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NewsTranscription
00:00Ici Sud Radio. Les français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18Alors, binational ou pas binational, est-ce qu'un français qui a une haute nationalité peut-il concourir,
00:27peut-il avoir un poste sensible dans un certain nombre d'activités qui réclament de la discrétion, etc.
00:35Certains sont pour, d'autres sont contre. On va en parler tout de suite.
00:40Sud Radio Bercov dans tous ses états. Les perles du jour.
00:45France a entraîné, mais attendez, ça c'était la préhistoire,
00:48bercé de tendres insouciances. Depuis quand n'a-t-on pas été bercé de tendres insouciances ?
00:54C'est pas d'hier. Alors effectivement, Jordan Bardella, la tête de liste des européennes,
01:04a fait une conférence où il dit, attendez les binationaux, attention, etc.
01:10Alors il y a eu le levé de bouclier qu'on peut comprendre d'ailleurs,
01:13parce que moi je dis, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:15Forcément un binational ne serait pas quelqu'un de fiable, forcément ?
01:23Moi franchement ça ne veut strictement rien dire.
01:25On peut être totalement binational et totalement fiable, c'est ce que je pense.
01:30Maintenant, si on n'est pas d'accord, c'est autre chose, on va en parler.
01:36Mais avant cela, écoutez donc ce que disait le député sortant du Modem, Bruno Fuchs.
01:44Le 24 juin sur BFM TV, il a réagi aux propos de Jordan Bardella.
01:52En disant, voilà, il y a une complicité avec l'extrême droite.
01:57Il voit la preuve que le camp présidentiel reprend des idées du RN.
02:01Écoutez Bruno Fuchs sur BFM TV, en tout cas des extraits.
02:05Regardez la question des binationaux par exemple.
02:08D'abord c'est impraticable, et ensuite je pense qu'un binational franco-espagnol,
02:13c'est pas la même chose qu'un franco-africain.
02:15Moi je suis délégué général de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.
02:18Quelle image va-t-on avoir dans le monde ?
02:22C'était le parisien de ce matin.
02:24Mais on va être la risée et marginalisée dans le contexte international.
02:30La France de De Gaulle, la France universelle, elle ne peut pas être marginalisée comme ça.
02:34Alors attendez Bruno Fuchs, il faut s'entendre.
02:37Ah bon, il y a une différence, vous dites, de nature ?
02:40Entre un binational, si c'est européen, d'une nationalité européenne, et un franco-africain.
02:48D'abord, je vous signale qu'il n'y a pas franco-africain.
02:51Il y a franco-sénégalais, franco-algériens, franco-tunisiens, franco-maliens.
02:55Non, je vous rappelle.
02:56Non mais dites, franco-africains.
02:58Déjà, généralisation légèrement abusive et c'est une litote.
03:02Mais aussi, mais aussi, qu'est-ce que ça veut dire ?
03:04C'est-à-dire qu'on ne peut pas être franco-maliens ou franco-tunisiens.
03:08C'est plus suspect qu'un franco-européen.
03:11Un franco de nationalité, un franco-anglais, un franco-suisse.
03:18Je prends exprès des nations qui ne sont plus ou pas dans l'Europe.
03:21Un franco-italien, un franco-espagnol, etc.
03:24C'est plus le délit de faciès, c'est le délit de nation.
03:29Attendez, c'est n'importe quoi.
03:31Et surtout, il faut être sérieux là-dessus.
03:33De deux choses d'une.
03:35Ou une loi, comme en Algérie d'ailleurs, on dit voilà,
03:37les binationaux ne peuvent pas occuper un certain nombre de métiers.
03:45C'est pas possible, c'est impossible.
03:48Et à ce moment-là, c'est extrêmement simple,
03:50on décide de dire voilà,
03:54si vous voulez être par exemple au ministère de l'Intérieur,
03:59dans la Sûreté, dans tel poste extrêmement délicat,
04:04avec des fonctions extrêmement délicates,
04:06et bien vous resoncez à votre nationalité d'origine,
04:09et vous êtes français,
04:11et vous dites que l'autre nationalité, je ne suis plus,
04:14je n'appartiens plus à telle ou telle nationalité.
04:17Voilà, c'est très simple à ce moment-là,
04:19on fait une loi là-dessus, et puis c'est très clair.
04:21Mais qu'est-ce que ça veut dire faire la différence
04:23entre franco-africain, franco-européen, etc.
04:28Franchement, c'est n'importe quoi.
04:30Donc, où il n'y a pas effectivement de binationalité,
04:34on la refuse, comme font un certain nombre de pays,
04:38pour un certain nombre de postes, où on l'accepte.
04:40Alors vraiment, encore une fois,
04:42on voit que cette campagne électorale
04:45nous amène à vraiment des excès,
04:49et je dirais presque des bêtises,
04:51qu'on ferait mieux de refreiner.
04:58Dur dur, très très très dur,
05:01effectivement, un bébé, c'est difficile aujourd'hui.
05:05Pourquoi je dis ça ?
05:06Je dis ça parce que c'est Jordi,
05:08c'était Jordi, dur dur, d'un train bébé.
05:10Là, il ne s'agit pas de bébé,
05:11mais vous voyez, par exemple,
05:12Nicole Belloulbé, elle refait ça,
05:14on l'a interrogée sur BFM TV RMC,
05:17un programme d'accueil d'éducation à la vie affective et sexuelle,
05:20adapté au niveau.
05:22Voilà, et Nicole Belloulbé a dit,
05:25face à la violence, etc.,
05:26il faut relancer les programmes d'éducation
05:30morale, éthique, sexuelle et autres,
05:33à partir du CP.
05:35Écoutez.
05:36L'école est le réceptacle de toutes les violences dans la société,
05:40qu'elle en est aussi l'antidote,
05:41et moi, je joue sur ce rôle d'antidote,
05:43et sur ce rôle d'éducation.
05:44Sur l'éducation à la vie affective et sexuelle,
05:48nous allons faire paraître,
05:50dans les jours qui viennent,
05:52un nouveau programme,
05:53pour qu'un programme,
05:54c'est la première fois qu'il y aura un programme
05:56d'éducation à la vie affective et sexuelle,
05:58pour précisément,
05:59qu'à chaque niveau,
06:01et de manière adaptée à l'âge des élèves,
06:03nous puissions prendre en compte
06:04ces questions de consentement,
06:06de violence,
06:08de vie affective.
06:11Tout cela est tout à fait capital.
06:14Vous dites en fonction de l'âge,
06:15c'est un programme de l'école au lycée ?
06:17Absolument.
06:18Un programme du CP jusqu'en terminale.
06:21Alors, du CP jusqu'en terminale.
06:24Écoutez.
06:25Après tout.
06:26Pourquoi pas ?
06:27Ça peut être de bon augure.
06:29On peut en accepter, effectivement,
06:31la bon augure.
06:33Mais attendez.
06:34Il faut quand même savoir,
06:35on a réussi ici Marie-Estelle Dupont,
06:37la psychologue,
06:38on a réussi un certain nombre de gens,
06:39on a réussi les mamans Louvre,
06:40on a reçu un certain nombre de gilets jaunes.
06:41Attention.
06:42Au moment où il y avait Pape Ndiaye, etc.
06:45Quand on voit des conférencières
06:48ou des gens qui viennent
06:50en dehors de l'école
06:51et qui viennent parler
06:53à des gosses de 7 ans,
06:54de 8 ans,
06:55de 9 ans,
06:56de 10 ans, 12 ans,
06:57d'anilingus,
06:58de fellation,
06:59de caresser ceci,
07:01de faire cela.
07:02À partir de quand, effectivement,
07:05il faut parler d'éducation sexuelle ?
07:08Et comment ?
07:10C'est un vieux débat.
07:11Bien sûr qu'il ne s'agit pas
07:12de faire les bigots
07:13et de dire qu'il ne faut parler de rien.
07:15Ce n'est plus, effectivement,
07:16la rose et les choux.
07:18Mais enfin,
07:19d'un autre côté,
07:20on a vu les dérapages,
07:22on a vu les dérives,
07:23on a vu des gens
07:24qui venaient parler de genre,
07:25qui venaient parler de
07:26il n'y a plus de papa,
07:27il n'y a plus de maman,
07:28il n'y a plus de garçon,
07:29il n'y a plus de fille,
07:30il n'y a plus de rose,
07:31il n'y a plus de bleu,
07:32il n'y a plus rien,
07:33la biologie n'existe plus
07:34et open bar,
07:35embrassons-nous Foldville.
07:36Ah, ça ne va pas.
07:37Ça ne va pas.
07:38Il y a quand même,
07:39l'enfance, c'est un royaume.
07:41L'enfance, c'est un territoire
07:43spécifique qui n'a
07:45que peu à voir
07:46avec l'âge adulte.
07:47Alors, il faut savoir
07:49où on met, encore une fois,
07:50le curseur,
07:51où la ligne rouge est franchie ou pas,
07:53si c'est pour retomber,
07:55pour tomber dans ce qui se passe
07:56encore aujourd'hui,
07:57où il y a des cours
07:58d'éducation sexuelle
08:00pour, pas mineurs,
08:01mais pour moins de 10 ans
08:03et où on parle de choses
08:04et on a vu des fascicules,
08:07on a vu des manuels,
08:08on l'a reçu,
08:09on les a vus,
08:10je les ai vus,
08:11pour quand même pas charrier.
08:12Il ne faut même pas raconter n'importe quoi
08:14sous prétexte d'être moderne
08:16et ouvert.
08:17Il faut quand même savoir
08:18ce qu'on veut faire.
08:19Un homme est un homme,
08:21une femme est une femme,
08:22un arbre est un arbre,
08:23il ne s'agit pas de rester après.
08:25À partir de votre majorité,
08:27à partir de 18 ans,
08:29vous faites vos choix,
08:30vous faites ce que vous voulez,
08:31vous avez la sexualité
08:32que vous voulez
08:33et c'est très bien.
08:34Mais avant
08:35qu'à l'école
08:36rentre un certain nombre de gens
08:38qui, sous prétexte justement
08:39d'informer,
08:40déforment,
08:41là, ça ne va pas.
08:43Attention,
08:44ici,
08:45au-delà d'Odo,
08:46cette limite,
08:47votre ticket n'est plus valable.
08:49On va marquer une courte pause
08:50sur Sud Radio,
08:51on va revenir dans un instant
08:52pour le face-à-face
08:53avec André Bercoff
08:54qui reçoit aujourd'hui
08:55Daniel Salvatore Schiffer
08:56et puis l'avocat américain
08:57Randy Hialo.
08:58A tout de suite
08:59sur Sud Radio.
09:01Sud Radio
09:02Parlons vrai
09:03Parlons vrai
09:04Sud Radio
09:05Parlons vrai
09:06Ici,
09:07Sud Radio
09:10Les Français
09:11parlent au français
09:13Les carottes
09:14sont cuites
09:16Les carottes
09:17sont cuites
09:18Sud Radio
09:19Bercoff dans tous ses états
09:23Il est libre Max
09:24Il est libre Max
09:26Qui est Max ?
09:27Julien
09:28Un certain
09:29Julien Assange
09:31Sud Radio
09:32Bercoff dans tous ses états
09:34TV Wonder
09:35I'm free
09:36I'm free
09:37Eh oui,
09:38Julien Assange,
09:39on en a beaucoup parlé ici.
09:40Vous savez,
09:41reclus pendant presque dix ans
09:43dans une petite chambre
09:44de l'ambassade équatorienne
09:45à Londres.
09:47Ensuite,
09:48amené à la prison
09:49de Melmarche.
09:51Cinq ans,
09:52cinq ans
09:53dans une prison
09:54de très haute sécurité.
09:56Il encourait
09:57175 ans
09:58de prison
09:59s'il était extradé
10:00aux Etats-Unis
10:01où on l'accusait
10:02effectivement.
10:03Vous vous rappelez
10:04WikiLeaks,
10:05etc.
10:06C'est un journaliste
10:07qui a vraiment révélé
10:08beaucoup,
10:09beaucoup de choses
10:10sur ce qui se passe,
10:11notamment la guerre en Irak
10:12et autres.
10:13Eh bien,
10:14eh bien,
10:15c'était pas du tout
10:16sûr,
10:17c'était espéré
10:18par beaucoup de gens.
10:19Eh bien,
10:20ça y est,
10:21Julien Assange est libre,
10:22il a pris l'avion,
10:23il rentre en Australie,
10:24il est libre
10:25et c'était vraiment,
10:26c'est une victoire
10:27pour tous ceux,
10:28qui l'ont battu,
10:29effectivement.
10:30Alors, je rappelle très,
10:31très rapidement,
10:32effectivement,
10:33qu'il avait explosé
10:34au grand jour
10:35des centaines de milliers
10:36de données en confidentiel.
10:37Il a aujourd'hui
10:38cinq ans,
10:39deux ans.
10:40Il va comparaître
10:41mercredi à 9h local,
10:42mardi,
10:43c'est-à-dire
10:44aujourd'hui,
10:45hein,
10:46aujourd'hui,
10:47devant un tribunal fédéral.
10:48Il va comparaître
10:49aujourd'hui à 20,
10:50mardi 23h GMT
10:51devant un tribunal fédéral
10:52des Inmariens,
10:53un territoire américain
10:54du Pacifique.
10:55Alors,
10:56c'est très simple,
10:57il est poursuivi
10:58pour complot,
10:59pour obtenir
11:00et divulguer
11:01des informations
11:02relevant de la défense nationale.
11:03Vous savez,
11:04il avait
11:05les massacres en Irak,
11:06etc.,
11:07il avait parlé de tout ça.
11:08Donc,
11:09il va plaider coupable
11:10de ce seul chef
11:11selon les documents judiciaires
11:12du public
11:13et après ça,
11:14il va être,
11:15effectivement,
11:16libéré
11:17et pouvoir rentrer
11:18chez lui
11:19en Australie.
11:20Voilà,
11:21il sera libre.
11:22C'est quand même,
11:23il faut saluer,
11:24il faut saluer,
11:25par exemple,
11:26les hommes et femmes
11:27qui sortent
11:28de leur zone de confort.
11:29Vous savez,
11:30c'est facile,
11:31on reste,
11:32on dit oui,
11:33pourquoi moi,
11:34je vais me faire du mal,
11:35j'ai ma petite position,
11:36ça va très bien,
11:37je suis tranquille,
11:38etc.
11:39Eh bien,
11:40l'histoire est faite
11:41par toutes ces femmes
11:42et tous ces hommes
11:43qui,
11:44depuis des siècles,
11:45sortent de leur zone de confort
11:46pour dire non,
11:47ça ne va pas,
11:48ça ne va pas.
11:49Ce que vous me dites
11:50comme l'ordre est un désordre,
11:51ce que vous me dites
11:52comme justice est une injustice,
11:53eh bien,
11:54c'est ceux-là
11:55et alors,
11:56bravo pour Julien Assange,
11:57désormais libre.