Sport Planète - Emission 2 - Justine Dupont, athlète écoresponsable

  • il y a 2 mois
Gaëlle Millon reçoit Yann Leymarie, responsable de la partie sport de l'association Surfrider, Viviane Fraisse, responsable RSE à la fédération Française de Tennis et Justine Dupont, surfeuse, multiple championne du monde. La protection des océans et l'engagement écoresponsable de Roland Garros sont les sujets abordés dans cette émission !

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00:00...
00:21Bonsoir à toutes et tous.
00:23Bienvenue, merci d'être là pour ce rendez-vous,
00:27ce 2e rendez-vous déjà de Sport Planète,
00:29l'émission qui est consacrée sur Sport en France
00:32à un sport éco-responsable.
00:34On va vous parler de plein d'initiatives
00:37dans cette émission.
00:38Je vais vous présenter tout de suite, sans plus attendre le sommaire.
00:42...
00:43A l'honneur, Surf Rider,
00:45une association qui se bat pour la protection des océans.
00:48Yann Lemary nous expliquera que la démarche s'attache
00:51à garantir la qualité de l'eau.
00:54Dans notre Zoom Eco, on parlera du rendez-vous incontournable
00:57en France en mai, c'est Roland-Garros,
00:59tournoi plus que jamais éco-responsable.
01:02Viviane Fresse nous le dira, la fédération se bat
01:04pour un sport plus vertueux.
01:06Elle a surfé les plus grosses vagues autour de la planète,
01:09elle a gagné les plus beaux titres mondiaux.
01:12Notre invitée, notre éco-aventurière,
01:14c'est Justine Dupont, qui voyage au bout du monde
01:17mais qui s'engage aussi, évidemment, pour la planète.
01:20Bonjour à tous les 3.
01:21Merci d'être là pour ce 2e numéro de Sport Planète,
01:24l'émission. Je ne fais pas d'interro
01:26pour savoir si vous avez vu la 1re émission,
01:28mais je suis sûre que vous avez regardé.
01:31On va bien sûr se régaler dans cette émission.
01:33On va commencer avec vous, Yann Lémary,
01:35responsable du programme sport pour Surfrider Europe.
01:38Surfrider, c'est une ONG environnementale
01:41qui travaille sur la protection des océans
01:43et, plus généralement, sur la protection des milieux aquatiques.
01:47Et on va parler aussi, quand on parle de protection des océans,
01:50de qualité de l'eau, on va en parler ensemble.
01:53Pour débuter, vous avez peut-être ce souvenir
01:55qui date des Jeux olympiques de Rio, en 2016,
01:58avec ces nageurs en eau libre,
02:00lors de ces Jeux, qui avaient été pris de nausées
02:03car les égouts de la ville se déversaient
02:05dans la baie des compétitions, la baie de Guanabara,
02:08une zone qui n'avait pas été, finalement,
02:10dépolluée suffisamment avant les Jeux olympiques.
02:13Alors, forcément, c'est peut-être un exemple poussé à l'extrême,
02:17mais ça existe, une qualité de l'eau pas exceptionnelle,
02:20et notamment pour nos sportifs.
02:22Yann, rappelons-le, la mission de surfrider,
02:25elle est intimement liée au monde du sport.
02:28Oui. Déjà, merci de me recevoir,
02:31et je vois que vous avez bien révisé vos notes,
02:34donc c'est totalement exact.
02:36Surfrider Europe et surfrider, de manière générale,
02:39puisque c'est un réseau international,
02:41c'est, à la base, un réseau qui a été fondé
02:44par des surfeurs, pour des surfeurs,
02:46pour protéger leur espace de jeu.
02:48Donc, voilà, c'était des gens qui allaient dans l'eau
02:51et qui tombaient malades ou qui trouvaient
02:53de plus en plus de déchets et qui se posaient des questions.
02:56Donc, voilà, la partie sport,
02:58elle fait partie de l'ADN, vraiment, de l'association.
03:01Aujourd'hui, moi, j'aime bien le dire,
03:03une association, c'est comme une personne.
03:06Elle a grandi, elle a évolué.
03:08Aujourd'hui, on travaille vraiment sur les milieux aquatiques
03:11et les usagers, de manière générale.
03:13On n'est plus uniquement des surfeurs.
03:15Vous avez le meilleur exemple devant vous.
03:18Je suis vraiment terrible au surf,
03:19mais on travaille aussi avec des plongeurs,
03:22avec des nageurs, avec des longes côtes, etc.
03:24Donc, vraiment, on va essayer d'aller beaucoup plus loin
03:27et d'avoir le sport au coeur de nos valeurs et de nos actions.
03:31Avec une stratégie à 10 ans,
03:33justement, sur ce milieu du sport,
03:35pour avoir le temps de construire et de mettre en place des choses.
03:38Oui, oui, tout à fait.
03:40En fait, on avait une vision un peu longtermiste,
03:45et c'est vraiment important,
03:46parce que dans l'environnement,
03:48c'est vraiment essayer d'aller voir le plus loin possible,
03:51même si on est dans une situation d'urgence.
03:53C'est un travail où il faut engager énormément d'acteurs,
03:57ou des structures qui sont déjà plus avancées que certaines,
04:00de savoir comment on utilise le meilleur,
04:02comment reprendre des initiatives qui fonctionnent,
04:05comment on les diffuse, etc.
04:07Donc, nous, on a mis en place une stratégie à 10 ans
04:10pour, justement, avoir le temps de faire les choses bien,
04:13mais aussi de prendre du recul en termes scientifiques.
04:16C'est toujours important d'avoir des données sur le long terme
04:19pour pouvoir prendre des décisions qui soient viables.
04:22– Alors, stratégie à long terme, on voit à 10 ans, etc.,
04:25mais forcément, il y a du concret, il y a des projets,
04:28il y a des choses qu'on peut raconter, expliquer.
04:30Je voudrais qu'on dise un mot,
04:32notamment de ce que vous faites avec Échappé Bleu,
04:35et un sportif qui s'appelle Paul Meya,
04:37décidément, on a parlé de lui dans la précédente émission.
04:40C'est véritablement un projet
04:42qui va au-delà de la protection des océans,
04:44mais qui a les océans au cœur, quand même.
04:47– Oui, tout à fait.
04:48Alors, si on a dit que le sport faisait partie de l'ADN,
04:51vraiment de l'association, je pense que la partie éducation,
04:54c'est vraiment un moteur direct de Surfrider Europe depuis le début.
04:59En fait, c'est tout simple.
05:02Si on parle à une personne de protéger l'environnement,
05:05de protéger l'océan, et que cette personne n'a jamais eu la chance
05:09d'aller sur le terrain, de voir l'océan ou de voir la mer en vrai,
05:12c'est très complexe pour cette personne de s'imaginer
05:15et de se projeter dans la protection de ce milieu.
05:20Donc, nous, avec Paul, quand il est venu nous voir
05:23avec son idée de projet et avec le besoin d'être soutenu
05:26par Surfrider Europe pour avoir vraiment cette expertise environnementale,
05:29en fait, nous, ce qu'on a fait, c'est qu'on lui a dit
05:32« Écoute, il faut travailler vraiment avec des publics
05:35ou avec des jeunes qui n'ont jamais eu la chance de voir ce milieu-là.
05:38Et quand tu leur parles de voile, pour eux, déjà,
05:41ils imaginent un bateau, mais ils ne savent pas forcément
05:44comment ça fonctionne.
05:46Et quand on leur parle d'océan, c'est vraiment un concept
05:49qui est, on va dire, pas lunaire, mais qui...
05:51-..qui semble très, très loin d'eux, finalement.
05:54-..c'est exactement ça. Donc, le projet, il est né comme ça.
05:57Et du coup, Paul, ce qu'il a fait avec nos équipes,
05:59c'est qu'on a amené des jeunes,
06:02on les a rencontrés dans leur lieu de vie,
06:06et puis, après, on les a fait naviguer sur des espaces,
06:09soit autour de Paris, à Bordeaux,
06:11c'est aussi le cas dans d'autres villes en France,
06:14et après, jusqu'à une période de...
06:15Jusqu'à une zone de navigation, pardon, au Havre,
06:18dans la baie du Havre, donc, avec des...
06:21avec des habitables, donc, c'était super bien.
06:23Moi, c'était la première fois que j'ai navigué aussi,
06:26donc, du coup, j'ai appris.
06:28-..et donc, avec une sensibilisation,
06:30finalement, par l'exemple, on voit les images de Paul
06:33avec les enfants, on leur montre et on leur explique
06:35qu'il va être jeté pas où il faut dans leur ville,
06:39il finira là, dans la mer,
06:41et qu'il faut qu'ils en prennent soin.
06:43-Oui, en fait, on prend souvent l'exemple de Paris,
06:46mais j'aime pas forcément cet exemple,
06:48mais, par exemple, à Paris, un déchet qui est vraiment...
06:51La plupart des déchets, 80 % d'entre eux,
06:53proviennent de l'intérieur des terres,
06:55donc c'est important de faire comprendre
06:57à des publics présents à l'intérieur des terres
07:00le cheminement d'un déchet d'un point A à un point B,
07:03c'est vraiment le moteur numéro un.
07:05Donc, voilà, malheureusement, si on a un papier,
07:07un déchet, une bouteille, etc., qui partent de la Seine,
07:11le point final, ça va être Roivre,
07:14et voilà, et on se retrouve avec...
07:16Donc, voilà, le but, c'était vraiment de leur faire comprendre
07:19que les déchets qu'on retrouvait à Paris...
07:22-..ils finissaient dans la mer, effectivement.
07:24Justine est là, elle nous écoute,
07:26elle vous donnera quelques cours de surf,
07:28mais on verra ça après l'émission.
07:30On a parlé des nageurs en eau libre au tout début.
07:33Vous travaillez aussi sur des mesures de qualité de l'eau,
07:36il n'y a pas seulement la protection
07:38et finalement enlever des déchets ou en tout cas dépolluer la mer,
07:42on essaie de savoir ce qu'il y a dedans.
07:44L'eau, c'est leur terrain de jeu, alors comment vous faites,
07:47c'est quoi l'idée derrière pour connaître cette qualité de l'eau ?
07:51En fait, comme je disais tout à l'heure,
07:53il y a cette vision vraiment à long terme,
07:56un nom de travail, quelque chose qui est un peu,
07:58on va dire, très administratif,
08:01mais c'est une directive européenne
08:03qui a été révisée en 2006, la dernière fois,
08:06donc du coup, nous, on souhaiterait
08:08qu'elle soit révisée dans les années à venir,
08:11donc 2022-2023,
08:12parce que pour le moment, elle est très incomplète.
08:15Elle se focalise uniquement sur des paramètres bactériologiques,
08:19donc de savoir s'il y a une certaine bactérie
08:21qui est présente dans l'eau,
08:23est-ce que l'eau de baignade est propre et assez propre
08:26pour accueillir du public ?
08:28Mais elle ne prend pas du tout en compte
08:30les nouveaux paramètres découverts au fur et à mesure des années,
08:34question toxique, de chimique, d'hydrocarbures,
08:37ou question d'antibiorésistance,
08:39même désormais, ou de microplastique.
08:41Donc, du coup, c'est vraiment,
08:43on essaie un peu d'avoir une vision de très long terme,
08:46on se dit qu'il faut que ce qui s'est fait maintenant,
08:49qu'on décide maintenant,
08:51qu'il soit valable pour les 20-25 années à venir.
08:53C'est le projet CURL, qui est mené avec l'IFROMER,
08:56qui place des capteurs, finalement, tout simplement, pour...
09:00Oui, c'est ça.
09:01J'aime bien dire qu'on n'y connaît rien en sport,
09:04même si ce n'est pas forcément vrai,
09:06mais on n'est pas des sportifs de haut niveau,
09:08qui sont constamment dans le milieu.
09:11C'est là où c'est intéressant de travailler
09:13avec des personnes comme Justine,
09:15ou avec vraiment des personnes qui passent
09:17quasiment des mois entiers, en cumulé, sur une année,
09:21c'est presque parfois deux mois dans l'eau ou dans le milieu.
09:25Donc, voilà, on va les équiper de capteurs
09:28qui vont...
09:29Qui vont capter la toxicité
09:32ou les produits chimiques qui sont dans le milieu,
09:35afin de voir quelle est l'exposition de l'usager ou de la personne
09:39vis-à-vis de polluants qui ne sont pas visibles.
09:41Justine, ça vous est déjà arrivé de surfer
09:44dans des endroits horribles, en termes de qualité de l'eau ?
09:47Oui, et il n'y a pas besoin d'aller très loin.
09:49En France, sur nos côtes, déjà, après des pluies,
09:53donc, on l'a bien dit, l'eau ramène tous les déchets
09:56dans les rivières et les fleuves, et ça finit dans l'océan.
09:59Et on peut le voir sur les plages, dès qu'il y a des tempêtes,
10:02et dans l'eau.
10:03Et dans l'eau, effectivement.
10:05Et de plus en plus, pas forcément des gros, des petits bouts,
10:09et de plus en plus, des molécules, même pas visibles.
10:11Des micro-plastiques, on en parle beaucoup.
10:14Merci beaucoup, Yann, pour votre intervention.
10:16Vous restez avec nous,
10:18car vous allez participer à notre écolo-quiz
10:20à la fin de cette émission.
10:21On va passer au Zoom Echo.
10:23...
10:32Ce mois-ci, dans le Zoom Echo,
10:34on a choisi de s'intéresser aux grands événements,
10:37ceux qui attirent le monde entier,
10:39ceux sur lesquels les yeux sont rivés pendant un week-end,
10:42une quinzaine, aussi, et ce sera le cas de Roland Garros.
10:46Bonjour, Viviane Fresse, merci beaucoup d'être avec nous.
10:49Vous êtes responsable RSE de la Fédération française de tennis
10:53et donc des tournois que vous organisez,
10:56dont ces internationaux de France de Roland Garros.
10:59Alors, la Fédération française de tennis, Viviane,
11:02c'est une fédération qui est assez pionnière
11:04sur le sujet, éco-responsabilité, recyclage.
11:07Ca fait un petit moment que vous travaillez dessus.
11:10En quelques mots, racontez-nous depuis quand ça dure
11:13et d'où vous êtes partie, finalement.
11:15Alors, on a...
11:17On a été un peu interpellés
11:19par une enquête d'un magazine environnemental en 2007
11:23qui a indiqué, à notre plus grande surprise,
11:26que le tennis était un sport assez polluant.
11:28On ne s'y attendait pas, on pensait être devancés
11:31par beaucoup de sports, et ce, notamment à cause de la balle
11:36qui est produite et mise sur les terrains en grand nombre
11:39et qui n'était pas recyclée.
11:41Ca, ça a été un petit peu une sonnette d'alarme pour nous.
11:45On a ensuite signé, du coup,
11:48une charte environnementale avec l'ADEME,
11:50avec le ministère de l'Environnement.
11:52A partir de là, on a calculé notre empreinte carbone
11:55et on s'est attelés à le faire,
11:57pour la vie de la fédération dans ces territoires.
12:00On est une fédération d'un million de licenciés,
12:03une fédération française classique
12:07avec beaucoup de licenciés et de pratiquants,
12:09et aussi pour les grands événements qu'on organisait.
12:12Ca descend à l'ensemble de nos événements,
12:14mais on a commencé aussi à s'atteler à Roland-Garros,
12:17parce qu'en tant que grand événement qui accueille
12:20beaucoup de spectateurs,
12:22ça nous paraissait important de s'attaquer à Roland-Garros
12:25en premier.
12:26On y reviendra dans quelques instants,
12:28mais vous l'avez dit, la fédération travaille
12:31au quotidien avec ces clubs, et d'ailleurs,
12:33on a rendu visite à l'un d'entre eux,
12:35des clubs qui sont pleinement impliqués
12:37dans cette démarche des co-responsabilités.
12:40C'est le tennis club de Paris.
12:42Thaumamiko et Gustin Provost ont rendu visite à ce club,
12:45et vous allez le voir, ça se passe tous les jours.
12:47Musique rythmée
12:50...
12:53Dans nos actions éco-responsables,
12:55on a du coup passé un partenariat
12:57avec une association qui s'appelle Landestini.
13:00...
13:05Ce potager, il était totalement à l'abandon.
13:07La personne qui vient s'occuper du jardin
13:10tous les jeudis matins
13:12propose aux membres du TCP de venir participer.
13:16On a fait quelques petites animations avec les enfants.
13:19Là, la menthe, elle est magnifique.
13:21Elle sent magnifiquement bon,
13:23et on a fait une animation avec les enfants
13:25lors d'un tournoi de tennis,
13:28où ce sont eux, les enfants,
13:30qui préparaient le sirop de menthe.
13:32Il faut savoir que le sirop de menthe,
13:34quand on le prépare naturellement, il est blanc.
13:37Transparent, il n'est pas vert comme...
13:40...
13:42Les membres adhèrent à cette association,
13:44partagent des valeurs.
13:46On souhaite accueillir les sportives du monde entier
13:49à l'été 2024.
13:50C'est pour ça qu'on a instauré auprès de nos membres
13:53une charte avec une série de démarches,
13:55que ce soit en termes d'optimisation
13:57de la dépense énergétique, de recyclage, de tri des déchets.
14:01On va essayer de développer au maximum
14:03le principe de zéro plastique.
14:05On découpe, on arrête ça.
14:08On fait faire des petits trophées en bois.
14:10En tant qu'association sportive,
14:12sur le plan éducatif, ça a un sens.
14:15C'est la multiplication des petits gestes qui sont importants.
14:21Les petits gestes du quotidien qui sont importants.
14:24On a vu dans ce sujet ce monsieur qui rapporte
14:26ses balles usagées.
14:27Vous l'avez évoqué, c'est un vrai sujet pour votre fédération.
14:31D'ailleurs, l'une des opérations qui est connue,
14:34c'est l'opération Balles jaunes, qui existe depuis 2009,
14:37avec une idée qui remonte à 2007.
14:39En quoi elle consiste et quel est son impact final ?
14:42Elle consiste à recycler les balles usagées,
14:46qui sont déposées par les joueurs de tennis dans les clubs.
14:50On les collecte, on les regroupe.
14:52On essaie de les ramener vers un centre de broyage
14:55de la manière la plus réductrice d'impact environnemental.
15:00Les balles sont broyées.
15:03On en tire des granulats de caoutchouc.
15:05Avec ces granulats de caoutchouc, on fait des sops sportifs,
15:09amortissants, qui sont offerts à des instituts pour enfants,
15:13situations de handicap, des hôpitaux pour enfants.
15:16Tout dernièrement, on a fait un terrain dans une prison.
15:19Pour nous, c'était un déchet très important.
15:22Je vous parlais de l'enquête qui a été parue en 2007.
15:26C'est le premier déchet produit par notre sport
15:29auquel on s'est attelés.
15:30Aujourd'hui, on pense à la boîte de balles,
15:32on pense au cordage, on réfléchit à tout ça,
15:35mais c'est vrai que c'était massifié.
15:37Il y a 14 millions de balles mises en jeu en France chaque année.
15:41C'est très important comme volume.
15:43C'était important qu'on s'attache à ça,
15:45d'autant que c'était l'élément ressorti de l'enquête
15:48qui nous qualifiait de sport assez polluant.
15:51C'était la raison principale.
15:52En raison des balles, on le voit, on ne les jette plus,
15:55on les collecte, on les transforme partout
15:58et puis on en fait des sols qui, j'imagine,
16:00sont un petit peu mous pour les terrains,
16:03pour les enfants, pour les personnes en situation de handicap.
16:06Vous le disiez, on a vu ces chiffres,
16:0814 millions de balles collectées depuis 2009,
16:1245 sols créés, et voilà, avec 50 000 balles broyées,
16:15on a 100 m2 de sols réalisés,
16:17donc ça permet quand même de faire pas mal de choses
16:21et d'éviter des déchets jaunes fluos.
16:23Alors forcément, la démarche-là, elle existe,
16:26on ramasse aussi les balles de Roland-Garros, j'imagine,
16:29et en tout cas, ce tournoi de Roland-Garros,
16:31on le disait, c'est une vraie vitrine,
16:34ça permet de mettre en avant toutes ces choses du quotidien.
16:37Oui, tout à fait.
16:38Les balles de Roland-Garros, heureusement,
16:41on les recycle pas tout de suite, mais en les utilisant
16:44pour les centres d'entraînement.
16:45Ca n'est que en fin de vie de balle que ça part
16:48dans l'opération Vannes Jaunes.
16:50On connaît la durée de vie d'une balle ?
16:52C'est très, très aléatoire, ça dépend vraiment
16:55du niveau de jeu, mais on croit qu'une année de balle
16:59peut satisfaire un joueur qui joue peu.
17:05Donc, oui, Roland-Garros, c'est évidemment la vitrine.
17:09Et puis, on a une réalité,
17:11c'est qu'on a un gros impact environnemental
17:14et on a potentiellement un très important impact social positif
17:17avec un tournoi qui est un rayonnement international.
17:20On travaille pas mal avec les autres organisateurs
17:23pour, dans un premier temps, bien mesurer notre impact
17:27et puis, surtout, entamer des mesures de réduction.
17:30Et donc, on a des actions phares à Roland-Garros.
17:33On s'est engagés vraiment en 2012 sur le tournoi.
17:37On s'est lancé dans la certification
17:40événement responsable ISO 20021,
17:42on a signé des chartes d'engagement
17:44avec des objectifs chiffrés pour pas juste rester
17:46sur des engagements qui seraient un peu conceptuels.
17:49Et du coup, on agit sur pas mal de piliers,
17:52sur une alimentation plus durable,
17:54parce qu'on sait l'impact alimentaire,
17:56même s'il est moindre dans un grand événement,
17:59mais on a peut-être cette valeur modèle
18:01que peut être un tournoi, que peuvent être les joueurs,
18:04et donc, on s'attelle à offrir une alimentation la plus durable.
18:08On travaille sur l'énergie, comment peut-on avoir
18:11un stade qui fournisse de l'énergie d'origine renouvelable.
18:14On travaille sur les déchets, la réduction.
18:18On est très concernés par la loi AGEC,
18:20la dernière loi pour réduire nos emballages,
18:23remplacer tous ces emballages plastiques.
18:26Gros travail sur l'eau aussi,
18:28gros travail sur l'eau aussi,
18:30aussi en respect de la loi AGEC,
18:31qui nous fait beaucoup de bien,
18:33qui nous permet aussi d'entraîner nos prestataires,
18:38de collaborer avec nos partenaires pour trouver des mesures.
18:41Et puis, évidemment, parce que c'est l'impact majeur,
18:44c'est la mobilité qui est la plus importante pour nous,
18:47on travaille à inciter à une mobilité la plus durable possible.
18:51Quand on parle de mobilité durable,
18:53dans un tournoi parisien,
18:54ça veut dire qu'on favorise le métro, le vélo aussi.
18:57On sent que ça prend un petit peu d'ampleur.
19:01Est-ce qu'il y a un garage à vélo, un parking à vélo ?
19:04Oui, un parking à vélo.
19:05Pour que chacun puisse garer son vélo et le retrouver à la fin, surtout.
19:09Oui, c'est ça.
19:10Mais est-ce qu'on envisage d'autres choses ?
19:13Toutes les voitures qui transportent les joueurs,
19:16ce sont des voitures...
19:17Oui, alors, on a un objectif
19:21d'une flotte 100 % électrique l'année prochaine.
19:24Mais oui, c'est un enjeu important, il y a beaucoup de navettes.
19:27On a incité les spectateurs.
19:29Il y a toute une partie de notre impact lié au transport
19:33qu'on ne maîtrise pas trop, c'est tous les trajets vers Paris
19:36pour les spectateurs, pour les joueurs,
19:38pour qu'ils viennent à Roland-Garros.
19:40Et là, on les maîtrise moins,
19:42mais on travaille à réduire cet impact
19:44qui est quand même à plus de 90 % lié au transport.
19:48Et sur ces questions d'écologie,
19:50vous avez de formidables ambassadeurs,
19:52les sportifs de haut niveau.
19:54Vous les faites participer.
19:55Ils participent avec vous pour faire un peu de promotion.
19:59C'est le cas de Novak Djokovic, par exemple.
20:15Il n'est pas le seul, Novak Djokovic.
20:18On avait Stéphane Houdet qui s'engageait,
20:20pas mal de joueurs.
20:21C'est plutôt chouette d'avoir ce genre de moteur
20:24et de gens qui font cette promotion.
20:26Je voudrais qu'on termine sur les nouveautés de cette année
20:29avec la fresque écologique du tennis.
20:32Dites-nous en quoi ça va consister.
20:34En fait, on croit beaucoup à la sensibilisation.
20:36On pense qu'on a vraiment un rôle à jouer.
20:39Et on pense qu'on a vraiment un rôle à jouer.
20:41On pense qu'on a vraiment un rôle à jouer.
20:44Et on a créé un jeu qui est un petit peu
20:46le petit frère de la fresque du climat,
20:49mais appliqué au jeu du tennis.
20:51Donc, on sensibilise notre écosystème
20:54à l'enjeu environnemental via le jeu du tennis.
20:56De quoi a-t-on besoin pour jouer au tennis ?
20:59D'une balle, d'une raquette, d'un terrain, de manger, de boire ?
21:03Quel est l'impact que ça peut avoir
21:05et quelles sont les solutions pour diminuer cet impact ?
21:08C'est un jeu de sensibilisation.
21:10On l'a testé dans des clubs,
21:12on l'a testé au Rolex Paris Masters auprès de ramasseurs de balles.
21:15On voit beaucoup d'éco-positifs.
21:17Et là, il y aura un stand qui proposera aux spectateurs
21:21de faire le jeu.
21:22De participer des spectateurs qui seront très engagés,
21:25cette année, avec notamment un don en caisse.
21:28Quand il y aura des achats, il y aura un don en caisse
21:30qui sera abondé par la Fédération française de tennis
21:34en faveur d'un projet pour la biodiversité.
21:36On sait ce que c'est, ce projet ?
21:38C'est un projet qui va aider à reboiser une forêt
21:41détruite par les intempéries sur le massif du Comtadour.
21:45C'est un très beau projet qui va être labellisé pas carbone.
21:49On a la garantie que ce projet va séquestrer du carbone
21:52et nous aider un peu à y contribuer
21:54à notre impact environnemental.
21:56Merci beaucoup, Viviane.
21:58On a hâte de voir tout ça, de constater tout ça
22:01à Roland-Garros cette année.
22:03On va donner la parole à Justine Dupont.
22:05Ce sera juste après.
22:07Les infos, en bref, de Sportplanète.
22:09Avec tout d'abord la bonne nouvelle du mois,
22:12c'est la Ligue nationale de hand, avec ses 32 clubs
22:15qui sont engagés dans une opération plogging.
22:17Vous savez ce que c'est, un ramassage de déchets.
22:20Ça a duré 12 jours.
22:21Joueurs, entraîneurs ont donné rendez-vous
22:24à leurs partenaires et supporters pour une action citoyenne.
22:27Cette année, il y a eu un nouveau prix
22:30lors des trophées Sportsora du marketing sportif.
22:33C'est le prix Engagement responsable
22:35de la Fédération française de golf,
22:37qui a été récompensé pour son programme Golf pour la biodiversité.
22:41La dernière information, c'est le skipper Roland Jourdain
22:44qui participera à la prochaine Route du Rhum.
22:47Pas grand-chose de nouveau, on le connaît très bien,
22:50mais il va construire un catamaran de 18 mètres
22:52composé de 50 % de fibre de lin, fibre végétale,
22:575 à 6 fois moins énergivore que la fibre de verre
23:00qui est actuellement utilisée.
23:02C'est une grande première mondiale.
23:04On va donner la parole à notre éco-aventurière du mois.
23:19C'est Justine Dupont qui fait une petite escale
23:22sur notre plateau en pleine convalescence.
23:25Justine, d'être là, je le disais,
23:27surfeuse multiple championne du monde,
23:29vous êtes considérée, on va le dire,
23:31la meilleure surfeuse de grosses vagues du monde,
23:34très polyvalente, bientôt coach de Yann aussi.
23:38Vous vous êtes malheureusement fracturée la maléole
23:41début février à Nazaré, au Portugal.
23:43Est-ce que ça va mieux ?
23:44Oui.
23:45L'éducation s'est bien passée ?
23:47C'est un process où on apprend à soigner son corps et son esprit,
23:51mais c'est beaucoup de leçons.
23:53Ça fait du bien à la tête de faire des pauses ?
23:55Oui, ça fait du bien, même si au début,
23:57on a un peu de mal à avaler la blessure.
24:00C'est une pause forcée, mais finalement, après,
24:03oui, ça, c'est sûr, ça me permet de me poser,
24:05de prendre du recul sur les choses.
24:07En tant que sportive de haut niveau,
24:09on est souvent dans notre sport,
24:11dans notre petit milieu, dans notre bulle,
24:14et là, ça nous permet vraiment de prendre du recul.
24:17Cette blessure intervient en début d'année,
24:19on vous voit à Cap-Breton en rééducation,
24:21après une saison incroyable,
24:23qui a fait l'objet d'un documentaire
24:25qui s'appelle A la folie, sorti le 7 avril dernier.
24:28Pourquoi avez-vous eu besoin de raconter cette saison-là ?
24:31Qu'est-ce qu'elle représente pour vous ?
24:33J'avais pas forcément besoin,
24:35mais c'était pour, jusqu'à aujourd'hui,
24:38ma meilleure saison que j'ai eue dans l'océan,
24:40et c'était magique, parce que tous les gros endroits,
24:43les gros spots de surf de grosses vagues,
24:46les belles vagues, ont été juste magiques.
24:49On parle de tailles qu'il n'y avait jamais eues,
24:52jamais eues, tout court,
24:53ou c'était des sessions les meilleures depuis 10 ans.
24:56Donc, c'était magique.
24:58En une saison, c'était un peu les grands chelèmes,
25:00les 4 belles vagues qu'on a pu avoir dans la saison,
25:03et le fait de pouvoir s'y déplacer,
25:05et en plus de performer sur ces vagues-là,
25:08c'était magique à vivre,
25:10même si je me suis un peu plus déplacée,
25:12alors que je pensais que sur une année Covid,
25:14j'allais moins me déplacer, et ça a été une année
25:17où j'ai fait 3-4 voyages pour aller surfer ces vagues-là.
25:21On parlera de l'empreinte carbone dans un instant,
25:23sur ces déplacements, évidemment.
25:25D'ailleurs, dans quelques jours,
25:27ce sera le début de la nouvelle saison,
25:29de l'autre côté du globe, Tahiti.
25:32C'est un passage obligé, chaque année ?
25:34Alors, non, pas obligé non plus.
25:36C'est l'hémisphère Sud qui commence pour moi,
25:39et donc des tempêtes et tout ça qui arrivent,
25:41avec l'hiver, presque, dans l'hémisphère Sud.
25:44Tahiti, ça fait l'année dernière qu'on y est allées
25:47pour découvrir, donc ça sera la deuxième fois qu'on y va.
25:51Et toujours dans notre démarche,
25:52comme on a eu à Nazaré, au Portugal,
25:54où on y habite maintenant avec Fred,
25:56on y va, mais sur un long temps, une longue période.
25:59Plutôt d'y aller rien que sur une houle,
26:01on préfère s'y établir et apprendre de la vague,
26:04apprendre de l'endroit, des locaux et tout ça.
26:07Donc se baigner vraiment dans cet univers-là
26:10pour progresser et forcément pour prendre
26:13une très belle vague, j'espère, l'année.
26:15Et pour parfaitement lancer la saison
26:18sur un site, rappelons-le,
26:20qui sera celui des Jeux olympiques et paralympiques en 2024.
26:24Tahiti, bon, c'est un peu loin, quand même, 15 000 kilomètres.
26:29Vous n'y allez pas en surf, mais en avion,
26:31c'est pas anodin pour vous.
26:33Oui, oui, et j'en suis complètement consciente.
26:36Je sais que j'ai une solution aussi d'arrêter,
26:40mais c'est ce que j'aime, c'est mon métier.
26:43Et donc, pour l'instant, ce côté professionnel,
26:46les avions, le jet-ski aussi,
26:48pour ma sécurité dans les grosses vagues,
26:50toute cette empreinte carbone,
26:52c'est un projet avec la Maïf et avec le projet qu'on a mis en place,
26:56c'est de calculer cette empreinte carbone
26:59et après de monétiser pour reverser un chèque
27:02à une association que je choisis, qui, pour moi, a du sens.
27:06L'année dernière, c'était pour les forêts.
27:08Cette année, ça sera pour l'océan, via Coralie Balmy.
27:11Donc son association qui vise à sensibiliser les enfants,
27:16à apprendre un peu ce qu'est l'océan,
27:19à savoir déjà nager dans l'océan,
27:21et après, pour pouvoir, du coup,
27:23faire respecter cet océan.
27:25Mais d'abord, il faut apprendre à le connaître
27:28pour pouvoir le respecter.
27:29C'est ce qu'on disait avec Échappée-Bleu,
27:32c'est un peu la même stratégie
27:34avec cette association Coco-Ind'Low en Martinique.
27:37L'idée, c'est une neutralité carbone,
27:39c'est compenser complètement...
27:41Sur la partie professionnelle, que déjà, je baisse énormément.
27:45Cet hiver, les vagues ne m'ont pas emmenée très loin.
27:48Je suis restée au Portugal.
27:50On a une démarche où on essaie de se rapprocher
27:52des endroits fréquents pour éviter les allers-retours.
27:56C'est sur le côté professionnel.
27:58Après, le côté personnel, c'est un jeu,
28:00c'est un challenge, c'est du jeu de tous les jours,
28:03comment on fait pour réduire au maximum.
28:05Ça fait quasiment deux ans qu'avec Fred, on est végétariens.
28:09Au début, c'est un peu compliqué, on ne sait pas comment faire.
28:12On apprend sur plein de choses dans la vie de tous les jours,
28:16les bouteilles en plastique,
28:18c'est révolu depuis longtemps, c'est des gourdes,
28:20plein de petites choses.
28:22En termes de matériel, vos planches évoluent aussi ?
28:25En matériel, pour le surf de grosses vagues,
28:28la performance n'est pas encore à la pointe de la pointe,
28:32mais c'est sûr qu'on est en cours.
28:35Mon shaper travaille aussi avec la fibre
28:38pour construire le bateau qu'il a fait,
28:41avec du chanvre et de la joute.
28:43Du jus ? Du joute ?
28:45De la joute, pardon.
28:47Il y a plein de constructions qui se sont mises en place.
28:50Pour l'instant, pour la planche, le débutant, c'est bon.
28:54Pour la planche, tous les jours, c'est encore possible.
28:57Pour la planche très performante,
28:59on commence à l'amener dans la planche très performante.
29:03Je suis positive, on va y arriver.
29:05Il y a une marge de progression.
29:07Tout le matériel du surf, c'est sûr.
29:09Il y a de quoi progresser. Il y a une marge.
29:12Il y a une marge. Merci beaucoup, Justine, pour ce témoignage.
29:15L'émission n'est pas terminée.
29:17Vous allez bosser un peu. C'est l'heure du quiz.
29:21C'est sûr.
29:29Parfois, on fait des équipes,
29:31mais vous allez jouer chacun de votre côté.
29:34Vous êtes trois, sinon, ce serait déséquilibré.
29:36Le premier qui répond, il marque un point.
29:39Lors de la première émission... Pas encore, on n'est pas équipés.
29:43Lors de la première émission de Sport Planète,
29:46les éco-aventuriers Clément Chapelle et Nicolas Van Den Helsken
29:50étaient nos invités.
29:51Juste après, ils ont couru pendant 24 heures
29:54dans les rues de la capitale pour ramasser des masques.
29:57Combien ils en ont ramassé ?
29:58Des millions, des milliards.
30:00Quand même !
30:01Des milliers.
30:022 000.
30:042 000.
30:05En plus.
30:06En plus.
30:07Non, quand même.
30:08Les Parisiens ont trouvé les poubelles.
30:10C'est une bonne...
30:12C'est vrai qu'ils ont trouvé l'envie.
30:14Personne n'a trouvé la bonne réponse.
30:16130 km, ils ont parcouru 859 masques ramassés.
30:20Et à chaque centaine,
30:22un arbre fruitier a été planté.
30:25Deuxième question.
30:26Chaque année, la Journée mondiale de l'environnement.
30:29A quelle date ?
30:305 juin.
30:31Très bien.
30:32On fait un run for the ocean à Paris, les 10 km.
30:35Là, je pense que c'est en plein pendant Roland-Garros.
30:38Il sait que ce jour-là, il va se passer un truc à Paris.
30:41Un point pour Viviane.
30:42L'année 2022 marque les 50 ans de la conférence de Stockholm,
30:46qui a conduit à la désignation du 5 juin
30:48comme Journée mondiale de l'environnement.
30:51Troisième question.
30:52Je suis un sportif français,
30:53très engagé pour la protection de l'environnement.
30:56J'ai participé à une opération de plogging en Guadeloupe
30:59lors d'un stage de préparation.
31:01J'adore rigoler, mais quand c'est pour la planète, je suis sérieux.
31:04Je pratique le 800 m et j'ai surpris tout le monde en 2017.
31:08Vous ne voyez pas les réponses, là.
31:11Non, je n'ai pas mes lunettes, en plus.
31:13Je ne fais rien.
31:14Un point pour Viviane, un point pour Yann.
31:17Dernière question.
31:18Quel club de hand féminin a organisé une semaine écologique
31:22courant avril ?
31:24Bordeaux ?
31:25De l'autre côté.
31:27Cléopâtre d'Arleux.
31:28De l'autre côté.
31:29Pas Cléopâtre d'Arleux, à l'opposé.
31:32Brest.
31:33Non, du coup, de l'autre côté.
31:35Metz. Voilà.
31:36Metz.
31:37Vous avez le droit de...
31:38En revanche, j'ai un petit zéro pointé
31:41pour le type de ma droite.
31:42Je crois que le grand vainqueur de ce quiz,
31:45c'est Yann.
31:46Bravo.
31:47Bravo, Yann.
31:48J'ai gagné des cours de surf.
31:50Des cours de surf avec Justine Dupont.
31:53Ça ne m'engage pas beaucoup, mais du coup, voilà.
31:56Merci à tous.
31:57Merci à tous trois de nous avoir partagé vos expériences
32:00et tout ce que vous faites, évidemment, pour la planète.
32:03Le sport fin de cette émission.
32:05On va se quitter avec quelques très belles images
32:08de Justine Dupont sur sa planche.
32:10Pas encore tout à fait recyclée, mais bientôt.
32:12Rendez-vous le mois prochain. Merci beaucoup.
32:33Sous-titrage ST' 501

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