La gauche joue l'union avec son «Nouveau Front Populaire»

  • il y a 3 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, La gauche joue l'union avec son "Nouveau Front Populaire".

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Transcript
00:00Bon, nous parlons avec Christophe de Raphaël Glucksmann, bonjour Christophe !
00:05Oui bonjour, bonjour Monsieur Pron.
00:07Bonjour Christophe, vous êtes électeur du Front Populaire ?
00:11Euh... pas vraiment.
00:13Pas vraiment ?
00:14Non, non, non, pas du tout, pas du tout.
00:16Bon, ça sera intéressant d'avoir un...
00:18Moi ce que j'aimerais avoir, c'est quelqu'un qui a voté pour Raphaël Glucksmann
00:24aux européennes et qui n'est pas forcément d'accord
00:27avec cette Union Populaire, mais c'est la gauche.
00:30J'ai pas réussi à trouver, mais appelez-nous hein !
00:31Non mais, la gauche c'est toujours intéressant, elle s'unit.
00:34Si elle peut gagner la gauche, elle s'unit.
00:36C'est d'ailleurs assez remarquable, on peut le souligner cher Christophe.
00:41Alors, on peut le souligner, moi je...
00:43Oui on peut souligner ça, moi je suis très en colère devant cette gauche
00:47qui est quand même très donneuse de leçons
00:49et qui s'essuie les pieds un peu sur les valeurs
00:51dès que son intérêt est en jeu.
00:52Parce que je voudrais quand même rappeler quelque chose.
00:54Ce nouveau Front Populaire, qui sent quand même un peu le formol,
00:58ce nouveau Front Populaire, la gauche bien pensante,
01:01nous dit qu'il faut arrêter la montée de l'extrême droite et du fascisme.
01:05Mais aujourd'hui, les antisémites, les nazillons pro Hamas,
01:10ils sont du côté de LSI et du nouveau parti anticapitaliste.
01:14Ils sont pas du tout du côté du Rassemblement National.
01:19Je rappelle aussi que le Front Populaire, c'est le Front Populaire
01:22qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain.
01:25Donc ils sont quand même mal placés pour nous donner des leçons
01:28et donner des leçons à ce pauvre Monsieur Ciotti
01:30dont tout le monde lui tape un peu dessus en ce moment.
01:34Mais il ne faut pas oublier une chose,
01:37c'est que LSI et le nouveau parti anticapitaliste,
01:42ce n'est qu'un ramassis d'anciens trotskistes,
01:46lambertistes, maoïstes, staliniens,
01:50qui se sont trompés sur tout depuis 60 ans,
01:54qui continuent aujourd'hui à être une minorité agissante,
01:57qu'il faut entendre leur voix
01:59et qui donnent une image déplorable de notre pays.
02:02Il n'y a qu'à voir le comportement qu'ils ont à la forlée nationale.
02:06Donc je suis sidéré que Monsieur Guzman,
02:09je n'ai pas voté pour lui, mais j'ai beaucoup apprécié
02:12justement la frontière qu'il avait mise avec le NPI,
02:15avec le LSI, pardon,
02:17et je suis quasiment persuadé
02:19que si Monsieur Guzman avait fait une alliance
02:22ou si les socialistes avaient fait une alliance
02:24uniquement avec les Verts
02:26et le Parti communiste en laissant de côté la France insoumise,
02:30eh bien je pense qu'ils auraient probablement
02:33eu plus de voix, ils auraient probablement fait plus de voix
02:37que ce qu'ils feront aux élections législatives.
02:39Donc...
02:40Écoutez, on verra, vous savez, tout ce que vous dites,
02:43tout ce que vous dites, c'est les électeurs qui vont trancher.
02:46Les électeurs, ils ont tous les éléments, toutes les informations.
02:51Je remarque quand même que dans beaucoup de régions,
02:57et je vais vous citer par exemple comment le partage
03:00a été fait avec la région de Bretagne,
03:03vous allez vous apercevoir que la part est belle
03:08et donnée à la France insoumise.
03:10Par exemple, le nouveau front populaire de Bretagne,
03:13vous avez 15 circonscriptions qui seront défendues par la France insoumise,
03:17évidemment sous la bannière Front populaire,
03:20vous n'en aurez que 5 pour le PS,
03:222 pour les Verts et 2 pour le PC.
03:24Eh bien, on va voir,
03:26on va voir si les électeurs, en l'occurrence de Bretagne,
03:29choisissent des candidats de la France insoumise.
03:34On va voir après ce qui s'est passé
03:36depuis deux ans s'ils sanctionnent la France insoumise
03:39ou si au contraire ils ne la sanctionnent pas.
03:41Donc ça va être instructif.
03:43La démocratie, c'est ça,
03:45c'est les électeurs qui choisissent.
03:47Il est 12h12, restez avec nous, on marque une pause ou on revient.
03:50D'accord.
03:50Et vous aussi vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21
03:55avec Pascal Praud de 11h à 13h sur Europe 1.
03:58Appelez Pascal Praud au 01-80-20-39-21.
04:06À 12h17, nous écoutons Luis Mariano
04:12qui est enterré à Arkang
04:14parce que la mère d'Olivier Guenec nous rend visite aujourd'hui.
04:18Ah oui, elle me colle !
04:20Oui, mais celui qui manifestement
04:24est très déconcentré par la présence de votre mère aujourd'hui,
04:27c'est notre ami Fabrice Laffitte, notre ami réalisateur
04:30qui aujourd'hui n'y est absolument pas habitué.
04:34J'ai l'impression qu'il veut pécho ma maman !
04:36Non, arrête !
04:38Non, arrête !
04:41Oui, oui, ok, j'arrête, j'arrête.
04:43Vous êtes sur Europe 1, vous êtes pas sur une radio libre de Haute-Savoie.
04:50Non, sérieusement, là je retire ça.
04:52Non, mais on a un peu de...
04:54Mais en revanche, ça serait bien qu'il reste 40 minutes d'émission.
04:58Monsieur Fabrice Laffitte, ça serait bien que vous soyez un peu concentré.
05:02Oui, je vais me reconcentrer, pardon.
05:04Oui, parce que vous n'y êtes absolument pas.
05:06Pas du tout.
05:07Bon, en même temps, Fabrice Laffitte comme beau-père, pourquoi pas ?
05:10Oh non !
05:12J'angoisse !
05:13Mon Dieu !
05:15Bon...
05:16On partagera les primes !
05:18Oui, vous voyez, il veut vous acheter en plus, il veut vous corrompre.
05:21Je vais y réfléchir !
05:23Ah bah oui, s'il y a un petit billet,
05:25s'il y a un petit billet là-dedans,
05:27il faut écouter, moi je dis,
05:29il faut écouter la proposition.
05:31Bon, sérieusement, parce que l'actualité est sérieuse,
05:34Raphaël Glucksmann était ce matin sur France Inter, je vous propose de l'écouter.
05:38La seule chose qui importe à mes yeux,
05:40c'est que le rassemblement national
05:43ne gagne pas ces élections législatives
05:46et ne gouverne pas ce pays.
05:48C'est ça qui m'importe.
05:49Et la seule manière de faire,
05:51c'est qu'il y ait une union de la gauche,
05:53c'est qu'il y ait un rassemblement.
05:55C'est notre responsabilité historique.
05:58C'est extraordinaire, parce que les mots ont quand même un sens.
06:01La seule chose qui importe,
06:03c'est que le RN ne gagne pas.
06:04La seule, dit-il, la seule.
06:06Et c'est ça qui est toujours formidable
06:08avec les gens de gauche,
06:12c'est leur capacité de se réunir.
06:15Et elle est admirable d'ailleurs,
06:17cette capacité de se réunir,
06:18elle n'est pas si fréquente,
06:19puisque la seule chose qui compte,
06:21c'est que tu peux être allié avec quelqu'un
06:25qui tape sa femme,
06:27c'est le cas de M. Katnas,
06:29c'est le cas des gens qui ne reconnaissent pas
06:32l'attaque du Hamas comme une attaque terroriste,
06:36c'est le cas de NPA qui avait parlé
06:38de mouvement de résistance le 7 octobre,
06:40tu peux y aller.
06:41Le plus important de tout,
06:43tout ça passe derrière,
06:45le plus important c'est de battre le RN.
06:47Donc c'est que M. Glucksmann considère,
06:51sans doute, que le RN
06:53est un parti ou fasciste ou nazi,
06:55que Mme Le Pen c'est Adolf Hitler.
06:58Pardonnez-moi de le traduire comme ça,
07:00c'est peut-être, il faudrait lui poser la question,
07:02ce qu'il pense,
07:03puisque c'est si important pour lui,
07:05je reprends ses mots,
07:06sa terminologie,
07:07le plus important,
07:08c'est de battre le RN,
07:10quoi qu'il arrive.
07:11Et Mme Rousseau a dit évidemment la même chose.
07:13Alors nous sommes avec Christophe peut-être,
07:16ou on peut peut-être écouter Raphaël Glucksmann
07:18une deuxième fois d'ailleurs.
07:19Fermez les yeux et imaginez le 7 juillet.
07:22Fermez les yeux,
07:23fermez les yeux,
07:24et imaginez,
07:25imaginez le 7 juillet,
07:28le 7 juillet,
07:29c'est-à-dire dans trois semaines,
07:31300 députés du RN à l'Assemblée.
07:35Imaginez Jordan Bardella, Premier ministre.
07:37Imaginez Thierry Mariani,
07:39ministre des Affaires étrangères.
07:40Imaginez Marion Maréchal,
07:42en charge de la culture ou de la famille.
07:45Imaginez Éric Ciotti, au ministère de l'Intérieur.
07:49Vous avez raison,
07:50imaginez Louis Boyard,
07:51ministre de l'Éducation nationale,
07:54imaginez Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre.
07:57Imaginez Madame Obono,
07:59ministre de l'Intérieur
08:01ou ministre des Affaires extérieures.
08:03Bon, on peut jouer à ça,
08:05on peut jouer de la même manière,
08:06et puis après chacun choisit le gouvernement qu'il veut.
08:09Quels sont les plus pertinents ?
08:12Et Madame Pannot,
08:13ou Monsieur Katniss,
08:14on pourrait lui donner les droits de la femme,
08:16pourquoi pas par exemple ?
08:17Égalité homme-femme ?
08:18Ça fait sourire Géraldine.
08:23Je vous assure,
08:26moi j'aime bien ces séquences-là,
08:28parce que les électeurs,
08:30c'est eux qui choisiront.
08:32C'est leur responsabilité.
08:33Lorsqu'on dit parfois cette phrase
08:35qui revient tout le temps,
08:37on a les dirigeants qu'on mérite.
08:38Eh bien on verra ce que disent les Français.
08:41Ils ont le choix, ils savent tout,
08:42ils ont tout vu,
08:43ils savent qui est qui
08:45depuis deux ans.
08:47C'est à eux.
08:48Maintenant s'ils veulent ces gens-là,
08:49ça s'appelle la démocratie monsieur.
08:51La démocratie monsieur.
08:52Oh avec l'accent et tout ?
08:53La démocratie monsieur.
08:54Voilà ce que ça s'appelle.
08:56Bon, Raphaël Wicksman,
08:58vous voulez qu'on l'écoute une troisième fois ?
09:01Ou on peut peut-être écouter François Hollande,
09:03puisque François Hollande,
09:04alors François Hollande c'est formidable aussi,
09:06il donne son notion.
09:08Là aussi pour lui le plus important,
09:10c'est de battre le RN.
09:12Je considère que la possibilité
09:15que l'extrême droite puisse gouverner la France
09:18crée un danger.
09:19Nous devons tout faire
09:21pour que l'extrême droite ne parvienne pas
09:23au pouvoir en France.
09:24C'est à la gauche de faire son devoir,
09:26de faire l'union.
09:27Et à un moment, on va à l'essentiel.
09:29Et le rassemblement,
09:30il doit même aller au-delà de la gauche,
09:32il doit s'adresser à tous ceux qui cherchent
09:34comment on peut éviter le pire
09:36et peut-être proposer le meilleur.
09:38Alors il n'y a que deux voix,
09:40à ma connaissance,
09:41qui ne sont pas sur cette lignée-là.
09:42Il y a Bernard Cazeneuve, ex-premier ministre,
09:44qui a dit
09:45le rassemblement de la gauche du gouvernement
09:46ne peut se faire avec la France insoumise.
09:48Sauf attrahir l'héritage
09:50de Léon Blum.
09:52François Hollande n'est pas sur cette ligne-là.
09:54Et Manuel Valls,
09:56dans un papier, je crois que c'est dans L'Express,
09:58a été sur la même ligne
10:00que Bernard Cazeneuve.
10:02Mais à gauche,
10:03les grandes consciences de gauche,
10:05les grandes consciences de gauche,
10:07Anne Sinclair, Elisabeth Badinter,
10:10Annie Ernaux, Juliette Binin,
10:12Jack Lang, Serge Julie,
10:14toutes ces belles âmes,
10:16vous ne les entendrez pas.
10:18Vous ne les entendrez pas.
10:19La France insoumise et NPA,
10:21pour elles, manifestement,
10:23il faut battre
10:24le rassemblement national.
10:26Et c'est le plus important.
10:27C'est pour ça que cette séquence,
10:28elle est formidable.
10:29Elle est formidable à vivre.
10:31On a terminé avec cette séquence,
10:33où on dit au revoir à Christophe.
10:35Christophe ?
10:37Je voulais juste rajouter quelque chose.
10:38Je vous en prie, Christophe.
10:39Sur Monsieur Hollande,
10:40je l'ai vu hier soir, comme vous,
10:41et comme beaucoup de gens,
10:42la première réflexion que je me suis faite
10:44en le voyant,
10:45c'est que je me suis dit,
10:46à un moment où plein de Français
10:48se serrent la ceinture,
10:49franchement, c'est pas son cas.
10:51D'accord ? Premier point.
10:52Il est gras comme un goret.
10:54Il va nous donner les autres tours aujourd'hui.
10:56Christophe, alors non, je vous arrête.
10:58Non, Christophe, je vous arrête.
10:59C'est de l'humour.
11:00Non, non, c'est pas de l'humour.
11:01J'arrête ça parce que je trouve qu'on ne...
11:03Voilà, on n'a dit pas le physique,
11:04comme dit l'autre,
11:05mais on ne dit pas...
11:07Pardonnez-moi,
11:08on ne dit pas ces choses-là.
11:12Écoutez, franchement,
11:13pensez un peu à moi.
11:14Je suis le modérateur de cette émission.
11:15L'ARCOM nous écoute.
11:17On n'insulte pas les gens physiquement.
11:19Les gens sont des fous dans cette émission.
11:20Qu'est-ce qu'il passe ?
11:21Non, mais...
11:22Je ne vous ai pas insulté,
11:23j'ai parlé d'un goret.
11:24Non !
11:25Christophe !
11:26Christophe, s'il vous plaît,
11:27soyez gentil, pensez à moi.
11:29Je sais que c'est pas...
11:30Un égoïste, c'est quelqu'un
11:31qui ne pense pas à moi.
11:32Je ne sais plus qui.
11:33Pensez à moi.
11:34Non, mais c'est dommage
11:35d'entendre...
11:36D'entendre ce genre-là.
11:37Ça vous apprendra.
11:38Qu'est-ce que vous faites
11:39ce week-end, Christophe ?
11:40Ce week-end,
11:42ce week-end,
11:43il y a un beau tournoi de tennis
11:45au Biarritz Olympique.
11:47Ah, vous êtes de Biarritz ?
11:48Je suis du Pays Basque.
11:50Ah, ça c'est génial.
11:51Et vous jouez au tennis ?
11:52Oui, oui, je joue au tennis.
11:54Vous êtes classé ?
11:55Ah, je l'étais
11:57quand j'étais plus jeune.
11:58Et vous étiez combien ?
12:00Non, non, non,
12:01j'étais classé 30,
12:02donc c'est vraiment mon classement.
12:03Bah, t'as fait un bon classement, 30.
12:04Ça équivaut à quoi, 30 ?
12:05Le premier classement, c'est 34,
12:0733, 32, 30,
12:09c'est déjà que tu sais renvoyer la balle.
12:11Bon, moi j'ai autant été un 6.
12:13Un 6 ?
12:15Ah oui, très bien.
12:17Je dis n'importe quoi.
12:19Un 6, c'est un très très bon classement.
12:21Ah, c'est un 6.
12:23Non, mais un 6, c'est un classement,
12:24après t'as 1ère série, t'as 0,
12:26t'as moins de 6,
12:27c'est les classements du tennis,
12:28c'est très particulier.
12:29Vous avez dit je comprends rien ?
12:31Non, moi non plus, je comprends rien.
12:33C'est vrai que pour compter les poils,
12:34le tennis, c'est 15-0, 15-A,
12:3635, c'est un classement très particulier.
12:38Déjà, on ne dit pas 1-0, 2-0,
12:40vous ne savez pas à quoi ça correspond,
12:4215-0, pourquoi on dit 15 ou 30 ?
12:44Pour le classement,
12:46le classement, à quoi il correspond,
12:48c'est comme ça.
12:50Ouh, c'est clair !
12:52C'est-à-dire que les moins beaux sont 34,
12:54mais non, je ne saurais pas vous dire
12:56pourquoi on dit 31 ou 15-2.
12:58Mais je sais que 15-2,
13:00c'est meilleur que 31.
13:0215-2, 15-3, 15-4, 15-5.
13:04C'est la fête des pères et l'anniversaire d'eux.
13:06Il y a 37-2 aussi,
13:08mais c'est autre chose. Il est 12h26.
13:10Merci cher Christophe,
13:12donc vous faites un petit tournoi de tennis.
13:14Non, non, non, je vais regarder un tournoi de tennis,
13:16c'est l'anniversaire de mon beau-père aussi,
13:18qui a 94 ans.
13:22Est-ce que vous avez la chance d'avoir toujours
13:24votre père sur cette terre ?
13:26Non, non, non.
13:28Vous aurez une pensée pour lui dimanche,
13:30puisque c'est la fête des pères.
13:3294 ans, bel âge !
13:3494 ans, ah oui, c'est un bel âge.
13:36Et il est en pleine forme ?
13:38Il est en pleine forme, il a sa tête.
13:40Bon, par contre, il est dans une maison de retraite,
13:42il est dans un fauteuil, puisqu'il ne peut plus bouger,
13:44mais oui, il a sa tête.
13:46Et puis, il est content
13:48de voir ses enfants, ses petits-enfants.
13:50Voilà, on essaie d'en profiter
13:52le plus possible.
13:54Ce qui est étonnant, c'est que cet homme nous paraît plus en forme
13:56que Fabrice Laffitte.
13:58C'est clair.
14:00Il a perdu sa tête.
14:02Il n'a pas toute sa tête, toujours.
14:06Bon, Fabrice Laffitte, on vient rire.
14:08Evidemment, on vient de traverser.
14:10Moi, je ne vous connaissais pas, je vais vous dire.
14:12Quand je suis arrivé à Europe 1, j'ai traversé une année
14:14merveilleuse grâce à vous.
14:16Grâce à l'ensemble de l'équipe.
14:18Bien sûr, mais parce que vous êtes un peu notre
14:20grand frère.
14:22J'ai eu peur de grand-père.
14:24Voilà, on forme une petite équipe
14:26et c'est vrai
14:28que cette équipe, qui a parfois
14:30des éléments extérieurs qui arrivent,
14:32le père de Géraldine,
14:34la mère de Boubou
14:36qui vient de lui dire bonjour.
14:38C'est la famille.
14:40La semaine prochaine, en stage, dans cette maison.
14:42Ma fille.
14:44Ma fille, mon enfant, je vois déjà
14:46venir où je vais te quitter.
14:48Vous connaissez cette chanson de Rajadi ?
14:50Oui. Il ne s'est pas foulé sur la playlist
14:52aujourd'hui.
14:54C'est vendredi, c'est le 14 juin.
14:56Le 14 juin, c'est comme ça.
14:58La pause,
15:00qu'est-ce que vous faites là ? Vous attendez quoi ?
15:02Le dégel ?
15:04Mais il n'envoie plus
15:06les pubs.
15:08Il envoie du bois.
15:10Dites-le sur un ton sec.
15:12Sec.

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