Éric Dupond-Moretti était l'invité de BFMTV au lendemain de la publication d'une lettre d'Emmanuel Macron dans la presse régionale appelant les "forces politiques républicaines" à "bâtir une majorité solide" pour gouverner
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00:00Moi, je ne suis pas le maître des horloges, le Président de la République choisira la temporalité qu'il estime être la bonne.
00:07— Mais donc vous, ça ne vous gêne pas de rester garde des Sceaux jusqu'au mois de septembre ?
00:09— Mais pas du tout. — Non. Ah bon. — Mais pas du tout. Moi, je vais vous dire quelque chose, monsieur.
00:13— Il n'y a pas grand-chose à faire en ce moment. — Non, non. Il y a beaucoup plus de choses à faire que vous l'imaginez.
00:19Et ne fût-ce que les affaires courantes que l'on va envisager. C'est un travail à temps plein, je puis vous le dire. Mais moi...
00:25— On lit des témoignages de ministres qui disent « On est là, on veut partir ». On entend Gabriel Attal qui dit « J'ai des fourmis dans les jambes pour aller au Parlement ».
00:34On a quand même l'impression que les ministres, là, ils ont un peu envie de prendre la poudre d'escampette.
00:37— Écoutez, monsieur Duhamel, chacun pense pour soi. Moi, je vais vous dire quelque chose. Si demain, je ne dois plus être garde des Sceaux parce que
00:47le gouvernement nouvellement constitué ne souhaite pas que je le sois encore, j'aurai – je l'ai dit ce matin à l'un de vos confrères – un petit pincement au cœur
00:56parce que j'aime ce ministère, parce qu'il y a du travail à faire, parce que j'aime les gens avec qui je travaille. Mais je partirai.
01:02Parce que l'intérêt du pays, c'est bien plus important que les États-dames d'un ministre.