Depuis 80 ans, on connaît les crimes monstrueux commis par l’Allemagne nazie. Connaît-on ceux commis par les Alliés ? Ceux commis par les Soviétiques sont en effet connus car la guerre froide a libéré le mutisme de leurs anciens alliés américains et britanniques. En revanche, les crimes des Américains, des Britanniques et des Français sont très peu évoqués. Pourquoi ce silence ? Les millions de morts civils des bombardements sur les villes d’Europe et du Japon sont-ils négligeables ? Les dizaines de milliers de viols par de nombreux GI’s ou par certains soldats de l’armée d’Afrique sont-ils à jeter aux oubliettes ? Le sort des prisonniers de guerre de l’Axe souvent maltraités et détenus dans des conditions effroyables par les vainqueurs est-il digne d’une armée dite civilisée ? Réponses avec notre invité, Dominique Lormier.
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00:00Nous assistons au réveil des amoureux de la France.
00:02Nous vivons dans les urnes le sursaut des défenseurs de l'intérêt national.
00:07C'est bel et bien aussi le début d'une grande bataille culturelle et civilisationnelle
00:11dans laquelle TV Liberté revendique toute sa place.
00:15Dans les semaines et les mois à venir, TVL va avoir un rôle prépondérant indispensable.
00:21En fin de semaine passée, la mobilisation en faveur de TV Liberté a été importante,
00:26soyez-en remerciés.
00:27Cette aide n'est pas encore suffisante.
00:29Alors, nous comptons sur votre engagement.
00:32Libérons-nous des chaînes.
00:33Merci de votre soutien, maintenant.
00:59Bonjour à tous, après les histoires secrètes du débarquement, nous allons aujourd'hui,
01:23toujours en compagnie de Dominique Lormier, découvrir les vérités cachées des événements
01:28qui le suivirent, à savoir la libération du pays et plus loin la libération de l'Europe.
01:33En étayant de nouveau son enquête sur des archives et des documents inédits ou méconnus,
01:38Dominique Lormier baillait encore une fois de nombreux clichés sur une période complexe.
01:45Dominique Lormier, bonjour.
01:47Bonjour.
01:47Vous étiez venue la semaine dernière nous parler du débarquement.
01:50Je rappelle que vous êtes historien, que vous êtes l'auteur d'une centaine, 180 livres.
01:58Vous êtes un spécialiste de la seconde guerre mondiale et de la résistance.
02:01Vous étiez donc venu nous parler des nouvelles histoires extraordinaires du débarquement
02:05et de la libération paru chez Alizio Histoire et également des vérités cachées de la libération,
02:13livres lui parus aux éditions du Rocher.
02:18Alors cette libération, elle n'est pas faite sans drame ni même on peut dire crime de la part des alliés.
02:27Est-ce que j'exagère ?
02:28Non, non, il y a eu des crimes de guerre des alliés.
02:30Alors bien entendu, il y a eu des crimes des Allemands que l'on connaît,
02:33avec la division d'Aïssrage, la division Brémère, etc.
02:36Plus les déportations qui ont eu lieu, etc.
02:39Bien entendu, ça a été largement étalé, à juste titre d'ailleurs.
02:44Mais néanmoins, on a passé sous le silence pendant des décennies
02:48les viols qui avaient été commis par l'armée américaine ou l'armée britannique,
02:52notamment lors de la libération de la France.
02:54Et également aussi les bombardements totalement,
02:58dont on peut se poser la question sur la réelle utilité, sur le plan stratégique,
03:03sur le plan militaire, des bombardements aériens qui ont détruit un certain nombre de villes.
03:07Je pense notamment à la ville de Caen, puisque le banvoyant de la ville de Caen
03:11n'a eu que finalement comme finalité de permettre aux Allemands
03:14de pouvoir mieux défendre la ville, comme ça avait été fait sur le monté Cassino.
03:17On sait que les villes détruites sont automatiquement réoccupées
03:20par les défenseurs, qu'ils arrivent à mieux fortifier,
03:24justement pour défendre en point d'appui.
03:28Et on a eu également le cas de certaines villes qui ont été rasées.
03:31Je pense à la ville de Royan en 1945 qui a été complètement rasée.
03:35Et il y a eu simplement 42 soldats allemands tués
03:39et près de 2000 civils français qui ont été tués ou blessés.
03:44Et on pourrait multiplier à foison ce nombre d'opérations.
03:47Encore c'est au Havre également ?
03:48Au Havre bien entendu, et puis également Brest et d'autres villes
03:52qui ont subi les risques de ces bombardements qui étaient faits souvent à haute altitude.
03:56Il y a eu à peu près 80 000 civils français qui ont été tués.
04:00On peut certainement améliorer par 2 ou par 3 le nombre de blessés.
04:04Et on peut effectivement se poser des questions sur le but stratégique,
04:08puisque maintenant il est reconnu que ces bombardements,
04:11aussi bien en Allemagne qu'en France, n'ont pas eu les impacts
04:15que l'on pouvait espérer sur le moral des Allemands.
04:19Et ça a en plus renforcé la volonté de résistance des Allemands
04:23quand ils ont vu que leur population était massacrée sous les bombes.
04:27Et en plus ça n'a pas, je dirais, ralenti la production militaire allemande
04:32puisqu'on sait maintenant que durant la période 43-45,
04:36la production militaire allemande a été multipliée par 3 ou par 5 au niveau du matériel militaire.
04:40Et justement les Allemands avaient judicieusement, je dirais,
04:44dispatché leurs usines, etc.
04:46Ils avaient construit également des usines souterraines,
04:49ce qui a impliqué justement l'engagement malheureusement de déportés
04:52qui ont travaillé dans des conditions inhumaines dans ces usines.
04:55Véritablement, on peut dire que ça a été un échec complet au niveau stratégique.
04:59Mais est-ce qu'il y avait quand même une doctrine derrière ?
05:02Il y a la doctrine d'un général anglais qu'on a surnommé Bomber Harris
05:07qui a été pas mal critiqué d'ailleurs par Eisenhower.
05:10Eisenhower était assez réservé, de même que Churchill d'ailleurs.
05:13Mais lui, je dirais, avait des appuis politiques assez importants.
05:16Il était persuadé de pouvoir gagner la guerre simplement par des bombardements stratégiques.
05:21Il avait été un des élèves général Emilio Due,
05:24qui était un des premiers théoriciens de la guerre stratégique aérienne,
05:28qui était un italien et qui avait mis en avant qu'on pouvait battre une armée
05:32simplement par des bombardements stratégiques à haute altitude.
05:35Parce qu'on dit que ça, un, ça désorganise bien évidemment,
05:38j'imagine, toutes les usines d'armement ou bien les transports.
05:42Alors ça désorganise durant un certain temps.
05:44Ça tue les ouvriers, ça les déplace.
05:46Effectivement, mais après, étant donné que les usines sont dispatchées à droite et à gauche,
05:50véritablement, les Allemands avaient trouvé, je dirais,
05:54les moyens pour parer à cette éventualité.
05:56Et puis, on a découvert par la suite que finalement, entre la période de 1943-1945,
06:00la production n'a absolument pas été ralentie, elle a été démultipliée.
06:04Et donc, les Allemands ont pu produire encore plus d'armes durant cette période-là.
06:08Les bombardements aériens n'ont pas été aussi efficaces et ils ont tué surtout beaucoup de civils.
06:14Il y a eu la ville de Drest en Allemagne qui a été une véritable boucherie également aussi.
06:18Et c'était surtout des femmes et des enfants et des vieillards qui étaient tués
06:21parce que les hommes étaient au front ou soit dans les usines.
06:23Et les usines avaient été justement dispatchées dans toute l'Allemagne ou dans toute l'Europe
06:27de manière à éviter justement que les grands centres industriels soient totalement détruits.
06:32Et concernant les villes françaises, est-ce qu'il y avait derrière, j'allais dire, un sous-entendu ?
06:39Est-ce qu'il y avait une volonté de détruire tout un appareil de production français ?
06:43Alors, on peut se poser effectivement la question puisqu'il y a eu ensuite le plan Marshall.
06:47Et comme vous le savez, justement, les Américains ont participé à la reconstruction de la France.
06:53Il y a eu un engagement financier de ce côté-là.
06:56Le général Legault qui avait essayé justement d'empêcher que la France soit placée
07:02sous l'administration anglo-américaine avec l'AMGOT.
07:05Justement, ça a été un des points-clés de la libération.
07:07Et justement, il a mis en échec cette volonté hégémonique, impérialiste, anglo-américaine
07:13de placer la France comme un pays vaincu, alors qu'elle avait participé activement
07:18à la libération de la France et à la défaite de l'Allemagne.
07:21Et donc, il a effectivement, je dirais, estimé que les anglo-américains
07:27avaient parfois sciemment bombardé des villes pour des raisons économiques par la suite
07:32et financières pour participer à la reconstruction de certaines cités.
07:36Alors, vous avez parlé également de viols tout à l'heure.
07:40Oui.
07:41Donc, ça concerne des viols qui se déroulent en France.
07:43Et notamment en Normandie.
07:44En Normandie, il y a pas mal de viols.
07:45Les soldats américains, quelquefois, se mettent à boire dans les cafés après les combats.
07:50Et puis, ils se croient en terrain conquis.
07:53Et il y aura un certain nombre de viols.
07:55Il y aura même le maire, je crois, de Brest qui dira même que les Allemands
07:59s'étaient mieux comportés durant l'occupation que les soldats américains dans Brest.
08:03Mais il y a des viols qui sont quand même punis par l'artillerie militaire.
08:07Ah oui, il y a des sanctions.
08:08Il y a des sanctions.
08:09Contrairement à l'armée soviétique où il y a un certain lacet allé,
08:11puisqu'il y aura entre 3 millions et 5 millions, c'est devenu automatiquement viol.
08:14Ça fait partie de la culture de la guerre.
08:15Voilà, absolument, dans l'armée soviétique.
08:17Par contre, dans l'armée américaine et britannique,
08:20les viols sont généralement systématiquement sanctionnés.
08:23Ça peut aller jusqu'à la pendaison ou la fusillade.
08:26Et en Italie, les fameuses marocaines.
08:29En Italie, il y a eu pas mal des troupes marocaines,
08:31ou du moins nord-africaines, du corps expéditionnaire de joint
08:34qui s'étaient d'ailleurs particulièrement illustrées au combat
08:36parce que c'est elles qui ont enfoncé les positions allemandes en Italie
08:39et permis de conquérir Rome et de foncer jusqu'à Florence.
08:42Donc, elles se sont très vaillamment battues.
08:44Elles ont fait d'ailleurs l'éloge aussi de moins des Allemands
08:48que des alliés anglo-américains.
08:50Néanmoins, certaines troupes nord-africaines ont pratiqué ce qu'on appelait
08:54l'arasia, qui était typique dans les troupes d'Afrique,
08:57c'est-à-dire de se venger ensuite sur les populations
09:01lorsqu'elles avaient subi des pertes assez importantes
09:03et notamment des viols de femmes italiennes
09:06où il y a eu pas mal de femmes italiennes qui ont été violées
09:08justement par les tabors marocains, etc.
09:11avec, je dirais, une certaine complaisance
09:13de certains officiers français qui tournaient, je dirais, la tête.
09:16Néanmoins, il y a eu également des sanctions qui ont été prises.
09:19Notamment, le général de Montsaber au général Jouin ont décidé
09:22de prendre des sanctions et de faire des exemples
09:24si bien que ça a ralenti par la suite ce genre de comportement.
09:28Néanmoins, il convient de souligner aussi que ces troupes nord-africaines
09:31s'étaient particulièrement bien battues et ainsi que les pieds noirs
09:34qui avaient participé aussi à la libération de la France.
09:37Et au niveau des prisonniers, est-ce qu'on a constaté des exécutions ?
09:41Oui, il y a eu des exécutions.
09:43Il y en a déjà durant la campagne de Sicile
09:46où les troupes de Pattone exécutent des prisonniers de guerre italiens
09:49qui ont résisté un peu trop longtemps à ces yeux.
09:51Il convient de souligner que les troupes italiennes
09:53se sont très vaillamment battues, notamment en Tunisie
09:55mais également même en Sicile.
09:57Il y a eu la division Livorno qui a failli rejeter Pattone à la mer
10:01et Pattone s'est vengé sur les prisonniers.
10:03Une division qui avait attaqué avec 12 000 hommes.
10:05Ils ont eu 8 000 tués ou blessés.
10:07Donc elle avait beaucoup donné au niveau de l'assaut.
10:09Et Pattone s'est senti humilié d'être tenu en échec par une division italienne
10:15et donc il s'est vengé sur les prisonniers
10:17où il y a eu un certain nombre de prisonniers italiens qui ont été tués.
10:19On va retrouver la même chose notamment à Omaha Beach
10:22du fait de la résistance acharnée des troupes allemandes
10:24où on le voit d'ailleurs dans le film Le soldat Ariane
10:26où il y a un certain nombre de soldats allemands
10:29qui sont exécutés alors qu'ils s'étaient rendus...
10:31Mais qui sont exécutés dans le combat, dans le feu de l'action.
10:35Alors pas simplement dans le feu de l'action.
10:37Il y en a également qui ont été faits prisonniers
10:39et au moment où les troupes américaines
10:41commencent à progresser à l'intérieur des terres normandes
10:44ils ne veulent pas s'embarrasser justement de ces prisonniers.
10:47Ils sont exécutés également par certains individus
10:52qui ont la gâchette un peu facile.
10:54Est-ce que ces bombardements meurtriers,
10:57bombardements stratégiques sans objectif, sans but militaire...
11:00Pas toujours.
11:01Ces viols, ces exécutions sommaires de prisonniers
11:04seraient aujourd'hui considérées comme crimes de guerre
11:07ou est-ce que ça pouvait déjà l'être à l'époque ?
11:09Bien sûr à l'époque on a essayé de minimiser les événements
11:13et de mettre en avant la gloriole
11:15comme c'est toujours dans le cas de la propagande militaire
11:18d'autant plus que c'était les vainqueurs qui racontaient l'histoire.
11:21On a voulu tenir en silence ces événements
11:24et il y a eu néanmoins un certain nombre d'historiens américains
11:27courageux qui dès les années 70-80
11:30ont commencé à mettre en avant les problèmes de viols
11:33qui avaient eu lieu en France,
11:35commis par l'armée américaine
11:36mais également aussi par l'armée britannique.
11:38Donc il y a véritablement eu une redécouverte à ce niveau-là
11:41et un regard beaucoup plus panoramique
11:43sur les événements de cette période-là
11:45et ils n'ont plus réduit à la propagande des vainqueurs.
11:48D'ailleurs je renvoie nos téléspectateurs
11:50à la revue d'Histoire européenne
11:52dont le dossier principal qui est actuellement en kiosque
11:55est consacré au crime de guerre des alliés.
11:59Il y a tout un dossier, toute une série d'articles sur ce sujet.
12:02Alors vous vous attaquez également au mythe,
12:05un autre mythe qui est le mythe de la résistance,
12:08j'allais dire des résistances,
12:10résistances yougoslaves, albanaises et même italiennes.
12:14Absolument et grecques également.
12:17Les résistances dans le Balkan,
12:19ça a été des résistances qui étaient très divisées.
12:22Il y avait deux courants,
12:24il y avait un courant monarchiste et un courant communiste.
12:26C'était en Grèce ?
12:27Voilà, en Grèce mais également en Yougoslavie
12:29et même en Albanie
12:31où il y a eu une véritable guerre civile à ce niveau-là
12:34entre ces différents groupes de résistants
12:36où ils s'entretuaient entre eux
12:38et également les négociations qui ont été commises
12:40notamment par les partisans de Tito.
12:42Il y a eu notamment un véritable génocide ethnique
12:44notamment en Dalmatie.
12:45Vous aviez 400 000 italophones
12:48qui habitaient là depuis le Moyen-Âge
12:51donc ils faisaient véritablement partie de la population
12:53et de 1944 jusque dans les années 50,
12:58il y a eu à peu près 80 000 de ces habitants
13:02qui ont été massacrés par les partisans de Tito.
13:05Il y en a eu plusieurs dizaines de milliers
13:07qui ont été contraints à l'exil en Italie du Nord
13:10et les autres ont été contraints de renier leur langue d'origine,
13:13l'italien, et véritablement devenir des bons citoyens
13:17contraints et forcés du régime de Tito.
13:21Alors ça, ça a été tenu secret pendant des décennies.
13:25Il a fallu attendre les années 80
13:28que véritablement on découvre ce qui s'était passé
13:30surtout les années 90 avec la nouvelle guerre civile
13:33malheureusement en Yougoslavie
13:35où on a eu également des combats interethniques
13:38qui avaient déjà existé au sein même de la résistance
13:41et que Tito avait réussi à mettre sous cloche
13:44par une sorte de fédération de Yougoslavie
13:47durant des décennies.
13:49Mais suite à la mort de Tito,
13:51les vieilles rancunes et les vieilles haines ont ressurgi
13:53et véritablement on a assisté à des massacres de part et d'autre.
13:56Et sur le terrain, ces résistances ont vraiment été efficaces ?
14:00Elles ont été surtout efficaces en Yougoslavie
14:02où il y a eu quand même des combats
14:04mais il faut savoir que d'abord,
14:06de la période de 1941 jusqu'en 1943,
14:09ce sont les troupes italiennes
14:11qui ont principalement occupé les Balkans
14:13avec une trentaine de divisions.
14:15Elles ont souvent tenu en échec d'ailleurs
14:17les maquis des Balkans
14:20et ensuite ça a été relayé par les Allemands
14:23où il y a d'ailleurs un certain nombre d'atrocités
14:25qui ont été commises parce qu'au sein même de ces populations
14:28vous en aviez qui avaient rejoint soit la collaboration
14:30et notamment les Croates
14:32qui ont été particulièrement féroces vis-à-vis des Serbes
14:35et les Serbes qui se sont vengés par la suite
14:37contre ces Croates qui avaient combattu aux côtés des Allemands.
14:40Donc il y a eu véritablement de nombreux massacres
14:42qui ont été perpétués
14:44et il a fallu attendre surtout le retrait des troupes allemandes
14:46pour véritablement assister à une libération
14:48de ces territoires par les différents maquis.
14:52Ces maquis-là n'ont pas vraiment mis en échec l'occupant ?
14:55Non, on sait qu'ils étaient surtout concentrés
14:59dans les zones montagneuses qui les contrôlaient effectivement
15:02mais qui n'ont pas eu d'impact stratégique
15:04puisque les grandes voies de communication
15:06étaient contrôlées dans un premier temps par les Italiens
15:08et ensuite par les Allemands.
15:10Donc il y a eu tout un mythe où on a raconté
15:12qu'ils avaient fixé 30 divisions allemandes ou italiennes
15:14en vérité c'était des divisions qui étaient positionnées
15:16surtout sur la côte des Balkans
15:18pour repousser un éventuel débarquement des Alliés.
15:21Et c'est surtout je dirais à partir de 1944
15:25qu'il y a eu véritablement une montée en puissance
15:27de ces unités qui ont mené des opérations de sabotage
15:29et d'embuscade qui ont effectivement pu mettre en difficulté
15:32par moment les unités de l'Axe
15:34mais qui n'ont pas connu l'ampleur de ce qu'on a pu voir en France
15:37contrairement à ce qui a été dit.
15:39– Et alors concernant la résistance italienne,
15:41il y a eu une résistance italienne pendant…
15:44– Alors elle a surtout été présente à partir de…
15:47elle a été surtout présente à partir de 1943
15:49après la chute de Mussolini
15:51mais Mussolini comme vous le savez a refondé
15:53la république sociale italienne dans le nord.
15:55– Dans le nord oui.
15:57– L'Italie était coupée en deux, vous aviez la zone sud
16:00qui était libérée par les Alliés
16:02et la zone nord qui était occupée par les Allemands
16:05avec les troupes de la république sociale italienne
16:07qui ont opposé une résistance acharnée aux troupes Alliées
16:11et aux troupes Yougoslaves
16:13et qui se sont battues avec beaucoup de courage.
16:15Il y a eu notamment 4 divisions qui ont combattu
16:18et également une résistance intérieure
16:20qui elle était surtout engagée contre les Allemands.
16:22Alors il y avait également deux tendances
16:24au sein de cette résistance italienne,
16:26il y avait les démocrates chrétiens
16:28et également les communistes.
16:30Et les communistes ont souvent été, je dirais,
16:32engagés une guerre civile, entre guillemets,
16:34contre les unités fascistes italiennes
16:37alors que les unités surtout démocrates chrétiennes
16:41étaient surtout engagées dans le combat contre les Allemands.
16:44– Et est-ce que ça a été une résistance efficace ou pas ?
16:46– Alors elle a été parfois efficace au niveau d'Aguerilla
16:49mais il n'y a pas eu véritablement, je dirais, de grandes victoires
16:51comme on pourra le voir avec la résistance française.
16:54– Alors justement…
16:55– On a vu surtout sortir, je dirais, tous ces partis de génie
16:58au moment de la débâcle allemande d'avril 1945
17:03et également du retrait des troupes de Mussolini.
17:07– Alors justement, vous parlez de la résistance française
17:10donc en revanche, vous relevez vraiment des succès
17:13de la résistance française
17:15et pas forcément ceux qui sont célébrés d'ailleurs.
17:17– Oui, on célèbre d'ailleurs assez curieusement
17:19toujours des échecs de la résistance.
17:21– Enfin ça c'est une espèce d'habitude française.
17:23– Voilà, ça a été mythifié comme une résistance héroïque
17:25ce qui d'ailleurs a été une résistance réelle
17:28aussi bien le plateau d'Aiguillière que le plateau du Vercors
17:31mais ce sont des échecs militaires stratégiques totals
17:34et même au niveau tactique
17:35puisqu'on a concentré d'abord,
17:37il y a plusieurs centaines d'hommes qui ont été encerclés
17:40d'abord par les troupes de Vichy et ensuite par les Allemands
17:43et il y a eu un bref combat contre les Allemands
17:45et une dispersion ensuite des maquisards
17:47dont beaucoup malheureusement n'ont pas échappé à la capture
17:49ont été exécutés.
17:51Concernant le Vercors bis Repetita mais à une plus grosse échelle
17:54c'est durant l'été 1944
17:56où là il y a une concentration à peu près de 4000 maquisards
17:58face à peu près entre 10 000 et 20 000 soldats allemands
18:02et les Allemands vont assez vite pouvoir
18:06disperser également ce maquis
18:08parce que du fait que le maquis est équipé simplement d'armes légères
18:11et face à des troupes allemandes qui ont un armement lourd
18:14et en plus appuyés par l'aviation.
18:16Donc ce sont véritablement des échecs qui ont été mythifiés
18:18parce qu'il y a eu une résistance quand même courageuse
18:21de ces maquisards
18:22mais les Allemands ont réussi à reprendre les deux plateaux
18:25à chaque fois et avec des pertes extrêmement lourdes.
18:27Alors qu'à côté de ça vous avez eu une résistance extrêmement efficace
18:30qui a été menée dans le sud-ouest
18:32où il y a eu un quart du territoire
18:34qui a été réellement libéré par les maquis
18:37qui ont mené des opérations de sabotage extrêmement efficaces
18:40des embuscades qui ont véritablement dispersé
18:42les troupes allemandes dans le sud-ouest
18:44et vous avez eu de nombreuses garnisons allemandes
18:46qui soit essayaient de se réfugier en Espagne
18:49ou soit de rejoindre le centre de la France
18:51et ensuite l'est de la France qui ont été capturés.
18:53En région Midi-Pyrénées vous avez eu 13 000 soldats allemands
18:56qui ont été capturés par les maquisards
18:58durant les combats de l'été 1944.
19:00Vous avez eu la colonne Elster
19:02qui est une colonne allemande de 25 000 hommes
19:04qui est partie des Pyrénées
19:06et qui a essayé de rejoindre l'Inde.
19:08Parce que le but c'était quoi ?
19:09C'était de remonter vers le front ?
19:10Du fait de remonter non pas vers le front de Normandie
19:13mais vers l'est.
19:14C'est-à-dire d'éviter l'encerclement
19:16qui avait lieu en Normandie
19:17et du fait du débarquement en Provence
19:19où les troupes allemandes dans le sud-ouest
19:21étaient prises en étau
19:22pour remonter au plus vite vers l'est de la France
19:25pour former un nouveau front dans les Vosges et en Alsace.
19:28Or cette colonne allemande Elster
19:30de 25 500 hommes exactement
19:32a été capturée par les maquisards.
19:35Il y a eu 103 embuscades des maquisards
19:37entre les Pyrénées et l'Inde
19:39et cette colonne a été contrainte à la capitulation.
19:41Elle a voulu se rendre à des officiers américains.
19:43Elle n'arrivait plus à tenir
19:45à quel niveau militairement parlant ?
19:47Elle a été totalement dissociée
19:49par les embuscades répétitives.
19:51La brigade Charles Martel
19:52qui était une brigade de maquisards
19:55de l'organisation de résistance de l'armée
19:57qui était commandée par le colonel Chaumel
19:59et qui a été extrêmement efficace
20:01ainsi que les FTP du colonel Guingouin
20:03également, l'armée secrète également,
20:05les différentes composantes des forces françaises de l'intérieur
20:08et qui ont mené plus d'une centaine d'embuscades
20:10qui a totalement dissocié, je dirais,
20:12sur plusieurs kilomètres.
20:14Elle a été totalement morcelée
20:16et contrainte à la capitulation.
20:17Ils n'ont pas pu passer la Loire
20:19véritablement pour s'échapper.
20:21De toute manière,
20:23ils seraient certainement tombés
20:24entre les mains des troupes américaines.
20:26Il y a eu véritablement un véritable scandale
20:28à ce niveau-là
20:29puisque les Américains ont voulu s'attribuer le succès
20:31parce que le général Elster
20:33ne voulait pas se rendre aux terroristes français
20:35comme ils les appelaient.
20:36Il voulait se rendre à un général allié.
20:39Malheureusement, on n'a pas trouvé
20:40de général français à ce moment-là.
20:41Il y avait le colonel Chaumel
20:43et la réédition s'est faite face à des officiers américains
20:45mais néanmoins au présent du colonel Chaumel
20:47qui avait commandé, je dirais,
20:49les différentes unités de la résistance dans l'Inde
20:51et qui avait permis la réédition
20:53de cette importante colonne allemande
20:55qui a été véritablement mise hors de combat
20:57par les unités de la résistance intérieure.
20:59Il y a eu la colonne Boer également
21:02dans la région d'Autun
21:04qui a été contrainte de se rendre.
21:05Plus de 5500 soldats allemands
21:07suite aux actions menées par le corps franc-pommières
21:09et également la remontée de l'armée de Latte
21:11qui avait débarqué en Provence.
21:13On peut donc estimer que sur les 400 000 soldats allemands
21:15qui étaient présents dans le sud de la France
21:17il y en a eu 200 000 qui ont été mis hors de combat
21:19à la fois par les forces combattantes de la résistance
21:21et l'armée de Latte et notamment du fait des rééditions
21:23aussi des poches de résistance allemande
21:25en avril 1945 qui a fallu enlever
21:27également de hautes luttes
21:29notamment la poche du Médoc où la brigade
21:31des Féfis-Carnot a dû s'emparer
21:33de la position fortifiée.
21:35La poche du Médoc qui a carrécité
21:37jusqu'en avril 1945.
21:39On est autour de quelle ville ?
21:41Autour de Soulac et la pointe de Grave
21:43et la poche de Royan
21:45où il y a eu des combats acharnés
21:47où s'est engagée d'ailleurs la division Leclerc
21:49et également
21:51trois divisions Féfis
21:53et également la poche de La Rochelle
21:55où c'était pratiquement aussi des unités Féfis
21:57qui combattaient.
21:59C'est-à-dire à peu près 60 000 combattants Féfis
22:01face à à peu près 20 000 soldats allemands
22:03mais soldats allemands qui étaient positionnés
22:05derrière des bunkers.
22:07Il y avait plus de 600 blocos bunkers
22:09qui défendaient les positions.
22:11C'est une émission à elle toute seule parce que l'histoire est assez...
22:13Oui oui absolument.
22:15Et puis il y a eu une réédition là sans combat
22:17et par contre la poche de Royan
22:19et la poche du Médoc, là il y a eu des combats
22:21très très durs, notamment d'une semaine
22:23où les troupes françaises ont subi
22:25du lourd de perles.
22:27La brigade Carnot a attaqué à peu près avec 10 000 hommes
22:29et elle a eu 1 408 blessés.
22:31Donc c'est la poche du Médoc, il faut bien se rendre compte
22:33que l'intégralité du territoire était libérée.
22:35Oui oui absolument et vous avez eu
22:37notamment la poche de La Rochelle qui va
22:39être capitulée
22:41le 9 mai 1945
22:43alors que l'acte de capitulation de l'Allemagne
22:45a eu lieu à Berlin le 8 mai.
22:47Donc véritablement ce sont des poches de résistance allemande
22:49où vous avez des combats. Alors la poche de La Rochelle
22:51dans une moindre mesure mais celle de Royan
22:53et du Médoc, là vous allez avoir
22:55des combats acharnés parce que les Allemands refusent
22:57de se rendre et il faut enlever d'assaut les positions
22:59et ce sont des unités principalement
23:01issues de la résistance du Sud-Ouest qui vont mener ces combats.
23:03Les Américains eux sont partis depuis longtemps.
23:05Depuis longtemps et ils combattent
23:07je dirais en Allemagne ainsi que
23:09l'armée de Latte et que la division Leclerc.
23:11La division Leclerc va être partiellement engagée pour réduire
23:13la poche de Royan. Il y aura néanmoins
23:15un régiment, le 13e Régiment de Dragons
23:17qui sera équipé de chars Saumurats et de chars
23:19bien bis-français qui avaient combattu en 1940
23:21qui vont rééquiper donc
23:23et ça a donné ensuite le
23:2513e Régiment de Dragons parachutistes
23:27qui est issu de ce régiment qui a
23:29participé donc à la libération de Royan
23:31et de la poche du Médoc
23:33et qui a appuyé je dirais en chars
23:35donc les fantassins FFI qui
23:37enlevaient de haute lutte les positions
23:39fortifiées allemandes.
23:41Alors comme votre livre s'intitule
23:43Vérité cachée, on va dire
23:45méconnue ce caché, c'est-à-dire qu'on les a cachées
23:47volontairement, il y en a peut-être une qui est cachée volontairement
23:49c'est l'histoire de Heinz Stahlschmidt
23:51que vous appelez
23:53l'ange gardien de Bordeaux.
23:55Alors ça c'est une histoire extraordinaire
23:57elle a été tenue cachée pendant des décennies
23:59parce que ça a gêné la bourgeoisie bordelaise
24:01une partie de la bourgeoisie
24:03bordelaise avait collaboré les allemands
24:05et voulait s'attribuer le mérite de la libération navile
24:07suite à un accord qui avait été signé
24:09avec certains notables etc.
24:11En vérité le véritable accord a été signé
24:13entre le commandant FFI Rougesse
24:15et le capitaine de corvette allemand
24:17Kuhnenmann. Il faut savoir que Bordeaux
24:19au mois d'août 44 était encerclé par les différents
24:21maquis du sud-ouest et que les allemands voulaient fuir
24:23au plus vite. Donc il y a eu un accord
24:25à ce niveau là comme quoi Bordeaux ne serait pas détruit
24:27si la garnison
24:29allemande de près de 30 000 hommes
24:31pouvait quitter Bordeaux sans combat
24:33donc il y a eu un accord à ce niveau là.
24:35Mais cet accord à l'origine vient du fait de l'action
24:37qui a été menée par Einstall Schmitt
24:39artificiellement de la crise marine
24:41qui était née en 1919
24:43à Dortmund et qui était marin
24:45en 1938. Il a échappé
24:47à 3 combats
24:49qui ont eu lieu en Norvège
24:51où il a été blessé à 3 reprises
24:53et en 1941
24:55il a intégré la ville de Bordeaux
24:57où il était artificier et il reçoit au mois d'août
24:591944 l'ordre de détruire
25:01le port de Bordeaux. C'est lui qui a la charge
25:03de tous les pièges explosifs
25:05sur plusieurs kilomètres de quai sur Bordeaux
25:07qui entraînerait la mort de 3500
25:09Bordelais qu'on n'aurait pas eu le temps d'évacuer
25:11et donc
25:13le fin août 1944
25:15avant la libération de la ville, il décide de
25:17passer à l'action. D'autant plus qu'il est tombé amoureux
25:19d'une petite française
25:21avec qui il se mariera par la suite
25:23puisqu'il va rester en France par la suite
25:25et il prendra le nom d'ailleurs la nationalité
25:27d'Henri Salmide et il sera
25:29sapeur-pompier au port autonome de Bordeaux
25:31et donc il va faire sauter ce bloco ce qui va totalement
25:33désarçonner les Allemands. Les Allemands sont persuadés
25:35que c'est la résistance intérieure qui a mené
25:37cette opération. Donc lui fait volontairement sauter
25:39le bloco de ses camarades, il ne tue
25:41personne. Ah si, il y a eu quand même 42
25:43Allemands qui ont été tués malheureusement
25:45qui n'ont pas été évacués et qui se sont entretués
25:47entre eux du fait que
25:49le bloco se trouvait au bord de
25:51Garonne, en bord du fleuve et que de l'autre
25:53côté du fleuve lorsqu'il y a eu justement
25:55généralement la destruction
25:57de ce blocos, les Allemands qui se trouvaient
25:59de l'autre côté du fleuve se sont mis à tirailler
26:01et ainsi que les Allemands qui se trouvaient
26:03du côté du fleuve où se trouvait le blocos. Donc ils se sont
26:05entretués entre eux. Donc il y a eu à peu près
26:0742 Allemands qui ont été tués. Mais lui
26:09a réussi à s'échapper à Bicyclette, il a été pris en main
26:11par la résistance, notamment la famille Moga
26:13qui est une famille célèbre de Bordeaux
26:15qui sera, qui donnera plusieurs
26:17adjoints proches de Jacques Chabandelmas
26:19qui sont à l'origine et à la création
26:21du C.A.B.B. en rugby.
26:23Dans quelle mesure il a sauvé Bordeaux ?
26:25Alors il a sauvé Bordeaux du fait qu'il a évité
26:27la destruction du port et
26:29si le port avait été détruit, il y aurait eu
26:31une famine au sein de Bordeaux puisque le port n'aurait pas pu
26:33être ravitaillé au niveau
26:35je dirais des denrées
26:37alimentaires. Évidemment il y aurait eu une situation
26:39extrêmement difficile étant donné qu'il y a
26:41eu un certain nombre de ponts
26:43en Gironde et en Garonne
26:45qui avaient été détruits par les Allemands.
26:47Donc il a surtout sauvé la vie de
26:493500 Bordelais qui se trouvaient je dirais
26:51sur les quais.
26:53Si on connait bien la ville de Bordeaux, c'est une ville
26:55qui longe toute la
26:57je dirais les quais sur plusieurs
26:59kilomètres et véritablement
27:01en faisant sauter ce bloc-là aussi, il a sauvé
27:03la vie donc de ces Bordelais et
27:05également contraint les Allemands
27:07C'est ce qui va contraindre les Allemands.
27:09Ça va avoir un impact psychologique énorme, c'est-à-dire
27:11les Allemands vont être persuadés que c'est la résistance intérieure qui a mené
27:13cette opération et qu'il faut signer un armistice
27:15enfin du moins un accord au plus
27:17vite avec la résistance intérieure
27:19qui va avoir lieu avec le commandant Effifi Rougès
27:21et le capitaine allemand de Corvey
27:23Kuenemann qui aura lieu dans
27:25l'écho du cours du 30 juillet à Bordeaux
27:27un magnifique
27:29immeuble de l'intendant Tourny
27:31et véritablement
27:33cet accord va permettre l'évacuation
27:35de la ville sans combat alors que la ville
27:37est totalement encerclée par tous les maquis
27:39plus de 30000 maquisards venant de tout le sud-ouest
27:41La garnison allemande n'est pas faite prisonnière
27:43Elle n'est pas faite prisonnière mais elle sera prisonnière plus loin
27:45puisqu'elle va rejoindre la colonne Elster
27:47Elle sera finalement
27:49capturée plus loin dans l'Inde par
27:51les maquisards qui auront mené
27:53ces opérations de sabotage comme j'en ai
27:55parlé précédemment
27:57Et donc cet ange gardien, comme vous l'appelez, lui va se rendre
27:59au français ?
28:01Non, il va se cacher, il va être pris en main
28:03justement par la famille Moga
28:05qui va le cacher
28:07La famille Moga sait ce qu'il a fait ?
28:09Oui absolument, il sait, il a
28:11pris déjà des contacts avec la résistance intérieure
28:13pour pouvoir se cacher
28:15Notamment avec le capitaine Saldou
28:17des sapeurs-pompiers de Bordeaux
28:19qui va d'abord vouloir chercher à s'attribuer
28:21le mérite en laissant croire que c'est
28:23la résistance qui a mené l'opération
28:25alors que véritablement c'est cet artificier
28:27allemand de la Kriegsmarine qui a mené seule cette opération
28:29puisque la résistance n'était pas en mesure
28:31de pouvoir mener une opération à l'intérieur de Bordeaux
28:33qui était un corps totalement
28:35cerné et occupé par les troupes allemandes
28:37Donc il va avoir un destin particulier
28:39Après il sera nommé sapeur-pompier au port
28:41autonome de Bordeaux, donc il va faire toute sa carrière
28:43là, il va épouser une Bordelaise
28:45et il prendra le nom, il prendra la nationalité
28:47française Henri Salmi, il sera décoré
28:49de la Légion d'Honneur bien des années après
28:51Jacques Chambord
28:53d'Elmas l'honorera d'une manière
28:55assez tardive, c'est surtout par l'entremise
28:57d'Alain Juppé et de son adjoint Hubert Martin
28:59qui sera honoré, et il sera décoré par
29:01un ancien de l'armée de Latres, Claude-Adrien
29:03Tisnet qui avait été, qui avait
29:05participé au débarquement de Provence
29:07et qui lui remettra la Légion d'Honneur qui sera
29:09vraiment un très beau symbole de la réconciliation
29:11franco-allemande à ce niveau là
29:13Voilà donc une belle vérité
29:15cachée si je puis dire, il y a d'autres
29:17histoires, on a encore un petit peu de temps
29:19c'est l'histoire de la brigade de Piron
29:21Oui alors c'était une brigade belge
29:23alors ça c'est tout à fait extraordinaire
29:25parce que qui sait que des soldats belges ont débarqué
29:27au mois d'août 44 en Normandie
29:29ils ont fait partie, ils sont arrivés
29:31pratiquement au même moment que la division Leclerc
29:33donc c'était des belges
29:35Ils ont débarqué plus tard, ils n'ont pas fait le débarquement du 6 juin
29:37Non non, ils ont débarqué plus tard
29:39ils ont participé à la libération
29:41je dirais de la côte ouest
29:43en remontant vers la Belgique
29:45et la Hollande, ils ont été même
29:47jusqu'en terre allemande
29:49et véritablement ils ont mené
29:51c'est une brigade qui avait été constituée en Grande-Bretagne
29:53par justement Jean-Baptiste Piron
29:55qui était un officier de l'armée belge
29:57et qui comme la 2e DB a débarqué
29:59donc je dirais du côté
30:01dans le secteur britannique alors que la 2e DB
30:03a débarqué dans le secteur américain
30:05ils étaient d'ailleurs sous uniforme anglais
30:07les fameux casques plats à barbe anglais typiques
30:09l'uniforme anglais mais néanmoins
30:11avec les cuissons du royaume de Belgique
30:13ils ont libéré Bruxelles
30:15bien entendu et ils ont participé
30:17à la libération de la Belgique
30:19en remontant, en livrant de nombreux combats
30:21en subissant de lourdes pertes
30:23et en faisant de nombreux prisonniers allemands
30:25ils ont fait plus de 10 000 prisonniers allemands
30:27alors que c'était une brigade d'environ 4-5 000 hommes
30:29et donc le double de prisonniers
30:31et ils ont mené des combats extrêmement
30:33courageux aux côtés des troupes britanniques
30:35ils sont arrêtés à Bruxelles ou ils ont continué ?
30:37non ils ont continué jusqu'en Hollande et ils ont même
30:39pénétré en territoire allemand
30:41alors je vous propose maintenant de terminer
30:43avec l'aventure des parachutistes
30:45des parafrançais en Bretagne
30:47absolument ! alors ils ont été parachutés
30:49quand ces hommes ?
30:51quelques jours avant le débarquement
30:53il y a eu
30:55deux régiments
30:57de chasseurs parachutistes S.A.S
30:59voilà
31:01le régiment de S.A.S
31:03S.A.S
31:05c'est à dire des commandos parachutistes
31:07spécialisés dans les actions de sabotage
31:09il s'agissait
31:11du 2ème et du 3ème
31:13R.C.P.
31:15donc les S.A.S ce sont des britanniques ?
31:17voilà donc là ce sont des régiments parachutistes français
31:19entraînés par les britanniques
31:21au sein des S.A.S
31:23ils ont d'ailleurs pris également le nom de S.A.S
31:25mais ils ont pris également le nom de français
31:27de régiment de chasseurs parachutistes
31:29donc il y a eu un premier régiment
31:31de chasseurs parachutistes qui lui a combattu
31:33dans les Vosges qui était
31:35équipé à l'américaine et ces
31:37deux autres régiments de chasseurs parachutistes
31:39qui eux étaient équipés par des britanniques
31:41et entraînement britannique
31:43et donc ils ont mené de nombreuses opérations
31:45de sabotage en Bretagne
31:47dans le but justement de fixer
31:49les unités allemandes de manière que les renforts allemands
31:51qui étaient en Bretagne n'interviennent pas en Normandie
31:53où ils auraient pu rejeter les alliés à la mer
31:55alors ils ont mené de nombreuses opérations
31:57ils ont participé aussi à des actions
31:59au moment de la libération
32:01aux côtés des maquis et de remonter
32:03des troupes américaines vers la Bretagne
32:05donc ils étaient équipés
32:07notamment ils avaient été parachutés
32:09avec des jeeps qui étaient équipés de mitrailleuses
32:11et ils rentraient dans les villages
32:13où il y avait des concentrations de troupes allemandes
32:15ils passaient en vitesse en mitraillant les allemands
32:17et disparaissaient par la suite.
32:19Ils vivaient où ? Ils étaient
32:21contenés dans les bois en contact
32:23avec la résistance bretonne
32:25et ils ont rallié ensuite
32:27l'arrivée des troupes américaines
32:29où ils ont mené également de nombreux combats
32:31ils ont été parachutés
32:33en mai, juin
32:35ils ont été parachutés début juin
32:37avant le débarquement
32:39pour mener des opérations de sabotage
32:41et justement maintenir des troupes allemandes
32:43en Bretagne de manière qu'elles n'interviennent pas
32:45en Normandie
32:47donc il y a eu à peu près la moitié des troupes allemandes
32:49qui sont restées cantonnées en Normandie
32:51en partie grâce à l'action qui avait été menée
32:53par ces parachutistes et également par les maquis bretons
32:55qui ont été d'une réelle efficacité
32:57comme ça a été reconnu même aussi bien
32:59par les allemands que par les alliés.
33:01Bien Dominique Lormé
33:03merci infiniment, je renvoie
33:05pour en savoir un peu plus encore sur les vérités cachées
33:07de la libération
33:09parue aux éditions
33:11du Rocher, je renvoie également à la revue
33:13d'histoire européenne avec son dossier sur les crimes
33:15de guerre des alliés
33:17et là nous allons rester dans la période
33:19avec une bande dessinée
33:21à vous conseiller, il s'agit des
33:23100 derniers jours d'Hitler
33:25paru aux éditions Delcourt
33:27nous sommes 15 janvier
33:291945, après l'échec
33:31de la contre-offensive des Ardennes
33:33Hitler rentre à Berlin
33:35mais pour ces 100 derniers jours,
33:37entouré de ses derniers fidèles, il poursuit
33:39une stratégie militaire qui
33:41plonge la population allemande dans le
33:43chaos. Jean-Pierre Pécault
33:45le scénariste, pour adapter le
33:47récit de l'historien Jean Lopez
33:49bâtit un scénario où chaque
33:51planche représente une journée
33:53on découvre le calvaire subi par le
33:55peuple allemand, la fuite de millions
33:57de civils, la répression de tous
33:59sentiments défaitistes, les bombardements
34:01américains, ainsi que les exhastions
34:03commises par les troupes russes
34:05les destinateurs bosniaques
34:07Philippe Andronik et Sénat
34:09de Maverick parviennent par un trait réaliste
34:11parfois un peu figé, à
34:13reconstituer le crépuscule du
34:15Troisième Reich. C'était
34:17passé présent, l'émission historique de
34:19TVL présentée en partenariat avec la
34:21Revue d'Histoire Européenne
34:23vous allez maintenant retrouver Christopher
34:25Lanne et La Petite Histoire et n'oubliez
34:27pas bien sûr de cliquer sur le pouce levé
34:29sous la vidéo et de vous abonner
34:31à notre chaîne Youtube. Merci et
34:33à bientôt !
34:35Musique
34:37Musique
34:39Musique
34:41Musique
34:43Musique
34:45Musique
34:47Vous connaissez l'histoire de Robinson Crusoé ?
34:49Mais si, tu connais, on l'a tous fait à l'école
34:51Moi, je l'ai fait à la fac
34:53Alors c'est vrai, je l'ai fait à la fac, ça a l'air intéressant
34:55comme ça, mais en fait, je me rappelle de rien
34:57Par contre, c'est un truc que j'ai appris
34:59c'est que les histoires inspirées
35:01de Robinson Crusoé, comme par exemple
35:03le film Seul sur Mars
35:05les histoires qui mettent en scène un homme
35:07seul, quelque part, isolé de tous
35:09s'appellent des Robinsonades
35:11Et oui, c'est ça la culture, les gars. Bon, on va commencer
35:13le sujet, oui ou merde. Aujourd'hui, je vais vous raconter
35:15la véritable histoire de Robinson Crusoé
35:17donc l'histoire qui a inspiré Daniel Defoe
35:19pour son roman Robinson Crusoé
35:21car oui, à l'origine de ce roman, il y a une
35:23histoire vraie, celle d'Alexandre Selkirk
35:25Alexandre Selkirk est un jeune
35:27écossais qui est né en 1676
35:29à Lower Largo, dans les Highlands
35:31écossais. Il est assez bagarreur
35:33il est assez perturbé, il a des problèmes avec sa
35:35famille et surtout, il est poursuivi en justice
35:37pour tenue indécente dans une
35:39église. Bon,
35:41c'est pourquoi à l'âge de 15 ans, il va s'engager en tant
35:43que marin et prendre les voiles
35:45Il continue donc sa carrière de marin
35:47pendant plusieurs années et il se plaît
35:49beaucoup dans ce rôle, dans ce métier
35:51puisqu'on se le rappelle, il est en fuite
35:53en fuite de son passé. En octobre
35:551704, alors qu'il participe à une
35:57expédition corsaire et qu'il aborde des
35:59navires espagnols, d'ailleurs la campagne va s'avérer
36:01très décevante, son bateau est
36:03en mauvais état. Il est en très mauvais
36:05état même et il doit faire escale sur
36:07une île déserte dans les îles de Juan
36:09Fernandez, plus précisément sur l'île de
36:11Mazatierra. Mazatierra. Cette île
36:13la plus grande de l'archipel Juan
36:15Fernandez est située à près de 650
36:17kilomètres des côtes chiliennes. Là, on
36:19n'est pas sur l'île dorée. Comme le navire est très
36:21abîmé, Selkirk veut à tout
36:23prix retaper le carénage. Ah oui, c'est
36:25un petit bricoleur et en plus, il n'est pas fou.
36:27Mais le capitaine Striding refuse et veut
36:29repartir tout de suite, ce qui va déclencher
36:31la colère de Selkirk. D'ailleurs, Selkirk
36:33est un habitué des colères et il était
36:35un élément perturbateur sur le bateau. Il
36:37essayait de déclencher de nombreuses mutineries
36:39et là, pour le coup, il va menacer de se mutiner
36:41en essayant d'entraîner d'autres membres
36:43de l'équipage avec lui. Avec lui
36:45sur l'île sur laquelle il menace de rester
36:47si le bateau n'est pas réparé. Vous avez suivi ?
36:49Mais le capitaine, lui, il s'en contrefiche de
36:51ces menaces. Il est d'ailleurs bien content de se débarrasser
36:53d'un élément perturbateur, donc il lui dit
36:55vas-y, reste-y sur ton île.
36:57Selkirk va donc rester tout seul car
36:59personne n'a accepté de le suivre sur
37:01l'île avec le strict minimum,
37:03c'est-à-dire un mousquet, de la poudre à canon,
37:05une bible, du couchage
37:07et quelques outils et un couteau.
37:25On raconte même que lorsqu'il s'est rendu compte qu'il allait vraiment rester tout seul sur cette île,
37:29vraiment, il a essayé de faire signe au bateau
37:31qui n'a pas écouté et le navire
37:33a poursuivi sa route. Et pour la petite anecdote,
37:35sachez qu'il a très bien fait,
37:37c'était la meilleure chose qui pouvait lui arriver, car
37:39quelques jours après, il est allé
37:41à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
37:43à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
37:45à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
37:47à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
37:49à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
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39:59à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
40:01à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
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40:09à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
40:11à l'hôpital, il est allé à l'hôpital, il est allé
40:13...
40:31Mais non, mais ça, c'est autre chose, aussi.
40:32Bah arrêtez, on a tous pleuré pendant
40:34cette scène. Arrête, arrête, arrête, on sait que t'as pleuré.
40:36Non non, il va faire la connaissance de personne
40:38et il va continuer sa vie Popper sur l'île.
40:40Il va encore patienter deux années supplémentaires avant que le 2 février 1709 un navire ne s'approche à l'horizon.
41:10Cette fois il s'agit d'un navire ami. Eh les copains ! Un navire anglais mené par le capitaine Wood Roger.
41:20Le navire va accoster sur l'île et Selkirk sera d'une grande aide pour l'équipage en soignant
41:25ses membres du Scorbut. Le Scorbut étant une carence en vitamine C, et oui je te l'apprends
41:29ça aussi, Selkirk va nourrir l'équipage avec des fruits. Il va rapidement gagner la confiance du
41:34capitaine grâce au service rendu au point que le capitaine lui attribuera le commandement d'un
41:39navire. Selkirk, même après quatre ans de solitude, va au calme reprendre les rênes contre
41:45les côtes chiliennes directement. Pas le temps de niaiser. Il rentre à Londres en 1711 et grâce à
41:50son histoire il va vite devenir une petite célébrité locale. Il va raconter son histoire à l'écrivain
41:54Richard Steele ce qui va le rendre un peu célèbre et va rendre célèbre son histoire auprès du public.
41:59Il va rentrer dans son Écosse natale et va même se trouver une petite amie mais il demeurera toujours
42:04pris par la solitude. On dit d'ailleurs qu'il s'était construit une cabane dans son jardin.
42:08En 1721 il reprendra le large à bord d'un bateau négrier et il mourra de noyade ou de la fièvre
42:14jaune. Cette histoire fantastique va, une fois connue, inspirer Robert Defoe pour son fabuleux
42:19roman Robinson Crusoe qui sera un immense succès. Mais sachez qu'elle n'est pas partie de rien cette
42:24histoire. A la base il y avait Selkirk. En hommage à Selkirk et au roman de Daniel Defoe Robinson
42:31Crusoe, en 1966 l'île chilienne de Masatira va être rebaptisée île Robinson Crusoe. Et une île
42:38voisine a même été rebaptisée île Alejandro Selkirk. Comment ça il est où Wilson ? T'as suivi
42:44ce que je viens de dire ou pas ? Merci à tous d'avoir suivi ce nouvel épisode de La Petite
42:47Histoire. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures sur TV Liberté.