La possible réélection de Donald Trump et gouvernement d’union “Renaissance/LR/PS”

  • il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Jean Michel Fauvergue, Catherine Euvrard, Aude Amadou

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-16##

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Transcript
00:00:00Les vraies voix de l'été, 17h-19h, Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:00:05Eh bien, bien le bonsoir, bienvenue sur Sud Radio.
00:00:08Bonsoir, bonsoir.
00:00:09Nous sommes ensemble jusqu'à 19h, vous le savez, pour les vraies voix de l'été.
00:00:13C'est un vrai plaisir de vous retrouver comme tous les jours.
00:00:16Si vous souhaitez parler vrai, devenir notre auditeur fil rouge,
00:00:20vous appelez Aude au 0826 300 300, elle vous attend au standard de la radio.
00:00:25Alors, notre petit débat de 17h30, mon cher Frédéric.
00:00:28Ça va être bien.
00:00:29Ça va être bien, j'en suis convaincu.
00:00:31On monte en gamme en ce moment, depuis la tentative d'assassinat dont il a été victime.
00:00:36Les marchés de prédiction placent Donald Trump à 71% de vote pour les présidentielles américaines,
00:00:41tandis que son adversaire Joe Biden a connu une forte baisse de plus de 18%.
00:00:45James David Vance, que Trump vient de désigner comme codicier,
00:00:49est passé de l'un de ses plus féroces critiques à une candidature identique.
00:00:52Monsieur Vance appartient à une tendance plus populiste dans la politique républicaine américaine.
00:00:56Il est notamment contre l'avortement et l'immigration.
00:00:59C'est l'un des membres les plus isolationnistes du parti républicain.
00:01:02Il veut faire passer les Etats-Unis en premier au détriment des autres nations.
00:01:05Et l'Ukraine en fait partie, évidemment.
00:01:07Monsieur Zelensky a d'ailleurs accepté d'échanger avec la Russie, pas plus tard que ce matin.
00:01:11Bon, alors hier, nous constations dans les vraies voix que Trump tourne à son avantage
00:01:15cette tentative d'assassinat dont il a été victime.
00:01:18Aujourd'hui, pour notre grand débat de 17h30, nous vous posons la question.
00:01:22Hashtag élection américaine, hashtag Vance.
00:01:25La possible réélection de Donald Trump est-elle pour vous ?
00:01:291. Une catastrophe.
00:01:302. Un danger.
00:01:323. Sans conséquences.
00:01:344. Une chance.
00:01:36Et bien, vous, auditeurs de Sud Radio, vous nous dites que c'est une chance à 84%, c'est assez clair.
00:01:42Il y a des supporters de Trump, là.
00:01:44N'hésitez pas à voter, évidemment, à réagir sur le compte X de Sud Radio.
00:01:49Et puis, vous nous appelez au 0826 300 300 pour notre coup de projecteur à 18h40.
00:01:55Emmanuel Macron appelle à son camp à faire une proposition en vue d'une coalition majoritaire
00:02:00ou d'un large pacte législatif excluant, de fait, le Rassemblement National et la France Insoumise.
00:02:05Il souligne la nécessité de travailler sur les axes programmatiques
00:02:09centrés sur la préservation des acquis économiques,
00:02:11une réponse régalienne forte et des mesures en faveur de la justice sociale.
00:02:15Cette initiative vise à consolider un gouvernement stable et efficace,
00:02:18capable de naviguer dans un paysage politique de plus en plus fragmenté,
00:02:21en cherchant à établir une coalition élargie.
00:02:24Le Président espère obtenir un soutien législatif suffisant pour faire avancer son programme
00:02:28et répondre aux défis actuels.
00:02:30Il est temps de s'entendre de chaque côté de l'hémicycle.
00:02:33La démission du gouvernement Attal sera acceptée par le Président de la République dans les minutes qui viennent.
00:02:38Gabriel Attal part à la pêche au compromis.
00:02:41À 18h40, le thème du coup de projecteur.
00:02:44Un gouvernement d'union Renaissance LRPS est-il utopique, Judith ?
00:02:49A priori, vous vous laissez un peu plus mitigé, mais c'est quand même assez clair.
00:02:52Vous nous dites oui à 69%.
00:02:55Nos trois vrais voix du jour.
00:02:57On en a déjà un petit peu parlé, on a vendu la mèche.
00:03:00Et alors en plus, pour une fois, les femmes sont en force, je tiens à le dire.
00:03:03Oui, j'y tenais, j'y tenais.
00:03:05Deux contre un, ce n'est pas de grande force.
00:03:07Trois.
00:03:08Moi, je ne suis pas une femme.
00:03:09Ah oui, mais elle compte double ou triple, notre amie.
00:03:13Qu'est-ce qui vous fait dire que nous sommes des hommes ?
00:03:15Ah, je ne suis pas allé là-dessus.
00:03:18Bonne question.
00:03:19On va commencer par une dame, si vous voulez bien.
00:03:22C'est Oda Madou, ex-député en marche de Loire-Atlantique.
00:03:26Ancienne sportive de haut niveau.
00:03:28J'observe la vie politique, je trouve qu'elle est passionnante.
00:03:32Il faut résilier ses abonnements Netflix, parce que c'est mieux qu'un sauve-carbon.
00:03:36Je suis d'accord.
00:03:37Catherine Evrard, vous êtes présidente et fondatrice de CE Consultants.
00:03:40C'est une société de chasseurs de têtes de dirigeants.
00:03:43Vous êtes en jaune fluo ce soir, ça nous fait du bien dans le studio.
00:03:46Je ne sais pas si les clients aiment, mais ça n'a aucune importance.
00:03:49Pour ceux qui regardent sur la chaîne YouTube, nous les invitons,
00:03:52parce que c'est un réel plaisir de voir autant de belles couleurs.
00:03:55C'est de Brésil.
00:03:56Oui, jaune et vert.
00:03:57Jaune et vert, tout à fait.
00:03:59Et puis, on est avec...
00:04:00Jean-Michel Fauvert, ancien député et patron du Raid.
00:04:04Le monsieur, quoi.
00:04:05Alors, il est en blanche, chemise blanche, très classe, comme d'habitude.
00:04:08Mais lui aussi, il sera très coloré.
00:04:10D'ailleurs, à quoi va la chemise blanche, Frédéric Bandel ?
00:04:12Moi, j'ai pris bleu foncé.
00:04:15Voilà.
00:04:16Bon, on est assortis ce soir, je suis en noir.
00:04:18Allez, 0826-303.
00:04:21Vous nous appelez, vous réagissez, on file au répondeur.
00:04:24Oui, bonjour, c'est le radio, Simon de Perpignan.
00:04:27Bon, je voulais réagir sur un proposé, un nom comme Laurent Stupiana.
00:04:31Bon, je constate quand même que cette personne a été chargée de la Convention citoyenne.
00:04:36Si je m'abuse, cette Convention citoyenne était un politique.
00:04:40Bon, je vois une fois de plus que notre cher Président, comme à l'accoutumée,
00:04:47nous a bernés, comme toujours.
00:04:50J'ai du mal à pouvoir accepter, à ce niveau-là,
00:04:56des gens qui n'arrêteraient pas de nous mentir.
00:04:58Voilà, j'ai dit Sud Radio.
00:05:00Eh bien, c'est Simon de Perpignan qui réagissait au répondeur de Sud Radio.
00:05:03Alors, bon, il nous dit quand même que M. Macron nous a bernés
00:05:08sur la proposition de Laurent Stupiana.
00:05:09Ce n'est pas Macron qui a fait la proposition ?
00:05:11Non, pas du tout.
00:05:12C'est pas lui qui l'a refusée.
00:05:14Oui, alors, peut-être un mot de haut d'Amadou,
00:05:17c'est-à-dire qu'elle était négociatrice pour la COP 21
00:05:21et qu'elle a participé aussi à la grande réflexion...
00:05:26Peu importe, le nom, ce n'est pas le Président qui l'a sorti.
00:05:29C'est un nom qui est sorti parmi peu de personnes,
00:05:34parce qu'on attend toujours le nom de leur Premier ministre,
00:05:38de la personne qui doit sortir du chapeau.
00:05:41Mais ça aurait pu être bien pour vous, cette Mme Stupiana, ou pas ?
00:05:45En fait, elle appartient à un collectif,
00:05:47donc le nom d'un Premier ministre, ça ne veut rien dire.
00:05:49Il faut savoir quelle équipe est derrière pour travailler à gouverner notre pays.
00:05:52Vous votez en touche, c'est ce que vous avez entendu faire.
00:05:54Ah non, je ne vote pas en touche.
00:05:55Je suis une ancienne sportive de haut niveau.
00:05:57Je vote en collectif, donc on sait que le collectif, c'est important.
00:06:00Catherine Evra, alors, on se réjouit.
00:06:02Elle devait remplacer quand même, comment s'appelle-t-il ?
00:06:05Nicolas Hulot, je vous rappelle, à l'écologie.
00:06:08On est d'accord que ce n'est pas Macron qui a dit non, déjà ?
00:06:11Je rêve qu'on file un peu de missions aux chasseurs de têtes dans ce domaine,
00:06:15parce que vraiment, je trouve que c'est votre métier.
00:06:19Je l'ai proposé à M. Macron la dernière fois que je l'ai vue,
00:06:21ça n'a pas fait vraiment tilt, mais bon, on ne sait jamais.
00:06:25Mais vous pouvez, pardon, parce que c'est exceptionnel,
00:06:28c'est-à-dire que vous êtes chasseuse de têtes, vous pouvez aller chasser un Premier ministre.
00:06:32Je débauche là où je veux quand je veux, sauf qu'il faut qu'il veuille venir.
00:06:37C'est vrai qu'ils auraient un vrai choix, j'arrête pas de le dire.
00:06:40Au lieu d'en mettre un en avant, on en présente trois,
00:06:43et on continue jusqu'à ce qu'on réussisse.
00:06:45Donc je pense qu'on trouverait des bons.
00:06:48J'aime qu'ils acceptent.
00:06:49Oui, chère Catherine, quand vous chassez une tête,
00:06:54vous le faites sur commande d'une seule personne.
00:06:57Là, ils sont quatre groupes à ne pas s'entendre, à ne pas savoir où ils veulent aller.
00:07:02Effectivement, Laurence Tubiana, ce n'est ni le Président de la République,
00:07:08et je suis désolé de dire ça aux Catalans qui viennent intervenir...
00:07:14Et vous vous entendez bien avec tous les Catalans.
00:07:16Ah ben oui, je suis né là-bas.
00:07:21Et donc ça n'est ni le Président de la République qui l'a choisi, qui a sorti son nom,
00:07:26ni lui qui l'a refusé.
00:07:28Mais ils n'y arrivent pas pour l'instant.
00:07:31Bon, et bien vous continuez à réagir au 0826-300-300,
00:07:34et on accueille notre auditrice fil rouge...
00:07:37Auditeur ! Auditeur !
00:07:39Oui, j'avais lu Bérenger.
00:07:41Bonjour Bérenger !
00:07:43Bonsoir Sud Radio, bonsoir les auditeurs.
00:07:46Vous nous appelez d'Ordogne, c'est ça ?
00:07:48Où exactement ?
00:07:49Oui, je suis passé, oui.
00:07:50Sarlat-la-Canada.
00:07:52Ah oui, ben ça...
00:07:53C'est notre région favori, ça.
00:07:55Et vous vous nourrissez bien, quoi, en plus.
00:07:57A priori, oui.
00:07:58Oui, oui, la gastronomie du terroir périgourdin est très très sympa.
00:08:02C'est une très belle région, en tout cas, effectivement.
00:08:04Alors, votre coup de gueule, Bérenger.
00:08:06Vous voulez nous parler du désintérêt de certains Français, en fait,
00:08:09pour la politique, pour les partis politiques en particulier.
00:08:12Oui, ben oui, ça permet un petit peu de redire aussi
00:08:15sur ce qui a été dit précédemment
00:08:16concernant le choix éventuel d'un Premier ministre de gauche.
00:08:19Les manigances, excusez-moi du terme,
00:08:22mais c'est pour aller un petit peu vite,
00:08:24les manigances présidentielles
00:08:26ont formé une sorte de grand bloc central
00:08:29en ayant bien diabolisé
00:08:32le Rassemblement national à un moment,
00:08:34et ensuite,
00:08:36et les filles qui sont devenues antisémites,
00:08:38un peu comme le Rassemblement national l'était.
00:08:40Et en fait, en discutant avec des électeurs de gauche et de droite,
00:08:44des siotistes ou éléphistes,
00:08:47qui, eux, se sont mobilisés pour faire barrage, en fait,
00:08:50la plupart sont vraiment dégoûtés des partis politiques.
00:08:54Je veux dire, ces gens-là sont des boulets pour les électeurs,
00:08:57pour les citoyens qu'on est.
00:08:59On n'en peut plus, en fait, de voir un pays aussi mal géré,
00:09:03avec une dette publique qui a explosé,
00:09:05et les mêmes qui reviennent à chaque élection
00:09:09avec des petits arrangements entre partis,
00:09:12le pouvoir et les sièges.
00:09:14Ce que vous dites, Beranger, effectivement,
00:09:17c'est en fait l'histoire du parti politique
00:09:20qui dénature l'acte politique.
00:09:22Qu'en pensent nos vrais voix, Audamadou ?
00:09:24Je peux être partiellement en accord
00:09:26avec ce que dit notre auditeur Beranger,
00:09:28parce que c'est vrai qu'aujourd'hui,
00:09:30on a une offre qui est extrêmement plurielle en France,
00:09:33et les citoyens ne s'y retrouvent plus.
00:09:36Après, il y a quand même des questions
00:09:38qui doivent se poser sur le rôle des partis.
00:09:42Cette capacité, on le voit bien aujourd'hui,
00:09:44cette capacité à travailler ensemble.
00:09:46Il faut aussi aller dans ce sens-là,
00:09:48c'est-à-dire, apprenons à travailler ensemble
00:09:50pour l'intérêt du pays et pas pour l'intérêt des postes.
00:09:52Catherine Evrard travaillait ensemble,
00:09:54mais pas avec tout le monde, j'ai l'impression.
00:09:56C'est d'autant plus avraisemblable
00:09:58qu'aujourd'hui, la gauche représente 27% du total,
00:10:01et que si vous additionnez le cumul de toute la droite,
00:10:04c'est 47% des électeurs.
00:10:06Je pense qu'un jour, il y aura un réveil douloureux.
00:10:08Qu'est-ce que vous dites de toute la droite ?
00:10:10Quel droit ?
00:10:12Vous comptez le centre dans la droite ?
00:10:14Le centre droit.
00:10:16Oui, mais quand même,
00:10:1827 contre 47, on entend toujours les mêmes.
00:10:20Un jour, il va y avoir un réveil douloureux,
00:10:22parce que quand presque...
00:10:24A priori, on est déjà dedans, si je peux me permettre.
00:10:26Moi, je suis assez optimiste.
00:10:28Enfin, oui, d'accord,
00:10:30c'est 36% des votes, je le rappelle juste au passage.
00:10:32Et tout ça, on en fait fi,
00:10:34on s'en fout.
00:10:36Mais il y a une triple représentation,
00:10:38parce qu'il y a droite, il y a centre et gauche, quand même.
00:10:40Le centre existe, non ?
00:10:42Non.
00:10:44Moi, j'ai jamais aimé le centre.
00:10:46Le centre n'existe pas ?
00:10:48Si, je pense que le centre existe,
00:10:50parce que le centre,
00:10:52c'est quand même,
00:10:54je pense à un certain moment, la réalité des choses.
00:10:56Dans la vie,
00:10:58vous n'êtes pas toujours à fond,
00:11:00ou toujours endormi.
00:11:02Il y a un milieu des choses qui fait que,
00:11:04même en politique, ça doit exister.
00:11:06Moi, je connais des flics
00:11:08qui sont pour
00:11:10l'application de la loi très durs,
00:11:12et qui sont humanistes en même temps.
00:11:14On peut faire ce mélange-là.
00:11:16Je voudrais juste...
00:11:18Allez-y sur notre auditeur,
00:11:20sur Béranger.
00:11:22J'entends bien ce qu'il dit,
00:11:24c'est une petite musique
00:11:26qui est montée depuis très longtemps,
00:11:28mais on oublie qu'il y a
00:11:30quelque chose de fondamental, c'est que c'est les citoyens
00:11:32qui ont voté, c'est leur choix.
00:11:34Si aujourd'hui,
00:11:36on est un peu dans le bordel,
00:11:38si je peux me permettre cette expression-là,
00:11:40c'est qu'ils ont
00:11:42peut-être trop écouté
00:11:44les consignes qui ont été données.
00:11:46C'est peut-être qu'ils se sont
00:11:48bien mobilisés, certes,
00:11:50mais peut-être pas assez pour tel ou tel
00:11:52camp, pour avoir
00:11:54une majorité importante.
00:11:56Je pense que le citoyen...
00:11:58Le citoyen, il vote pour un des représentants
00:12:00des partis. Il y a quand même pas mal de partis.
00:12:02Il y en a comme ça à Bruxelles.
00:12:04Il y en a 8-9. Il y en a beaucoup.
00:12:06Visiblement, il a le choix.
00:12:08Donc, à un certain moment,
00:12:10je pense qu'il faut...
00:12:12Et ça, c'est peut-être mon passage en politique en même temps.
00:12:14Code. Je tiens le précisé.
00:12:16On a E.O. Damadou et
00:12:18Jean-Michel Fauvert qui ont été
00:12:20à un moment politique
00:12:22et vous en êtes un peu ressorti en même temps.
00:12:24Vous n'avez qu'à le dire, dans tous les sens du terme.
00:12:26Et donc, du coup,
00:12:28ce passage en politique me fait dire
00:12:30que moi, à un certain moment,
00:12:32oui, c'est bien d'accuser les hommes et les femmes politiques,
00:12:34mais il y en a qui font des trucs...
00:12:36qui s'investissent,
00:12:38qui font des trucs très importants.
00:12:40Et puis, il y a derrière le citoyen qui,
00:12:42quelquefois, je m'excuse de le dire,
00:12:44mais certains font n'importe quoi aussi.
00:12:46Allez, 0826-300-300,
00:12:48si vous voulez réagir comme notre auditeur
00:12:50Bérenger, vous le faites. Vous nous appelez.
00:12:52On est là. On est les Vraies Voix de l'été.
00:12:54Et on revient tout de suite avec les 3 mots de l'actu
00:12:56de Félix Mathieu. À tout de suite.
00:13:00Vous êtes bien sur Sud Radio et nous, on est là.
00:13:02On est bien avec vous. Et tout de suite,
00:13:04c'est les 3 mots dans l'actu.
00:13:08Vos 3 mots du jour, Félix Mathieu.
00:13:10Démission, rêve et baignade.
00:13:12Démission acceptée, le gouvernement Attal sera,
00:13:14dès ce soir, en charge de gérer les affaires courantes
00:13:16et ça va sans doute durer jusqu'à la fin des JO
00:13:18dans un mois. Mon rêve, se réalise.
00:13:20Les mots de Kylian Mbappé, présenté
00:13:22officiellement aux supporters du Real Madrid.
00:13:24C'était en début d'après-midi. Et puis,
00:13:26la fameuse baignade dans la scène d'Anne Hidalgo,
00:13:28c'est pour demain, normalement.
00:13:30Après la ministre des Sports,
00:13:32la maire de Paris, attendue dans le fleuve,
00:13:34avec Tony Estanguet
00:13:36et le préfet de région.
00:13:38Les vraies voix sud radio.
00:13:40Pas de réforme,
00:13:42pas de grande annonce. A partir de ce soir,
00:13:44le gouvernement Attal est désormais considéré
00:13:46comme démissionnaire, c'est-à-dire en charge
00:13:48de gérer les affaires courantes, expédier le tout
00:13:50venant et pas plus. Ça pourrait durer
00:13:52comme ça jusqu'à la fin des JO,
00:13:54le 11 août, a laissé entendre Emmanuel Macron
00:13:56ce matin au Conseil des ministres. Le temps
00:13:58de trouver une nouvelle majorité et donc
00:14:00le futur gouvernement qui irait avec.
00:14:02A gauche, en tout cas, ça retoque
00:14:04à tout va. Après la présidente de la Réunion,
00:14:06retoquée par le PS pour Matignon,
00:14:08c'est les Insoumis qui trouvent
00:14:10la spécialiste du climat, Laurence Tubiana,
00:14:12trop Macron compatible.
00:14:14Les socialistes doivent se détacher
00:14:16de la France insoumise, plaide le ministre
00:14:18de la Santé sortant et désormais député
00:14:20horizon de la Seine-et-Marne, Frédéric Valtout.
00:14:22Le sujet, c'est comment
00:14:24on passe, s'agissant du nouveau Front Populaire,
00:14:26de moins de 200 députés à
00:14:28289 députés, voire au-delà,
00:14:30c'est-à-dire à la capacité à trouver une majorité.
00:14:32Or, le Parti Socialiste et d'autres
00:14:34partenaires du nouveau Front Populaire, je pense,
00:14:36sont en train de se rendre compte que tant
00:14:38qu'ils voudront travailler avec les députés
00:14:40LFI, ils ne trouveront pas
00:14:42dans aucun groupe de l'Assemblée nationale
00:14:44des partenaires pour permettre de
00:14:46venir en soutien, en appui des propositions
00:14:48qu'ils portent. Et je pense qu'il va
00:14:50falloir que, et notamment chez les socialistes,
00:14:52on accepte de se détacher
00:14:54des Insoumis pour envisager
00:14:56une autre coalition.
00:14:58Une sorte de grande coalition des modérés des deux bords,
00:15:00et finalement, ce sera le thème du coup de projecteur
00:15:02des vraies voix Sud Radio à 18h40.
00:15:04Frédéric Valtoux, ministre de la Santé
00:15:06et député de la Seine-et-Marne,
00:15:08qui était au micro de Benjamin Gleize ce matin sur Sud Radio,
00:15:10car oui, c'est une particularité d'avoir
00:15:12un gouvernement démissionnaire. Les ministres peuvent
00:15:14en même temps occuper leur fonction
00:15:16à l'Assemblée s'ils y sont élus. C'est donc comme ça
00:15:18qu'on a par exemple aussi un Premier ministre,
00:15:20Gabriel Attal, qui est en même temps président du groupe
00:15:22Renaissance.
00:15:23Le deuxième mot rêve,
00:15:25Kylian Mbappé a été présenté
00:15:27officiellement aux supporters du
00:15:29Real Madrid en milieu de journée.
00:15:31Ambiance des grands jours
00:15:33au stade Santiago Bernabéu avec
00:15:3580 000 supporters madrilènes
00:15:37et beaucoup d'émotions, forcément pour
00:15:39le capitaine de l'équipe de France quelques semaines
00:15:41après ses adieux au PSG.
00:15:47Il parle bien, c'est incroyable,
00:15:49dit-il. C'est incroyable
00:15:51d'être ici. J'ai dormi plusieurs
00:15:53années avec le rêve de jouer au
00:15:55Real Madrid. Aujourd'hui, mon rêve
00:15:57se réalise, je suis un garçon heureux.
00:15:59Très heureux, les premiers mots
00:16:01de Kylian Mbappé pour son arrivée en grande
00:16:03pompe à Madrid en présence notamment de Zinedine
00:16:05Zidane, invité d'honneur. Très ému
00:16:07lui aussi, lui qui aurait voulu faire venir
00:16:09Mbappé à Madrid en son temps.
00:16:11Je vais donner ma vie pour ce club,
00:16:13a aussi lancé l'International Tricolor.
00:16:15C'est impressionnant, on est un mardi
00:16:17en pleine semaine, il y a 80
00:16:19000 personnes, ils ont sorti
00:16:21toutes les coupes, tout ça. Ancienne
00:16:23sportive de haut niveau, donc un haut damadou.
00:16:25C'est des moments rêvés, surtout si
00:16:27depuis qu'il est gamin, il rêve de ce club.
00:16:29Là, c'est un aboutissement, c'est du travail,
00:16:31beaucoup de travail, ça, il ne faut pas l'oublier.
00:16:33Je peux comprendre toutes les motions qu'il découvre.
00:16:35On espère qu'il va se remettre à faire des buts aussi, non ?
00:16:37Ça va le recentrer un petit peu ?
00:16:39Est-ce que ça va le...
00:16:41Est-ce que ça va
00:16:43le recadrer un peu ? Parce qu'il s'est un petit peu
00:16:45oublié ces derniers temps. Il s'est un peu perdu, oui.
00:16:47Il l'a dit lui-même, il était
00:16:49malheureux dans son ancien club.
00:16:51Et donc, voilà. Et
00:16:53effectivement, il n'était pas en forme sur la dernière compétition.
00:16:55J'espère que
00:16:57oui, ça va le rentrer. C'est dommage
00:16:59qu'on l'ait perdu.
00:17:01Alors, quand même, le troisième mot...
00:17:03Baignade ! Comme promis,
00:17:05Ali Dalgo est attendu de la scène demain.
00:17:07Oui, retenez bien la date.
00:17:0917 juillet 2024.
00:17:11Demain, à quelques jours des Jeux olympiques,
00:17:13la maire de Paris devrait tenir
00:17:15enfin la vieille promesse jamais tenue
00:17:17de son illustre prédécesseur Jacques Chirac.
00:17:19Je vais me baigner dans la scène,
00:17:21devant 36 ans après.
00:17:23Finalement, c'est Ali Dalgo qui s'y colle,
00:17:25barboté dans la scène, comme pour rassurer
00:17:27sur les tables l'eau où devront bientôt
00:17:29nager les athlètes olympiques.
00:17:31Il faut dire que, lors de la baignade de la
00:17:33ministre des Sports, il y a quelques jours, on était
00:17:35plutôt sur du verdâtre que sur du
00:17:37turquoise de carte postale.
00:17:39Alors, les athlètes vont peut-être devoir, et bien oui,
00:17:41se médicamenter pour éviter d'attraper
00:17:43des choses peu ragoûtantes, nous explique
00:17:45Jean-Claude Oliva. C'est le directeur
00:17:47de la coordination pour l'eau en Ile-de-France.
00:17:49Les risques, c'est les gastroentérites,
00:17:51c'est l'ésotite, c'est
00:17:53des irritations cutanées,
00:17:55tous ces risques-là sont bien réels.
00:17:57Ils ont des vaccins que la plupart
00:17:59des gens n'ont pas, comme contre la
00:18:01leptocirrhose, par exemple.
00:18:03Ils traînent des probiotiques,
00:18:05voilà, exactement. Ils traînent des probiotiques,
00:18:07enfin voilà, eux
00:18:09sont vraiment très soutenus.
00:18:11Et puis après, ils sont suivis aussi,
00:18:13heureusement, pour eux.
00:18:15C'est un rêve des olympiques.
00:18:17Jean-Claude Olivera, directeur de la coordination
00:18:19pour l'eau en Ile-de-France, au micro de
00:18:21Thierry Guerrier et de Joseph Ruiz,
00:18:23se médient pour les JO dans tous leurs états.
00:18:25Ce sont les triathlètes et les nageurs
00:18:27longue distance qui vont y avoir droit,
00:18:29donc bon, ils ont des probiotiques. Attention,
00:18:31parce qu'il ne faut pas être déclaré positif.
00:18:33Pourquoi les probiotiques, ça empêche la gastro ?
00:18:35Un petit peu, un petit peu. C'est si on a
00:18:37des bactéries, surtout.
00:18:39Ça sera un bel exploit, Catherine Evrard
00:18:41pour Anne Hidalgo, qui va plonger.
00:18:43Ne m'en parlez pas, vous vous adorez.
00:18:45C'est de la ridicule achevée.
00:18:47Elle s'est fait doubler au poteau par
00:18:49l'autre ministre qui est très souriante.
00:18:51Amélie Oudéa-Castellar.
00:18:53D'ailleurs, il a été demandé...
00:18:55Il aurait pu s'en repasser.
00:18:57Il a été demandé au maire adjoint chargé des sports,
00:18:59il a dit, on lui a demandé,
00:19:01à Pierre Rabadon, mais elle a été doublée et tout ça.
00:19:03Et il a astucieusement répondu, oui, mais là,
00:19:05ça sera une baignade collective.
00:19:07C'est sous-entendu.
00:19:09C'est elle qui a fait la brasse coulée.
00:19:11C'est elle nagée la brasse coulée,
00:19:13notre amie Hidalgo, parce qu'avec
00:19:15tous les détritus qu'il va falloir qu'elle évite.
00:19:17Non, mais ce qu'il y a, c'est que...
00:19:19C'est pas une dérive, là, la scène.
00:19:21Moi, j'y étais il y a deux jours,
00:19:23sur une péniche, donc je peux vraiment vous parler
00:19:25de ce que j'ai vu passer.
00:19:27C'est non seulement ridicule, mais en plus,
00:19:29ils vont tous avoir la diarrhée, et donc ça va.
00:19:31Il y aura le préfet de région aussi.
00:19:33Voilà, vous êtes totalement complets.
00:19:35Vous êtes contents de vos trois mots, vous.
00:19:37On peut arrêter de parler de gastro-intérêts ou pas ?
00:19:39Ah, le préfet de région va y aller aussi ?
00:19:41Oui, le préfet de région est nommé
00:19:43estanguais président du comité d'organisation légion.
00:19:45Bon, je peux faire mon teasing, les amis, ou pas ?
00:19:47Merci.
00:19:49David Vance, que Trump vient de désigner
00:19:51comme colistier, appartient à une tendance plus
00:19:53populiste de la politique républicaine,
00:19:55et c'est l'un des membres les plus isolationnistes
00:19:57du parti républicain.
00:19:59Il prône la priorité nationale, incurant
00:20:01notamment une position dure envers l'Ukraine.
00:20:03Alors, notre grand débat s'ouvre dans un instant
00:20:05autour de cette question.
00:20:07La possible réélection de Donald Trump
00:20:09est-elle pour vous, chers auditeurs
00:20:11de Sud Radio ? 1. Une catastrophe ?
00:20:132. Un danger ? 3. Sans conséquence ?
00:20:154. Une chance ? La tendance, c'est ?
00:20:17La tendance, la tendance.
00:20:19Si vous me permettez d'y retourner,
00:20:21bah écoutez, c'est une chance à
00:20:2382%.
00:20:25Pour nous éclairer, nous aurons Jean-Claude Beaujour,
00:20:27avocat aux Etats-Unis, président
00:20:29du Forum Transatlantique.
00:20:31Les Français ont-ils raison de redouter
00:20:33l'élection de Donald Trump, juste avant
00:20:35une petite pause ?
00:20:37Allez chez nous, sur le contenu,
00:20:39cher Jean-Claude, bonjour !
00:20:41Bonjour !
00:20:45Allez-y !
00:20:47Bonjour à vous,
00:20:49parce qu'il est 6 heures de moins
00:20:51à Washington, mais je suis aussi
00:20:53un habitué du plateau de Sud Radio,
00:20:55je tenais à le préciser.
00:20:57Est-ce que les Français...
00:20:59Est-ce que c'est une catastrophe, un danger ?
00:21:01Est-ce que c'est sans conséquence ou une chance, l'élection
00:21:03potentielle de M. Trump ?
00:21:05Je crois que sur notre
00:21:07politique étrangère, il y a un véritable
00:21:09questionnement. Vous parlez de
00:21:11J.D. Vance, qui pourrait être
00:21:13le vice-président des Etats-Unis.
00:21:15Il avait déclaré
00:21:17à un moment qu'il était
00:21:19pour lui, l'affaire en Ukraine,
00:21:21c'était d'un intérêt mineur.
00:21:23Donc c'est vrai qu'il y a
00:21:25une position républicaine
00:21:27qui est plus centrée sur les Etats-Unis,
00:21:29qui est plus centrée sur le rapport
00:21:31avec la Chine, et les Européens
00:21:33sont des partenaires,
00:21:35non pas des partenaires privilégiés,
00:21:37mais des partenaires qui devront payer pour leur défense,
00:21:39avec lesquels on a le
00:21:41sentiment qu'il n'y a pas une histoire aussi forte
00:21:43qu'on pourrait le penser.
00:21:45On en parle dans un instant, Jean-Claude Beaujour,
00:21:47et bon réveil à vous
00:21:49avec le décalage !
00:21:51Vous y êtes, là-bas, merci, à tout de suite !
00:21:530826-300-300, vous nous appelez,
00:21:55vous réagissez, c'est les vraies voix de l'été.
00:21:57Sud Radio, parlons vrai.
00:21:59Sud Radio, parlons vrai.
00:22:01Heure 19h,
00:22:03Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:22:05Le grand débat du jour,
00:22:07c'est tout de suite.
00:22:09Depuis la tentative d'assassinat dont il a été
00:22:11victime, les marchés de prédiction placent
00:22:13Donald Trump à 71% de l'intention
00:22:15de vote pour les présidentielles
00:22:17américaines, tandis que son adversaire
00:22:19Joe Biden a connu une forte baisse.
00:22:21J.J. Vance, que Trump
00:22:23vient de désigner comme colistier,
00:22:25est passé de l'un de ses plus féroces critiques
00:22:27à un allié fidèle. Il appartient à une tendance
00:22:29plus populiste, étant par exemple
00:22:31fermement opposé à l'avortement et à l'immigration.
00:22:33Il prône une politique de America First
00:22:35qui vise à prioriser
00:22:37les intérêts des Etats-Unis au détriment des autres
00:22:39nations, y compris l'Ukraine. La victoire
00:22:41de Trump aux présidentielles signifiera un virage
00:22:43significatif dans la politique intérieure
00:22:45et étrangère américaine, ce qui inquiète
00:22:47les marchés européens. Notons que M. Zelensky
00:22:49a accepté d'échanger
00:22:51avec la Russie pour la première fois ce matin.
00:22:53Parlons vrai, chers auditeurs
00:22:55de Sud Radio. L'homme
00:22:57a très mauvaise presse en France.
00:22:59Donald Trump essuie une pluie de critiques
00:23:01régulièrement. Mais même quand il essuie
00:23:03une pluie de balles de fusil, il reste
00:23:05debout. Son retour à la maison blanche
00:23:07semble inéluctable. Aussi, nous vous
00:23:09posons la question.
00:23:11Hashtag élections américaines, hashtag J.D. Vance
00:23:13La possible réélection
00:23:15de Donald Trump est-elle
00:23:171. Une catastrophe ? 2.
00:23:19Un danger ? 3. Sans conséquences ?
00:23:214. Une chance ? Vous répondez ?
00:23:23Et pour vous, chers auditeurs, vous dites que c'est une chance
00:23:2583% sur X. Vous continuez à voter.
00:23:27Vous nous appelez pour réagir au 0826
00:23:29300 300. Pour en parler, nos 3
00:23:31vrais voix. Jean-Michel Fauvergue,
00:23:33Catherine Evrard, Aude Amadou et
00:23:35notre invitée, Jean-Claude Beaujour.
00:23:37Jean-Claude Beaujour, bonsoir. Vous êtes
00:23:39avocat aux Etats-Unis et président
00:23:41du forum transatlantique spécialiste
00:23:43de la vie politique américaine.
00:23:45Alors, déjà, répondez
00:23:47pour nos auditeurs si vous voulez bien à la question.
00:23:49Pour vous, est-ce que cette réélection
00:23:51potentielle de Donald Trump est une
00:23:53catastrophe, par exemple, ou une chance pour les
00:23:55Etats-Unis ? Et pour le monde ?
00:23:57Une catastrophe
00:23:59pour l'Europe, en tout cas,
00:24:01c'est qu'il y a un vrai risque, puisque
00:24:03je venais de dire que l'Amérique
00:24:05telle qu'elle est vue par M. Vance
00:24:07ou bien par M. Trump, c'est d'abord
00:24:09une Amérique qui pense à ses propres
00:24:11intérêts, même si on pense toujours à ses propres intérêts,
00:24:13mais où l'Europe n'est pas une priorité
00:24:15numéro 1 pour
00:24:17un certain nombre de populistes
00:24:19américains. Donc ça, c'est une réalité
00:24:21pour nous. Après, il y a
00:24:23malgré tout des institutions, il y a
00:24:25malgré tout des intérêts. Vous savez que
00:24:27la politique de défense, je pense à ça
00:24:29dans cette relation transatlantique,
00:24:31facilite beaucoup l'industrie
00:24:33de l'armement américain.
00:24:35Donc,
00:24:37forcément, il y a un point d'équilibre
00:24:39qu'ils trouveront. Donald Trump l'a
00:24:41déjà montré, ça n'est pas non plus un idiot,
00:24:43c'est un homme d'affaires à viser,
00:24:45il sait
00:24:47atterrir sur ses pieds, donc je pense qu'un certain
00:24:49nombre de déclarations sont plus ou moins
00:24:51en notre défaveur pendant la
00:24:53campagne, mais la réalité,
00:24:55le pragmatisme va reprendre
00:24:57ses droits
00:24:59s'il devait revenir à la maison blanche.
00:25:01Alors, nos 3 vraies voix,
00:25:03même chose, un petit tour de table,
00:25:05Odamadou, ça serait quoi s'il
00:25:07revenait ? Moi, je rejoins
00:25:09un peu ce que disait Jean-Claude,
00:25:11mais je voudrais juste
00:25:13donner un exemple, c'est-à-dire qu'on pense
00:25:15que si Trump revient au pouvoir, la
00:25:17politique étrangère américaine va changer,
00:25:19mais est-ce qu'elle a réellement changé quand c'était Biden ?
00:25:21J'en suis pas sûre, parce que si on reprend l'épisode des
00:25:23sous-marins avec
00:25:25l'affaire Hawkins, moi, j'avais
00:25:27pu échanger avec des sénateurs qui
00:25:29nous ont dit « it's just business ». Donc,
00:25:31les intérêts de l'Europe, dans tous les cas, ils sont affaiblis
00:25:33dans cette relation
00:25:35entre la Chine et les
00:25:37Etats-Unis, donc que ce soit Biden
00:25:39ou que ce soit Trump, peut-être que la forme va
00:25:41changer, mais le fonds restera le même, pour ma part.
00:25:43Catherine Evra ? Oui, alors moi, ce que je trouve bizarre
00:25:45également, c'est que les marchés financiers n'ont
00:25:47pas l'air de censurer Trump,
00:25:49éventuellement président
00:25:51de la République. Quant à
00:25:53notre ami Vance, moi, je me suis
00:25:55un peu plongé sur sa biographie,
00:25:57c'est pas inintéressant.
00:25:59Il a été dans les commandos de marine,
00:26:01il a fait des bonnes études
00:26:03juridiques,
00:26:05il est dans le business, il a
00:26:07eu des échecs, comme Trump d'ailleurs.
00:26:09Je rappelle qu'avoir des échecs, c'est toujours
00:26:11positif. Maintenant,
00:26:13effectivement, il y a un truc qui m'énerve, moi,
00:26:15c'est qu'il soit barbu, excusez-moi !
00:26:17Il vaut mieux qu'il dise quelque chose !
00:26:19Ça va rien changer !
00:26:21Jean-Claude,
00:26:23bonjour, vous vouliez dire ?
00:26:25Non, non, pour une taquinerie, c'est
00:26:27de la discrimination, on va vous poursuivre !
00:26:29Non, non, cher monsieur,
00:26:31dans mon métier, là, j'ai fait
00:26:33couper des barbes, mais je vais
00:26:35vous avouer que j'ai des clients
00:26:37qui ne prennent pas de barbu.
00:26:39Je rebondis sur ce que vous dites,
00:26:41c'est quand même, ce monsieur, un ancien critique de
00:26:43Trump, asserré, il a dit
00:26:45de lui que ça serait un type qui ne serait
00:26:47jamais pro-Trump.
00:26:49Il a également qualifié dans le passé le mania
00:26:51d'idiot, de nocif.
00:26:53Il a même dit de lui qu'il était l'Hitler de l'Amérique.
00:26:55Jean-Michel Fauvergue, pour un retournement
00:26:57de veste, c'est pas mal, quand même.
00:26:59L'Hitler de l'Amérique ?
00:27:01Oui, enfin, les retournements de veste, ça prouve qu'il n'y en a pas
00:27:03qu'en France.
00:27:05Ça prouve qu'il n'y en a pas qu'en France.
00:27:07Oui, après,
00:27:09les carrières, quelquefois, sont plus importantes.
00:27:11Et puis, sans parler
00:27:13de carrière, il y a ensuite des stratégies
00:27:15et des alliances qui sont
00:27:17nécessaires.
00:27:19Mais pour répondre à la question,
00:27:21moi, je pense que c'est
00:27:23une chance
00:27:25parce que
00:27:27c'est justement une catastrophe, du point de vue
00:27:29européen, je pense.
00:27:31Et qu'on va être obligés, à un certain moment,
00:27:33on a déjà commencé à le faire, quand même.
00:27:35On va être, au niveau européen,
00:27:37obligés de commencer à se bouger
00:27:39et à le faire en bloc
00:27:41plus uni, au niveau européen,
00:27:43qu'on ne le faisait auparavant.
00:27:45Parce que si on a, effectivement,
00:27:47une baisse de l'aide américaine à l'Ukraine
00:27:49ou une disparition de l'aide américaine à l'Ukraine,
00:27:51il faudra bien continuer à l'aider,
00:27:53il faudra bien continuer à se structurer aussi,
00:27:55là, je pense que pour la défense,
00:27:57mais pour d'autres systèmes
00:27:59aussi, et en particulier au niveau économique
00:28:01et pour avoir mieux de se protéger.
00:28:03Bon, alors, Jean-Claude Beaujour,
00:28:05nous avons une réaction au 0826-300-300
00:28:07d'un auditeur.
00:28:09Écoutez ce qu'il dit
00:28:11et on a besoin de votre avis.
00:28:13Écoutons Richard.
00:28:15Oui, Richard Toulouse.
00:28:17Lors de la première élection
00:28:19de Donald Trump, j'étais aux Etats-Unis
00:28:21jusqu'à quasiment la fin
00:28:23de la campagne.
00:28:25Et en fait, comme bon français,
00:28:27je pensais, sur comme faire,
00:28:29que M. Trump était quelqu'un d'exécrable,
00:28:31antisocial
00:28:33et pas humain.
00:28:35Et en fait, lorsque j'ai rencontré des gens,
00:28:37je travaille dans un milieu qui est
00:28:39industriel, avec des gens de tous niveaux,
00:28:41en fait,
00:28:43j'ai réalisé en fait que
00:28:45Donald Trump,
00:28:47c'est le candidat plutôt des malnotis,
00:28:49des pauvres,
00:28:51et je crois qu'on ne comprend pas en France
00:28:53où se situe Trump.
00:28:55Alors, Jean-Claude Beaujour,
00:28:57donc réaction ?
00:28:59Non, deux choses.
00:29:01Je pense qu'on juge,
00:29:03ou en tout cas, beaucoup
00:29:05ont jugé Donald Trump
00:29:07sur ses déclarations politiques,
00:29:09non pas sur son savoir-être.
00:29:11C'est vrai que c'est un homme
00:29:13pas très agréable,
00:29:15mais c'est surtout sur sa dimension politique
00:29:17qu'il a été jugé, et les prises de position qui ont pu être
00:29:19les siennes. Moi, je voudrais retourner
00:29:21et vous dire juste une chose sur le deuxième point.
00:29:23Vous dites, c'est le candidat des pauvres.
00:29:25Non, il ne faut pas se tromper.
00:29:27Bien sûr, il y a un certain
00:29:29nombre de personnes qui sont des milieux
00:29:31populaires, mais vous avez énormément
00:29:33de gens qui sont cultivés,
00:29:35qui sont
00:29:37ce qu'on appelle chez nous des CSP,
00:29:39et qui votent Trump. On ne peut pas être à ce
00:29:41niveau de résultat
00:29:43en se disant qu'il n'y a, que ce ne sont que
00:29:45les pauvres Américains. Non, ce sont
00:29:47pour beaucoup des Américains qui considèrent, par
00:29:49exemple, pour un certain nombre, que
00:29:51l'Amérique est en déclassement,
00:29:53que l'Amérique,
00:29:55n'oublions pas qu'il y a une lutte entre la Chine
00:29:57et l'Amérique pour avoir
00:29:59la première place de puissance du monde.
00:30:01Donc, c'est cela qui se joue dans la tête
00:30:03de beaucoup. Il y a la question de la
00:30:05réindustrialisation. Certes, il y a les
00:30:07déserts industriels avec tous les
00:30:09problèmes que cela pose, mais ce ne sont pas que ceux-là.
00:30:11C'est aussi une vision de l'Amérique,
00:30:13c'est aussi une vision religieuse
00:30:15de l'Amérique. Et là, ça n'est
00:30:17pas qu'une question de pauvreté.
00:30:19J'ai passé du temps
00:30:21dans l'Utah, je peux vous dire
00:30:23que ce ne sont pas des pauvres,
00:30:25mais en revanche, ce sont des gens qui sont
00:30:27des traditionnalistes, je dirais.
00:30:29Il faut bien garder en tête
00:30:31que ce ne sont pas que des pauvres
00:30:33et des démunis. C'est une vision
00:30:35de l'Amérique qui s'exprime et qu'on entend
00:30:37comme cela.
00:30:39Notre auditeur, Richard,
00:30:41a finalement compris que c'était moins pire
00:30:43que ce qu'il croyait Trump. Je rappelle
00:30:45tout de même qu'il est anti-avortement,
00:30:47anti-immigration, qui dit que c'est
00:30:49le sud des Etats-Unis qu'il intéresse avant l'Ukraine,
00:30:51c'est-à-dire que c'est le mur qu'il est en train
00:30:53d'édifier depuis quelques années
00:30:55pour empêcher les Mexicains
00:30:57d'accéder au territoire.
00:30:59Bref, sa concentration,
00:31:01elle est quand même très claire. Qu'en pensez-vous ?
00:31:03Moi, ce qui me dérange, c'est qu'on parle
00:31:05en tant que Français,
00:31:07et les Américains, on a une culture complètement
00:31:09différente. Le point de vue
00:31:11sur la société n'est pas du tout le même d'une autre.
00:31:13C'est vrai que ça peut paraître
00:31:15une chance, pas une chance. On est quand même
00:31:17mal placés Français alors qu'on a de grosses
00:31:19différences culturelles
00:31:21dans le mode de...
00:31:23On n'a pas de services publics,
00:31:25c'est un pays qui est entièrement privé.
00:31:27Donc moi, ça me dérange un peu de poser
00:31:29la question en tant que Français, alors que
00:31:31pour y avoir été souvent,
00:31:33culturellement, c'est pas du tout la même chose.
00:31:35On n'a pas du tout la même culture que les Américains.
00:31:37Et en prime,
00:31:39on oublie simplement qu'il y a pratiquement
00:31:41deux partis, puisque
00:31:43ils font à eux deux 90%.
00:31:45Et donc, il y a 90...
00:31:47Enfin bon, il y a 90%
00:31:49des démocrates qui détestent les républicains
00:31:51et 90%
00:31:53des républicains qui détestent les démocrates.
00:31:55Alors de toute façon, c'est
00:31:57assez ingouvernable, déjà là-bas.
00:31:59Mais moi, je suis d'accord tout à fait avec Laure.
00:32:01C'est que...
00:32:02Aude, avec Aude.
00:32:03Oui, mais je sais avec qui je vous comprends.
00:32:05Oui, moi aussi, j'ai compris.
00:32:07Remarquez, dans une dernière émission ici,
00:32:09on m'a appelé Janine pendant toute l'émission.
00:32:11Ça ne m'a pas gêné. On m'a appelé Bilger.
00:32:13C'est pas vrai. Il est comme ça, hein,
00:32:15Philippe Bilger. Il est comme ça.
00:32:17Non, mais je suis d'accord avec vous. Il faut qu'on arrête
00:32:19de critiquer les Américains quand on n'a pas
00:32:21ou vécu là-bas ou travaillé pour les Américains.
00:32:23Parce qu'il n'y a pas que du mauvais.
00:32:25Voilà ce que j'ai envie de dire. Il n'y a pas que du mauvais.
00:32:27Jean-Michel Fouvergle, on parle des Américains, mais à la base,
00:32:29on parlait de Trump quand même, non ?
00:32:30Oui, c'est vrai.
00:32:31Oui, mais il est Américain aussi.
00:32:33Il paraît.
00:32:35Oui, oui, non, mais...
00:32:37J'entends tout ce qui est dit
00:32:39et d'ailleurs, je vois
00:32:41que le fait d'avoir le bipartisme
00:32:43n'apporte pas
00:32:45forcément des solutions aussi.
00:32:47Ça, c'était pour un petit clin d'œil
00:32:49à notre politique nationale aujourd'hui.
00:32:53Moi, il me semble que
00:32:55si on regarde l'histoire des Etats-Unis,
00:32:57ça a été une histoire
00:32:59de cycle
00:33:01où les Etats-Unis
00:33:03se repliaient sur elles-mêmes, ensuite
00:33:05voyaient
00:33:07mieux à l'extérieur
00:33:09et devenaient plus
00:33:11océanistes, etc.
00:33:13C'est une histoire de cycle
00:33:15et là, nous avons un candidat
00:33:17qui est sur ce cycle-là
00:33:19avec des Américains
00:33:21qui d'ailleurs,
00:33:25le dénominateur commun des Américains,
00:33:27c'est effectivement
00:33:29America First.
00:33:31On a surtout un Biden qui est très fatigué.
00:33:33Pour l'avoir rencontré au 80e anniversaire
00:33:35sur son discours de la Pointe du Hoc, j'ai été choqué.
00:33:37Est-ce qu'aujourd'hui,
00:33:39Trump est une chance face à un Biden
00:33:41qui ne veut pas laisser sa place ?
00:33:43Un homme très fatigué qui marche très lentement...
00:33:45On a bien compris, ce n'est pas si simple que ça.
00:33:470826-300-300,
00:33:49vous nous appelez, vous réagissez.
00:33:51Béranger, vous êtes toujours avec nous ?
00:33:53Toujours.
00:33:55Béranger, justement, sur cette image
00:33:57du président
00:33:59du futur, peut-être président,
00:34:01pardonnez-moi, américain,
00:34:03Donald Trump, vu de la France,
00:34:05est-ce que vous pensez qu'effectivement,
00:34:07on est mal positionné pour donner notre opinion ?
00:34:09C'est vrai que la culture américaine
00:34:11et française sont quand même un peu différentes.
00:34:13Néanmoins, je rejoins un petit peu
00:34:15ce que disait M. Flaubert, qui rejoint lui-même
00:34:17ce que je disais avant, c'est-à-dire que
00:34:19le bipartisme, ça crée une impasse politique
00:34:21au bout d'un moment, c'est-à-dire que les citoyens
00:34:23américains se sentent fermés entre démocrates
00:34:25et républicains alternativement.
00:34:27On voit bien qu'ils sont
00:34:29coincés comme nous, nous allons être
00:34:31coincés quand on aura un bloc central
00:34:33et les oppositions.
00:34:35C'est cette partie
00:34:37sur Donald Trump spécifiquement.
00:34:39Alors, pardonnez-moi...
00:34:41Allez-y, terminez votre phrase.
00:34:43Le point positif dans cette histoire
00:34:45c'est que M. Trump est quand même
00:34:47un isolationniste.
00:34:49Donc, moi, à mon sens,
00:34:51c'est un bon milieu pour l'Europe et pour la France.
00:34:53Ça n'empêchera pas M. Fink et BlackRock
00:34:55d'avoir leurs entrées à l'Élysée auprès de M. Macron.
00:34:57Malheureusement, ça, il faudrait que ça cesse aussi.
00:34:59Si M. Trump nous entendait,
00:35:01vous pouvez faire un petit quelque chose,
00:35:03ça nous arrangerait, nous autres français,
00:35:05de payer des privés
00:35:07pour donner des conseils
00:35:09sur les privatisations des retraites, par exemple,
00:35:11ce genre de choses.
00:35:13Donc, plus le Président est isolationniste,
00:35:15moins il est
00:35:17en expansion militaire et économique
00:35:19à l'extérieur des États-Unis, et mieux ça vaut
00:35:21pour la stabilité et la paix dans le monde.
00:35:23Merci, Bérenger. On est obligés de se quitter.
00:35:25Restez avec nous, on va continuer le débat.
00:35:27Jean-Claude Beaujour, tout ça.
00:35:29On se quitte pour quelques instants, parce que le Tour de France est en train d'arriver.
00:35:36Sud Radio fait son tour de France.
00:35:38C'est la 16ème étape.
00:35:40Gruissant Nîmes,
00:35:42188,6 km.
00:35:44Ça arrive au sprint Vincent Bartho.
00:35:46Oui, effectivement.
00:35:48Après la traversée des Pyrénées,
00:35:50l'organisme a énormément souffert.
00:35:52On a musardé un petit peu
00:35:54après cette journée de repos.
00:35:56Mais il faut bien se remettre dedans.
00:35:58Il y a beaucoup d'équipes de sprinters qui sont
00:36:00à vide. Effectivement, d'une dernière
00:36:02explication, alors que là, on a vu
00:36:04une chute du Maillot Vert,
00:36:06Binyam Girmay, qui a chuté tout à l'heure
00:36:08un petit peu dans les derniers kilomètres.
00:36:10Les Uno-X sont en train d'amener pour leur leader
00:36:12Alexander Christophe. Il y a aussi
00:36:14Woodvon Nord et surtout Van Der Poel
00:36:16qui est en train d'amener pour eux
00:36:18Jasper Philipsen. Qui est-ce qu'il va
00:36:20les gagner ? Jasper Philipsen et les Entrance.
00:36:22De prendre beaucoup de mètres
00:36:24d'avance pour l'instant, avec un retour
00:36:26sur son côté. Non, Jasper
00:36:28Philipsen qui va signer,
00:36:30je pense, si je me rappelle bien, si ma mémoire
00:36:32est bonne, sa quatrième
00:36:34ou troisième victoire sur ce Tour de France.
00:36:36Voilà, victoire de Philipsen
00:36:38devant Phil Baos.
00:36:40C'est donc effectivement le point
00:36:42chaud du jour. C'est la chute du Maillot Vert.
00:36:44Binyam Girmay qui avait
00:36:46pas mal de points d'avance.
00:36:48Merci !
00:36:50Oui, Vincent, oui. Oui, il y a eu une petite
00:36:52chute parce qu'en fait, c'est vrai qu'il y avait un peu de
00:36:54rond-point dans le dernier kilomètre.
00:36:56Il suffit qu'un coureur qui glisse
00:36:58pour justement emmener quelques coureurs.
00:37:00Et malheureusement, Binyam Girmay
00:37:02est tombé, mais sans gravité, pour le rappeler.
00:37:04Merci ! Allez, on vous rappelle la question
00:37:06de notre débat du jour. La possible
00:37:08réélection de Donald Trump est-elle pour vous
00:37:10une catastrophe, un danger
00:37:12sans conséquence ou une chance ?
00:37:14Vous répondez au 0826
00:37:16300 300 et sur X.
00:37:18Sud Radio fait son Tour de France
00:37:20avec
00:37:22agriconomie.com, le site
00:37:24partenaire des agriculteurs.
00:37:26Alors, pour continuer cet échange
00:37:28justement, on va
00:37:30s'intéresser un petit peu à la personnalité de
00:37:32J.D. Vance aussi, qui a 39
00:37:34ans, qui est un ancien militaire,
00:37:36qui est un auteur à succès,
00:37:38qui est sénateur maintenant, et qui a un petit peu ce que
00:37:40le rêve américain
00:37:42nous donne
00:37:44comme vision du possible, n'est-ce pas ?
00:37:46Jean-Claude Beaujour.
00:37:48Oui, c'est aussi un
00:37:50juriste, il a fait ses études à la
00:37:52prestigieuse Université de Yale.
00:37:54Il est aussi marié à une Américaine
00:37:56d'origine indienne, une avocate
00:37:58californienne. Intéressant,
00:38:00parce que ça montre un peu
00:38:02toute la
00:38:04palette chez les républicains,
00:38:06parce que, voyez-vous, on a dit que
00:38:08l'un des points centraux
00:38:10de la campagne des républicains, c'est
00:38:12faisons attention à ce qui se passe au sud
00:38:14des États-Unis, c'est-à-dire aux frontières.
00:38:16Donc, attention à l'immigration.
00:38:18Mais en même temps, il est capable de
00:38:20dire, oui, mais moi je ne suis
00:38:22pas contre la présence
00:38:24des Américains les plus divers,
00:38:26je ne suis pas raciste, comme on veut le dire,
00:38:28et la question a été posée
00:38:30à un certain nombre d'Américains hier à la convention.
00:38:32La preuve, c'est que
00:38:34sa femme est d'origine indienne.
00:38:36Mais ce que je ne veux pas,
00:38:38c'est qu'il y ait, c'est ce que disent
00:38:40un certain nombre de républicains,
00:38:42c'est qu'on ait des gens qui viennent déstabiliser
00:38:44notre structure sociale. Donc, on voit bien
00:38:46qu'il y a une ligne
00:38:48politique qui est très claire,
00:38:50c'est l'Amérique telle qu'elle existe
00:38:52et aujourd'hui,
00:38:54et c'est ce besoin de se retrouver
00:38:56sur cette histoire
00:38:58américaine. C'est ça
00:39:00la personnalité de
00:39:02J.D. Vance.
00:39:04Pour le mot de la fin, Jean-Claude Beaujour, ce que vous nous dites,
00:39:06c'est qu'en fait, être isolationniste,
00:39:08ça ne veut pas dire être raciste.
00:39:10En tout cas,
00:39:12moi je vous dis, c'est pas
00:39:14ma traduction, mais c'est exactement ce que
00:39:16disent un certain nombre de
00:39:18républicains, c'est qu'ils veulent de
00:39:20cette Amérique où ils ont
00:39:22la foi. Vous savez, quand on
00:39:24a regardé hier
00:39:26à la convention, il y avait
00:39:28une des gouverneurs qui intervenait
00:39:30avec, mais ça peut ou pas
00:39:32choquer. Ce qui est intéressant, elle l'a fait
00:39:34à dessein, c'est qu'elle avait
00:39:36sa croix, elle portait très ostensiblement
00:39:38sa croix sur son
00:39:40vêtement.
00:39:42C'est un marqueur du Parti républicain
00:39:44tel qu'il existe aujourd'hui.
00:39:46Ça n'est plus le Parti républicain
00:39:48autant. Je voudrais aussi préciser
00:39:50par rapport à ce qu'il y a été
00:39:52le bipartisme.
00:39:54La grosse différence aujourd'hui,
00:39:56c'est qu'effectivement le Parti républicain
00:39:58est devenu beaucoup plus populiste
00:40:00qu'il ne l'était, et c'est le Parti démocrate
00:40:02qui a récupéré un certain nombre de thèses
00:40:04qui étaient défendues anciennement par le Parti républicain.
00:40:06Merci. Merci Jean-Claude Beaujour.
00:40:08Je rappelle que vous êtes avocat aux Etats-Unis,
00:40:10président du Forum Transatlantique.
00:40:12Laissez le distinct de la vie politique américaine.
00:40:14Merci d'avoir participé à ce débat.
00:40:16Vous restez avec nous
00:40:18parce que qu'est-ce qu'on va faire ?
00:40:20On va jouer avec Bérangé, notre auditeur fil rouge.
00:40:22C'est le quiz de l'été.
00:40:24Dans un instant, donc restez avec nous.
00:40:2617h51 sur Sud Radio.
00:40:28Et qu'est-ce qu'on fait à 17h51 ?
00:40:30On joue !
00:40:320826-300-300
00:40:34Vous nous appelez pour être notre auditeur fil rouge
00:40:36et puis pour jouer face à nos vraies voix.
00:40:38On est toujours avec Bérangé.
00:40:40Bérangé est prêt ?
00:40:42Oui.
00:40:44Bérangé, il va falloir choisir une de nos trois vraies voix.
00:40:46On vous les rappelle.
00:40:48Aude Amadou, Catherine Evrard,
00:40:50Jean-Michel Fauvergue.
00:40:52Vous faites un duo.
00:40:54Et le thème aujourd'hui du quiz,
00:40:56c'est le soleil.
00:40:58Parce qu'il nous manque tellement de soleil,
00:41:00je me suis dit.
00:41:02Allez-y.
00:41:04C'est très bien.
00:41:06Non, je ne l'ai pas dit.
00:41:08Non, je n'ai pas fait exprès.
00:41:10C'est marrant.
00:41:12Bérangé.
00:41:14Je vais être assez traditionnel.
00:41:16On va faire un clan garçon avec monsieur Fauvergue.
00:41:20A mon avis, c'est un mauvais choix.
00:41:22T'inquiète, on va gagner.
00:41:24Je ne suis pas sûr.
00:41:26Jean-Michel, concentrez-vous.
00:41:28D'un côté,
00:41:30Jean-Michel et Bérangé.
00:41:32Et de l'autre, Aude et Catherine.
00:41:34Je vous le redis, je n'ai pas fait exprès.
00:41:36Extrait numéro 1.
00:41:38Jennifer.
00:41:40On aura sauvé l'honneur.
00:41:42Comment ça, on ne compte pas ?
00:41:44On aura sauvé l'honneur.
00:41:46Ça fait 1-0.
00:41:48Ça permettait d'anticiper à tout le monde,
00:41:50mais tout le monde pouvait anticiper à même niveau.
00:41:52Vous ne l'écoutez pas, Jennifer ?
00:41:54Aude a été très rapide.
00:41:56Excusez-moi.
00:41:581-0, l'équipe vainqueur
00:42:00est celle qui arrive la première à 4 points.
00:42:02Ça nous laisse du temps.
00:42:04Et on gagne une baignade dans la scène.
00:42:06La première à 4 points.
00:42:08Extrait numéro 2.
00:42:14Il a ?
00:42:16Comment ?
00:42:18Non, non, Bérangé.
00:42:24Non, ça ne marche pas.
00:42:26Moi, j'étais panée.
00:42:28Je ne veux pas être Adamo.
00:42:30Non, ce n'est pas Adamo.
00:42:32Ce n'est pas Delpech.
00:42:34Allez, Bérangé, vous n'êtes pas loin.
00:42:36Si ce n'est pas Delpech, c'est ?
00:42:38C'est un Michel.
00:42:40Oui, c'est un Michel.
00:42:42Fuguin, oui.
00:42:44Mais c'est bien.
00:42:46C'est Jean-Michel qui trouve
00:42:48et Bérangé avait un petit peu...
00:42:50Il a donné le prénom,
00:42:52j'ai donné le nom.
00:42:54C'est un travail d'équipe.
00:42:56Extrait numéro 3.
00:43:02J'en ai trouvé.
00:43:04Évidemment, mon copain.
00:43:06J'en connais un autre dans le studio
00:43:08qui aurait trouvé en 2 secondes.
00:43:10Ne faites jamais de blind test
00:43:12avec Maxime, notre réalisateur.
00:43:14Maxime Senna, qui est le meilleur
00:43:16spécialiste de Formule 1.
00:43:18Alors, ça fait 2 à 1
00:43:20pour l'équipe des filles.
00:43:22Extrait numéro 4.
00:43:24Sois mon amant
00:43:26pour le voir.
00:43:28Joclyne Berard.
00:43:30Non, non, non.
00:43:32Le quiz du jour.
00:43:34Une chanteuse de jazz.
00:43:36C'est une magnifique chanteuse de jazz
00:43:38belge qui nous a quitté il y a peu de temps.
00:43:40C'est Morane.
00:43:42C'est Morane.
00:43:44En même temps, à 2, on trouve des noms.
00:43:46Oui, c'est ça.
00:43:48Il y a eu des arrangements.
00:43:50C'est l'animateur qui t'a aidé.
00:43:52Attention, c'est ce qu'on appelle maintenant
00:43:54mes chers amis, une balle de match
00:43:56puisque ça fait 3 à 1 pour
00:43:58l'association Aude-Catherine.
00:44:00Numéro 5.
00:44:02J'ai attrapé.
00:44:04Cochante.
00:44:06Cochante.
00:44:08Richard Cochante.
00:44:10Très bonne réponse de Aude Amadou.
00:44:12C'est gagné pour ces dames.
00:44:14Catherine.
00:44:16Au pouvoir.
00:44:18Bravo Béranger.
00:44:20Béranger n'était pas loin à chaque fois.
00:44:22Il avait l'élément de réflexion.
00:44:26Spécialement pour Béranger.
00:44:28Juste à vous, parce que vous êtes notre auditeur
00:44:30et on privilégie.
00:44:32Essayez, vous seuls, essayez de nous donner
00:44:34l'interprète de ça.
00:44:38Ah, facile.
00:44:42Et on va voir si vous faites
00:44:44la passe de deux, celui-ci.
00:44:50Allo Jérôme ?
00:44:52Allo Jérôme ?
00:44:56Considérons que c'est une petite défaite
00:44:584 à 3. Et bravo à Béranger
00:45:00quand même.
00:45:02Merci à vous.
00:45:04Merci à vous Béranger.
00:45:06Si vous voulez jouer avec nous, si vous voulez réagir, parler vrai
00:45:08sur Sud Radio, vous le savez, c'est votre radio.
00:45:10Vous nous appelez 0800 26 300 300.
00:45:12Je le rappelle, dans pas longtemps, ça va être le tour de table
00:45:14de l'actu des vrais voix.
00:45:16Et juste avant, ça sera, vous avez la parole.
00:45:18Tout reste avec nous.
00:45:20Sud 19h, Judith Baller, Frédéric Brindel.
00:45:22Félix Mathieu,
00:45:24les opposants aux bassines convergent
00:45:26de nouveau dans les Deux-Sèvres
00:45:28et ça inquiète les organisations agricoles.
00:45:30Oui, des centaines d'opposants à ces bassines
00:45:32sont arrivés à Mel pour y mettre en place
00:45:34leur village de l'eau au moment de militantisme
00:45:36contre ces réserves de substitution
00:45:38censées permettre de maintenir les capacités d'irrigation
00:45:40en cas de sécheresse.
00:45:42Alors les forces de l'ordre sont sur le qui-vive forcément.
00:45:44D'un autre côté, la coordination rurale.
00:45:46Le syndicat agricole dit craindre
00:45:48les dégradations de matériel.
00:45:50La coordination rurale qui lance même un appel
00:45:52à manifester dans les Deux-Sèvres.
00:45:54Bonsoir Damien Brunel.
00:45:56Bonsoir.
00:45:58Bienvenue.
00:46:00Vous êtes le président de France Grande Culture,
00:46:02soit la branche céréalière finalement
00:46:04de la coordination rurale.
00:46:06Vous inquiétez-vous d'un risque d'affrontement ?
00:46:08Certains agriculteurs pourraient être tentés
00:46:10de défendre leur matériel, tout simplement ?
00:46:12Oui, tout à fait.
00:46:14Alors, on a très peur
00:46:16que se reproduisent les mêmes phénomènes
00:46:18que depuis...
00:46:20Ça s'est reproduit à Sainte-Soline à plusieurs reprises.
00:46:22Les agriculteurs sont victimes
00:46:24de dégradations sur leur matériel,
00:46:26sur leurs biens professionnels.
00:46:28Bien souvent,
00:46:30il n'y a aucune assurance
00:46:32possible
00:46:34et il y a des gens
00:46:36qui viennent pour saccager.
00:46:38Nous, à France Grande Culture, on essaie
00:46:40de proposer une solution raisonnable.
00:46:42Le directeur de cabinet
00:46:44de Agnès Pannier-Runacher
00:46:46hier, on lui fait
00:46:48une proposition qui serait de nature à désamorcer
00:46:50les extrémistes
00:46:52de toute nature.
00:46:54Ce serait très simple.
00:46:56Il s'agirait
00:46:58que l'État s'engage
00:47:00à
00:47:02faire réparer
00:47:04très rapidement chez les agriculteurs
00:47:06à les dédommager,
00:47:08ne pas attendre qu'il y ait des assurances,
00:47:10des procédures
00:47:12juridiques, judiciaires, tout ce que l'on veut.
00:47:14Non, il faudrait
00:47:16faire savoir aux casseurs que
00:47:18tout ce qui sera cassé sera systématiquement
00:47:20indemnisé
00:47:22à sa valeur de remplacement
00:47:24tout de suite.
00:47:26Réaction, justement,
00:47:28c'est très intéressant ce que vous êtes en train de dire.
00:47:30Réaction autour de la table au Damadou.
00:47:32Je réponds cassant gaiement. Je pense qu'il faut déjà
00:47:34respecter les lois et je pense que Jean-Michel
00:47:36ira dans mon sens. On va vous indemniser,
00:47:38allez-y, venez tout casser. Moi, c'est le message que je retiens.
00:47:40Pour moi, ce n'est pas un bon message.
00:47:42Catherine Augrard, sans compter que qui va payer
00:47:44une fois de plus ? Vous allez voir, toujours les mêmes.
00:47:46C'est les contribuables.
00:47:48Jean-Michel Fauvergne, vous qui connaissez les casseurs.
00:47:50C'est pas très sérieux.
00:47:52C'est pas très sérieux
00:47:54comme proposition.
00:47:56C'est pas très sérieux
00:47:58comme proposition.
00:48:00Je vous rassure, ceux qui viennent pour casser
00:48:02viennent pour casser, ça n'évitera rien.
00:48:04Ce ne sont en général
00:48:06pas des manifestants, c'est des gens qui se greffent
00:48:08un peu comme la rémora se greffe
00:48:10sur le requin, ils se greffent
00:48:12sur les manifestations pour
00:48:14visiblement casser.
00:48:16Et elles cassent tout Azimuth, y compris
00:48:18chez vous. Mais votre proposition
00:48:20n'est pas sérieuse parce que moi, en tant que contribuable,
00:48:22je ne veux pas payer pour
00:48:24ce que font les casseurs.
00:48:26Ce que dit Damien Brunel, qu'on comprenne bien votre propos, c'est que vous craignez
00:48:28un risque d'affrontement envers les
00:48:30agriculteurs et les manifestants si on leur garantit
00:48:32pas cette indemnisation.
00:48:34Là, aujourd'hui,
00:48:36on laisse croire aux gens qu'il va y avoir des assurances
00:48:38ou éventuellement
00:48:40que si on fait un procès, qu'il y aura quelqu'un
00:48:42qui va payer. Moi, ce que je
00:48:44constate,
00:48:46on a l'ancien président de la CR17
00:48:48qui a eu d'énormes dégâts,
00:48:50monsieur Thierry Boucard, suite à des dégâts
00:48:52sur son stockage de l'eau.
00:48:54Il y a des casseurs qui viennent
00:48:56pour détruire en pensant qu'ils vont sauver
00:48:58la nature. Si les gens,
00:49:00si ces casseurs-là
00:49:02savent que tout ce qui sera cassé
00:49:04sera automatiquement réparé aussitôt,
00:49:06alors moi, bien sûr, je suis pas
00:49:08d'accord que ce soit l'État qui paye. Moi, j'aimerais
00:49:10bien qu'on chope ces gens-là et qu'on les fasse payer.
00:49:12Mais, dans l'État
00:49:14actuel de la France, j'ai des gros doutes
00:49:16sur le fait que ces gens-là,
00:49:18on va les attraper. On parle
00:49:20bien de manifestations
00:49:22interdites par la loi
00:49:24et qui ont lieu quand même.
00:49:26Alors,
00:49:28si vous laissez les agriculteurs
00:49:30penser qu'il faut
00:49:32laisser détruire, ne rien dire,
00:49:34là,
00:49:36nous, on ne peut plus arrêter nos adhérents
00:49:38et ils vont aller, en effet, à l'affrontement
00:49:40et ils vont faire justice eux-mêmes.
00:49:42Si c'est ça que vous voulez, moi, j'essaie
00:49:44de trouver une solution de bon sens.
00:49:46Excusez-moi, Damien Brunel,
00:49:48ça ne serait pas simplement de les empêcher d'accéder
00:49:50à ces grandes bassines et de mettre un système de sécurité
00:49:52qui permette de les empêcher
00:49:54d'accéder ?
00:49:56Vous avez essayé, ça n'a pas marché ?
00:49:58Vous avez tous vu les images ?
00:50:00Non, je parle des systèmes de sécurité,
00:50:02je ne parle pas forcément des forces de l'ordre,
00:50:04je parle de vrais systèmes de sécurité.
00:50:06Avec la justice derrière qui punit ?
00:50:08Allez-y, répondez.
00:50:10Excusez-moi, je dis juste que
00:50:12nos champs, par principe,
00:50:14on est en train
00:50:16de renverser la situation.
00:50:18Nous, nos champs,
00:50:20ils ne sont pas fermés.
00:50:22C'est accessible à tous, un champ par nature.
00:50:24C'est le principe même d'un champ.
00:50:26Si vous nous dites
00:50:28que pour sécuriser, il va falloir dérouler
00:50:30des milliers de kilomètres
00:50:32de fils de barbelés,
00:50:34ce n'est pas possible.
00:50:36Je parlais de sécuriser les bassines
00:50:38elles-mêmes avec des systèmes de sécurité qui ne soient pas
00:50:40non plus que des barbelés, il y a des caméras,
00:50:42il y a toute une série de systèmes de sécurité qui existent aujourd'hui.
00:50:44Il y a tout simplement les fils électriques.
00:50:46Il y a tout simplement les fils électriques.
00:50:48Comment ça se fait qu'on arrive à empêcher
00:50:50les vaches de sortir ?
00:50:52Moi, je me suis pris les pieds dans un fil électrique.
00:50:54Je vous garantis, quand ça vous arrive une fois,
00:50:56vous n'y revenez pas deux fois.
00:50:58On saute en l'air, c'est très puissant.
00:51:00Ça empêche d'entrer les sangliers.
00:51:02Pourquoi on ne met pas des trucs comme ça ?
00:51:04Ce n'est pas très cher.
00:51:06Je me permets d'insister,
00:51:08mais vous avez vu
00:51:10les images l'an dernier.
00:51:12En ce moment, pendant une semaine,
00:51:14vous avez des militants à qui on va expliquer
00:51:16comment détourner
00:51:18tous les systèmes de sécurité possibles.
00:51:20Il y a des formations.
00:51:22Entre autres, c'est ça.
00:51:24C'est comment casser, comment détruire
00:51:26pour engendrer le plus de dégâts possibles
00:51:28pour que les systèmes d'irrigation ne fonctionnent pas.
00:51:30On a, grâce ou à cause
00:51:32du climat très humide,
00:51:34on a des réserves d'eau
00:51:36qui ont vraiment rempli
00:51:38leurs effets.
00:51:40On a stocké l'eau hivernale
00:51:42et on a beaucoup d'eau.
00:51:44Il y a des gens qui viennent pour tout abîmer
00:51:46et quand ils n'arrivent pas à accéder
00:51:48au fameux stockage d'eau,
00:51:50ils ont été jusqu'à l'an dernier,
00:51:52ils ont creusé pour détruire
00:51:54des canalisations qui étaient enterrées.
00:51:56C'est une honte parce que l'eau
00:51:58est si précieuse aujourd'hui.
00:52:00C'est assez honteux.
00:52:02D'ailleurs, parce qu'on parle
00:52:04des étés caniculaires comme les étés précédents,
00:52:06cet été-là, pour le moment,
00:52:08ne l'illustre pas, mais ça pourrait se multiplier
00:52:10à l'avenir avec le réchauffement climatique.
00:52:12C'est pour ça aussi que vous défendez
00:52:14ces projets de bassines.
00:52:16Concernant l'été qu'on est en train de vivre,
00:52:18ce n'est pas représentatif.
00:52:20Au contraire, ça a été très arrosé
00:52:22avec même des récoltes qui s'annoncent
00:52:24mauvaises, mais pour la raison inverse,
00:52:26pour le trop d'humilité,
00:52:28si on revient sur ce qui se passe cette année.
00:52:30Tout à fait.
00:52:34On a eu des excès d'eau
00:52:36et un manque de luminosité.
00:52:38D'ailleurs, on le ressent même sur la santé
00:52:40des gens. On manque un peu de soleil,
00:52:42mais nos plantes
00:52:44n'ont pas eu une fécondation.
00:52:46Donc, on s'attend à des rendements
00:52:48pour les moissons de céréales
00:52:50qui viennent et qui sont en cours,
00:52:52à des rendements en baisse.
00:52:54J'attire votre attention sur le fait que
00:52:56ça fait partie des risques du métier
00:52:58d'avoir cette...
00:53:00de dépendre du climat.
00:53:02Les agriculteurs le savent
00:53:04et je fais partie
00:53:06de ceux qui acceptent.
00:53:08Ça fait partie de notre métier. Par contre,
00:53:10toutes ces fluctuations de prix
00:53:12qui dépendent de décisions souvent
00:53:14très politiciennes et politiques
00:53:16sont très gênantes.
00:53:18On a le prix de nos céréales
00:53:20qui avait fortement baissé
00:53:22l'an dernier,
00:53:24notamment à cause de décisions
00:53:26généreuses, mais qui se font sur le dos du paysan
00:53:28encore une fois. C'est-à-dire qu'on veut
00:53:30aider l'Ukraine et qu'est-ce qu'on fait ?
00:53:32On fait exactement comme si l'Ukraine
00:53:34était déjà dans l'Europe.
00:53:36Donc, les Ukrainiens qui produisent dans des
00:53:38conditions sociales,
00:53:40environnementales,
00:53:42écologiques, entre nous,
00:53:44c'est catastrophique.
00:53:46Ce n'est pas les mêmes règles du jeu.
00:53:48On a bien entendu votre message.
00:53:50Ce n'est pas souhaitable.
00:53:52Là, on est sur
00:53:54de l'industrie lourde.
00:53:56Quand j'entends des gens
00:53:58qui nous parlent de fermes-usines en France,
00:54:00là, ils sont complètement déconnectés des réalités.
00:54:02Là-bas, des fermes de 100 000 hectares,
00:54:04ça existe.
00:54:06Allez, on vous remercie.
00:54:08Vous êtes président de France Grande Culture.
00:54:10Damien Brunel, et c'est la section
00:54:12céréalière de la coordination rurale.
00:54:14Merci pour votre témoignage aujourd'hui.
00:54:16Vous restez avec nous dans un instant.
00:54:18C'est le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:54:200826-300-300. Haute vous attend,
00:54:22si vous voulez réagir, à tout de suite.
00:54:2417h-19h, Judith Baller,
00:54:26Frédéric Brindel. Il est 18h19
00:54:28sur Sud Radio et on est avec
00:54:30nos Vraies Voix du jour.
00:54:32Aude Amadou,
00:54:34Catherine Fauverg, Jean-Michel...
00:54:36Catherine Fauverg,
00:54:38et Jean-Michel Evrard.
00:54:42Vous intervertissez, donc ça devient
00:54:44Catherine Evrard et Jean-Michel Fauverg.
00:54:46Et qu'est-ce qu'on fait tout de suite ?
00:54:48Là, ils vont se mettre à nu parce que c'est en fait
00:54:50leur... Parlons vrai sur Sud Radio.
00:54:52C'est leur tour de table.
00:54:54Tour de table de l'actu des Vraies Voix.
00:54:56Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
00:54:58Ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste.
00:55:00Tu épuisez-moi. C'est toi qui es tellement fatiguant
00:55:02d'être intelligent.
00:55:04Le tour de table de l'actualité.
00:55:06Catherine Evrard, ça commence par vous.
00:55:10On reprend votre phrase.
00:55:12Asseyez-vous, sortez les pop-corn.
00:55:14Le Nouveau Front Populaire se choisit
00:55:16un Premier Ministre.
00:55:18Il faut une dernière minute.
00:55:20Ils ont choisi le Nouveau Front Populaire
00:55:22mais ils ne veulent pas donner le nom.
00:55:26Le Premier Ministrable.
00:55:28Non, mais reconnaissez qu'on assiste.
00:55:30Les chansonniers doivent s'en donner à cœur joie.
00:55:32Franchement, entre Huguette Bello,
00:55:34elle a refusé, vous me direz.
00:55:36Mais enfin, qui était détestée par LFI.
00:55:38Ensuite, c'est Laurence Tubiana,
00:55:40macroniste compatible.
00:55:42Bon, alors elle,
00:55:44elle devait remplacer Nicolas Hulot, je l'ai dit tout à l'heure.
00:55:46Détestée par les sociodémocrates.
00:55:48Mais enfin, où va-t-on ?
00:55:50Il y a un vrai problème. Pour choisir, moi, ça va être court.
00:55:52Autant pour choisir des députés
00:55:54à la limite, qu'il y a un cafard
00:55:56n'a homme, pas possible, mais pour choisir
00:55:58le Président de la République et le Premier Ministre,
00:56:00d'ailleurs, en l'occurrence là, c'est le Premier Ministre,
00:56:02c'est aberrant ce qui se passe.
00:56:04Jamais vu ça. On ne propose que des Ramulots.
00:56:06Écoutez, des Ramulots,
00:56:08c'est ce qu'il y a à dire, c'est-à-dire des...
00:56:10La France, vous savez... Combien sont-ils ?
00:56:1268.
00:56:14On n'est pas capable de trouver des noms
00:56:16et des gens qui sont compatibles
00:56:18avec le noyau dur,
00:56:22bon, je ne vais pas dire trop,
00:56:24assez centriste, centrale,
00:56:26mais il faut élargir.
00:56:28Sauf que quand on est quatre à voter,
00:56:30c'est un chiffre pair,
00:56:32donc s'il y a la moitié qui sont pour un et la moitié pour son,
00:56:34on reste toujours sur le chiffre pair.
00:56:36Je rappelle par ailleurs
00:56:38que 36% ont voté
00:56:40pour le Front National
00:56:42et ceux-là, on n'en parle plus
00:56:44du tout.
00:56:46Franchement, moi ça m'est égal,
00:56:48mais je trouve ça un peu injuste.
00:56:50Jean-Michel Fauvergue, ni dominant
00:56:52ni dominé.
00:56:54On ne réagissait pas un petit peu sur...
00:56:56Bah si, justement !
00:56:58Elle vient de dire qu'il n'y a ni dominant ni dominé.
00:57:00Ni dominant ni dominé.
00:57:02Il n'écoutait pas Frédéric.
00:57:04Non mais l'émission est très bien !
00:57:06Jean-Michel Fauvergue.
00:57:08Donc, dans cette élection,
00:57:10ce que nous dit Catherine Evrard, c'est qu'il n'y a
00:57:12ni dominant ni dominé.
00:57:14Oui, voilà, c'était très bien,
00:57:16je n'avais pas de raison de couper.
00:57:18On est d'accord.
00:57:20Il est trop coupé encore.
00:57:22Allez-y Jean-Michel.
00:57:24Certes, il y a ni dominant ni nominé,
00:57:26mais on voit bien que,
00:57:28on s'aperçoit en fin de compte
00:57:30que l'alliance du
00:57:32Nouveau Front Populaire,
00:57:34c'est une alliance de la Carpe et du Lapin,
00:57:36qui était une alliance uniquement électorale,
00:57:38et maintenant, avec un programme
00:57:40politique, économique,
00:57:42en tout cas complètement aberrant,
00:57:44et qui, maintenant,
00:57:46on n'arrive pas à trouver
00:57:48qui va être le chef
00:57:50de cette bande-là.
00:57:52Donc, il y a du mourant
00:57:54à se faire, effectivement,
00:57:56et moi, je prie pour que,
00:57:58assez rapidement,
00:58:00ceux qui restent de républicains
00:58:02dans ce groupe-là, se descotchent
00:58:04de la France Insoumise.
00:58:06Sauf qu'Au-Damadou, il y aura toujours les filles
00:58:08qui ont un pouvoir
00:58:10évident, puisqu'elles ont un nombre important.
00:58:12Pour en revenir, c'est vrai que c'est un cafarnaum,
00:58:14mais je reviens à tout ce que disais tout à l'heure,
00:58:16c'est que les Français ont voté.
00:58:18Alors qu'on se fasse avoir la première fois avec la NUPES,
00:58:20en ne sachant pas où on allait,
00:58:22on apprend à bien vu que chacun est parti dans son coin
00:58:24à l'Assemblée. Là, sur le nouveau Front Populaire,
00:58:26on savait bien ce qu'il allait se passer.
00:58:28C'est-à-dire, on fait un accord électoral,
00:58:30vous allez voter pour nous, on va repartir chacun dans notre coin.
00:58:32Et, en plus, pour la petite info,
00:58:34je pense que tout le monde l'avait noté,
00:58:36tout le monde avait son Premier Ministre,
00:58:38les seuls qui ne l'avaient pas, c'était le nouveau Front Populaire.
00:58:40Donc, aujourd'hui, ils peuvent nous trouver un nom,
00:58:42ils peuvent nous trouver tout ce qu'ils veulent,
00:58:44de toute façon, ils auront toujours excuse pour ne pas gouverner.
00:58:46On se demande même si, à force de dire
00:58:48on a gagné, on a gagné, on a gagné,
00:58:50on se demande s'ils doivent finalement, peut-être que si on ne gouverne pas,
00:58:52ce serait très bien. Rester dans l'opposition,
00:58:54ça nous va très bien.
00:58:56Je crois que c'est la Belgique, pour vous interrompre,
00:58:58qui est restée deux ans sans gouvernement,
00:59:00ils s'en sont pas mal portés.
00:59:02C'est pas la France, la Belgique.
00:59:04J'en arrive à un point, je me demande si ça serait pas mieux,
00:59:06j'en sais rien.
00:59:08Le tour de table de Jean-Michel Fauverg.
00:59:10J'ai le droit de le lancer, cette fois-ci ?
00:59:12C'est à vous encore. Allez-y, Judith.
00:59:14Allez-y.
00:59:16La sécurité des Jeux Olympiques,
00:59:18comment limiter la menace d'un tireur isolé ?
00:59:20Oui, la sécurité des Jeux Olympiques,
00:59:22on en a beaucoup parlé, bien évidemment,
00:59:24mais vu de la part de la menace
00:59:26qui a frappé
00:59:28Trump récemment,
00:59:30c'est-à-dire la menace d'un
00:59:32tireur isolé.
00:59:34Sur cette sécurité des Jeux Olympiques,
00:59:36il y a plusieurs menaces. Il y a la menace terroriste,
00:59:38il y a la menace sur des formes de radicalité,
00:59:40ne serait-ce que aussi le déplacement
00:59:42des foules au bord de la Seine,
00:59:44c'est une menace importante qu'il faut régler.
00:59:46Mais celle du tireur isolé,
00:59:48elle est importante parce qu'elle peut
00:59:50surgir n'importe où,
00:59:52n'importe quand,
00:59:54et à n'importe quel moment.
00:59:56Que fait-on pour se prémunir de ça
00:59:58le plus possible, je dis bien le plus possible,
01:00:00parce qu'il y a toujours des dangers.
01:00:02Le plus possible, c'est d'abord
01:00:04d'analyser les points hauts
01:00:06dans la cérémonie d'ouverture sur
01:00:08la Seine.
01:00:10Vous en avez partout.
01:00:12En secteur urbain, on est habitué à ça
01:00:14et on en a partout. Alors, comment on fait
01:00:16pour les points hauts ? On a plusieurs solutions.
01:00:18Soit on neutralise les immeubles du bas,
01:00:20c'est-à-dire qu'à partir du bas, on filtre
01:00:22les gens qui doivent être là et ceux qui ne doivent
01:00:24pas être là et bien ils sont refoulés.
01:00:26Ça demande un dispositif
01:00:28policier ou sécurité privée
01:00:30important et le
01:00:32dispositif actuel s'est entraîné
01:00:34là-dessus, ça c'est la première chose.
01:00:36Ensuite, une deuxième chose, on peut occulter
01:00:38un certain nombre de façades et ça c'est
01:00:40à double tranchant parce qu'en occultant
01:00:42une façade, on empêche évidemment quelqu'un de s'y mettre
01:00:44mais on ne voit pas le danger
01:00:46arrivé au dernier moment donc
01:00:48ça c'est un pis-aller. Et puis la
01:00:50troisième chose évidemment qui sera aussi
01:00:52mise en oeuvre, c'est qu'on fait ce qu'on appelle
01:00:54on met en place des contre-snipers
01:00:56c'est-à-dire des tireurs d'élite
01:00:58de la police, du RAID, du GIGN,
01:01:00de la BRI ou de CRS
01:01:02enfin il y en a beaucoup de tireurs d'élite
01:01:04dans la police, qui eux sont sur les toits
01:01:06en général, qui sont aussi sur des points hauts
01:01:08et qui ont tout un secteur à s'y muter
01:01:10à regarder, à voir
01:01:12en général ils sont par paire, il y en a un qui
01:01:14observe et un qui est derrière le fusil
01:01:16et à partir du moment où il y a
01:01:18un danger quelconque
01:01:20soit ils signalent pour que
01:01:22les gens du terrain qui sont en bas
01:01:24interviennent rapidement, soit s'ils n'ont pas
01:01:26le temps de signaler ou si la menace est avérée
01:01:28et à ce moment-là on neutralise la menace par un
01:01:30tir de neutralisation. Voilà ce qu'on
01:01:32fait sur un tireur fusil, sachant que
01:01:34je tiens à le dire, il n'y a pas
01:01:36il n'y a jamais
01:01:38c'est pas une assurance vie, il n'y a jamais
01:01:40100% de choses réussies.
01:01:42Des petites réactions autour de la table ?
01:01:44Aude Amadou ?
01:01:46Bon j'y vais, ça va bien se passer.
01:01:48Moi je suis une nature optimiste, on a un vrai savoir-faire
01:01:50on a un vrai savoir-faire en France
01:01:52pour l'organisation des grands
01:01:54événements sportifs internationaux, je vois pas
01:01:56pourquoi ça se passerait mal, après l'aléa
01:01:58sécuritaire on ne l'a pas, mais ça va
01:02:00bien se passer.
01:02:02Je voulais poser une question à mon ami
01:02:04Jean-Michel, est-ce qu'il y a des drones ?
01:02:06Oui, oui, bien sûr.
01:02:08Il faudrait qu'il y en ait pas mal, c'est aussi une solution.
01:02:10Alors Catherine, vous avez non seulement des drones
01:02:12de la police et de la gendarmerie
01:02:14mais vous avez aussi des drones
01:02:16de l'armée de l'air et de l'espace
01:02:18l'armée de l'air et de l'espace, c'est déployé
01:02:20il y a non seulement des drones, mais il y a des
01:02:22enfin je vais pas dévoiler tout le truc, mais
01:02:24je dévoile ce qui a été écrit dans la presse
01:02:26vous avez des missiles, enfin vous avez tout l'attirail
01:02:28de l'armée de l'air et de l'espace, et vous aurez
01:02:30aussi des patrouilles sans doute dans le lointain.
01:02:32Mais il faut quand même attention
01:02:34parce que je me suis laissé dire qu'à la Concorde
01:02:36vous avez vu ce qu'ils ont construit comme gradins
01:02:38Oui, oui, oui.
01:02:40Il y a zéro toilette
01:02:42de street.
01:02:44Il y a zéro toilette dans cet environnement.
01:02:46Parce qu'ils avaient peur que les gens
01:02:48mettent des choses dans les toilettes.
01:02:50Voilà.
01:02:52Zéro poubelle, zéro toilette.
01:02:54C'est quand même original.
01:02:56Et puis je tiens à signaler aussi qu'on est sur la Seine et donc il y aura aussi
01:02:58des dispositifs
01:03:00fluviaux
01:03:02par des policiers, des gendarmes
01:03:04il y a le RAID, il y a la brigade fluviale de l'APP
01:03:06il y a le GIGN
01:03:08et qui eux, s'ils doivent se baigner
01:03:10dans la Seine, ce ne sera pas par plaisir comme Hidalgo
01:03:12ce sera par nécessité
01:03:14parce que c'est leur job.
01:03:16Merci pour cet éclairage de grands spécialistes
01:03:18de Jean-Michel Fauvergue.
01:03:20Allez, restez avec nous, dans un instant c'est la suite
01:03:22du tour de l'actu des vraies voix et ce sera avec
01:03:24Aude Amadou. Restez là.
01:03:26Sud Radio. Parlons vrai.
01:03:28Parlons vrai.
01:03:30Parlons vrai.
01:03:42Et le tour de l'actu des vraies voix continue
01:03:44avec Aude Amadou.
01:03:46Ils sont remontés, nos 3 vraies voix.
01:03:48On y est tous.
01:03:50On est tous excités par l'actualité.
01:03:52Énorme contribution d'Elon Musk
01:03:54à la campagne de Donald Trump
01:03:56cher Aude Amadou. Vous réagissez ?
01:03:58Oui, ça m'a fait sourire ce matin
01:04:00parce que, pour répondre à l'auditeur ce matin
01:04:02tout à l'heure qui nous disait
01:04:04que c'était le président des pauvres
01:04:06bon voilà, c'est quand même
01:04:08une contribution record, 45 millions
01:04:10de dollars par mois.
01:04:12Et moi je veux bien un million.
01:04:14On va lui envoyer un télégramme.
01:04:16Petit enfloppe.
01:04:18S'il vous plaît Elon.
01:04:20Non mais c'est vrai que ça interroge
01:04:22parce que la semaine d'avant on évoquait
01:04:24justement la contribution de nos partis
01:04:26par les finances publiques
01:04:28et donc je mettais ça en parallèle.
01:04:30Et c'est vrai que
01:04:32quand on regarde aujourd'hui, alors
01:04:34on a une politique américaine qui est entièrement financée
01:04:36par le secteur privé. Nous ça peut
01:04:38être choquant ou pas.
01:04:40On va faire les raccourcis en disant
01:04:42bon ben au final
01:04:44ils ont le choix entre deux partis, les démocrates
01:04:46ou les républicains
01:04:48et pour le coup c'est une entrave
01:04:50c'est une entrave en fait
01:04:52à la liberté de choisir
01:04:54et que surtout c'est pour ça
01:04:56qu'on a une société américaine très clivée.
01:04:58Moi j'aime bien balayer devant ma porte
01:05:00et j'ai envie de vous dire, alors nous
01:05:02on est quand même à l'opposé. On a une politique
01:05:04quand même quasi entièrement
01:05:06financée par le contribuable français.
01:05:08On a une offre
01:05:10plurielle mais à outrance.
01:05:12On voit les européennes, enfin moi je sais pas vous, mais les 38
01:05:14panneaux à se dire je choisis
01:05:16quoi et au final on choisit rien.
01:05:18Et tous ceux qui ont fait minimum 3%
01:05:20ils avaient leurs frais de campagne remboursés.
01:05:22Ah je croyais que c'était 5.
01:05:24Les européennes c'était 3%.
01:05:26Et pour le coup...
01:05:28J'en connais un, je vais pas dire son nom, il fait ça systématiquement
01:05:30il se représente parce qu'il vit remarquablement
01:05:32bien avec ses 3%.
01:05:34C'est tout ce que j'ai à vous dire. Donc en même temps ils sont pas nombreux
01:05:36on va trouver.
01:05:38Et c'est vrai qu'au final on va aussi s'interroger
01:05:40sur le fait de se dire bon
01:05:42on se retrouve également avec
01:05:44une société archi clivée, les uns
01:05:46contre les autres, les riches contre les pauvres,
01:05:48les noirs contre les arabes
01:05:50c'est odieux, moi je trouve
01:05:52odieux dans la société à laquelle on vit
01:05:54aujourd'hui en France.
01:05:56Et en fait, moi je me dis
01:05:58y'a pas de juste milieu
01:06:00et on sait pas faire de coalition, ça c'est la
01:06:02vraie, on fait croire à des accords.
01:06:04Si jamais on avait un grand
01:06:06je sais pas moi, Bernard Arnault qui se mettait à financer
01:06:08l'UPS et Olivier Faure
01:06:10vous imaginez le tollé quand même ?
01:06:12Non mais alors ce que je suis en train de
01:06:14mettre, je mets en parallèle les deux modèles
01:06:16en disant que l'un ne fonctionne avec une société
01:06:18américaine clivée et que le nôtre ne fonctionne
01:06:20pas, sauf que c'est le contribuable qui paie
01:06:22qui fonctionne pas non plus puisqu'on a une société qui est
01:06:24de plus en plus clivée, et peut-être à revoir
01:06:26un nouveau modèle avec une part forfaitaire
01:06:28pour chacun des partis principaux et après
01:06:30une prime à l'élection, mais ce qui
01:06:32encouragerait pas non plus l'accord électoral
01:06:34qu'on a eu au Nouveau Front Populaire
01:06:36qui aujourd'hui sont incapables de se mettre d'accord
01:06:38la vraie probabilité en France aujourd'hui c'est d'apprendre à travailler
01:06:40ensemble, apprendre à faire des coalitions.
01:06:42Et petite parenthèse parce que Catherine
01:06:44Evrard a fait un petit clin d'oeil
01:06:46mais Jean Lassalle cette fois-ci
01:06:48n'a pas eu les 3% aux européennes
01:06:50il les a eu plusieurs fois
01:06:52et donc indique que ça lui permet de très bien
01:06:54vivre parce que moi on m'avait donné la somme
01:06:56bon, c'est pas une autre idée d'ailleurs
01:06:58c'est un parti qui vit
01:07:00c'est pas une personne qui récupère l'argent, je tiens à le préciser
01:07:02il y a aussi une raison très simple
01:07:04c'est qu'en ne payant pas assez
01:07:06nos hommes politiques et notamment les ministres
01:07:08et le Président de la République
01:07:10on a des moyens
01:07:12il y en a eu des très grands
01:07:14et surtout on devrait
01:07:16prendre des gens du privé, mélanger
01:07:18parce que le privé
01:07:20n'est pas forcément
01:07:22politique
01:07:24Notre Président il vient du privé
01:07:26Catherine Evrard, notre Président il vient du privé
01:07:28à la base. Oui mais attendez, quand j'entends ça
01:07:30ça me fait bondir. Non mais c'est compliqué
01:07:32de mélanger le privé et le public.
01:07:34Deux ans privé banquier, moi ça ne s'appelle pas
01:07:36connaître l'entreprise, excusez-moi. Non je n'ai pas dit ça
01:07:38j'ai dit que c'était la tentative
01:07:40de mélange du privé et du public qui n'a pas donné grand-chose
01:07:42Et puis il y a un deuxième sujet, c'est qu'aux Etats-Unis
01:07:44vous faites 5 ans de politique, vous revenez
01:07:46dans l'entreprise. En France c'est
01:07:48interdit, on ne peut pas faire des stop-and-go
01:07:50Au département d'Etat c'est une obligation, contrairement
01:07:52à notre quai d'Orsay, on reste toujours dans la façon publique
01:07:54On en connaît un qui est devenu chirurgien esthétique
01:07:56On parlait du quai d'Orsay
01:07:58Jean-Michel Fauvergue
01:08:00Alors petite précision
01:08:02certes remboursement sur 3 ans
01:08:04mais quand vous présentez aux législatives
01:08:06et aux européennes
01:08:08c'est payé par le contribuable français
01:08:10Si vous obtenez 1%
01:08:12des voix dans une cinquantaine
01:08:14de circonscriptions, vous avez
01:08:16quel que soit votre parti
01:08:18même si vous ne voyez que des photos
01:08:20d'animaux, quel que soit ce parti
01:08:22ce parti sera
01:08:24financé pendant 5 ans
01:08:26Vous parlez du parti animaliste
01:08:28Oui, mais il y a plein d'autres
01:08:30C'est pour ça qu'on met de plus en plus de candidats
01:08:32dans le plus de circonscriptions possible
01:08:34Voilà pourquoi on a
01:08:36une trentaine de listes
01:08:38parce qu'il y en a
01:08:40qui se font leur beurre là-dessus
01:08:42et ça fait du fric
01:08:44C'est une vraie question la question
01:08:46Je suis même déçu qu'on ne l'ait pas eu en idée
01:08:48en débat
01:08:52Ce que je voudrais vous dire c'est qu'on est les rois
01:08:54de la pseudo-transparence
01:08:56alors il y a une haute autorité à la transparence
01:08:58qui nous a contrôlés, Aude le sait bien
01:09:00et moi aussi qui nous contrôle de partout
01:09:02ce qui veut dire que
01:09:04vous avez, quand vous présentez
01:09:06une élection quelle qu'elle soit
01:09:08votre fortune personnelle
01:09:10qui est accessible à tout le monde
01:09:12D'ailleurs la plus élevée quand on y était
01:09:14c'était quand même Jean-Luc Mélenchon
01:09:16ça m'a beaucoup épaté
01:09:18alors que par contre Zinsmou a le pouvoir de nous le rappeler
01:09:20Permettez-moi de continuer assez rapidement
01:09:22Vous avez aussi
01:09:24quand vous êtes par exemple élu député
01:09:26mais aussi élu différemment
01:09:28vous avez vos comptes
01:09:30qui sont surveillés par les organismes
01:09:32bancaires pendant les 5 ans
01:09:34plus une année derrière
01:09:36non seulement les votes, celles de vos enfants
01:09:38et celles de vos parents
01:09:40et puis je voudrais terminer en vous disant
01:09:42que le mois prochain
01:09:44vous aurez 80 anciens députés
01:09:46que ce soit dans notre majorité
01:09:48ou que ce soit des LR
01:09:50qui vont être au RSA
01:09:52C'est énorme quand même
01:09:54Dans un instant
01:09:56le coup de projecteur en appelant à une coalition majoritaire
01:09:58ou à un large pacte législatif
01:10:00en excluant
01:10:02le Rassemblement National et la France Insoumise
01:10:04Emmanuel Macron souhaite se concentrer
01:10:06sur la préservation des acquis économiques
01:10:08une réponse régalienne forte
01:10:10et des initiatives pour la justice sociale
01:10:12Alors que la démission
01:10:14du gouvernement est en train
01:10:16d'être acceptée en cette fin d'après-midi
01:10:18le clan présidentiel ouvre une nécessaire
01:10:20parade nuptiale pour garder la main
01:10:22sur Matignon, la question est posée
01:10:24sur le compte X de Sud Radio
01:10:26empressez-vous d'y répondre
01:10:28hashtag conseil des ministres
01:10:30Le gouvernement d'Union Renaissance LRPS
01:10:32est-il utopique ?
01:10:34Vous votez sur X et vous nous appelez
01:10:36au 0826 300 300 pour réagir
01:10:38et vous votez oui
01:10:40c'est utopique à 71%
01:10:42Pour nous éclairer et nous le remercions
01:10:44parce qu'il a beaucoup de travail en ce moment
01:10:46Julien Aubert
01:10:48vice-président de LR
01:10:50membre du comité stratégique du parti
01:10:52qui est avec nous, alors juste en un mot
01:10:54avant de vous retrouver dans un instant
01:10:56cher Julien Aubert, utopie ou pas pour vous ?
01:10:58totalement utopique
01:11:00c'est ce qu'on appelle bien teaser
01:11:02c'est un bon tease
01:11:04restez avec nous chers auditeurs
01:11:06le coup de projecteur des vraies voix, c'est dans un instant
01:11:08et nos vraies voix sont
01:11:10toujours là avec vous
01:11:12on ne craint rien puisque Jean-Michel Faudraire
01:11:14de l'ancien patron du RAID est avec nous
01:11:16Catherine Evrard, présidente fondatrice
01:11:18du CO Consultant Société de Chasseurs
01:11:20de Têtes de Dirigeants
01:11:22amenez vos têtes, elle a des idées
01:11:24et puis Aude Amadou, ex-députée
01:11:26En Marche de Loire-Atlantique
01:11:28est avec nous, ancienne sportive de haut niveau
01:11:30excellente au tir dans le hand
01:11:32très bonne amie de Frédéric Brandel
01:11:34si elle fait du hand
01:11:36déjà je l'apprécie
01:11:38allez, le coup de projecteur des vraies voix
01:11:40les vraies voix sud radio
01:11:42le coup de projecteur des vraies voix
01:11:44Emmanuel Macron appelle son camp
01:11:46à proposer la formation d'une coalition majoritaire
01:11:48ou d'un large pacte
01:11:50législatif, excluant le Rassemblement
01:11:52National et la France Insoumise
01:11:54qui insiste sur l'importance de se concentrer
01:11:56sur des axes programmatiques
01:11:58notamment la préservation
01:12:00des acquis économiques
01:12:02le renforcement des réponses régaliennes
01:12:04et la mise en oeuvre de mesures en faveur
01:12:06de la justice sociale
01:12:08cette initiative vise à consolider un gouvernement
01:12:10stable et efficace, capable de
01:12:12naviguer dans un paysage politique
01:12:14de plus en plus fragmenté, en cherchant
01:12:16à établir une coalition élargie
01:12:18le président espère obtenir un soutien législatif
01:12:20suffisant pour faire avancer son programme
01:12:22et répondre aux défis actuels
01:12:24parlons vrai chers auditeurs de sud radio
01:12:26personne ne détient la majorité absolue à l'assemblée
01:12:28personne ne pourra gouverner sans solliciter
01:12:30le soutien d'autres groupes politiques
01:12:32le nouveau front populaire se déchire
01:12:34et si Gabriel Attal parvenait
01:12:36à construire un nouveau gouvernement d'union
01:12:38le coup de projecteur du jour ?
01:12:40hashtag conseil des ministres
01:12:42un gouvernement d'union, renaissance, LRPS
01:12:44est-il utopique ?
01:12:46et vous votez sur X que oui c'est utopique
01:12:48à 71%
01:12:50nous avons Julien Aubert qui est vice-président de LR
01:12:52membre du comité stratégique du parti
01:12:54et président du mouvement Osez la France
01:12:56ancien député du Vaucluse
01:12:58bonsoir Julien Aubert
01:13:00bonsoir
01:13:02alors vous nous avez dit totalement utopique
01:13:04je serais tenté de vous dire développé
01:13:06écoutez moi je suis un homme de droite
01:13:08et je n'ai pas fait tout ça pour me retrouver
01:13:10à la fin pour gouverner
01:13:12avec les élections de Justin
01:13:14ça c'est le premier point
01:13:16le deuxième point c'est que les élections législatives
01:13:18ont montré que les gens
01:13:20avaient un rejet du macronisme
01:13:22et ont fait comme si la seule solution
01:13:24passait en réalité par Emmanuel Macron
01:13:26et par en réalité toujours la même recette
01:13:28c'est-à-dire le dépassement de la droite
01:13:30à la gauche, c'est-à-dire la relégitimation
01:13:32du macronisme
01:13:34donc je trouve si vous voulez qu'il y a quand même quelque chose de très contradictoire
01:13:36dans cette affaire, les gens disent
01:13:38le macronisme on n'en veut plus
01:13:40et on le ressort
01:13:42après avoir eu un entre-deux-tours on le sait
01:13:44un peu particulier parce que si on est dans cette situation
01:13:46c'est aussi parce qu'il y a eu des légistements
01:13:48des pactes
01:13:50contre-nature entre forces politiques
01:13:52et maintenant si vous voulez qu'on a un parlement
01:13:54ingouvernable parce qu'on a nié le plus majoritaire
01:13:56on vous explique qu'il faut faire des alliances
01:13:58hétéroclites, de brique et de broc
01:14:00sans d'ailleurs se demander
01:14:02s'il y a le moindre point commun
01:14:04entre un socialiste et un républicain
01:14:06Bon, réaction autour de la table
01:14:08Oui, Oda Madou
01:14:10qu'est-ce que vous en pensez vous
01:14:12finalement, qu'il y a un moment donné
01:14:14où on va trouver une solution
01:14:16Je vais juste rebondir sur ce que disait
01:14:18notre ancien collègue
01:14:20mon cher Julien
01:14:22je pense que si on a écouté les français
01:14:24les français n'ont pas
01:14:26émis un vote contre Macron
01:14:28je pense que si on les a bien écoutés, ce qu'ils voulaient avant tout
01:14:30c'est avoir des politiques qui puissent
01:14:32travailler ensemble, alors de commencer de dire
01:14:34alors moi je suis de droite, j'irai pas bosser avec celui de gauche
01:14:36aujourd'hui de savoir si c'est
01:14:38utopique ou pas, c'est pas la question, de toute façon
01:14:40on n'a pas le choix, il faut avancer
01:14:42Aujourd'hui ce que nous disent les français
01:14:44c'est de dire, écoutez-nous, ils ont voté
01:14:46on a cette situation, et bah le boulot
01:14:48des politiques c'est de nous en sortir, c'est pas de camper
01:14:50sur ses positions et de rien faire
01:14:52parce que sinon la situation sera catastrophique
01:14:54donc plutôt que de dire
01:14:56nia nia nia, Emmanuel Macron il fait pas ce qu'il faut
01:14:58et puis à gauche ils font pas ce qu'il faut
01:15:00et bah mettez-vous au boulot et puis allons-y
01:15:02Julien Aubert
01:15:04C'est pas ma faute si vous savez pas lire un résultat électoral
01:15:06Oui bah c'est pas de ma faute, bien sûr
01:15:08Les français n'ont pas dit, on veut que vous dépassez l'éclivage
01:15:10Les français ont dit, on veut que Emmanuel Macron s'en aille
01:15:12Non, il dit pas ça
01:15:14Non, je suis pas très bonne en maths
01:15:16mon cher Julien, mais c'est pas ce qu'il dit
01:15:18la lecture électorale
01:15:20Quand on se fait broyer aux élections, vous avez
01:15:2212 millions de gens qui votent pour le
01:15:24Rassemblement National, le message c'est
01:15:26on veut une politique de droite
01:15:28Il y a trois tiers à l'Assemblée Nationale, pardonnez-moi Julien Aubert
01:15:30Il y a trois tiers
01:15:32effectivement, de taille illégale
01:15:34et avec des résultats en siège
01:15:36qui tiennent au fait que dans, au second tour
01:15:38on a vu les mélenchonistes et les gens d'ensemble
01:15:40se mettre main dans la main
01:15:42alors que dans la pratique, ils se sont combattus pendant 5 ans
01:15:44Bah c'est vrai que les LR, on les a bien vus
01:15:46Non mais
01:15:48les républicains en ont profité
01:15:50mais je dirais que ce qui a été fait
01:15:52entre deux tours, c'est qu'en réalité vous aboutissez
01:15:54à un parlement qui ressemble
01:15:56à un parlement élu à la proportionnelle
01:15:58sauf que chacun a été élu en disant moi je suis là
01:16:00pour faire barrage à l'autre, et après une fois
01:16:02que vous avez promis aux électeurs que
01:16:04vous allez faire barrage, on explique qu'une fois les élections sont
01:16:06passées, et bien finalement
01:16:08on va s'entendre entre gens qui sont censés
01:16:10ne pas être de la même opinion
01:16:12et tout ça renforce les extrêmes une nouvelle fois
01:16:14Moi de mon point de vue, c'est la dernière
01:16:16chose à faire, c'est-à-dire que
01:16:18ce sont les
01:16:20promoteurs du front républicain
01:16:22qui ont expliqué qu'ils avaient des valeurs communes avec Jean-Luc Mélenchon
01:16:24qui doivent trouver la solution
01:16:26c'est en tout cas aux républicains d'être embarqués
01:16:28dans une espèce d'odyssée complètement
01:16:30illusoire où on va se retrouver
01:16:32assiégé avec Olivier Faure, enfin à un moment donné il faut attirer
01:16:34Autre réaction de nos vrais voix
01:16:36Catherine Evrard
01:16:38Alors moi monsieur, je vais vous poser
01:16:40je vais pas vous appeler par votre prénom, je vous connais pas
01:16:42je vous connais de nom
01:16:44C'est Julien Aubert
01:16:46Je sais, je sais, en plus je connais bien
01:16:48cette famille, mais je ne comprendrai
01:16:50jamais dans ce cas-là pourquoi
01:16:52les LR, enfin les
01:16:54l'ex-UMP on va dire, parce que je suis
01:16:56un peu vieux jeu, ne s'allient pas
01:16:58plus avec plus à droite
01:17:00parce que tant qu'il n'y aura pas ce genre d'alliance
01:17:02soit plus à gauche, soit plus à droite
01:17:04c'est-à-dire soit avec les socialistes
01:17:06soit encore un peu plus à droite, personne
01:17:08n'arrivera jamais à rien. Et on en est là
01:17:10depuis des lustres. Bon, et puis alors
01:17:12par ailleurs, il y en a un dont on n'a pas dit un mot
01:17:14qui est devenu Zemmour
01:17:16dans tout ça. Non, excusez-moi
01:17:18mais je...
01:17:20Julien Aubert, vous êtes attaqué des deux côtés
01:17:22alors là c'était par la gauche, là maintenant on vous attaque
01:17:24par la droite. Répondez à Catherine Evrard
01:17:26Non mais il y a une forme de logique
01:17:28c'est-à-dire que moi je pense, si vous voulez que nous
01:17:30à force de justement faire des alliances
01:17:32contre nature, nous avons été désertés
01:17:34par une partie de nos électeurs qui votent désormais
01:17:36Rassemblement National. La dernière chose à faire
01:17:38c'est de continuer avec la même logique
01:17:40que nous poursuivons depuis 20 ans, ce qui provoquera
01:17:42l'extinction en fait de la droite
01:17:44indépendante. Après il y a deux possibilités
01:17:46soit vous croyez qu'aux élections de 2027
01:17:48il y a la possibilité, compte tenu du fait
01:17:50que le Rassemblement National
01:17:52en réalité est marqué par son passé
01:17:54on voit bien le rejet d'une partie de la population
01:17:56on pense qu'avec un
01:17:58programme renouvelé, notamment basé
01:18:00sur la défense de la santé de la nation
01:18:02on puisse récupérer le leadership
01:18:04sur ce qu'on va appeler le bloc national
01:18:06soit on considère qu'en réalité l'avance de Marine Le Pen
01:18:08est trop importante, et dans ce cas-là
01:18:10effectivement il aurait fallu réfléchir à des
01:18:12coalitions, mais je vais vous dire, la vraie coalition
01:18:14en fait que les français auraient sans doute voulue
01:18:16c'est une coalition de droite, c'est une coalition qui va
01:18:18de Darmanin à Marine Le Pen.
01:18:20Aujourd'hui tout le monde se l'interdit.
01:18:22Jean-Michel Fauvergue, est-ce que la vraie nouveauté
01:18:24ce ne serait pas une coalition qui va de la gauche de Éric Ciotti
01:18:26à la droite de Fabien Roussel?
01:18:30C'est bien, j'ai combien de temps
01:18:32pour répondre? Vous avez 3 minutes.
01:18:34Échangeons les uns les autres, allez-y
01:18:36c'est rythmé, c'est très bien.
01:18:38Ce qui est sûr c'est qu'il va falloir trouver des coalitions
01:18:40alors je vais
01:18:42j'entends bien ce que dit
01:18:44Julien Aubert
01:18:46que je connais bien aussi puisque j'étais avec
01:18:48Aude sur les mêmes bancs. J'entends bien ce que dit
01:18:50Julien Aubert. Julien Aubert est un homme
01:18:52politique, brillant
01:18:54mais c'est un homme politique
01:18:56il fait une analyse politique des choses
01:18:58c'est-à-dire comment
01:19:00est-ce que je vais survivre?
01:19:02Comment est-ce que le parti va survivre? Comment on va faire ci?
01:19:04Comment on va faire ça? En fait ce n'est pas du tout ça que
01:19:06les Français ont dit. Les Français ont dit
01:19:08écoutez on vous donne, on va voter
01:19:10comme ça et ils ont voté comme ils ont voulu
01:19:12maintenant
01:19:14on veut être gouverné, trouver une majorité
01:19:16et il va bien falloir à un certain moment
01:19:18arrêter de dire
01:19:20dans les échéances prochaines on va disparaître
01:19:22donc on ne va pas faire comme ça
01:19:24et essayer de trouver une solution
01:19:26et de ce point de vue là, ce qu'il est en train de faire
01:19:28Vauquier, alors il le fait aussi pour
01:19:30son avenir personnel certes
01:19:32mais je pense qu'il y a
01:19:34plus de vision et je pense
01:19:36qu'il est en train de proposer quelque chose
01:19:38et pourquoi pas?
01:19:40Allons plus loin
01:19:42que nos intérêts personnels
01:19:44et essayons de voir
01:19:46la France, ce qui se passe en France
01:19:48et vers où on va.
01:19:50Alors Julien Aubert, vous finalement
01:19:52si vous aviez la possibilité de dire
01:19:54prenez tel Premier Ministre
01:19:56tout en étant cohérent, attention
01:19:58il y a une élection qui a
01:20:00rendu son verdict, vous proposeriez
01:20:02quel profil ?
01:20:04Ça dépend en réalité de la coalition
01:20:06que vous avez, parce que une fois
01:20:08que vous avez même établi une coalition imaginée de gauche
01:20:10à LR, il n'est pas faire épingle
01:20:12que vous auriez une personnalité
01:20:14capable de les rassembler et moi je crois si vous voulez
01:20:16que compte tenu du Parlement ingouvernable dont nous avons
01:20:18en réalité, la seule majorité que vous pouvez
01:20:20avoir c'est si les socialistes
01:20:22rompent avec Mélenchon
01:20:24et font une alliance avec Ensemble
01:20:26pour faire en réalité un gouvernement
01:20:28de gauche, centre-gauche
01:20:30qui talonnerait sans doute
01:20:32les 280 sièges.
01:20:34C'est à mon avis la seule configuration possible.
01:20:36Et pas avec vous, parce que du coup on est là,
01:20:38ça vous permet d'être présent aussi et d'apporter
01:20:40votre pierre à l'édifice en tant que
01:20:42ministre au gouvernement.
01:20:44Moi si vous voulez, je ne suis pas.
01:20:46Ça fait 7 ans que je pense que la politique
01:20:48de M. Darmanin n'est pas la bonne politique.
01:20:50Donc je ne vais pas,
01:20:52une fois que j'ai expliqué aux français pendant 7 ans
01:20:54que ce qu'il fait n'est pas bon, je ne vais pas me mettre
01:20:56dans le même gouvernement que lui.
01:20:58Mais être dans un gouvernement, c'est faire.
01:21:00Il y a un moment donné, il faut quand même
01:21:02aller au-delà de ça. Enfin moi je suis d'accord avec Jean-Michel.
01:21:04Il faut juste arrêter de faire de la popole.
01:21:06Là il faut y aller. Non mais si à un moment donné
01:21:08on a des hommes politiques responsables,
01:21:10eh bien ils rentrent dans le gouvernement, ils font son boulot.
01:21:12Alors allez-y Julien Albert, allez-y.
01:21:14Madame n'a sûrement pas fait ce qu'il voulait.
01:21:16Attendez, c'est à Julien Albert de répondre.
01:21:18Il faut arrêter
01:21:20avec la moraline de comptoir, dans laquelle
01:21:22vous expliquez qu'il y a d'un côté
01:21:24les gentils hommes politiques qui pensent à la France
01:21:26et de l'autre côté...
01:21:28Ce n'est pas ce que je suis en train de dire.
01:21:30Le monde des bisounours politiques, c'est le vôtre, c'est pas le mien.
01:21:32Moi je crois, si vous voulez, que la démocratie
01:21:34ça se respecte.
01:21:36À un moment donné, vous avez deux opinions différentes.
01:21:38Et justement, si nous en sommes là,
01:21:40c'est parce qu'on a voulu mettre dans un même gouvernement
01:21:42des gens qui, comme
01:21:44Dupond-Méretti et Darmanin,
01:21:46n'étaient pas d'accord sur le fond.
01:21:48Moi, il se trouve que je défends d'autres options politiques.
01:21:50Je pense que si vous voulez lutter contre l'immigration,
01:21:52vous devez rétablir
01:21:54par exemple les moyens de la souveraineté.
01:21:56C'est une position qui n'est pas partagée
01:21:58par une partie de l'échiquier politique.
01:22:00Je peux le concevoir, mais je ne vais pas
01:22:02aller me mettre dans une situation où je ne vais pas
01:22:04pouvoir faire la politique que je souhaitais faire,
01:22:06soit parce que vos partenaires
01:22:08de coalition ne sont pas d'accord,
01:22:10soit parce qu'en réalité,
01:22:12vous n'avez pas de consensus au sein de votre parti.
01:22:14Non, Catherine Evrard
01:22:16veut intervenir.
01:22:18Monsieur, pardonnez-moi de vous couper la parole,
01:22:20mais vous savez que c'était ma famille politique,
01:22:22le LR. Je vous connais
01:22:24bien tous, si vous saviez, depuis longtemps.
01:22:26Mais qu'attend-on pour s'allier
01:22:28avec des gens, bien pensant,
01:22:30encore plus libéraux ?
01:22:32Tant que vous faites du centre gauche ou du centre
01:22:34je ne sais pas quoi, vous vous alliez avec personne
01:22:36et il n'y a qu'à voir le résultat.
01:22:38Je ne sais plus quel est le pourcentage, mais il n'est pas très élevé.
01:22:40Donc, à un moment donné,
01:22:42il faut se ressaisir.
01:22:44Jean-Michel Fauvergue.
01:22:46Je voudrais aussi rajouter une chose,
01:22:48à ce que j'ai dit tout à l'heure, c'est qu'il faut aller
01:22:50au-delà, la politique c'est ça aussi,
01:22:52il faut aller au-delà de ces détestations
01:22:54personnelles des uns et des autres,
01:22:56y compris si elles datent
01:22:58des bandes, des hautes
01:23:00études qu'on a faites, et il faut
01:23:02pouvoir faire des ouvertures.
01:23:04Sans ouverture, on ne peut rien faire,
01:23:06même pas que politique.
01:23:08Dans la vie de tous les jours,
01:23:10sans ouverture, on ne peut rien faire, on reste dans son coin
01:23:12et on vit en ermite.
01:23:14C'est cette culture de la coalition
01:23:16qu'on n'a pas en France, reconnaissez-le
01:23:18Julien Aubert, c'est tout nouveau
01:23:20pour les Français.
01:23:22Deux scrutins majoritaires. La culture de la coalition
01:23:24c'est une culture qui dépend
01:23:26de la proportionnelle.
01:23:28En France, justement, parce qu'on a testé
01:23:30pendant des dizaines d'années la proportionnelle, la France a été
01:23:32paralysée par cette culture de coalition
01:23:34parce qu'on ne faisait rien, c'est la quatrième république
01:23:36et pour vous donner une idée
01:23:38d'ailleurs, en 1956, le Parlement
01:23:40ressemblait à peu près à ce que vous avez aujourd'hui
01:23:42on a voulu mettre de côté
01:23:44les communistes et de l'autre côté les poujadistes
01:23:46et à l'époque, les gens de la moralite de comptoir
01:23:48ont fait une grande alliance qui allait
01:23:50de la gauche à la droite
01:23:52qu'est-ce qu'il s'est passé ? Deux ans plus tard, la république était balayée.
01:23:54Donc, il faut arrêter de penser
01:23:56qu'on n'a pas testé ces solutions avant.
01:23:58Simplement, en France, on a le scrutin majoritaire
01:24:00c'est ça qui permet de donner une majorité, sauf que
01:24:02les acteurs se sont coalisés entre
01:24:04les deux tours pour empêcher le système majoritaire
01:24:06de fonctionner. Et une fois que
01:24:08on a empêché le système majoritaire d'aboutir
01:24:10à une majorité, on concède
01:24:12qu'on est dans une impasse et donc on fait du bricolage
01:24:14et du rafistolage en essayant
01:24:16de rassembler des éléphants et des licornes
01:24:18pour essayer de faire un gouvernement.
01:24:20Ça ne fonctionne pas. Ce sont les gens
01:24:22qui ont pensé ce système
01:24:24de désistement, qui ont inventé
01:24:26des liens qui n'existaient pas entre parties
01:24:28qui doivent désormais trouver la solution pour gouverner.
01:24:30Et s'ils ne la trouvent pas, il faut qu'Emmanuel Macron
01:24:32démissionne, on aura une élection présidentielle
01:24:34et vous verrez que derrière, il y aura une majorité.
01:24:36Eh ben non, moi je ne pense pas.
01:24:38La question, parce que
01:24:40les auditeurs l'ont dit,
01:24:42ce n'est pas si tranché que ça.
01:24:44Ce n'est pas si utopique que cela, de penser
01:24:46à cette grande coalition.
01:24:48Donc qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on va l'avoir, ce Premier
01:24:50ministre ? Ou pas ? Ce n'est pas possible,
01:24:52Odamadou.
01:24:53Non, je pense que justement
01:24:55la société n'est plus la même qu'en
01:24:57Quatrième République. Je pense que les problématiques
01:24:59sont différentes. On peut trouver aussi
01:25:01des programmes, parce qu'il y a des sujets
01:25:03qui sont importants pour les Français, qui ne sont ni de droite
01:25:05ni de gauche. Ça, c'est la première chose.
01:25:07Et oui,
01:25:09entre autres, mais on n'est pas obligé de
01:25:11prendre le prisme le plus extrême.
01:25:13Et là, la question aujourd'hui, ce n'est même pas de
01:25:15savoir si c'est utopique de commenter la politique.
01:25:17Là, il faut faire, en fait.
01:25:19Ce que nous disent les Français, c'est arrêter de parler,
01:25:21arrêter de promettre, et faites. C'est ça le message
01:25:23des Français.
01:25:25Et surtout, arrêter de se projeter dans des pseudos
01:25:27alliances, règles
01:25:29d'avenir. On a dit
01:25:31depuis deux ans,
01:25:33depuis la dernière législature, on a dit
01:25:35il faut dissoudre, il faut dissoudre, il faut dissoudre.
01:25:37Le jour où on l'a dissous,
01:25:39pourquoi il est dissous ? Il ne fallait pas le faire.
01:25:41Et la deuxième chose, c'est maintenant, on est en train de
01:25:43dire, il y a cette petite musique qui revient,
01:25:45il faut que le Président démissionne, il faut que le Président démissionne,
01:25:47il faut que le Président démissionne. Sauf que,
01:25:49le Président démissionne, vous avez un nouveau Président,
01:25:51il n'y aura pas de majorité absolue,
01:25:53vous n'êtes pas du tout sûr.
01:25:55Vous n'êtes pas du tout sûr d'avoir une majorité
01:25:57absolue telle telle que...
01:25:59C'est ça, finalement, ce que vous demandez,
01:26:01Julien Aubert, que le Président démissionne ?
01:26:03Non, non, moi je vous dis que s'il n'arrive pas à trouver
01:26:05une solution au problème qu'il a créé, il faudra qu'il en
01:26:07tire les conséquences. Mais il y a une série de
01:26:09postulats qui sont présentés comme des vérités,
01:26:11et on dit, les Français ont voulu dire ça.
01:26:13Les Français, ils sont allés voter
01:26:15massivement pour rejeter
01:26:17la politique qui a été menée, cette même politique
01:26:19qu'on essaie de remettre en place.
01:26:21Rejeter toutes les politiques.
01:26:23Rejeter toutes les vaches droite-gauche qui ont été
01:26:25décidées. Il y a deux grandes coalitions,
01:26:27une coalition plutôt à gauche, une coalition plutôt à droite.
01:26:29Et au milieu, vous avez Encendre qui a survécu
01:26:31parce qu'il y a eu un peu de masque
01:26:33à oxygène. Mais dans la pratique, si vous voulez,
01:26:35ça a été rejeté.
01:26:37Ça a été rejeté, mais en réalité,
01:26:39c'est ce qui fonctionne, il faut repartir comme en 40.
01:26:41C'est la meilleure manière de rendre furieux
01:26:43les gens. Je veux dire, les gens qui ont élu
01:26:45le nouveau Front Populaire, ils n'ont pas voté
01:26:47pour avoir une coalition avec
01:26:49M. Ford.
01:26:51Si ils ont voté, on pourra se rejoindre là-dessus parce qu'ils sont partis
01:26:53chacun de leur côté. Ils n'auraient même pas trouvé le nom d'un premier ministre.
01:26:55Allez, on aura compris que vous ne tomberez pas d'accord
01:26:57ce soir, même si
01:26:59ce débat était extrêmement intéressant.
01:27:01On vous remercie, Julien Aubert. On rappelle que vous êtes vice-président
01:27:03de ELR, membre du comité stratégique du parti,
01:27:05président du mouvement Oser la France
01:27:07et ancien député du Vaucluse.
01:27:09Merci à Jean-Michel Fauvergue,
01:27:11Catherine Evra, Odama Dou,
01:27:13qui s'était bien
01:27:15participé à cette superbe émission.
01:27:17Et puis là, on file à
01:27:19Avignon.
01:27:21Je ne peux pas m'empêcher de dire le pont
01:27:23quand j'entends Avignon.
01:27:25Avec Christophe Méian.
01:27:27A demain.

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