SMART JOB - Emission du jeudi 23 novembre

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Jeudi 23 novembre 2023, SMART JOB reçoit Laurent Pietraszewski (Ancien secrétaire d'État auprès de la ministre du Travail, fondateur, Cabinet Grenel) , Fanny Letier (cofondatrice, GENEO capital entrepreneur) , Géraldine Mandefield (Fondatrice, Verbateam) et Philippe Garabiol (Secrétaire général, Conseil d'orientation des conditions de travail)

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00:00 [Musique]
00:07 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi RH.
00:11 Débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:14 Bien dans Smart Job aujourd'hui, on parle des fonds d'investissement éthiques.
00:19 On va en parler à travers un indice de l'impact humain dans les entreprises.
00:23 Pourquoi faire ? À quoi il sert ? On va en parler avec Fanny Lettier.
00:26 Elle est cofondatrice de Généo Capital, c'est une entrepreneuse, elle va tout nous expliquer.
00:32 Le cerclérage, un sujet aussi d'ailleurs qui est assez lié, l'impact du dérèglement climatique,
00:37 très concrètement sur la vie et le quotidien des salariés, c'est un sujet essentiel.
00:41 Que dit le Code du travail ? On fera le point avec deux experts, Philippe Garabiol,
00:45 il est secrétaire général du Conseil d'orientation des conditions de travail
00:48 et avec Géraldine Mendefield, elle est fondatrice de Verbatim, qui va tout nous expliquer.
00:53 Et puis enfin, dans Fenêtres sur l'emploi, un éclairage avec l'ancien secrétaire d'Etat,
00:57 justement en charge des retraites, Laurent Pietraszewski.
01:00 Le chômage, où en est-on ? Oui, on renégocie, on a renégocié l'UNEDIC.
01:05 On en parlera avec le président fondateur de Grenelle Stratégie et Management.
01:10 Voilà le programme. Tout de suite, c'est bien dans Centrum.
01:13 [Musique]
01:25 Bien, dans son job, on parle d'un indice de l'impact humain dans les entreprises.
01:30 On va en parler avec Fanny Le Thier. Bonjour Fanny.
01:32 Bonjour.
01:33 Ravi de vous accueillir. Vous êtes cofondatrice de Généo Capital.
01:36 On entend bien, évidemment, dans votre présence, Capital, c'est un fonds.
01:41 Généo est un fonds qui investit dans des entreprises. Arrêtez-moi si je me trompe.
01:45 Mais vous avez décidé, j'ai envie de dire, de faire un pas de côté par rapport au marché des fonds.
01:49 Et de quoi ? De créer un fonds éthique. Est-ce que c'est ça la philosophie de Généo ?
01:55 Alors Généo, ce n'est pas un fonds d'investissement.
01:57 C'est une société d'investissement de long terme, mais qui effectivement finance et accompagne
02:03 les PME et ETI qui, partout dans les territoires, créent de l'emploi.
02:07 Et sa particularité, c'est que nous sommes persuadés que nous pouvons développer une finance positive
02:13 qui va concilier performance et sens à partir du développement de l'humain au travail.
02:19 C'est notre raison d'être et nous sommes devenus société à mission.
02:22 Quand je dis pas de côté, parce que quand on regarde les fonds ou les sociétés d'investissement,
02:26 parce qu'on voit bien la différence, certaines sont fléchées sur de l'investissement rentable à court terme.
02:33 Vous, vous dites, c'est de l'investissement à long terme.
02:36 Oui, c'est très important.
02:38 On est persuadés que pour fabriquer des champions européens et internationaux à partir de la France,
02:43 à partir de toutes ces pépites qui sont dans nos territoires, ces PME, ces ETI,
02:48 eh bien en fait, il faut pouvoir apporter un cadre de long terme qui apporte de la sérénité
02:54 et qui va nous permettre de travailler en profondeur sur des problématiques d'innovation,
02:59 d'internationalisation, de croissance externe.
03:02 Mais le premier des facteurs pour réussir tout ça, réussir aussi sa transition vers plus de durabilité,
03:09 eh bien c'est le facteur humain qui va être la clé du sens de l'entreprise et la clé aussi de sa performance.
03:15 Alors, tournons-nous vers cet indice de l'impact.
03:18 Ça, c'est intéressant.
03:19 C'est l'idée que vos clients, les entreprises dans lesquelles vous allez investir,
03:25 vous allez aussi les accompagner avec cet indice de l'impact.
03:28 C'est quoi ? C'est un questionnaire sur plein de sujets.
03:31 L'humain, l'environnement, le social, c'est quoi cet indice ?
03:35 Oui, c'est un peu l'empreinte humaine de l'entreprise finalement.
03:39 Quand on regarde cette société, où est-ce qu'elle en est en termes d'employabilité, de mobilité, de diversité,
03:45 de santé au travail, d'engagement, de climat social, de partage de la valeur aussi avec les salariés et puis de gouvernance.
03:53 Et à partir de là, de ce point de départ, qu'il ne s'agit pas de juger parce que suivant les secteurs,
03:58 c'est plus ou moins... Donc on ne va pas tomber dans la notation.
04:01 Mais à partir de cette empreinte, finalement, comment on peut construire une boussole sociale ?
04:06 Comment on peut construire une feuille de route qui va permettre de développer l'humain au travail ?
04:11 Vous avez accompagné Harmonie Mutuelle, je les cite parce que c'est un des éléments de communication que vous portez.
04:17 Ça leur sert à quoi Harmonie Mutuelle d'avoir cet indice ?
04:21 Vous dites que ce n'est pas une notation, mais enfin ça se matérialise comment ?
04:23 C'est un chiffre ? C'est une graduation sur une échelle de 1 à 10 ? Comment ça se matérialise ?
04:28 C'est un indice bassant justement pour ne pas partir dans le jugement de valeur
04:32 et qui va en fait effectivement prendre la forme d'un radar sur six dimensions.
04:37 Celles que je viens de citer, la santé, le partage de la valeur, la gouvernance, l'employabilité.
04:42 Et finalement sur ces six dimensions, les entreprises peuvent avoir des points forts.
04:47 Par exemple, une entreprise qui est très féminisée, très diversifiée dans son recrutement.
04:52 Et puis des points faibles, elle n'a pas encore beaucoup partagé la valeur,
04:56 elle ne connaît pas bien les mécanismes réglementaires et financiers qui existent.
04:59 Et donc ce qu'on va faire, c'est qu'on va les accompagner en apportant du conseil,
05:04 qui sont les équipes Généo, et puis aussi tout son écosystème de partenaires,
05:08 notamment la société Human and Work dans laquelle nous avons investi.
05:12 Et puis on va organiser du partage d'expérience.
05:16 Du partage d'expérience parce qu'il n'y a pas de réponse toute faite pour développer l'humain,
05:20 on est sur une matière si sensible qu'il va falloir en fait finalement faire témoigner
05:24 ceux qui ont réussi à débloquer certaines situations,
05:27 et puis ceux qui veulent effectivement progresser sur ces mêmes dimensions.
05:31 Travailler avec harmonie mutuelle, comme avec tous ceux qui voudront rejoindre le mouvement,
05:36 parce qu'on est en open source.
05:38 Vous dites mouvement d'ailleurs, c'est intéressant.
05:39 C'est un mouvement.
05:40 C'est un mouvement de tous ceux qui croient que l'humain est le premier moteur de l'entreprise.
05:46 Et plus on sera nombreux à mettre en place cet indice d'impact que l'on donne à tous ceux qui le souhaitent,
05:52 et bien effectivement plus on pourra faire des comparaisons par secteur.
05:57 Finalement, est-ce que c'est bien d'avoir 20% de femmes dans tel secteur, 40% dans tel autre secteur ?
06:02 Et puis surtout mettre en place des partages de bonne pratique, c'est ce qu'on veut faire.
06:05 Qu'on soit bien clair, ceux qui nous regardent, c'est de l'open data,
06:09 mais en revanche vous n'êtes pas un institut qui va permettre à toutes les entreprises
06:14 de savoir si elles peuvent ou pas investir.
06:15 Les données que vous traitez sont des données confidentielles.
06:18 Je pense à harmonie mutuelle.
06:20 Si je suis investisseur, je ne m'appuie pas sur vos indices pour pouvoir investir.
06:24 C'est vraiment une relation entre votre client et vous, on est bien d'accord ?
06:28 Absolument, absolument.
06:29 On est sur une matière extrêmement sensible, extrêmement confidentielle.
06:33 Les données vont être agrégées, transformées en un indice basse 100, anonymisées,
06:39 et effectivement on va pouvoir construire ensuite une base de données
06:43 qui nous permet de faire des comparaisons à l'intérieur d'un même secteur et pour une même taille d'entreprise.
06:48 Et vivante, parce que vous allez j'imagine suivre évidemment cet indice pour voir
06:51 s'ils améliorent au fil du temps les indices où ils avaient des faiblesses par exemple.
06:55 Voilà, l'idée c'est un grand rendez-vous mensuel avec tous les partenaires
06:59 qui auront rejoint comme harmonie mutuelle cette initiative d'ici l'année prochaine.
07:05 Et puis effectivement, augmenter le nombre d'entreprises engagées,
07:09 suivre les résultats, les améliorations sur les différents axes évoqués,
07:14 et surtout mettre en place des plans d'action, des plans d'accompagnement
07:18 que l'on va impulser avec elles.
07:20 Merci Fanny Lottier d'être venue nous rendre visite sur cette société d'investissement,
07:25 on se fait dire fonds, éthique, qui a une vraie volonté de créer un mouvement
07:31 et d'embarquer tout le monde avec vous.
07:33 Vous êtes la cofondatrice de Génocapital, société qui a été créée en 2019 si je ne m'abuse.
07:39 Merci de nous avoir rendu visite.
07:41 On tourne une page, c'est le Cercle RH, on s'intéresse à la santé des salariés.
07:44 C'est un sujet classique parce que c'est évidemment contenu dans le Code du Travail,
07:48 la protection des salariés, mais la santé eu égard au climat, aux enjeux climatiques,
07:53 au réchauffement climatique, que dit le droit, que dit la loi, que doit faire l'entreprise ?
07:58 On va répondre à toutes ces questions, c'est le Cercle RH et c'est juste après le jingle.
08:14 Le Cercle RH pour parler de climat et pour en parler concrètement justement,
08:18 pas pour en parler d'un point de vue philosophique, mais d'un point de vue concret dans votre quotidien,
08:23 ces dérèglements climatiques ont-ils eu ou ont-ils eu une incidence dans votre vie quotidienne professionnelle ?
08:28 Ça c'est un vrai sujet.
08:29 Ça concerne les gens dans les bureaux, on n'y pense pas, mais des bureaux trop climatisés ou pas climatisés.
08:34 Ça concerne évidemment les gens du BTP, vous savez, les couvreurs, les maçons,
08:38 tous ceux qui sont sur des chantiers et qui subissent évidemment parfois des chaleurs épouvantables.
08:43 On fait le point pour savoir exactement ce qu'on peut faire, ce que peut faire l'entreprise et on en parle avec nos invités.
08:49 Géraldine Mendefield, ravie de vous accueillir, vous êtes la fondatrice de Verbatim.
08:54 Concrètement, c'est quoi ? C'est du conseil et de l'accompagnement aux entreprises sur ce sujet ?
08:58 Sur la prévention santé dans l'entreprise.
09:01 Préventeur, on dit préventeur ou pas ?
09:03 On dit plein de choses, ce qui est important c'est de faire des actions qui servent à quelque chose dans l'entreprise.
09:09 Ce n'est pas le mot qui compte, c'est l'action.
09:10 Oui.
09:11 Avec nous, Philippe Garabiol. Bonjour Philippe.
09:13 Vous êtes secrétaire général du Conseil d'orientation des conditions de travail.
09:17 C'est un organisme très sérieux qui est paritaire, faut-il le préciser, donc syndicats patronaux et salariaux.
09:24 C'est aussi le regard et l'accompagnement que vous pouvez faire auprès des entreprises.
09:29 Ça peut être de l'accompagnement, je vous pose la question à vous directement, ça peut être coercitif.
09:33 J'ai bien vu que les CARSAT, j'ai vu aussi que les inspections du travail
09:37 pouvaient être en mesure d'intervenir lorsqu'il y avait des difficultés, des dysfonctionnements.
09:42 Oui, mais ce n'est pas tout à fait nous.
09:44 C'est plutôt la branche ATMP, donc l'assurance maladie si vous voulez, mais du côté.
09:50 Donc accident du travail, maladie professionnelle.
09:53 Vous c'est la prévention.
09:54 Moi je suis dans la prévention.
09:56 Donc mon conseil, c'est un conseil qui cherche justement à ce qu'il n'y ait pas d'accident.
10:00 Donc qu'il n'y ait pas de répression, puisqu'il n'y aura pas le fait générateur
10:04 qui va permettre à l'inspection du travail ou à d'autres inspections d'intervenir et de sanctionner.
10:10 Cela dit, je précise aussi que les inspecteurs, que ce soit des inspecteurs CARSAT ou de travail,
10:15 ont un rôle aussi de médiation et un rôle aussi de prévention.
10:18 Concrètement, les sujets auxquels nous faisons face aujourd'hui par rapport aux salariés,
10:23 parce qu'en tant que citoyens, on les vit,
10:25 quelle sont, j'irais, la palette, pas d'émotion, mais la palette de dérèglement que subissent les salariés ?
10:31 Est-ce qu'on peut les citer ?
10:33 Chaleur ?
10:34 Oui, alors le chaud, le froid. Il ne faut pas oublier le froid, parce que le froid, c'est des accidents de trajet.
10:38 Le chaud, c'est de la fatigue, c'est de l'épuisement, donc ça peut être une baisse de vigilance.
10:44 Des évanouissements.
10:45 Voilà. Ça peut être, n'oublions pas la pollution.
10:49 L'OMS dit qu'un quart des maladies chroniques sont dues à des sujets environnementaux.
10:55 Et là-dedans, la pollution est un des premiers facteurs.
10:58 Et puis, n'oublions pas les moustiques, les nouveaux moustiques qui arrivent.
11:01 Choc comme Gounia.
11:02 Oui, dingue. Et puis, n'oublions pas aussi les risques psychologiques, la fameuse éco-anxiété dont on commence à beaucoup parler.
11:11 Voilà la panoplie des risques.
11:15 Vous, qui êtes un organisme officiel, c'est un sujet réellement pris en compte, ça, les sujets qu'on énumère là ?
11:21 Oui, tout à fait. J'ajouterais juste une maladie qui est possible, plusieurs maladies, ce sont les cancers, les cancers de la peau qui sont liés à l'action.
11:29 Mélanome, notamment.
11:30 Oui, exactement. Et la baisse de vigilance dès lors qu'il y a une forte chaleur, ça veut dire aussi plus d'accidents de la route, par exemple.
11:37 Donc des accidents de trajet, mais aussi des accidents sur les machines, lorsqu'on travaille sur des machines.
11:41 Enfin, bon, bref.
11:43 Pardonnez-moi, on est en train de réfléchir aux conséquences, mais on a déjà des réalités concrètes avec des chiffres, vous qui observez.
11:50 On a eu une augmentation de l'accidentologie liée à cela ?
11:53 Alors, en période de grande chaleur, on a effectivement un accroissement, qu'il est difficile de quantifier parce qu'on n'a pas encore, je dirais, un recul suffisant.
12:06 Mais on a un accroissement, effectivement, des accidents.
12:09 Donc le réchauffement climatique a des effets sur la santé des collaborateurs. Ça, je dirais, on part de ce principe dans l'échange que nous avons.
12:15 Qu'est-ce que dit le Code du travail ? Qu'est-ce que font les entreprises ?
12:19 Parce que c'est bien beau, le couvreur travaille dans une entreprise de trois salariés, il y a le patron et puis les deux ouvriers.
12:26 Les règles de sécurité sont plus ou moins bien appliquées et en l'occurrence, ils ne connaissent pas.
12:31 Qu'est-ce qu'il peut faire le patron ? Il dit on va pas sur le chantier.
12:34 Il a des délais à respecter, il faut qu'il aille bosser.
12:36 Comment on fait là ? Qui veut répondre ?
12:38 Alors moi, j'aimerais bien qu'on prenne l'exemple du couvreur.
12:43 L'impact, on va prendre des degrés, donc à 35 degrés, tout le monde va être d'accord que ça devient dangereux.
12:49 Maintenant, à 27 degrés, ça devient dangereux pour qui ?
12:52 Parce que l'impact, il n'est pas le même si j'ai 25 ans en bonne santé et si j'ai 50 ans, une pathologie cardiaque, que je fume et que je bois un petit peu.
13:02 Là, il y a de la vraie pénibilité et là, le risque, il est vraiment accru.
13:06 Donc ça fait beaucoup de paramètres à gérer d'un coup.
13:08 Ça fait beaucoup de paramètres à gérer.
13:09 Mais concrètement, de votre côté, vous faites de la prévention secondaire et on évoquait et primaire, évidemment.
13:15 Mais ça, c'est des cas typiques.
13:17 Les gens du BTP, les couvreurs, ceux qui sont dehors, le patron ne leur dit pas attendez, il fait 35, on arrête le chantier, puis on rentre chez soi.
13:23 C'est compliqué.
13:25 Il y a une vraie question.
13:26 C'est que faire ? Que faire en tant que patron ? Que faire aussi au sein d'une branche ?
13:31 Parce qu'on appartient à une branche.
13:33 Là, en l'occurrence, prenons cet exemple là.
13:36 C'est d'abord des horaires décalés.
13:37 Fondamentalement, si on peut commencer beaucoup plus tôt et finir plus tôt aussi, on peut peut-être diminuer.
13:44 Ça se fait en Espagne.
13:45 Oui, exactement.
13:46 Dans beaucoup de pays.
13:46 Donc il faut que ce soit accepté.
13:49 Donc il faut qu'il y ait une dérogation.
13:51 Cette dérogation, elle se négocie.
13:53 Il ne faut pas oublier que le changement d'organisation qui est lié au changement climatique, ça doit être un changement partenarial.
13:59 C'est-à-dire que ce sont les employeurs et les syndicats représentatifs qui doivent négocier.
14:04 Ça, c'est le premier point.
14:06 Mais ensuite, il peut y avoir aussi des EPI.
14:09 Donc, les EPI...
14:11 Les élections publiques ?
14:12 Non, non.
14:13 Les protections...
14:14 Ah, les équipements de protection.
14:15 Oui, les protections individuelles, excusez-moi.
14:17 Les chaussures de sécurité.
14:18 Tout ce qui est armée, protection.
14:19 Non, mais pas simplement ça.
14:20 C'est aussi des vêtements.
14:22 Des vêtements qui sont plus légers, plus protecteurs.
14:24 C'est le cas échéant des exosquelettes.
14:27 Donc, ce qui peut diminuer la charge.
14:31 Donc, l'idée, c'est de diminuer la pénibilité au travail du travailleur qui est exposé physiquement en forte chaleur
14:38 pour que son organisme, finalement, résiste mieux.
14:41 Sans compter qu'il y a quand même des obligations de l'employeur qui sont présentes.
14:46 La protection du salarié.
14:47 Oui, et notamment, je le rappelle parce que ça existe déjà,
14:52 son obligation, par exemple, à fournir autant d'eau que nécessaire pour le travailleur qui travaille à l'extérieur.
14:58 Un mot quand même, parce que moi, je me souviens des ouvriers qui, l'hiver, disaient
15:02 "je ne peux pas monter les parpaings parce qu'il fait trop froid".
15:05 Et c'est une règle qui était usitée chez tous les artisans.
15:09 Le Code du travail indique quand même quelques cadres avant même qu'il y euse des règlements climatiques.
15:14 L'employeur, il a vraiment, par la loi, il doit protéger la santé et la sécurité des salariés.
15:21 Mais maintenant, il y a une question de pédagogie et de maîtrise de ces nouveaux risques.
15:25 Moi, j'aime bien l'exemple dans les EPI des chaussures de protection individuelle.
15:29 L'employeur, il sait très bien ce qui va se passer si ses salariés ne vont pas mettre les chaussures.
15:33 Parce qu'il fait très chaud, ou l'épaisseur d'un vêtement et d'un bon travail.
15:36 Mais maintenant, je ne sais pas si vous connaissez l'exemple du mélanome,
15:40 donc du cancer de la peau du bras gauche du camionneur, histoire de...
15:44 Voilà, en France.
15:46 C'est réel ou là, on est dans l'anecdote ?
15:49 Alors, on est dans l'anecdote parce que je trouve qu'elle est un peu déportée,
15:52 maintenant, ou alors le dessus de l'oreille pour les marins.
15:55 Voilà, c'est des exemples qui sont moins compris,
15:59 parce qu'en fait, on comprend assez bien la chaussure,
16:02 on comprend moins bien demain l'impact du soleil sur la peau.
16:07 Et en fait, pourquoi c'est à l'employeur d'aller jusque là ?
16:10 Et ce, c'est... - C'est exactement ce que je viens de vous demander.
16:11 - Est-ce que c'est une maladie professionnelle ? - C'est exactement ça, le sujet.
16:14 - Il faut qu'il en prenne conscience, au même titre que la chaussure,
16:18 que l'équipement avec les manches longues qui sont pas trop pénibles à porter.
16:22 - Et qu'il adapte au plus près.
16:24 Mais je suis chef d'entreprise, je dirige une petite PME.
16:27 Moi, je vous réponds quand même assez gentiment
16:29 que c'est quand même pas moi qui suis la cause du réchauffement climatique.
16:31 Enfin, je le subis tout autant que les salariés que j'envoie sur le terrain.
16:35 Enfin, qu'est-ce que dit l'organisme que vous représentez ?
16:39 Parce que là, c'est un casse-tête.
16:41 - Donc, l'organisme représente aussi bien les employeurs que les salariés.
16:43 - Il est paritaire. - Je le précise.
16:45 Et il y a aussi le ministère du Travail, le ministère de l'Agriculture et les Préventeurs.
16:48 Et en fait, la réponse, elle est unique.
16:50 C'est-à-dire que c'est à l'employeur, dans sa capacité d'employeur, de prévenir le risque.
16:57 C'est pour ça aussi qu'il y a un DURP qui existe.
17:00 - Un document unique. - Un unique d'évaluation des risques professionnels.
17:03 - Exactement. Tout le monde ne l'a pas. - Et ce document fait foi.
17:06 Non, justement, tout le monde devrait l'avoir.
17:08 C'est une obligation.
17:09 - Une encombrée sur deux.
17:10 - Voilà. Donc, c'est une obligation très forte.
17:14 Il y a, outre les DURP, des fiches qui sont produites avec l'aide des services de prévention et de santé au travail,
17:23 qui ont un rôle véritablement de prévention auprès des employeurs.
17:29 Et l'objectif, c'est effectivement d'éviter qu'un incident survienne.
17:33 - Mais excusez-moi, on dit à un couvreur « mets ta crème solaire, n'oublie pas ta bouteille d'eau »,
17:37 on se croirait à la plage avec nos enfants.
17:38 Jusqu'où va le chat d'entreprise ?
17:40 - C'est son obligation. C'est son obligation.
17:42 - Il y a de l'obligation, c'est bien de le rappeler.
17:45 Nous, on aime bien aussi le prendre par des questions d'efficacité de l'entreprise.
17:50 - Oui, aussi.
17:50 - Si elle ne fait pas ça, dire « qu'est-ce que je vais perdre en arrêt de travail ?
17:54 Je vais avoir des arrêts de travail de courte durée et de longue durée »,
17:58 en fonction des pathologies qui vont être.
18:00 Et en fait, ce n'est pas que du réglementaire.
18:02 Il faut que l'entreprise comprenne aussi que l'efficacité de son entreprise, son outil de travail, il va baisser.
18:08 - Précisons, elle devait déjà le faire auparavant, dans le cadre du Code du travail.
18:11 Mais les choses se sont amplifiées avec le dérèglement.
18:13 - Je résidais les choses à ma manière et avec le côté plutôt face de la productivité.
18:19 C'est-à-dire qu'en fait, si vous faites attention aux salariés, les salariés font attention à l'employeur.
18:23 C'est un peu ça.
18:24 Et lorsque l'on est dans une petite boîte de BTP, l'employeur, il court les mêmes risques que ses compagnons de travail.
18:30 - Et il travaille en général pour le chantier.
18:31 - Exactement. Donc, il a vraiment besoin lui aussi d'être aidé et de bien comprendre ce qu'il faut faire.
18:37 Donc, je crois qu'il y a vraiment sur ce point-là une compréhension globale des risques qui peuvent apparaître.
18:44 Le tout, c'est de comprendre à partir de quel niveau de risque on se trouve. C'est surtout ça.
18:49 - Mais à quel moment on dit stop ? A quel moment un patron dit "on n'y va pas" ?
18:52 - Oui, et à quel moment on dit "non, mais là, franchement, on prend nos précautions".
18:56 Ce n'est pas évident parce qu'en général, il y a de l'autonomie puis de la bonne entente.
19:00 Donc, on aime bien se mettre torse nu éventuellement.
19:04 - On le voit sur les chantiers.
19:05 - On le voit sur le chantier et tout le monde se met torse nu parce que justement, non, il ne faut pas.
19:10 - Ça veut dire que vous, organismes paritaires, mais aussi vous, Verbatim, vous devez aller dans les entreprises.
19:16 Il y a des préventeurs qui doivent faire quoi ? Des réunions pédagogiques ?
19:19 D'expliquer aux ouvriers, aux salariés, tu ne peux pas être torse nu,
19:23 même si tu as un très joli corps et que tu as envie de le montrer quand on passe en voiture ?
19:26 Est-ce que tout ça, c'est inclus dans le débat ?
19:29 - Je pense qu'on se rejoint, c'est un risque émergent qui va s'amplifier.
19:33 Je pense que ça, il n'y a pas de débat. Il faut absolument poser le diagnostic.
19:37 Il faut gérer le risque en amont avec effectivement cet outil, ce document unique d'évaluation des risques.
19:43 - Qui n'est pas rempli par tout le monde, je le redis.
19:45 - Qui est rempli par une entreprise sur deux uniquement.
19:47 - C'est ça, on est d'accord.
19:48 - Et quand il est rempli, c'est un risque émergent.
19:52 Donc, il faut absolument se poser potentiellement avec la médecine du travail.
19:56 Moi, j'insiste là-dessus parce que 35 degrés ou 27 degrés,
19:59 ça n'aura pas le même impact pour un salarié qui est jeune en bonne santé
20:04 avec un salarié qui a un état de santé dégradé.
20:06 - J'avais mis une question, le débat malheureusement se termine, mais un mot.
20:10 Un salarié a un cancer de la peau, un mélanome, il est détecté, il va être suivi,
20:14 il va donc engager des soins qui vont avoir un coût pour la collectivité.
20:18 Est-ce qu'on peut le reconnaître en maladie professionnelle ?
20:19 Il était sur des chantiers, il était dans le BTP
20:23 et son employeur n'avait pas de document unique d'évaluation des risques et de prévention.
20:29 Comment on fait là ? C'est la sécurité.
20:33 C'est trop difficile de répondre parce qu'il y a une question d'état de santé individuel,
20:38 donc ça va vraiment dépendre de beaucoup de choses.
20:40 Ce qui est sûr, c'est que dans tous les cas, il y a un alignement d'intérêt
20:43 entre le salarié, les pouvoirs publics et l'employeur pour éviter ces cas.
20:47 Éviter ces cas, ça peut être des choses toutes simples,
20:50 de passer des messages de prévention adaptés aux plus proches des salariés.
20:55 - On vote de nouvelles lois, qu'est-ce qu'on fait ?
20:56 On enregistre le code du travail du sujet que vous soulevez ?
20:59 - Là, en l'occurrence, il y a une question de tableau de maladie professionnelle,
21:03 mais aussi il y a la possibilité d'aller devant des commissions régionales
21:06 pour que la commission régionale examine la situation.
21:09 Là, ça pourrait être le cas, par exemple.
21:12 Mais c'est vrai qu'il faut penser à l'accident et donc à la réparation.
21:18 Cela dit, j'insiste sur le fait que là, on est sur des risques émergents, effectivement,
21:23 et que le risque émergent dit pouvoir travailler tous ensemble pour prévenir ce risque.
21:28 Là, on en est là.
21:31 Je tiens à en terminer que le CESE, le Comité économique, social et environnemental,
21:37 a adopté à l'unanimité un avis relatif au changement climatique et aux conditions de travail
21:43 qui fait foi et où il y a différentes propositions, différentes orientations qui font consensus.
21:48 - Sur lequel le législateur pourrait s'appuyer d'ailleurs pour bâtir un...
21:51 - En tant que besoin. - Un dernier mot.
21:53 - Je voudrais avoir une note positive, c'est-à-dire que je pense qu'il faut être à la fois alarmiste
21:58 sur le fait qu'il faut y aller parce qu'il va y avoir des vrais impacts sur la santé.
22:01 - C'est quotidien. - Et en revanche, je pense que si les entreprises s'y mettent dès maintenant,
22:07 on peut avoir un message positif parce que l'engagement climatique RSE,
22:10 ça aura de toute façon un impact positif sur l'attractivité, les difficultés de retroutement.
22:16 Donc, si elles s'y mettent, de toute façon, ça rejaillira sur leur...
22:20 - Oui, c'est exactement ce que je voulais dire, c'est-à-dire que d'abord et avant tout,
22:23 c'est une affaire de négociation, de partenariat social avec l'idée que l'on protège les salariés
22:28 et que protéger les salariés, ça fait corporate actuellement. - Exactement.
22:31 - C'est vraiment corporate. - Je sens dans votre bouche le mot corporate
22:34 qui est peut-être un petit peu péjoratif, mais on n'ouvre pas le débat.
22:36 - Pas du tout. - Merci à vous deux.
22:39 C'est un sujet qu'on a voulu traiter parce qu'on est au début de quelque chose
22:43 et évidemment avec les canicules, les inondations et tous les sujets induits, c'est un sujet central.
22:46 Merci à vous, Géraldine Manfield, fondatrice verbatime en lien avec AXA, si je ne m'abuse.
22:51 - Oui, on est une filiale d'AXA. - Une filiale d'AXA, je ne l'avais pas précisé,
22:53 c'est important de le dire, c'est... Les assureurs ont aussi un mot à dire.
22:56 Et puis Philippe Garabiol, secrétaire général du Conseil d'orientation des conditions de travail,
23:00 organisme paritaire, syndicats patronaux et salariaux qui travaillent sur cette question éminente.
23:05 On termine avec Fonnettes sur l'emploi et on accueille Laurent Pietraszewski.
23:08 Il va tout nous dire sur les négociations autour du chômage
23:12 parce qu'on évoque déjà de nouvelles négociations, on l'accueille, c'est Fonnettes sur l'emploi.
23:16 Fonnettes sur l'emploi, éclairage avec Laurent Pietraszewski. Bonjour Laurent.
23:32 - Bonjour Arnaud Arnaud. - Ravie de vous accueillir.
23:33 Président fondateur de Grenelle Stratégie Management et puis fin expert, on le sait,
23:37 par vos fonctions précédentes de secrétaire d'État en charge notamment des retraites,
23:42 sur les retraites et le chômage. Quelques mots sur ce qui est en train de se passer.
23:47 Il y a eu un accord signé, alors ça a été compliqué, l'accouchement a été compliqué,
23:50 mais un accord entre partenaires sociaux pour de nouveau se mettre d'accord sur cette assurance chômage.
23:56 On se souvient qu'à une époque, l'État avait repris le dossier en main.
23:59 Là, les partenaires sociaux ont négocié. C'est quoi ? Ça veut dire quoi ?
24:02 Ça veut dire que notre dialogue social se porte plutôt bien.
24:04 Après, quand même une tension forte autour des retraites.
24:07 C'est vrai, on pourrait d'abord dire ça. C'est que pour donner un bon point au parétarisme, au dialogue social.
24:12 Mais sur le fond, ce débat qu'il y a autour de cette nouvelle convention unédique,
24:17 Pôle emploi, ça reflète bien une forme d'opposition entre les tenants de notre système assurantiel,
24:26 bismarckien je dirais, et puis ceux qui voudraient peut-être une présence de l'État.
24:31 Et donc, on voit bien là le rapport de force qui se construit entre les partenaires sociaux et le gouvernement en la matière.
24:39 Mais comme vous aviez posé la question dès le début, disons que pour l'instant, les partenaires sociaux ont marqué le premier point.
24:45 Quand même cette question de l'unédique et de la réforme de l'unédique, le chômage est réformé très régulièrement depuis quelques années.
24:51 On réforme et ça se passe bien d'ailleurs. Les caisses sont plutôt pleines.
24:54 Oui, en ce moment, elles sont plutôt pleines, mais pour une raison simple, c'est que le gouvernement porte des politiques depuis 2017 qui ont du résultat.
25:04 Si on se souvient un peu de l'histoire, moi je fais plutôt partie de la génération de ceux qui ont connu un chômage structurel autour de 9-10%.
25:13 On voit bien que les évolutions politiques qui ont été mises en place, on peut être d'accord ou pas d'accord, mais en réalité, on fait baisser le chômage.
25:21 Dans toutes ces actions, il y a eu aussi une action portée par Muriel Pellicot en 2019 qui avait proposé de transformer le mode d'indemnisation du chômage,
25:33 notamment parce que ça facilitait ce qu'on appelait la permittance. Je ne sais pas si vous vous souvenez, Arnaud Ardouin, mais en fait, au final,
25:40 c'est qu'on gagnait plus sa vie à alterner de l'intérim et du chômage qu'à choisir un CDI, notamment dans le bâtiment, par exemple.
25:48 Bon, voilà, les choses ont changé en 2019. – Sur les CDD, notamment.
25:51 – Voilà, sur les CDD, notamment, et c'était là la main du gouvernement parce que là, les partenaires sociaux n'avaient pas tenu la lettre de cadrage de Muriel Pellicot
25:58 et c'était le gouvernement qui avait pris la main.
26:01 – Alors, il y a cette convention unédite, les partenaires sociaux se sont mis d'accord, bientôt elle sera officialisée,
26:07 mais il y a un autre sujet qui monte, c'était la une du monde il y a quelques jours, les réformes d'Emmanuel Macron, réformes économiques,
26:13 un peu contrecarrées par un chômage qui de nouveau remonte, qu'est-ce que va demander une nouvelle fois le gouvernement ?
26:19 Certains évoquent déjà l'idée qu'il faut refaire une réforme de l'assurance chômage, il faut la refaire ou pas, cette réforme ?
26:24 Tous les 6 mois, on a une réforme ?
26:26 – Oui, alors le gouvernement est déjà quand même intégré dans sa réforme de 2019, le fait qu'on était mieux indemnisés lorsque l'économie allait mal
26:36 et donc le marché de l'emploi était difficile, et moins bien indemnisés, notamment dans le temps, quand je dis moins bien ou mieux,
26:42 c'est surtout la durée d'indemnisation qui évolue, et donc c'est un coefficient si vous voulez qu'il s'applique,
26:50 vous êtes moins indemnisés lorsque le marché de l'emploi est très favorable au mendeur d'emploi,
26:54 puisqu'il y a toute logique de pouvoir retrouver un job, et vous êtes indemnisés plus dans la durée quand le marché de l'emploi est difficile.
27:00 Là, il est quand même encore très favorable, on est autour de 7,3, 7,5%, je rappelle qu'il y a plus de 6 ans,
27:08 c'était quasiment 10% le taux de chômage dans notre pays.
27:11 Qu'est-ce que demande, avant de nous quitter, le gouvernement aux partenaires sociaux ?
27:15 Parce que ce n'est pas une négociation libre, ils cadrent, ils reçoivent des documents.
27:20 Oui, mais vous avez raison, ils cadrent par ces fameuses lettres de cadrage,
27:23 d'ailleurs c'est là où les partenaires sociaux créent un peu le rapport de force,
27:27 cette année, la lettre de cadrage est arrivée fin juillet, ils ont contesté les partenaires sociaux qui gèrent l'Unileg,
27:34 puisque nous avons ce pilotage, ce paritarisme de gestion autour de l'assurance-chômage,
27:38 ils ont contesté les chiffres du gouvernement et sur le fond, ils n'ont pas d'ailleurs tout à fait répondu à toutes les attentes d'Olivier Dussopt.
27:46 Moi, je vois quand même la question toujours posée, la convention a été très largement signée,
27:52 puisque si on met au côté CGT et CGC, ne signeront pas, mais toutes les OP ont signé et donc une majorité des OS.
28:00 Mais il y avait des points précis, dans ce cadrage, il fallait aussi travailler sur les seniors,
28:06 et les partenaires sociaux ont éludé le sujet, ils ont accusé réception de la demande d'économie qui était faite de la part du gouvernement,
28:13 mais ils ont envoyé ça à leur négociation senior, donc concrètement, ils n'ont rien produit en la matière.
28:19 Et puis, il y a un deuxième sujet, vous vous souvenez que le gouvernement s'était aussi posé la question de la performance économique de l'Unileg,
28:25 dans ce moment où le chômage est faible, et donc il avait demandé à l'Unileg de participer financièrement,
28:31 à l'action de France Travail, et là encore, on ne sera pas tout à fait au rendez-vous.
28:36 Venez nous reparler de France Travail, peut-être dans votre prochaine chronique, parce que c'est ce qui se pointe le bout de son nez en janvier prochain,
28:42 la loi a été votée, c'est un vrai plaisir de vous accueillir.
28:44 Laurent Pietraszewski, président fondateur de Grenell Stratégie & Management,
28:48 merci de nous avoir éclairé sur ces enjeux du chômage et sur ce dialogue social.
28:52 Merci à vous, l'émission est terminée, on se retrouve évidemment très prochainement.
28:56 Merci à toute l'équipe, nous sommes très en retard, merci à Alice à la réalisation,
28:59 merci Alexis Ausson, merci à l'équipe de programmation Nicolas Juchat évidemment,
29:02 et à Alexis, je vous dis à très très bientôt, merci pour tous vos messages, bye bye.
29:06 [Musique]

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