Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, était l'invité de BFMTV ce samedi soir.
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00:00J'ai dit d'abord qu'après les mots, il y avait les coups. Oui. Et des mots relayés sur les réseaux sociaux. C'est une réalité.
00:11Et des mots qui empoisonnent l'esprit de beaucoup de nos compatriotes, des plus jeunes en particulier.
00:17Et puis ensuite, j'ai dit de la façon la plus claire que quand on tenait des mots incendiaires, on provoquait l'incendie. Oui, bien sûr.
00:26Est-ce que vous accusez tout un mouvement politique, les sympathisants, les militants qu'il y a derrière ? Là, je parle de la France insoumise.
00:33Vous ne mettez pas tout le monde dans le même sac, si je puis dire. J'accuse... Non mais pardonnez-moi de vous dire qu'on n'est pas obligé
00:40de s'acoquiner avec des gens qui tiennent ce type de propos. Et c'est ce à quoi on assiste à l'extrême-gauche. Il n'y a pas les bons du Nouveau Front populaire
00:52qui ne sont pas antisémites ou qui ne l'expriment pas, et les autres. Qui se ressemblent, pardon de vous le dire, s'assemblent.
00:59Ça, c'est pour moi une réalité. – En disant cela, vous parlez donc aussi à tous ceux qui envisagent de voter pour les candidats
01:07du Nouveau Front populaire, pas seulement pour les personnalités politiques que vous combattez.
01:12– Mais bien sûr, monsieur. J'ai interpellé le président Hollande pour lui dire mais qu'est-ce que ça vous fait d'être désormais
01:20dans une clique qui contient par exemple monsieur Poutou qui dénonce en permanence la police qui tue, qui se félicite quand on tire
01:33sur le commissariat avec des mortiers et qui dit c'est un joli feu d'artifice, et qui applaudit le Hamas. Moi, je ne peux pas être ami
01:42avec un type qui s'exprime de cette façon et je ne peux pas m'associer avec lui pour un poste, pour une place.