Sport Planète - Le traitement médiatique du sport écoresponsable.

  • il y a 2 mois
Gaëlle Millon reçoit David Monteiro, fondateur du Sneakers Atelier, un magasin qui donne une seconde vie aux chaussures ! Yann Hovine, lauréat des Micros d'Or dans la catégorie Sport Planète sera également présent pour nous parle du rôle des médias dans le traitement du sport écoresponsable et en fin d'émission, découvrez le portrait de l'éboueur star de Tik Tok Ludovic Franceschet !

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00:00Bonjour à toutes et tous, soyez les bienvenus dans votre émission Sport Planète.
00:27Tout d'abord, je me permets de vous souhaiter une excellente année 2024, qu'elle soit la plus verte possible pour le sport.
00:34Évidemment, c'est déjà le 19ème numéro de Sport Planète.
00:38Et sans plus attendre, voici le sommaire.
00:4234 millions de baskets produites chaque jour dans le monde.
00:45Et si l'on pouvait faire durer nos paires préférées pour moins consommer, c'est l'objectif depuis septembre dernier du Sneakers Atelier.
00:52On en parle avec David Monteiro, son fondateur.
00:56Retour sur les micros d'or organisé à Chamonix.
00:59L'occasion de recevoir le lauréat du prix Sport Planète pour son sujet sur l'impact du réchauffement climatique sur la montagne.
01:05Yannovine, journaliste ATF1, est avec nous.
01:09Lui est le vainqueur du prix Ulule Sport Planète.
01:12Il a fait Paris-Marseille en ramassant des déchets.
01:14Nous vous ferons découvrir qui se cache derrière le très coloré Ludovic Fronsechet.
01:21Bonjour à toutes et tous, bonjour à nos invités.
01:24Yannovine, David Monteiro, merci d'être là pour débuter cette année 2024 sur Sport Planète.
01:31David, on va débuter avec vous.
01:33Tout d'abord, vous êtes, je le disais, le fondateur du Sneakers Atelier.
01:37Alors vous, votre truc autre que les bonnets, ce sont les baskets.
01:42Et les baskets, pas forcément neuves.
01:44Non, effectivement, on reconditionne un maximum de baskets, de sneakers.
01:50Quelle que soit la réparation, on essaie de répondre à toutes les demandes.
01:56Pendant longtemps, vous les avez créées, ces chaussures, pendant une dizaine d'années.
02:01Et un jour, vous vous êtes dit, en fait, on a déjà tout ce qu'il faut sur le marché,
02:05il y a peut-être juste parfois à leur redonner un petit coup de jeûne.
02:09Effectivement, depuis 2013, je fais de la customisation de baskets
02:12et même de la fabrication de baskets entièrement de A à Z.
02:15Et je me suis rendu compte, finalement, ces cinq dernières années,
02:18qu'il y avait un gros manque dans la réparation de baskets.
02:21Donc les cordonniers traditionnels ne pouvaient pas vraiment répondre à cette demande.
02:26Je me suis dit, pourquoi pas ouvrir un concept, vraiment,
02:29pour répondre à toutes les demandes sur de la sneakers.
02:33Alors, ce chiffre en 34 millions de baskets produites chaque jour dans le monde,
02:38c'est assez vertigineux.
02:40Un chiffre également donné par la Fédération française de la chaussure.
02:43Les baskets, c'est 60% du marché hexagonal,
02:47de plus en plus de gens mettent des baskets.
02:49Aujourd'hui, c'est quand même un accessoire de mode aussi.
02:52Et pourtant, la paire de baskets a une empreinte carbone assez forte.
02:56Donc, le Sneakers Atelier vient aussi répondre à ça,
02:59se dire que plutôt que de jeter, on va réutiliser, peut-être,
03:04redesigner un peu la basket.
03:06Effectivement, quand on essaie de les réparer,
03:09on essaie aussi un petit peu de les, pas de les personnaliser,
03:12mais faire de belles réparations.
03:14Donc, moi, mon objectif, c'est toujours de faire le maximum
03:17et de se rapprocher le plus possible de l'origine de la basket.
03:21J'utilise des matières très similaires, mais plus qualitatives,
03:24parce qu'on utilise beaucoup de simili-cuir.
03:26Donc, moi, je vais mettre des vraies matières, des vrais cuirs,
03:29des plastiques qui dureront peut-être plus longtemps.
03:32On les ressemèle aussi également.
03:34Donc, on repart vraiment pour une vraie seconde vie dans ces cas-là.
03:38C'est d'autant plus important.
03:39Je crois que la basket, si on la jette, elle est difficilement recyclable,
03:44parce qu'il y a énormément de matériaux.
03:47Du coup, c'est plutôt intéressant de pouvoir poursuivre sa vie, finalement.
03:51Effectivement, oui.
03:52Ce fait qu'elle est beaucoup composée de plastique, de caoutchouc,
03:55de matières très, très, très compliquées, du coup, à recycler.
04:01C'est vrai que, du coup, pouvoir les réparer, ça prolonge la vie
04:05et ça évite, du coup, énormément de déchets distribués dans le monde entier.
04:09Tous types de baskets, elles sont toutes réparables ?
04:12Il y a toujours quelques baskets qui ne sont pas réparables.
04:15Des fois, c'est vraiment un bloc plastique.
04:18Donc, effectivement, là-dessus, je ne peux vraiment rien faire du tout.
04:20Après, c'est qu'ils sont composés d'une façon un peu plus classique,
04:26donc des vraies matières cousues les unes sur les autres,
04:28des vraies cuirées et tout, des vrais blocs semelles.
04:31Effectivement, je peux effectuer une très grosse réparation là-dessus.
04:35Ça veut dire que, parfois, on est amené à les désosser un peu, quoi ?
04:38Beaucoup.
04:39Je désosse beaucoup, beaucoup les baskets.
04:41Je change les doublures à l'arrière.
04:43C'est une grosse demande.
04:46Le talon.
04:48La doublure et les semelles.
04:51C'est vrai que c'est une grosse, grosse demande que j'ai là-dessus.
04:54Yann…
04:55À partir de combien ?
04:56Il reprend son rôle de journaliste.
04:58Si, en gros, moi j'ai ma paire de pompes, si je l'ai achetée quoi ?
05:02100 euros, ça peut valoir le coût ?
05:03Si je l'ai achetée 150, 200 ?
05:04À partir de quand, finalement, ça peut valoir le coût ?
05:06J'ai été moi-même surpris par les clients qui venaient au magasin.
05:12Moi, pour dire franche, mes réparations tournent entre 10 et 150 euros.
05:17Sachant que les réparations se cumulent.
05:19Faire un nettoyage, une réparation de trous, un ressemblage,
05:22oui, effectivement, on arrive très rapidement aux 100 euros.
05:24J'ai des gens qui achètent leur paire 90 euros et finalement, on les dépasse.
05:29Parce qu'ils y tiennent, parce qu'ils ont malheur sentimental,
05:32parce qu'ils ont vécu tel moment de leur vie avec cette paire,
05:34parce qu'elle a été offerte par telle personne.
05:36Et effectivement, j'ai quand même beaucoup de clients comme ça.
05:39Et même aussi pour le côté surconsommation,
05:41ils préfèrent continuer à fond avec cette basket-là,
05:44quitte à payer plus que ce qu'ils ont payé pour le prix retail.
05:48C'est quand même assez impressionnant.
05:52Et du coup, tous ces matériaux que vous utilisez pour réparer,
05:56c'est de la récup aussi ou c'est parfois du neuf ?
05:59Est-ce que vous déossez vraiment d'autres paires pour réutiliser sur de nouvelles autres ?
06:05Ça m'arrive dans certaines paires parce que tel plastique a été moulé pour cette paire-là.
06:10Donc du coup, j'ai des clients qui viennent avec des paires collector.
06:13Donc effectivement, on essaie de trouver un autre modèle qui ne vaut rien du tout,
06:17qui est déjà en fin de vie pour récupérer ces petites pièces plastiques-là.
06:20Et du coup, ça repart pour un second tour.
06:22Mais effectivement, après oui, comme un cordonnier, j'ai déjà des semelles déjà toutes faites,
06:27prêtes à réencoller sur les semelles d'origine.
06:32Et après oui, si je peux avoir des matières un peu reconditionnées
06:36et qui sont déjà un petit peu dans le côté un peu recyclage et tout,
06:41je préfère utiliser ça.
06:42Au tout départ, ce qui vous fait lancer ce Sneakers Atelier,
06:46ce n'était pas franchement cette fibre écologique, c'est plutôt la demande.
06:49Est-ce qu'aujourd'hui, avec le temps, vous êtes plutôt fier finalement de limiter ces déchets
06:54et ça va dans le sens de votre histoire ?
06:56Clairement, moi, comme je vous disais, moi à la base, pour être franc,
06:59j'étais encore une fois dans la personnalisation.
07:01Je n'étais pas du tout dans le côté écologique et tout.
07:03Et en fait, quand j'ai ouvert l'atelier, c'est là où j'ai pris ce même plaisir
07:07que j'avais à faire des personnalisations.
07:08Je l'ai pris en redonnant du coup vie au basket.
07:11Et en fait, le smile que je donnais aux clients avant,
07:13je le redonne aujourd'hui d'une différente façon.
07:17Et aujourd'hui, je suis clairement fier de pouvoir reconditionner tous ces baskets
07:22et prolonger leur vie.
07:24Yann est déjà en train de compter le nombre de paires
07:26qu'il va pouvoir envoyer au Sneakers Atelier.
07:30C'est vrai que sur ce côté, de se dire vraiment, il y a toujours une paire
07:33qu'on a adoré et à un moment, il va falloir que j'achète.
07:37Et c'est vrai que cette perspective-là, elle est intéressante.
07:41Le Sneakers Atelier, c'est pour l'instant uniquement à Paris,
07:44premier atelier dédié à la réparation, la personnalisation,
07:47la fabrication de vos sneakers.
07:50Donc voilà, on espère qu'il y en aura plein d'autres dans quelques années ailleurs.
07:53Mais en tout cas, pour le moment, c'est à Paris que ça se passe.
07:56C'est fou qu'il n'y en ait qu'un quand même, non ?
07:58Oui, c'est le début, c'est le début.
07:59Parce que les cordonniers, finalement, il y en a plein qui ont dû avoir cette idée.
08:02Quand même, les sneakers, ça ne date quand même pas d'hier, non ?
08:04Comment ça se fait que vous êtes les seuls sur le marché ?
08:05Les cordonniers travaillent souvent avec le cuir, je dirais, classique, quoi.
08:08Un cordonnier classique va poser des patins, des bambous talons.
08:13Le petit glissoir à l'arrière, c'est la réparation très classique
08:17que fait le cordonnier, des petites coutures.
08:19Là, il y a un espèce de travail d'orfèvre, presque.
08:23C'est un peu de l'art, presque.
08:25C'est gentil de dire ça.
08:27La réparation de la sneaker, c'est vrai que c'est vraiment un autre monde
08:30parce qu'il y a tellement de types de réparations à faire dessus.
08:33Et c'est vraiment cas par cas, pour tel et tel modèle.
08:36Chaque paire a ses propres semelles.
08:39On est bien loin du soulier où on met des patins sur tous les types de souliers.
08:43Comme il n'y a pas d'école, je me suis fait un peu ma propre école
08:47avec mes différentes formations et mes compétences
08:50que j'ai aussi acquises en autodidacte.
08:52Là, j'ai pu créer et développer cette offre.
08:59C'est le début, vous l'aurez entendu sur Sport Planète.
09:02Il est l'heure de vous présenter maintenant l'invité du cinquième numéro
09:06du podcast Vendebout.
09:08Et pour cela, on va retrouver Sylvain Pallet en Savoie.
09:11Il est allé à la rencontre de Franck Piccard,
09:13le seul champion olympique français de Super-G,
09:16skieur qui voit sa montagne changer et qui sait,
09:19évidemment que pour la préserver, il faut agir et vite.
09:31Et oui Gaël, pour cet épisode de Vendebout,
09:33on se retrouve au saisis, à la montagne.
09:35Et on a voulu faire un épisode sur la montagne
09:37parce qu'elle cristallise les crises que traverse notre époque.
09:40Pourquoi ? Parce que le dérèglement climatique
09:42impacte directement la ressource naturelle de cet environnement, la neige.
09:45Et en conséquence, le dérèglement climatique menace aussi
09:47l'unique modèle économique des stations de ski,
09:49qui est celle du tourisme, de sport d'hiver.
09:51D'ailleurs, notre invité pour cet épisode compare cette crise
09:54à celle qui a touché les villes du nord de la France
09:57à la fin de l'exploitation du charbon.
09:59Il est aujourd'hui chef d'entreprise.
10:01C'est un ancien champion olympique de ski alpin.
10:03C'est Franck Piccard, que vous connaissez peut-être.
10:05Et aujourd'hui, il a décidé de prendre la parole
10:07contre l'urbanisation de la montagne.
10:09Le modèle qui nous a portés jusque là
10:13et sur lequel il n'y a aucun regret à avoir.
10:17C'était un développement absolument obligatoire.
10:22Pour rester à la montagne, il n'y avait pas d'autre solution.
10:27Je n'ai aucun regret sur ce qui a été fait.
10:31Je ne blâme personne, surtout pas mes parents,
10:35de nous avoir offert ce cadre et cette façon de vivre.
10:39Ça nous permet aujourd'hui, et ça nous met en devoir,
10:42de réagir et, à minima, de savoir s'arrêter.
10:48Sa position est intéressante parce que le récit médiatique
10:51polarise un peu ce conflit, avec d'un côté
10:53les méchants éco-terroristes, et de l'autre côté
10:56les promoteurs avides d'argent et ennemis du vivant.
10:59On a décidé d'aller au-delà des caricatures
11:02et d'aller rencontrer un enfant du pays
11:04qui nous propose un discours plus nuancé.
11:06Pour autant, est-ce qu'il est prêt à renoncer
11:08au modèle du tout-ski, lui qui possède
11:10plusieurs magasins de location ?
11:11Quelles sont les alternatives qu'il explore ?
11:13Et comment se positionne-t-il dans ce qui ressemble
11:15de plus en plus à un conflit social, politique et économique ?
11:18Vous le découvrirez dans cet épisode
11:20où l'on est accompagné de Valérie Pomier,
11:22fondatrice de Résilience Montagne
11:24et experte du futur des stations de ski.
11:26Cet épisode sera disponible sur toutes les plateformes
11:28et pour vous mettre en appétit, je vous laisse
11:30avec un petit extrait.
11:31On a créé des canons-neige pour boucher
11:33les petits trous.
11:35Et ça, je le comprends tout à fait.
11:37Je suis pas opposé à ça, j'étais pas opposé à ça.
11:41Et puis, réchauffement climatique oblige,
11:44on a commencé à dire, bon, couvrir 1% du domaine,
11:49c'est pas beaucoup, on a de plus en plus de difficultés,
11:53on monte à 10.
11:54Et puis ensuite, on est monté à 20%.
11:57Et puis à 30%.
11:58Aujourd'hui, c'est 38%.
12:00La moyenne.
12:02Et demain, 40%.
12:04Et après demain, 50%.
12:05Et bientôt, 100% du domaine avec des canons-neige.
12:08Et c'est là qu'on est plus logique,
12:10puisque s'il faut équiper à 100% un domaine
12:14en canons-neige, c'est que la neige n'est plus viable.
12:19On court à notre perte.
12:21Franck Piccard, très intéressante, cette chronique de Vendebou
12:25à retrouver sur toutes les plateformes début février.
12:28Et on va en reparler dans un instant,
12:30puisqu'on va rester du côté de la montagne
12:32pour lancer notre Zoom Eco.
12:44Et dans ce Zoom Eco aujourd'hui,
12:45on va un petit peu s'auto-observer, Yannovine,
12:48se poser cette question du traitement
12:50que réservent les médias justement à l'éco-responsabilité,
12:54et notamment à l'éco-responsabilité dans le sport.
12:57Yann, vous êtes journaliste à TF1.
12:59Merci beaucoup d'être avec nous.
13:00Vainqueur du micro-d'or Sport Planète
13:02pour le sujet itinéraire montagne,
13:04le trophée est sur le plateau.
13:06Aujourd'hui avec nous, encore bravo,
13:09les micro-d'or organisés par l'Union des journalistes sportifs
13:12et puis parrainés par le Comité national olympique et sportif français.
13:15Alors ce sujet, il a été tourné avec Guillaume Vuitton
13:18aux abords de la mer de glace au-dessus de Chamonix.
13:21Qu'est-ce que vous avez vu,
13:23qu'est-ce que vous avez constaté au moment du tournage de ce sujet ?
13:26Un peu la peur à un moment,
13:28quand on arrive sur cette mer de glace.
13:30Je ne sais pas si vous avez l'occasion d'y aller de temps en temps au-dessus de Chamonix.
13:33Mais déjà, il y a un constat.
13:35La mer de glace n'est pas de la glace.
13:37C'est tout simplement une mer de roche qui vient recouvrir cette glace,
13:40la glace qui est en dessous du plus grand glacier français des Alpes.
13:43Et déjà, c'est vrai qu'il y a cette peur parce qu'on se dit
13:46mais où est la glace ? Où est finalement notre si beau glacier ?
13:50Et en allant justement parcourir avec Xavier Cayolle,
13:53un des guides de Haute-Montagne,
13:55qui est aussi un expert en glaciologie,
13:57qui étudie énormément cela,
13:59on s'est rendu compte qu'il fallait parcourir beaucoup plus
14:02de centaines de mètres pour accéder à certains refuges
14:05qu'il y a des espèces d'échelles
14:08qui sont mises sur le glacier
14:10pour pouvoir accéder à certaines parties derrière la montagne,
14:13pour accéder notamment au refuge du Couvercle,
14:15un refuge où à l'époque il fallait deux heures et demie,
14:17maintenant il faut quasiment quatre heures pour y aller,
14:19donc forcément ça décourage pas mal de personnes
14:21et donc ça donne quoi ?
14:22Moins d'activité aussi pour les gardiens de refuge.
14:25Comme il pouvait nous expliquer,
14:27dans ce gardien de refuge, son prédécesseur à peu près,
14:30c'était 8000 personnes qui venaient dans ce refuge du Couvercle avant.
14:33Aujourd'hui, ils ne sont plus que 4000,
14:34donc forcément c'est plus compliqué de faire vivre un refuge,
14:37c'est plus compliqué de faire vivre la station de Chamonix à travers cela.
14:40On a vu quelques images de ce reportage
14:43avec Vincent Abelanada,
14:46Abelanada, c'est facile à dire,
14:48au montage pour ce sujet,
14:50donc encore bravo.
14:51Comment est arrivé ce moment où vous avez proposé cette idée ?
14:55Est-ce que ces idées, aujourd'hui,
14:57de parler du sport un peu autrement,
14:59c'est facile de les imposer sur un journal d'ETF ?
15:03Alors, ce n'est pas facile,
15:05mais c'est beaucoup moins compliqué qu'avant.
15:07Clairement, l'environnement, c'est vrai qu'aujourd'hui,
15:09c'est au cœur de tout, il y en a besoin.
15:11On a une rubrique Notre Planète au sein du journal d'ETF1,
15:14donc il y a un reportage dans chaque JT sur cela.
15:17Et c'est vrai qu'aujourd'hui, moi, je me sens moins à l'aise
15:21de parler de sujets juste pour profiter de la montagne
15:23et de se faire un gros kiff au milieu de la peuf
15:25et de juste en profiter comme ça,
15:28en étant déposé en hélicoptère et profiter de tout ça.
15:30Je trouve que c'est quand même assez gênant maintenant de parler de cela
15:32et notamment de montrer cela,
15:34parce que ce qui était chouette dans ce reportage-ci,
15:37c'est qu'on l'a fait pour le JT.
15:38Et pour la petite anecdote,
15:40mon fils, au moment, m'a dit,
15:42tiens, envoie, il faut que tu te fasses un post TikTok au même moment.
15:45Et en fait, de raconter la mer de glace
15:48et le niveau du glacier qui a évolué,
15:50parce que sur la mer de glace, on se rend bien compte,
15:51il y a des dates où on se rend compte à quel moment il était.
15:54C'est vraiment hallucinant de se rendre compte qu'en 2015,
15:57il était là et maintenant, il est juste en dessous.
15:59Donc, c'est vraiment impressionnant de s'en rendre compte.
16:01Et au même moment, à travers ce post,
16:03c'est là où on s'est rendu compte que j'avais plein de personnes
16:06qui ont commencé à me suivre juste là-dessus.
16:08Et comme quoi, là où le public du JT est évidemment un peu plus vieillissant
16:11que par rapport à cette génération-ci,
16:13et on pourrait se dire qu'ils sont peut-être juste là à scroller
16:16et pas suivre le réchauffement climatique de la même manière.
16:19Et bien au contraire.
16:20Et il y a eu énormément d'avis là-dessus, sur ce côté,
16:22c'est incroyable ce qui se passe dans ces glaciers,
16:24il faut qu'on agisse, il faut qu'on bouge.
16:26Et donc, il y avait ce côté intéressant de se dire,
16:28bien sûr que ça touche tout le monde, quelle que soit la génération.
16:32Oui, c'est vrai que tout le monde prend conscience.
16:34Et quand on va sur place aussi,
16:36et vous l'avez vécu vous avec les baskets finalement,
16:39quand on prend part à la chose et à la cause,
16:42on en parle avec passion, comme on l'entend là.
16:46Et on prend conscience qu'on a tous quelque chose à faire et à jouer.
16:50Et j'imagine que c'est aussi la conscience de citoyens qui est secouée
16:54quand on arrive dans cet endroit où on parle encore de mer, de glace,
16:57mais où il n'y a plus grand-chose de ça.
16:59C'est exactement ça.
17:00C'est tout l'ambivalence finalement de notre métier
17:02qui nous pousse à aller dans des lieux comme ceci.
17:04C'est vrai que j'ai la chance d'aller régulièrement dans les régions polaires,
17:07que ce soit aux Svalbard ou autres au nord de la Norvège.
17:09Et forcément, il y a un impact carbone pour aller là-bas, pour faire ces reportages-là.
17:13Mais il y a aussi ce côté, on en parle assez souvent,
17:15par exemple avec Heidi Selvey, c'est une grande glaciologue,
17:17qui est obligée d'aller là-bas pour aller expliquer ce qui se passe,
17:21pour qu'on se rende compte vraiment de la situation,
17:23que l'Arctique se réchauffe quatre fois plus vite finalement que le reste de la planète.
17:27Mais malgré tout, il y a cet acte un peu citoyen de se dire,
17:32il faut qu'on montre, il faut qu'on alerte, il faut que ça soit quelque chose qui marque.
17:37Et c'est vrai que j'avais la sensation, quand on a présenté le sujet à travers les micro-d'or,
17:41que le jury a été assez touché de voir cela,
17:43qu'ils ont pris aussi un peu une claque aussi en voyant le reportage.
17:46Parce que c'est vrai que c'est un peu choquant de voir cela,
17:48de voir l'évolution de ce glacier, que les gens en souffrent,
17:52que le glacier des Bossons, qui est juste en face de Chamonix,
17:54il rétrécit quasiment à vue d'œil,
17:57et que les chamonniers en parlent quasiment tous les jours.
17:59Et donc de pouvoir en parler,
18:01et de se dire qu'à notre petite manière,
18:04on essaye au moins de faire réagir une personne sur le nombre de téléspectateurs,
18:09ce sera déjà ça.
18:10D'ouvrir les consciences.
18:11Effectivement, on revoit la cérémonie de ces micro-d'or
18:14qui avaient été diffusées sur Sport en France.
18:16D'ailleurs, un très joli prix.
18:18Il représente beaucoup.
18:19Est-ce que c'est le premier dans la carrière, Yann ?
18:21Non, ce n'est pas le premier.
18:22Sport Planète, c'est le premier.
18:23C'est le premier Sport Planète.
18:24C'est pour ça que je suis très fier de celui-ci.
18:27De ce côté de parler du sport autrement,
18:30on sent que quand j'ai commencé ce métier,
18:32ce n'était pas tout à fait pareil.
18:33On parlait moins d'écologie.
18:35Et aujourd'hui, c'est important, je trouve,
18:37que dans chaque sujet, tourisme ou sport,
18:40on évoque d'une manière ou d'une autre un petit peu l'écologie.
18:42Allez, ces micro-d'or.
18:44Le président du jury, c'était Alexis Anquinquan, le para-triathlète.
18:48Alors, comme les journalistes de nombreux sportifs
18:51ont pu, lors de ces micro-d'or,
18:54prendre le petit train du Mont-en-Vert
18:57pour aller admirer, eux aussi,
18:59ce qu'il reste de cette mer de glace.
19:01Et vous allez le voir, là aussi,
19:03la prise de conscience a été immédiate.
19:05Un reportage de Lucien Jahan avec Patrice Bois.
19:09Bonjour à tous.
19:11Vous allez aller prendre le train du Mont-en-Vert.
19:13Dans le cadre des 37e micro-d'or à Chamonix,
19:16une randonnée à la mer de glace a été organisée
19:18par Maïf et le mouvement Sport Planète.
19:20Une trentaine de journalistes et sportifs
19:22ont répondu à l'appel de la montagne.
19:24Je suis content parce que je sais que je fais des petits gestes
19:27pour réduire mon empreinte carbone,
19:29mais c'est bien d'en découvrir plus
19:32et aussi de voir l'impact que ça a eu, là, sur les montagnes.
19:36Une sortie encadrée par Luc Moreau,
19:39un glaciologue particulièrement connu pour son expertise
19:42et ses recherches sur les mouvements des glaciers.
19:45On essaye de raconter le paysage,
19:47l'esthétique du massif du Mont-Blanc,
19:49la beauté du paysage,
19:51mais aussi la fragilité.
19:53Parce qu'en fait,
19:55comme on a modifié les compositions de l'atmosphère,
19:58on réchauffe tout,
20:00mais c'est beaucoup plus visible par la neige et la glace.
20:03Donc là-haut, il y a une perte de glace énorme.
20:11Bienvenue au Mont-en-Vert.
20:15Vous êtes à 1913 mètres.
20:17Au cours des dernières décennies,
20:19le glacier a connu un recul significatif.
20:22Rien que cet été, c'est 14 mètres d'épaisseur perdue
20:25sur la partie basse du glacier,
20:27où il n'en reste que 30.
20:29Une situation plus qu'alarmante.
20:31C'est triste comme constat,
20:33puisqu'on voit très facilement l'évolution des glaciers.
20:36Après, pour tout ce qui est professionnel de la montagne,
20:39c'est parfait pour montrer et sensibiliser les gens.
20:42On a aussi bien des adultes
20:44qui n'ont jamais vu la mer de glace,
20:46qui s'interrogent et qui arrivent facilement à comprendre l'évolution.
20:49Et on a aussi tous les groupes un peu plus âgés
20:51qui ont déjà découvert la mer de glace.
20:53Dans votre groupe, il y en avait quelques-uns
20:55qui n'étaient pas venus depuis 15 ans.
20:57Le constat est facile à voir.
20:59On arrive sur la terrasse, on voit la mer de glace,
21:01on voit l'évolution que ça a eue.
21:03On est quand même sur des années assez tristes,
21:05surtout avec ces grosses périodes de canicule l'été.
21:08Face à ce paysage en souffrance,
21:10les athlètes sont en état de choc.
21:12Quand on nous donne les chiffres
21:15et qu'on imagine comment c'était
21:17quand on nous parlait il y a quelques années,
21:19franchement, c'est chaud et urgent.
21:23Je pense qu'on a tous notre rôle à jouer.
21:25Je suis content de participer à ça.
21:27Et bien sûr qu'à mon échelle,
21:29je contribue énormément à recycler comme je peux.
21:32Mais je pense qu'on peut tous faire mieux.
21:34Et je vais oeuvrer de mon côté pour faire mieux.
21:37Parmi les randonneurs, un certain Rémi Camus.
21:40Cet explorateur multiplie les aventures éco-responsables.
21:44Il a notamment traversé la mer Méditerranée à la nage
21:46de Calvi à Monaco
21:48dans le but de sensibiliser sur la préservation des océans.
21:51C'est quelque chose que je connaissais déjà
21:53pour l'avoir fait il y a quelques temps en arrière.
21:55Et c'est toujours un vrai privilège de revenir ici.
21:57Mais surtout une vraie claque
21:59de se dire que cette mer de glace fond, fond, fond.
22:02Une claque qui ne le met pas totalement KO.
22:04Rémi croit toujours à une prise de conscience collective.
22:07Moi, ça fait 14 ans que je fais ça
22:09à travers mes expéditions, mes aventures.
22:12Et je trouve que c'est intéressant
22:14qu'on commence malheureusement que maintenant à en parler.
22:17Mais ça fait du bien que les gens aient des vraies informations
22:21sur ces thématiques-là.
22:23Sensibilisé pour mieux préserver, le message est passé.
22:29Ça va aujourd'hui, au-delà, il y a de la sensibilisation.
22:32On les voit, ces métiers qui changent.
22:34On a entendu Franck Piccard tout à l'heure
22:36avec le tout-ski qui va probablement s'arrêter très bientôt.
22:39Et puis ces alpinistes que vous avez rencontrés
22:42et qui, eux, voient leur métier presque mis en danger aussi.
22:45En fait, ce qui est étonnant,
22:47c'est qu'il y en a plein qui sont sur le côté,
22:50on voit déjà l'après.
22:51On n'est plus juste sur le constat, ça fond.
22:53On voit l'après.
22:54Et en fait, ce que la plupart m'ont dit
22:57en discutant avec eux à travers ce reportage,
22:59c'était surtout ne dites pas que c'est la cata
23:01et que les gens ne viennent plus en montagne.
23:03Parce qu'on a besoin toujours des gens
23:05juste de travailler les itinéraires différemment.
23:07Parce qu'évidemment, on ne peut plus passer à certains endroits
23:09parce qu'il y a des chutes de pierres.
23:10C'est beaucoup trop risqué.
23:11Parce qu'il y a des lieux qui ne sont pas accessibles
23:13à des personnes qui n'ont pas une grande condition physique peut-être
23:15et qui vont en montagne.
23:16Mais la montagne, elle est toujours accessible
23:18et elle fait vivre tellement de gens
23:19qu'ils nous ont dit justement, on doit nous nous adapter
23:22pour proposer d'autres itinéraires, d'autres solutions, d'autres pratiques,
23:25mais que la montagne continue à vivre et notamment l'été.
23:28Allez, on le verra.
23:29Les journalistes, les médias ont leur rôle à jouer.
23:32Les réseaux sociaux aussi, on en parlera dans quelques instants.
23:35Juste après, les infos en bref de Sport Planète.
23:47Appelez les capitaines.
23:49Sept championnes choisies par Maïf pour sensibiliser le monde du sport
23:52aux enjeux environnementaux.
23:53Sept grandes athlètes.
23:54Des Ludie Clouvel à Sandrine Grouda, en passant par Chloé Trespeuch.
23:57Autant de profils qui vont mettre leur notoriété
23:59au profit de la protection de la planète.
24:01Première action, à la fin du mois,
24:03on va planter 2024 arbres sur le golfe national de Saint-Quentin-en-Yvelines.
24:09Le rideau est tombé le 20 janvier dernier sur le Dakar.
24:12Dakar 2024 qui se veut plus vertueux,
24:14avec des véhicules plus respectueux de l'environnement.
24:16Le buggy à l'hydrogène de Toyota par exemple.
24:19La Toyota Gazoo Racing qui a de son côté fait rouler un véhicule
24:23qui utilise du carburant qui contient 70% de matières renouvelables,
24:27notamment de l'huile de cuisson usagée.
24:31Et enfin, un rendez-vous à noter dans vos agendas.
24:33Dimanche 9 juin 2024 à Draveil, en région parisienne,
24:36aura lieu la Run for Planet.
24:38Une course éco-conçue qui veut sensibiliser elle aussi le grand public,
24:42avec des courses de 5 et 10 kilomètres.
24:44Éco-conçue, ça veut dire sans maillot finisher, sans bouteille plastique,
24:48avec des dossards récupérés, recyclés et réutilisés.
24:51Des bénéfices qui iront directement à des associations environnementales.
24:57Allez, je vous parlais de réseaux sociaux.
25:00On va maintenant découvrir qui se cache derrière les boueurs militants,
25:06qui s'appelle Ludovic Franséchet.
25:18Notre éco-aventurier du mois qui est malheureusement cloué au lit cette saison.
25:22Malheureusement, mais on lui souhaite un très bon rétablissement.
25:25Il s'appelle Ludovic, il est donc éboueur militant
25:28et lauréat du prix Ulule Sport Planète.
25:30Véritable ambassadeur de cette cause environnementale.
25:33Il est suivi par plus de 36 000 personnes sur Instagram.
25:36C'est une star de TikTok.
25:38Son défi à lui a été notamment de rallier Paris à Marseille
25:42en ramassant des déchets.
25:44Son portrait, c'est maintenant.
25:47Il y a énormément de déchets au sol, énormément.
25:49Il faut les ramasser, ils ne peuvent pas rester là comme ça.
25:51On a pris énormément de retard.
25:52On n'a plus que 40 ans de retard.
25:53La seule façon de changer les choses, c'est d'agir.
26:06Je suis Ludovic Franséchet, j'ai 48 ans
26:08et je suis éboueur à la ville de Paris maintenant depuis 7 ans.
26:10J'ai fait le tour de Paris en deux jours et demi.
26:12J'ai décidé comme ça de prendre mon roule sac.
26:14Donc un roule sac, c'est un chariot où il y a un sac où on roule
26:16et on ramasse les déchets avec.
26:18J'ai mis deux jours et demi pour faire le tour de Paris
26:20en passant par les marais chauds.
26:21J'ai ramassé 4 300 litres de déchets,
26:23donc 43 sacs de 100 litres.
26:25Je suis passé sur le pont Garigliano.
26:27J'ai vu du papier toilette qui a été suspendu sur ce pont-là.
26:29J'ai dit tiens, voilà mon prochain défi,
26:31je vais faire la tournée des ponts de Paris.
26:3335 ponts et j'ai mis deux jours
26:35pour ramasser tous les déchets qu'il y avait sur les ponts de Paris.
26:37Plus de 2 300 litres,
26:39donc 23 sacs de 100 litres de déchets.
26:41Donc on va dire que j'ai préservé la Seine
26:43un petit peu à ce moment-là.
26:44Mon chef, il a vu tout ça et il me dit,
26:46« Ludo, pourquoi tu ne ferais pas Paris-Marseille ? »
26:48J'ai réfléchi, j'ai dit, « ben allez, on y va ».
26:50Et voilà, ça y est,
26:52ça a été fait, 800 kilomètres,
26:54plus d'un an de préparation,
26:56on a ramassé plus de 15 tonnes,
26:58on a fait énormément de rencontres.
26:59Et le but de tout ça, c'était surtout de sensibiliser
27:01en fait les gens à ce qu'ils nous voient le faire
27:03pour qu'eux reproduisent la même chose
27:05et qu'à un moment donné,
27:07on arrive à un point zéro
27:09et que la terre, elle soit propre.
27:13Il va y avoir mon Tour de France,
27:15donc c'est mon prochain défi, gros défi,
27:17énorme défi.
27:18C'est un défi qui va durer un an,
27:20on va passer dans plus de 300 villes, villages, communes,
27:22il y a plus de 4000 kilomètres,
27:24ça va être juste incroyable.
27:25Et justement, les campagnes lunes,
27:27nous, ça nous permet de financer ce fameux Tour de France.
27:29Perturber notre situation,
27:31surtout c'est Ludovic Objectif Planète Propre,
27:33ça porte bien son nom.
27:34La MAIF m'a apporté, par rapport au Sport Planète,
27:37un apport financier bien évidemment,
27:39de la visibilité.
27:40C'est hyper important qu'un gros groupe comme la MAIF
27:42puisse participer à ce genre de défi,
27:44ça concerne tout le monde.
27:45Soyons main dans la main.
27:48Je tiens à remercier les collaborateurs de la MAIF
27:51de m'avoir sélectionné.
27:52Déjà, première chose.
27:53Ensuite, toutes les personnes qui ont voté pour nous,
27:55vraiment, parce qu'il y a eu pas mal de monde.
27:57Et je tiens à remercier le jury, bien évidemment,
27:59parce que sans vous, je n'aurais pas été sélectionné.
28:01Merci beaucoup.
28:02N'hésitez pas aussi à donner.
28:07On a besoin aussi d'influenceurs,
28:11de personnes, de monsieur tout le monde
28:13pour porter cette bonne parole avec un écho incroyable.
28:16C'est une vraie star de TikTok.
28:17Vous l'avez croisé au micro d'or.
28:19Au micro d'or, justement, sur la scène.
28:21Et vraiment, l'assistance qu'il écoutait,
28:23il était beau en couleur,
28:25il s'était en plus déguisé,
28:26donc c'est vrai que c'était assez rigolo.
28:27Mais c'est vrai qu'on a envie de le suivre,
28:29on a envie de raconter encore plus la suite de ces épisodes.
28:31Je trouve que c'est vraiment inspirant.
28:34Des déchets, il y en avait beaucoup sur la mer de glace.
28:36Il n'y en avait pas tant que ça.
28:37C'est vrai que là, l'avantage, c'est que c'était plutôt préservé.
28:40On sent justement que les gens qui la parcourent,
28:42que ce soit des amoureux de la glace,
28:44des alpinistes ou autres,
28:45ils font attention à ça.
28:46Mais comme elle est remplie de cailloux,
28:49on a limite la sensation que ce sont des déchets.
28:52Des déchets, effectivement.
28:54Allez, on va terminer cette émission
28:56par un petit quiz, messieurs.
28:58On va voir si vous êtes au taquet
29:00de l'actualité du sport éco responsable.
29:03C'est l'écolo-quiz.
29:11Allez, vous êtes l'un face à l'autre.
29:13J'ai beaucoup de vrais ou faux dans ce quiz,
29:16donc ça va bien se passer.
29:17Le plogging, qui est courir en ramassant des déchets,
29:20vous connaissez, on vous en parle souvent dans Sport Planète,
29:22est originaire du Danemark.
29:24Vrai ou faux ?
29:25Je dirais bien vrai.
29:28Là, il faut dire faux pour tenter un truc.
29:30Parce qu'en plus, c'est faux.
29:32Voilà, c'est les pays du Nord,
29:34mais ça vient de Suède depuis 2016.
29:37Donc voilà, c'est ramasser et courir.
29:40C'est un mot suédois qui vient d'un mot suédois au départ.
29:44Et c'est un Nantais qui a ramené ce concept en France.
29:48Tiens, si je vous dis que c'est un Français
29:50qui détient le record du monde de plogging,
29:52c'est vrai ou c'est faux ?
29:53C'est faux.
29:55On va dire que c'est vrai.
29:56Eh bien, cette fois, c'est vrai.
29:57C'est vrai.
29:58Et les habitués de Sport Planète le connaissent bien.
30:01C'est Clément Chapelle.
30:02En novembre 2022, il a parcouru 161 km
30:05en 30 heures et 35 minutes
30:07et ramassé plus de 180 kg de déchets.
30:10Dans ces moments-là, on ne sait pas
30:11si on doit être content pour lui
30:12ou si on doit se désespérer
30:14de voir tout ça sur nos chemins.
30:16Il y a un partout pour le moment.
30:18Il existe à Abu Dhabi la ville écologique du futur.
30:22Oui ou non ?
30:23Vrai ou faux ?
30:24Je pense que c'est faux.
30:25On a du mal à y croire, là, quand même.
30:26Oui, on a du mal à y croire.
30:27C'est pourtant vrai.
30:28En tout cas, elle est en construction.
30:29Cette ville de Masdar City,
30:31éco-cité à vocation expérimentale,
30:33dans les domaines des énergies renouvelables,
30:35des transports, de la gestion des déchets.
30:37Sauf que ça a commencé en 2008
30:39et que la ville n'est toujours pas sortie de terre.
30:41Pourtant, elle est attendue à l'horizon 2030.
30:44C'est un vrai faux.
30:45C'est effectivement un vrai faux.
30:47Allez, on va terminer avec cette question.
30:51En février 2023,
30:53100 stars du foot ont réclamé des actions
30:55à la FIFA face au dérèglement climatique.
30:57Est-ce que c'est vrai ou est-ce que c'est faux ?
31:00C'est faux.
31:01C'est vrai ou est-ce que c'est faux ?
31:03C'est vrai.
31:04Eh bien non.
31:05Malheureusement, c'était les skieurs
31:07qui ont fait ça il n'y a pas très longtemps.
31:09Lettre ouverte remise à la Fédération internationale de ski
31:14de demander de faire des efforts
31:16en faveur de l'environnement
31:18et notamment au niveau des calendriers,
31:20d'essayer d'éviter les trop grands déplacements
31:23et d'aller finalement dans des stations trop basses,
31:26trop tôt dans la saison.
31:27On l'a vu beaucoup encore cette année.
31:29Merci beaucoup d'être venu sur le plateau de Sport Planète.
31:32On n'a pas compté les points,
31:34mais vous savez, c'est plus pour le fun
31:36que pour la compétition qui nous intéresse dans cette émission.
31:39Merci en tout cas, David.
31:41Merci Yann d'avoir été avec nous.
31:42Encore plein de sujets liés à un sport plus écoresponsable
31:45aussi sur TF1.
31:47Merci d'avoir été avec nous.
31:48Merci à vous de nous avoir suivis.
31:50On se retrouve le mois prochain sur Sport Planète.
31:59Sous-titrage ST' 501

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