Emmanuel Macron s'exprime depuis le G7 en Italie, quelques jours après avoir pris la décision de dissoudre l'Assemblée nationale
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00:00— Vous avez dit vous-même hier qu'il fallait de la co-construction et que, par exemple, sur l'exemple de l'assurance chômage, elle n'était pas intangible.
00:06Et pourtant, quelques heures après, votre Premier ministre vous a démenti en disant que le décret serait pris le 1er juillet, c'est-à-dire pendant la campagne.
00:14Donc est-ce que cela est vraiment un signal d'ouverture pour ceux qui doutent de voter pour vos options ?
00:18— Alors oui. Les deux sont compatibles. Simplement, il y a une articulation des temps. Le 1er juillet, sinon, il n'y a plus rien.
00:24Et donc le gouvernement a eu raison, responsabilité, puisque comme je le disais hier, cette réforme est assumée, de juste dire en cohérence
00:32le gouvernement étant en charge. Eh bien en cohérence, il prend la décision. Par contre, j'ai évoqué hier les éléments d'ouverture,
00:42de discussion qui pouvaient y avoir, enfin en fonction de qui sera prêt à discuter. Mais c'est donc cohérent, parce que sinon,
00:49vous n'aviez plus de système en vigueur au 1er juillet, compte tenu de l'échec.
00:53— Donc vous pourrez revenir, c'est salué. — Je ne vais pas ici faire ni le travail du gouvernement ni le travail de ceux qui ont amené cette campagne.