Retrouvez le replay de la chronique "Pourquoi ?" de l'Équipe de Greg du 18/11/2024.
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00:00Jean-Georges ! Comment ça va Jean-Georges ?
00:03Bonsoir les amis !
00:04Tu colles le roulet ?
00:05Ouais !
00:06On ressort ?
00:07On ressort à tous ?
00:08Mais oui, tout !
00:09Tout !
00:10Oula !
00:11Est-ce que tout va s'arranger ?
00:13On va pas gagner l'Eurovision cette année encore, hein ?
00:15Non, mais non.
00:16The Voice, on s'est pas retourné pour toi.
00:17Non.
00:18Est-ce que tout va s'arranger pour Dier Deschamps et Nobles ?
00:21Votre journal, l'équipe, parle de Renaissance à la une ce matin,
00:25après cette victoire de prestige en Italie.
00:27Alors Renaissance, on a référence par rapport à l'Italie,
00:29mais Renaissance, c'est aussi quand on revient de loin,
00:32a priori presque d'entre les morts.
00:33Celui qui a célébré hier, c'est notre sélectionneur au micro de Giovanni Castaldi.
00:37Il a conclu l'année sur un succès, après avoir été, il le sait, beaucoup critique.
00:43J'ai pas l'impression qu'il y a un anniversaire très positif,
00:46après qu'il soit certain sur mon dos.
00:49Oui, je suis en conférence de presse hier,
00:51on m'a posé quatre questions, pour la première fois, sur moi.
00:56Ça fait douze ans qu'on en est marre de voir ma tronche,
00:58ou de dire, de faire des réponses...
01:00Mais quand on a homme sur la chaîne...
01:01Non !
01:02Bon, pfff !
01:05Mais il a l'air peut-être des émissions quand même, Giovanni, mon lapin !
01:11Est-ce qu'il a vraiment raison, le sélectionneur,
01:13quand il dit qu'il a l'impression d'avoir du monde sur son dos en ce moment ?
01:17Alors, on a vérifié cette conférence de presse,
01:19dont il parle de veille de match à San Siro.
01:21Alors, Didier, ce n'était pas quatre, mais trois questions sur lui.
01:26Est-ce que vous avez toujours l'énergie nécessaire,
01:30depuis toutes ces années où vous êtes à la tête de l'équipe de France,
01:32ou il y a chez vous un peu de lassitude ?
01:35Non, non, j'ai mon énergie.
01:37Par rapport à l'atmosphère un peu critique à votre égard,
01:40par rapport aussi au fait que le match allé contre l'Italie a été assez nettement perdu...
01:44A 56 ans, et après plus de 12 ans en équipe de France...
01:47Ah, vous êtes sur mon dos !
01:49Non !
01:51Je l'avais bien compris.
01:52Non, je n'ai pas encore posé la question.
01:56Après ce parcours-là, est-ce qu'on apprend encore des choses ?
01:59Bien sûr !
02:00Alors, bien sûr qu'il était un peu à fleur de peau Didier Deschamps,
02:02parce que la dernière question n'avait absolument rien à voir
02:04sur un potentiel environnement hostile contre lui.
02:07Mais s'il est comme ça, c'est que l'année a été un petit peu pénible,
02:11permettez-moi cet adjectif.
02:13Du coup, ce soir, on va vous expliquer
02:15pourquoi Didier Deschamps a vécu sa pire année en bleu.
02:19Dites-moi, je regarde les stades de bleu dans cette année civile,
02:22est-ce que c'est si cata que ça ?
02:24Alors, le sélectionneur, il va nous répéter quoi ?
02:26Oui, je suis arrivé en demi-finale de l'Euro,
02:28c'est qualifié pour l'écart de finale de la Ligue des Nations.
02:30C'est vrai, c'est vrai.
02:31Mais quand on y regarde de plus près, regardez le bilan chiffré,
02:34c'est celui-ci.
02:35Donc, 8 victoires, 5 nuls et 3 défaites pour l'équipe de France.
02:39C'est 50% de victoire.
02:40Et regardez ce nombre de buts inscrits, 1,43.
02:43Alors, mettons ces chiffres en perspective maintenant,
02:45depuis l'arrivée de Deschamps sur le banc des bleus en 2012.
02:48Eh bien, regardez.
02:50C'est tout simplement le pire bilan de victoire depuis 11 ans pour Deschamps.
02:53Le pire, c'était en 2013.
02:55On est pratiquement au niveau de 2012 lors de sa première année de mandat.
03:00Donc, en termes de victoire, c'est impressionnant.
03:02Est-ce que les bleus ont vraiment des problèmes en attaque ?
03:04Quand on regarde dans le rétroviseur, on va regarder.
03:07Oui, c'est la pire attaque depuis 12 ans pour l'équipe de France.
03:101,43 buts par match.
03:12On voyait 2023, il y avait 3,4.
03:14Mais je vous rappelle qu'on avait gagné 14-0 contre Gibraltar.
03:17Donc, il faut revenir à 2012 pour retrouver.
03:21Heureusement qu'on a marqué 3 butiers.
03:23Sinon, ça aurait été très compliqué pour l'équipe de France.
03:26Bon, les chiffres, c'est bien.
03:28Le bilan en stats, on l'a compris.
03:30Vous êtes prêts pour déchiffrer des lettres.
03:31Mais la cata, ce n'est pas l'émotion.
03:33Alors, moi, je vous fais un pari, les amis.
03:35C'est qu'à part le match d'hier, aucun match des bleus en 2024
03:38ne va rester dans les mémoires, dans vos mémoires, dans vos mémoires.
03:42Vous avez peut-être oublié à quel point c'était pénible.
03:45Pas moi.
03:46Regardez, on va se replonger.
03:48On aurait dû flairer quelque chose.
03:50Dès le premier match de l'année à Lyon.
03:51France-Allemagne, 23 mars, Florian Witts, 7 secondes.
03:54Bonne année.
03:56Des fêtes contre leur rival à la maison face à l'Allemagne.
04:012-0.
04:02Ensuite, il y a eu la phase de groupe.
04:03Les Pays-Bas, 0-0, 15 tirs, 0 but.
04:06Huitième de finale face à la Belgique.
04:08Alors, on gagne, oui, 1-0.
04:09Il y a 19 tirs, 3 cadrés.
04:10Et le buteur, c'était CSC.
04:12Portugal-France, alors, victoire en tir au but.
04:14C'est 0-0, 20 tirs, 0 but.
04:16Une purge à regarder.
04:18Espagne-France en demi-finale.
04:20Alors, oui, Randall Kolomoini avait marqué le but.
04:22Mais derrière, l'Aminia Mall nous a éliminés de l'Euro.
04:24France-Italie, le dernier match d'Antoine Griezmann au Parc des Princes.
04:27Défaite 3-1 avant cette innombrable France-Israël avec 24 tirs et 0 but.
04:36Pire année émotionnellement pour les Bleus de Deschamps.
04:39Oui, parce qu'on ne s'était pas vraiment éclaté sur les affiches
04:42où on était censé s'enflammer.
04:44C'est qu'il y avait de quoi s'enflammer quand vous sortez de Portugal.
04:46Vous avez le droit de rêver.
04:47Ce n'était pas le cas.
04:48Et on en a beaucoup parlé ces derniers jours.
04:50Même nous, tout à l'heure, un petit peu.
04:52Les audiences baissent à un niveau historique cette année.
04:54Et l'opinion se retourne petit à petit contre lui.
04:58Des matchs à moins de 5 millions de téléspectateurs.
05:00On l'a dit, un sélectionneur pas très adroit face à la défiance populaire
05:04qui semble s'installer.
05:06Je pense que si les gens n'aiment pas ce qu'ils voient,
05:10ils changent de chaîne.
05:11C'est plus facile à la maison.
05:13La cote d'amour du sélectionneur, souvent respectée pour ses résultats,
05:17baisse à un niveau inédit cette année.
05:19Sondage au sortir de l'Euro.
05:22Souhaitez-vous que Didier Deschamps quitte son poste ?
05:24Non à 65% pour l'ensemble des Français,
05:26mais il y a eu quand même une baisse de 12 points par rapport à trois années précédentes.
05:29En revanche, les fans de football veulent majoritairement, à 51%,
05:33que Didier Deschamps quitte son poste.
05:36Et ça, c'était juste après l'Euro.
05:38On n'a pas les sondages après la séquence que l'on a eue dernièrement.
05:42Est-ce que le public commence à le lâcher ?
05:44Il se plaint d'un environnement médiatique sur son dos comme jamais auparavant.
05:48Est-ce qu'il a raison ?
05:49Oui.
05:52Moi, je vais aller même plus loin.
05:53Je pense que si Didier Deschamps aime l'équipe de France,
05:55je démissionnerai.
05:56Je pense vraiment que maintenant, pour le bien de notre plaisir,
06:00on est quelque chose de nouveau.
06:02Didier Deschamps a fait son temps, selon vous.
06:05Quelle piètre équipe de France.
06:07Donc, on va encore se le cogner à la tête des Bleus.
06:10Je n'attends plus rien.
06:11Je retiens la qualif.
06:12Je sais qu'il n'y aura jamais d'élan offensif dans cette équipe.
06:15J'ai compris.
06:16Didier Deschamps, par amour pour l'équipe de France,
06:19il faut partir maintenant.
06:20À chaque fois que tu lui parles du style de jeu,
06:22il te dit qu'on gagne.
06:23Pourtant, il gagne les top 4 à chaque compétition.
06:25Mais ça ne suffit pas.
06:26Ah bon ?
06:27Donc, si tu ne gagnes pas, merci, au revoir.
06:28Tu passes à autre chose.
06:29Malgré cette défense des fiances médiatiques qu'on a vues ici aussi,
06:33et populaire, c'est un peu plus rare autour des sélectionneurs,
06:36au lendemain de l'élimination à l'Euro,
06:38Philippe Diallo, le président de la FFF,
06:40avait parlé au journal de l'équipe.
06:42Alors, juste avant de prendre l'avion, retour pour Paris.
06:45Donc, c'était vraiment juste après l'élimination.
06:46Il avait dit ceci.
06:47Didier a mené cette équipe de la meilleure des manières possibles
06:49pendant cette Euro.
06:50Je ne vois pas de raison de remettre en cause son contrat.
06:52Les résultats du passé plaident pour lui
06:54et les objectifs ont été atteints.
06:56Je vous rappelle qu'il est en contrat jusqu'en 2026.
06:57Donc, cette séquence d'un Deschamps intouchable,
06:59malgré les critiques, n'a pas joué en sa faveur.
07:02Alors, on a vu les stats.
07:03On a vu également l'émotion.
07:05Mais là où il a été plutôt mal habile
07:07et un peu en perte de vitesse, c'est dans la com.
07:09Normalement, il ne se laisse jamais avoir.
07:10Il est très bon en langue de bois.
07:12Et cette année, il faut dire les choses,
07:13il y a eu pas mal de ratés.
07:14Alors, la retraite internationale d'Antoine Griezmann.
07:17C'était son chouchou et celui des Français.
07:19C'est important.
07:20Grizou est mis sur le banc pendant l'Euro
07:22alors qu'il l'a dépanné à plusieurs postes sans convaincre.
07:24Un déclassement aux yeux de tous,
07:26ce qui n'est pas bien passé.
07:27Souvenez-vous de cette déclaration d'Antoine Griezmann.
07:30La date est importante, le 8 septembre.
07:32L'Euro a été compliqué.
07:33Ça a été beaucoup de changements de position.
07:34J'ai essayé de m'adapter.
07:35Ça a été beaucoup de frustration et de colère.
07:37Je ne me suis jamais senti au cœur du jeu comme j'aime.
07:40Un Griezmann qui parle comme ça des bleus,
07:41c'était déjà suffisamment rare.
07:43Il assurait dans la même interview
07:44que l'envie était toujours là
07:45et que ce serait au coach de décider son avenir en bleu.
07:48Pourtant, juste avant cette interview enregistrée,
07:51on avait eu ça.
07:52Griezmann qui avait en fait disputé son dernier match
07:55en équipe de France face à l'Italie au Parc des Princes.
07:57Vous voyez les images.
07:58On le voit remercier le public seul
07:59sans savoir que trois semaines plus tard,
08:01il allait annoncer sa retraite internationale.
08:04Et Didier Deschamps avait réagi comme ça.
08:06On en avait parlé ici.
08:08Souvenez-vous, ce n'est jamais évident
08:09de tirer un trait sur l'équipe de France.
08:10Il faut du courage, de la lucidité et de l'honnêteté.
08:15Et Antoine, dans son analyse, n'en a pas manqué.
08:17C'est tout à son honneur.
08:18On l'avait trouvé.
08:19On l'est toujours un peu dur.
08:20Ces mots, lucidité et honnêteté.
08:23Ce que nous explique surtout Damien Degore
08:25qui suit les bleus pour l'équipe,
08:27c'est que le sélectionneur a subi la situation.
08:32Il n'a pas eu de discussion avec Deschamps.
08:34Il a appelé Deschamps pour lui dire
08:35qu'il prenait sa retraite.
08:36Il a dû forcément à un moment discuter
08:38ou échanger avec Didier Deschamps.
08:39Non, jamais.
08:40Je te le dis clairement.
08:42Ils n'ont jamais discuté.
08:43Non, ils n'ont pas évoqué ça.
08:45Ça te paraît peut-être bizarre.
08:48Il le dit dans son communiqué, Didier Deschamps.
08:50Nous avons eu une longue discussion.
08:52Ce matin, ils ont eu une discussion ce matin.
08:54Récemment.
08:56Et une fois qu'il a eu la discussion
08:58avec Didier Deschamps,
09:00il a eu la publication.
09:02Mais sa décision était déjà prise.
09:03Mais sa décision a été prise.
09:04Le chouchou Griezmann avait finalement prévenu
09:08au dernier moment pour ce déclassement à l'Euro
09:10pour avoir préféré Bappé comme capitaine.
09:12Didier Deschamps est pointé du doigt
09:14par les amateurs de foot en France.
09:16Est-il responsable de la retraite de Griezmann ?
09:19Plus de la moitié des Français interrogés pensent que oui.
09:22Ça, c'était une séquence ratée.
09:24En tout cas, pas réussie.
09:26Et la dernière sur Bappé, pareil.
09:28Le chouchou est parti dans la foulée.
09:30De rassemblement sans le capitaine de l'équipe de France
09:32qui traîne son spleen à Madrid où ses débuts sont difficiles.
09:34C'est ce qui se dit.
09:35L'affaire en Suède.
09:36L'incarnation de l'équipe de France qui n'est pas là.
09:38Blessés, pas blessés.
09:39Non convoqués.
09:40Ce qui interpelle, ce sont les explications du sélectionneur
09:42ou plutôt le manque d'explications sur ce dossier explosif.
09:47Pour quelles raisons Kylian n'est pas là ?
09:49Merci.
09:50Vous avez dit, vous avez des désaccords.
09:52A quel niveau ?
09:53Non, non, non.
09:54Je n'ai pas dit désaccords.
09:55Sur Kylian, c'est...
09:57Ce sont les décisions les plus dures que vous avez été amené à prendre
10:00depuis votre arrivée à la tête des Bleus ou pas ?
10:02Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi ?
10:03Parce que là, on ne comprend pas en fait.
10:04Le public ne comprend pas.
10:05Je ne veux pas argumenter parce que ça ne va pas être interprété.
10:10Je vous répète, c'est ma décision
10:11parce que je pense que c'est mieux comme ça.
10:13La communication moins maîtrisée.
10:15On fait le bilan.
10:16Code d'amour en baisse.
10:17Manque d'émotion.
10:18Bilan chiffré à un niveau historiquement bas.
10:19Voilà pourquoi selon nous,
10:20Didier Deschamps a vécu sa pire année avec les Bleus.
10:23Alors, il a souvent su rebondir par le passé.
10:25Il a peut-être fait émerger hier une nouvelle génération.
10:28Donc, on lui dit seulement ceci.
10:32Merci Didier.
10:33A l'année prochaine.
10:36Bonne vacances.
10:37A vous aussi.
10:38Voilà un petit sourire de bonne vacances.
10:40On va parler justement du cas Didier Deschamps
10:41parce qu'il y a quand même beaucoup de choses à dire.
10:43On va adresser le bilan de cette année civile.
10:45Est-ce que là, l'opinion a un peu changé ?
10:48Est-ce que vous avez envie de le défendre ?
10:49Est-ce qu'au contraire, vous avez quitté le fameux train Deschamps ?
10:52Est-ce que vous voulez revenir sur quelque chose en particulier ?
10:54La communication ?
10:55Est-ce que ce sont les résultats ?
10:56Est-ce que c'est le fond de jeu ?
10:57Est-ce que c'est le manque d'émotion ?
10:58On va tout vous dire.
10:59Vous restez avec nous parce que forcément, vous avez votre opinion également.
11:02A tout de suite dans l'ODG.
11:10Ce soir, encore du foot gratuit et du grand football.
11:12Deux très belles nations.
11:14Croatie, Portugal.
11:15À vivre en direct sur la chaîne l'équipe.
11:17Voyez que l'inusable, l'inoxydable, l'inaltérable, l'infatigable.
11:23Luka Modric.
11:24Comment ça le vieux ?
11:25Mais Karim, respectez les ballons d'or.
11:27Ce n'est pas parce que vous avez été un obscur joueur de championship qu'il faut agresser les ballons d'or.
11:32Je ne vais pas parler de moi en conférence de presse, je vous le dis.
11:34Non, l'ampoule, pas l'emparte.
11:36Vous vous confondez.
11:37Ce n'était pas la même.
11:38La jeune l'ampoule.
11:39La jeune l'ampoule.
11:40Bien, nous allons revenir sur Didier Deschamps qui était à l'honneur dans votre Pourquoi.
11:44Avant de parler justement de Didier Deschamps, vous avez entendu Georges tout à l'heure.
11:48Il nous parlait des résultats, du manque de but, du manque de fond de jeu, de la communication
11:52avec beaucoup de couacs.
11:53Il nous parlait également des émotions absentes.
11:55Tour de table avant de vous libérer, de vous donner plus de paroles.
11:58Karim, qu'est-ce que vous retenez de cette saison-là parmi tout ce que j'ai dit ?
12:02En un mot.
12:03Manque d'émotion.
12:04En fait, on n'a évidemment pas la même lecture parce qu'on parle beaucoup.
12:07Didier, en un mot.
12:08Je vais vous donner la parole après.
12:09Émotion.
12:10Non, non.
12:11Manque d'émotion.
12:12Je retiens.
12:13Benoît.
12:14Je suis enflammé.
12:15Oui.
12:16Formidable.
12:17Manque d'émotion.
12:18Non, mais bon, vous comprenez, je suis en podcast.
12:19En 10 points.
12:20Benoît.
12:22Je ne parle pas trop parce qu'apparemment, on ne parle pas.
12:24Charlotte.
12:25Le jeu.
12:26Le jeu et Jérôme.
12:27Comme bancale.
12:28Elle est comme bancale.
12:29Allez, Karim.
12:30Ah, enfin.
12:31Libère.
12:32Tout le monde a son petit quart d'heure.
12:33On écoute Karim.
12:34Le manque d'émotion parce qu'on n'aurait pas la même lecture de cette année 2024 si
12:37l'équipe de France avait procuré ces émotions-là à l'Euro.
12:40Si on avait été en demi-finale avec des scénarios différents, avec des 3-2, des
12:45deux partout, des tirs au but.
12:47Là, on ne marque pas beaucoup de buts lors de cette Euro.
12:49On va en demi-finale.
12:50Mais franchement, on ne se souviendra pas vraiment de cette Euro 2024.
12:53L'émotion que l'équipe de France nous a procuré.
12:55Tu montrais quelque chose d'intéressant, Georges, dans les chiffres.
12:582022 a été une année assez pauvre en termes de buts.
13:01Et pourtant, l'équipe de France est allée en finale de Coupe du Monde cette année-là.
13:04Et cette année-là, à aucun moment, on dit que c'était une mauvaise année.
13:07Oui, parce qu'il y a eu la finale.
13:09Oui, parce qu'il y a eu la finale.
13:10Mais dans le jeu.
13:11À part la Coupe du Monde où ça ne s'est pas trop mal passé.
13:12Mais dans le jeu, l'équipe de France n'a pas été extraordinaire.
13:14Il y avait beaucoup de débats, d'ailleurs avant ce mondial-là, sur le fond de jeu de l'équipe de France.
13:17Comme avant chaque mondial sur les sélectionneurs.
13:19Donc voilà pourquoi je trouve que le manque d'émotion a un peu altéré notre lecture cette année.
13:23Et à juste titre.
13:24Parce que l'équipe de France a procuré un jeu vraiment pas terrible.
13:27Mais si elle avait été en demi-finale, en ayant eu un ou deux matchs référence dans cette Euro-là,
13:32avec un ou deux buts bappés, on n'aurait pas cette même lecture aujourd'hui.
13:35Alors, bappé justement.
13:36Parce que vous avez prononcé le nom magique aussi parmi les déboires des Champs de Bonnois.
13:39Vous dites le coup du brassard.
13:41L'affaire, pardon, du brassard.
13:42C'est plus joli que le coup du brassard.
13:44Il a provoqué le chaos, le désordre chez nos Bleus.
13:47Et donc, dans l'esprit de Deschamps peut-être ?
13:49Oui, parce que je pense que les supporters français auraient aimé que ce soit Antoine Griezmann, le capitaine.
13:58Deschamps a tranché, a choisi Kylian Mbappé.
14:03Et malheureusement, ça a été...
14:08Ça paraissait une bonne idée pour beaucoup de Bonnois.
14:10Pardon ?
14:11Ça paraissait, pour le coup, une bonne idée pour beaucoup à ce moment-là.
14:13Oui, ça paraissait une bonne idée parce qu'on voulait que ce soit le leader technique sur le terrain.
14:18Parce que Kylian Mbappé, je ne pense pas que ce soit un joueur qui va beaucoup parler avec les joueurs.
14:24Ou du moins, il l'a eu fait, mais je pense qu'il se forçait.
14:28Parce que c'était le capitaine, donc il se devait d'aller voir les joueurs.
14:32Mais je pense qu'un mec comme Griezmann, c'était beaucoup plus naturel.
14:35Il était déjà beaucoup plus aimé par le vestiaire.
14:39Il avait aussi ce sourire qui était communicateur pour tout le monde.
14:43Et on a besoin aussi de ça comme capitaine.
14:46Il a choisi Mbappé parce que c'était le leader technique.
14:49Il a cru penser que ça allait être le leader technique.
14:51Et à partir de ce moment-là, ça a été un petit peu aussi la décadence dans le groupe Équipe de France.
14:56Kylian Mbappé, ça a été très compliqué pour lui.
15:00Disait que Deschamps lui a donné beaucoup de pouvoir, beaucoup d'importance.
15:04Et malgré tout, de l'autre côté, Kylian Mbappé n'a pas su redonner ce que Deschamps lui a donné.
15:10Et à partir de là, ça a été aussi compliqué.
15:12Il a commencé à y avoir des clans en Équipe de France.
15:15On le sait tous.
15:16Sans nommer les joueurs.
15:18Et je pense que sur cette affaire-là, la faute de Didier Deschamps, entre guillemets,
15:22c'est qu'il a donné trop d'importance à Mbappé.
15:24Et aujourd'hui, Mbappé qui est beaucoup moins bien.
15:27Et du coup, l'Équipe de France se retrouve sans leader.
15:30Alors là, c'est pour la partie technique.
15:32Et c'est un point de vue très juste aussi de Benoît Girand.
15:34Vous étiez sur la com bancale.
15:35Je vous propose quand même qu'avant, comme je sais qu'il y a une phrase que vous n'aimez pas,
15:38qui était « si les gens ne sont pas contents, ils ont qu'à zapper ».
15:40On réécoute la séquence avec Giovanni Castelli.
15:42Parce que c'est quand même une phrase qui dit beaucoup de choses de l'état d'esprit de Didier Deschamps.
15:46Écoutons-le.
15:48Je n'ai pas l'impression qu'il y a un anniversaire très positif.
15:51Après qu'il soit certain sur mon dos, oui.
15:55Je suis en conférence de presse hier.
15:57On m'a posé 4 questions pour la première fois sur moi.
16:01Ça fait 12 ans qu'on en est marre de voir ma tronche.
16:04Ou de dire, de faire des réponses.
16:06On est content d'avoir nous sur la chaîne Équipe.
16:07Non.
16:08Si, si.
16:11Mine de rien, avec le sourire, c'est la première fois qu'on m'en met en cause.
16:14Ça fait 12 ans.
16:15Peut-être marre de voir ma tronche.
16:16Je comprends la com bancale que vous avez sélectionnée.
16:18Parce que c'est vrai que même quand on suit les confs,
16:20il est un peu moins passionnant qu'à un moment.
16:22On se dit « mais pourquoi il agace à chaque question Didier Deschamps ? »
16:24On n'a pas envie d'aller là-dessus.
16:25On y reviendra tout à l'heure.
16:26Moi, ma question, c'est est-ce qu'il subit ou est-ce qu'il est responsable
16:29de ce qui lui arrive pour vous cette année ?
16:30Il est responsable.
16:31Il est responsable parce que dans tout le cheminement brillant de Georges,
16:36on oublie un truc qui a été terrible pour lui.
16:40C'est l'épisode de la prolongation.
16:42Juste après le Qatar.
16:44La prolongation sur un coin de table, limite au restaurant, sans que personne ne sache.
16:48C'est hyper mal passé.
16:50Nous, quand on est consultant, on a aussi l'écho des copains de la rue.
16:54Donc, on a beaucoup de retours par rapport à ça.
16:56Le retour de la rue par rapport à ces prolongations était catastrophique.
16:59C'est-à-dire qu'ils se sont approprié l'équipe de France ?
17:01Une prolongation en cachette comme ça, première rupture.
17:05Noël Legrette n'était pas au sommet de sa popularité.
17:07Non plus.
17:08Après une finale, première rupture.
17:10Tu as tout énuméré ensuite jusqu'à cette phrase.
17:13Tu ne peux pas dire ça.
17:15Tu ne peux pas dire aux gens « si tu n'es pas content, tu zappes ».
17:17Et la fin de la phrase est encore plus terrible.
17:19« Si tu n'es pas content, tu zappes », c'est plus facile de chez toi.
17:22Sous-entendu, vous, petit peuple, moi, j'ai cette responsabilité que vous n'avez pas.
17:27Donc, vous, chez vous, vous pouvez zapper, c'est facile.
17:29Vous savez, moi, l'arrogance, ça me va.
17:31L'arrogance, ça me va.
17:32Parce que je suis fan de sport US.
17:34Et l'arrogance, par exemple, les coachs l'ont, les stars l'ont.
17:37L'arrogance, ça ne me dérange pas.
17:38En revanche, une forme de mépris, ça me dérange.
17:40Et dans cette phrase, il y a du mépris.
17:42Je ne dis pas qu'il l'a dit par mépris, mais qu'on puisse ressentir du mépris.
17:46C'est plus facile de chez vous parce que tu n'es pas dans le stade.
17:49Au pire, elle est bancale.
17:57J'ai fait cette démonstration pour appuyer sur mon bancal.
18:02Tu as raison, peut-être.
18:04Mais au pire, c'est bancal.
18:07L'arrogance, ça me va.
18:09Le mépris, ça ne me va pas.
18:10Et dans cette phrase, je ne dis pas qu'il a voulu être méprisant.
18:12Je dis qu'on peut, nous, le ressentir comme du mépris.
18:14Et ça, ça ne me va pas.
18:15Sur la prolongation, bien sûr qu'a posteriori, on dit ça aujourd'hui en 2024.
18:21Mais franchement, après 2022, après les émotions que l'on a vécues,
18:26et c'était un parcours extraordinaire avec cette finale qui était exceptionnelle.
18:31Certes, ce n'est ni fait ni à faire la manière dont il a prolongé.
18:34Mais on était tous d'accord pour dire que c'était logique qu'il prolonge.
18:38Je te dis juste que dans l'imaginaire collectif, vous êtes dans la logique du C normal.
18:44Vous êtes dans le C normal.
18:45Mais vous pouvez l'orchestrer de manière différente.
18:47Peut-être, c'est ce que dit Jérôme.
18:49Ibrès Charlotte aussi, bien sûr.
18:51Elle est là, ma chacha.
18:52Je pensais que Georges avait quelque chose à nous rajouter.
18:54On verra.
18:55Quelque chose d'important dans la popularité, je pense, de Didier Deschamps,
18:58on l'a montré tout à l'heure, c'est le sondage sur la responsabilité
19:01de la fin de carrière d'Antoine Griezmann.
19:03J'avais insisté sur le fait que c'était le chouchou.
19:05On l'a vu dans les différentes enquêtes de popularité.
19:07Aujourd'hui, Kylian Mbappé est au fond du trou, il est à 50%.
19:10Antoine Griezmann était à plus de 90%.
19:14Un Français sur deux pense que Didier Deschamps est responsable
19:16de la retraite d'Antoine Griezmann.
19:17C'est quelque chose qui aura une incidence, peut-être,
19:20sur la possibilité de remonter la pente.
19:22Mais Benoît l'a abordé, le coup du capitana.
19:27Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là ?
19:28C'est un choix politique.
19:29On peut l'entendre aussi.
19:30Mais la force de Deschamps, ça avait été la connaissance de ses hommes.
19:34Et je trouve que l'épisode du brassard nous dit beaucoup sur une bascule
19:38où il a fait une erreur de management humain terrible.
19:42Ça fait beaucoup de choses dans une seule et même année.
19:44Charlotte, vous allez avoir la conclusion sur tout ça.
19:47Hier, tout à l'heure, on se demandera si c'est un peu un match fondateur.
19:50Cette histoire des bleus avec des jeunes révélations.
19:52On connaît, par exemple, qui prend de l'impact alors qu'il y a des sénateurs.
19:55Je reprends le mot de Benoît.
19:56Pour le coup, il y en a qui ont fait que leur poste était garanti.
20:00On le perçoit sur le terrain.
20:01Et là, ça a peut-être changé.
20:03Est-ce que vous pensez que Deschamps est capable ?
20:07Qu'il me pardonne, je n'ai pas le tiers du quart de ce qu'il a fait en foot.
20:10Mais d'apprendre des erreurs de cette année qu'il n'avait pas commises les années précédentes pour rebondir.
20:14Est-ce que vous le pensez capable de rebondir ?
20:16Est-ce que c'est ça qui va compter maintenant ?
20:17Quand on passe ses diplômes d'entraîneur, l'objectif principal, c'est la remise en question.
20:22Je pense qu'il se remet énormément en question.
20:25On peut imaginer la complexité d'être sélectionneur, mais d'être sélectionneur pendant 12 ans.
20:29Je pense qu'il y a très peu d'entraîneurs qui peuvent le faire.
20:33Moi, ce que je peux lui reprocher, au-delà de ce que disaient mes camarades,
20:37c'est qu'avec la qualité des joueurs intrinsèquement, ils jouent tous la Ligue des champions quasiment,
20:42je trouve qu'il n'a pas pris assez de risques en termes de jeu, en termes d'animation avec les joueurs qu'il a.
20:47Il a essayé des systèmes différents, il a essayé des joueurs différents,
20:50mais d'amener quelque chose un peu plus en termes de jeu, avec la qualité qu'ils ont, je trouve qu'il n'a pas assez pris de risques.
20:56Donc oui, il a fait des erreurs en com, le capitana, je suis d'accord aussi avec toi Benoît,
21:02mais en termes de jeu, je trouve qu'intrinsèquement, l'équipe de France peut tellement mieux faire.
21:06Et c'est pour ça que je pense que, oui, il se remet en question, mais est-ce qu'il a encore les idées prochainement ?
21:11Et en tout cas, peut-être qu'on a vu émerger quelque chose avec cette victoire en Italie.
21:16C'était sa 105ème victoire avec l'équipe de France.
21:19C'est le troisième sélectionneur ayant remporté le plus de matchs avec une même nation.
21:24La longévité, on peut lui souhaiter qu'il dépasse Tabarès pour le début de l'année 2025, au mois de mars.
21:32Voilà, Joachim Löw, lui, il est loin devant, mais voilà, c'est un homme qui dure avec les Bleus.
21:36Je vais vous dire, salut Faro, Deschamps, on fait le bilan calmement évidemment,
21:42pour la référence, je vais vous dire, moi, avec ce qui s'est passé ces derniers jours,
21:46avec les comparaisons au rugby, toutes ces choses-là, et la victoire d'hier,
21:49non mais j'avais envie presque de lui faire un câlin, Didier Deschamps, parce qu'on a été dur.
21:53Moi, nous, tout le monde ici, et je pense que tu as juste dit,
21:56on fait notre boulot avec des doutes, des interrogations, mais franchement,
22:00là, ces derniers temps, ce que j'entends, des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être,
22:04et s'acharner de manière un peu gratos, on va dire, sur l'homme, plus que sur...
22:09On a tendance à oublier qu'il a un peu garni l'armoire à trophée de l'équipe de France.
22:13Et moi, je trouve que les donneurs de leçons qui tweetent plus vite que leur ombre,
22:17ou qui postent plus vite que leur ombre, ça me gonfle.
22:20Moi, je pense que même pour conclure, effectivement...
22:23Surtout des gens qui ne parlent jamais de sport à longueur d'année.
22:25Effectivement, il y a eu beaucoup de critiques, que ce soit le brassard, le jeu, la comm',
22:30et à juste titre, parce qu'il faut le faire aussi, et c'est notre boulot.
22:34Mais c'est un entraîneur qui, malgré tout, réussira toujours.
22:38On le souhaite ! Mais une fois de plus...
22:40Faut dire ça, Benoît. Moi, je dis ça, je ne retire pas un mot de ce qu'on a eu comme débat dans l'année,
22:44où c'est 15 années de lourds, et la chasse à l'homme, un peu gratos,
22:47pour le plaisir d'avoir du tweet ou de la vue...
22:50Regle les stats, Greg. Regarde la Coupe du Monde.
22:53Dans le jeu, c'était juste pour l'armoire.
22:56On était proche de la médocité.
22:59Et enfin une finale !
23:00Je fais une parenthèse. L'armoire a trop fait.
23:02Il n'a pas plus garni que Hidalgo, Le Maire ou Jaquet.
23:07Ben, il n'en a qu'un !
23:08Il y en a eu quand même.
23:09Je pourrais tout à fait mettre...
23:10Mais il y a eu plus de demi-finale.
23:12Plus de finale.
23:13C'est intéressant ce que vous dites.
23:15Merci, Alicia. Vous êtes prolongé.
23:16Oui, Greg est plus sur le plateau aussi.
23:18Parce qu'on vous a posé la question à vous aussi, si vous aviez toujours confiance en Didier Deschamps.
23:21On a rappelé, évidemment, que cette demi-finale de l'Euro est la première place en Ligue des Nations.
23:25Et finalement, il n'y a pas un fossé énorme.
23:27Je m'attendais vraiment à un pourcentage plus élevé pour le nom.
23:30C'est du 59-41.
23:32Alors oui, quand on se balade dans les commentaires, il y a les pros-Izou.
23:35Il y a ceux qui veulent un nouveau cycle.
23:37Mais il y a aussi d'autres commentaires qui disent stop au Didier Bashing.
23:40Soyez reconnaissants.
23:42N'oubliez pas non plus les trophées qu'il nous a apportés.
23:45Et donc finalement, je trouve que dans les commentaires, ça contraste un peu plus.
23:49Et on dit quand même, n'oublions pas tout ce que Didier Deschamps a apporté à cette équipe de France.
23:54Rapidement, une phrase.
23:56S'il n'y avait pas la solution Zidane derrière, je ne pense pas qu'on aurait autant de débats
24:00sur la prolongation ou sur la suite de Deschamps en équipe de France.
24:03Mais moi, ce que je souhaite, c'est qu'il se rende compte de tout ce qu'on a dit.
24:06Peut-être, même s'il s'en fout complètement.
24:08S'il nous regarde, Didier, on vous embrasse.
24:10Ma mère ralentit pour rien.
24:12Mais bon, il ne faut pas enlever ce qu'on a dit.
24:15Il faut voir maintenant ce qui se passera l'année prochaine.
24:17Parce que tout à l'heure, on se demandera si le match d'hier est le début de quelque chose.
24:20Le début d'un match fondateur.
24:22Merci.
24:24A demain.
24:26Il n'y a pas de l'émission demain.
24:28Alors, ce n'est pas vous, ce n'est pas moi, parce que ce n'est personne.
24:31Demain, il y a les Espoirs, Raphaël.
24:33Vous, vous allez bosser, mon petit bonhomme.
24:35Exactement, avec Sébastien Tarragon, Giovanni Castrani.
24:37Mais surtout, cette équipe de France Espoirs que l'on va voir face à l'équipe d'Allemagne.
24:41Ce sera demain en direct à 18h05.
24:44En direct sur la chaîne L'Equipe.
24:46A Valenciennes, au stade du Hénau.
24:48Pour tenter de terminer l'année sur une victoire à Valenciennes.
24:50Après le match nul, deux buts partout.
24:52Il y a quelques jours en Italie.
24:54On va écouter Gérald Batik, le sélectionneur, nous parler de l'adversaire de demain.
24:57La nationale Mannschaft.
24:59Ça fait partie des nations majeures du foot européen.
25:02Mondial, mais forcément européen.
25:05Au niveau des Espoirs, les Allemands sont invaincus.
25:10Huit victoires de nul en qualification.
25:12On sait que c'est un groupe, une équipe de haut niveau.
25:17Donc rendez-vous demain, il n'y a pas d'EDG.
25:1918h05 en direct sur la chaîne L'Equipe.
25:21France-Allemagne, c'est une sacrée affiche.
25:23Le match contre l'Italie, c'était pas mal, on s'est régalé.
25:26On vous donne rendez-vous demain pour ce France-Allemagne avec l'équipe de France Espoirs.
25:29Et dans un instant du football, avec les buts de la Ligue des Nations.
25:31Vous allez voir l'Angleterre, vous allez voir Hollande, vous allez voir la Belgique.
25:34Surpris par Israël, on va parler de Ronaldo également.
25:37Vous restez avec nous, des images, des buts.
25:40C'est ça l'EDG, dans un instant.