• il y a 9 mois
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Transcription
00:00 Et quel bonheur d'accueillir ce matin la comédienne Mélanie Page !
00:03 Bonjour !
00:04 Bonjour Mélanie !
00:05 Et le comédien météor-enceinte Nicolas Briançon !
00:07 Bonjour !
00:08 Bonjour Nicolas !
00:09 Et alors pour faire le point avec Miu Miu qui était avec nous il y a un instant,
00:11 je disais Nicolas, vous jouez le commissaire dans le téléfilm Flash.
00:14 J'allais dire une fouette plus, parce que vous êtes un peu abonné au rôle de boss.
00:19 J'ai une longue carrière de flic.
00:20 Vous êtes le flic d'engrenage aussi.
00:23 Ouais !
00:24 Le boss.
00:24 Mais toujours le boss, ouais.
00:25 C'est toujours un peu...
00:26 Bah c'est l'âge.
00:28 61 balais, c'est pour faire le jeune inspecteur qui court, c'est plus...
00:31 Non, je suis le gars dans les bureaux.
00:33 C'est le gars qui engueule les autres.
00:35 Ouais, c'est ton autorité naturelle ça.
00:37 Non, mais je dois dire, et c'est le grand mérite de Christophe Douchan, le réalisateur du film,
00:44 de Flash, oui, qu'il m'a, avec beaucoup de tact et beaucoup de gentillesse,
00:49 m'est dirigé ailleurs que dans ce que j'aurais pu retrouver un peu naturellement et facilement,
00:55 vraiment différemment de ce que je faisais dans "Engrenage"
00:59 où je faisais un commissaire à Herville qui était un type plutôt...
01:02 qui avait un langage un peu fleuri, parfois.
01:06 Il me l'a fait jouer avec beaucoup plus de tact, de discrétion, de sensibilité.
01:11 Et j'étais très heureux.
01:12 J'étais un peu frustré au début, les premiers jours de tournage.
01:15 Je me suis dit "Ah bah alors..."
01:16 Et puis en fait, sur la durée et au résultat, je trouve qu'il a eu raison et que c'est bien.
01:22 C'est bien quand les réalisateurs vous emmènent un peu dans des endroits différents.
01:26 - Mais alors vous êtes aussi, Nicolas Briançon, un excellent metteur en scène
01:29 et on pourra le vérifier à partir de ce soir en allant voir Mélanie Page au Théâtre Lepic
01:34 dans un seul en scène intitulé "Ce qui ne nous tue pas".
01:37 - Je, je suis l'hyper-vivant, je suis une gatain.
01:43 - Je voulais juste entendre ça.
01:46 Venez au Théâtre Lepic et vous l'entendrez de nouveau.
01:49 Et un peu plus que ça d'ailleurs.
01:52 "Ce qui ne nous tue pas", c'est l'histoire de Stella, une comédienne qui a accepté de monter sur scène
01:56 pour raconter son histoire, sa renaissance, après avoir frôlé la mort, c'est ça ?
02:01 - Tout à fait. Oui, c'est l'histoire d'une renaissance, c'est-à-dire quelqu'un qui prend conscience de l'importance de...
02:07 Alors en anglais on dit "Seize the day", j'adore ça.
02:11 C'est "attrape le jour".
02:13 Voilà, de vivre sa vie à fond, de ne pas attendre, parce que combien de temps nous reste-t-il ?
02:18 Et d'être soi, enfin.
02:22 Et de faire tout ce dont on a envie, tout ce qui nous rend heureux.
02:28 - De prendre le risque. - Bien sûr.
02:31 - Et alors en fait Nicolas, vous aviez déjà mis en scène Mélanie Page dans "10 ans après", c'était au Théâtre de Paris.
02:36 - On s'est tellement mal entendu qu'on a voulu recommencer.
02:39 - Mais bon, comme elle a insisté à la fin, vous lui avez dit "Si tu trouves un texte pour un seul en scène, je te mettrai en scène ça".
02:45 - Il fallait qu'elle le répète même. - Vous êtes hyper bien renseignée dans cette émission.
02:49 - Alors en fait ce qui se passe c'est qu'à chaque fois que vous venez à Europe 1, on installe les mini-micros.
02:54 Tout ce qui se passe après votre passage, on le sait.
02:57 - Vous êtes avec nous au bord de la piscine. - Le big brother est sur vous.
03:02 - Oui c'est vrai, mais moi j'adore les acteurs.
03:07 - Ça tombe bien pour un metteur en scène.
03:11 - En tant qu'acteur, j'ai parfois croisé des metteurs en scène qui n'aimaient pas les acteurs.
03:16 - C'est vrai, c'est un béton. - Il y en a ?
03:19 - Non. - Ah tu vas téléporter !
03:23 - Il arrive, il arrive. - C'est du teasing.
03:26 - J'ai pris une respiration, j'ai senti que tout le studio avait été respiré.
03:32 - Je suis en ligne avec l'AFP là. - Qui va balancer ?
03:35 - Quel acteur ? - Peu importe, mais ça arrive.
03:39 - J'aime profondément les acteurs.
03:43 Rien ne me touche plus qu'un acteur qui avance, qui grandit.
03:48 C'est un métier dans lequel on passe son temps à essayer de progresser.
03:56 On a toujours une sorte de quête, un graal qui est toujours un peu plus loin
04:02 et qu'on essaye d'atteindre, d'atteindre, d'atteindre.
04:05 Je suis passionné par les trajectoires d'acteurs, c'est merveilleux.
04:09 Et c'est vrai que je trouvais qu'aborder un...
04:12 Je suis trop long ? Ah oui, pardon.
04:15 Je vais être très franc, oui.
04:18 - Il fait un seul en scène, tu vas grandir.
04:21 - C'est bien résumé. Demandez-lui maintenant, arrêtez de me poser des questions, c'est ridicule.
04:26 - Vous avez trouvé ce texte, "Félanie Page", de James Hinman, un New-Yorkais,
04:30 qui a joué lui-même en 2021 et qui parle de sa propre vie.
04:33 Et vous lui avez présenté. Vous vouliez absolument un texte anglo-saxon,
04:37 parce que vous êtes anglo-saxonne vous-même.
04:39 - Oui, tant qu'à faire un seul en scène, autant que ça me ressemble.
04:42 Et surtout, je trouve que ce que les anglo-saxons font, pardon, mais mieux que les français,
04:47 c'est mélanger l'humour et l'émotion.
04:50 C'est-à-dire être dans cet entre-deux où on n'est pas dans une case
04:53 et même si on parle de sujets graves, on peut d'un coup déclencher des rires,
04:58 avoir une parenthèse qui nous fait du bien, un sas qui libère tout le monde.
05:03 Et ça, je trouve que c'est très anglo-saxon et je voulais aller vers ça.
05:08 - Et c'est vous qui l'avez adapté en français et en anglais ?
05:10 - Oui, je ne pensais pas pouvoir le faire et pour le coup, c'est encore Nico,
05:13 qui non seulement m'a dit "fais un seul en scène", mais après m'a dit "adapte-le, fais-le, je suis sûre que tu peux le faire".
05:18 - C'est un coach mental en fait, Nicolas Brionçon.
05:21 - Écoutez, j'ouvre mon petit cabinet, je profite à votre antenne pour lancer un appel.
05:26 - Est-ce que c'est lui qui s'est occupé de votre looking aussi pour l'affiche, Mélanie ?
05:30 - Alors, oui. Il m'a dit "je veux que tu aies une autre tête".
05:35 - Elle a une autre tête. - Je pense que c'est réussi.
05:38 - Oui, mais moi je trouve que c'est intéressant que les acteurs aillent vers les rôles.
05:43 Je trouve ça passionnant, je trouve que ça fait partie de notre travail.
05:48 Bien sûr que c'est un double travail qu'on fait, c'est-à-dire qu'on va vers le rôle
05:51 et en même temps on ramène le rôle à nous et c'est dans ces chemins qui se rencontrent
05:58 qu'on finit par trouver parfois le rôle. Voilà, j'arrête.
06:01 - C'était parfait là.
06:03 - C'est moderne, c'est une solution, il faut parler vite.
06:07 - Et là t'as ma jaune, tu vois.
06:09 - Oui, mais parce que je suis vieux moi.
06:11 Moi, une des premières émissions de radio que j'ai écouté, c'est Jacques Chancel, "Radioscopie".
06:15 - On va lui faire une petite camomille.
06:18 - Ce qui ne nous tue pas avec Mélanie Page mis en scène par Nicolas Brianços,
06:23 c'est à partir de ce soir au Théatre Lycée.
06:25 - Ce n'est pas tout pour les jeunes.
06:27 - Dans un instant, on retrouve Louise Gouin. Vous nous parliez de quoi ce matin Louise ?
06:30 - D'une série qui décoiffe sur une criminelle très criminelle, je n'ai pas trouvé mieux,
06:33 elle s'appelle "Briselda".
06:35 - C'était parfait et puis on va jouer au croix-en-rien aussi.

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