La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, sa suppléante et plusieurs de ses soutiens ont été pris à partie dans les rues de Meudon, ce mercredi. Virginie Lanlo, sa suppléante et l'un de ses militants ont été blessés et hospitalisés. Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue.
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00:00Très rapidement, effectivement, on est choqués.
00:02Je suis avec Virginie Lenlot, ici, ma suppléante, mon binôme.
00:06Mais surtout là, une grosse pensée pour un militant
00:09qui est encore hospitalisé à l'heure où on se parle,
00:11qui a des nouvelles rassurantes,
00:13mais pour lesquelles nous sommes toujours mobilisés.
00:16Je ne vais pas vous cacher qu'on est encore un peu choqués
00:17par la violence de ce qui s'est passé hier.
00:19Qu'est-ce qui s'est passé ? Racontez-nous.
00:21Je pense que ça a été largement relayé par différents médias.
00:23On s'est fait agresser par un groupe ou un groupe de personnes.
00:27Et là, l'enquête est en cours.
00:28Les forces de l'ordre sont très vite intervenues,
00:30les secours également.
00:31Et vraiment, je tiens à les saluer
00:32parce qu'on passe souvent notre temps à dire
00:34que ça ne va pas assez vite, qu'ils ne sont pas assez là.
00:36Et en fait, on voit que la police de proximité existe réellement
00:38parce qu'ils étaient là en quelques minutes à peine.
00:40C'est un caractère raciste ou pas ?
00:42Je ne sais pas, je ne suis ni la justice,
00:43ni en charge de l'enquête.
00:45Moi, je suis victime et je reste dans ma place de victime,
00:47mais aussi de candidate parce que je reste mobilisée ici,
00:50avec Virginie, avec l'ensemble des équipes
00:52et avec le Premier ministre.
00:53Et je le remercie encore d'être présent aujourd'hui,
00:55comme d'ailleurs d'hier soir,
00:57quand il m'appelait pour savoir comment ça allait.
00:59Je pense qu'aujourd'hui,
01:00l'état d'esprit que vous êtes,
01:01est-ce que vous avez peur aujourd'hui de le faire
01:02et de continuer à le faire ?
01:03En fait, dans un contexte politique
01:05avec beaucoup de tensions, on le sait.
01:06Vous savez, ce contexte politique,
01:07on découvre justement le début.
01:09La violence symbolique des mots
01:11a très vite été remplacée par la violence symbolique sur le terrain,
01:15par des coups, comme on a pu le voir hier.
01:17Vous savez, ce contexte politique,
01:18je pense qu'on ne voit pas assez de violence.
01:19Gabriel Attal, aujourd'hui,
01:20la violence symbolique des mots
01:22a très vite été remplacée par la violence symbolique sur le terrain,
01:25par des coups, comme on a pu le voir hier.
01:27Et je pense qu'on ne doit pas s'habituer à cette violence.
01:30Gabriel Attal, aujourd'hui Premier ministre, le rappelait,
01:32mais aussi en tant que ministre de l'Éducation nationale,
01:34ça a été un de ses premiers combats,
01:35une de ses premières priorités.
01:37Et je pense que oui,
01:38on est des élus à portée d'engueulades,
01:40mais jamais à portée de coups.
01:41Jamais à portée de coups.
01:42Et plus que jamais,
01:43nous devons rester ici,
01:44mobilisés pour faire campagne,
01:45pour faire vivre la démocratie
01:46et montrer que même si nous sommes encore choqués,
01:49nous sommes déterminés à mener cette campagne à bien
01:51parce qu'il y a un grand moment démocratique
01:53qui nous attend dimanche.