• l’année dernière
Ils sont près de 150 préleveurs antidopage, agréés et assermentés au sein de l'Agence Française de Lutte contre le Dopage, à arpenter le pays pour tester les sportifs. L'objectif : un sport plus propre !

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Transcription
00:00Ce séminaire permet de rassembler tous les préleveurs.
00:17Il faut savoir qu'en France, on est une des seules nations à disposer en matière
00:21d'antidopage d'un réseau de préleveurs, il y en a environ 150.
00:24Ils sont tous agréés, assermentés et donc ils travaillent pour l'agence française
00:29de lutte contre le dopage.
00:31Être préleveur antidopage, c'est effectuer des contrôles antidopage.
00:34On va recueillir de l'urine, on peut recueillir aussi du sang par exemple.
00:38Et ensuite, ça passe dans les mains d'une laboratoire qui va analyser l'échantillon
00:42et poursuivre les analyses si besoin.
00:44Lorsqu'on arrive, on vient chercher des urines et on doit repartir avec des urines.
00:48Donc là, c'est clair, c'est-à-dire que si la personne met 8 heures à uriner,
00:50on attendra 8 heures. Si elle met 10 heures, on attendra 10 heures.
00:53Après, il y en a qui arrivent de ne pas vouloir se soumettre au contrôle antidopage,
00:58mais elles en assument les conséquences et prendront normalement 4 ans de suspension.
01:01Donc la règle, on la connaît, on la rappelle.
01:06On est, je dirais, à 98% très bien accueillis.
01:09Et les 2%, ça peut être des cas très rares où la personne soit avait prévu un rendez-vous
01:15sur ce moment-là et avait prévu de s'abstenter de son domicile.
01:19Du coup, il apparaît comme gênant notre présence,
01:22mais on doit aller au bout de notre mission de contrôle antidopage.
01:25Et in fine, les choses se passent quand même relativement très très bien.
01:29On a parfois l'image du préleveur qui va choisir au hasard
01:33quels sont les sportifs qu'il va prélever.
01:35Ce n'est plus du tout, du tout le cas.
01:37Il y a en amont un travail de très longue haleine
01:40pour cibler le plus précisément possible les contrôles qui vont être diligentés
01:45à partir de plein de facteurs de risque qui sont analysés, qui sont quantifiés.
01:50Vous savez qu'on a de la testostérone endogène
01:52et quand on en apporte de façon exogène, par exemple il y a des patchs,
01:56la concentration ne va pas beaucoup évoluer dans l'urine.
01:59Et là, on peut passer sous les radars.
02:01Le laboratoire ne va pas voir une élévation importante de la testostérone
02:05et ne va pas donc être alerté.
02:07Et là aujourd'hui, on a un moyen de contrer ça aussi, c'est le DBS,
02:12le dry blood spot ou la goutte de sang séché,
02:14qui permet en parallèle de l'urine, c'est vraiment complémentaire,
02:18on peut aller aussi rechercher les substances, les estères de testostérone.
02:22Ce qu'on s'injecte, ce qu'on s'administre, c'est un estère de testostérone
02:27et on va aussi le détecter.
02:29Là, c'est une mesure directe d'une substance exogène.
02:35Concernant l'endopage génétique, on en parle depuis plus de 20 ans.
02:38Pour moi personnellement, j'ai du mal à imaginer que ça puisse arriver en France,
02:41je vous le dis clairement.
02:43Après, est-ce que ça peut arriver au niveau international dans certains pays ?
02:46Je n'en sais rien, on dit que ceci est difficilement détectable
02:48parce qu'on travaille directement sur l'origine et qu'on influence un peu l'ADN de la personne.
02:53Mais pour l'instant, on n'a aucune donnée qui nous laisse penser qu'il peut être déjà mis en place.
02:58Après, vous savez, il y a certains produits, on s'approche quand même de la génétique.
03:02La lutte anti-endopage pour moi est un des très bons moyens pour pouvoir maintenir une équité sportive
03:08et prendre soin d'une certaine manière aussi de la santé des sportifs
03:12et de s'assurer qu'ils sont tous en toute équité devant les compétitions.

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