Sport Planète - Foot solaire, Transat Jacques Vabres, Écoaventurier

  • il y a 2 mois
Au programme de cette nouvelle émission : Camille Amar viendra nous parler de Manita, une start-up qui veut rendre accessible le football à toutes les femmes. Avec sa structure, elle a organisé la 5ème édition du Foot Solaire, pour rendre ce tournoi de foot annuel encore plus engagé ! Qu’est-ce qu’un écoaventurier ? Quels sont leurs engagements ? Comment peut-on le devenir ? C'est à Clément Chapel qu'on pose toutes ces questions ! Enfin, Jean Marre s’apprête à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre, depuis son bateau, il nous partage son engagement pour la planète.

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00:00Bonjour à toutes et tous, bienvenue, je suis ravie de vous retrouver pour un 16e numéro
00:26de Sport Planète, déjà une émission consacrée à un sport plus responsable, plus engagé avec
00:32de nouvelles actions que l'on a hâte de vous faire découvrir sans plus attendre. Voici le sommaire de
00:37cette émission. Elle aime le football, elle a fondé Manita, une start-up qui veut rendre
00:43accessible ce sport aux femmes. Aujourd'hui, elle va nous parler aussi d'un tournoi de foot
00:47solidaire et engagé. Camille Yamard est notre invitée. Chaque mois dans Sport Planète, on vous
00:54parle des éco-aventuriers accompagnés par Maïf. Alors qu'un appel à candidature est lancé, on va
00:58vous expliquer précisément leur rôle et leur engagement avec l'un d'entre eux, Clément Chapelle.
01:02Et notre éco-aventurier du mois s'apprête à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre.
01:10Il sera en duplex avec nous depuis son bateau au Havre. Il nous expliquera son
01:13engagement pour la planète. On salue Jean-Marc que l'on retrouvera tout à l'heure.
01:18Et je salue mes invités sur ce plateau. Camille Yamard est avec nous. Bonjour Camille.
01:25Bonjour. Merci beaucoup. Et Clément Chapelle de retour. Clément, c'est un habitué du plateau.
01:29Donc calculez, ça fait un an et demi que vous n'êtes pas venu. Donc vous avez plein de trucs
01:33à nous raconter dans les minutes qui viennent. Avec vous Camille, on va débuter cette émission
01:39pour parler de Manita, notamment cette start-up dont vous êtes la fondatrice qui a pour but,
01:45je le disais, de rendre accessible le football aux femmes. Et il y a du boulot. On en parlait
01:51juste avant cette émission. Dites-nous un petit peu ce qui vous a poussé à créer Manita.
01:56Déjà, merci beaucoup pour l'accueil. Ce qui m'a poussé à créer Manita, moi j'ai commencé le
02:04foot sur le tard. J'ai commencé le foot à 24-25 ans dans l'équipe masculine de mon ancienne
02:10entreprise. Ils m'avaient un peu proposé par hasard parce qu'il manquait vraiment de joueurs ce
02:16jour-là. J'ai découvert le foot. J'ai adoré ce sport. Et ce qui m'a marquée, c'est que je n'avais
02:21jamais même réfléchi à faire du foot avant alors que j'ai testé énormément de sports dans ma vie
02:25et que plus généralement, il n'y avait pas de femmes sur les terrains de foot. Et en fait,
02:31voilà, moi j'ai fait huit ans d'études de droit. Donc je me destinais à être avocate en droit du
02:35numérique. Et en fait, j'ai décidé de créer Manita pour rendre le football accessible aux
02:41femmes et plus généralement, d'envoyer un message du fait que les femmes peuvent accéder à toutes
02:50les activités qu'elles souhaitent, peu importe. Ne pas se mettre de barrière. Jamais, exactement.
02:55Alors Manita a été créée en 2020. Trois ans plus tard, vous venez de relever un vrai défi. On peut
03:02le dire comme ça, puisque vous avez participé à l'organisation de la cinquième édition du foot
03:07solaire. Dites-nous en quoi consiste ce tournoi ? C'est un tournoi de foot. Et surtout, qu'est-ce
03:12qu'avec Manita vous avez apporté d'un peu différent ? Oui, on a organisé, du coup là,
03:18c'était vendredi, le foot solaire. C'est un tournoi qui, à l'origine, est créé par Finegrin il y a
03:26cinq ans. Finegrin qui est un cabinet de conseil dans les énergies renouvelables. Ils ont créé le
03:33foot solaire à l'origine pour regrouper les acteurs de l'énergie solaire autour d'un événement
03:39positif, engagé et solidaire. Il y a du coup un an à peu près, moi j'ai contacté un des fondateurs
03:48de Finegrin et je leur ai dit que j'avais envie de créer un événement qui serait porté sur
03:55l'environnement de manière plus générale. Et je leur ai proposé de sponsoriser cet événement.
04:01On l'appellerait la Planet Cup à l'origine. Et puis un jour, ils m'ont dit, on a échangé beaucoup,
04:08et puis un jour ils m'ont dit en fait on a un truc à te proposer. Depuis cinq ans, on organise le
04:13foot solaire. Cette année, on aimerait lui donner un aspect encore plus engagé au niveau environnemental,
04:20avoir un impact environnemental plus large et aussi d'y apporter de la mixité, donc apporter
04:27plus de femmes sur les terrains. Du coup, nous, on était complètement dans le thème et on leur a
04:31dit, go, on y va. Effectivement, c'était un challenge. Cette année, il y avait 71 équipes
04:37qui ont joué sur le terrain, plus de 700 personnes engagées. Et le but, du coup, c'était d'apporter
04:44de la mixité. Donc on avait une mixité forcée sur les terrains, obligatoirement. Et on a trouvé des
04:49femmes qui jouaient au foot. Et on a trouvé des femmes. Donc comme quoi c'est possible. Exactement, comme quoi c'est possible.
04:54Donc obligatoirement, une femme dans chaque équipe, en joueuse de champ et non au goal. Et ça, c'était
05:01aussi un challenge. Et aussi d'y apporter un engagement encore plus important au niveau
05:06écoresponsabilité. Alors justement, cet engagement écoresponsable, il a pris quelle forme concrètement ?
05:10Alors cet engagement écoresponsable s'est passé par plusieurs choses. Nous, on n'est pas du tout
05:17à la base un acteur du sport responsable. Mais c'est des considérations que moi j'ai à titre
05:22personnel, sur lesquelles je suis contente de pouvoir agir avec Manita. Donc en fait, c'était
05:27aussi un challenge pour nous et pour moi personnellement de créer un événement qui serait
05:32vraiment en accord avec l'engagement qu'on avait. Donc on a appris aussi en créant cet événement.
05:37L'engagement écoresponsable, c'est notamment sur l'affichage. Sur l'affichage, on va faire
05:43un affichage qui va être déjà dans des matériaux qui ne vont pas bousiller notre
05:47environnement. On va faire un affichage qui est non daté pour pouvoir être réutilisé. La nourriture,
05:53on a opté pour un buffet végétarien, entièrement végétarien. L'objectif, forcément, on le sait,
05:59la viande, c'est vraiment un vrai sujet écologique. Donc nous, on a vraiment fait ce choix-là. Sur les
06:05déchets, on était sur de l'éco-cub, de la vaisselle réutilisable, etc. Notre objectif, c'était
06:11vraiment d'inscrire l'événement dans une démarche écologique. Et on a fait aussi intervenir des
06:17acteurs de l'écologie pour pouvoir sensibiliser les personnes qui étaient présentes au sujet du
06:23sport responsable et de comment, tout en gardant ce côté positif et hyper dynamique d'un événement
06:30sportif, on pouvait quand même éviter de bousiller notre planète. Avec pas mal d'acteurs, vous l'avez
06:36dit, de l'énergie solaire. Ils étaient là un petit peu depuis le début et ça continue autour
06:41d'eux, autour évidemment d'autres acteurs aussi de la Sportech. On pense à Stadium Go qui vous
06:48accompagnaient aussi sur cet événement. Exactement, on avait Stadium Go qui était
06:51en partenariat sur l'événement. Stadium Go, c'est une application de covoiturage pour aller au stade
07:00à l'origine. Et puis là, ils ont Every Go sorti récemment, qui est sur tous les événements
07:06culturels de manière générale. Ils étaient là, ils nous ont soutenus, ils nous ont aussi conseillés
07:12sur la partie écoresponsabilité. Romain, le cofondateur, est venu justement parler
07:18d'écoresponsabilité. Mais on est accompagné par pas mal de start-up dans la green tech.
07:26On joue collectif sur ce terrain également et pas seulement avec le ballon. Sachez d'ailleurs
07:32que MySportPlanet va lancer un partenariat avec Stadium Go justement pour favoriser le
07:38covoiturage et les mobilités douces vers ces différents événements. Alors évidemment,
07:44j'imagine qu'on pense à la suite maintenant. Camille, est-ce que ça donne des idées ? Est-ce
07:48que déjà vous êtes engagée sur le prochain tournoi Footsolaire ? Le Footsolaire, il a vocation
07:55à se répéter d'année en année. Notre objectif, c'est de rester sur cet engagement écologique,
08:01voire de l'amplifier au fur et à mesure. On veut faire grossir cet événement, donc avoir de plus
08:06en plus d'entreprises engagées dedans, mais tout en restant écoresponsable. Donc ça, ça va être un
08:13vrai challenge. Et puis même nous, Manita, sur notre partie plus événementielle de manière
08:20générale et pas forcément événementielle, écoresponsable, notre objectif, c'est d'appliquer
08:24ces préceptes pour nos prochains événements, de continuer à faire de l'affichage non daté,
08:28de continuer à utiliser des matières de maillot écoresponsable, de continuer à utiliser, à faire
08:35des buffets avec de la nourriture en circuit court, saisonnière, etc., végétarienne. En fait,
08:41c'est une vraie prise de conscience que tout le monde doit avoir. Nous qui ne sommes pas
08:44particulièrement à l'origine sensibilisés sur ça, on se sensibilise. Et justement,
08:49le foot solaire, c'est une manière de dire, même quand vous n'êtes pas à l'origine sensibilisée,
08:54parce qu'on se demande toujours, est-ce que ça a un impact, ce qu'on fait, ce qu'on fait,
08:58nos petits gestes, tous les jours, de montrer que, en fait, oui, ça a un impact. Et il y a
09:02toujours un bon moment pour commencer et que ce moment, c'est peut-être maintenant et de montrer
09:06que tous les acteurs peuvent s'y mettre. Alors, il y en a un qui fait beaucoup d'écoresponsable,
09:10qui est très écoresponsable. Mais est-ce qu'il joue au foot, Clément? Beaucoup, beaucoup. J'ai
09:13commencé par le sport, par le foot. J'adore le foot. Bon, l'année prochaine, Clément au foot
09:18solaire au tournoi dans une équipe mixte. Vous l'avez bien compris. Nous vous avons présenté,
09:24lors de la dernière émission, le podcast VendeVous. VendeVous, dont le premier numéro a
09:29été diffusé ce mois-ci. C'est l'heure de La Chronique avec sa cofondatrice Clotilde Sauvage,
09:36qui va nous parler de l'épisode de novembre.
09:46Et Clotilde, c'est à vous, présentez-nous cet épisode sur la performance, je crois.
09:52Oui, et bien bonjour à toutes et à tous. Pour cette première chronique, j'ai une question à
09:57vous poser. Savez-vous ce que le sport, l'école, le travail et l'amour ont en commun? La passion.
10:05Eh bien non. Justement, en fait, on l'a un petit peu évoqué, c'est cette injonction à la
10:09performance. Oui, car c'est bien connu de notre société, il faut être un ou une championne et se
10:14dépasser pour gravir les échelons. Et le sport n'y manque pas. C'est même le lieu dans lequel
10:19il est attendu de performer. Et j'en donne, pour exemple, la devise des Jeux olympiques et
10:25paralympiques qu'on a révisée en 2021 et qui reste plus vite, plus haut, plus fort ensemble.
10:32Sauf que cette injonction à la performance, elle est aujourd'hui remise en cause et à juste titre
10:38à plein d'endroits. Je pense notamment dans la sphère professionnelle où on a vu une vague de
10:42personnes qui se déclarent aujourd'hui en situation de burn-out, mais également dans les sphères
10:47économiques où on critique de plus en plus la notion de croissance pour les conséquences que
10:51ça a d'un point de vue environnemental. Et donc, on s'est posé la question de qu'en est-il dans
10:56le sport? Et aujourd'hui, dans le sport, il semblerait que la remise en cause, elle soit
11:00un petit peu plus difficile à arriver. Ici, on continue notre course effrénée en quelque sorte
11:05vers le toujours plus de records, de millième de seconde de gagné, de déplacement de match qui,
11:11d'ailleurs, a en occulté les dommages collatéraux que ça peut avoir, que ce soit sur la santé
11:16mentale des athlètes, les blessures, voire même, je me permets de le mettre, parfois le respect des
11:23droits de l'homme, comme on l'a vu pour la Coupe du monde de football en 2022 au Qatar. Et donc,
11:27face à ce constat, on a eu envie, avec Sylvain Pallet, mon cofondateur, de mettre un petit peu
11:32les deux pieds dans le plat et de nous demander, et si le sport n'avait pas toujours été celui des
11:38médailles, des records et des sommets? Et si la performance n'était plus le moteur principal de
11:45nos exploits sportifs? Et donc, pour ça, on est allé à la rencontre de Yann Bornier, qui est guide
11:51de haute montagne et doctorant en géographie. Et Yann, il a une philosophie toute particulière et
11:56un rapport à la montagne où, avec ses clients, il essaie justement de s'éloigner des sommets. Et
12:00donc, avec lui, et je le cite, nous avons fait un petit peu de grimpe, de crapahute et du terrain à
12:06bouctin. Et puis, nous sommes allés interroger dans un second temps Mickaël Attali, qui est
12:11historien du sport, pour qu'il nous aide à y voir clair, justement, sur les liens qui existent entre
12:15le sport et la performance, et qui nous explique comment ce binôme s'est renforcé au fur et à
12:20mesure des années, au point qu'aujourd'hui, il pense, en tout cas, c'est pas le seul, mais
12:24plusieurs chercheurs disent que le sport est devenu un pur produit du capitalisme moderne. Voilà, je
12:29vous en dis pas plus, je vous propose qu'on écoute un court extrait de ce second épisode, qui sera
12:33disponible sur toutes les plateformes de podcast, mais également sur notre site internet
12:37vendebouppodcast.fr, dès le 1er novembre. Allez, on écoute, extrait. Non, je ne sais pas ce qu'on va faire
12:45exactement. Et en même temps, quand j'ai des clients, c'est ce que j'essaye de leur inculquer,
12:53qu'on ne planifie rien. Je planifie une date, parce que c'est un obligé. Mais le reste, après,
12:58le plus c'est ouvert et le plus on peut s'exprimer. Et souvent, on arrive à faire des belles choses
13:08quand on n'a pas planifié. Et quand on a planifié, on est plus sur un modèle où soit on a réussi,
13:13soit on a échoué. Moi, dans toutes les expériences que j'essaye de composer avec les clients,
13:18j'essaie d'évacuer cette notion d'échec. Et donc, du coup, pour ça, on est obligé d'évacuer
13:27la notion de sommet, par exemple. Voilà cet épisode sur la performance avec Yann Bornier,
13:33alpiniste. À partir du 1er novembre, c'est le deuxième numéro de Vendeboue. Et nous,
13:38on va enchaîner avec notre Zoom Echo.
13:49Alors, vous avez l'habitude dans cette émission de découvrir nos éco-aventuriers plutôt à la fin,
13:54puisqu'on raconte à ce moment-là des aventures. Mais une fois n'est pas coutume, on va vous raconter
14:00vraiment ce qui se cache derrière un éco-aventurier. Qu'est-ce que ça veut dire cet engagement ? Alors
14:06qu'un nouvel appel à candidature a été lancé par Maïf pour accueillir de nouveaux éco-aventuriers
14:12pour les mois qui viennent. Clément Chapelle est donc avec nous. Merci encore Clément d'être là.
14:16Sur votre profil Instagram, vous vous décrivez comme un athlète jardinier qui sème des graines
14:21d'espoir et d'amour pour demain. Au-delà de la poésie, Clément, est-ce que c'est votre définition
14:27à vous de l'éco-aventure ? Exactement. J'aime beaucoup le sens, en fait, et l'engagement. C'est
14:34ça qu'il y a pour moi. Alors moi, c'est vrai que je n'aime pas trop le terme « éco » devant les
14:37choses. J'aime plutôt parler d'athlète ou d'aventurier engagé. Et c'est… Clément nous
14:42demande de changer le nom. Vous avez bien compris. C'est personnel, mais c'est vrai. Non, mais là,
14:47c'est à l'avantage éco de faire comprendre de quoi il s'agit typiquement. Parce que là,
14:52comme je dis, je suis un athlète jardinier. Les gens me regardent avec des gros yeux. Qu'est-ce
14:55que c'est ? Du coup, là, je peux expliquer que je fais du sport, de l'aventure au service de la
15:00biodiversité. Mais voilà, il y a vraiment cette notion de considérer, de conscience sur l'impact
15:07qu'on peut avoir dans nos actions. Et en tout cas, c'est comme ça que je le vois. Mais avec
15:12mes camarades, je crois qu'on le partage. Alors, pas mal d'éco-aventures au programme
15:17tout au long de la saison. Comment vous les choisissez, ces aventures-là ? Est-ce que les
15:21idées viennent de vous ? Est-ce qu'on vous les soumet ? Est-ce que vous vous raccrochez à des
15:24projets ? Je pense qu'il y a beaucoup de créativité qui vient et plein d'envie. Je réalise malheureusement
15:32pas la moitié de ce qui me vient en tête. Après, j'aime bien profiter des occasions. Récemment,
15:39je suis allé récupérer une paire de sandales minimaliste en faisant plus de 250 km en vélo
15:44pour le faire. C'était l'occasion d'optimiser le transport, de se mettre un défi. Voilà,
15:51c'est des choses qui peuvent venir comme ça. Donc, des défis perso ? Il y a toujours ce défi
15:57perso. Mais à travers ça, il y a l'occasion de montrer et d'avoir un certain engagement sur la
16:04pratique. Mais sinon, après, le prochain, c'est sur le sujet des arbres qui me tiennent à cœur.
16:10C'est 24 heures de course en courant, en plantant chaque heure un arbre. Là, on est sur une notion
16:18de performance relative. Je ne vais pas chercher à faire un certain nombre de kilomètres. Je vais
16:22chercher à juste courir, mouger pendant ces 24 heures. Et planter des arbres. Et planter des
16:27arbres. Est-ce que vous communiquez entre co-aventuriers ? Vous partagez un peu vos
16:31aventures ? On les partage. Et puis, on a aussi l'objectif de les partager, de les vivre ensemble.
16:36Je crois justement que pour l'appel à projet de Maïf, il y a cette idée qu'il y a une aventure
16:44commune, une aventure collective. Et même quand je fais un défi, il y a toujours une équipe qui
16:49m'accompagne, qui m'assiste. On est vraiment dans le faire ensemble. Et surtout, tous les défis que
16:54je propose, il y a toujours l'idée de partager pour qu'on vienne m'accompagner, pour venir
16:59partager. En tout cas, à mes yeux, la notion de partage et la valeur humaine est au centre de
17:05l'aventure. On a suivi cette semaine une éco-aventurière que vous connaissez bien. C'est
17:12Annaëlle Marot. On l'a suivie dans son quotidien, reportage Kumanyong avec Lucien Jaron. On en
17:18reparlera juste après. Je m'appelle Annaëlle Marot. Je suis éco-aventurière pour Sport Planète Maïf.
17:26Être éco-aventurière Maïf, c'est porter des aventures à vélo, en kayak, à pied ou à la
17:32nage et d'organiser des ateliers tout au long du parcours pour sensibiliser à la protection de
17:38l'environnement. J'ai décidé de tout plaquer. J'aimais beaucoup mon travail, mais j'avais vraiment
17:42envie de me ré-ensauvager, c'est-à-dire de passer plus de temps dans la nature. Désormais, c'est mon
17:46métier. Mon métier, c'est de faire des aventures, ensuite d'écrire des pièces de théâtre et de
17:53jouer ces pièces de théâtre sur l'aventure que j'ai vécue. Le déclic pour moi, c'était de voir un
17:58film qui s'appelle Le Grand Saphir. Ce film, c'est l'histoire de Manu qui nage entre Toulon et
18:03Marseille, qui ramasse tous les déchets qu'il trouve sur son passage. Il est allé dans un
18:07délire sportif complètement dingue qui a rassemblé beaucoup de monde autour de lui et j'ai trouvé que
18:12c'était un cri du coeur et une manière d'agir qui me correspondait énormément. La prochaine
18:18éco-aventure, ça va être de faire un trajet à vélo d'école en école pour aller faire le compte
18:24autour du cycle de l'eau aux enfants. Avec l'équipe, on a remarqué que les enfants étaient capables de
18:29reconnaître 20 logos de grandes marques, mais qu'ils étaient incapables de citer deux essences
18:33d'arbres. Ça va être sur dix jours, environ 500 km, à peu près 50 km par jour, et rencontrer
18:41cinq écoles, ce qui au début était un projet personnel. C'est devenu un projet de beaucoup de
18:45gens. Annaëlle, je l'accompagne sur le volet administratif de son projet, d'essayer d'avoir
18:50des fonds pour compléter le budget, de faire toutes les déclarations, puisque Annaëlle est
18:54intermittente, donc d'organiser administrativement la tournée. Alors je suis également Annaëlle dans
19:00son périple vélo et en particulier en prenant soin de son alimentation, puisque c'est très
19:05important dans une épreuve sportive et on a tendance parfois à la négliger. Ce que je conseille,
19:11c'est de lui donner une grande place pour justement pallier aux crampes, aux tendinites et petits maux
19:20des sportifs. Et le meilleur esthéopathe du monde. Elles sont comment tes épaules aujourd'hui ?
19:26J'étais un peu tendue. On ne se rend pas compte forcément des problèmes qu'il peut y avoir,
19:30de l'usure, comme quand on va faire un Saint-Jacques de Compostelle en marchant, il y a des choses
19:35auxquelles il faut faire attention, au niveau des appuis, au niveau de la récupération aussi.
19:39Maintenant, je n'emmène que des trucs qui me servent vraiment. Avant, j'emmenais beaucoup trop
19:43d'affaires qui ne servaient à rien. Ça nécessite une préparation, elle ne peut pas forcément être
19:48ultra intensive, mais il faut déjà qu'il y ait une pratique de base. Avril, c'est dans six mois,
19:56donc déjà bien prendre l'habitude de faire des périples en vélo, des plus longues distances
20:02que simplement se déplacer en ville. Je suis beaucoup mieux organisée maintenant qu'avant.
20:06Avant, c'était très à l'arrache. Je sais aussi quels sont les pièges. Je me mets toujours en
20:11difficulté, mais différemment. Comme Annaëlle, Clément, vous n'êtes jamais à l'arrache ?
20:24C'est tout le temps à l'arrache. Est-ce que comme elle, vous avez vous aussi tout plaqué du jour au
20:30lendemain pour vous lancer dans ces éco-aventures ? Qu'est-ce qu'en ont pensé ceux qui vous entourent
20:37vos proches ? Je n'ai pas tout plaqué du jour au lendemain. Il y a eu un événement qui a fait
20:43que j'avais la place et que j'avais compris que c'était ça que je voulais faire, qu'il y avait
20:48du sens. Du coup, j'ai envie de remercier Annaëlle parce que c'est un petit peu grâce à elle que
20:55je suis là. Elle m'a inspiré et puis surtout, c'est elle qui m'a fait rentrer dans le mouvement
20:59Sport Planète. Alors que j'étais moi-même en aventure, j'ai fait un petit défi de faire 400
21:04kilomètres en deux jours pour aller à son arrivée. C'est là que je l'ai rencontrée quand elle
21:09terminait la Loire en kayak. Pour répondre à la question, pas tout le monde m'a soutenu dans
21:16le camp familial. Justement, il y a eu un peu des barrières en disant que tu l'as fait, parce que
21:24j'ai commencé en Australie. Tu l'as réussi là-bas, mais ce n'est pas ici que tu dois le faire.
21:28Je ne l'ai pas écouté. Je me suis écouté moi et j'ai poursuivi ce rêve et le sens qu'il y avait
21:36derrière. Ça a beaucoup avancé, notamment grâce au dispositif Sport Planète. Vraiment,
21:44tous ceux qui ont envie de vivre ces aventures, ça vaut le coup de candidater.
21:50Ça, c'était le petit message de la fin. Je le disais tout à l'heure, vous êtes déjà venu nous
21:56voir sur le plateau de Sport Planète pour parler de plogging à l'époque, cette discipline qui
22:00consiste à courir en ramassant des déchets. Vous détenez le record du monde, on doit le dire.
22:05Est-ce que vous allez recommencer bientôt, une fois qu'il y aura ce défi des arbres qui sera
22:12réalisé ? Justement, les 24 heures de l'arbre, c'est un peu planifié comme une préparation à
22:19un nouveau record de plogging. Je vais essayer d'aller chercher 200 km ou courir pendant 35 heures.
22:28Là, on est à 30h34, 161 km, 180 kg ramassés. Il faut augmenter tous les curseurs, c'est ça ?
22:34Exactement. Je me sens presque un peu coupable parce que j'ai cette notion de performance
22:39relative et pas de compétition. Mais moi aussi, je vais toujours dans l'escalade des limites
22:47physiques. Pour le bien-être de la planète, évidemment. Une petite réaction, peut-être,
22:53Camille, à ces engagements à 100% en faveur de la planète, avec toujours un peu de sport
22:59comme moteur ? Je suis très admirative de ce que tu fais. C'est quelque chose qui me tenterait
23:07beaucoup pour le coup. Je suis assez sportive, faire du trail, courir, etc. Je pense que ça a
23:15un vrai impact plus symbolique. Et quand on est beaucoup suivi, je pense que ça a un vrai impact,
23:23notamment chez les plus jeunes générations, pour agir pour la planète. Vous allez échanger après
23:29cette émission. C'est aussi le but de Sport Planète. Maïf veut élargir, diversifier son équipe.
23:37Elle recrute de nouveaux éco-aventuriers. Vous pouvez postuler jusqu'au 5 décembre minuit pour
23:44peut-être rejoindre Clément dans sa prochaine tentative de record du monde de plogging.
23:49Pourquoi pas ? Exactement. C'est l'occasion de m'accompagner aussi à tout moment, de participer
23:56sur les prochains événements. On fera un petit foot d'échauffement sur le plateau, mais on pourra
24:03aller faire du vélo ou de la course. C'est l'idée. En tout cas, je veux offrir à n'importe qui qui
24:08aurait envie de l'occasion de s'immerger dans ce que l'on peut faire. Merci Clément de nous
24:13avoir raconté ces aventures. Avant de filer au Havre pour parler de voile avec Jean-Marc,
24:20voici les infos en bref. La marque française Nolte s'est associée à l'Etoile Noire de
24:35Strasbourg pour créer les premiers équipements de hockey sur glace circulaire. Après un an de
24:38travail, Nolte a conçu les premiers maillots et bas de hockey sur glace entièrement en polyester
24:43recyclé. Des équipements qui sont à leur tour 100% recyclables. Chaque maillot représente une
24:48nouvelle vie pour 15 bouteilles de plastique recyclées en Espagne. Vous vous souvenez peut-être
24:53qu'on avait reçu Paul Guinard, le co-fondateur de Nolte, sur ce plateau. On félicite toute l'équipe
24:58pour cette action. Décidément un nouveau carton rouge à la FIFA. Gianni Infantino et la FIFA
25:06qui nous ont révélé les pays et continents hôtes de la Coupe du monde 2030. Un mondial de foot qui
25:11aura lieu dans six pays et sur trois continents. L'Espagne, le Portugal pour l'Europe, le Maroc
25:15pour l'Afrique, le Uruguay, le Paraguay et l'Argentine pour l'Amérique du Sud. Véritable
25:19catastrophe écologique tout simplement. Et il y a quelques minutes on vous a parlé du podcast
25:26Vendeboue en début d'émission. Un autre podcast spécialisé sur le sport et le développement
25:30durable pointe le bout de son nez. Et si on ose la concurrence c'est surtout pour saluer ce projet
25:36pédagogique puisque les interviewers sont des élèves de l'écolycée Jacques Prévert de Versailles.
25:40Et pour le premier épisode ils ont posé leurs questions à Julien Pierre, ex international de
25:45rugby, fondateur du label Fair Play for Planet, qu'on a également reçu sur notre plateau il y a
25:49quelques mois, le nom de ce podcast quand le sport vise durable. Et on va terminer cette
25:56émission avec la partie éco-aventure. Et on va donc donner la parole aujourd'hui à Jean-Marc à
26:12quelques poignées d'heures du départ de la Transat Jacques Vabre. Jean, marin au bonnet rouge, il l'a
26:19bien sur la tête aujourd'hui, actuellement au Havre en direct depuis le bateau. Merci beaucoup
26:23Jean d'être avec nous ce soir avant de prendre le départ de cette Transatlantique aux côtés d'Alberto
26:29Riva. Jean, je voudrais qu'on évoque un petit peu votre parcours avant cette Jacques Vabre et puis
26:34avant d'évoquer votre engagement pour la planète. Oui, un grand merci pour l'invitation. C'est
26:42rigolo parce que comme d'autres invités en fait j'ai tout quitté il y a 3-4 ans pour me consacrer
26:47à 100% à ces aventures océaniques de course au large. Et j'ai un parcours un peu atypique parce
26:52que rien ne me prédestinait à atterrir dans cet univers. J'ai grandi dans la région parisienne,
26:57dans une famille où on n'allait pas à la mer, donc très très loin du bateau. Mais j'avais cette
27:02passion qui s'est nourrie au fil de ma jeunesse et qui a un peu agité mes tripes. Et quand j'ai
27:08compris que c'était possible d'aller traverser ces océans sur ces petits bateaux, j'ai sauté le
27:13pas il y a quelques années. J'ai tout quitté pour ça. Donc j'ai commencé par la mini Transat
27:17en 2021 qui est une course à travers l'Atlantique en solitaire sur des tout petits bateaux de 6m50.
27:22En totale autonomie, sans téléphone, sans connexion internet, sans ordinateur, il n'y a rien. Et ça
27:28c'était ma première grande aventure océanique. Et puis là j'essaie de monter, passer à la
27:34catégorie suivante. C'est des classes 40, des bateaux de 12 mètres, participer à des courses
27:38qui me font rêver depuis tout petit, la Transat Jacques Vabre, course à laquelle je vais participer
27:43dans pas très longtemps, et la route du Rhum 2026 qui m'attire beaucoup aussi. C'est une chance
27:49unique d'être au départ de cette magnifique Transat. Je suis comme un petit enfant.
27:54En tout cas j'étais en train de regarder les dimensions du plateau. 6 mètres c'est globalement
27:59ce qu'il y a entre vous deux là sur le plateau pour vous donner un peu un ordre d'idée du petit
28:05bateau sur lequel Jean a traversé l'Atlantique. Alors sur ce petit voilier en mini, Jean, on a
28:10aperçu le logo Team for the Planet. Dites-nous un peu quel est le lien qui vous rapproche de
28:16cette communauté citoyenne engagée. Déjà j'ai un rapport assez humble à l'engagement. Je suis
28:25assez admiratif de tous vos invités qui pour le coup ont des engagements très très forts sur les
28:30co-aventures. Moi j'ai en fait, à la base, ce qui m'a attiré, ce qui m'a fait venir sur ces aventures
28:37c'est vraiment le défi sportif et océanique. Mais par contre ça me paraissait inconcevable de ne pas
28:41relier ce défi sportif à ce qui l'entoure, c'est-à-dire à son écosystème et sa place dans la
28:46société. Et j'ai essayé de trouver la meilleure manière de relier ces projets sportifs au sujet,
28:55aux thématiques qui sont essentielles aujourd'hui dans notre société. Pour moi il y en avait deux,
28:57c'était l'environnement et la jeunesse qui sont notre futur en gros. Et du coup l'idée était de
29:02comment faire profiter pour moi les atouts qu'a la course au large de nos projets sportifs qui
29:07profitent à des sponsors, à des partenaires, etc. Comment les faire profiter à des initiatives qui
29:11elles ont beaucoup plus d'impact que moi et un peu agir comme un levier d'impact en fait,
29:16un peu leur permettre de passer d'une échelle à une plus grande échelle pour maximiser leur
29:23impact. C'était ça en fait ma manière d'apporter de l'engagement sociétal sur ces deux thématiques.
29:28Team for the Planet correspondait parfaitement aux atouts que pouvaient apporter mes défis de
29:34course au large parce que eux en fait c'est un fonds citoyen qui finance des entreprises qui
29:38luttent contre le réchauffement climatique et pour ça ils ont besoin d'associer des individus ou des
29:42entreprises, des citoyens qui donnent de l'argent en échange de dividendes climat, c'est à dire
29:49qu'ils ne recevront pas d'argent de dividendes financiers mais par contre on les rembourse en
29:54gaz à effet de serre évité. Et pour ça il faut de la communication, il faut de la visibilité,
30:00il faut que les gens connaissent Team for the Planet pour qu'ils aient envie d'agir à travers
30:04ce fonds et c'est pour ça que la course au large me paraissait un outil particulièrement adapté.
30:07D'ailleurs aujourd'hui moi j'ai commencé tout petit avec la mini Transat qui est un projet pas
30:12beaucoup de visibilité, je n'avais pas du tout de budget, j'étais tout seul, il a fallu tout gérer,
30:16on a créé, on a fait venir des associés bénévoles au départ pour sensibiliser un maximum de personnes
30:20mais aujourd'hui il y a par exemple un IMOCA du Vendée Globe qui aussi est convaincu de la même
30:25manière, moi ça fait trois ans que je construis mes projets avec Team for the Planet et pareil
30:29qui a vu les mêmes atouts et qui a embarqué Team for the Planet pour le Vendée Globe et ce qui est
30:33énorme parce que c'est 50% des français qui suivent le Vendée Globe donc en termes de caisse de
30:37résonance pour attirer des associés et maximiser l'impact comme levier d'impact pour Team for the
30:42Planet, j'espère que ça va être vraiment fort et c'est un peu le but de mes engagements, à la place
30:48des sponsors sur mon bateau, de faire profiter des initiatives et leur permettre de vraiment
30:54changer d'échelle et d'aider vraiment leur impact. Voilà ce projet au profit d'une cause finalement
31:03qui vous dépasse, qui nous dépasse tous mais qui nous concerne évidemment. Jean vous êtes le
31:08président de la classe mini, la pouponnière de la course au large on peut le dire comme ça,
31:13vous l'avez dit une classe qui regroupe des budgets vraiment tout petits par rapport à
31:17d'autres en cours au large qui pourraient être beaucoup plus importants, vous l'avez dit c'est
31:22pas parce qu'on n'a pas de moyens qu'on n'a pas d'engagement et c'est ce à quoi vous travaillez
31:27collectivement avec tous vos petits camarades sur le plan d'eau ? Oui complètement, pour moi il y a
31:34plein de niveaux d'échelle d'engagement, il y a l'engagement individuel évidemment mais pour
31:39moi ça tout le monde doit le faire que ce soit les entreprises, les individus, on doit tous faire
31:44un maximum pour minimiser notre impact et c'est le cas aussi de mes défis sportifs sur les océans
31:49mais ça pour moi c'est pas mon engagement sur lequel en tout cas je communique et c'est plus
31:55au niveau des initiatives qui elles ont beaucoup plus d'impact que moi. Par contre il y a un niveau
32:00d'engagement qui est super intéressant c'est celui du niveau institutionnel et collectif,
32:05c'est comment on va transformer notre sport, moi c'est la course au large, à travers les
32:10institutions qui régissent les règles, comment on va transformer nos règles, nos formats de course
32:14etc pour que l'on réduise l'impact et pour moi c'est là où évidemment c'est hyper important que
32:19tout le monde le fasse de façon individuelle, chaque projet le fasse de façon individuelle
32:22mais le jour où on arrivera à mettre en place des règles qui permettent d'économiser un maximum
32:27d'impact, là pour le coup je pense qu'on aura déjà fait un grand pas en avant et en tant que
32:33président de la classe mini c'est aussi ce qu'on essaye de faire, on a fait un bilan carbone qui
32:36nous permet de cibler vraiment là où on doit agir pour réduire notre impact, qu'est-ce qu'on doit
32:39transformer, est-ce que c'est les formats de course qu'on doit changer parce que l'événementiel est
32:42forcément très impactant dans notre sport, c'est toutes ces questions là qu'on se pose et on fait
32:48aussi en collaboration avec les autres classes puisque la classe mini elle n'est pas toute seule
32:50dans l'écosystème, il y a les classes IMOCA qui fait le Vendée Globe, il y a toutes ces autres classes
32:55et il y a évidemment aussi la fédération française de voile avec qui je discute très régulièrement et
32:59notamment ils ont lancé les assises de l'environnement de la course au large pour arriver
33:04à des actions qui permettent de rester, de respecter l'accord de Paris, donc je pense que c'est la première
33:09fédération sportive qui s'est lancée dans ce défi qui est quand même de taille et on a
33:16des premiers résultats après avoir été interviewés par la FED, chaque acteur a été interviewé et on a
33:22les premiers résultats en décembre, il y a une vraie dynamique en place et pour moi c'est aussi un des
33:27leviers d'engagement qui est nécessaire, c'est de faire bouger un peu tout notre sport pour
33:32qu'il évolue en faveur de plus de respect de l'environnement, plus d'intégration sociale
33:40aussi parce que pour moi c'est aussi important et les deux vont ensemble, c'est pour ça que moi j'ai
33:43associé Team Force de Planète à Sport dans la Ville qui fait de l'insertion par le sport pour la
33:47jeunesse et pour moi l'un va pas sans l'autre et voilà pour moi un autre levier d'engagement.
33:55Merci beaucoup Jean pour tout ce récit et cet engagement là, on va vous souhaiter le meilleur
34:01sur l'eau pour cette Transat Jacques Vabre et puis le meilleur aussi pour les projets à venir, merci
34:07en tout cas d'avoir été avec nous à quelques heures je le disais du départ de cette Transat Jacques
34:11Vabre qui fête ses 30 ans cette année et qui est évidemment elle aussi très engagée, les skippers
34:17auront un bilan carbone à remplir après cette course et pour les Imocas, ces monocoques dont
34:23parlait Jean il y a quelques instants, pas de retour via des gros bateaux mais un retour à la
34:28base ce sera le le retour de cette compétition qui se fera par la mer sous format de compétition
34:34aussi et c'est peut-être aussi ça la solution, on évite que les cargos ramènent les bateaux, les
34:39bateaux rentrent à la voile et font une petite compète pour rentrer et ça aussi ça peut être
34:44une solution, merci à Jean encore d'avoir été avec nous aujourd'hui pour terminer et bien on va
34:49évidemment passer à l'écolo quiz
35:01et du coup c'est un 1 contre 1 aujourd'hui pour le quiz, vous êtes l'un face à l'autre, on n'a pas
35:05beaucoup de questions puisqu'on est déjà très en retard dans cette émission comme à chaque fois,
35:08une question qui concerne tout d'abord cette course la Jacques Vabre, combien de bateaux ces Imocas,
35:14ces monocoques, s'élancent avec un sponsor éco-responsable cette année ? Combien on aura
35:21de bateaux sur cette flotte là ? Déjà on en a un, alors pas tout à fait parce que lui c'est une
35:28autre catégorie encore, il y a plein de catégories dans cette Jacques Vabre, chez les Imocas je vais
35:32vous aider un peu, ça se compte sur les doigts de la main, ça va vous plaire, 4, 5, 4 people for
35:41the planet, be water positive, be au terme, aiguille au environnement, water family, 5 bateaux
35:46qui déjà affichent clairement leur soutien à la planète et qui sont particulièrement engagés.
35:53Il y a une invention assez dingue imaginée dans le milieu de la course à pied, laquelle est-ce ? C'est
35:59assez récent si vous avez suivi, une petite invention sur un objet dont on a besoin pour
36:06courir, on a des propositions, j'ai des propositions pour vous si vous voulez, première proposition des
36:12semelles qui sèment des graines quand vous courez, deuxième proposition une montre connectée qui
36:17bip à chaque déchet rencontré sur votre parcours ou un sac de trail muni d'un système de récupération
36:22d'eau de pluie. Le sac de trail je pense non ? Sac de trail à ma gauche ? Je dirais le premier,
36:28les semelles qui sèment des graines. C'est ça, les semelles qui sèment des graines, inventé par la
36:33designer Kiki Grammatopoulos via un projet qui s'appelle Rewild the Run, développement d'une
36:39sursemelle fabriquée via une imprimante 3D et ça dissémine des graines au
36:45fur et à mesure qu'on court, c'est pas mal ça comme idée, on va voir si on vous en reparle dans les
36:50semaines qui viennent si ça marche. Et puis on termine, on a parlé de cette coupe du monde de
36:54football 2030 à laquelle on a adressé un petit carton rouge, trois continents là-bas en 2030
37:00mais en 2026 ce sera où ? Coupe du monde de foot ? J'ai honte. Les Etats-Unis, Mexique, Canada.
37:13Trois pays quand même, déjà là on se dit que c'est beaucoup alors trois continents pour 2030
37:21c'est vraiment vraiment trop, voilà on va s'arrêter là-dessus, Clément a gagné le quiz on peut le
37:26dire, on peut le dire il faut réviser pour la prochaine fois Camille, mais on sera ravis de
37:30vous recevoir à nouveau peut-être l'année prochaine pour les évolutions de ce tournoi
37:34foot solaire. Merci en tout cas à toutes et tous d'avoir été avec nous, merci à vous de nous
37:38avoir suivis surtout et puis on se retrouve bien évidemment le mois prochain dans Sportplanète,
37:43je crois qu'on vous parlera de rugby, à très vite.
37:56Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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