Le MMA, le cyclisme et le rugby, à XIII et à XV, sont les sports les plus touchés par le dopage en 2022.
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00:0010212 prélèvements en 2022, jamais l'AFLD, l'agence française de lutte contre le dopage,
00:15n'avait recueilli autant d'échantillons de toute son histoire.
00:18Des contrôles en grande majorité urinaire et effectués hors compétition la plupart
00:23du temps.
00:24Discipline interdite en France il y a encore trois ans, le MMA fait partie des sports les
00:28plus touchés.
00:29Sur 115 prélèvements effectués sur des combattants, en 2022, 10 ont été anormaux.
00:34Le rugby à 13 fait également partie des mauvais élèves avec 7 contrôles positifs
00:38sur 356 tests.
00:40Conséquence, les pratiquants de ces deux disciplines seront nettement plus contrôlés
00:45en 2023.
00:46Désormais les combattants d'élite 1 et 2 dans cette discipline sont considérés
00:49comme des sportifs de niveau national.
00:51Alors derrière cette qualification c'est des actions très concrètes, cela veut dire
00:54qu'ils peuvent être intégrés dans le groupe cible, c'est-à-dire devoir donner des informations
00:59sur leur localisation pour pouvoir faire des contrôles inopinés en compétition ou
01:02hors compétition.
01:03Cela veut dire également qu'ils deviennent un public site pour l'éducation, c'est-à-dire
01:06qu'ils peuvent être contactés par l'agence pour avoir une sensibilisation aux règles
01:09antidopage.
01:10Donc on voit très bien qu'à partir du concept de l'année, comme en 2022, un résultat
01:13qui effectivement est plutôt alarmant sur le MMA, on peut en tirer des conséquences
01:18très opérationnelles et très pratiques pour le programme de 2023.
01:20La présentation du rapport d'activité de la FLD était également l'occasion de
01:25faire un point sur les pratiques dopantes, la prise de produits anabolisants à la suite
01:30de blessures notamment est la plus forte tendance en 2022, avec 31% c'est la substance la
01:35plus détectée.
01:36Des résultats qui peuvent être dus notamment à la prise de compléments alimentaires parfois
01:41pris sans avoir conscience que le produit consommé est dopant, à l'image du théminceur
01:46qui semble inoffensif et qui compte 3 affaires liées à ce produit en 2022.
01:51Ce dont on se rend compte c'est que lors des affaires disciplinaires, on a parfois
01:55des regrets de la part de sportifs du fait des contaminations, du fait de l'usage
01:58d'un mauvais médicament, du fait de l'usage de compléments alimentaires, malheureusement
02:01il est trop tard parce que le test positif a eu lieu et que c'est désormais la procédure
02:05disciplinaire.
02:06Et c'est là finalement qu'on a fait le constat que la prévention est encore défaillante.
02:11Surtout que les clubs, les ligues régionales, les fédérations s'emparent du sujet avec
02:16l'idée qu'on a tous à apprendre de l'antidopage, on ne vit pas sur des acquis,
02:19on ne pense pas être tout à fait au fait des substances interdites, on aille sur le
02:23site de l'AFLD lorsqu'on a un doute sur un médicament par exemple, certains peuvent
02:26conduire des substances interdites.
02:28Une prévention nécessaire en vue également des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris
02:342024.
02:35Une compétition durant laquelle l'AFLD sera prestataire logistique.
02:39Pour assurer les prélèvements, l'agence a commencé dès cette année à recruter
02:42de nouveaux prélèveurs vacataires, ils passeront de 130 aujourd'hui à 205 au moment des
02:46Jeux.
02:47Enfin, le laboratoire en charge des analyses a récemment été déménagé de Châtenay
02:52à l'abri à Saclay pour pouvoir gérer l'afflux de prélèvements pendant la compétition,
02:56un nouvel outil qui sera capable d'analyser en moyenne 6000 tests pour les Jeux Olympiques
03:01et 2000 pour les Jeux Paralympiques.