• il y a 6 mois
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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.
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Transcription
00:00 Culture Média sur Europe 1 9h30, 11h avec Thomas Hill et votre invité ce matin,
00:05 Thomas vous recevez la comédienne et conteuse Marlène Jobert.
00:08 Panique chez les sorcières, c'est votre nouveau conte pour enfants, Marlène Jobert,
00:19 un conte qui se lit et qui s'écoute, puisqu'il y a un CD à l'intérieur qui accompagne le livre,
00:24 mais alors comme maintenant tout le monde n'a plus de lecteur CD,
00:26 il y a également un flash code qui permet de télécharger directement la musique et de l'écouter en ligne.
00:32 L'idée c'est aussi de faire découvrir la musique classique qui a marqué votre propre enfance,
00:36 comme on le disait tout à l'heure.
00:37 Oui, j'ai voulu le plus tôt possible que les petits découvrent les belles émotions qu'on doit aux grands compositeurs.
00:43 Alors évidemment, il faut passer par ce qu'ils aiment, le conte,
00:48 quoi qu'on veuille transmettre aux petits, il faut passer par quelque chose d'extrêmement ludique.
00:54 Et le conte, c'est une des choses qu'ils préfèrent,
00:57 mais la musique n'intervient pas uniquement comme illustration des situations,
01:00 là elle fait partie intégrante du récit.
01:02 Ça se passe, le Panique chez les sorcières, le soir de la fête de la musique, qui va avoir lieu bientôt.
01:09 La semaine prochaine.
01:10 Il y a quelques sorcières à la fête de la musique, j'en connais.
01:13 Et la musique est un remède face aux vilaines sorcières, c'est ça l'histoire ?
01:18 Parce qu'elle les transforme en statues de pierre.
01:20 Ah oui, la musique a un pouvoir terrible sur elles.
01:22 Dès qu'elles en entendent, elles sont transformées en statues de pierre.
01:28 Et cette badinerie qu'on a entendue, c'est l'une des préférées de votre héroïne,
01:31 la gentille sorcière Fleur de Nulle, surnom que lui ont affublé ses trois sœurs,
01:36 qui la détestent et qui la jalouse.
01:38 Parce que Fleur de Nulle, contrairement à ses sœurs, elle adore la musique,
01:41 les notes la paralysent pas, mais l'enchantent.
01:44 Et ce conte, il est aussi utile, j'imagine, parce qu'il y a toujours une petite morale dans vos histoires.
01:49 Pour parler aussi aux enfants de l'acceptation de soi, de l'acceptation des autres.
01:54 Il y a ça aussi, Marlène Jobert.
01:56 J'essaye toujours d'énoncer quelque chose.
01:59 C'est ça ce que vous avez voulu dire dans ce conte.
02:01 Et ces contes que vous écrivez et racontez, vous auriez adoré quand vous les racontes enfant ?
02:06 Ah oui, exactement.
02:07 C'est pour ça que vous écrivez ?
02:09 C'est pas vraiment pour ça, c'est pour faire plaisir, faire plaisir à mes filles au départ.
02:13 Et puis vous voyez, c'est devenu un métier.
02:15 Rien n'a été anticipé, tout s'est fait par hasard.
02:20 Ça a été improvisé, d'ailleurs, c'est un conte improvisé à vos filles qui vous a donné envie d'écrire au départ ?
02:25 Oui, il s'est passé un truc, c'est...
02:27 J'en ai lu beaucoup, parce que tous les bouquins de pédopsychiatres que je lisais quand je les attendais,
02:33 s'accordaient tous pour parler de l'intérêt du conte pour le développement de l'enfant.
02:40 Alors j'ai appliqué cela à la lettre, j'en ai lu beaucoup, beaucoup, beaucoup.
02:44 Et puis un jour, finalement, mes filles en sont devenues addictes,
02:49 au point qu'un jour, je pars en vacances et j'oublie leurs bouquins.
02:53 Ça a été un drame.
02:55 Alors qu'est-ce que j'ai fait ?
02:56 Vous avez inventé ?
02:57 J'ai inventé, j'ai approuvé du plaisir à le faire,
03:01 et puis les développer aussi quand j'étais en vacances, les écrire pour qu'elles aient des souvenirs quand elles seraient grandes.
03:07 Et donc vous avez découvert les contes que vous avez lus seulement adultes en attendant vos filles ?
03:12 Vous n'en lisiez pas petites ?
03:13 Jamais, on ne m'en a jamais lu.
03:15 J'ai découvert l'art du conte, parce que c'est un art, comme ça.
03:22 Un art aussi en termes d'interprétation, parce que vous les jouez.
03:27 Je me suis servi de ce que je savais faire, bien sûr.
03:29 Mais je me régalais à interpréter tous les personnages.
03:33 Non, c'est jusif.
03:35 Faire toutes les voix.
03:36 On vous a déjà proposé de faire des doublages d'ailleurs, de dessins animés, des choses comme ça ?
03:40 Un petit peu, oui. Mais pas fait.
03:45 Parce que vos contes aussi, ils pourraient faire de très beaux dessins animés.
03:49 Je ne sais pas si on vous a proposé de les adapter à l'écran, mais ce serait formidable.
03:53 Ce n'est pas un truc, c'est que ce qui est écrit, et après il faut réécrire un scénario complètement pour l'être filmé.
04:00 Donc ils se sont dit pourquoi on ne peut pas aider droit, alors qu'il faut tout réécrire.
04:05 Je crois que ça vient de là.
04:08 Et puis personne ne s'est occupé d'essayer de le faire.
04:15 Ça viendra peut-être un jour.
04:16 Est-ce que c'est vrai que vous écrivez uniquement la nuit, Marlène Jobert ?
04:19 J'écris le matin surtout très tôt, entre 4h et 8h.
04:24 Oui, c'est la nuit.
04:26 Pourquoi vous avez besoin d'écrire très très tôt ? C'est pour être seule, tranquille ?
04:30 D'abord parce que je ne dors pas beaucoup.
04:32 Déjà je me réveille très tôt, donc ça ne me dérange pas.
04:35 Et puis comme ça, c'est le silence, il n'y a personne, il n'y a pas de téléphone.
04:40 Et puis la nuit, ça aide peut-être en termes d'inspiration pour parler notamment de ces sorcières.
04:45 Panique chez les sorcières, c'est votre dernier livre.
04:48 CD, c'est aux éditions de l'ENA.
04:50 Jeunesse, c'est disponible dès aujourd'hui en librairie.

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