Les JO et l'élection de Yaël Braun-Pivet

  • il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Joseph Thouvenel, René Chiche, Anne-Lorraine Rousseau

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-19##

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Transcript
00:00:00Et bienvenue dans les vraies voix de l'été sur Sud Radio, c'est notre dernière avec le Brindel !
00:00:04Oui, avec la BLR !
00:00:06Aujourd'hui on va se retrouver en duo le 26 août, vous n'êtes pas encore débarrassé de nous !
00:00:11Moi je fais une petite pause JO, puis au mois d'août je vous retrouve après les JO !
00:00:15Alors chers auditeurs, on est ensemble jusqu'à 19h pour parler de vos sujets d'actualité,
00:00:19que vous soyez au boulot, que vous soyez en vacances, on a envie de savoir vos préoccupations,
00:00:23les thèmes qui vous tiennent à cœur, nous sommes là pour vous écouter évidemment.
00:00:27Pour participer vous appelez le 0826 300 300, on vous attend au standard !
00:00:31Notre débat de 17h30 pour la première fois depuis un siècle, la France accueille un événement sportif majeur,
00:00:37les JO 2024 qui se dérouleront à Paris du 26 juillet au 11 août,
00:00:41suivi des Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre.
00:00:44Les premiers athlètes sont arrivés au village olympique hier,
00:00:47et l'enthousiasme monte selon un sondage de nos confrères du Parisien.
00:00:50Cette grande fête que nous espérons spectaculaire pourrait également être un levier d'attractivité
00:00:54et de développement économique pour tout le territoire.
00:00:57C'est une occasion unique de se rassembler lors d'un moment festif et universel dont la nation a grand besoin.
00:01:03La dernière fois, vous vous rendez compte, c'était il y a 100 ans,
00:01:06les Jeux Olympiques d'été en France à Paris.
00:01:08Jamais nos champions se sont aussi méticuleusement préparés.
00:01:12Ça promet des émotions fortes.
00:01:14Pour notre grand débat de 17h30, nous vous posons la question,
00:01:18hashtag JOP2024, allez-vous suivre les Jeux Olympiques et Paralympiques ?
00:01:23Ça dit quoi ?
00:01:24Alors j'ai pas eu encore le temps d'aller jeter un oeil sur le compte,
00:01:27mais on va vous tenir au courant évidemment de l'évolution de ce vote.
00:01:30Vous m'avez piégée parce que j'ai pas encore voté Frédéric.
00:01:34Vous nous répondez sur le compte X de Sud Radio,
00:01:37vous nous appelez évidemment pour réagir au 0826 300 300.
00:01:41Et puis notre coup de projecteur de 18h40,
00:01:43les engagements que nous devons prendre sont immenses
00:01:46parce que les attentes de nos compatriotes sont immenses.
00:01:48On ne peut pas les décevoir.
00:01:50C'est ce qu'a déclaré Yael Brown-Pivet juste après sa réélection
00:01:53en tant que présidente de l'Assemblée nationale hier.
00:01:55Félicité par le camp gouvernemental et salué par la droite républicaine,
00:01:58cette élection ne plaît évidemment pas à la gauche
00:02:01qui déplore une alliance contre nature et un coup de force.
00:02:03Le RN parle de combines et d'un spectacle navrant,
00:02:06tandis que le parti d'Éric Ciotti qualifie cela de hold-up démocratique.
00:02:09Cependant, les résultats sont bien là.
00:02:11Certains groupes d'opposition tentent bien de trouver une faille constitutionnelle
00:02:15pour remettre en cause son élection.
00:02:17Pourtant, le perchoir est de nouveau et officiellement occupé
00:02:20par le groupe présidentiel malgré la dissolution.
00:02:24La question de notre coup de projecteur à 18h40,
00:02:27hashtag Assemblée nationale,
00:02:29l'élection de Yael Brown-Pivet est-elle finalement une victoire d'Emmanuel Macron ?
00:02:34Vous avez eu le temps de voter, Judith, je peux vous lancer.
00:02:36Vous n'êtes pas piégée, allez-y.
00:02:38Et vous dites oui à 65%.
00:02:41C'est assez clair, chers auditeurs, vous donnez votre avis.
00:02:44Sur le compte X de Sud Radio, vous nous appelez au 0 826 300 300
00:02:48pour participer au débat, évidemment.
00:02:50Et puis, nos éditorialistes du jour, cher Frédéric.
00:02:53Lui, c'est un ancien, il a fait toutes les campagnes révolutionnaires, évidemment.
00:02:59Joseph Touvenel, directeur de la rédaction Capital Social,
00:03:03un ancien grand syndicaliste.
00:03:05Ça va, cher Joseph ?
00:03:06Très bien, je suis heureux de vous retrouver dans le studio de Sud Radio,
00:03:09à Paris, en France, comme dirait Rémi à la météo.
00:03:12Et puis, on accueille René Chiche.
00:03:16René Chiche, vous êtes directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse.
00:03:20Et on est content de vous revoir.
00:03:22C'est vendredi, c'est René.
00:03:25Exceptionnellement, j'ai voulu m'asseoir sur le siège de Philippe Bilger
00:03:29pour que je sente pénétrer en moi son intelligence.
00:03:33Je sens que je deviens intelligent, là.
00:03:35Je le sens.
00:03:37Ça promet.
00:03:40Et donc, la petite dernière de la foule qui rejoint l'équipe,
00:03:44on l'aura pendant les vacances avec nous,
00:03:46Anne-Lauren Rousseau, journaliste pour Valeurs Actuelles.
00:03:49Bonsoir, Anne-Lauren.
00:03:50Bonsoir, Anne-Lauren.
00:03:51Bienvenue.
00:03:52C'est sympa, ici.
00:03:54J'espère que la chaise aussi, je ne sais pas qui s'est assis ici.
00:03:56C'est moi d'habitude.
00:03:57Ça devrait aller, alors.
00:03:58Voilà, c'est ça, l'aisance.
00:04:01C'est ça, tout de suite.
00:04:02Je me sens beaucoup mieux, là.
00:04:04Et puis, on fait un petit point Tour de France, c'est ça ?
00:04:07Tout de suite.
00:04:08Allons-y.
00:04:09Allez, c'est parti.
00:04:16Et nous sommes avec Pascal Chanteur.
00:04:17Bonsoir, Pascal.
00:04:18Bonsoir, Pascal.
00:04:19Bonsoir à toutes et tous.
00:04:21On a vécu cela tout à l'heure sur Sud Radio en direct.
00:04:24La fameuse étape, la 19ème,
00:04:26en brun, isola 2144 km 600.
00:04:30C'était l'étape la plus haute de ce Tour de France.
00:04:32Et alors, une nouvelle fois,
00:04:34Tadej Pogacar s'est imposé.
00:04:36Il est intouchable, Pascal Chanteur.
00:04:38Il a sans doute gagné le Tour de France ce soir, le Slovène.
00:04:42Aujourd'hui, il était clairement intouchable.
00:04:45Qu'il ait gagné le Tour de France,
00:04:47il a de plus en plus de chance.
00:04:49Et il est très, très, très bien parti.
00:04:52Maintenant, je ne vois qu'une chute
00:04:54ou un abandon sur l'épreuve
00:04:58pour ne pas gagner le Tour de France 2024.
00:05:02Il reste deux étapes, dont cette année, rappelons-le,
00:05:05un final original,
00:05:07puisque le Tour de France ne pouvait pas arriver à Paris
00:05:09pour cause de Jeux Olympiques.
00:05:11Ce sera donc à Nice.
00:05:12Le classement général, 1er Pogacar,
00:05:14à Vingegaard, 2ème à 5'03".
00:05:16Evenpool, le Belge, 3ème à 7'01".
00:05:19Le 1er Français, 13ème, Guillaume Martin.
00:05:21Les écarts sont conséquents.
00:05:23C'est dire si là, on a peut-être,
00:05:25avec Tadej Pogacar, le plus grand champion de l'histoire du cyclisme.
00:05:28On compare déjà avec Merz.
00:05:30L'un des plus grands, mais c'est clair
00:05:32qu'aujourd'hui, il s'est mis à l'abri
00:05:34d'un mauvais contre-la-montre
00:05:36lors du dernier chrono.
00:05:38Aujourd'hui, on sait que
00:05:40Vingegaard n'aura aucun moyen
00:05:43de rétablir la situation dans le sens inverse.
00:05:46On a vu aussi
00:05:48un état de fatigue très prononcé
00:05:50de la part de Vingegaard.
00:05:52Vingegaard, je pense qu'il peut perdre
00:05:54sa place de second, de dauphin,
00:05:56de Pogacar, lors du dernier
00:05:58contre-la-montre, parce qu'on connaît
00:06:00toutes les qualités
00:06:02du contre-la-montre
00:06:04pour Evenepoel.
00:06:06C'est un très, très grand champion.
00:06:08Le champion de cette décennie,
00:06:10c'est clair.
00:06:12Et après, on verra encore
00:06:14parce qu'il ne sera qu'à sa
00:06:16troisième victoire
00:06:18qu'il venait à remporter ce Tour de France.
00:06:20Et il a remporté le Giro, juste avant.
00:06:22Jamais ce doublé n'avait été fait depuis 1998.
00:06:24Merci, Pascal Genter.
00:06:26Pas de problème, au revoir.
00:06:32Le site partenaire des agriculteurs.
00:06:34Parle en vrai sur Sud Radio.
00:06:36Vous le savez, Sud Radio, c'est votre radio.
00:06:38Vous nous appelez, vous réagissez au 0800 26 300 300
00:06:40au fil répondeur.
00:06:42Jean-Pierre de Toulouse.
00:06:44La réduction
00:06:46fillon depuis maintenant
00:06:48des années fait perdre
00:06:50à la protection sociale
00:06:52des milliards d'euros
00:06:54chaque mois.
00:06:56Donc, si le gouvernement
00:06:58a taxé les importations
00:07:00d'impôts
00:07:02et supprimé cette
00:07:04réduction fillon,
00:07:06il n'y aurait pas de problème
00:07:08de santé, de sécurité, de retraite
00:07:10en France.
00:07:12C'est une question, une réflexion technique.
00:07:14Un petit rappel sur la loi fillon,
00:07:16officiellement appelée réduction générale
00:07:18des cotisations patronales. C'est un allègement
00:07:20des cotisations patronales de sécurité sociale
00:07:22calculée sur la rémunération versée à chaque salarié.
00:07:24Cela permet à l'employeur
00:07:26de baisser le montant de ses cotisations
00:07:28patronales. Cet allègement concerne
00:07:30les salaires qui ne dépassent pas les 2827,07.
00:07:32C'est très précis.
00:07:34Brut par mois.
00:07:36J'ai vu Joseph Touvenel tiquer.
00:07:38C'est un syndicaliste qui réagit à ce message
00:07:40de Jean-Pierre de Toulouse.
00:07:42C'est un peu plus complexe que ça.
00:07:44Jean-Pierre a un très bel accent du sud-ouest.
00:07:46Évidemment.
00:07:48Bonjour aux Toulousains.
00:07:50C'est un peu plus complexe que ça.
00:07:52Le coût du travail en France est trop élevé.
00:07:54Ce qui peut faire baisser
00:07:56le coût du travail nous permet de mieux exporter.
00:07:58On y arrive très difficilement.
00:08:00On a un déficit
00:08:02de la balance commerciale
00:08:04de 1000 milliards.
00:08:06Je ne sais pas si vous voyez
00:08:08la somme de déficit
00:08:10commercial.
00:08:12Chaque année, c'est
00:08:14100 milliards dans ces dernières années.
00:08:16Baisser le coût du travail,
00:08:18ce n'est pas une mauvaise chose.
00:08:20La protection sociale, on doit la financer.
00:08:22Je crois qu'on la finance.
00:08:24C'est là où on pourrait trouver des économies.
00:08:26On a un certain nombre d'idées.
00:08:28Je crois que la nouvelle Assemblée nationale
00:08:30devrait pouvoir s'y atteler.
00:08:32Comment on peut réduire des coûts ?
00:08:34Il y a des gens qui disent
00:08:36que ça ne me semble pas inconséquent.
00:08:38Par exemple, l'aide qui est donnée
00:08:40systématiquement aux étrangers
00:08:42qui sont irrégulièrement sur le territoire national
00:08:44et qui bénéficient de plus
00:08:46d'aide, notamment prise en charge
00:08:48médicale, que celui qui
00:08:50travaille en France, français ou étranger,
00:08:52qui cotise la sécurité sociale.
00:08:54Là, il y a un trou dans la raquette, visiblement,
00:08:56qui nous coûte 1 milliard par an.
00:08:58René Chich, si on écoute Joseph,
00:09:00le problème, ce n'est pas
00:09:02forcément toujours qu'il manque de l'argent,
00:09:04c'est que l'argent est mal réparti ou mal utilisé.
00:09:06Oui, c'est possible.
00:09:08D'ailleurs, ça ne s'appelle plus
00:09:10la réduction Fillon.
00:09:12Maintenant, ça s'appelle
00:09:14la zéro contribution URSAF.
00:09:16Ils ont enlevé le nom.
00:09:18Depuis le mois de janvier 2024.
00:09:20C'est tout l'intérêt de votre
00:09:22intervention, parce que notre auditeur,
00:09:24lui, a dit ce qu'il avait sur l'auditeur.
00:09:26Mais,
00:09:28je crois que, justement,
00:09:30dans le débat actuel, on parle beaucoup de
00:09:32l'augmentation du SMIC, c'est l'un des grands débats
00:09:34qui agitent actuellement le Parlement. Moi, je crois
00:09:36que, justement, cette zéro contribution
00:09:38URSAF, elle peut quand même favoriser
00:09:40le pouvoir d'achat de plein
00:09:42d'employés, de salariés, qui sont
00:09:44justement à des bas salaires.
00:09:46Il faut quand même reconnaître, moi,
00:09:48je travaille dans un groupe qui s'appelle Entreprendre. Je ne sais pas que le genre
00:09:50d'entreprendre, mais il est vrai que, parfois,
00:09:52vous voyez, je le reconnais moi-même, je vais même peut-être
00:09:54mettre un peu les pieds dans le plat. Parfois,
00:09:56les employeurs rechignent
00:09:58à augmenter. Parait-il, oui.
00:10:00Oui, franchement, alors qu'ils peuvent le faire sans
00:10:02aucun problème. Ils mettent toujours sur la table.
00:10:04Ça dépend des employeurs, si je peux me permettre.
00:10:06Si on a une très grosse boîte, c'est plus
00:10:08facile que si on est un artisan.
00:10:10Très bonne question.
00:10:12Très bon débat.
00:10:14Justement, parfois, il y a même des petites
00:10:16entreprises qui peuvent le faire.
00:10:18Et pourquoi elles ne le font pas, alors ?
00:10:20Parce que, des fois, il faut bien reconnaître certains
00:10:22patrons, petits patrons, rechignent
00:10:24à augmenter.
00:10:26Je le dis ouvertement, j'en ai
00:10:28côtoyé pas mal, qui me disent ouvertement
00:10:30non, on n'a pas envie. Alors, ils mettent toujours sur la table
00:10:32non, c'est des charges. Non, parce que des fois, vous pouvez avoir des réductions
00:10:34de charges énormes. Donc, vous pouvez le faire.
00:10:36Je pointe que ce serait quand même une bonne
00:10:38piste de le faire, d'utiliser à fond cette
00:10:40zéro contribution à l'URSSAF. Anne-Lauren,
00:10:42Rousseau ? Ecoutez, moi, je suis plutôt d'accord
00:10:44avec monsieur Touvenel, parce que
00:10:46effectivement, je pense que
00:10:48je pense qu'il faut que je m'en rapproche du micro, déjà.
00:10:50C'est bon, c'est fait.
00:10:52Et ensuite, je pense
00:10:54effectivement que nos
00:10:56patrons
00:10:58ont quand même beaucoup de contraintes
00:11:00et ça leur fait pas de mal de...
00:11:02Je sais pas ce que vous en pensez.
00:11:04Mais effectivement, plutôt que
00:11:06de faire miroiter une augmentation
00:11:08du SMIC, est-ce qu'on laisserait pas aussi la charge
00:11:10aux patrons eux-mêmes
00:11:12d'augmenter les salaires et du coup
00:11:14alléger leur charge aussi ? Ça n'empêche pas qu'on veut faire les deux.
00:11:16Il faut inciter.
00:11:18Bah oui, mais si on peut inciter, mais c'est pas simple.
00:11:20On peut inciter, mais il y a aussi cette
00:11:22fameuse zéro contribution qui incite quand même.
00:11:24Ça peut inciter. Bon.
00:11:26Excusez-moi de vous avoir interrompu. Je vous en prie.
00:11:28Allez, 0826-300-300.
00:11:30Vous continuez à réagir, chers auditeurs.
00:11:32On va, si vous me permettez, d'accueillir
00:11:34notre auditrice fil rouge du jour,
00:11:36Corinne, qui nous appelle de Chamonix.
00:11:38Bonjour, Corinne. Bonjour, Julie.
00:11:40Bonjour, Frédéric. J'adore quand on me rebaptise
00:11:42comme ça. Bonjour,
00:11:44Corinne. C'est le prénom de ma grand-mère.
00:11:46Ah !
00:11:48Tout s'explique. Complimence.
00:11:50Alors, Corinne, vous,
00:11:52ça tombe bien parce que vous nous introduisez notre débat
00:11:54de 18h40. Vous allez nous parler de l'élection
00:11:56d'Yael Braun-Pivet à l'Assemblée nationale.
00:11:58Vous dites que vous, les arrangements
00:12:00vous dérangent pas, finalement.
00:12:02Non, moi je suis contre que ce soit
00:12:04elle qui soit votée parce que je suis de gauche.
00:12:06J'ai dit qu'il y ait des arrangements
00:12:08D'accord, c'est le jeu. On joue
00:12:10et puis on gagne, on perd. Mais par contre,
00:12:12que Macron nous mette la
00:12:14Yael Braun-Pivet... Ah, c'est pas lui
00:12:16qui l'a mise.
00:12:18Il faut dire des choses justes.
00:12:20C'est son groupe qui l'a mise.
00:12:22Donc, il nous l'a mise.
00:12:24Elle qui a mis le plus
00:12:26de punitions
00:12:28comme des enfants, la maîtresse,
00:12:30qui a fait le plus de 49-3,
00:12:32qui nous... Cette arrogance...
00:12:34Vous savez, moi je vote. Mais j'arrête
00:12:36de voter maintenant. C'est fini.
00:12:38Parce que je me dis qu'il y aurait peut-être à voir
00:12:40une personne un peu plus charismatique.
00:12:42Moi, je suis anti-Macron. Je vous le dis, je suis de gauche.
00:12:44On avait compris.
00:12:48Je suis la gauche russe.
00:12:50Voilà. Comme ça, les choses sont
00:12:52claires.
00:12:54Du coup, je veux dire que
00:12:56cette arrogance remet une personne...
00:12:58Quand il a dit j'aime les amateurs, oui.
00:13:00Je trouve que quand elle donnait
00:13:02des punitions, pas d'explications,
00:13:04pas de discussion avec la maîtresse,
00:13:06avec ses petits-enfants...
00:13:08On a entendu Corine. Je voudrais juste donner la parole
00:13:10à Anne-Lauren Rousseau très rapidement.
00:13:12Une petite réaction avant la pause.
00:13:14Si je peux la défendre un petit peu,
00:13:16je dirais quand même qu'elle est maîtresse,
00:13:18mais elle a quand même une classe d'enfants en face d'elle.
00:13:20Il s'agirait pour elle de mener un peu à la baguette tout ça.
00:13:22On voit que c'est quand même un peu le bazar.
00:13:24Et la gauche n'est pas irresponsable dans tout ça.
00:13:26Après, je comprends Corine qui dit qu'elle n'a plus envie
00:13:28d'aller voter. Je pense que c'est un problème pour beaucoup de Français.
00:13:30Parce qu'effectivement, ils ont voté
00:13:32à deux reprises récemment.
00:13:34Et en fait, ils ont l'impression de ne pas être écoutés.
00:13:36Parce qu'au bout du compte, on a l'impression que c'est toujours Macron qui gagne.
00:13:38Et voilà, l'élection de Brown-Pivet
00:13:40le prouve une nouvelle fois.
00:13:42Mais en même temps, je pense que ce n'est pas forcé.
00:13:44Je ne pense pas que ce soit une...
00:13:46Il n'arrête pas de lui parler tout à l'heure.
00:13:48Il sait que c'est sa première.
00:13:50C'est l'ancien René Chichy.
00:13:52C'est une victoire tiède, je suis d'accord.
00:13:54Mais la symbolique, quand on entend Corine,
00:13:56en fait, on comprend. La symbolique, c'est
00:13:58punaise, on voulait d'autres visages.
00:14:00On retrouve les mêmes personnes. On a Gabriel Attal qui reste à Matignon.
00:14:02Et on a Yel Bontré qui reste au Perchoir.
00:14:04Il ne va pas rester très longtemps.
00:14:06Allez, vous restez avec nous.
00:14:08Après la pause, vous allez avoir les trois mots
00:14:10de l'actu de Philippe...
00:14:12de Philippe Mathieu.
00:14:14Félix Mathieu.
00:14:16Félix, pardon.
00:14:18Ne sache pas la folie
00:14:20de René Chichy qui nous contamine
00:14:22dans ce studio.
00:14:24Allez, restez avec nous, à tout de suite.
00:14:26Sud Radio.
00:14:28Ça chambre pendant le dernier jour
00:14:30avec vous.
00:14:32C'est les vraies voix de l'été, vous l'aurez compris.
00:14:34Alors, avec nous autour de la table, Joseph Touvenel,
00:14:36directeur de la rédaction Capitale
00:14:38Sociale.
00:14:40Bravo !
00:14:42Je vous demanderai également
00:14:44de faire une ovation à René Chichy, directeur
00:14:46des rédactions.
00:14:48Salut Fredo, salut Juju.
00:14:50Oh, c'est mignon.
00:14:52Anne-Lauren Rousseau, c'est la première
00:14:54journaliste pour Valeurs Actuelles.
00:14:56Bienvenue pour votre première.
00:14:58Bravo !
00:15:00Comment avez-vous trouvé ces premiers pas,
00:15:02Joseph, Anne-Lauren ?
00:15:04J'allais pas vous dire Catastrophique
00:15:06à Rantonne, enfin !
00:15:08Parce que je suis de l'origine de la Lorraine.
00:15:10Ce n'est pas René Chichy.
00:15:12Oh !
00:15:14Vous faites du Philippe David.
00:15:16Sans jamais
00:15:18dégager.
00:15:20Merci, merci. Notre réalisateur a fait
00:15:22le son qui va avec. D'habitude, c'est moi qui le fais avec ma bouche.
00:15:24Allez, c'est les 3 mots de l'actu.
00:15:26Les vraies voix sud-radio.
00:15:28Vos 3 mots
00:15:30Félix, Mathieu, pardon.
00:15:32Avec ma bouche, moi aussi.
00:15:34Panne, répartition
00:15:36et abandon.
00:15:38Un logiciel lié à Microsoft
00:15:40fait le coup de la panne et des aéroports,
00:15:42des gares, des banques, des bourses, des chaînes de télé
00:15:44se retrouvent en carafe dans le monde entier.
00:15:46Le bug a aussi touché les Jeux Olympiques de Paris.
00:15:48Les députés s'attaquent à la répartition
00:15:50des postes clés à l'Assemblée après la reconduction
00:15:52de Yael Brown, pivée à la présidence hier.
00:15:54Ambiance houleuse sur fond
00:15:56d'accords décriés entre LR et Macronistes.
00:15:58Et puis, des bruits de couloirs prévoyaient
00:16:00un abandon de Joe Biden, sans doute dès ce week-end
00:16:02dans la présidentielle aux Etats-Unis.
00:16:04Sa directrice de campagne vient de démentir
00:16:06selon elle, le président reste absolument
00:16:08dans la course.
00:16:10Les vraies voix sud-radio.
00:16:12À cause d'un incident international
00:16:14du système informatique, votre vol
00:16:16a peut-être été affecté.
00:16:18Des files d'attente, des vols annulés,
00:16:20des voyageurs renvoyés chez eux dans des arrêts
00:16:22aéroports du monde entier.
00:16:24Et tout ça, tout ça à cause de la mise à jour
00:16:26d'un logiciel partenaire de Microsoft
00:16:28qui se serait mal passé.
00:16:30Et ça fait planter en cascade
00:16:32une série d'outils bureautiques
00:16:34proposés par le numéro un mondial de l'informatique.
00:16:36Des perturbations dans les réseaux sociaux,
00:16:38de l'accès au téléphone,
00:16:40des perturbations dans les transports,
00:16:42sur les chaînes de télé, dans les secteurs
00:16:44aussi divers que les banques,
00:16:46la bourse, même l'organisation
00:16:48des Jeux Olympiques Paris 2024 a été touchée
00:16:50du côté de l'armise des
00:16:52accréditations et des uniformes.
00:16:54Avec un impact fort heureusement limité,
00:16:56rassure, cet après-midi,
00:16:58le COJO, le comité d'organisation,
00:17:00journée de crise, en tout cas pour les services
00:17:02d'investigation de Microsoft, nous explique
00:17:04Loïc Guézeau, expert en cybersécurité.
00:17:06Tous les services aujourd'hui
00:17:08de notre société moderne sont connectés
00:17:10et la plupart sont dépendants
00:17:12du système Microsoft.
00:17:14Ceux touchés par cette panne sont ceux qui utilisent
00:17:16le logiciel tiers a priori
00:17:18CrowdStrike. Une mise à jour d'un logiciel
00:17:20de sécurité qui se passe mal,
00:17:22c'est un défaut de qualité.
00:17:24On peut imaginer qu'il n'y a pas eu assez de tests
00:17:26de non-régression de la solution.
00:17:28Il faut analyser maintenant comment
00:17:30revenir en arrière et repartir sur
00:17:32une situation stable au niveau mondial.
00:17:34En général, c'est quelques heures,
00:17:36l'impact du métier, on va chiffrer ça
00:17:38en centaines de millions de dollars.
00:17:40Loïc Guézeau,
00:17:42expert en cybersécurité avec Thierry Guerrier
00:17:44sur Sud Radio. Deuxième mot, la répartition
00:17:46des postes clés a débuté
00:17:48à l'Assemblée nationale. Les présidents de groupe
00:17:50ne sont pas parvenus à un accord ce matin en réunion.
00:17:52Ambiance détestable,
00:17:54racontent même ceux qui y ont participé.
00:17:56Alors qu'à cela ne tienne, il va falloir voter pour élire
00:17:58chaque vice-président, chaque caster
00:18:00et se dessine un scénario, un accord
00:18:02entre LR et Macroniste au détriment
00:18:04du Nouveau Front Populaire et du RN.
00:18:06Hier, déjà, le communiste André Chassaigne a perdu
00:18:08la présidence de très peu.
00:18:10Quelques voix derrière l'assortante macroniste,
00:18:12il y a Elbron-Pivet. Les LR, tendance
00:18:14Vauquy, ont fait la différence.
00:18:16Pierre Cordier, député de la droite républicaine des Ardennes
00:18:18défend un choix de la raison.
00:18:20En réalité, j'ai plutôt voté contre les insoumis,
00:18:22pour tout vous dire. Moi, là-dessus, les choses sont
00:18:24claires. J'ai assisté, si vous voulez,
00:18:26ces deux dernières années à
00:18:28une bordélisation de l'Assemblée nationale que je ne peux
00:18:30pas accepter. Donc, je ne vais pas vous dire
00:18:32que j'ai voté d'une grande gaieté de cœur et ça m'a coûté.
00:18:34Je vous le dis franchement, de voter
00:18:36Yael Broun-Pivet. J'ai beaucoup de respect aussi pour
00:18:38André Chassaigne parce que c'est quelqu'un... J'ai voté un de ses
00:18:40textes, d'ailleurs, sur les retraites pour
00:18:42les époux-épouses de conjoints agriculteurs
00:18:44parce que son texte était intéressant.
00:18:46Mais, voilà, André, s'il n'y avait que des
00:18:48André Chassaigne dans le groupe de gauche,
00:18:50je serais heureux. Mais il y a aussi quelques hurlus-berlus
00:18:52que je ne voulais pas voir accéder à des responsabilités.
00:18:54Je ne voulais pas voir la France
00:18:56bordélisée. Le député LR, tendance
00:18:58la droite républicaine des Ardennes, Pierre Cordier
00:19:00avec Benjamin Glaze ce matin sur Sud Radio.
00:19:02Troisième mot, abandon. La directrice de campagne
00:19:04de Joe Biden assure qu'il se maintient
00:19:06dans la course. Le président sortant
00:19:08reste absolument dans la course, assure-t-elle.
00:19:10Alors que plusieurs médias américains
00:19:12affirment pourtant qu'il pourrait jeter l'éponge
00:19:14dès ce week-end, vu les doutes sur sa santé physique
00:19:16et mentale. Après George Clooney, même
00:19:18Barack Obama l'inciterait à laisser quelqu'un d'autre
00:19:20se présenter à sa place, selon les bruits de couloirs.
00:19:22Pourquoi pas Kamala Harris ? En tout cas,
00:19:24pendant ce temps, Donald Trump vit sa
00:19:26meilleure vie après sa tentative d'assassinat.
00:19:28Couronné à la convention du
00:19:30parti républicain, il invoque le divin
00:19:32qui l'aurait sauvé, tout comme son fils à la tribune.
00:19:34Eric Trump a sorti les violons.
00:19:40Papa, il y a cinq jours,
00:19:42Lara, Luc, Carolina et moi
00:19:44avons retenu notre souffle en voyant
00:19:46le sang couler sur ton visage.
00:19:48Par la grâce de Dieu, l'intervention divine
00:19:50et tes anges gardiens,
00:19:52tu as survécu. Donald Trump qui écoute
00:19:54son fils avec une petite fille venue s'asseoir
00:19:56sur ses genoux en plein meeting. Communication
00:19:58maîtrisée d'un côté, comme on contraste
00:20:00avec la débandade forcément côté démocrate.
00:20:02Merci Félix.
00:20:04On l'avait dit, c'était
00:20:06un de nos débats cette semaine, ça va retourner
00:20:08la campagne. Tout un programme.
00:20:10Bon, notre débat de 17h30
00:20:12qui arrive dans un instant pour la première
00:20:14fois en un siècle. La France accueille les
00:20:16Jeux Olympiques 2024 à Paris, et puis vous le savez
00:20:18les Jeux Paralympiques. L'arrivée
00:20:20des premiers athlètes au village
00:20:22olympique hier a déjà suscité un engouement
00:20:24croissant, comme l'indique
00:20:26un sondage du Parisien. Dans
00:20:28un instant, nous vous posons la question
00:20:30J-O-P 2024.
00:20:32Allez-vous suivre les Jeux Olympiques
00:20:34et Paralympiques ? Nos sportifs sont prêts,
00:20:36ambitieux, parfois favoris. Nos enceintes sportives
00:20:38brillent. La fête peut commencer.
00:20:40Dites-nous si ça vous excite au
00:20:420826 300 300
00:20:44pour participer au débat, et donnez-nous
00:20:46votre avis sur le compte XUDRADIO
00:20:48où ça y est, Judith a voté. Oui, j'ai
00:20:50voté, et donc je peux voir vos votes,
00:20:52chers auditeurs, effectivement, et vous dites
00:20:54que non, vous n'allez pas les suivre.
00:20:56Alors à 91%, c'est
00:20:58dommage, j'ai envie de dire. Bah oui.
00:21:00Allez, donnez votre compte, votre avis
00:21:02si vous êtes pour le oui sur le compte X
00:21:04de XUDRADIO. A tout de suite.
00:21:06XUDRADIO
00:21:08Parlons vrai. XUDRADIO
00:21:10Parlons vrai. Les vraies voix
00:21:12XUDRADIO, 17h-19h
00:21:14Judith Belair, Frédéric
00:21:16Brindel. Les vraies voix de l'été sont
00:21:18avec vous. Sacré trio
00:21:20ce soir. Ouais, il y a de l'ambiance en studio.
00:21:22Et puis on évite les crises de
00:21:24fourrure, s'il vous plaît. Oui, oui, bien sûr.
00:21:26Allez, Joseph Touvenel, vous êtes directeur
00:21:28de la rédaction de Capital Social.
00:21:30René Chige, vous êtes encore directeur des rédactions
00:21:32du groupe Entreprendre la France. Encore ? Jusqu'à ce soir.
00:21:34Anne-Lauren Rousseau,
00:21:36vous êtes journaliste
00:21:38pour Valeurs Actuelles. Encore. On espère
00:21:40pour longtemps. Allez, le grand débat du jour.
00:21:42Les vraies voix XUDRADIO,
00:21:44le grand débat du jour.
00:21:46Pour la première fois depuis un siècle,
00:21:48la France a rendez-vous avec un événement unique
00:21:50et majeur pour le sport, les JO
00:21:522024, qui pour rappel se déroule
00:21:54à Paris du 26 juillet au 11 août
00:21:562024. Sans oublier
00:21:58les Jeux Paralympiques qui sont du 28 août
00:22:00au 8 septembre. Les premiers athlètes
00:22:02sont arrivés au village olympique hier et
00:22:04l'enthousiasme monte, selon un sondage de
00:22:06nos confrères du Parisien. Alors,
00:22:08cette grande fête que nous espérons spectaculaire
00:22:10et unificatrice sera-t-elle aussi
00:22:12un levier majeur d'attractivité
00:22:14et une opportunité de développement économique
00:22:16pour tout le territoire. En tout cas, c'est une occasion
00:22:18de se rassembler lors d'un moment festif
00:22:20et universel dont le pays
00:22:22a plus que jamais besoin,
00:22:24c'est chose certaine.
00:22:26Parlons vrai. Des Kényans, des
00:22:28Colombiens, des Coréens, des sportifs
00:22:30de toute la planète s'entraînent
00:22:32dans nos régions depuis quelques jours.
00:22:34Certains se sont déjà installés dans le
00:22:36village olympique. Des gens du monde
00:22:38entier parcourent en ce moment même
00:22:40les rues de la capitale et des villes hautes,
00:22:42comme Marseille, Lille, Saint-Etienne. Et puis,
00:22:44nos sportifs envahissent nos écrans, souriant,
00:22:46clément, dans notre soutien. Les frissons
00:22:48nous traversent. Il se passe quelque chose
00:22:50d'historique en France ? La question du jour,
00:22:52allez-vous suivre les Jeux
00:22:54olympiques et paralympiques ?
00:22:56Alors, ça a tout petit peu bougé d'un pour cent sur X.
00:22:58Vous dites non à 90%.
00:23:00Vous pouvez continuer à voter pour dire oui aussi,
00:23:02vous savez, et donner votre
00:23:04avis évidemment au 0826 300 300
00:23:06même si vous n'avez pas envie de suivre
00:23:08les JO en question.
00:23:10On les voit déjà ? Oui, on les a dit
00:23:12déjà à l'instant. Non, non, non, mais justement,
00:23:14sur leur avis. Oui, d'accord.
00:23:16Annorelle Rousseau, vous êtes sportive, ça va
00:23:18vous passionner ? Moi, je trouve ça hyper
00:23:20drôle les JO. Enfin, il y a plein
00:23:22de catégories
00:23:24de sports qu'on connaît pas. J'ai découvert
00:23:26qu'il y avait des JO de trampoline, voilà,
00:23:28par exemple. Donc, je pense que ça peut être assez drôle à voir.
00:23:30Je me souviens qu'à Tokyo, j'avais découvert les JO d'escalade.
00:23:32Je savais même pas qu'il y avait... Enfin, en fait, ça parait logique qu'il y en ait.
00:23:34C'était la première fois, l'escalade
00:23:36à Tokyo, et là, on remet ça.
00:23:38C'était assez impressionnant à voir. Et puis, il y a quand même des gens
00:23:40qui font de ça leur métier.
00:23:42Alors, franchement, c'est quand même l'occasion pour eux
00:23:44de se montrer, et nous de le voir,
00:23:46et peut-être des jeunes de se lancer, pourquoi pas ?
00:23:48Joseph Touvenel,
00:23:50c'est aussi, finalement, ce que je disais un petit peu dans l'introduction.
00:23:52Les JO, ils vont contribuer à renforcer
00:23:54l'unité nationale, normalement,
00:23:56et peut-être une
00:23:58espèce de forme de fierté collective.
00:24:00On le verra. Alors, là, les réponses,
00:24:02moi, j'aurais tendance à dire, bon, non, les JO, je vais pas
00:24:04les suivre, etc. Et puis, l'esprit chauvin
00:24:06va gagner. Et dès qu'il y aura l'espoir
00:24:08d'une médaille, d'une victoire française,
00:24:10je me précipiterai
00:24:12derrière mon poste pour applaudir
00:24:14et pour insulter l'arbitre si on n'a pas la médaille.
00:24:16Non, vous ne faites pas ça, Joseph.
00:24:18Si, il n'y a pas la médaille. Pas vous, Joseph.
00:24:20Vous nous avez parlé de ceux
00:24:22qui arrivaient, qui s'entraînaient, les équipes étrangères,
00:24:24mais les Parisiens s'entraînent depuis déjà
00:24:26plusieurs semaines en évoutant
00:24:28les blocs de béton, les barrières,
00:24:30les trous, etc.
00:24:32On est à fond, on est à bloc, on a échauffé.
00:24:34On a vu arriver,
00:24:36d'ailleurs, c'est hier matin, il y en avait plein
00:24:38à Paris, cette délégation étrangère,
00:24:40tout en bleu, avec un sifflet, un carnet à souches
00:24:42qui récoltait 135 euros
00:24:44par personne.
00:24:46Que ce soit piéton, vélo, voiture,
00:24:48on est à fond, on est à bloc,
00:24:50on est dedans. Madame Hidalgo
00:24:52a plus d'eaux, et vous connaissez le disco.
00:24:54Quand Hidalgo prend l'euro, les JO
00:24:56sont aux eaux, c'est pour ça qu'on avait derrière des gueuillets.
00:24:58Voilà, ça c'est la formule de Joseph.
00:25:00Cher René Chiche,
00:25:02vous le passionnez, parce que vous aimez ça.
00:25:04C'est un événement magique.
00:25:06Nuance, nuance.
00:25:08J'aime qui vous êtes.
00:25:10J'aime le sport.
00:25:12Pour moi,
00:25:14les Olympiques, je ne suis
00:25:16jamais friand.
00:25:18Comme l'a dit Anne Lorraine,
00:25:20il y a une multitude de sports,
00:25:22de disciplines. Il y a de l'escalade,
00:25:24il y a du trampoline, il y a du skateboard,
00:25:26il y a du breakdance,
00:25:28et le pentathlon.
00:25:30Bientôt, il va nous mettre aussi du babyfoot,
00:25:32de la chasse aux papillons.
00:25:34Les JO, c'est devenu une sorte de gâteau
00:25:36énorme à la chantilly.
00:25:38Et quand il y a trop de choses...
00:25:40Vous aimez pas la chantilly, René Chiche ?
00:25:42Quand il y a trop de choses,
00:25:44je trouve ça un peu écœurant.
00:25:46Il y a tellement de sports.
00:25:48C'est assez compliqué, les JO.
00:25:50Je sais que vous êtes un grand sportif,
00:25:52un grand fan de sport, mais c'est compliqué.
00:25:54D'abord, ça tombe pendant les vacances.
00:25:56Je vais regarder la cérémonie, même si je serai en France.
00:25:58Je vais quand même regarder la cérémonie.
00:26:00Vous faites battre le record de rapidité de phrase.
00:26:02Par contre, j'ai des épreuves.
00:26:04Je ne peux pas regarder.
00:26:06À part un classique, je vais peut-être regarder
00:26:08le 100 mètres, le sprint.
00:26:10Il y a tellement de choses.
00:26:12Je trouve qu'on s'y perd.
00:26:14Il y a les qualifications, le premier tour,
00:26:16le second tour, on passe du judo.
00:26:18Tout d'un coup, c'est l'aviron.
00:26:20On n'y comprend plus rien, excusez-moi.
00:26:22Moi, je ne suis pas du tout friand.
00:26:24Autant je suis friand de la tour du monde.
00:26:26Laissez-moi parler, Madame Béret.
00:26:30Je n'ai parlé que 10 minutes.
00:26:32C'est le dernier jour.
00:26:34Je quitte la France.
00:26:36Je plaisante.
00:26:38Je plaisante.
00:26:40Vous me connaissez.
00:26:42Qui me connaît ?
00:26:44Vous me connaissez.
00:26:46Arrêtez de couper René.
00:26:48Autant j'avais un seul événement
00:26:50que j'adorais, la tour du monde de foot.
00:26:52Le tournoi des 10 nations.
00:26:54Le tour de France cycliste.
00:26:56Un peu moins qu'avant, mais quand même.
00:26:58Un grand match de boxe.
00:27:00Les JO, tout ça.
00:27:02Un combat de boxe.
00:27:04J'ai fini alors.
00:27:06Ce n'est pas un match.
00:27:08Allez 0826 300 300.
00:27:10Vous, auditeurs de Sud Radio,
00:27:12vous pouvez réagir à ce que vous entendez.
00:27:14C'est intéressant ce que je dis quand même.
00:27:16Cette fois-ci, c'est Judy qui parle.
00:27:18Là, je parle.
00:27:20J'accueille nos auditeurs.
00:27:22Corinne, qui nous appelle de Chamonix
00:27:24et qui est notre auditrice fil rouge.
00:27:26Oui, bonsoir.
00:27:28Je voulais dire à M. Toubnel
00:27:30que je suis Lorraine aussi. Je suis née à Yonge.
00:27:32Sortez dans la voix.
00:27:34L'intelligence, la sensibilité et la beauté.
00:27:38Corinne, vous, tout ce qui vous intéresse
00:27:40c'est que vous êtes contre la politique de Macron
00:27:42et que vous vous en foutez.
00:27:44On peut parler vrai sur Sud Radio, des JO.
00:27:46Vous, vous n'êtes pas passionnée ?
00:27:48Non, mais moi je considère que
00:27:50si on avait donné des jeux
00:27:52pour faire croire à une société décadente
00:27:54qui a des dettes,
00:27:56que rien ne va, que rien n'avance,
00:27:58qu'il n'y a pas de social,
00:28:00que les jeux vont nous réunir
00:28:02ou vont faire des belles choses.
00:28:04Je pense que nos sociétés vieillissantes,
00:28:06nos sociétés décadentes,
00:28:08elles ne devraient plus organiser des jeux olympiques.
00:28:10D'ailleurs, plus personne ne veut vraiment les avoir.
00:28:12Donc moi,
00:28:14ça m'embête que le peuple
00:28:16se réunisse sur des jeux.
00:28:18Le peuple devrait se réunir
00:28:20sur des fondamentaux.
00:28:22C'est la laïcité, c'est l'entraide,
00:28:24c'est aider les pauvres,
00:28:26aider les handicapés, aider les gens en sans-abri.
00:28:28C'est un peu ce que véhiculent les jeux olympiques.
00:28:30Oui, aider les handicapés,
00:28:32l'Union Nationale.
00:28:34Tout en bloquant les trottoirs quand même.
00:28:36Non, parce que justement,
00:28:38on prend des sociétés privées
00:28:40qui vont sponsoriser.
00:28:42Si on mettait toute cette énergie à faire des grands projets,
00:28:44je vais vous dire,
00:28:46un très grand projet logement,
00:28:48je vais vous dire,
00:28:50ça va faire diminuer les salaires
00:28:52du loyer qu'on paye.
00:28:54Et je vais vous dire, là, ça va unir les Français.
00:28:56Et là, on recevra des jeux, on sera tous heureux,
00:28:58on sera tous contents.
00:29:00Et quand la société était riche, était belle,
00:29:02on les a bien reçus, on les a bien faits,
00:29:04on a été super. Là, la société,
00:29:06elle est en déliquescence.
00:29:08Et je trouve que
00:29:10se nourrir que du jeu,
00:29:12je trouve qu'intellectuellement, c'est un peu petit.
00:29:14Allez, Cécorine, on vous a bien entendu.
00:29:16On va...
00:29:18On a Frédéric de Paris
00:29:20qui lui est très content.
00:29:22Oui, bonjour.
00:29:24Frédéric dit passionné des jeux olympiques.
00:29:26Et vous trouvez
00:29:28qu'en fait, le pessimisme ambiant, ça fait un peu
00:29:30gaulois réfractaire, c'est ça que vous voulez dire.
00:29:32Ça veut dire, ça fait des mois
00:29:34que j'entends sur les ondes,
00:29:36un peu partout, on donne
00:29:38la parole aux journalistes,
00:29:40excusez-moi mesdames et messieurs les journalistes,
00:29:42et aux auditeurs qui sont contre.
00:29:44J'entends toutes les raisons
00:29:46qui font qu'ils sont contre.
00:29:48Corinne, qui vient de parler,
00:29:50dit qu'on n'est plus riches, etc.
00:29:52Il y a 100 ans, on a reçu les jeux
00:29:54en 1924. On sortait de la
00:29:56Première Guerre mondiale, une génération avait disparu.
00:29:58L'est de la France était fracassée.
00:30:00Et pourtant, on a fait les jeux parce que
00:30:02l'idée, c'est l'idée de 2024,
00:30:04c'est de réunir les gens, mais pour un moment,
00:30:06il ne s'agit pas de
00:30:08résoudre tous les problèmes
00:30:10de la France, c'est de réunir
00:30:12à un moment, en France, à Paris,
00:30:14toutes les nations,
00:30:16des nations qui viennent, des équipes
00:30:18qui sont riches, des équipes qui sont pauvres,
00:30:20et qui, toutes
00:30:22riches ou pauvres, rêvent que d'une chose,
00:30:24c'est Paris, la France.
00:30:26Et faire les jeux en France, pour eux,
00:30:28c'est extraordinaire.
00:30:30Et on voit les premiers athlètes
00:30:32qui sont arrivés,
00:30:34ils ont pleuré presque déjà, avant même,
00:30:36d'avoir commencé leur entraînement
00:30:38dans les sites d'entraînement.
00:30:40Ces jeux, ça doit être un moment, alors, où on s'est réunis,
00:30:42je ne sais pas, mais au moins,
00:30:44où on essaye, à un moment, de dire
00:30:46la France va briller dans le monde
00:30:48pendant 17 jours,
00:30:50plus les Jeux Paralympiques, qui sont quand même
00:30:52très importants, 11 jours,
00:30:54on va regarder la France avec un autre
00:30:56regard. Déjà,
00:30:58regarder le relais de la flamme, ça fait 2 mois
00:31:00et 10 jours, c'est un
00:31:02relais extraordinaire. C'est un succès populaire.
00:31:04C'est un succès populaire.
00:31:0620 millions de personnes au bord des routes,
00:31:08c'est un succès extraordinaire.
00:31:10J'y suis allé plusieurs fois, c'est fabuleux.
00:31:12Et je vois les gens, ils voient passer la flamme,
00:31:14certains pleurent,
00:31:16parce qu'il y a une idée,
00:31:18vous voyez, il y a une idée que
00:31:20la France est capable de faire briller le monde
00:31:22à un moment donné.
00:31:24Et c'est aujourd'hui, Frédéric,
00:31:26c'est aujourd'hui la seule fête universelle
00:31:28encore, et c'est vrai que
00:31:30de voir tous ces gens, vous les verrez,
00:31:32venus du monde entier, du Tonga,
00:31:34du Jamaïque, c'est magnifique, c'est ça
00:31:36les Jeux Olympiques. On a Félix Mathieu avec nous.
00:31:38Félix, vous avez un invité
00:31:40qui est Benoît
00:31:42de Saint-Cernin. Oui, puisque l'un des enjeux
00:31:44de ces JO, ça va être la sécurité,
00:31:46avec des emplois d'agents de sécurité
00:31:48à la clé. Certains sortent d'école en ce moment
00:31:50même, figurez-vous, ils vont sans doute pouvoir être opérationnels
00:31:52pour les Jeux. On n'a pas encore tout le personnel,
00:31:54c'est ça, Félix ? Non, c'est ce qu'on va
00:31:56voir dans un instant, puisque aujourd'hui, figurez-vous,
00:31:58à l'école européenne de sécurité
00:32:00privée à Versailles, les candidats
00:32:02vont passer leurs examens de fin de formation.
00:32:04Et ça tombe bien, nous sommes en ligne avec le directeur et fondateur
00:32:06de la dite école. Bonsoir Benoît
00:32:08de Saint-Cernin. Bonsoir. Bonsoir,
00:32:10bonsoir à tous. Merci, merci d'être avec nous
00:32:12dans les vraies voix sur Sud Radio, et merci de nous avoir
00:32:14fait parvenir l'enregistrement
00:32:16d'un de ces exercices du jour à l'école européenne
00:32:18de sécurité privée de Versailles. On l'écoute alors ?
00:32:20Une sorte de mise en situation d'un candidat
00:32:22face à un spectateur qui arrive complètement
00:32:24ivre. Alors on va écouter l'extrait
00:32:26avant de revenir vers vous, Benoît de Saint-Cernin.
00:32:28Oui, bonjour. Ok.
00:32:30Moi ? Je vais très bien,
00:32:32mais pourquoi vous me touchez là ?
00:32:34Non, je vais...
00:32:36Je veux un peu d'eau. Attendez.
00:32:38PC, PC, 2 kilos.
00:32:40J'ai un homme en état d'hybridité.
00:32:42Hein ?
00:32:44Vous parlez de moi, là ?
00:32:46C'est moi qui est en état d'hybridité, monsieur ?
00:32:48Je suis très calme, monsieur,
00:32:50d'abord.
00:32:52Je peux rentrer, là, monsieur ?
00:32:54J'ai mon billet.
00:32:56J'ai payé mon billet. Oui, mais vous êtes pas
00:32:58dans votre état normal, monsieur.
00:33:00PC, PC, 2 kilos.
00:33:02Le monsieur devient
00:33:04agressif.
00:33:06Je suis pas agressif.
00:33:08Je vais faire le code de tête.
00:33:10Bon, alors, c'est ce qu'on appelle
00:33:12la carte pratique. On espère que vous n'avez pas
00:33:14fait boire un figurant. Non, non, très bon comédien.
00:33:16C'est un bon comédien.
00:33:18Il joue le rôle du monsieur ivre. Est-ce que le candidat
00:33:20qu'on entend face au monsieur réagit bien ?
00:33:22Oui, absolument.
00:33:24En fait, ce genre d'exercice pratique,
00:33:26c'est qu'on va
00:33:28confronter nos élèves à des situations
00:33:30difficiles. Là, vous avez eu le monsieur
00:33:32avec un coup dans le nez. Vous avez
00:33:34le monsieur qui n'a
00:33:36pas de patte pour entrer dans la zone VIP,
00:33:38mais il connaît le président, donc lui, il doit
00:33:40passer et il force.
00:33:42Vous avez des gens qui cachent quelque chose
00:33:44sur eux, que ce soit une arme, un couteau ou autre.
00:33:46Et en fait, l'examen, qui est un examen officiel,
00:33:48écrit par le ministère de l'Intérieur,
00:33:50nous oblige
00:33:52à confronter nos élèves, évidemment, à des
00:33:54situations difficiles, parce que la situation
00:33:56du gars sympa, qui est content d'être contrôlé,
00:33:58c'est trop facile à faire. Donc, on ne fait
00:34:00que des situations compliquées.
00:34:02Question de nos vrais voix. Anne-Lauren Rousseau.
00:34:04Je me demandais comment ça s'est passé
00:34:06par rapport aux forces étrangères
00:34:08qui sont venues filer un coup de main. Est-ce que
00:34:10elles aussi ont eu la même formation ? Comment
00:34:12tout ça s'est coordonné ? Je ne sais pas si vous en savez quelque chose
00:34:14dans votre école, mais moi,
00:34:16je les croise à Paris.
00:34:18Et les Espagnols aussi.
00:34:20Comment ils ont été, eux, formés
00:34:22à ce genre de situation
00:34:24et pour contrôler tout le monde ?
00:34:26En France, on a été
00:34:28missionné par une équipe qui s'appelle
00:34:30le CNAP, le Conseil National des Activités Privées
00:34:32de Sécurité, qui dépend du ministère
00:34:34de l'Intérieur et qui a fait un super boulot.
00:34:36Je suis ravi d'avoir l'occasion de le dire à l'antenne,
00:34:38mais ils ont fait un super boulot avec France Travail.
00:34:40Et ils nous ont donc demandé de former
00:34:42des Français et de former des étudiants
00:34:44selon un programme qu'on appelle un peu
00:34:46improprement un programme spécial J.O.
00:34:48Et nous, on a tourné à plein régime pour ça.
00:34:50Les forces étrangères dont vous parlez,
00:34:52elles arrivent avec des compétences particulières.
00:34:54Par exemple, des compétences
00:34:56de détection d'explosifs ou de choses comme ça.
00:34:58Et c'est cette expertise-là
00:35:00que la France a sollicité
00:35:02auprès de ces pays. Ce n'est pas la mission
00:35:04qui nous a été donnée à nous
00:35:06de sécurité, si vous voulez, des
00:35:08points d'accès, ce qu'on appelle les points
00:35:10de filtrage. Donc c'était vraiment
00:35:12une autre mission. Et en fait, ce partage,
00:35:14il a lieu tout le temps. Dans tous les grands
00:35:16événements internationaux, chaque pays prête
00:35:18on va dire une compétence
00:35:20particulière. Donc là,
00:35:22il est normal que la France ait demandé à ces pays-là.
00:35:24Mais ce n'est pas du tout la mission qu'on a demandé aux écoles
00:35:26comme la mienne. Question de René Chiche.
00:35:28Bonsoir mon cher Benoît, c'est René Chiche.
00:35:34Bonsoir Benoît. Je voulais savoir
00:35:36combien de temps a duré la formation
00:35:38de ces étudiants ? Et lorsque
00:35:40vous avez certainement dû recaler
00:35:42certains étudiants, pourquoi les avez-vous
00:35:44recalés ?
00:35:46Cette formation, elle a été écrite
00:35:48par l'État. Et c'est une formation qu'on a appelée
00:35:50PSGE, qui voulait dire préparation
00:35:52à la sécurité des grands événements.
00:35:54Et en fait, les premières promotions de mon école,
00:35:56ils ont travaillé à Roland-Garros.
00:35:58Les JO, en fait, c'est un des événements.
00:36:00Et donc, on leur
00:36:02fait passer l'épreuve théorique.
00:36:04C'est exactement comme le permis de conduire.
00:36:06Vous avez des questions, vous en avez
00:36:0880 et vous devez bien répondre.
00:36:10Vous répondez mal, vous êtes ajourné.
00:36:12Prenez le type d'ajournement et chaque élève
00:36:14a des questions différentes. Donc, ça ne sert à rien
00:36:16de regarder sur son voisin. Et ensuite, vous avez
00:36:18l'épreuve dite pratique, c'est l'extrait sonore
00:36:20que vous appelez, passé Félix tout à l'heure,
00:36:22où là, le jury va contrôler
00:36:24si la personne est capable de gérer une situation
00:36:26compliquée. Et malheureusement,
00:36:28aujourd'hui, c'était la dernière
00:36:30session, on en a passé 71,
00:36:32on doit avoir au moins 4-5
00:36:34échecs de gens qui ont
00:36:36soit raté l'épreuve théorique,
00:36:38soit ont raté l'épreuve pratique.
00:36:40A la minute où je vous parle,
00:36:42on en a déjà 5
00:36:44qui ont échoué, ce qui est triste. Et à la minute où je vous parle,
00:36:46à 10 mètres de moi,
00:36:48les examens continuent
00:36:50parce que je pense qu'on n'aura pas fini
00:36:52avant 20h, parce que c'est assez long
00:36:54de faire passer tout ça. Et
00:36:56il y a beaucoup de stress évidemment chez les jeunes,
00:36:58mais il faut reconnaître qu'on a eu
00:37:00beaucoup de candidats, parce que quand même
00:37:02une dame parlait avant moi
00:37:04de l'argent dépensé, etc.
00:37:06Il est vrai que l'État
00:37:08a dépensé de l'argent pour
00:37:10attirer des gens dans le domaine de la sécurité privée
00:37:12avec des super primes
00:37:14d'incitation. Par exemple,
00:37:16les élèves que j'ai aujourd'hui qui terminent
00:37:18à l'école, ils vont tous toucher
00:37:20pratiquement 950 euros
00:37:22de primes pour être venus à l'école
00:37:24et pour avoir passé les examens.
00:37:26C'est un cadeau, c'est une prime.
00:37:28Donc ça a été remarquablement fait,
00:37:30hyper bien géré par France Travail et le ministère,
00:37:32mais c'est quand même beaucoup d'argent.
00:37:34En un mot, les candidats qui passent l'examen aujourd'hui
00:37:36pourront être opérationnels pour les JO,
00:37:38pour être employables immédiatement. Il y a encore des emplois
00:37:40à pourvoir ? Ah oui, il y en a encore
00:37:42des emplois à pourvoir. Nous,
00:37:44en fait, les élèves qui réussissent aujourd'hui
00:37:46ont transmis dans la soirée au ministère,
00:37:48donc au fameux CNAP,
00:37:50le Conseil national des activités privées de sécurité,
00:37:52ont transmis ceux qui ont réussi
00:37:54et ils vont recevoir
00:37:56dans la semaine prochaine leur carte
00:37:58professionnelle. Et là où c'est vachement
00:38:00sioux, le truc, pour être honnête,
00:38:02c'est que cette carte va permettre à ces jeunes
00:38:04de travailler en sécurité privée
00:38:06sur tous les événements de plus de 300
00:38:08personnes pendant 5 ans.
00:38:10Les JO, c'est juste le point
00:38:12de départ, en fait.
00:38:14Belle aventure professionnelle.
00:38:16Une dernière réaction.
00:38:18Aujourd'hui, on sait
00:38:20qu'il manque encore plusieurs milliers
00:38:22d'agents de sécurité, même s'il y en a
00:38:24énormément et des milliers qui ont été formés.
00:38:26Le problème, c'est que les JO,
00:38:28ce n'est pas tous les ans. Et donc,
00:38:30est-ce qu'il a été aussi envisagé
00:38:32la suite pour ces milliers de jeunes
00:38:34qui se sont formés, qui se disent
00:38:36ça y est, maintenant, je vais avoir une carte professionnelle.
00:38:38Ce n'est pas aussi simple, parce que j'ai
00:38:40vu comment, pratiquement, on pouvait aller chercher la carte
00:38:42professionnelle. Ça va poser des problèmes
00:38:44pratiques aux pratiques, mais enfin, c'est peut-être pas le
00:38:46moment d'en parler, mais visiblement
00:38:48demander à quelqu'un qui habite
00:38:50en grande banlieue d'aller le matin chercher
00:38:52un pass
00:38:54et d'aller chercher un pass tous les matins
00:38:56parce qu'ils sont renouvelables tous les jours
00:38:58pour rentrer sur les JO, ça va poser des problèmes
00:39:00très pratiques.
00:39:02Mais ces milliers de jeunes formés n'auront
00:39:04pas tous des postes par la suite.
00:39:06Et donc, est-ce qu'on a pensé aussi à la suite
00:39:08pour eux ?
00:39:10Et assez vite, s'il vous plaît.
00:39:12En deux temps. D'abord, toutes les entreprises
00:39:14qui s'occupent de la sécurité des événements
00:39:16en Ile-de-France ont besoin de ces jeunes
00:39:18et les ont déjà tous appelés. Nous, on en a
00:39:20formé à peu près 300. Et ensuite,
00:39:22il y a une solution qui a été mise en place
00:39:24pour que les jeunes qui auraient envie de continuer
00:39:26puissent continuer leur formation
00:39:28et avoir, d'une certaine matière, une carte
00:39:30professionnelle définitive. Donc oui,
00:39:32l'avenir a bien été écrit. Et honnêtement,
00:39:34et le CNAP, c'est France Travail, a fait
00:39:36un boulot là-dessus. Nickel. Donc, il n'y a pas
00:39:38d'inquiétude. Et la procédure que vous venez de décrire,
00:39:40je n'ai donc pas le temps, si j'ai bien compris.
00:39:42Mais honnêtement,
00:39:44en fait, c'est beaucoup plus simple que ce que
00:39:46vous imaginez. Et quand les gens
00:39:48sont bien rentrés dans les tubes, en fait, c'est beaucoup plus simple.
00:39:50Merci beaucoup !
00:39:52Vive l'échange olympique !
00:39:54On rappelle que vous êtes directeur et fondateur
00:39:56de l'École Européenne de Sécurité Privée
00:39:58de Versailles. Et puis,
00:40:00dans un instant, on va jouer
00:40:02le quiz de l'été. C'est le moment préféré
00:40:04du Brindel.
00:40:06Je vous donne le thème tout de suite ? Allez-y,
00:40:08faites-vous plaisir. On y est, Paris 2024,
00:40:10ça sera Paris le thème ! Ah bon, c'est pas vrai ?
00:40:12A tout de suite !
00:40:14Judith Baller,
00:40:16Frédéric Brindel. Les vraies
00:40:18voix de l'été Sud Radio sont avec
00:40:20vous. Nous sommes avec
00:40:22Joseph Touvenel, directeur de la rédaction
00:40:24de Capital Social. René Chiche,
00:40:26directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse.
00:40:28Et Anne-Lauren Rousseau, journaliste pour
00:40:30Valeurs Actuelles. Et qu'est-ce qu'on fait tout de suite ?
00:40:32Tout de suite, on joue avec notre auditrice, Corine
00:40:34de Chamonix. C'est parti !
00:40:36Les vraies voix Sud Radio,
00:40:38le quiz de l'actu. Corine, vous allez faire
00:40:40équipe avec l'une des
00:40:42trois vraies voix. C'est à vous de choisir.
00:40:44Vous formez un duo, ça sera deux contre deux.
00:40:46Le vainqueur est celui qui donne quatre bonnes réponses.
00:40:48Il faut trouver l'interprète de la
00:40:50chanson. On vous écoute !
00:40:52Je vais prendre la dame, c'est Mme Rousseau, je crois.
00:40:54Par contre, je suis pas d'accord avec ses idées,
00:40:56mais je l'apprends. Je suis très étonnée.
00:40:58Je suis très étonnée, mais je suis ravie de faire équipe avec vous.
00:41:00C'est très bien, ça fait une équipe.
00:41:02Vous savez que la mixité est à l'honneur
00:41:04dans les Jeux Olympiques. Il y a plein
00:41:06d'épreuves mixtes, ça va être superbe.
00:41:08Ce sont vous, mesdames,
00:41:10Anne-Lauren et Corine, contre
00:41:12Joseph, et qui est tout content
00:41:14d'être avec René.
00:41:16Le thème J.O. est extrait
00:41:18numéro 1. Paris, le thème Paris.
00:41:20Qu'est-ce qu'on va dire ? Le nom du chanteur, de quoi ?
00:41:22Le nom du chanteur.
00:41:24Allez-y bien fort, Corine.
00:41:26Ça va être facile.
00:41:28Jacques Dutronc !
00:41:30Bon, bah voilà.
00:41:32On va arrêter là.
00:41:34C'est vrai que ça a été vite.
00:41:36Joseph, tu peux aller boire un café ? Il n'y a pas de soucis.
00:41:38Il est 5h, Paris s'éveille.
00:41:40Ça fait 1-0, mais rien n'est joué.
00:41:42Celui-là aussi, il est facile. Extrait numéro 2.
00:41:44Elipiap.
00:41:46Moi, j'ai des erreurs
00:41:48404 dans mon cerveau. Je le sais,
00:41:50mais le temps que ça sorte...
00:41:52Padam, padam,
00:41:54padam, c'est magnifique.
00:41:56Le score
00:41:58est magnifique aussi, le score.
00:42:00Attendez de voir, il y en a qu'à Mourat qui va chanter.
00:42:02Ça fait 2-0.
00:42:04Corine,
00:42:06accrochez-vous, criez bien fort.
00:42:08Même si c'est impossible de crier plus fort
00:42:10que René Chiche, on est d'accord.
00:42:12Extrait numéro 2.
00:42:143.
00:42:20C'est lui.
00:42:22Allez-y, Corine,
00:42:24vous avez dit qui ?
00:42:26Non, non, non. C'est plus jeune
00:42:28et c'est un groupe.
00:42:30Trois Cafés Gourmands, on dirait.
00:42:32Non, les Négresses Vertes.
00:42:34Plus jeunes. On se rapproche.
00:42:36Manon Négras.
00:42:38C'est terrible.
00:42:40René, vous êtes un infitoyable.
00:42:42Désolée, Corine.
00:42:44C'est la balle de match.
00:42:46Extrait
00:42:48numéro 4.
00:42:50Marc Lavoine.
00:42:52Il est terrible.
00:42:54Il est terrible.
00:42:56Vous savez,
00:42:58c'est un peu le point de vue
00:43:00des Jeux Olympiques. C'est comme si vous affrontez
00:43:02Teddy Riner en judo
00:43:04ou alors, vous savez par exemple que sur certaines
00:43:06épreuves contre Pogacar en cyclisme,
00:43:08vous n'y arrivez pas.
00:43:10Maintenant, on s'est échauffé au jour.
00:43:12Écoutez ce qu'on va faire.
00:43:14Il reste 3 extraits et
00:43:16Corine va essayer
00:43:18de les trouver avec Lorraine.
00:43:20Non, juste pour vous montrer.
00:43:22Allez, c'est parti. Extrait numéro 5.
00:43:24Corine.
00:43:26On ne joue pas.
00:43:28Marie, elle a frisé.
00:43:30Oui,
00:43:32alors c'est comment ?
00:43:34Je vais le dire pour elle.
00:43:36Marie,
00:43:38Paul.
00:43:40Marie, Paul, Belle.
00:43:42Oui, Marie, Paul, Belle.
00:43:44Elle est forte, Corine.
00:43:46Il faut le trouver.
00:43:48Allez, encore un.
00:43:50Là, vous avez deux chances parce qu'il y a deux chanteurs.
00:43:52Vous en avez encore un.
00:43:54Allez, c'est parti. Extrait numéro 6
00:43:56si je ne me trompe pas.
00:43:58Ça balance pas mal.
00:44:00Ça balance pas mal.
00:44:02Ça balance pas mal.
00:44:04Vous dites, Corine ?
00:44:06Les deux, c'était un duo.
00:44:08Très bien, vous êtes en train de faire le retour.
00:44:10La remontada.
00:44:12Ça, si Anne Lorraine ne répond pas,
00:44:14elle ne revient plus.
00:44:16Je m'en vais tout de suite.
00:44:18Je vous laisse.
00:44:22Oui, oui, Thomas Dutronc,
00:44:24bravo Corine et Anne Lorraine.
00:44:26Et pas Anne Lorraine, bravo Corine.
00:44:28On va dire que sans la rapidité de René,
00:44:30vous étiez sur leur basque.
00:44:32Victoire donc de René
00:44:34et de l'excellent
00:44:36Joseph Touvenel.
00:44:38Je suis le conseiller spirituel.
00:44:40C'était remarquable.
00:44:44Et évidemment,
00:44:46ils auraient été meilleurs.
00:44:48Allez, chers auditeurs, si vous voulez jouer avec nous,
00:44:50vous le savez, c'est le 0826 300.
00:44:52Dans un petit instant,
00:44:54il y aura dans 10 minutes surtout
00:44:56le tour de table de l'actu, puis dans un instant,
00:44:58vous avez la parole avec Félix Mathieu.
00:45:00On va parler de la panne informatique mondiale
00:45:02qui paralyse pas mal de gens.
00:45:04Allez, restez avec nous, à tout de suite.
00:45:10J'aime plus Paris.
00:45:12Non mais on se prend pour qui ?
00:45:14Sud Radio.
00:45:16Vraie Voix Sud Radio.
00:45:1817h-19h. Judith Beller.
00:45:20Frédéric Brindel.
00:45:22Allez, un petit rappel de nos vraies voix du jour, Frédéric.
00:45:24Oui, Anne Lorraine Rousseau, René Chiche et
00:45:26Joseph Touvenel sont avec nous. Prêts ?
00:45:28Eh bien, c'est parti pour
00:45:30Vous avez la parole avec
00:45:32Félix Mathieu. Alors Félix,
00:45:34vous allez revenir sur la panne informatique
00:45:36qui a paralysé des aéroports,
00:45:38des gares, des bourses, des chaînes de télévision
00:45:40ou encore des banques dans le monde entier
00:45:42aujourd'hui. Tout ça à cause d'une raison,
00:45:44d'une seule cause, une mise à jour d'un
00:45:46logiciel partenaire de Windows. Mise à jour
00:45:48qui ne s'est pas passé comme prévu,
00:45:50de toute évidence, et qui donc a fait planter
00:45:52tous les logiciels de travail utilisés
00:45:54dans tous ces secteurs. Alors, selon
00:45:56les toutes dernières nouvelles, finalement,
00:45:58ce soir, la cause a pu être identifiée, un corps actif
00:46:00envoyé. On va voir
00:46:02dans la soirée, si tout rentre
00:46:04dans l'ordre. Pour en parler, nous sommes
00:46:06censés être avec un spécialiste des questions
00:46:08de cybersécurité. On essaye de le joindre.
00:46:10Le fondateur du site Zattaz.com
00:46:12Damien Bancal, bon,
00:46:14visiblement...
00:46:20J'allais vous dire que peut-être que le standard
00:46:22ou le système téléphonique de M. Bancal fonctionne
00:46:24sur Windows, et c'est ce qui illustre
00:46:26quelque part le sujet dont on est censés parler.
00:46:28On va faire un petit tour des vrais voix, du coup.
00:46:30Je crois que René Chiche a été directement
00:46:32touché dans son entreprise.
00:46:34C'est Anne Lorraine aussi, parce qu'elle est
00:46:36en presse écrite comme nous. C'est ma cyberattaque.
00:46:38Mais ce matin, en plus,
00:46:40ça tombait très mal, nous, parce que nous étions en bouclage.
00:46:42Vous savez, maintenant, on envoie
00:46:44par les fichiers à l'imprimeur.
00:46:46Par email, vous les deux ?
00:46:48Des petits fichiers pour l'imprimeur, maintenant.
00:46:50Et pendant deux heures, on était carrément
00:46:52bloqués de tout.
00:46:54Bon, ça s'est passé au bout de deux heures.
00:46:56Mais pour revenir à ce dossier, justement, à ce sujet,
00:46:58ça montre quand même
00:47:00la grande dépendance
00:47:02qu'on a tous, en France et même en Europe,
00:47:04par rapport à ces géants américains.
00:47:06J'ai envie de dire mondialement.
00:47:08Oui, bien sûr, mais là, comme on est à Paris, en France...
00:47:10Ah bon ? C'est vrai ?
00:47:12C'est vrai que ça montre la grande...
00:47:14Et je ne comprends pas qu'on n'ait pas encore de géants
00:47:16qui puissent concurrencer tous ces Microsoft,
00:47:18Apple, pour qu'on dépende
00:47:20un peu moins d'eux. Parce qu'on s'en rend compte
00:47:22qu'on dépend d'eux, même nous, dans notre vie quotidienne.
00:47:24Anne Lorraine, Rousseau,
00:47:26le moins qu'on puisse dire,
00:47:28c'est qu'on est quand même un peu dépendants.
00:47:30Complètement.
00:47:32Mais c'est ce que vous disiez.
00:47:34Je pense qu'on se rend compte tous de ça.
00:47:36Après, on peut relativiser aussi en se disant
00:47:38que ça n'arrive pas tous les 4 matins non plus.
00:47:40A voir après ce qui s'est vraiment passé,
00:47:42si c'est le blocage d'une journée.
00:47:44Heureusement, ce qu'on disait tout à l'heure,
00:47:46ce n'est pas en plein JO avec les duplex de télé
00:47:48et tout le bazar, et toute la sécurité
00:47:50à mettre en place.
00:47:52Donc on espère qu'ils règlent le problème.
00:47:54Mais oui, c'est certain. Mais après, qu'est-ce qu'on peut y faire ?
00:47:56On est tous dessus. On est tous Apple, Microsoft...
00:47:58Joseph, d'où venait ?
00:48:00Ça devrait nous appeler à plus de modestie.
00:48:02On entend des gens qui nous disent
00:48:04depuis des mois qu'ils ont la capacité de faire
00:48:06un surhomme, un homme augmenté, etc.
00:48:08Et on voit qu'on construit des systèmes
00:48:10d'une très très grande fragilité.
00:48:12Ça peut être un problème humain,
00:48:14nous dit-on.
00:48:16Ça peut être une attaque.
00:48:18Mais imaginez, si nous sommes
00:48:20privés d'énergie, privés d'électricité,
00:48:22tout s'arrête.
00:48:24Notre société très moderne
00:48:26est une des sociétés d'une fragilité
00:48:28comme on ne l'a jamais connue.
00:48:30Jamais.
00:48:32On a l'impression qu'il n'y a pas de plan B.
00:48:34On a l'impression que
00:48:36on laisse faire, on se dit
00:48:38pour le moment ça tient, pour le moment ça tient,
00:48:40jusqu'au jour où ça ne tiendra pas.
00:48:42C'est une belle approche philosophique.
00:48:44Et si jamais ça ne tient plus,
00:48:46qu'est-ce qu'on fait ?
00:48:48On rentre chez nous, on fait une sieste.
00:48:50On rentre chez lui, sauf
00:48:52s'il a créé une maison.
00:48:54La question c'est tout d'un coup
00:48:56si notre smartphone ne marche plus,
00:48:58si la télé ne marche plus,
00:49:00si internet ne marche plus.
00:49:02Que va-t-il se passer ?
00:49:04C'est une très bonne question à laquelle je ne peux pas répondre.
00:49:06C'est marrant parce que
00:49:08quand on ne vous demande pas de parler, vous coupez la parole.
00:49:10Non mais quand on vous pose la question...
00:49:12Cette question est compliquée.
00:49:14Ça va bien au-delà de ça.
00:49:16Au-delà des téléphones, des télévisions,
00:49:18ça veut dire qu'il n'y a plus de distribution d'eau par exemple.
00:49:20Parce que tout est automatisé.
00:49:22Ah oui, c'est vrai ça.
00:49:24Ça veut dire que vous ne pouvez plus appeler les hôpitaux.
00:49:26Ça veut dire que les hôpitaux ne peuvent plus gérer les lits
00:49:28dans les hôpitaux.
00:49:30Vous voyez jusqu'où ça va ? Plan B.
00:49:32On parle souvent d'une éclaire
00:49:34de l'arme nucléaire en guerre,
00:49:36mais je pense que
00:49:38ces attaques où on coupe
00:49:40toute l'électricité, où on coupe tous les réseaux,
00:49:42franchement je pense que c'est ça qui peut faire
00:49:44beaucoup plus mal à une population qu'une bombe.
00:49:46Ça peut être une idée,
00:49:48au moins ça tue moins.
00:49:50Ça met en grande difficulté.
00:49:52Par contre, il paraît que cette panne va coûter une fortune à Microsoft,
00:49:54même s'ils ont les moyens.
00:49:56En 2021, lorsqu'il y a eu une grosse panne Facebook,
00:49:58il y a eu une grosse panne sur Facebook.
00:50:00Même là récemment, sur Instagram.
00:50:02En 2021, ça leur a coûté 6 à 7 milliards
00:50:04à rembourser tous les entreprises
00:50:06qui avaient été touchées.
00:50:08A priori, ils ont les budgets.
00:50:10On s'aperçoit que tout ça est un peu bancal.
00:50:12Donc nous ne l'avons pas vu.
00:50:14Vous l'aurez refait.
00:50:16Les vrais voix sont tellement experts de tout.
00:50:18Allez, vous restez avec nous.
00:50:20Le tour de table de l'actu des vrais voix,
00:50:22c'est dans pas longtemps.
00:50:240826-300-300, si vous avez un truc à dire, un coup de gueule,
00:50:26whatever, ce que vous avez envie de dire,
00:50:28on est là. Restez avec nous.
00:50:30On revient dans un instant.
00:50:32Le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:50:34Ils sont chauds.
00:50:36Allez, c'est parti.
00:50:38Je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:50:40Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:50:42Et vous, vous me racontez pour votre petite journée.
00:50:44On a assez perdu de temps comme ça.
00:50:46Le tour de table de l'actualité.
00:50:48Allez, Anne-Lauren Rousseau,
00:50:50on commence par vous. On va parler du
00:50:52Chifoumi. Tiens, tiens, mais c'est de qui ça ?
00:50:54Qu'est-ce qu'il y a pour un Chifoumi ?
00:50:56C'est François Piquemal, un député
00:50:58de la France Insoumise, qui a levé un Chifoumi
00:51:00aux députés du
00:51:02Rassemblement National Flavlin-Thermé, pour ne pas
00:51:04avoir à lui serrer la main.
00:51:06Et il a même tweeté, finalement,
00:51:08même au Chifoumi, à la fin, c'est le Front Populaire
00:51:10qui gagne. Donc, un peu drôle,
00:51:12mais en même temps, ça montre quand même
00:51:14le niveau de nos députés
00:51:16du nouveau Front Populaire, et particulièrement de la
00:51:18France Insoumise. De maturité, vous voulez dire, c'est ça ? Complètement de maturité.
00:51:20On l'avait déjà vu, de toute façon, à l'Assemblée Nationale.
00:51:22Ça faisait un bout de temps qu'on voyait une classe de
00:51:24troisième, voire moins. Un peu moins,
00:51:26j'aurais dit. Voire peut-être moins. Peut-être qu'en troisième,
00:51:28il faudrait peut-être qu'ils aillent faire un tour en troisième, d'ailleurs,
00:51:30pour voir comment ça se passe. En tout cas,
00:51:32c'est ce geste, moi, que j'ai retenu
00:51:34par rapport à la journée d'hier. Et aussi,
00:51:36je ne pouvais pas ne pas parler aussi de Sébastien
00:51:38Delogu, qui aurait,
00:51:40d'ailleurs, intimidé le pauvre
00:51:42Flavien Termé, qui est à 22 ans.
00:51:44Et le Marseillais, qui arrive en
00:51:46banlieusard marseillais, et qui intimide
00:51:48en disant « T'es fada, toi, t'es fou ! »
00:51:50parce qu'il lui avait proposé
00:51:52de lui serrer la main, donc on en est là.
00:51:54Je trouvais ce passage
00:51:56assez déplorable, et je
00:51:58doute qu'il y ait des conséquences sur eux, en fait. Je trouve
00:52:00qu'on passe assez vite sur ce genre de gestes,
00:52:02et je me dis que, quand on a un comportement
00:52:04comme ça, qui est
00:52:06complètement au-delà de la courtoisie
00:52:08de primaire, en fait,
00:52:10de serrer la main à quelqu'un qui nous l'attend,
00:52:12je me dis qu'on devrait rester militants et peut-être pas
00:52:14s'engager en politique si on est incapables.
00:52:16Parce que je vois bien que dans les couloirs, ils ne se parlent pas,
00:52:18ils ne se serrent pas la main, mais quand on est dans l'hémicycle
00:52:20et qu'on vote... Oui, la buvette, je pense
00:52:22que rapproche pas mal, et on n'en sait pas assez
00:52:24là-dessus. Donc voilà, la preuve,
00:52:26de plus que l'intimidation, la censure
00:52:28et les violences, en fait,
00:52:30parce qu'on peut appeler ça une violence,
00:52:32se trouve quand même toujours du même côté.
00:52:34Juste, Judith, on rappelle
00:52:36hier, tous les députés
00:52:38défilaient, et il y a la question
00:52:40de ce jeune député
00:52:42Rassemblement National, qui systématiquement aussi
00:52:44présente sa main, alors qu'il sait
00:52:46qu'il va y avoir un refus. Donc il y a aussi
00:52:48quand même un jeu des deux côtés, c'est juste ce que je voulais dire, Judith.
00:52:50Pas de problème, Frédéric.
00:52:52Mais sa mission était
00:52:54de tendre la main.
00:52:56J'ai envie de dire qu'on perd un peu les essentiels,
00:52:58c'est-à-dire que tout d'un coup, le chifoumi
00:53:00à l'Assemblée, on peut aussi parler
00:53:02des tenues, dont on avait
00:53:04entendu parler il y a quelques semaines, etc.
00:53:06Il y a une espèce de déconstruction
00:53:08de l'image du député
00:53:10et de ce que doit être l'image
00:53:12que donne l'Assemblée Nationale au public
00:53:14finalement, qui est un petit peu désespérante.
00:53:16Anne Lorraine l'a très bien dit, à la fois c'est une gaminerie,
00:53:18donc c'est pas la place
00:53:20à l'Assemblée Nationale de faire des gamineries,
00:53:22la cour de récréation peut-être,
00:53:24mais sur cette affaire de
00:53:26refuser de serrer la main, il y a deux niveaux.
00:53:28D'abord, ce jeune député, donc c'est un élu de la Nation,
00:53:30comme les autres,
00:53:32et en plus, là, il représente l'institution.
00:53:34S'il est là, c'est pas par hasard,
00:53:36il représente l'institution, il est secrétaire,
00:53:38donc il doit veiller au bon déroulement
00:53:40pour l'institution. C'est un manque de respect
00:53:42pour l'institution, et c'est un manque de respect
00:53:44humain. On peut
00:53:46avoir des désaccords, des désaccords profonds,
00:53:48mais le geste de se serrer la main,
00:53:50c'est de reconnaître l'autre comme un autre
00:53:52être humain. Et derrière,
00:53:54je trouve qu'il y a beaucoup de haine,
00:53:56à la fois de
00:53:58méchanceté, moi j'imagine les parents de ce garçon
00:54:00très fiers de voir leur fils
00:54:02de 22 ans qui arrive à l'Assemblée Nationale,
00:54:04il est encore étudiant,
00:54:06toute leur fierté, se dire
00:54:08pourquoi on refuse, pourquoi on traite notre enfant
00:54:10comme ça, parce que 22 ans, c'est un grand enfant.
00:54:12Mais d'ailleurs, il ne s'est pas démonté.
00:54:14Je trouve que c'est
00:54:16lamentablement significatif,
00:54:18mais ça ne m'étonne pas, quand ça vient
00:54:20de gens qui sont aussi antisémites, c'est-à-dire
00:54:22qui, parce qu'il y a des gens
00:54:24qui n'ont pas leur religion, ou qui sont juifs,
00:54:26il faut dire les mots,
00:54:28sont prêts à ce que
00:54:30des gens qui sont des terroristes du Hamas,
00:54:32les assassinent, ça ne les a pas gênés.
00:54:34Je comprends que pour eux, le respect humain, ce ne soit rien.
00:54:36René Chichy, ils ne se sont pas serrés la main parce qu'ils avaient peur
00:54:38d'attraper le Covid ?
00:54:40C'est ce que j'allais dire, vous avez peut-être raison.
00:54:42Je suis tout à fait d'accord avec Anne Lorraine et Joseph,
00:54:44mais en plus, les gens
00:54:46d'LFI, les députés,
00:54:48les dirigeants d'LFI
00:54:50veulent gouverner la France, on est bien d'accord.
00:54:52Déjà, le fait de ne pas
00:54:54vouloir serrer la main
00:54:56d'un député, même,
00:54:58qui représente la France.
00:55:00Si ils veulent gouverner,
00:55:02ils ne veulent gouverner que pour
00:55:04une partie des Français,
00:55:06en ne serrant pas la main de ces gens.
00:55:08C'est très insultant pour leurs électeurs de leur propre circonscription.
00:55:10C'est insultant pour les électeurs,
00:55:12c'est insultant pour eux,
00:55:14mais même pour la République, pour la France.
00:55:16Et dernière chose, je voulais juste rajouter quelque chose,
00:55:18c'est que par rapport à ce non-serrage
00:55:20de main, ce qui m'a choqué aussi,
00:55:22pourtant je ne suis pas pro-RN.
00:55:24Voilà, bravo.
00:55:26Il y a aussi une ancienne ministre,
00:55:28qui est toujours ministre,
00:55:30et aussi Boris Vallaud,
00:55:32quelqu'un de modéré.
00:55:34Moi, comme vous, j'imagine, j'ai déjà serré la main
00:55:36de Philippe Ballard, de Sébastien Cheneux,
00:55:38même de Marine Le Pen.
00:55:40Ce n'est pas ça qui m'a empêché, tout d'un coup,
00:55:42de devenir militant RN.
00:55:44C'est incroyable.
00:55:46C'était absolument écœurant,
00:55:48et j'espère qu'il y aura des mesures qui seront prises
00:55:50par la nouvelle présidente.
00:55:52Il y a l'histoire du chifoumi,
00:55:54alors du coup, on ne sait pas qui a gagné.
00:55:56Comme il tendait la main, j'imagine que c'était une feuille,
00:55:58donc il a perdu.
00:56:00Donc ces gens ne veulent gouverner
00:56:02que pour eux, finalement, et non pas pour toute la France.
00:56:04René Chiche, vous avez la parole,
00:56:06ça tombe bien.
00:56:08Je vous lance, bon sang.
00:56:10Qu'est-ce que vous prenez avant l'émission, René ?
00:56:12Carburant à la caféine.
00:56:14Buvez trop de Coca-Cola.
00:56:16On ne dit pas les marques
00:56:18à l'antenne, ce n'est pas bien.
00:56:20Les faiblesses de la sécurité, c'est ça dont vous voulez nous parler.
00:56:22Dans le métro, dans le bus,
00:56:24ou dans les trains.
00:56:26Ou chez vous aussi.
00:56:30D'habitude, le vendredi,
00:56:32j'essaye de faire quelque chose
00:56:34un peu culturel, du festif.
00:56:36Il se trouve qu'hier, j'ai eu un long entretien
00:56:38avec un ancien expert du ministère
00:56:40de la Défense, qui nous en travaille dans le privé,
00:56:42qui nous écoute d'ailleurs, il adore les vrais voix.
00:56:44Je peux le saluer, il s'appelle Noël.
00:56:46Son prénom, c'est Noël.
00:56:48Rien à voir avec la fête.
00:56:50Ministère de l'Intérieur, on ne comprend pas.
00:56:52Voilà, ministère de la Défense.
00:56:54De la Défense, encore mieux.
00:56:56Et c'est vrai qu'on a évoqué
00:56:58un dossier,
00:57:00qui d'ailleurs était un petit peu en rapport
00:57:02avec ce qu'on a parlé de la sécurité tout à l'heure,
00:57:04c'est qu'il y a un gros problème
00:57:06dans la sécurité dans le métro,
00:57:08dans le bus, ou dans les trains
00:57:10en France, c'est-à-dire qu'on ne contrôle
00:57:12je ne sais pas si vous avez remarqué,
00:57:14on ne contrôle jamais aucun
00:57:16bagage, aucun sac.
00:57:18C'est-à-dire que vous rentrez dans un train,
00:57:20vous mettez votre sac n'importe où,
00:57:22il n'y a pas de portail de sécurité,
00:57:24il n'y a pas de scanner
00:57:26à rayon X. Or, vous savez qu'il y a
00:57:28en 96, sous Bernard Cazeneuve,
00:57:30ministre de l'Intérieur, et Ségolène Royal,
00:57:32ministre des Transports, il y avait un projet
00:57:34qui avait été mis en place pour essayer d'instaurer
00:57:36ce genre de sécurité quand même
00:57:38très importante, moi je trouve.
00:57:40Je ne sais pas si vous prenez parfois le métro, moi ça m'arrive
00:57:42assez souvent quand même.
00:57:44Mais il n'y a aucune sécurité. Contrairement
00:57:46à certains pays, par exemple j'ai fait un récent voyage
00:57:48non seulement en Israël mais aussi même à New York,
00:57:50ils commencent à mettre des portails de sécurité dans certaines stations
00:57:52avec des rayons X pour les bagages,
00:57:54pour même la moindre mallette.
00:57:56Vous allez en Israël, à la moindre gare vous rentrez,
00:57:58il y a déjà deux agents de sécurité, vous allez me dire
00:58:00c'est un pays en guerre.
00:58:02Je ne veux pas comparer la France et Israël quand même.
00:58:04Il faut s'en inspirer, parce qu'en France,
00:58:06je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quand même eu un attentat il y a bien longtemps
00:58:08dans le Paris-Toulouse,
00:58:10mais aussi un autre attentat en 2015.
00:58:12En 1995, dans le Royaume-Uni,
00:58:14il y a eu le Bataclan.
00:58:16Et cet expert
00:58:18m'a dit que c'est un
00:58:20dossier qui actuellement
00:58:22inquiète sérieusement, en plus avec actuellement
00:58:24les Jeux Olympiques, les vacances, qui inquiète
00:58:26sérieusement les autorités, mais que
00:58:28ils n'ont pas trouvé de parade.
00:58:30Alors, la raison
00:58:32invoquée à l'époque par la SNCF,
00:58:34qui a fait du lobbying pour que ce projet
00:58:36n'aboutisse pas, qui était vraiment portée à fond par
00:58:38Cazeneuve et Ségolène Royer à l'époque,
00:58:40je veux même les féliciter pour ça,
00:58:42c'était une question purement commerciale, parce qu'ils avaient peur
00:58:44que ça crée des bouchons.
00:58:46Mais non, mais non, mais c'est...
00:58:48C'est la fluidité des actes.
00:58:50Mais ça peut se révéler !
00:58:52Ça pouvait se révéler, parce qu'il y avait des experts qui avaient dit
00:58:54qu'il suffit de dire aux passagers
00:58:56d'arriver un peu avant leur embarquement,
00:58:58dans les aéroports...
00:59:00Dans le métro, on est pressés, René !
00:59:02Mais non, mais attendez, on ne va pas
00:59:04tous... Vous mettez
00:59:06votre sac sous un portail, ça passe.
00:59:08Ça va durer 5 secondes, 10 secondes.
00:59:10Et si ça c'est bip ? Parce que dedans, il y a quelque chose à faire.
00:59:12Et alors, pour des questions de sécurité...
00:59:14Qu'est-ce qu'on fait ?
00:59:16La personne attend, tout le monde derrière...
00:59:18Mais pour une question de sécurité, c'est très important !
00:59:20Moi je veux bien, je le prends après.
00:59:22Et comme m'a dit Noël cet expert hier,
00:59:24vous verrez qu'un jour, dans le train,
00:59:26avec tous les bagages qui se mettent
00:59:28alors qu'il n'y a aucune sécurité,
00:59:30écoutez, je ne veux rien dire, je ne veux pas
00:59:32créer une mauvaise vacance.
00:59:34Merci beaucoup René Chiche !
00:59:36Juste un mot, l'essai a été fait
00:59:38après l'attentat de Bruxelles.
00:59:40Non, non, il faut le faire bien.
00:59:42Le problème, c'est que René nous fait un train à chaque fois.
00:59:44C'est quoi votre sujet, Joseph Touvenel ?
00:59:46Eh bien moi, je veux vous parler du salaire minimum.
00:59:48Eh bien voilà, restez avec nous.
00:59:50Et des contradictions qu'on a
00:59:52avec le salaire minimum.
00:59:54Les vrais voix de l'été continuent avec le tour de table
00:59:56de l'actu des vrais voix, et on continue avec vous
00:59:58Joseph Touvenel, vous nous parliez de la polémique
01:00:00sur le salaire minimum,
01:00:02autour de ce salaire.
01:00:04Oui, on n'a pas le vrai débat, je trouve.
01:00:06D'abord, la première des choses, c'est
01:00:08comment réhabiliter la valeur travail.
01:00:10Si le travail a une valeur,
01:00:12le travail a un prix.
01:00:14Ce prix, ça doit être de pouvoir vivre dignement de son travail.
01:00:16Et ce n'est pas nouveau, un certain Madakin,
01:00:1813ème siècle, chacun de par son labeur
01:00:20de pouvoir vivre dignement, lui, sa famille
01:00:22est épargnée. On est au Moyen-Âge,
01:00:24on a déjà le souci affirmé. Est-ce que
01:00:26quand je touche aujourd'hui le salaire minimum, je peux vivre dignement ?
01:00:28La réponse est non.
01:00:30Donc si je veux réhabiliter la valeur travail,
01:00:32il faut que je fasse un effort.
01:00:34Passer à 1600€ net,
01:00:36ça ne me paraît pas délirant.
01:00:38C'est 10,50€ par jour,
01:00:40en plus, je parle bien chargé,
01:00:42coupons l'entreprise,
01:00:44moins de 263€ par mois.
01:00:46Alors on va me dire, oui, mais ça fait exploser
01:00:48les gens au salaire minimum,
01:00:50c'est 18% des salariés en France.
01:00:5218% ? Et quels sont ces salariés ?
01:00:54Ces salariés, ce sont
01:00:56les gens du nettoyage, du gardiennage,
01:00:58des services à la personne, donc ceux qui sont dans
01:01:00les EHPAD ou qui vont voir les personnes âgées
01:01:02ou dépendantes chez elles, l'hôtellerie,
01:01:04la restauration, des métiers
01:01:06où on manque de monde,
01:01:08où tous les matins, les patrons
01:01:10nous disent, mais alors, ils ne sont pas là,
01:01:12on n'arrive pas à embaucher.
01:01:14Les mêmes qui nous disent, la règle
01:01:16doit être l'offre et la demande.
01:01:18Alors si la règle est l'offre
01:01:20et la demande, comment se fait-il
01:01:22qu'ils n'augmentent pas les salaires ?
01:01:24Et donc c'est là où on voit les contradictions. Contradiction sur
01:01:26on est attaché à la valeur travail mais on ne veut pas
01:01:28la payer. La règle, c'est l'offre et la demande
01:01:30mais quand ça touche
01:01:32des salariés qui travaillent durement,
01:01:34ça n'existe plus.
01:01:36La tendance a quand même commencé à s'inverser
01:01:38notamment dans la restauration. Oui, ou dans la convention
01:01:40collective de la restauration. Ils ont énormément
01:01:42augmenté, ce qui me paraît juste
01:01:44humainement, vraiment revaloriser
01:01:46la valeur travail. Et il ne faut pas oublier
01:01:48que les SMICAR, c'est quand même que 18%
01:01:50des salariés en France. Même s'ils ont augmenté
01:01:52le SMIC, ça en fait augmenter d'autres.
01:01:54Et je trouve que là, autant
01:01:56le programme de la
01:01:58Nouvelle Gauche, de LFI, etc.
01:02:00Je le trouve aberrant au niveau économique
01:02:02mais sur ce point-là,
01:02:04ils n'ont pas tort. Si on est attaché
01:02:06au travail, donnons-lui une vraie valeur.
01:02:08Anne-Lauren Rousseau.
01:02:10Je vous avoue que
01:02:12je ne suis pas forcément assez
01:02:14calée en économie pour dire
01:02:16quoi que ce soit là-dessus mais c'est un peu la discussion
01:02:18qu'on avait tout à l'heure sur les charges patronales aussi.
01:02:20Je pense qu'il y a aussi
01:02:22il faut suivre et effectivement, on le voit
01:02:24le grand sujet des Français, c'est le pouvoir d'achat.
01:02:26C'est d'ailleurs le cheval de bataille de
01:02:28beaucoup de parties aujourd'hui et je pense
01:02:30qu'il y a une vraie question là-dessus et c'est pas inintelligent
01:02:32mais tout dépend de la manière dont c'est fait. Effectivement, ça
01:02:34augmenterait aussi beaucoup d'autres salaires derrière. Est-ce que
01:02:36les entreprises peuvent suivre ?
01:02:38C'est toujours le pari un peu de l'économie.
01:02:40On bouge un facteur.
01:02:42Est-ce que le reste va suivre ? Est-ce que ça va donner
01:02:44un résultat qu'on n'attendait pas ?
01:02:46Sur l'histoire du pouvoir d'achat, il y a aussi quelques repères.
01:02:48C'est-à-dire le coût des énergies,
01:02:50le coût de la TVA, etc.
01:02:52Frédéric met le doigt sur quelque chose.
01:02:54Si on veut rendre service aux Français
01:02:56et aux entreprises, il faut baisser
01:02:58le coût de l'énergie. On le peut puisqu'on
01:03:00produit l'énergie la moins chère
01:03:02en Europe avec le nucléaire
01:03:04sauf qu'on la fait payer très cher aux entreprises
01:03:06et aux particuliers à cause
01:03:08de règles européennes. Même règles européennes
01:03:10dont le Portugal
01:03:12et l'Espagne se sont débarrassées.
01:03:14Donc c'est possible et ça rendrait du pouvoir d'achat
01:03:16et ça rendrait aux entreprises
01:03:18si mon boulanger a fermé,
01:03:20parce que mon boulanger a fermé,
01:03:22ce n'est pas à cause du salaire pour son commis,
01:03:24c'est à cause de l'énergie qui l'a fait fermer.
01:03:26Je suis d'accord
01:03:28avec ce qu'a dit
01:03:30Joseph.
01:03:32Ça vous arrive d'être d'accord ?
01:03:34Autant je n'aime pas du tout
01:03:36les filles, j'exécre les filles,
01:03:38mais je trouve que sur ce point précis
01:03:40du salaire minimum,
01:03:42c'est quand même
01:03:44un point crucial aujourd'hui.
01:03:46Les gens aujourd'hui
01:03:48n'ont pas le montant qu'est le SMIC.
01:03:50C'est vraiment impossible à vivre.
01:03:52Mais moi je trouve,
01:03:54c'est une idée qui
01:03:56était un peu dans les airs
01:03:58il y a quelques années.
01:04:00On pensait parfois à instaurer un SMIC
01:04:02parce que quand on habite à Paris,
01:04:04ce n'est pas la même chose que quand on habite
01:04:06à Limoges ou dans une petite ville.
01:04:08Instaurer un SMIC
01:04:10régionalisé.
01:04:12Moi je trouve qu'il faudrait, pourquoi pas,
01:04:14essayer de creuser cette idée.
01:04:16Effectivement, lorsqu'on vit à Paris,
01:04:18c'est impossible de vivre avec un SMIC.
01:04:20Même si on est seul, c'est impossible
01:04:22vu le prix des logements.
01:04:24Ce qui manque dans les programmes politiques
01:04:26aujourd'hui, c'est qu'ils sont trop prévisibles.
01:04:28Ça manque un peu d'idées.
01:04:30Cette idée de SMIC régional
01:04:32ou de bas salaire,
01:04:34je trouve qu'on devrait creuser
01:04:36et s'adapter en fonction
01:04:38de la vie quotidienne de chacun.
01:04:40Je trouve que ça serait une idée.
01:04:42C'est peut-être anti-constitutionnel.
01:04:44C'est une idée qui peut paraître civilisante
01:04:46mais on ne peut pas la mettre en place parce qu'on prend
01:04:48l'endroit où la personne
01:04:50travaille, où la personne habite,
01:04:52où est le siège de l'entreprise
01:04:54et on voit toujours là les difficultés
01:04:56et ça devient ingérable.
01:04:58Même si l'idée est censée.
01:05:00Dernière chose...
01:05:02Robert, Joseph,
01:05:04je me demande, en plus,
01:05:06ça serait constitutionnel de faire ça ?
01:05:08C'est jouable.
01:05:10C'est comme les références dans les conventions collectives.
01:05:12Mais dernière chose, si j'augmente
01:05:14le salaire minimum, il y a des gens
01:05:16qui bénéficieront de moins
01:05:18d'aide de l'État. Et moi, je préfère
01:05:20qu'on vive de son travail
01:05:22plutôt que des aides sociales.
01:05:24Je suis d'accord.
01:05:26Merci à vous trois pour votre tour de table.
01:05:28Dans un instant, le coup de projecteur
01:05:30félicité par le camp
01:05:32gouvernemental et salué par la droite
01:05:34républicaine, l'élection de Yael Brune-Pivet
01:05:36au perchoir de l'Assemblée nationale
01:05:38suscite l'indignation de la gauche et du RN.
01:05:40Pourtant, malgré les critiques,
01:05:42les députés ont voté et le vote est un outil
01:05:44non négociable de la démocratie.
01:05:46Elle était présidente de l'Assemblée nationale
01:05:48puis il y eut la dissolution
01:05:50voulue par le président de la République. Résultat ?
01:05:52La baisse du nombre de députés
01:05:54pour son camp politique et pourtant
01:05:56elle est de retour sur le perchoir.
01:05:58La question est posée sur le compte
01:06:00X de Sud Radio. Empressez-vous d'y répondre.
01:06:02Hashtag Assemblée nationale.
01:06:04L'élection de Yael Brune-Pivet
01:06:06est-elle une victoire
01:06:08d'Emmanuel Macron ?
01:06:10Et vous nous dites oui à 65%
01:06:12chers auditeurs. Vous continuez à réagir
01:06:14sur le compte X de Sud Radio
01:06:16et à nous appeler au 0826 300 300.
01:06:18A tout de suite.
01:06:20Sud Radio. Parlons vrai.
01:06:22Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai.
01:06:24Coup de projecteur. Alors on vous les rappelle.
01:06:26Joseph Touvenel, vous êtes directeur de la rédaction
01:06:28de Capital Social. René Chiche, le directeur
01:06:30des rédactions du groupe Entreprendre
01:06:32la Fonds Presse. Anne-Lauren Rousseau,
01:06:34journaliste pour Valeurs Actuelles.
01:06:36Coup de projecteur.
01:06:38Les vraies voix Sud Radio.
01:06:40Le coup de projecteur des vraies voix.
01:06:42Les engagements que nous devons prendre sont immenses
01:06:44parce que les attentes de nos compatriotes
01:06:46sont immenses. Nous ne pouvons pas
01:06:48les décevoir, a déclaré
01:06:50Yael Brune-Pivet juste après sa réélection
01:06:52en tant que présidente de l'Assemblée nationale hier.
01:06:54Félicité par le camp gouvernemental
01:06:56et salué par la droite républicaine,
01:06:58cette élection ne plaît évidemment pas à la gauche
01:07:00qui déplore une alliance contre nature et un coup de force
01:07:02quand l'ERN, pour sa part,
01:07:04parle de combine et d'un spectacle navrant.
01:07:06Sans oublier le parti à droite d'Eric Ciotti
01:07:08qui parle carrément d'un hold-up démocratique.
01:07:10Mais les résultats sont là, chers auditeurs.
01:07:12Le vote des députés reste un pilier inaliénable
01:07:14de la démocratie, tout comme son résultat
01:07:16en République. C'est le moment.
01:07:18Parlons vrai. La gauche a bien cru
01:07:20prendre la main à l'Assemblée
01:07:22au soir du 7 juillet.
01:07:24Avant le deuxième tour des législatives,
01:07:26le Rassemblement National pensait être
01:07:28assuré d'occuper le Persoir. Et au bout du
01:07:30compte, c'est toujours Yael Brune-Pivet
01:07:32et le groupe présidentiel
01:07:34qui occupent la fonction la plus importante de l'Assemblée
01:07:36nationale. Et nous sommes bel et bien
01:07:38après le 7 juillet.
01:07:40C'est la question du coup de projecteur en ce jour
01:07:42d'élection à l'Assemblée nationale.
01:07:44L'élection de Yael Brune-Pivet
01:07:46est-elle une victoire d'Emmanuel Macron ?
01:07:48Ce à quoi vous nous répondez oui
01:07:50à 65% chers
01:07:52auditeurs. René Chiche,
01:07:54on est d'accord ?
01:07:56Écoutez, moi franchement, je dis
01:07:58chapeau l'artiste à Emmanuel Macron.
01:08:00Non mais sérieusement, tout est parti
01:08:02d'une décision
01:08:04désolante. Pourtant moi je suis plutôt
01:08:06pro-Macron. Sans être un
01:08:08militant. Plutôt pro-Macron.
01:08:10Cette décision de la dissolution était terrible
01:08:12et
01:08:14on prédisait un sort
01:08:16plus que funeste après les résultats des élections.
01:08:18Mais là, arriver
01:08:20avec finalement
01:08:22à retourner une situation qui n'est pas finie
01:08:24en plus à mon avis, parce que je vais terminer rapidement
01:08:26vous inquiétez pas. Là déjà,
01:08:28Yael Brune-Pivet au perchoir.
01:08:30Le gouvernement certes est démissionnaire, mais
01:08:32vous allez voir qu'il va réussir
01:08:34à constituer à mon avis
01:08:36sa majorité, certes relative, mais ce qui a été
01:08:38le cas durant les deux premières années de son
01:08:40mandat, avec LR.
01:08:42Il va ramener quelques
01:08:44sociodémocrates, quelques écolos
01:08:46médérés. Il va
01:08:48finalement tenir
01:08:50à mon avis, moi je dis chapeau l'artiste.
01:08:52Juste une parenthèse, parce que
01:08:54normalement et au cours de
01:08:56ce débat, nous avions prévu
01:08:58de vous annoncer le nom des caisseurs,
01:09:00des vice-présidents, sauf que
01:09:02dix enveloppes se sont
01:09:04retrouvées en trop dans les urnes
01:09:06à l'Assemblée Nationale.
01:09:08Hier c'était le chifoumi
01:09:10d'Antane Lorraine Rousseau.
01:09:12Là c'est les origamis.
01:09:14Donc là il y a dix enveloppes de trop,
01:09:16donc le premier tour pour les postes-clés
01:09:18est annulé.
01:09:20Alors Joseph Touvenal,
01:09:22qu'est-ce que vous en pensez de tout ça ? C'est une victoire de notre
01:09:24président. Oui, s'il avait
01:09:26été l'initiateur, mais pas du tout, il a été
01:09:28complètement dépassé par les événements qu'il avait provoqués.
01:09:30D'ailleurs
01:09:32celui qui en parle le mieux, c'est sans doute
01:09:34son encore actuel premier ministre,
01:09:36Gabriel Attal, qui
01:09:38nous a dit déjà que lui, il n'était pour rien
01:09:40dans la dissolution, et qui
01:09:42nous a dit il y a deux jours aussi que
01:09:44il allait travailler avec son
01:09:46groupe, puisqu'il est aussi président de groupe,
01:09:48à apaiser et à rassembler.
01:09:50Ce qui veut dire, a contrario, qu'Emmanuel
01:09:52Macron n'a pas été capable d'apaiser ni de rassembler.
01:09:54Après ce qui s'est passé
01:09:56à l'Assemblée Nationale, les députés
01:09:58savent qu'on fait des majorités,
01:10:00il y avait un bloc,
01:10:02le bloc RN avec Ciotti,
01:10:04et puis deux gros agrégats,
01:10:06parce que de l'autre côté c'est plus compliqué.
01:10:08La gauche, un agrégat
01:10:10entre éléphi et socialiste
01:10:12modéré, c'est pas la même chose.
01:10:14C'est pareil au centre.
01:10:16Ce qui a été fait, c'est quelque chose
01:10:18qui permet d'avoir une présidente,
01:10:20ce qui est bien, parce qu'on a
01:10:22besoin de faire fonctionner les institutions,
01:10:24donc je trouve que c'est bien pour la France.
01:10:26Après, quand on dit magouille,
01:10:28non, ce sont des accords, comme ça se passe
01:10:30dans toutes les démocraties.
01:10:32Ce qui m'intéresse là maintenant,
01:10:34c'est de voir si le
01:10:36Rassemblement National aura
01:10:38des places dans le bureau de l'Assemblée.
01:10:40S'il n'a pas de place dans le bureau de l'Assemblée,
01:10:42c'est à mon sens un déni de démocratie,
01:10:44puisque le règlement de l'Assemblée
01:10:46précise juste que
01:10:48au bureau, on doit être représenté
01:10:50en fonction de l'importance des groupes.
01:10:52Mais moi je suis favorable à que
01:10:54le RN bien sûr ait des postes
01:10:56à la direction de l'Assemblée.
01:10:58Nous revenons à vous les
01:11:00vrais voix, mais ça réagit
01:11:02au 08126 300 300,
01:11:04au répondeur Sud Radio,
01:11:06au téléphone, c'est Renaud
01:11:08de Rodèze qui est avec nous. Bonsoir Renaud.
01:11:10Bonsoir Renaud.
01:11:12Bonsoir Sud Radio et les vrais voix.
01:11:14Alors, victoire ou pas victoire d'Emmanuel Macron ?
01:11:16Eh bien écoutez,
01:11:18ni l'un ni l'autre.
01:11:20Donc très honnêtement, mon point de vue
01:11:22c'est ni l'un ni l'autre.
01:11:24Parce que franchement,
01:11:26moi je pense que dans les douze prochains mois,
01:11:28et il faut de plus qu'un anglaise que moi,
01:11:30je pense que là on va se retrouver
01:11:32avec la même bordélisation
01:11:34qu'on a eue pendant deux ans,
01:11:36que Gaëlle Brantlier
01:11:38n'y changera rien.
01:11:40De toute façon,
01:11:42elle a été élue avec très peu de voix des cas.
01:11:44On sait très bien
01:11:46d'où viennent les voix
01:11:48qui lui ont permis de revenir au soir.
01:11:50Selon moi,
01:11:52c'est les LR qui vont faire en sorte.
01:11:54Aujourd'hui, moi ce que je trouve
01:11:56formidable,
01:11:58en plus du bourrage dur dans l'Assemblée Nationale,
01:12:00qui est phénoménal quand même,
01:12:02l'ancre de la démocratie,
01:12:04le lieu sain de la démocratie,
01:12:06on arrive à avoir des bourrages durs.
01:12:08C'est magnifique. Hier,
01:12:10on se retrouve avec des
01:12:12NFP dans leur ensemble
01:12:14sortis du résultat
01:12:16du perchoir,
01:12:18qui nous sortent, oui,
01:12:20un délit de démocratie, etc.
01:12:22Ce qui a été
01:12:24complètement rocambolesque
01:12:26quand on voit
01:12:28les accords au second tour
01:12:30de ces législatives anticipées
01:12:32pour faire ce fameux
01:12:34entre guillemets barrage républicain
01:12:36contre le Rassemblement National.
01:12:38Si le Rassemblement National
01:12:40n'était pas un parti anti-républicain,
01:12:42on ne permettrait pas que ce parti existe.
01:12:44Déjà, il a des électeurs.
01:12:46Ceux qui y sont, y sont.
01:12:48Et légalement.
01:12:50Effectivement, Renaud,
01:12:52peut-être une réaction à ce que vous dites
01:12:54avec Anne-Lauren Rousseau ?
01:12:56Ce que je vois, c'est que
01:12:58on a une victoire qui est très limitée.
01:13:00Certes, on est d'accord qu'il a
01:13:02très bien réussi son coup, on ne s'y attendait pas forcément.
01:13:04Ils ont tous flippé, que ce soit André Chassaigne,
01:13:06ils ont réussi à remettre la même tête.
01:13:08De toute façon, il y a une chose,
01:13:10c'est que je pense qu'il y a une coquette minute et qu'elle va pas tarder à exploser.
01:13:12Et les Français le voient.
01:13:14La deuxième chose, c'est que Macron a gagné quoi ?
01:13:16Le droit, à la limite, de ne pas mettre
01:13:18de France Insoumise dans son gouvernement
01:13:20avec cette présidente d'Assemblée ?
01:13:22Peut-être.
01:13:24Le NFP qui crie au vol, mais qui finalement
01:13:26a aussi participé à ce vol dans les urnes
01:13:28en se désistant pour faire
01:13:30barrage au Rassemblement National.
01:13:32Et la dernière chose, c'est les Républicains
01:13:34qui se sont alliés
01:13:36dans cette circonstance à haut macroniste
01:13:38et qui signent leur arrêt de mort.
01:13:40C'est tout vu, on voit clair dans leur jeu.
01:13:42Ou alors une place dans le gouvernement.
01:13:44Oui, mais dans tous les cas,
01:13:46ils ont, avec cette alliance,
01:13:48récupéré 213 voix.
01:13:50Ça ne fait pas une majorité.
01:13:52Je pense qu'ils vont plus se perdre qu'autre chose en faisant ça.
01:13:54Si on peut parler un petit peu technique,
01:13:56contenu aussi maintenant, Joseph Touvenel.
01:13:58Parce qu'elle parle d'engagement,
01:14:00mais selon vous, qu'est-ce qu'elle doit prioriser
01:14:02pour répondre à ces attentes immenses
01:14:04des citoyens qu'elle mentionne elle-même ?
01:14:06D'abord, ce n'est pas elle le gouvernement.
01:14:08Attention.
01:14:10Mais elle a réussi
01:14:12à faire une majorité relative.
01:14:14Et c'est un bon discours hier aussi.
01:14:16Elle a été applaudie
01:14:18de toutes parts.
01:14:20Elle n'a pas été mauvaise comme présidente.
01:14:22Et donc, elle arrive à faire un équilibre
01:14:24qui est là un équilibre de centre droit.
01:14:26Ensuite, c'est les groupes parlementaires et le gouvernement
01:14:28qui vont amener soit des propositions de loi,
01:14:30soit des projets de loi.
01:14:32Elle, ce sera un peu l'arbitre
01:14:34pour que ça se passe bien.
01:14:36J'espère que ça se passera bien.
01:14:38Donc sa priorité, c'est de faire en sorte que ça se passe bien.
01:14:40Avec des priorités qu'on connaît tous,
01:14:42c'est le pouvoir d'achat,
01:14:44c'est la sécurité, c'est l'immigration,
01:14:46et la santé.
01:14:48Et l'éducation.
01:14:50Si on arrive à aller sur ces 5 priorités,
01:14:52on aura fait un grand pas en avant pour la France.
01:14:54René Fich.
01:14:56Déjà, je suis d'accord avec Joseph.
01:14:58Quand vous disiez qu'il n'est pas
01:15:00à la baguette de cette opération Macron,
01:15:02bien sûr, ce n'est pas ce que je voulais dire.
01:15:04Je voulais dire que, finalement, même s'il n'a pas été à la baguette
01:15:06de cette opération, il s'en sort, comme l'a dit Anne Lorraine,
01:15:08comme un vainqueur.
01:15:10C'est un sacré coup politique, quand même.
01:15:12Il faut voir les résultats.
01:15:14Il y a que le résultat qui compte.
01:15:16Exactement, c'est les résultats qui comptent.
01:15:18En politique, finalement,
01:15:20c'est le résultat qui compte,
01:15:22au-delà des projets, des idées, des programmes.
01:15:24Il est limité, ce résultat.
01:15:26La présidente de l'Assemblée nationale, ce n'est pas tout.
01:15:28Justement, je termine. Déjà, pour Yael Brown-Pivet,
01:15:30c'est bien qu'elle ait été réélue,
01:15:32mais finalement, je ne trouve pas
01:15:34qu'elle ait été une grande présidente
01:15:36durant les deux ans, puisqu'on n'a pas arrêté de dire
01:15:38que l'Assemblée nationale était un bordel.
01:15:40Ce n'est pas de sa faute non plus.
01:15:42Vous avez vu les députés.
01:15:44On a connu dans l'histoire
01:15:46des assemblées agitées aussi,
01:15:48peut-être pas dans le même esprit
01:15:50que l'agitation créée par LFI,
01:15:52mais on a connu des assemblées agitées
01:15:54avec des présidents d'assemblées
01:15:56qui savaient beaucoup mieux
01:15:58contrôler ces députés.
01:16:00Il y a eu des grands présidents comme Philippe Seguin,
01:16:02comme Henri-Emmanueli, comme Fallus,
01:16:04comme même François de Rugy.
01:16:06Une des vrais voix était un bon président.
01:16:08Qui était là hier.
01:16:10Bonjour François de Rugy.
01:16:12Non, c'était hier.
01:16:14Et il y avait parfois des députés communistes
01:16:16qui étaient des véritables terreurs.
01:16:18Je me souviens d'un député communiste, Maxime Grémetz,
01:16:20qui était vraiment un groupe ultérieur
01:16:22du communisme. Il fallait le contrôler.
01:16:24Jean Lassalle aussi.
01:16:26Et pour répondre à votre question,
01:16:28chère Judith, concernant le rôle
01:16:30de Yann Bonnepilet,
01:16:32c'est vrai que
01:16:34le rôle du président
01:16:36de l'Assemblée n'est pas un rôle décisif.
01:16:38C'est pas que c'est un rôle
01:16:40j'inaugure les chrysanthèmes,
01:16:42mais c'est un rôle, finalement, un petit peu de ressources humaines
01:16:44d'avoir géré l'Assemblée.
01:16:46Mais,
01:16:48sur les conséquences,
01:16:50est-ce que ça veut dire que déjà,
01:16:52Anne-Lauren Rousseau, vous avez un petit peu vendu la mèche.
01:16:54Cette élection, elle dicte
01:16:56un peu la marche à suivre pour le gouvernement ?
01:16:58Je pense que c'est ça, c'est plutôt la symbolique
01:17:00qu'il y a derrière, que ce soit Yann Bonnepilet ou quelqu'un d'autre.
01:17:02Finalement, c'est pas vraiment ça qui importe, qu'elle soit bonne maîtresse
01:17:04ou mauvaise maîtresse, c'est pas ça qui importe.
01:17:06C'est surtout, voilà, je pense que
01:17:08le message reçu pour
01:17:10le Nouveau Front Populaire, c'est qu'ils vont avoir une grande
01:17:12difficulté à avoir des personnalités de la
01:17:14France Insoumise, notamment, surtout, d'ailleurs.
01:17:16Peut-être que le PS, ils vont s'en sortir
01:17:18s'ils se détachent, justement, un peu
01:17:20des Insoumis, mais je pense que ça signe ça, en fait.
01:17:22Ça signe le fait qu'il ne va pas
01:17:24y avoir, en tout cas très peu,
01:17:26certainement, de députés
01:17:28ministres du Nouveau Front Populaire.
01:17:30Mais attendez, il n'y en aura aucun !
01:17:32Il n'y en aura aucun !
01:17:34Les discussions étaient encore en cours, mais là, en tout cas, ça montre que...
01:17:36Vous parlez de quoi ?
01:17:38De ministres du Front Populaire ?
01:17:40D'LFI ? Non.
01:17:42Du Front Populaire.
01:17:44D'LFI, c'est sûr que non.
01:17:46Mais bien sûr !
01:17:48À mon avis, Macron va vouloir
01:17:50mettre en place une majorité relative
01:17:52avec quelques... Il va essayer de débaucher quelques députés
01:17:54socio-démocrates du PS, voire même...
01:17:56Qui sont déjà en train de dire, d'ailleurs, qu'ils se désuélagent.
01:17:58Voire même quelques écolos, parce que je me souviens,
01:18:00Marine Tondelier n'est pas
01:18:02sourde à pouvoir...
01:18:04Il y a même quelqu'un comme Yannick Jadot qui pourrait
01:18:06très bien devenir...
01:18:08Un gouvernement technique, on verra, en tout cas.
01:18:10On était bien avec vous, mais en objectivité...
01:18:12Si vous me permettez, juste en deux secondes.
01:18:14Ah bah !
01:18:16Vous faites la conclusion, Renaud !
01:18:18En 10 secondes !
01:18:20Vraiment très court, parce que vous parliez
01:18:22du discours de Braun-Pivet.
01:18:24Très honnêtement, elle a parlé de tout,
01:18:26bien évidemment, dans son discours, sauf d'immigration.
01:18:28Donc déjà, là, vous avez compris que ce ne sera pas
01:18:30la ligne directrice, de toute façon,
01:18:32de ce gouvernement-là
01:18:34promulgué.
01:18:36Très honnêtement, et que de toute façon,
01:18:38c'est un copier-copier de Macron qui nous a donné
01:18:40votre vote mobilisé.
01:18:42Merci Renaud de Rhodes !
01:18:44Allez, on éteint ce soir avec Joseph Touvenel,
01:18:46René Chich et Anne-Lauren Rousseau.
01:18:48Nous, cher Frédéric, on se quitte ce soir,
01:18:50mais on se retrouve tous les deux le 26 août.
01:18:52Vous serez là avant.
01:18:54Oui, juste après les JO.
01:18:56On vous fait des gros bisous. Merci à nos vrais voix du soir.
01:18:58Merci à vous.
01:19:00Bonne vacances à tous.
01:19:02On vous embrasse.
01:19:04Et puis là, on va retrouver Thomas Binet.
01:19:06Oui, c'est Thomas Binet.

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