• il y a 5 mois
Cette semaine dans « A vos marques », Maxime Gras met à l’honneur l’Handi Sport Moto. En s’appuyant sur la sortie du documentaire « Rouler pour vivre », Sébastien Poirier, Stéphane Paulus, Christophe Bernard, Jonathan Politur et Hugo Barat évoquent le parcours de passionnés de deux roues touchés par des drames, à la fois physiques et psychologiques. Comment reprendre confiance en soi, comment retrouver une part de liberté ou simplement goût à la vie ? La moto comme résilience c’est le sujet de cette émission.

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Sport
Transcription
00:00Salut à tous et bienvenue dans A vos marques, votre émission hebdo qui est consacrée aux
00:19pratiques et aux disciplines en e-sport. On se retrouve cette semaine pour un numéro
00:23singulier, c'est un numéro spécial que l'on vous propose du point de vue de la rédaction
00:28parce que cette semaine nous allons diffuser un documentaire roulé pour vivre qui évoque
00:34et bien la problématique qui n'en est plus une du coup en tout cas plus un problème et bien de
00:40la moto handi, la pratique handi moto qui s'est développée ces dernières années et que nous
00:46vous proposons de voir au travers de ce documentaire. En plus de ce documentaire, cette émission donc
00:52pour décortiquer ses pratiques mais aussi et surtout et bien être au rendez-vous avec des
01:00portraits des personnes qui ont été filmées au long cours par Franck Dalma et ses équipes le
01:05réalisateur de ce documentaire. Évoquer et bien le handicap mais une pratique assidue voire même
01:12compétitive ça va être l'objectif de Stéphane, Stéphane Paulus qui nous accompagne dans cette
01:18émission. Bonjour Stéphane. Bonjour. Comment allez-vous ? Très bien merci de me recevoir sur
01:23le plateau. Merci d'être venu à nous ambassadeur handi sport évidemment et puis auprès de cette
01:29fédération surtout le moteur de cette pratique si je puis me permettre l'image un peu osé avec
01:36votre association handi freerider que vous avez fondée en 2014. Tout à fait, c'est parti d'une
01:43passion de vouloir refaire de la moto et de découvrir le circuit et d'avoir de rejoindre la
01:49fédération dans un premier temps de faire découvrir cette activité là et avec du recul
01:55maintenant je me dis qu'effectivement quand la première fois ils ont vu un gars en fauteuil
01:58roulant vouloir refaire de la moto et en plus sur circuit je comprends qu'ils étaient un peu
02:01dubitatifs mais je les remercie parce que aujourd'hui on collabore ensemble on a vraiment
02:07fait un vrai groupe de travail d'ailleurs je les ai rejoints au sein du comité directeur depuis la
02:12présidence de Sébastien Poirier et on a une vraie volonté pour les années à venir de faire encore
02:17plus beau. Face à vous Sébastien Poirier on l'a entendu président de cette fédération française
02:24de motocyclisme bonjour comment allez vous ? Très bien écoutez je suis très heureux de participer à
02:29cette belle émission qui va mettre en lumière et en valeur des pilotes exceptionnels. La fédération
02:34qui a soutenu ce projet de documentaire qui est donc diffusé sur nos antennes tout comme
02:39l'agence nationale du sport et puis également à vos côtés un double champion de france pmr cup
02:452020-2021 double champion de france en 600 centimètres cubes Christophe comment allez-vous ?
02:50Bonsoir uniquement champion 2020 vice champion en 2021. Oh punaise ! Là vous faites mal, vous faites mal.
02:58Ah ouais je vous ai un petit peu enlevé une ligne, rajouter une ligne c'est terrible. J'étais pas loin mais c'est pas passé.
03:06Christophe Bernard qui nous vient de Belgique mais qui a participé à ces championnats et qu'on a
03:12eu l'occasion donc de voir feuilletonner dans ce documentaire. Messieurs il va être question dans
03:18cette émission et bien d'évoquer la pratique, vos pratiques de compétition en marge de ce
03:24documentaire et de ces portraits qu'on a pu dresser de vous. Cette pratique et bien on
03:30va l'évoquer grâce à cette partie mon défi. Pour cette première partie évidemment on voulait
03:41revenir avec vous Sébastien sur la pmr cup. Qu'est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
03:45Alors c'est un championnat de france simplement qui est réservé aux pilotes Andy et qui est à
03:51l'origine porté, qui a été porté par par Stéphane puisque un jour Stéphane nous a dit voilà moi je
03:56souhaite reprendre la compétition avec mon handicap. On lui a dit que ce n'était pas possible
04:01aujourd'hui par rapport à nos textes, par rapport au règlement médical, par rapport aux assurances
04:06de pouvoir l'accepter sur des compétitions valides et donc Stéphane nous a dit écoutez c'est pas
04:13grave je vais mettre en place une association pour remettre en selle des pilotes handicapés
04:18et je vais organiser si vous en êtes d'accord une coupe des épreuves réservées aux pilotes
04:25handicapés. Et de fil en aiguille et bien nous avons travaillé avec Stéphane, nous avons mis en
04:30place tout un protocole avec le comité médical pour faciliter surtout la reconnaissance du
04:36handicap puis savoir dans quelles catégories on pouvait les autoriser et puis on a réussi
04:41à mettre en place cette course. On l'a dans un premier temps organisé avec une petite dizaine
04:46quinzaine de pilotes. L'année suivante on en avait une vingtaine et puis surtout et c'est
04:50vraiment ça le plus important, ça offre une solution et une réponse à des pilotes qui sont
04:56handicapés et qui souhaitent reprendre la moto et à travers l'association puis potentiellement à
05:00travers la compétition et bien on les retrouve et ça nous fait des saisons extraordinaires depuis
05:05maintenant 7-8 ans. On a un très beau championnat de France, on a aussi un championnat de France qui
05:10s'est exporté à l'étranger puisque nos amis espagnols se sont intéressés au championnat de
05:15France, des amis aussi italiens. Il y a eu, il y a maintenant mais Stéphane en parlera, un championnat
05:19d'Europe qui est en train de se mettre en place, une coupe européenne. Donc voilà c'est un
05:24championnat réservé 100% aux pilotes handicapés avec évidemment des catégories qui sont fonction
05:30du handicap avec des règlements techniques qui sont aussi adaptés mais c'est un championnat de
05:34France avec un titre officiel qui est décerné en fin d'année. On parlait des 600 cm3, il y a deux
05:40catégories, c'est ça Stéphane ? 600 et 1000, tout à fait. On roule ensemble mais à l'arrivée il y a
05:46deux classifications, un trophée pour la catégorie 600 et un pour la catégorie 1000 cm3.
05:52Sébastien le disait, donc plusieurs étapes à travers l'Europe, plusieurs manches, une vingtaine
05:57de participants et donc quatre ans d'efforts après je crois une petite tentative en 2011,
06:05un essai de course avec les valides, vous terminez je crois sur la boîte en plus, c'est ça ?
06:09Oui, 2011, moi je découvrais la compétition, j'avais repris la moto, je découvrais le circuit
06:16et à la suite de plusieurs roulages, des copains m'avaient dit mais viens faire une manche avec
06:20nous et ça s'appelait la Monster Race, ça s'appelle d'ailleurs toujours la Monster Race,
06:23je dis mais les gars la compétition ça me paraissait tellement inaccessible, moi en tant
06:27que passionné jamais j'aurais pensé pouvoir sur une grille de départ quoi et ça s'est fait et je
06:33partais dernier parce qu'il fallait me tenir la moto et je finis deux fois sur le podium,
06:38une fois au Vigeant, une fois à Carole, sauf qu'à Carole il y avait toutes les instances
06:41fédérales qui étaient là, j'ai eu un comité d'accueil et qui m'ont dit mais comment tu fais,
06:46t'es en fauteuil roulant et c'est de là qu'on a entamé des discussions et au début qu'on était
06:52un peu houleuse et puis on a, avec Durkul voilà, moi je me suis analysé aussi, j'ai essayé de
06:59comprendre pourquoi il ne voulait pas et maintenant avec Durkul, dix ans après, je le recomprends tout
07:04à fait, un mec qui arrive en fauteuil qui dit je vais faire une compétition de moto,
07:07je comprends qu'ils étaient dubitatifs, au final on a travaillé sur tout ça et c'est quand même la
07:11seule fédération qui s'est ouverte à mélanger les pilotes handicapés parce que les entraînements
07:16ont le fait parmi les valides par contre, c'est ça qui est fantastique aussi, tous les entraînements
07:20roulent avec tout le monde. Vous avez Sébastien pris conscience qu'il y avait aussi derrière la
07:27possibilité, j'utilise encore cette image mais d'être moteur dans le mouvement olympique,
07:32dans celui du CNO, au travers ces pratiques-là, vous ne le faites pas par opportunisme mais je
07:38veux dire derrière, que ça puisse aussi changer un peu les choses, bouger les lignes. Oui je pense
07:42que le regard du handicap il a considérablement évolué ces dernières années avec le comité
07:47paralympique, je pense que les JO paralympiques offrent aussi une caisse de résonance au sport
07:54handicapé et évidemment qu'on ne voulait pas exclure le pilote handicapé, le pilote handi,
08:03on voulait surtout protéger la compétition, c'est-à-dire qu'on est un sport qui comporte
08:09un certain nombre de risques en compétition et on a toute une gestion de la compétition et de la
08:13course, on doit notamment être en capacité de protéger tous les pilotes qui roulent sur cette
08:18compétition. Donc notre inquiétude à l'époque et qui est le fil conducteur de la ligne fédérale,
08:23c'est de veiller à la sécurité des pilotes handi, de veiller aussi à la sécurité des pilotes valides
08:28pour faire en sorte que s'il y a un accident, le handicap d'un pilote ne constitue pas un danger
08:33pour les autres. Donc c'était ça notre difficulté et ça l'est toujours, notre difficulté c'est-à-dire
08:38que notre vraie difficulté en termes de gestion de compétition c'est éviter le sur-accident,
08:44c'est-à-dire un pilote chute et un autre chute en suivant, donc le rôle de la direction de course
08:50c'est d'éviter tout cela, en tout cas de tout mettre en oeuvre pour l'éviter. Donc le travail
08:53qu'on a porté avec Stéphane consistait justement à sécuriser leurs pratiques, à voir comment est-ce
08:59qu'on pouvait imaginer des pratiques mixtes, sur quelle compétition on pouvait imaginer des
09:03pratiques mixtes, ce qui est possible sur des départs individuels, sans rentrer en détail,
09:06et ce qui est certain c'est qu'avec Stéphane on a pris conscience qu'il nous manquait quelque
09:11chose, c'est-à-dire que Stéphane dégage une force, une volonté des performances, c'est-à-dire que les
09:19parties dernières sur cette course il a fini deuxième, donc on a compris qu'il y avait un
09:23chemin à faire et que certes on aurait des difficultés à lever ensemble, des difficultés
09:28juridiques, des difficultés assurantielles, mais qu'on se devait de travailler ensemble pour essayer
09:34d'atteindre l'objectif et c'est ce qu'on a mis en place et je crois qu'on peut être très fier du
09:38travail accompli en responsabilité et puis surtout Stéphane doit être très fier du travail qu'il a
09:45accompli seul dans un premier temps et ensuite il a réussi à fédérer, c'est vraiment le plus
09:48important. Vous m'avez tendu une perche là Sébastien sur le défi assurantiel et également sur la
09:55réglementation des épreuves. Venons-y, c'est le vrai défi aussi fédéral, comment on arrive à
10:02convaincre justement vos partenaires habituels autour de ce qu'ils mettent d'habitude sur la
10:08licence, de ce qu'il faut mettre au pot, vos assureurs habituels qui vous font confiance sur
10:13ces défis-là, sur ces courses ? Déjà c'est mettre des visages ou des pratiques à un concept,
10:18c'est-à-dire que lorsqu'on va voir un assureur ou un médecin, on lui dit voilà on a un pilote
10:22paraplégique qui veut rouler, la première réponse est négative ou c'est impossible,
10:25ça ne marchera pas, c'est trop dangereux et donc on doit convaincre à travers les arguments de
10:29Stéphane. On a fait nôtre les arguments de Stéphane, on a fait nôtre les performances
10:33de Stéphane. Il a fallu que vous soyez aussi présent dans ces rencontres-là ? Pas dans ces
10:39rencontres-là mais dans les arguments qui nous sont mis, on s'était approprié. Et puis globalement,
10:44on a mis en place tout un protocole de délivrance des licences parce que comme le parcours de Stéphane,
10:50il est celui, je cache mon handicap pour rouler de façon je dirais officielle sur des courses alors
10:56que je n'avais pas le droit de rouler. Donc on sentait qu'il y avait des pilotes Andy qui se
11:01déclaraient valides avec la complaisance d'un médecin et donc ce qu'on a voulu nous, Stéphane
11:07a vraiment porté et accompagné ce projet, c'est que les pilotes Andy assument au moment de la prise
11:12de licence un handicap, ensuite se retournent, se renseignent auprès du comité médical et le
11:19comité médical en responsabilité, avec un regard bienveillant, a travaillé
11:25individuellement avec tous les pilotes pour savoir dans quelles catégories, sur quelles compétitions
11:30on pouvait les autoriser et faire en sorte que ça soit vraiment quelque chose de vertueux. Et il y a
11:34une démarche très positive de mon prédécesseur, de Jacques Bolle, qui a vraiment politiquement
11:39porté ce sujet là et qui a autorisé, qui a permis à ce qu'on puisse progressivement passer
11:46toutes les étapes pour être aujourd'hui, je le pense, un championnat de référence et en tout cas
11:50être regardé par nos amis étrangers. Je parle sous votre contrôle président mais on n'est pas
11:55complètement parti non plus évidemment d'une feuille blanche, fédération plus que centenaire,
12:00cent mille licenciés, plus de 1200 épreuves qui sont organisées chaque année, donc évidemment il y
12:06avait un savoir-faire, il fallait juste cette inclusion et forcément ces différences qui ne sont
12:11pas structurelles mais les différences de parcours. Pour une fédération, gérer une course Andy est
12:17plus compliqué parce que la procédure de départ est spécifique, on est sur un départ lancé et
12:23puis deux, on doit absolument se rapprocher du responsable médical de la compétition parce que
12:29chaque handicap nécessite une intervention en conduit d'urgence qui est différente, donc il y a
12:34un travail de préparation, il y a un travail à affiner entre le responsable de la compétition et le
12:39responsable médical pour être parfaitement opérationnel, on n'intervient pas sur un pilote
12:44paraplégique en termes d'urgence médicale comme on intervient sur un valide, donc il y a un travail
12:49d'appropriation d'une difficulté nouvelle pour une fédération et puis une fois qu'il y a une
12:54volonté politique, on trouve toujours les solutions. On le voit avec l'accident de Kevin dans le documentaire
13:01qui forcément là aussi nécessite beaucoup d'implications des services médicaux et la dernière
13:07implication pour vous au niveau de la fédération c'était de créer une licence spécifique j'imagine ?
13:11Oui, on a mis en place une licence handicap, on a quelque part valorisé le handicap en leur disant
13:16écoutez chez nous le handicap n'ayez pas peur, on va vous trouver une solution pour que vous puissiez
13:20refaire de la moto, soit en entraînement exclusivement parce qu'on considère que
13:23médicalement vous pouvez pas faire de compétition dans un premier temps, soit pour ceux qui sont
13:28plus en capacité en compétition, compétition au départ groupé pour l'instant uniquement en course
13:35Andy ou compétition au départ individuel si on estime que le pilote n'a pas encore le niveau
13:40pour partir en compétition en départ groupé. Il y a eu à travers, et je le dis à travers
13:48le travail mené par Stéphane de valorisation, d'explication, de conviction et bien il a réussi
13:55à transmettre tout ça au niveau des instances fédérales et aujourd'hui on est vraiment très
13:59fier du travail qu'on a mené et très fier de pouvoir dire à tous les pilotes Andy y compris
14:05ceux qui ne relèvent pas de la compétition moto, Christophe est vraiment l'exemple parfait ou Stéphane
14:10qu'ils ont leur place dans la communauté moto, ils ont leur place dans le sport moto et qu'on
14:16trouvera la place qui est la leur dans notre environnement, c'est vraiment ça le message qu'on
14:20va faire passer. De la base est venue la demande et ensuite le cadre a été posé et par ruissellement
14:26donc ce retour à la compétition, on va y revenir après avoir évoqué ce cadre. Christophe parmi
14:31cette vingtaine de participants à la PMR Cup, vous êtes tous potes ou c'est un peu superbike,
14:37les égaux c'est un peu la même chose, on roule des mécaniques ou il y a une espèce de, comme dans
14:43le triathlon, quelque chose d'assez collectif ? Sur la piste évidemment on veut tous gagner mais
14:48dans le paddock le soir on prend l'apéro tous ensemble, on est une bande de copains, une bonne
14:54ambiance, on se respecte et ça c'est le plus important parce que je pense que si on ne se
14:58respecte pas au quotidien sur le paddock, on ne se respectera pas sur la piste et on est assez
15:05blessé chacun que pour encore aller prendre des risques et se faire mal. On veut tous gagner,
15:12il y a la baguère mais dans le respect. C'est votre état d'esprit au départ j'imagine Stéphane ?
15:16Tout à fait mais alors je rejoins aussi Christophe mais sur la piste là on peut voir que ces dernières
15:22années ça chinaille pas mal, il y a des petites stratégies pour certains aussi donc il y a une
15:28très bonne ambiance entre tous, par contre dans le paddock c'est fantastique, par contre sur la
15:35piste on commence à voir que là pour le titre ça s'est vu. Tu utilises l'expression de jeune mais
15:40vous aviez un peu le seum de voir votre moto qui n'avait pas le développement que vous souhaitiez
15:44là. Carrément et puis mon principal concurrent Benoît Atiba c'est rageant, on est là pour la
15:55victoire, on prend le départ c'est pour donner le meilleur de nous-mêmes, on a la chance aussi
15:59malgré l'handicap d'avoir des partenaires qui nous suivent et ça c'est fou parce qu'on m'a dit
16:04oui t'es handicapé tu as trouvé vite des sponsors mais non les sponsors ils ne nous sponsorisent pas
16:08pour l'handicap, ils sponsorisent pour la performance, pour la visibilité qu'on est
16:11capable de donner et on a la chance d'avoir des partenaires donc on a envie de donner le meilleur
16:15pour eux en retour de ce qu'ils nous donnent pour nous aider pour réaliser la compétition c'est
16:20aussi important, sans eux on ne ferait pas de compétition non plus et tout ça ça fait
16:25partie du challenge donc on se démène tous pour donner le meilleur de nous-mêmes et sur la
16:31piste on ne va pas se mettre en danger, on ne va pas mettre un autre pilote en danger par
16:36contre ça c'est c'est une chose qui n'est jamais arrivé jusqu'à présent et on se respecte quand
16:41même voilà c'est important. A l'instar des jeux paralympiques est-ce qu'on a beaucoup de catégories
16:47différentes où on essaye d'homogénéiser un petit peu les performances des pilotes pour que ce soit
16:53plus plus lisible, on voit déjà un partage de pistes qui aide à cette lisibilité, l'étape
17:00suivante ça peut être laquelle, c'est vraiment une question très ouverte de ma part peut-être un
17:04peu piège je ne sais pas Sébastien ? Non on peut en parler parce qu'on a connu exactement cela en effet
17:09sur la première ou les deux premières années de ce règlement de championnat, c'était une coupe à
17:14l'époque, la coupe de France, où en effet on a compris qu'il fallait aussi hiérarchiser malheureusement
17:19ou heureusement le handicap pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de distorsion,
17:25de chance et ça c'est un travail qui a été mené par Stéphane qui n'est pas simple
17:30parce qu'évidemment quand on est handicapé, on est reconnu comme tel, ceci étant sur une
17:35moto, un pilote paraplégique et un pilote qui j'exagère a perdu un petit doigt par exemple,
17:40ce n'est pas la même chose, ce n'est pas les mêmes conséquences, en tout cas sur la
17:45performance sportive, donc il y a un travail qui a été mené, on n'est pas aussi sectorisé que ce que
17:52le connaissent certains sports paralympiques, mais ceci étant on a deux grandes familles, Stéphane
17:57je parle surtout au contrôle, deux grandes familles d'handicap au sein de la réglementation.
18:02L'amputation et la paraplégie et le plexus braquial, alors la licence pilote handicap est
18:08ouverte à tous les pilotes qui ont un handicap, par contre la PMR Cup, donc le championnat de
18:14France ou le championnat d'Europe sont réservés aux pilotes paraplégiques, aux pilotes amputés
18:19d'un des quatre membres ou un plexus braquial complet, c'est les nerfs de l'épaule qui sont
18:24touchés, donc on a une perte de mobilité totale de l'épaule. Après on peut avoir un petit handicap
18:29et moi je suis parti de là, d'ailleurs malgré ma paraplégie j'aurais préféré me battre parmi les
18:33valides, je trouvais ça d'autant plus satisfaisant. Mais il s'est passé les premières années, on a
18:38été beaucoup médiatisé, on a été sur des épreuves comme le Grand Prix de France Moto et des pilotes
18:43avec des handicaps, effectivement ils ont un handicap mais léger, avec qui ils pouvaient rouler
18:48avec des pilotes valides, et bien on voulait venir rouler parmi des handicaps beaucoup plus lourds
18:54et moi je n'ai jamais voulu faire de catégorie de handicap ou de coefficient de handicap, pour moi
19:00un pilote amputé a les mêmes capacités, on voit Christophe qui a quasiment un double handicap et
19:06qui est capable de jouer devant par rapport à des pilotes qui ont des handicaps plus légers, donc
19:10voilà on a fait trois catégories, la paraplégie, les amputations et le plexus braquial pour participer
19:16à la PMR Cup, après on aura une licence NPH mais on pourra aller se battre parmi les valides et c'est
19:21d'autant plus satisfaisant d'aller faire un résultat quand on a une petite différence mais qu'on est
19:28capable d'aller jouer devant, je trouve que c'est plus satisfaisant. C'est sûr, on va revenir un
19:32petit peu à ce documentaire messieurs parce qu'on a un extrait d'une interview que l'on est allé
19:39recueillir avec le réalisateur Franck Dalma de ce documentaire justement, qui en nous suivant a pris
19:46une grosse leçon de sauce parce qu'on parlait de discipline, de compétition mais on a aussi évoqué
19:52en préambule les tronches de vie et il nous dit un petit peu ce qu'il en a ressorti lui de ce rendez-vous.
19:58C'est leur passion qu'ils ont réussi à me communiquer, moi je suis pas un fan de moto au départ,
20:03la moto c'était quelque chose que j'aimais bien mais sans plus, mais vraiment le fait de
20:10rencontrer Stéphane, Kevin, Christophe et Anthony m'a presque donné envie de faire de la moto mais
20:17surtout m'a donné envie de croire au pouvoir de la passion. C'est d'émotions humaines
20:25dont il s'agit, c'est de résilience, enfin j'aime pas trop ce mot qui est parfois assez galvonné
20:30mais c'est de ça dont on parle, c'est de passion, c'est la passion qui nous fait vivre, c'est la
20:36passion qui nous fait avancer, sans passion il n'y a rien, rien n'existe et eux ils me l'ont montré
20:42d'une manière tellement évidente parce que c'est beau d'être passionné quand on a ses quatre membres
20:47et sa mobilité mais quand il y a des difficultés supplémentaires, des difficultés physiques qui
20:53viennent s'ajouter à ça, il faut garder la passion chevillée au corps et c'est ce qu'ils nous montrent
20:59dans leur histoire, dans leur vécu. Et oui, Franck, non connaisseur de moto au départ, le résultat
21:06il est aussi là dans la captation d'émotions, de sensibilité, est-ce que vous vous attendiez
21:12à un rendu aussi humain finalement Christophe ? Non pas du tout, vraiment grâce à la
21:17moto j'ai retrouvé l'envie de vivre, c'est vraiment ça, la moto Stéphane Paulus et la
21:25fédération m'a vraiment sorti du trou parce que sans pouvoir faire de la moto je serais
21:29certainement plus là aujourd'hui donc voilà grâce et à cause de mon accident je vis un rêve
21:35aujourd'hui. Le rôle social de la moto, on n'y pense pas forcément, comme toute communauté
21:40finalement il est très présent, ça fait partie aussi mettre en avant ça d'une défierté de ce
21:46doc Sébastien ? Ecoutez moi je trouve que ce document est parfaitement équilibré, on y parle d'hommes,
21:52d'histoire de vie, difficile quelquefois avec des moments difficiles, on y parle de moto et
21:59c'est eux qui en parlent le mieux et puis on y parle de sport, c'est à dire qu'au final on a
22:03un équilibre parfait où la fin de ce film, on a affaire à des sportifs de haut niveau qui se
22:09sont battus comme des chiens toute la saison avec toutes les difficultés d'une saison moto,
22:13ça passe ou ça passe pas, encore une fois Christophe a perdu le titre pour quelques
22:17points mais je pense que oui la moto ça n'est pas un sport comme un autre, il y a une communauté,
22:24quand on fait de la moto on fait, on participe à quelque chose, à un sentiment, une sensation,
22:30à un sentiment de liberté, un partage de quelque chose qui est hors normes et il y a ceux qui en font
22:34de la moto aussi qui ne l'ont jamais fait et quand on en a fait de la moto on sait de quoi on parle,
22:38on se reconnaît et c'est clair qu'aujourd'hui à travers ce reportage tous les pilotes ont leur
22:44place au sein du sport moto et évidemment que la moto n'exclut personne. Il y a quand même une
22:50chose Stéphane, le sentiment qu'on peut avoir aussi c'est que le mot qui va ressortir c'est
22:55plus détermination qu'handicap à l'issue de ce documentaire. Votre détermination à tous,
23:00la vôtre en point de départ, ça j'imagine que c'est quand même quelque chose qui vous
23:05tenez à coeur et que vous voyez viabiliser là sur quelque chose de concret qui est un documentaire.
23:10Ce que j'ai envie de dire c'est quand il y a volonté, quand il y a de la volonté il n'y a pas
23:13de handicap. Effectivement c'est ce qu'on peut se dire à l'issue de ce documentaire et dans la vie
23:19de manière générale. C'est valable pour tout le monde, on parle nous de moto parce que c'est
23:24notre passion mais ça s'adapte à tout le monde et c'est propre à l'humain en général à partir
23:30du moment où on veut quelque chose il faudra se battre mais on peut avoir ce qu'on veut quand
23:34on met un peu de volonté. Et parmi la volonté qu'il faut avoir c'est aussi pour adapter
23:39notamment ces véhicules, mettre en place ces motos et les adapter aux différents handicaps.
23:45Parcours Perf dans cette dernière partie va nous permettre de l'évoquer avec un
23:51nouvel invité aussi pour débattre sur ce sujet. Dans cette dernière partie d'émission on va
24:01évoquer les pratiques sportives moto-handi avec évidemment les adaptations ad hoc mais
24:06juste après avoir accueilli notre dernier invité Hugo Barra. Bonjour Hugo. Bonjour,
24:11merci de me recevoir, je suis très content d'être ici parmi vous. Oh c'est beau, c'est
24:15bien dit. Parmi ces deux pilotes, le président de l'FFM et de deux champions et un troisième
24:21parce que tu nous le diras pas peut-être mais tu en es un aussi de motocross. Après avoir débuté
24:28par le sidecar est-ce que tu peux nous raconter aujourd'hui peut-être l'accident qui t'a mené
24:37à avoir cette transition vers le motocross in fine ? Oui bien sûr, moi il faut savoir que je faisais
24:42du sidecar avec mon grand frère qui a deux ans de plus que moi, j'étais passager donc c'est arrivé
24:48lors de notre première épreuve en championnat du monde. Au mois d'août je venais tout juste
24:53d'avoir 16 ans et donc c'était pendant la première manche, on s'est qualifié et durant la première
25:00manche le dimanche on est tombé par l'avant dans une grande descente et donc le sidecar a fait des
25:06tonneaux, on a été projeté et le sidecar a fini par tomber sur mon bras droit donc j'ai été tout
25:14de suite hospitalisé par hélicoptère en Suisse à Bâle et donc par là j'ai eu une semaine d'hôpital
25:25où j'ai pas été tout de suite amputé, j'ai eu des opérations de nettoyage et de reconstruction du bras
25:32parce que les blessures étaient graves, par là j'ai été transféré de Bâle à Tours
25:39là où j'habite et donc j'étais toujours en hôpital et au bout d'une semaine j'avais toujours de la
25:46fièvre et j'ai eu une septicémie donc c'est une bactérie qui se crée dans le sang et qui bouffe
25:52l'intérieur du bras donc il a fallu opérer, voilà une infection, il a fallu opérer d'urgence avant
25:59que cette infection atteigne mon cœur et que je décède. Donc du coup cette amputation dans une
26:07famille de passionnés, de pères en fils, de motos, comment la nouvelle a été digérée familialement,
26:16je veux dire en attendant de penser à reprendre une moto, à avoir une pratique, comment ce
26:21moment a été vécu par vous et par votre entourage ? Forcément ça a été très dur, on réalise pas,
26:28on pense pas que c'est possible, on sait qu'il y a des risques mais on se dit pas que ça ira
26:33jusque là donc ça a été très dur pour ma famille notamment pour de me voir souffrir,
26:38de me voir diminuer, j'ai eu du mal à l'accepter donc j'ai tout de suite compris que j'étais le
26:44seul capable vraiment à leur redonner le moral donc j'ai tout de suite voulu repasser à l'action
26:50et leur montrer que j'ai toujours cette passion, cette joie de vivre et cette volonté comme l'a
26:57expliqué tout à l'heure donc voilà c'est de cette manière que je voulais leur redonner du courage.
27:05Oui dans le documentaire il y a Anthony notamment qui est avec son papa et on voit bien dans cet
27:10échange père-fils que le fils devient un peu l'instigateur et c'est grâce à lui que la
27:15fibre familiale se perpétue parce qu'in fine soit comme dit le doc on a le choix entre se mettre la
27:21tête sous l'eau soit se dire que tout peut être vécu et alors là la perspective du motocross
27:28comment on passe du site car cross au motocross la transition elle se fait comment
27:34et combien de temps après ? Combien de temps après ? Assez rapidement comme Stéphane dès
27:40que j'ai pu remonter j'y suis remonté après pourquoi pas continuer dans le site car parce
27:46que avec mon frère on a toujours eu des ambitions dans ce sport et on a toujours voulu le faire
27:52à haut niveau à nos meilleures capacités possibles et c'était compliqué de reprendre
27:58le site car c'est quand même plus lourd c'est un sport plus contraignant que la moto donc j'ai
28:04voulu tourner la page sur le site car et me concentrer sur la moto qui reste un sport assez
28:10voisin ses frères du site car comme peut l'être le quad aussi donc voilà j'ai toujours j'ai fait
28:17la moto et quand j'étais plus jeune également donc pour moi ça a été assez assez logique de
28:21reprendre la moto. Vous reprenez du plaisir à l'entraînement avec notamment un appareillage
28:29spécifique que vous avez pu nous décrire pour tout le monde d'ailleurs une vidéo qu'on a vu
28:36sur youtube on va voir quelques quelques extraits de cet appareillage et puis ça nous permettra de
28:40digresser aussi sur les spécificités du circuit de la vitesse mais avant cela vous votre votre
28:46motocross voilà ces images est-ce que vous pouvez nous raconter les adaptations que vous avez que
28:52vous avez effectué ? Oui bien sûr alors il faut savoir que j'ai perdu mon bras droit donc il a
28:56fallu tout repasser à gauche que ce soit l'accélération et le frein avant et oui donc on
29:02a installé également un embrayage semi automatique donc je passe toujours les vitesses au pied et
29:07mais j'ai pas besoin de levier d'embrayage et la plus grosse partie à adapter ça a été j'ai eu
29:14une prothèse donc je me suis procuré une prothèse pour accrocher au guidon histoire de mieux tenir
29:21le guidon et être plus en sécurité au niveau du guidonnage. Alors on voit le clipsing de cette
29:26de cette partie là voilà partie droite est-ce que Anthony Drevet notre chef d'édition peut
29:33nous et bien montrer aussi les images de cette de cette installation aussi que vous que vous
29:38effectuez ça va relativement vite avec l'habitude ce sont des ce sont des sorties qui sont bien ça
29:45a été fait avec des rendez vous auprès de auprès de quel de quel corps médical ? Alors on a fait ça
29:52avec un orthoprothésiste d'accord qui s'occupe aussi par exemple des personnes qui ont leurs
29:57jambes amputées donc d'avoir des prothèses de marche qu'on voit qu'on peut voir dans tous les
30:03jours donc c'est avec un orthoprothésiste que j'ai pu qu'on a regardé ça et donc voilà après
30:09quelques échanges après quelques rendez vous on a réussi à trouver un système qui convient assez
30:13bien et grâce à ça je peux faire la moto d'une très bonne manière. On verra les images ça va
30:21vite ça va fort est-ce qu'au niveau de la vitesse les adaptations sont sensiblement les mêmes ou il
30:26y a quand même des différences Stéphane des principes comme le comme le shifter qui permet
30:31de passer les vitesses ça c'est vachement répandu aussi j'imagine ? En fonction du handicap on va
30:37adapter la moto donc là effectivement on voit Hugo avec un amputé du bras droit donc il va mettre
30:43sa prothèse on a des pilotes amputés du bras nous aussi en vitesse qui ont exactement la même
30:47prothèse que Hugo nous c'est un amputé bras gauche donc lui est pour le coup toujours son
30:53accélérateur à droite mais il a mis l'embrayage à gauche pour un amputé jambes droites ou jambes
30:57gauche on va inverser le sélecteur pour les paraplégiques on n'a pas l'usage des membres
31:02inférieurs donc on va mettre un système de vérins électriques sur le sélecteur voilà en fait les
31:08motos sont les motos de monsieur tout le monde sorti de concession et on va adapter derrière en
31:14fonction du handicap donc un paraplégique c'est le passage de vitesse donc on peut plus actionner
31:18le sélecteur au pied ça va se faire via un petit vérin électrique on va actionner au pouce et le
31:22frein arrière va être remonté au guidon les calepiers ça va être des calepiers de vtt pour
31:25clipser les bottes mais surtout qu'on puisse être déchaussé en cas de chute faut pas qu'on soit
31:30solidaire de la moto ça c'est hyper important bien sûr christophe anthony dans le doc évoque
31:36l'un des protagonistes de ce doc il rappelle le fait qu'une prothèse de bras coûte 50 000 euros
31:40pour qu'elle soit prise en charge par par la sécurité sociale ces coûts là j'imagine que
31:46c'est quelque chose on a évoqué le fait d'être dans un team dans une team c'est sinon ça devient
31:51très difficile ces coûts incompressibles là oui bah pour moi j'ai une prothèse mais c'est pas
31:57fonctionnel donc j'ai tout fait pour en avoir une pour pouvoir marcher donc voilà j'ai ma prothèse
32:02qui n'est pas fonctionnelle donc j'ai pas dû faire de prothèses pour pouvoir faire de la moto donc
32:08c'est des coups que j'ai pas et heureusement parce que quand je vois et puis voilà en cas de chute
32:13on casse la prothèse c'est quand même des gros frais déjà la moto ça coûte cher à réparer mais
32:18quand en plus de ça on a un appareillage à réparer aussi c'est compliqué ça m'avantage pas
32:24parce que j'ai aucun appui je sais pas porter de prothèse rien du tout mais finalement je me dis
32:29que c'est un mal pour un bien oui il ya quand même au niveau des sources de financement nécessaire
32:34quoi vous de votre côté il ya eu un garage flyby qui vous a un petit peu aidé au départ donc on
32:39trouve des solutions grâce à son réseau et grâce à ses performances c'est ça il faut rechercher de
32:44l'aide partout parce que ça coûte cher moi j'attends encore toujours que mon procès se termine
32:51malgré que ça fait que ça fait neuf ans donc voilà j'ai pas énormément de revenus et sans tous les
32:57partenaires je pourrais pas faire de la moto rappelle vous avez été victime d'un accident
33:01conducteur automobile responsable et c'est important de souligner qu'effectivement vous n'avez pas
33:08encore et bien résolu complètement et tourner cette cette page complètement christophe alors il
33:14ya la vitesse et puis donc il ya les pratiques il ya les pratiques cross président va on va en
33:20parler avec avec hugo pour le moment c'est entraînement c'est ça on chatouille le presse
33:27pour pour avoir une la compétition bientôt ou pas bah oui c'est sûr que c'est dans un coin de
33:32ma tête parce que je reste quand même un compétiteur donc pour l'instant j'ai essayé
33:38de faire au mieux mes armes parce que j'aimerais je veux pas arriver sur une épreuve et pas préparer
33:43ce serait ce serait dangereux même pour une personne valide c'est faut être préparé pour
33:47faire une course donc je préfère me préparer et une fois que je serai prêt ouais pourquoi pas
33:53président on rappelle un sébastien pas de pas de compétition encore pour le cross c'est quoi
34:00qui prévaut c'est une attente d'avoir un même vivier de pilotes une densité un peu plus nombreuse
34:05ou c'est des histoires d'organisation un peu plus compliquée alors que la fédération française de
34:09moto c'est huit disciplines totalement différentes d'accord les difficultés que l'on a en vitesse on
34:15en a d'autres et on n'a pas celle de la vitesse en motocross c'est à dire que le risque de sur
34:19accident en motocross est plus faible qu'en vitesse dans le sens où en vitesse vous avez un
34:25pilote qui reste consolidé entre guillemets attacé sur sa moto en bout de ligne droite à 250 km heure
34:30le lien risque de sur accident sur les 20 ou 30 secondes qui suit l'accident en motocross il peut
34:35y avoir du sur accident mais qui n'est pas forcément lié à la vitesse comme on peut l'avoir donc c'est
34:41à dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de compétition 100 % pmr en motocross ça ne veut pas dire que
34:46des pilotes handicapés ont dit n'ont pas le droit de rouler avec des pilotes validés c'est plus
34:52facile en motocross qu'en vitesse pour les raisons de sécurité globale de la compétition d'ailleurs
34:59stéphane a participé à l'enduro quad donc en le quad faisant partie de la discipline motocross
35:06et sable enfin bon et donc on peut participer à des compétitions départ groupé en quad évidemment
35:13que s'agissant du go dès lors qu'il fera sa demande de licence compétition en déclarant
35:19son handicap il ya un médecin de la fédération qui le verra et qui estimera si oui ou non il peut
35:23passer du de l'entraînement vers la compétition d'ailleurs en belgique il ya très belles vidéos
35:27sur un pilote qui a perdu l'usage d'un bras et qui qui roule en compétition en belgique donc
35:33c'est une demande c'est quand hugo se sentira à l'aise et se sentirait capable de le faire le
35:40motocross il ya énormément de saut c'est très physique enfin je veux dire il ya un énorme travail
35:44physique et évidemment qu'avec un seul bras c'est une appropriation différente de l'activité ils vous
35:49disent je crois qu'il est chaud il vient de l'apprendre il a fait un petit sourire quand il
35:54vous a entendu passer par un médecin j'ai dit bon voilà bon ça se met ça pourra se mettre en
36:03place évidemment et puis en supermotard pardon excuse moi oui en supermotard on a des pilotes
36:08amputés qui qui participent aux courses de valide donc il ya des disciplines qui sont plus propices
36:13qui accueillent plus facilement et donc et qui permettent de mixer valide et en dit en sachant
36:20qu'encore une fois une fois qu'on est derrière enfin sur une grille de départ avec la combinaison
36:24il n'y a plus ni en dit ni valide on est tous pilotes et la seule question c'est de traiter ça
36:30en amont pour être serein pendant la saison et la trajectoire de notamment julien tomiti je crois et
36:36françois speck qui sont voilà qui sont non voyants le passager non voyant qui peut être
36:48voilà en compétition dit qu'on a une ouverture à tous les handicaps qui est assez assez incroyable
36:53effectivement vous sentez d'être le catalyseur de tout ce petit monde où ça fait beaucoup là
36:58pour organiser des compétitions rapporté à la fédération continuez de le faire des volontaires
37:05pour la compète des choses comme ça vous avez vocation à le apprendre ce rôle stéphane ou pas
37:09c'est dans mes projets voilà puisque moi la compétition ça fait dix ans que je la pratique
37:14et puis faut regarder l'avenir avant des projets pour l'avenir et je pense que c'est là que je vais
37:19me diriger tout ok stéphane est un membre du comité directeur de la fédération en charge
37:24spécifiquement justement de d'apporter son regard sur le handicap et faire en sorte que
37:28on puisse avoir une transversalité sur toutes les disciplines et le poids de la fédération
37:33française au niveau ou niveau sur l'échiquier mondial peut vous amener à être à dire à lever
37:37le doigt pour un mondial on dit c'est tout mal que qu'on se que l'on se souhaite tous les deux
37:42parce que moi je crois qu'il ya de la place il ya de la place pour pour un championnat du monde
37:46aujourd'hui il ya une coupe il ya eu une coupe du monde par le passé la france oui elle porte
37:51puisqu'on est on est la première fédération nationale au sein de la fim en termes de nombre
37:55de licenciés donc moi j'espère en tout cas ce qui est certain c'est qu'on doit organiser un
38:01championnat du monde à moyen terme parce qu'il ya la place il ya les pilotes il ya la performance
38:04sportive il ya le matériel il ya les partenaires donc il le mérite et je pense que on leur doit
38:12et bien c'est ce que l'on vous souhaite on va croiser les doigts pour la mise en place de toutes
38:17ces belles choses merci de nous avoir accompagné messieurs pour ce numéro spécial d'avomarque avec
38:23ce documentaire rouler pour vivre que je vous conseille il va être et bien disponible sur
38:28sport en france et vous pourrez le revoir évidemment sur l'appli sur le site évidemment
38:34laisse pas les fans de sport méca un petit mot pour vous avec évidemment l'émission moteur tous
38:40les dimanches à 11 heures que vous pouvez vivre sur sport en france vous restez au rendez-vous et
38:44puis tous les mardis soir avomarque présenté par maxime bramy c'est un autre maxime qu'il
38:49a qu'il a représenté exceptionnellement cette semaine qu'il m'en excuse merci à toutes les
38:54équipes en régie autour d'un autre anthony la présence aussi de françois de nicolas de clément
39:01de sandrine au maquillage qu'ils soient remerciés de leur présence et pour leur boulot merci à
39:07toutes et à tous et puis à très vite évidemment pour un nouveau numéro d'avomarque bye bye

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