de son pays.
10:06Pour trois semaines, à moins.
10:09Au moins !
10:11Parce qu'après, il y avait la pause parlementaire,
10:14on ne sait pas ce que vont devenir les ministres,
10:16ils sont aussi en suspens.
10:18C'est grave, il y a des conséquences.
10:20Moi, je devais présenter hier
10:22une proposition de loi
10:24qui est, heureusement,
10:26elle émane du Sénat, donc elle n'est pas annulée,
10:28mais tous les textes,
10:30les textes importants sur le logement,
10:32sur la relance économique,
10:35sur la santé,
10:37tous les textes sont en suspens.
10:40Et ceux qui émanent de l'Assemblée nationale
10:42sont annulés, le travail est à refaire,
10:44complètement.
10:46On repart de zéro.
10:48Le texte sur la fin de vie, par exemple,
10:50où il y a beaucoup d'énergie et de travail,
10:52vous repartez à zéro.
10:54On a tout un tissu d'entreprise, d'artisanat,
10:56des mesures sociales
10:58qui étaient à prendre
11:00et où le travail est complètement arrêté,
11:02où il est en suspens.
11:04Je reviens aux élections européennes.
11:06Pendant que la France, aujourd'hui,
11:08est dans le chaos,
11:10les autres pays continuent de travailler.
11:12Et la France est affaiblie
11:14aux yeux de tous les autres pays européens.
11:16Et là,
11:18la procédure à Strasbourg
11:20et à Bruxelles continue,
11:22c'est-à-dire qu'on va se partager les top jobs,
11:24les commissions,
11:26les présidences, les vice-présidences,
11:28et la France ne sera pas présente.
11:30Nos députés européens n'accèderont pas
11:32à des postes
11:34qui permettent de faire peser
11:36l'esprit politique français.
11:38Donc,
11:40la décision de...
11:42Les commissions se feront-elles maintenant ?
11:44Ça ne va pas arrêter
11:46l'institution européenne de tourner.
11:48Oui, mais les députés européens élus français
11:50pourront aller travailler.
11:52Oui, mais l'image du pays
11:54est dégradante
11:56de ce qui est en train de se passer.
11:58C'est un chaos pour la France,
12:00mais un chaos aussi pour l'Europe.
12:02Nous sommes quand même un pays important
12:04et Strasbourg est en France.
12:06Le Parlement européen a son siège à Strasbourg.
12:08Donc, vous imaginez le regard...
12:10D'ailleurs, on le voit dans l'Allemagne.
12:12Moi, je suis des...
12:14Je suis sénatrice du Bas-Rhin.
12:16J'étais maire d'une commune
12:18qui est directement sur le Rhin,
12:20un passage frontière.
12:22Et on a la presse quotidienne allemande
12:24qui, elle, va pouvoir bien bien se placer
12:26en voyant la France
12:28diminuer.
12:30Ils ricanent déjà ?
12:32Oui, malheureusement.
12:34C'est vrai que cette histoire de transparence...
12:36Juste un mot.
12:38Moi, ce qui m'a absolument fasciné,
12:40et je n'étais pas le seul,
12:42quand on parle à refuser,
12:44qu'on soit de gauche, de droite,
12:46d'extrême, etc.,
12:48à refuser la transparence pour les contrats
12:50faits par la Commission européenne
12:52avec les laboratoires.
12:54Complètement. J'ai suivi de très près
12:56avec Michel Rivasi
12:58et d'autres élus
13:00qui ont exigé cette transparence.
13:02Et on va rester...
13:04C'est une image bien
13:06troublante du Parlement européen
13:08puisque
13:10là aussi, en France
13:12comme en Europe, la crise sanitaire
13:14nous a quand même
13:16inspiré des doutes
13:18quant à la...
13:20Voilà, à la transparence,
13:22à la vérité
13:24que les populations sont en droit
13:26d'obtenir.
13:28Espérons, en tout cas, que ça arrive un jour. Merci.
13:30C'est moi qui remercie M. Bercovitch.
13:32Laurence Müller-Boron, vous êtes sénatrice
13:34sur appel apparenté à l'AR.
13:36Donc libre du bar.
13:38Appelez maintenant pour réagir 0826 300 300
13:40pour poser toutes vos questions
13:42puisqu'on va parler de politique désormais avec Yvan Ruff.
13:44Voilà, tout de suite sur Sud Radio.
13:46Sud Radio Bercov
13:48dans tous ses États. Appelez maintenant
13:50pour réagir 0826 300 300.

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