Les Vraies Voix avec Bruno Pomart, Michael Sadoun, Jean Doridot
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:00:06Eh bien, le bonsoir Frédéric Brindel.
00:00:08Bonsoir Judith Beller, bonsoir à tous.
00:00:10Bonsoir à tous, bonsoir à toutes.
00:00:12Bienvenue sur Sud Radio, je vous rappelle que nous sommes ensemble jusqu'à 19h pour les Vraies Voix de l'été.
00:00:16Et puis c'est un véritable plaisir de vous retrouver évidemment, comme toujours.
00:00:20Alors si vous avez envie d'être notre auditeur fil rouge et de partager vos avis avec nous pendant une bonne partie de l'émission,
00:00:25vous appelez Aude, elle vous attend au 0826 300 300, c'est le standard de Sud Radio.
00:00:30Et puis vous allez voter aussi sur notre compte X évidemment.
00:00:34Oui, alors c'est comme une dernière ligne droite.
00:00:38On est bien d'accord.
00:00:40Parce que j'entendais quelque chose, on entend bien quelque chose.
00:00:42Oui, on entend un truc en fond, mais c'est pas grave.
00:00:44On est professionnels.
00:00:48Alors, notre débat de 17h30.
00:00:50Voilà, c'est comme une dernière ligne droite.
00:00:52Des preuves olympiques.
00:00:54Les prétendants se crispent, bousculent pour se frayer un passage, étoisent leur entourage.
00:00:5817h30, hashtag législative.
00:01:00La question, le nouveau front populaire va-t-il survivre à la nomination du candidat du Premier ministre ?
00:01:07Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:01:10Et vous répondez que non, à priori à 95%.
00:01:14Oui, il ne va pas s'éliminer.
00:01:16C'est assez tranché.
00:01:18C'est assez tranché.
00:01:20L'assassinat contre Donald Trump survenu lors d'un meeting en Pennsylvanie,
00:01:24où il a été blessé à l'oreille par un tir de fusil automatique,
00:01:27a profondément secoué le climat politique américain.
00:01:30Cet événement pourrait renforcer le soutien des délégués républicains envers Trump,
00:01:34le présentant comme un leader capable de surmonter l'adversité,
00:01:37symbolisé par la désormais fameuse photo de lui, le point levé.
00:01:41Cet incident survient à un moment critique,
00:01:43alors que des dizaines de milliers de partisans se réunissent pour la convention du parti républicain de lundi,
00:01:47où Trump devrait être désigné candidat officiel à la présidentielle.
00:01:50Il évoque la main de Dieu qui l'aurait préservée,
00:01:53comme Maradona, vainqueur de la coupe du monde de football avec l'Argentine.
00:01:56Trump s'est relevé le point serré, combatif, à 18h50.
00:02:01Le coup de projecteur sur lequel vous nous donnez votre avis, hashtag élections américaines,
00:02:05Trump va-t-il retourner cette tentative d'assassinat à son avantage ?
00:02:11Vous votez sur X et vous dites non, oui plutôt, à 92%.
00:02:16Vous nous appelez au 0826 300 300 pour réagir, participer au débat.
00:02:21Et puis nos trois vraies voix du jour, Frédéric.
00:02:24Alors bon, on ne craint rien parce qu'il y a Bruno Pommard,
00:02:27ancien instructeur du Raid, maire de Bellefou, président et fondateur de l'association Raid Aventure Organisation.
00:02:33Il va bien le monsieur Pommard ?
00:02:35Oui, bien le bonsoir cher ami.
00:02:37Pour discuter, pour échanger.
00:02:39Avec vous, Trump n'aurait pas eu de problème.
00:02:43Vous savez, la sécurité, ce n'est pas une science exacte.
00:02:46Il faut être très prudent.
00:02:48Et puis Jean Dorido, si derrière on a besoin de se faire un peu soigner la tête.
00:02:51Jean Dorido, le docteur en psychologie, créateur de l'application Zenfi.
00:02:55Je vais venir vous voir tout à l'heure.
00:02:57Moi aussi j'ai besoin.
00:02:59Vous nous faites appris mon Jean, bien sûr.
00:03:01On est entre nous.
00:03:03On va en discuter.
00:03:05Et puis vous avez vu, il s'est coupé les cheveux.
00:03:07Oui, il est arrivé chez moi faire coupe d'été.
00:03:10Je lui ai demandé de me laisser tranquille pour l'été.
00:03:12En fait, elle me l'a fait pour les 3 ans à venir.
00:03:14C'est le nouveau style de Mickaël Sadoun.
00:03:16N'hésitez pas à regarder les vraies voix sur la chaîne YouTube.
00:03:19Vous verrez le très beau Mickaël Sadoun.
00:03:21C'est gentil.
00:03:23C'est consultant.
00:03:25Refait pour l'émission.
00:03:27Allez 0826-300-300, Haute vous attend.
00:03:29Et là on fait le répondeur.
00:03:31Hélène de Clermont-Ferrand.
00:03:33Je vous téléphone au sujet des J.O.
00:03:36Il y a aussi les porteurs de flammes.
00:03:39Qui passent partout en France.
00:03:41Dans des endroits, dans des villages.
00:03:43Dans des petites villes.
00:03:45Moi j'ai vu une image très émouvante.
00:03:47Une bénévole de basket.
00:03:49D'un club de basket.
00:03:51D'une toute petite commune qui portait la flamme.
00:03:53Elle était très émue.
00:03:55Et il y a les critiques incessantes.
00:03:57Sur les J.O.
00:03:59Avec les petits sourires narquois habituels.
00:04:01Ça va être une catastrophe.
00:04:03C'est pas ci.
00:04:05C'est pas ça.
00:04:07Il y a beaucoup de mépris.
00:04:09Vis-à-vis de tous ces gens qui sont impliqués.
00:04:11Vraiment au quotidien.
00:04:13Depuis longtemps.
00:04:15Et puis il y a ce petit côté mépris social.
00:04:17Dans les petites villes ou les villages.
00:04:19Ça n'a pas beaucoup d'importance.
00:04:21Pour ces personnes qui occupent les écrans.
00:04:23Voilà.
00:04:25Alors merci.
00:04:27Mépris social carrément.
00:04:29Je suis d'accord avec Hélène.
00:04:31Il y en a marre de critiquer les J.O.
00:04:33C'est magnifique.
00:04:35Je vous le dis.
00:04:37J'étais très fier d'être français en regardant ça.
00:04:39Bon après.
00:04:41Ça ne nous empêche pas de critiquer l'organisation des J.O.
00:04:43On a le droit d'être content et de critiquer.
00:04:45C'est ça que vous dites en fait.
00:04:47Je suis content mais je critique quand même.
00:04:49Vous êtes content.
00:04:51Vous vous critiquez ou vous faites les deux ?
00:04:53C'est vrai que je rejoins Frédéric Brindel.
00:04:55Je me fatigue de ce J.O. bashing.
00:04:57Yandamar.
00:04:59C'est un événement planétaire.
00:05:01C'est sensationnel.
00:05:03Je suis content que les J.O. arrivent dans une ville.
00:05:05C'est formidable pour Paris.
00:05:07Pour la France.
00:05:09Et c'est vrai que je serais heureux
00:05:11à l'aube de cet événement planétaire
00:05:13qu'on soit tous unis
00:05:15derrière cette compétition sensationnelle
00:05:17que sont les J.O.
00:05:19Et c'est beau là.
00:05:21Toutes nos stars.
00:05:23Et puis les inconnus aussi.
00:05:25Monsieur Toulon qui porte.
00:05:27C'est quand même magnifique.
00:05:29Un billard simple pour dépolluer la scène.
00:05:31Entre nous.
00:05:33Miquel a regardé la pyrotechnie.
00:05:35Moi j'ai regardé
00:05:37le défilé militaire
00:05:39du 14 juillet sur l'avenue Foch.
00:05:41Exceptionnellement.
00:05:43Comme chaque année.
00:05:45C'était magnifique.
00:05:47Et notamment à la fin de voir tous ces gamins
00:05:49arriver avec la flamme.
00:05:51Une Marseillaise.
00:05:53Ça faisait des années que je n'avais pas entendu
00:05:55une si belle orchestration de Marseillaise.
00:05:57Ils m'ont retourné comme une crêpe.
00:05:59Totalement.
00:06:01Il y a un bouquin qu'a écrit Nicolas Bouzou.
00:06:03L'économiste très sympa.
00:06:05Qui parle du positif
00:06:07dont il faut parler.
00:06:09C'est le dernier.
00:06:11L'économie de la peur.
00:06:13Je trouve qu'il est très bien fait.
00:06:15En France on est toujours à dire
00:06:17tout va mal se passer.
00:06:19On l'a vu dès le début de ces Jeux Olympiques.
00:06:21J'ai eu la chance d'animer un colloque
00:06:23avec Cécile de Ménibus à la préfecture de police.
00:06:25Avec toutes les autorités sous le préfet de police
00:06:27de Laurent Nunes.
00:06:29J'ai vu qu'il y avait une organisation qu'on n'imagine même pas.
00:06:31En termes techniques ce qui est fait.
00:06:33On l'a vu l'arrivée de la flamme à Marseille.
00:06:35On nous a dit qu'il allait y avoir du bazar.
00:06:37Il y avait 6000 policiers.
00:06:39Rien ne s'est passé.
00:06:41La flamme se balade partout en France.
00:06:43Et tout se passe bien.
00:06:450826 300 300 vous nous appelez.
00:06:47Vous réagissez. Vous passez vos coups de gueule.
00:06:49Parlons vrai sur Sud Radio.
00:06:51On reçoit notre auditeur du jour.
00:06:53Adrien vous nous appelez de Brest.
00:06:55Bonjour Sud Radio.
00:06:57Adrien il pleut chez vous ?
00:06:59Non ça va il y a du soleil.
00:07:01Et bien voilà.
00:07:03C'est le monde à l'envers.
00:07:05Alors Adrien vous avez envie de
00:07:07taper un petit coup de gueule aussi.
00:07:09Un peu lié à ce qu'on vient de dire d'ailleurs.
00:07:11Oui.
00:07:13Par rapport au 14 juillet.
00:07:15C'est surtout par rapport
00:07:17aux médias qui ont tendance à
00:07:19déformer un peu la réalité des choses.
00:07:21Par rapport à la présence
00:07:23du public lors du 14 juillet
00:07:25depuis que la présidence
00:07:27est tenue par monsieur Macron.
00:07:29Mais encore.
00:07:31Dites nous.
00:07:33On vous écoute.
00:07:35Si vous voulez
00:07:37hormis les familles députières
00:07:39On vous entend mal.
00:07:41Rapprochez vous bien du téléphone
00:07:43ou on sait quoi d'ailleurs.
00:07:45Allez.
00:07:47Adrien.
00:07:49On sait que Brest c'est dans le Finistère.
00:07:51C'est la fin de la Terre.
00:07:53Mais vous êtes encore sur Terre.
00:07:55J'ai toujours les pieds sur Brest.
00:07:57Juste les pieds alors.
00:07:59Allez-y rapidement.
00:08:01C'est par rapport aux médias
00:08:03comme TF1 ou France 2
00:08:05qui parlaient de
00:08:07comment dire
00:08:09de...
00:08:11Il disait
00:08:13qu'il y avait beaucoup de monde.
00:08:15Vous trouvez qu'ils exagèrent.
00:08:17Sur les festivités du 14 juillet.
00:08:19Oui c'est ça.
00:08:21Lorsqu'on écoute vraiment hors micro
00:08:23des commentateurs
00:08:25on n'entend pas beaucoup de bruit.
00:08:27C'est relativement calme.
00:08:29Limite on se croirait dans une cathédrale.
00:08:31Le catrage est bien fait pour qu'on ne se doute de rien.
00:08:33Mais on sait très bien que
00:08:35s'il y avait vraiment
00:08:37toute cette population dépeinte
00:08:39par les journalistes
00:08:41il y aurait plus de sifflements que cela.
00:08:43Bon on va revenir dessus.
00:08:45On a bien entendu votre point de vue Adrien.
00:08:47Qui était autour de la table
00:08:49au 14 juillet ?
00:08:51Jean Dorido. Il y avait beaucoup de monde ou pas ?
00:08:53J'ai vu du monde effectivement.
00:08:55Après je respecte
00:08:57le sentiment d'Adrien
00:08:59mais enfin je peux vous dire Adrien
00:09:01comme chaque année c'était vraiment la place de l'étoile
00:09:03et tout ce quartier
00:09:05du défilé était noir de monde.
00:09:07Ce qui a changé c'est surtout que ce n'était pas sur les champs.
00:09:09C'est devenu fausse hoche.
00:09:11Il y avait mécaniquement beaucoup moins de place.
00:09:13Forcément il y a moins de monde.
00:09:15Il se masse sur les champs.
00:09:17Allez on fait un petit point tour de France
00:09:19même s'ils sont en repos le lundi.
00:09:21Il faut faire un petit point avec Vincent Bartho.
00:09:23Générique.
00:09:25agriconomie.com
00:09:27le site partenaire des agriculteurs présente
00:09:29Sud Radio fait son tour de France.
00:09:33Bonsoir Vincent Bartho.
00:09:35Bonsoir.
00:09:37Bonsoir à tout le monde.
00:09:39C'est journée de repos sauf pour Vincent
00:09:41qui travaille bien sûr.
00:09:43À l'antenne s'il vous plaît.
00:09:45Qu'est-ce qu'on peut dire ?
00:09:47Il est plié le tour de France parce qu'on a eu
00:09:49un week-end fantastique dans les Pyrénées.
00:09:51Un Pogacar, deux Vingegaard,
00:09:53trois Evenpool, ça ne va pas bouger ?
00:09:55Non, non, non.
00:09:57Ça ne va pas bouger.
00:09:59Mais tant qu'on n'est pas arrivé à Nice
00:10:01on peut quand même avoir quelques surprises.
00:10:03Surtout cette dernière semaine qui est vraiment très difficile.
00:10:05Mais Pogacar a trois minutes d'avance.
00:10:07Je crois que ça va être déjà un bon matelas.
00:10:09Mais tant qu'on n'est pas arrivé à Nice
00:10:11on ne peut pas dire que c'est lui qui va gagner le tour.
00:10:13Bon Vincent, autour de la table
00:10:15on a une vraie voix qui est fan de cyclisme.
00:10:17En plus son fils Joseph,
00:10:19il est encore plus fan.
00:10:21Joseph, un petit mot.
00:10:23Alors Jean Dorido, une question à Vincent Barthold.
00:10:25Une question à Vincent effectivement.
00:10:27J'ai eu déjà un début de réponse
00:10:29si je comprends bien.
00:10:31Ça semble impossible aujourd'hui
00:10:33pour Vingegaard de rattraper
00:10:35ces trois minutes de retard.
00:10:37Pour autant, j'ai entendu des champions de vélo
00:10:39expliquer que Vingegaard se préparait
00:10:41c'est un métronome
00:10:43et qu'il avait déjà prévu
00:10:45lors de la dernière semaine
00:10:47une attaque magistrale dans laquelle il pourrait refaire son retard.
00:10:49Est-ce qu'hier, il n'a pas un peu montré
00:10:51sa limite ?
00:10:53Est-ce qu'on n'a pas vu un Vingegaard qui n'avait vraiment plus de jus
00:10:55et qui a laissé Pogacar
00:10:57filer vers la victoire ?
00:10:59Écoutez,
00:11:01c'est sûr qu'il a montré
00:11:03ses limites.
00:11:05Il a quand même eu un gros accident sur une courbe
00:11:07la saison avec un pneu motoraxe
00:11:09et des côtes cassées.
00:11:1185 jours sans course
00:11:13avant de reprendre le tour.
00:11:15Ça ne s'est jamais vu, Vincent.
00:11:17Exactement.
00:11:19Aujourd'hui, il a la journée pour bien pouvoir récupérer
00:11:21pour essayer de faire
00:11:23une dernière semaine.
00:11:25Mais il le sait, je pense,
00:11:27lui-même qu'il va plutôt viser
00:11:29la deuxième place que la troisième.
00:11:31On l'a vu l'autre jour faire vraiment
00:11:33l'effort pour distancer Evenepoel
00:11:35pour assurer sa deuxième place
00:11:37au classement général. Mais bon, encore une fois,
00:11:39cette dernière semaine est vraiment
00:11:41très difficile.
00:11:43On va en savoir un peu plus.
00:11:45Pas forcément demain parce que
00:11:47c'est les sprinters.
00:11:49Demain, les sprinters et baroudeurs.
00:11:51Après demain, dès qu'on rentre dans le vif du sujet,
00:11:53on va voir tout de suite
00:11:55si c'est du grand Vingegaard
00:11:57qui peut encore faire mal à Pogacar ou pas.
00:11:59Merci beaucoup, Vincent Bartho.
00:12:01On se retrouve demain
00:12:03pour la prochaine étape.
00:12:05Judith, vous êtes en vert.
00:12:07Vous êtes la meilleure sprinteuse.
00:12:09Et moi, je suis en blanc, le meilleur jeune.
00:12:11Allez, les trois mots dans l'actu,
00:12:13c'est dans un instant. Restez avec nous tout de suite.
00:12:15Les vraies voix Sud Radio,
00:12:1717h-19h, Judith Belair,
00:12:19Frédéric Brindel.
00:12:21Merci d'avoir choisi Sud Radio, c'est un bon choix.
00:12:23Les vraies voix de l'été, c'est en ce moment.
00:12:25Très touché.
00:12:27Que je vous ai choisi.
00:12:29Vous aussi.
00:12:31Vous avez vu, il n'est pas compliqué à perturber.
00:12:33On vous rappelle
00:12:35les trois voix de l'été.
00:12:37D'aujourd'hui, Bruno Pommard,
00:12:39vous êtes maire de Belleflou,
00:12:41ancien instructeur du RAID et président
00:12:43et fondateur de l'association RAID Aventures
00:12:45et Organisations.
00:12:47Jean Dorido, vous êtes docteur en psychologie et en plus,
00:12:49très brillant.
00:12:51C'est dans la fiche.
00:12:53C'est dans la fiche Wikipédia.
00:12:55Ne changez rien.
00:12:57Michael Sadoun, vous êtes chroniqueur et consultant.
00:12:59Ça me va comme définition.
00:13:01Ça me va très bien, c'est pas mal.
00:13:03On va s'en contenter.
00:13:07Les trois mots de l'actu de Félix Mathieu.
00:13:09Les vraies voix Sud Radio.
00:13:11Vos trois mots du jour Félix.
00:13:13Convention, négociation et police.
00:13:15Donald Trump attendu comme le Messie
00:13:17par des dizaines de milliers de supporters à Milwaukee
00:13:19pour la convention républicaine.
00:13:21L'ex-président déjà arrivé sur place
00:13:23après la tentative d'assassinat de ce week-end.
00:13:25Les négociations se poursuivent à gauche
00:13:27pour tenter de trouver un nom de premier ministre à proposer.
00:13:29Pendant ce temps, le camp présidentiel
00:13:31affine sa stratégie pour la suite.
00:13:33Et puis, des blindés de la police
00:13:35Qatari créent la surprise dans les rues parisiennes.
00:13:37Les renforts étrangers ont fait leur apparition
00:13:39pour les JO alors que la flamme
00:13:41passe dans la capitale.
00:13:43Les vraies voix Sud Radio.
00:13:45Auréolées par le sang
00:13:47d'une tentative d'assassinat manquée
00:13:49de quelques millimètres, Donald Trump
00:13:51est donc arrivé à Milwaukee,
00:13:53l'ancienne ville industrielle au bord du lac Michigan
00:13:55où il va être sacré officiellement
00:13:57comme candidat désormais incontesté
00:13:59du parti républicain.
00:14:01Une grande messe sous haute tension
00:14:03avec des policiers pleins les rues.
00:14:05L'image de Donald Trump a ensanglanté le point levé
00:14:07ce week-end renforce encore l'idée
00:14:09d'une victoire désormais inévitable
00:14:11face à un Joe Biden déjà affaibli.
00:14:13Même le président ukrainien se prépare
00:14:15à faire face à une nouvelle administration Trump.
00:14:17Un scénario que Volodymyr Zelensky
00:14:19dit ne pas redouter malgré
00:14:21des mois de blocus républicains
00:14:23au pays.
00:14:53Le parti républicain soutient l'Ukraine
00:14:55et le peuple ukrainien.
00:14:57Le président ukrainien
00:14:59Volodymyr Zelensky.
00:15:01Deuxième mot, négociation.
00:15:03La gauche tente toujours de s'entendre
00:15:05sur un nom de premier ministre.
00:15:07La France insoumise fustige l'opposition
00:15:09systématique des socialistes.
00:15:11L'EPS qui, de son côté, envisage désormais
00:15:13de se tourner vers la société civile.
00:15:15Ce week-end, la présidente de la région Réunion
00:15:17Huguette Bello a jeté l'éponge
00:15:19prenant acte du refus de sa candidature
00:15:21par l'EPS. Face aux critiques
00:15:23des insoumis, la députée des Yvelines
00:15:25et porte-parole du PS
00:15:27Diéna Badiop, justifie ce refus à l'estime
00:15:29que la candidature proposée ne faisait pas
00:15:31assez consensus.
00:15:33Elle n'était pas validée par l'ensemble des partenaires.
00:15:35Elle a été proposée par le parti communiste.
00:15:37Elle a été validée par les insoumis.
00:15:39Il n'y a pas de surprise qu'elle était
00:15:41sur la liste de manœuvrer pour les européennes.
00:15:43Je vous rappelle que
00:15:45les écologistes ne l'ont pas validée.
00:15:47Ils ont juste dit qu'ils y pensaient.
00:15:49Et nous, notre exigence,
00:15:51c'est d'avoir, justement,
00:15:53un homme ou une femme qui soit en capacité
00:15:55de rassembler, de former un gouvernement
00:15:57qui ne sera pas censuré aussitôt
00:15:59et d'aller chercher une majorité.
00:16:01La députée des Yvelines et porte-parole
00:16:03du PS Diéna Badiop
00:16:05au micro Sud Radio de Benjamin Gleize.
00:16:07Ce matin, en tout cas, pendant que la gauche a du mal
00:16:09à s'entendre, le président de la République
00:16:11a reçu tout à l'heure les chefs du parti
00:16:13du camp présidentiel, les chefs des différents partis
00:16:15du camp présidentiel à l'Elysée.
00:16:17Ce journée pour Renaissance,
00:16:19mais aussi Marc Fesneau qui représentait
00:16:21le président du MoDem, François Bayrou,
00:16:23l'ancienne majorité présidentielle qui affine
00:16:25sa stratégie. Pourquoi pas pour la suite ?
00:16:27On va en parler, évidemment, ça fait partie
00:16:29de nos sujets du jour. Troisième mot, police.
00:16:31Avec des renforts étrangers qui arrivent en France.
00:16:33Oui, 1750
00:16:35policiers étrangers arrivaient de plusieurs
00:16:37pays européens. Mais pas seulement.
00:16:39Des blindés gris camouflage de la police
00:16:41du Qatar également aperçus dans les rues
00:16:43de la capitale. Alors forcément, ça a surpris
00:16:45quelques passants. Mais c'est assez habituel
00:16:47en fait pour des grands événements internationaux
00:16:49comme ça explique Red Abelhage, porte-parole
00:16:51du syndicat de police unité. Il a déjà
00:16:53eu affaire à des collègues d'autres pays.
00:16:55Ils ont un rayon d'intervention
00:16:57plus dans l'assistance.
00:16:59Maintenant, la responsabilité de l'intervention
00:17:01sera française. Ce sera policier français
00:17:03ou gendarme. Surtout, on va utiliser beaucoup
00:17:05ce qu'on appelle les chiens expos.
00:17:07Même pendant la Coupe du Monde au Qatar,
00:17:09des effectifs de police français avaient été sur place.
00:17:11Dans le cadre de la coopération internationale
00:17:13entre police, quand il y a des événements
00:17:15planétaires, vous avez
00:17:17des policiers, soit français, soit étrangers
00:17:19qui se déplacent sur place. Mais on a l'habitude de travailler
00:17:21avec eux. Moi, il y a une vingtaine d'années,
00:17:23quand j'étais affecté en bac local, très régulièrement,
00:17:25une fois tous les deux ans, il y avait
00:17:27un policier allemand qui venait tourner avec nous
00:17:29ou un policier grec pour voir comment on fonctionnait.
00:17:31Red Abelhage du syndicat unité
00:17:33avec Thierry Guerrier et Joseph Ruiz
00:17:35ce midi sur Sud Radio pour ce nouveau rendez-vous.
00:17:37Les JO dans tous leurs états
00:17:39sur Sud Radio à midi et puis la capitale
00:17:41évidemment où passait la flamme olympique
00:17:43aujourd'hui et hier, nous serons avec l'un des relayeurs
00:17:45juste après le journal de 18h, avec le relayeur
00:17:47qui a récupéré la torche après Djamel Debbouze
00:17:49lors du passage dans le 18ème arrondissement
00:17:51c'est-à-dire au nord de Paris.
00:17:53Pour en revenir sur ces renforts étrangers, Bruno Pemard,
00:17:55on se demande quand même, parce que là
00:17:57il nous parle de la police grecque, il a l'habitude
00:17:59avec la police grecque, avec la police européenne en général,
00:18:01là c'est quand même les Qataris, c'est quand même
00:18:03pas du tout le même genre de gouvernement.
00:18:05On ne sait pas, Judith.
00:18:07Je pose une question.
00:18:09Ce n'est pas le même genre de gouvernement,
00:18:11donc on se demande ce que ça va donner
00:18:13et si justement ils vont réussir
00:18:15à se coordonner correctement.
00:18:17Il n'y a aucune raison. Le Qatar ne fait pas
00:18:19que financer le PSG.
00:18:21C'est de la collaboration internationale,
00:18:23comme l'a dit le représentant syndical tout à l'heure.
00:18:25Je crois que c'est important et ça se fait de tout temps.
00:18:27Je me rappelle quand j'étais au Ray d'avoir fait les JO
00:18:29d'Alberville, effectivement il y avait des délégations
00:18:31étrangères qui sont venues nous renforcer.
00:18:33Les pays de l'Est par exemple amènent des équipes
00:18:35de dronistes.
00:18:37Les Italiens et les Espagnols amènent
00:18:39des équipes de maîtres chiens.
00:18:41Bref, c'est une collaboration importante.
00:18:43Les Nord-Coréens, ils viennent avec des matraques ?
00:18:45Non, ça va changer.
00:18:47Non, je crois que ça renforce tout simplement.
00:18:49Il y a plus de 3000 personnes qui vont assister
00:18:51les services de police mobilisés.
00:18:53Plus de 35 000 personnes en permanence.
00:18:55Les Qataris assistent comment ?
00:18:57À l'assistance des services français.
00:18:59Ils ne seront pas lancés dans la rue, je dirais,
00:19:01seuls. Ils seront assistés de la police française.
00:19:03Que ce soit la police au niveau
00:19:05de la préfecture de police, la DESPAP
00:19:07et la DOPC, qui sont les deux grands services
00:19:09de la préfecture de police.
00:19:11Et, encore une fois, ces dispositifs
00:19:13étrangers, encore une fois, viendront
00:19:15en assistance de nos équipes.
00:19:17Mais Jean Dorido ?
00:19:19Est-ce qu'on peut quand même lancer le message
00:19:21s'il y a des personnes qui
00:19:23envisageaient quand même de faire
00:19:25les 400 coups, il vaut mieux se tenir à carreau
00:19:27quand même.
00:19:29Il n'y a surtout personne d'ose le dire.
00:19:31Les gars des Qataris,
00:19:33les policiers grecs...
00:19:35Tu as raison de le dire, Jean.
00:19:37Et c'est exceptionnel, c'est une nouveauté.
00:19:39Au-delà du dispositif impressionnant
00:19:41qui a été mis en place, il faut savoir que
00:19:43le RAID, le GIGN et la BRI
00:19:45vont travailler ensemble.
00:19:47C'est la première fois qu'on voit des groupes antiterroristes
00:19:49et ils seront près de 650 à travailler
00:19:51sur les trois niveaux, c'est-à-dire RTREMER,
00:19:53et ils seront capables d'intervenir sur une attaque terroriste.
00:19:55Personne n'ose le dire autour de la table.
00:19:57On tâtonne, Judith un peu, moi aussi,
00:19:59tout ça, mais bon, ça risque de changer
00:20:01certaines réactions
00:20:03de ceux qui ne respectent pas toujours
00:20:05notre police française.
00:20:07Moi, ce n'est pas sous cette honte que je voulais
00:20:09interroger M. Beaumont.
00:20:11C'est simplement, est-ce qu'il n'y a pas un risque
00:20:13pour le néophyte que je suis,
00:20:15on a l'impression qu'il y a un risque à ce que
00:20:17des services étrangers, notamment du Qatar,
00:20:19qui n'ont pas forcément les mêmes intérêts que nous,
00:20:21infiltrent des moyens
00:20:23de communication, etc.,
00:20:25et aient accès à des informations éventuellement stratégiques.
00:20:27Ça ne représente absolument aucun risque ?
00:20:29Non, très sincèrement, non.
00:20:31On ne peut pas dire ça.
00:20:33Les services ADGSI sont un service seul,
00:20:35unique et qui travaille, évidemment,
00:20:37à l'autonomie totale.
00:20:39Ils ne sont pas en communication avec les forces
00:20:41qui attaquent, etc.
00:20:43C'est purement de la sécurité publique qu'ils vont faire.
00:20:45Il n'y a aucun danger là-dessus, évidemment.
00:20:47En tout cas, tenez-vous à carreau pendant les JO.
00:20:49C'est pour vous, là.
00:20:51Allez, Huguette Bello,
00:20:53elle est soutenue par le Parti communiste et la France insoumise,
00:20:55et elle semblait être une candidate potentielle,
00:20:57mais s'est retirée de la course, Emmanuel Bompard,
00:20:59le coordinateur national de la France insoumise,
00:21:01accuse le Parti socialiste de bloquer les discussions
00:21:03en rejetant
00:21:05toutes les propositions.
00:21:07Le Nouveau Front Populaire est dans la passe.
00:21:09Notre grand débat s'ouvre dans un instant
00:21:11autour de cette question, hashtag
00:21:13législative. Le Nouveau Front Populaire
00:21:15va-t-il survivre à la nomination
00:21:17du candidat Premier ministre ?
00:21:19Nous en parlerons dans un instant
00:21:21avec un des membres influents
00:21:23du Parti socialiste, Arthur Delaporte,
00:21:25du Calvados. Allez, restez avec nous, à tout de suite.
00:21:27Vraie Voix Sud Radio,
00:21:29le grand débat du jour.
00:21:31Malgré plusieurs réunions, le Nouveau Front Populaire
00:21:33n'est pas d'accord sur un nom qui rassemble
00:21:35la négociation pour désigner un candidat unique
00:21:37au poste de Premier ministre, et former
00:21:39un gouvernement est difficile, voire
00:21:41impossible. Bien que Huguette Bello
00:21:43ait été proposée et soutenue par la France insoumise
00:21:45et le Parti communiste, son retrait a
00:21:47exacerbé les tensions. Emmanuel Bompard,
00:21:49le coordinateur national de LFI,
00:21:51accuse aujourd'hui dans la presse le Parti socialiste
00:21:53de refuser toutes les propositions, créant ainsi
00:21:55une situation de blocage.
00:21:57Quelle impasse ? Quelles sont les dynamiques
00:21:59internes de la coalition à changer ?
00:22:01Pourquoi l'EPS refuse-t-il les propositions ?
00:22:03Quelles implications pour l'avenir de la gauche française ?
00:22:05Allez, parlons vrai. Avez-vous pensé
00:22:07une seule seconde, vous les auditeurs de Sud Radio,
00:22:09que les quatre partis principaux
00:22:11du Nouveau Front Populaire s'entendraient
00:22:13sur le choix d'un candidat pour Matignon ?
00:22:15L'ombre de la nupèce
00:22:17n'assombrit-elle pas les espoirs
00:22:19d'union sacrée ? Question ce soir
00:22:21pour le grand débat, hashtag
00:22:23législative, le Nouveau Front Populaire
00:22:25va-t-il survivre à la nomination
00:22:27du candidat premier ministre ?
00:22:29Qu'est-ce qu'il se dit, Judith ? Vous votez sur X et vous nous dites
00:22:31non à 90%, c'est assez clair.
00:22:33Arthur Delaporte, député du Calvados,
00:22:35secrétaire national du Parti socialiste
00:22:37et porte-parole
00:22:39du groupe PS, alors ça va évoluer évidemment
00:22:41parce que tout va changer
00:22:43jeudi. Il est avec nous,
00:22:45bonsoir Arthur Delaporte. Bonsoir.
00:22:47Bienvenue. Bon, on va faire le tour
00:22:49de la table mais j'aimerais juste que vous nous répondiez.
00:22:51On va y arriver ou pas ? Vous allez
00:22:53y arriver ou pas ? Rapidement.
00:22:55On n'a pas le choix.
00:22:57On a été élus par les Françaises
00:22:59et les Français, placés en position
00:23:01d'être la première force politique à l'Assemblée
00:23:03nationale et donc notre rôle c'est
00:23:05de proposer un nom pour siéger
00:23:07à Matignon et donc voilà, ça c'est ce qu'on
00:23:09doit faire. Maintenant il faut aussi que le Premier ministre
00:23:11enfin le Président de la République, pardon, fasse ce qu'il doit faire
00:23:13c'est-à-dire qu'il nomme cette personnalité.
00:23:15Bon, alors chacun autour de la table
00:23:17va bien vous provoquer.
00:23:19Préparez-vous bien Arthur Delaporte.
00:23:21Mickaël Sadoun le premier d'entre eux et pas le dernier.
00:23:23Ça c'est sûr. Non mais écoutez,
00:23:25la première chose que
00:23:27j'ai à dire c'est que, mais ça ne concerne
00:23:29évidemment pas que la gauche, les alliances
00:23:31qui se font avant élection ne tiennent pas
00:23:33après élection donc ça induit un certain
00:23:35désordre démocratique et je pense
00:23:37une certaine déception parfois de la part des électeurs
00:23:39qui ont voté pour une projection
00:23:41de coalition et ne l'ont pas
00:23:43au final. Après moi je comprends tout à fait
00:23:45je dirais le PS et sa stratégie
00:23:47ils sont plus
00:23:49au barycentre de la vie politique
00:23:51que la France Insoumise, même si la France Insoumise
00:23:53a légèrement plus de députés que le PS.
00:23:55Donc je pense qu'ils ont la légitimité politique
00:23:57pour tenir sur leur position.
00:23:59Voilà, je vais plutôt donner raison.
00:24:01Je n'ai pas très bien compris en fait ce que vous disiez là.
00:24:03Arthur Delaporte.
00:24:05Là vous dites qu'en gros
00:24:07la France Insoumise est légitime ou le PS
00:24:09est légitime ? Ah non le PS est légitime.
00:24:11Oui moi je l'avais compris comme ça aussi Arthur Delaporte.
00:24:13Bah oui, même avec un déficit
00:24:15de députés par rapport à LFI,
00:24:17je trouve que le PS est plus légitime
00:24:19parce qu'il est plus au barycentre de la vie politique
00:24:21quand même et que les gens qui ont
00:24:23voté pour la France Insoumise l'ont peut-être
00:24:25fait aussi dans une optique de coalition
00:24:27des gauches. Si elle n'arrive pas à se créer
00:24:29alors je ne sais pas exactement quelle est la position
00:24:31du PS et j'entends que
00:24:33vous êtes sur une position hésitante entre
00:24:35une coalition de gauche ou une coalition possible
00:24:37avec Renaissance. Est-ce que c'est vrai ou pas du tout ?
00:24:39Non, non, non, pas du tout.
00:24:41Je ne sais pas
00:24:43d'où vous pouvez dire ça parce que nous nos positions
00:24:45celles d'Olivier Faure, celles de Boris Vallaud
00:24:47et celles que je porte ce soir par exemple
00:24:49elles sont constantes, elles sont de dire que
00:24:51ceux qui doivent être au gouvernement et c'est ce que je viens
00:24:53de vous dire là, c'est le nouveau Front Populaire
00:24:55ce qui ne veut pas dire qu'à l'Assemblée Nationale
00:24:57on ne devra pas aller chercher des majorités
00:24:59plus larges mais ça c'est purement arithmétique
00:25:01c'est de bon sens, c'est-à-dire qu'on n'a pas
00:25:03de majorité absolue à l'Assemblée Nationale
00:25:05et donc il faudra aller chercher des voix
00:25:07d'autres camps politiques, ça pourra être
00:25:09des députés de Renaissance, ça pourra être des députés
00:25:11des Républicains par exemple
00:25:13pour mener des projets d'intérêt
00:25:15général. Donc voilà, moi je
00:25:17suis plutôt sur la posture de
00:25:19un, nous devons respecter
00:25:21le vote des électeurs qui ont voté pour une
00:25:23coalition, celle du nouveau Front Populaire et qui nous ont
00:25:25placé en tête et derrière notre responsabilité
00:25:27collective c'est de proposer en commun
00:25:29un nom pour la France. Moi j'entends que la France
00:25:31Insoumise a fait un communiqué ce soir
00:25:33qui est on va dire assez agressif
00:25:35vis-à-vis du Parti Socialiste en disant que c'est
00:25:37nous qui sommes les responsables, mais moi j'aimerais bien qu'ils nous
00:25:39expliquent de quoi on est responsable puisque depuis le début
00:25:41on est autour des négociations, qu'on fait des propositions
00:25:43qu'on dit quand est-ce que c'est consensuel, quand est-ce que
00:25:45ça ne l'est pas et là en fait
00:25:47de nulle part ils nous disent bon bah voilà
00:25:49c'est plus possible de discuter avec vous parce que
00:25:51vous voulez un nom de la société civile
00:25:53mais nous on a juste dit
00:25:55on met un nom de la société civile dans le débat
00:25:57et je pense qu'on est
00:25:59aussi en capacité d'avoir des consensus
00:26:01sur des noms qui ne sont pas strictement issus des
00:26:03différentes formations politiques. Alors
00:26:05justement là-dessus Jean Dorido
00:26:07on entend Arthur Delaporte
00:26:09dire qu'il faut un candidat
00:26:11au Nouveau Front Populaire, mais l'EPS
00:26:13il n'arrête pas de refuser les propositions
00:26:15qu'on lui fait aussi
00:26:17selon vous, et vous allez pouvoir y répondre ensuite
00:26:19Arthur Delaporte, ces refus ils sont plutôt d'ordre
00:26:21idéologique, plutôt d'ordre stratégique
00:26:23on peut se poser la question. Alors Jean Dorido d'abord
00:26:25le point de vue psychologique
00:26:27d'ailleurs ça va être intéressant ça
00:26:29la psychologie du
00:26:31machiavélisme en politique
00:26:33c'est très malin celui qui peut comprendre
00:26:35les coups de billard à trois bandes
00:26:37dans cette
00:26:39union qui n'a
00:26:41à mon sens, vraiment j'ai une question
00:26:43pour vous monsieur le député, cette union
00:26:45qui n'a à mon sens d'union que le nom, le
00:26:47NFP on voit la limite aujourd'hui
00:26:49c'est Manuel Valls
00:26:51socialiste comme vous monsieur le député
00:26:53qui parlait... Non pas du tout, ça fait sept ans
00:26:55qu'il a quitté le parti socialiste
00:26:57il était avant vous en tout cas ça c'est sûr
00:26:59et il parlait il y a déjà longtemps
00:27:01il parlait il y a déjà longtemps
00:27:03ce monsieur qui a été lui Premier ministre
00:27:05qui sait ce que c'est que d'être
00:27:07vraiment aux plus hautes fonctions de l'Etat
00:27:09Manuel Valls parlait déjà des gauches
00:27:11irréconciliables et là on voit
00:27:13toute la limite si vous voulez
00:27:15de ces alliances contre nature
00:27:17qui sont réalisées
00:27:19dans un but purement électoraliste
00:27:21les français monsieur le député n'ont pas voté pour
00:27:23le NFP, ils ont voté
00:27:25contre l'arrivée au pouvoir
00:27:27du rassemblement national
00:27:29pas besoin d'être politologue
00:27:31pour le comprendre, les français au premier tour
00:27:33ont voté massivement pour le RN
00:27:35qui arrivait en tête et puis
00:27:37il y a eu ce front
00:27:39d'irrépublicains
00:27:41et donc les français clairement ont exprimé
00:27:43leur désir de ne pas
00:27:45avoir le RN au pouvoir
00:27:47et votre collègue
00:27:49monsieur Glucksmann l'a très bien rappelé
00:27:51le soir même des élections en disant qu'il
00:27:53mesurait à quel point justement il fallait
00:27:55composer et moi ma question
00:27:57aujourd'hui c'est de savoir
00:27:59vous qui êtes membre du parti socialiste
00:28:01et député de la république
00:28:03quels sont les noms
00:28:05que vous proposez
00:28:07et quel parti
00:28:09vous venez de refuser
00:28:11vous venez de refuser
00:28:13une communiste, quel parti
00:28:15d'après vous serait éligible
00:28:17à proposer un premier ministre ?
00:28:19Et puis déjà je vais vous reposer aussi ma question
00:28:21stratégique, idéologique, les refus
00:28:23on peut avoir un petit point global s'il vous plaît
00:28:25Arthur Delaporte
00:28:27Alors je crois qu'il y a à peu près 25 minutes
00:28:29de questions
00:28:31donc je vais essayer de résumer
00:28:33pour y répondre
00:28:35pour ce qui est de la première question
00:28:37parce que vous avez dit que vous avez multiplié les refus, c'est faux ?
00:28:39De ce qui est sorti
00:28:41dans la presse
00:28:43Oui mais en fait
00:28:45Manuel Bompard il dit ce qu'il veut
00:28:47mais jusqu'alors
00:28:49il n'y a qu'un nom qui a été évoqué
00:28:51publiquement et celui d'Huguette Bellot
00:28:53Oui publiquement
00:28:55On a cité un conseil national
00:28:57samedi dernier et sur ce nom là
00:28:59on a dit que ça ne faisait pas
00:29:01consensus mais encore une fois
00:29:03je peux vous dire qu'on a mis plein de noms
00:29:05dans le débat public et pour le coup
00:29:07la France Insoumise en a refusé
00:29:09un certain nombre donc on ne va pas
00:29:11s'accuser les uns les autres
00:29:13C'est ce que vous faites soit dit en passant
00:29:15Vous vous accusez quand même les uns les autres
00:29:17depuis ce matin
00:29:19Je dis que ce n'est pas responsable
00:29:21Il y a des discussions qui ont lieu
00:29:23il y a des négociateurs et franchement moi je préfère
00:29:25faire confiance à ceux qui négocient
00:29:27pour essayer d'évaluer les qualités
00:29:29des uns et des autres mais pas
00:29:31jouer l'opinion contre les uns ou l'opinion
00:29:33contre les autres parce que ça n'a aucun sens
00:29:35Parce qu'en plus vous n'êtes pas d'accord
00:29:37ça n'a rien à voir le PS et les LFI
00:29:39Arthur Delaporte
00:29:41Vous me posez une question sur les noms
00:29:43je vous réponds sur les noms
00:29:45après si vous voulez qu'on parle des accords ou des désaccords
00:29:47moi je suis élu du nouveau Front Populaire
00:29:49c'est une plateforme programmatique
00:29:51avec une plateforme commune, un projet commun
00:29:53qui répond aux attentes des Françaises et des Français
00:29:55sur la revalorisation des salaires, sur le pouvoir d'achat
00:29:57sur la santé, sur un certain nombre de sujets
00:29:59ça moi je le défends
00:30:01et je le défends avec des insoumis, avec des communistes
00:30:03avec des écologistes, avec des membres de la société civile
00:30:05et ça je suis désolé
00:30:07mais c'est ce pourquoi j'ai été élu
00:30:09j'ai eu 40% des voix qui se sont portées dans ma circonscription
00:30:11au premier tour sur ce projet là
00:30:13j'ai été élu, enfin même un peu plus
00:30:15j'ai été élu avec 68% dans le cadre d'un Front Républicain
00:30:17c'est vrai, et donc je suis à la fois
00:30:19le porteur de ce projet à l'Assemblée Nationale
00:30:21puisque j'ai été porté en tête là-dessus
00:30:23et derrière je serai le garant du Front Républicain
00:30:25donc moi ce que je dis depuis le début, c'est le Front Populaire
00:30:27au gouvernement et le Front Républicain
00:30:29à l'Assemblée Nationale, et évidemment
00:30:31qu'il faudra à la fois porter ce projet
00:30:33mais l'adapter dans le cadre du Front Républicain
00:30:35Bruno Pommard, je vais vous poser une question à laquelle
00:30:37Arthur Delaporte pourra répondre à nouveau
00:30:39à son tour, il y a quand même un problème
00:30:41de cohésion, évident, même quand on les entend
00:30:43parler, ils ne sont pas d'accord entre eux
00:30:45LFI, entre le PS, entre le PC, etc
00:30:47il y a quand même un problème de crédibilité
00:30:49de cette coalition
00:30:51Nouveau Front Populaire, on se pose des questions
00:30:53En fait, c'est pas nouveau
00:30:55regardez l'UPSE déjà
00:30:57comme ça a démarré, c'est une espèce
00:30:59d'amalgame de micro-partis
00:31:01qui ont disparu la plupart
00:31:03quand on voit ce qu'était le Parti Socialiste
00:31:05avant, ce qu'était le Parti Communiste
00:31:07le RPR, etc. Il a juste fait 15%
00:31:09de l'UE, le Parti Socialiste
00:31:11il a fait autant que le Parti Présidentiel
00:31:13on appelle un micro-parti
00:31:15c'est un micro-parti
00:31:17il a fait 1,16% au Présidentiel
00:31:19qu'il y ait l'élection reine de la 5ème République
00:31:21on ne parle pas ensemble
00:31:23j'entends que vous soyez offensif
00:31:25mais Olivier Faure a fini de tuer le Parti Communiste
00:31:27au même titre que l'a fait Benoît Hamon
00:31:29vous auriez dû laisser d'ailleurs Emmanuel Macron
00:31:31moi ce que je trouve
00:31:33c'est que votre mouvement, c'est un mouvement
00:31:35fantoche, en fait, il sert strictement
00:31:37à rien, et les Français vont s'en rendre compte
00:31:39très rapidement, le vrai
00:31:41parti qui existe, et Dieu sait
00:31:43moi je suis élu du rural, je ne suis pas député
00:31:45je suis maire du rural sans étiquette, quand je vois
00:31:47dans mon département et dans ma région
00:31:49qu'on a 6 députés RN sur 6
00:31:51alors qu'avant c'était un fief socialo-communiste
00:31:53je me dis que
00:31:55vous avez touché le fond et
00:31:57très sincèrement, vous n'êtes pas à la hauteur
00:31:59le vrai parti qui existe actuellement
00:32:01et moi je ne fais pas ma tâche de thé
00:32:03c'est le RN, c'est un vrai parti
00:32:05avec de vrais élus qui sont
00:32:07RN, ceux que vous avez montés
00:32:09avec votre mouvement, encore une fois, fantoche
00:32:11et bien c'est, on prend un peu
00:32:13de ci, un peu de ça, etc, on essaie de nommer
00:32:15les uns et les autres, vous faites rire
00:32:17la France, croyez-moi monsieur, et moi je vous le dis en tant qu'élu
00:32:19du rural. Arthur Delaporte, allez-y
00:32:21excusez-moi toi
00:32:23Ecoutez, non mais je ne sais pas
00:32:25que dire face à un tel lot à la fois
00:32:27d'agressivité et d'ineptie, parce que
00:32:29je m'appelle, non mais ici
00:32:31un vrai parti, excusez-moi de vous le dire
00:32:33moi je suis représentant du Parti Socialiste
00:32:35c'est un parti qui a plus de 100 ans, qui
00:32:37détient plus de 30 départements
00:32:39qui détient la moitié des régions et la plupart des
00:32:41grandes villes de France, qui a
00:32:43fait élire près de 70 députés
00:32:45et qui a au total 115
00:32:47parlementaires, qui a fait 15% aux élections européennes
00:32:49soit autant que le parti présidentiel
00:32:51donc moi c'est ce que j'appelle un vrai parti
00:32:53voilà, donc si vous considérez que le RN
00:32:55qui avait des candidats fantômes et qui les a fait élire
00:32:57comme dans ma circonscription, j'ai jamais vu sa tête
00:32:59la candidate RN, c'est un vrai parti
00:33:01ben non, moi je vous dis, c'est un parti caporalisé
00:33:03on a Bardella-Le Pen et au-delà
00:33:05Arthur Delaporte
00:33:07personne ne remet en cause
00:33:09le fait qu'un PS soit un parti
00:33:11c'est le Nouveau Front Populaire dont parle
00:33:13en fait Bruno Pommard, c'est cela
00:33:15vous, vous existez évidemment
00:33:17c'est pas un parti politique, c'est pas
00:33:19un mouvement fantôme, c'est une coalition
00:33:21c'est une coalition qui a été fondée
00:33:23dans un objectif premier, c'est de faire en sorte
00:33:25de qualifier le plus grand nombre de députés
00:33:27de gauche pour porter un programme commun, ce programme
00:33:29c'est celui que j'ai défendu et que j'ai
00:33:31proposé tout à l'heure, qui répond aux occupations des Français
00:33:33si vous permettez, on va aller au 0826
00:33:35300 300, parce qu'on aime faire réagir
00:33:37les auditeurs sur Sud Radio aussi
00:33:39Adrien, vous êtes toujours avec nous ?
00:33:41oui, vous m'entendez bien ?
00:33:42oui, on vous entend bien
00:33:43alors Adrien, allez-y, posez la question que vous voulez
00:33:45à Arthur Delaporte
00:33:47est-ce que vous pensez vraiment
00:33:49à l'agréabilité d'un NFP solide ?
00:33:51est-ce que vous pensez que vos partis sont véritablement
00:33:53unis ?
00:33:55ben écoutez, moi mon parti de Parti Socialiste
00:33:57il est uni dans cet objectif-là
00:33:59on l'a redit samedi dans notre conseil national
00:34:01on a un objectif, c'est
00:34:03d'une part, avoir un gouvernement
00:34:05avec un premier ministre issu du Nouveau Front Populaire
00:34:07et d'autre part, d'avoir
00:34:09une assemblée qui porte le plus
00:34:11grand nombre des mesures que nous avons
00:34:13évoquées. Au-delà de ça, le Nouveau Front Populaire
00:34:15c'est des partis qui sont responsables
00:34:17moi je l'espère que tout le monde va avoir le même sens
00:34:19des responsabilités et qu'on va réussir
00:34:21en commun à se mettre d'accord et qu'on va dépasser
00:34:23ce que j'appelle le patriotisme de parti
00:34:25où chacun se recroqueville sur les uns et sur les autres
00:34:27et parce que ce qu'on voit aujourd'hui
00:34:29ressurgissent des formes de brutalisation
00:34:31du débat public. Moi je ne
00:34:33n'insulterai jamais mes camarades
00:34:35je ne dirai jamais que ce que font mes collègues
00:34:37c'est inacceptable, je ne dirai jamais
00:34:39qu'ils trahissent quoi que ce soit
00:34:41je sais que chacun défend le mieux ses positions
00:34:43mais moi j'appelle juste
00:34:45mes collègues du Nouveau Front Populaire à être
00:34:47raisonnables. Aujourd'hui on est dans une situation
00:34:49qui n'est pas simple parce que les macronistes
00:34:51refusent de reconnaître leur défaite politique
00:34:53dans les urnes, qu'ils refusent de reconnaître
00:34:55que nous avons gagné et donc notre responsabilité
00:34:57c'est à la fois d'être unis et de ne pas
00:34:59jouer la division interne
00:35:01qui est responsable d'une éventuelle
00:35:03explosion qui n'a, je le dis, pas eu lieu.
00:35:05Aujourd'hui, on est
00:35:07concentrés pour trouver un nouveau monde.
00:35:09Arthur Delaporte, il y a plein de questions pour vous autour de la table
00:35:11Michael Sadevich
00:35:13Alors moi c'est simplement deux points, vous parliez tout à l'heure
00:35:15de front républicain et là je vais rebondir sur ce que disait
00:35:17Bruno Pommard tout à l'heure, pour moi le front républicain
00:35:19il doit aussi s'appliquer à la France insoumise
00:35:21est-ce que vous avez vu les déclarations
00:35:23récentes de Rima Hassan, de Louis Boyard
00:35:25de David Guiraud, est-ce que ça vous fait réagir
00:35:27dans un sens particulier, compte tenu en plus
00:35:29de l'héritage politique que porte le PS et que doit
00:35:31probablement porter le PS à l'avenir.
00:35:33La deuxième chose, vous parliez tout à l'heure de victoire
00:35:35arithmétique du bloc de gauche
00:35:37est-ce que si Emmanuel Macron
00:35:39arrivait à trouver un pacte législatif
00:35:41avec LR qui leur donnerait plus
00:35:43de députés qu'au nouveau Front Populaire
00:35:45vous accepteriez que le gouvernement
00:35:47soit composé de macronistes et de LR ?
00:35:49Voilà, deux points.
00:35:51Moi je difficile
00:35:53sur cette deuxième question.
00:35:55Pour l'instant je ne vois pas en quoi
00:35:57les macronistes et les LR
00:35:59sont en capacité de former un gouvernement commun
00:36:01mais s'ils disent
00:36:03nos deux blocs s'additionnent,
00:36:05il pourrait être le bloc arrivé en tête, mais je ne le crois pas.
00:36:07Déjà d'une part ils n'ont pas porté le même projet aux élections
00:36:09les républicains ont fait toute leur campagne
00:36:11en expliquant qu'il y avait un échec du macronisme
00:36:13donc si demain les uns et les autres
00:36:15sont en capacité de se renier
00:36:17les macronistes avec ceux qui ont fait prospérer
00:36:19le Rassemblement National et les LR
00:36:21avec ceux qui ont projeté le pays
00:36:23dans la situation dans laquelle il est,
00:36:25n'y brave, mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.
00:36:27Donc vous n'irez pas marcher sur
00:36:29Matignon avec l'LFI ?
00:36:31Oui parce que vous aussi vous n'avez pas
00:36:33été d'accord avec l'LFI sur plein de points
00:36:35on ne va pas tous les sortir.
00:36:37Et c'est là qu'on arrive à mon premier point
00:36:39qui est la question de la dissension morale
00:36:41profonde et du Front Républicain.
00:36:43Il est donc temps de répondre Arthur Delaporte.
00:36:45Mais j'y réponds
00:36:47si vous m'écoutez.
00:36:49C'est bon, vous m'autorisez, j'y vais.
00:36:51Donc la question
00:36:53du Front Républicain
00:36:55pour moi elle est très simple à définir.
00:36:57Le Front Républicain c'est comment
00:36:59des gens qui ne sont pas d'accord sur tout
00:37:01et loin de là avec les macronistes
00:37:03sont en capacité de se rassembler
00:37:05sur l'essentiel, c'est-à-dire la République.
00:37:07Qu'est-ce que c'est que la République ? C'est un ensemble de valeurs.
00:37:09C'est en particulier le principe de liberté
00:37:11et d'égalité et de fraternité.
00:37:13Qui renie ces trois principes en même temps ?
00:37:15Ces trois grandes valeurs cardinales ?
00:37:17C'est le rassemblement national.
00:37:19Quand il promet la déchéance de nationalité
00:37:21pour certaines personnes.
00:37:23Quand il veut différencier les droits en fonction de
00:37:25une ou deux nationalités.
00:37:27Quand il veut promettre le droit du sol.
00:37:29Alors que notre culture constante depuis la Révolution Française
00:37:31c'est le droit du sol.
00:37:33Quand il veut lutter contre l'accès
00:37:35à des emplois des étrangers.
00:37:37Ça, pour moi, ça remet en cause les principes de la République.
00:37:39Mais quand la France Insoumise parle de
00:37:41racisé et de non-racisé,
00:37:43quand Rima Hassan parle de corps en putréfaction
00:37:45pour intervirer la liberté des Palestiniens,
00:37:47vous considérez que c'est conforme aux valeurs de la République ?
00:37:49Déjà, d'une part,
00:37:51là vous êtes en train de me parler des déclarations de Rima Hassan
00:37:53genre c'est quoi, je n'ai pas entendu.
00:37:55Non mais je vous parle des nouvelles valeurs de la France Insoumise
00:37:57qui sont clairement dragées.
00:37:59Si vous voulez juste que je réponde sur ce point,
00:38:01racisé ou non-racisé, ça veut dire quoi ?
00:38:03Ça veut dire qu'il y a des personnes qui sont identifiées comme...
00:38:05Ça veut dire qu'on différencie les plans éléments.
00:38:07Moi, ça ne me choque pas de dire ça.
00:38:09Par contre, ce qui me choque,
00:38:11c'est les programmes politiques qui sont portés.
00:38:13Et là, excusez-moi,
00:38:15mais le programme politique que porte le Nouveau Front Populaire,
00:38:17c'est le mien.
00:38:19C'est un programme qui dit, nous sommes pour la reconnaissance
00:38:21de la solution à l'État, nous luttons contre l'antisémitisme,
00:38:23nous sommes pour la libération des otages
00:38:25et la reconnaissance des crimes terroristes à masse.
00:38:27Ben dis-donc, ils ont beaucoup de mal à dire
00:38:29qu'on connaît des crimes terroristes à masse.
00:38:31J'en ai eu d'autres à l'appartement.
00:38:33Une conclusion, s'il vous plaît.
00:38:35Pardonnez-moi, on ne s'entend pas.
00:38:37Une conclusion pour embrayer
00:38:39sur ce qu'a dit Michael Sadoun,
00:38:41c'est un fait que j'ai le sentiment qu'il y a aujourd'hui
00:38:43une nouvelle force politique
00:38:45qui n'existait pas jadis.
00:38:47À gauche, c'est LFI
00:38:49qui s'apparente à une espèce d'extrême gauche
00:38:51qui est vraiment
00:38:53à la limite de la République, voire anti-républicaine.
00:38:55Et c'est aujourd'hui, à mon sens,
00:38:57le caillou dans la chaussure, de la même façon que le RN
00:38:59pose un vrai problème à la droite dite républicaine.
00:39:01Et aujourd'hui, on voit bien
00:39:03la limite de cette gauche de gouvernement.
00:39:05Le PS, historiquement,
00:39:07même le PC, même les écolos s'associent avec eux.
00:39:09Et là, LFI, c'est un énorme caillou
00:39:11dans la chaussure.
00:39:13C'était passionnant. Merci Arthur Delaporte.
00:39:15Vous voyez bien
00:39:17Premier ministre, vous, Arthur Delaporte.
00:39:19Évidemment.
00:39:21Ce que je peux vous dire, c'est qu'on disait
00:39:23la même chose des communistes au moment du Front Populaire.
00:39:25On disait la même chose des communistes en 1981.
00:39:27Et à la fin, on a gouverné. Les communistes ont montré
00:39:29qu'ils étaient de valeureux républicains.
00:39:31On se retrouve le 18.
00:39:33Je vous rappelle que vous êtes député du Calva
00:39:35de Secrétaire National du Parti Social du Travail
00:39:37et à l'Emploi et porte-parole du groupe PS
00:39:39à l'Assemblée Nationale pour encore quelques temps.
00:39:41Va-t-on savoir combien ?
00:39:43Merci beaucoup.
00:39:45Chers auditeurs, vous restez avec nous dans un instant.
00:39:47On va jouer musicalement.
00:39:49C'est le quiz de l'été.
00:39:51J'espère que ça vous a plu, les auditeurs de Sud Radio.
00:39:53C'était très intéressant, effectivement.
00:39:55Allez, on va jouer en musique.
00:39:57C'est le quiz de l'été.
00:39:59Les vraies voix Sud Radio. Le quiz de l'actu.
00:40:01De l'actu ?
00:40:03De l'été ?
00:40:05C'est Adrien qui est avec nous.
00:40:07C'est Adrien qui est avec nous.
00:40:09Adrien, vous chantez habituellement ou pas ?
00:40:11Ça va plaire à Frédéric si vous chantez.
00:40:15Alors, vous connaissez le principe
00:40:17de ce quiz de l'été. Enfin, je dis vous connaissez,
00:40:19on l'a fait depuis déjà la semaine dernière.
00:40:21Vous choisissez une des trois vraies voix.
00:40:23Soit Jean Dorido, soit Bruno Pommard,
00:40:25soit Mickaël Sadoun.
00:40:27Ensemble, vous formez un duo face aux deux autres
00:40:29et il faudra répondre le plus rapidement possible.
00:40:31Marquer quatre points
00:40:33aux écoutes, aux extraits
00:40:35de chansons que nous vous proposons.
00:40:37Faut pas brouiller l'écoute, attention.
00:40:39C'est bien concentré.
00:40:41Il faut que vous choisissiez une vraie voix, déjà.
00:40:43Je vais prendre
00:40:45un ancien du Red.
00:40:47Je suis rassuré.
00:40:49C'est fou comme cet homme
00:40:51rassure, d'ailleurs.
00:40:53Je fais peur.
00:40:55Adrien et Bruno ensemble contre
00:40:57Mickaël et Jean.
00:40:59C'est ça la question.
00:41:01Je compte les points.
00:41:03Il faut donner l'interprète.
00:41:05L'interprète.
00:41:07S'il vous plaît, je donne quand même le thème
00:41:09du quiz. Vous avez vu
00:41:11aujourd'hui, la flamme olympique est à Paris
00:41:13pour la deuxième journée. Le thème,
00:41:15la flamme olympique.
00:41:17Il dit ça avec une telle passion.
00:41:19Extrait numéro un.
00:41:25Je l'ai terminé.
00:41:27Bravo.
00:41:29Mickaël Sadoun.
00:41:31Vous avez fait un très mauvais choix,
00:41:33chers auditeurs.
00:41:39Mickaël Sadoun est aussi musicien,
00:41:41il faut le préciser.
00:41:43C'est un beau piano, Mickaël.
00:41:45Ce n'est pas juste, mais c'est
00:41:47la victoire, Bruno. C'est comme ça.
00:41:51Le premier arrive à quatre. Rien n'est joué.
00:41:53Extrait numéro deux.
00:41:59L'interprète.
00:42:03J'ai tout donné.
00:42:05Pardon, j'ai donné l'année.
00:42:07Écoutez Johnny.
00:42:15Ça fait donc
00:42:17un partout.
00:42:19Extrait numéro trois.
00:42:23Johnny McGuire.
00:42:25Bravo.
00:42:27On est de la même équipe.
00:42:31Pardon, j'étais sûre que ça venait de là,
00:42:33mais non. J'aurais dû dire oui.
00:42:35Jean Dorido associé à Mickaël Sadoun.
00:42:37Les deux, d'ailleurs, ont dégainé
00:42:39pratiquement en même temps.
00:42:41Détendez-vous, vous êtes dans la même équipe.
00:42:45Cette belle chanson a été utilisée
00:42:47dans la communication des
00:42:49Joson. Je sens qu'il était parti
00:42:51sur Edith Piaf.
00:42:53Il a entendu une vieille voix.
00:42:55Adrien, n'hésitez pas
00:42:57à porter la voix.
00:42:59Je vous ai entendu deux, trois fois. Pas le plus rapide,
00:43:01mais n'hésitez pas à bien porter la voix.
00:43:03On est parti. Extrait numéro quatre.
00:43:05Et je regarde ceux qui se penchent
00:43:07aux fenêtres. Je me dis qui il y a.
00:43:09Bruno Scheller.
00:43:11Dis donc, Jean Dorido.
00:43:15Attention, on dirait Maxime.
00:43:17Ne faites jamais un blind test avec Maxime.
00:43:19Je vous le dis.
00:43:21Adrien,
00:43:23vous l'aviez ou pas ?
00:43:25Pas du tout.
00:43:27Le téléphone, c'est pas terrible.
00:43:29La qualité du son.
00:43:31C'est la qualité du son.
00:43:33Écoutez,
00:43:35j'ai entendu Adrien. Ce n'était pas Scheller
00:43:37que vous avez dit, mais vous avez dit quelque chose.
00:43:39On est d'accord.
00:43:41Mais ce n'était pas Scheller, vous nous le confirmez.
00:43:43Donc, ça fait 3 à 1
00:43:45pour le duo
00:43:47Mickael Sadoun et Jean Dorido.
00:43:49C'est-à-dire que c'est une balle de match.
00:43:51Attention, balle de match
00:43:53numéro 5.
00:43:59Umberto Tocchi.
00:44:03On ne peut pas être mauvais en tout.
00:44:05Franchement,
00:44:07j'aurais pas trouvé.
00:44:09J'adore Umberto Tocchi.
00:44:11Adrien ne comprend rien.
00:44:13C'est pas l'italien, Adrien ?
00:44:15Non, non.
00:44:17Adrien, c'est pas grave.
00:44:19Je soupçonne qu'ils ont triché.
00:44:21Non, non.
00:44:23Il n'y a pas de tricherie.
00:44:25C'est juste le côté bel-italien du psychologue
00:44:27dont toutes les patientes sont amoureuses.
00:44:29Jean Dorido.
00:44:31Je précise qu'il a le premier bouton de la chemise ouverte
00:44:33et qu'il a la chaîne en or.
00:44:35Chemise ouverte, cheveux au vent.
00:44:37Chaîne en or qui brille.
00:44:39C'est ça qu'il disait ailleurs.
00:44:41Merci Adrien. C'est perdu.
00:44:43C'est comme ça.
00:44:45Allez, Charles Oditard, vous restez avec nous
00:44:47pendant 10 minutes, ça va être le tour de table
00:44:49de l'actu des Vraies Voix.
00:44:51Et puis juste avant, vous avez la parole avec Félix Samathieu.
00:44:53A tout de suite.
00:44:55On vous rappelle nos Vraies Voix du soir.
00:44:57Nous sommes avec Bruno Pemard.
00:44:59Oui, il y a également Mickaël Sadoun,
00:45:01très bien coiffé ce soir.
00:45:03Et Jean Dorido, toujours un petit mot aussi.
00:45:05Toujours, toujours un plaisir d'être avec vous,
00:45:07les amis.
00:45:09Cette belle chemise ouverte sur un torse velu.
00:45:11Chaîne en or qui brille.
00:45:13Je ne suis plus velu.
00:45:15Je m'assure.
00:45:17Très peu de pilosité.
00:45:19Allez, vous avez la parole.
00:45:21Les Vraies Voix Sud Radio.
00:45:23Après le 14 juillet hier,
00:45:25la flamme olympique, Félix vient de
00:45:27passer une deuxième journée à travers la capitale.
00:45:29Oui, un premier passage à Paris
00:45:31avec le rond-point des Champs-Elysées
00:45:33et le Louvre hier pour la fête nationale.
00:45:35Entre autres lieux symboliques puisqu'elle a un peu
00:45:37écumé la capitale de loin en large.
00:45:39Aujourd'hui, c'était Montmartre ce matin,
00:45:41les Buttes-Chaumont ou encore le petit quartier
00:45:43de Buttocaille cet après-midi.
00:45:45Ce sera l'hôtel de ville ce soir.
00:45:47La flamme olympique reviendra dans même pas une dizaine
00:45:49de jours le 26 juillet au nord de Paris
00:45:51à Saint-Denis. Pour son arrivée, ce sera
00:45:53évidemment la cérémonie d'ouverture.
00:45:55Pour en parler, nous sommes en ligne avec l'un des relayeurs
00:45:57du jour. Bonsoir, Vivien Boyibanga.
00:45:59Bonsoir.
00:46:01Le frère d'Abel.
00:46:03Le frère d'Abel.
00:46:05Bienvenue dans Les Vraies Voix.
00:46:07Merci d'être avec nous.
00:46:09Fondateur de l'association Les Talons du 18.
00:46:11Une association qui aide
00:46:13les créateurs de projets, les sportifs
00:46:15liés à des clubs du 18ème arrondissement.
00:46:17C'est le nord de Paris.
00:46:19Ce matin, vous avez porté la flamme
00:46:21après Djamel Debbouze. Boulevard Barbès,
00:46:23c'est ça ?
00:46:25C'est exact. J'étais ce matin le dixième
00:46:27relayeur de la première séquence.
00:46:29J'ai eu du coup
00:46:31l'immense honneur d'abord,
00:46:33avant de parler de Djamel Debbouze,
00:46:35d'être choisi parmi les
00:46:3710 000 porteurs
00:46:39qui ont fait
00:46:41les 68 étapes
00:46:43de cette flamme olympique.
00:46:45Un peu avant 9 heures,
00:46:47j'ai reçu
00:46:49des mains de Djamel Debbouze
00:46:51cette flamme olympique Boulevard Barbès.
00:46:53Pour moi, c'est un honneur
00:46:55parce qu'il y a plusieurs symboliques.
00:46:57Premièrement,
00:46:59Boulevard Barbès, c'est un petit peu mon
00:47:01quartier parce que je suis vraiment un enfant du 18ème.
00:47:03Deuxièmement, dans la symbolique,
00:47:05ce qui était assez intéressant pour moi,
00:47:07c'est que finalement, j'étais un peu
00:47:09le relayeur qui faisait un peu la jonction
00:47:11entre plusieurs quartiers. Je partais de
00:47:13Barbès jusqu'à Montmartre.
00:47:15Finalement, c'était un petit peu
00:47:17moi qui m'anime beaucoup,
00:47:19c'est-à-dire rassembler les gens.
00:47:21Je trouvais que cette journée
00:47:23olympique, elle rassemble bien les gens.
00:47:25Elle est vraiment très agréable.
00:47:27Elle n'est pas encore terminée, il faudra appeler aux auditeurs.
00:47:29En plus, au moment du passage,
00:47:31il était en direct sur France 2.
00:47:33Il a fait de l'audience.
00:47:35C'est bien à entendre quand même aussi,
00:47:37parce qu'on entend beaucoup de gens se plaindre,
00:47:39mais quand on entend quelqu'un comme vous, Vivien,
00:47:41parler avec plaisir de ce relay de la flamme,
00:47:43ça fait du baume au cœur.
00:47:45Oui,
00:47:47il faut voir
00:47:49le positif, c'est-à-dire que les Jeux,
00:47:51c'est quand même pour moi une source d'opportunité.
00:47:53Pas seulement
00:47:55pour mon association et les actions
00:47:57que nous, on essaie de mener
00:47:59au quotidien dans le 18ème pour valoriser
00:48:01les réussites et vraiment aider
00:48:03les porteurs de projets, les sportifs
00:48:05et d'autres créateurs
00:48:07de la culture.
00:48:09Les Jeux, je pense que pour tout le monde,
00:48:11ça peut être aussi une façon
00:48:13finalement de voir
00:48:15quelles sont les réussites locales, à qui on peut
00:48:17s'accrocher, comment est-ce qu'on peut
00:48:19tout simplement se connecter,
00:48:21que ce soit en province, au département
00:48:23d'Outre-mer, territoire d'Outre-mer.
00:48:25Finalement, c'est ça un petit peu
00:48:27peut-être ce qui nous manque tous,
00:48:29c'est-à-dire que souvent, on a beaucoup
00:48:31de projets, beaucoup de talents, mais parfois
00:48:33on va chercher très très loin, alors que
00:48:35parfois, la personne qui peut nous aider,
00:48:37elle peut être dans le même quartier,
00:48:39dans la même ville, etc.
00:48:41Jean Dorédo.
00:48:42J'ai une question pour Vivien.
00:48:44Deux questions. Est-ce qu'il y avait
00:48:46une folle ambiance à Barbès
00:48:48ce matin pour La Flamme ? Est-ce que la foule
00:48:50était en liesse ? Et puis une autre question,
00:48:52vous qui êtes sportif,
00:48:54quelle est votre prédiction en termes de médaille
00:48:56pour la France
00:48:58lors de ces Jeux ?
00:49:01Alors, c'était
00:49:03une vraie réussite, et pour le coup,
00:49:05même pour moi, c'est une interrogation, parce que
00:49:07il faut le rappeler,
00:49:09l'étape a démarré dans le 18e
00:49:11à 8h10 à Porte
00:49:13de la Chapelle, et pour le coup, je me demandais
00:49:15comment, tôt le matin,
00:49:17un lundi matin, où beaucoup de gens vont
00:49:19travailler, comment est-ce que ça allait se passer ?
00:49:21Finalement, il y a eu vraiment beaucoup
00:49:23de monde, et pour
00:49:25expliquer en quelques secondes, c'est que nous,
00:49:27on a été amenés en bus,
00:49:29les relayeurs, on a été déposés chacun
00:49:31à nos points de passage, et à chaque fois
00:49:33qu'on était déposés, on tombait
00:49:35sur beaucoup d'individus qui voulaient
00:49:37faire des photos avec nous,
00:49:39connaître nos parcours,
00:49:41et du coup, moi qui étais
00:49:43au point d'après, et qui
00:49:45attendais au milieu du boulevard Barbès,
00:49:47nous, ça a été vraiment
00:49:49un très gros engouement,
00:49:51avec beaucoup de gens qui ont ouvert leurs
00:49:53fenêtres, des gens qui ont attendu pour prendre leur
00:49:55métro, certains pour aller au travail,
00:49:57je pense même qu'il y a certains
00:49:59patrons qui ont dû voir leur sarré
00:50:01arriver en retard à cause de nous, donc ça...
00:50:03Et vous avez,
00:50:05on le voit si vous avez la chaîne
00:50:07YouTube pour Sud Radio,
00:50:09vous avez le numéro E010,
00:50:11vous avez gardé le numéro,
00:50:13et Jean vous a posé la question, combien de médailles
00:50:15pour les français ? Allez !
00:50:17Alors,
00:50:19dans la question, est-ce que c'est important le nombre
00:50:21de médailles ou le classement ? Parce que...
00:50:23Ah, c'est bien le...
00:50:25Dans le top 5 ou pas dans le top 5 ?
00:50:27Qui seront les premiers ?
00:50:29Bah, les premiers,
00:50:31malheureusement, Team USA,
00:50:33ils ont une très grosse densité d'athlètes,
00:50:35et je pense que... Je m'attends pas
00:50:37à ce qu'on puisse les battre, surtout dans les sports individuels,
00:50:39où vraiment, ils savent récolter
00:50:41beaucoup de médailles. Moi,
00:50:43allez, je pense qu'à domicile,
00:50:45déjà, je vais miser sur un
00:50:47record français. Alors, quand je
00:50:49parle de record, c'est un petit peu dans l'ère moderne,
00:50:51alors Rio, de mémoire, c'était 41,
00:50:53et Tokyo, c'était autour
00:50:55de 40, j'ai plus le chiffre exact,
00:50:57donc, allez, on va dire...
00:50:59Je vais dire plus de 50, mais bien sûr, je suis
00:51:01très optimiste.
00:51:03C'est un très bon record.
00:51:05Une petite troisième place derrière les Américains et les Chinois.
00:51:07Bruno Pommard.
00:51:09Je suis très content d'entendre ce jeune homme parler de façon
00:51:11positive. Encore une fois, on a un superbe événement,
00:51:13ce garçon a porté la flamme
00:51:15comme d'autres, et de parler
00:51:17de choses positives, encore une fois,
00:51:19et c'est important, on a besoin de vivre ensemble,
00:51:21de se vivre ensemble, et c'est important pour notre société,
00:51:23surtout dans la période que l'on vit,
00:51:25et bravo, encore une fois.
00:51:27Merci beaucoup, merci Félix.
00:51:29Merci à vous, merci Vivien Boilly-Banga,
00:51:31on rappelle peut-être le nom de l'association,
00:51:33les talents du 18,
00:51:35merci beaucoup.
00:51:37Merci Vivien.
00:51:39Vous restez avec nous, dans un instant,
00:51:41c'est le tour de table de l'actu
00:51:43des vrais voix, mais que vont-ils nous dire ?
00:51:45Pour le savoir, vous restez là.
00:51:47Sud Radio, parlons vrai.
00:51:49Les vrais voix Sud Radio,
00:51:5117h-19h,
00:51:53Judith Belaire, Frédéric Brindel.
00:51:55Il est 18h16 sur Sud Radio,
00:51:57vous êtes bien avec les vrais voix de l'été.
00:51:59C'est une belle émission, Judith.
00:52:01Moi je suis très contente.
00:52:03Je suis contente si vous êtes contents.
00:52:07Allez, le tour de table
00:52:09de l'actu des vrais voix.
00:52:11Pas de panique, nous sommes
00:52:13des professionnels.
00:52:15C'est tout à fait vrai.
00:52:17De tout, politique, spectacle, sport.
00:52:19Ils me demandent mon avis sur l'actualité,
00:52:21et je lui donne.
00:52:23Allez, un petit Jean Dorido,
00:52:25n'est-ce pas Frédéric ?
00:52:27Jean qui souhaitait revenir sur
00:52:29la difficulté du middle management
00:52:31à se retrouver pris entre
00:52:33le marteau et l'enclume.
00:52:35C'est très précis.
00:52:37C'est un papier dans le Figaro
00:52:39aujourd'hui,
00:52:41qui donne la parole
00:52:43à des cadres, ces fameux cadres
00:52:45médières, ces personnes qui assurent l'encadrement
00:52:47dans les entreprises,
00:52:49et qui disent que c'est de plus en plus difficile
00:52:51leur travail, parce que
00:52:53ils ont l'impression, je cite,
00:52:55de travailler avec des enfants.
00:52:57Ces personnes expliquent que les collaborateurs
00:52:59sont de moins en moins autonomes,
00:53:01et ces cadres se retrouvent sollicités
00:53:03en permanence, parfois pour des questions
00:53:05complètement futiles, et bien sûr,
00:53:07comme d'autres sujets, ça ne s'est pas
00:53:09arrangé avec la pandémie,
00:53:11et aujourd'hui la gestion même des présences,
00:53:13même le rapport aux horaires de travail,
00:53:15c'est de plus en plus compliqué,
00:53:17des collaborateurs
00:53:19qui sont de plus en plus fragiles,
00:53:21de plus en plus sensibles,
00:53:23on connaît les vraies difficultés,
00:53:25la souffrance au travail, les burn-out
00:53:27qui se multiplient, et ce sont eux
00:53:29qui payent, si vous voulez, les pots cassés,
00:53:31ce management intermédiaire, parce que
00:53:33ils ont, bien sûr,
00:53:35leur direction qui leur met une pression
00:53:37de dingue, et cette population
00:53:39de collaborateurs, qui a un
00:53:41rapport au travail, on pourrait presque dire
00:53:43de plus en plus immature, et ça leur fait
00:53:45une énorme charge mentale,
00:53:47des sollicitations sur le smartphone
00:53:49qui arrivent finalement
00:53:51à n'importe quelle heure du jour
00:53:53et de la nuit, avec une espèce
00:53:55d'immédiateté attendue...
00:53:57Qu'est-ce qu'il y a au réfectoire ce midi ?
00:53:59Oui, si vous voulez, il y a un manager
00:54:01qui explique, et aussi un
00:54:03psychologue du travail qui dit, mais en fait,
00:54:05il faut expliquer aux collaborateurs que quand
00:54:07il peut trouver la réponse à sa question en moins
00:54:09de 5 minutes, il ne faut pas solliciter le
00:54:11management. On a l'impression qu'on parle
00:54:13des enfants qui vous posent des questions sur le problème
00:54:15à résoudre sans avoir lu l'énoncé.
00:54:17Exactement, on dit quand même, prends ton
00:54:19temps, lis, ah oui, tu as raison, c'est exactement
00:54:21ça, et c'est tout un papier
00:54:23dont je conseille la lecture dans le Figaro
00:54:25parce que ça éclaire une difficulté
00:54:27réelle de ces personnes.
00:54:29On serait dans une société d'assistés ?
00:54:31Oui, en tout cas,
00:54:33si vous voulez, manifestement,
00:54:35dans la formation
00:54:37censée être professionnalisante,
00:54:39l'accent n'est plus suffisamment mis
00:54:41sur l'autonomie. C'est un fait qu'on a,
00:54:43des personnes qui ont des bons diplômes, qui sont
00:54:45intelligentes, ce n'est pas le problème, mais
00:54:47elles sont de moins en moins autonomes,
00:54:49elles sont en permanence, effectivement,
00:54:51en demande d'assistance, en demande
00:54:53d'aide, même lorsque ça n'est pas justifié.
00:54:55Et le management peut...
00:54:57Il y a une dame qui explique,
00:54:59elle a des horaires, elle travaille dans un cabinet d'avocats,
00:55:01elle a une petite équipe à gérer,
00:55:03elle arrive à 8h30 le matin,
00:55:05elle part à 21h parce qu'elle dit
00:55:07« j'ai pas le temps de bosser, je suis sollicité tout le temps
00:55:09pour des choses futiles ».
00:55:11C'est bien comme ça, elle évite les embouteillages.
00:55:13Non mais c'est terrible, j'en mets l'ouche,
00:55:15parce que ça veut dire qu'il n'y a plus de vie.
00:55:17C'est dur.
00:55:19Je suis absolument
00:55:21d'accord avec Jean Dorido,
00:55:23pour travailler avec des entreprises
00:55:25de toute taille dans mon activité,
00:55:27je ressens que la difficulté number one
00:55:29d'une entreprise, c'est le management,
00:55:31c'est les ressources humaines,
00:55:33c'est le recrutement.
00:55:35On ne se rend pas compte des difficultés des entreprises
00:55:37à recruter des gens,
00:55:39non pas forcément qui ont fait Polytechnique, mais déjà des gens
00:55:41qui sont carrés,
00:55:43réguliers dans leur travail,
00:55:45qui arrivent à l'heure, qui ne sont pas insultants
00:55:47vis-à-vis du management, qui ne profitent pas, etc.
00:55:49C'est déjà très difficile.
00:55:51Évidemment, je trouve
00:55:53qu'il y a un grand mérite aujourd'hui à être manager,
00:55:55ça demande beaucoup de sens
00:55:57des responsabilités, et je pense
00:55:59beaucoup de capacité de résilience aussi, parce que
00:56:01on est toute la journée confronté à des demandes parfois émotionnelles,
00:56:03etc., des employés.
00:56:05De l'autre côté, je ne suis pas non plus à
00:56:07diaboliser l'employé ou le tir au flanc
00:56:09qui ne veut rien faire, etc. Je pense aussi
00:56:11qu'on est dans une époque qui donne peu de sens au travail,
00:56:13qui a de plus en plus de bullshit job,
00:56:15que l'amélioration
00:56:17de la productivité dans le travail
00:56:19crée de plus en plus d'emplois
00:56:21qui n'ont vocation à rien du tout,
00:56:23et que ça crée ces situations
00:56:25où les employés finissent par prendre leur travail
00:56:27totalement par-dessus la jambe. Donc, d'un côté,
00:56:29respect pour le management, de l'autre, du sens
00:56:31pour les employés. Vraiment. Bruno Pommard ?
00:56:33Oui, il n'y a rien à rajouter,
00:56:35je crois qu'on le voit partout, même dans la fonction
00:56:37publique et dans tous les sens, mais je crois que c'est
00:56:39en même temps la société elle-même
00:56:41qui a totalement évolué par rapport à
00:56:43ce qu'on a pu connaître il y a 30 ans.
00:56:45Jean Doridé parlait du Covid, ça
00:56:47marche aussi ? Je pense que le Covid a eu
00:56:49un impact, effectivement. Les nouvelles technologies
00:56:51ont changé totalement de
00:56:53méthode de vouloir travailler,
00:56:55peut-être faire un job pendant 6 mois et puis arrêter.
00:56:57On ne s'investit plus comme on le faisait avant.
00:56:59Les grandes carrières longues n'existent plus.
00:57:01Et tout ça a une influence, je pense,
00:57:03aussi sur le comportement et
00:57:05cette prise en charge que cherchent systématiquement
00:57:07les ouvriers, les employés
00:57:09d'entreprises. Et tout ça, ça se reporte
00:57:11effectivement sur les cadres intermédiaires qui ont une
00:57:13pression énorme entre le patron
00:57:15et la base. C'est terrible pour eux.
00:57:17Les nouveaux garde-fous de la société
00:57:19aussi, il faut maintenant être
00:57:21plus précautionneux sur sa
00:57:23manière de s'exprimer.
00:57:25On n'est pas en train de remettre en question.
00:57:27Moi, je trouve
00:57:29ça normal que dans des rapports
00:57:31de pouvoir, il y ait un questionnement sur la
00:57:33manière de s'exprimer, etc.
00:57:35Après, il faut quand même se rappeler que toute
00:57:37organisation humaine comporte
00:57:39une certaine hiérarchie. Et cette
00:57:41hiérarchie, il faut la respecter. Il faut qu'elle soit assise
00:57:43sur quelque chose de solide, c'est-à-dire
00:57:45un socle de compétences, des connaissances à transmettre.
00:57:47Je ne sais pas si Jean Dorido sera d'accord avec moi.
00:57:49Je suis mille fois d'accord, d'autant plus que pour rebondir
00:57:51sur ce que vient de dire Frédéric Brindel,
00:57:53je constate auprès de mes étudiants, je donne des cours
00:57:55en école de commerce à des étudiants qui ont 20 ans,
00:57:57je l'entends de la bouche de clients
00:57:59qui sont de vieux managers, si j'ose dire,
00:58:01c'est à quel point il y a
00:58:03une jeune génération qui est très fragile
00:58:05aujourd'hui, qui est vraiment fragile.
00:58:07C'est la génération Covid aussi.
00:58:09Ce sont des personnes qui ont été fragilisées
00:58:11et qui peuvent donner l'impression
00:58:13d'une grande susceptibilité.
00:58:15Ils n'ont pas eu accès non plus à leurs études.
00:58:17Ils sont en demande d'autorité aussi.
00:58:19Je donne aussi des cours dans une école de communication
00:58:21où ils aiment un côté un peu plus
00:58:23hiérarchique,
00:58:25où il y a vraiment un socle de savoir.
00:58:27On leur fait comprendre qu'on n'est pas exactement
00:58:29les meilleurs, mais avec de la sympathie
00:58:31évidemment et de l'humanité.
00:58:33Vous voulez nous parler du dernier clip
00:58:35contre l'antisémitisme
00:58:37qui a été diffusé par la Lycra et qui est au soutien d'Arthur
00:58:39mais qui a même été réalisé par Arthur.
00:58:41Oui, je crois que
00:58:43l'animateur Arthur qui a
00:58:45été impliqué dedans et je crois qu'il y a aussi
00:58:47l'agence de communication Marcel
00:58:49qui était impliquée avec Maurice Lévy
00:58:51dans tout le livre.
00:58:53Pour vous lancer, j'ai une question
00:58:55qui est...
00:58:57C'est un très beau clip,
00:58:59c'est vachement bien fait.
00:59:01Par contre, la vision
00:59:03de la famille juive en question,
00:59:05c'est une famille religieuse,
00:59:07non laïque,
00:59:09assez enfermée sur elle-même et qui est
00:59:11assez contraire à une majorité de juifs laïques que je connais.
00:59:13Donc on peut se poser des questions.
00:59:15C'est très intéressant. Moi ce n'est pas du tout sous cet angle que j'allais
00:59:17aborder, mais c'est vrai qu'en effet ça donne une certaine
00:59:19perception. Après, il faut dire une chose,
00:59:21c'est qu'on est d'autant plus
00:59:23mis en risque dans la société que le judaïsme
00:59:25est saillant aussi, puisque c'est
00:59:27à travers l'extériorisation de signes
00:59:29religieux, la kippa, etc.
00:59:31Moi, je suis entièrement d'accord
00:59:33et j'allais l'explorer sous cet angle-là.
00:59:35Alors, d'abord,
00:59:37que montre ce clip ? On y voit des familles
00:59:39juives, une famille juive en particulier, adopter de
00:59:41nouveaux comportements à mesure que
00:59:43grimpe le nouvel antisémitisme, ce qu'on
00:59:45prend à demi-mot dans le clip, puisque, vous l'avez dit,
00:59:47il est très bien fait. Donc, ce sont des gens
00:59:49qui se cachent pour les pratiques religieuses, qui retirent leur kippa
00:59:51dans la rue, qui changent leur nom
00:59:53sur les applications des livres ou ça, pour le coup, c'est
00:59:55applicable, je pense, à n'importe quelle famille juive, en tout cas
00:59:57qui a un nom un peu saillant, par exemple
00:59:59Sadoun.
01:00:01Vous avez remarqué ?
01:00:03Vous avez un débat maintenant sur les applications, Mickaël ?
01:00:05Pas moi, mais j'en connais qui ont changé.
01:00:07J'en connais qui ont renforcé.
01:00:09C'est une question de point de vue.
01:00:11Alors, c'est un clip émouvant
01:00:13et en plus qui s'appuie sur des comportements réels.
01:00:15Évidemment, je connais ça
01:00:17dans mon entourage. Certains connaissent ça, évidemment.
01:00:19Il y a une recrudescence des actes antisémites
01:00:21de plus de 300% en un an. Mais
01:00:23je souhaitais ajouter deux appendices
01:00:25à cette vidéo. La première chose, déjà,
01:00:27c'est de dire que
01:00:29toute la France n'est pas hostile
01:00:31aux Juifs. Je n'ai pas envie que les Juifs se sentent
01:00:33dans cette position-là. La majorité des
01:00:35Juifs de France, et les sondages le montrent,
01:00:37ont été dans une position de compréhension
01:00:39vis-à-vis de la difficulté d'Israël à
01:00:41riposter avec une juste mesure
01:00:43aux attaques du Hamas, et en plus
01:00:45sont dans une certaine compassion vis-à-vis
01:00:47des Juifs de France et de la montée de
01:00:49l'antisémitisme que n'importe qui peut observer,
01:00:51ne serait-ce que par les chiffres. La deuxième chose,
01:00:53c'est que j'ai envie de dire à la communauté
01:00:55juive de France de ne pas
01:00:57succomber, je dirais, à une posture
01:00:59– je sais que c'est difficile de dire ça aujourd'hui –
01:01:01mais de succomber à une posture victimaire. Je me faisais
01:01:03fort d'être dans une communauté
01:01:05qui se levait,
01:01:07se battait et ne s'enfermait pas
01:01:09dans cette posture de victime et de
01:01:11faiblesse, et je souhaite que ça continue.
01:01:13La France et les Juifs ont
01:01:15beaucoup de belles choses en commun,
01:01:17un immense passé,
01:01:19depuis Rachid au XIème
01:01:21siècle qui commentait le Talmud en vieux français
01:01:23jusqu'à Albert Cohen, en passant
01:01:25par, je ne sais pas, par Darius Milot
01:01:27ou Léon Blum. Il y a une belle histoire en commun
01:01:29et j'espère qu'elle se prolongera, et pour ça
01:01:31il faut se battre. – Il faut changer de point de vue aussi un petit peu.
01:01:33– Une réaction autour de
01:01:35Messieurs, Jean Dorido, Bruno Pommard ?
01:01:37– La réaction, c'est quand même
01:01:39il y a
01:01:41comment dire, il y a vraiment
01:01:43l'antisémitisme, c'est vraiment un symptôme
01:01:45quand ça progresse,
01:01:47c'est que la société tout entière
01:01:49va vraiment mal, sur
01:01:51plein d'autres sujets, et c'est vraiment
01:01:53plus que jamais important
01:01:55de rester vigilant,
01:01:57je ne vais pas
01:01:59vous renforcer les portes ouvertes sur la bête
01:02:01immonde, mais enfin c'est vrai qu'elle peut arriver
01:02:03d'un côté d'où on ne s'y attend pas,
01:02:05on le voit aujourd'hui,
01:02:07on sait quand même, on voit qu'il y a
01:02:09un antisémitisme d'extrême-gauche qui a toujours existé.
01:02:11L'antisémitisme d'extrême-gauche, il y a une tradition
01:02:13aussi à l'extrême-gauche,
01:02:15et là on a cette espèce de retour comme ça
01:02:17du refoulé, comme aurait dit
01:02:19Lacan, qui est assez effrayant,
01:02:21et c'est hyper important, plus que jamais,
01:02:23de rester ultra-vigilant et solidaire
01:02:25sur cette question essentielle.
01:02:27– C'est pour ça qu'il y a un travail énorme à faire, en termes
01:02:29de pédagogie sur ce sujet-là, parce que
01:02:31ce n'est pas tout de dire
01:02:33que les Français sont antisémites ou pas, ce qui n'est pas vrai.
01:02:35– Je ne le pense pas, absolument pas.
01:02:37– C'est une minorité qui entretienne ça,
01:02:39à travers, évidemment, certains partis politiques
01:02:41qui appuient là-dessus, mais je crois qu'il y a
01:02:43un véritable travail de pédagogie à mener
01:02:45chez les plus petits, dans les écoles,
01:02:47partout, évidemment, pour éviter ces dérives,
01:02:49parce que ça peut aller très loin.
01:02:51– D'autant que chez les plus petits,
01:02:53chez les ados aussi,
01:02:55moi j'ai ma fille qui était en troisième cette année,
01:02:57quand ils ont abordé la Shoah,
01:02:59elle a entendu des choses, elle m'a dit,
01:03:01c'est vrai, c'est pour ça que
01:03:03je ne mets pas en cause totalement ce clip,
01:03:05et surtout pas l'engagement d'Arthur,
01:03:07qui depuis le 7 octobre, franchement, a été d'une
01:03:09implication, après, irréprochable.
01:03:11Il est vraiment
01:03:13engagé dans le débat, on peut
01:03:15le contredire, etc., mais franchement,
01:03:17je n'ai rien à lui reprocher de se prendre vue là,
01:03:19il s'est mis en danger. – Bruno Pommard, vous allez nous parler de quoi
01:03:21dans un instant ? – Je ne vous l'ai pas envoyé ?
01:03:23– Si, mais je vous pose la question.
01:03:25– Un petit teasing ?
01:03:27– Vous ne l'avez pas envoyé aux auditeurs ?
01:03:29– Ah, ben voilà !
01:03:31Je parle de sécurité,
01:03:33ce n'est pas une surprise.
01:03:35– Les personnalités !
01:03:37Celles des VIP, comment ils sont
01:03:39protégés, nos VIP ?
01:03:41C'est quoi les systèmes de sécurité ?
01:03:43– On va apprendre des choses avec le monsieur qui est un ancien du Raid, on le rappelle.
01:03:45C'est quelque chose qui me passionne,
01:03:47parce que j'ai été 36 ans dans la police,
01:03:49et que j'ai travaillé beaucoup sur ces sujets-là,
01:03:51et je continue à le faire en tant que conseil.
01:03:53– Vous allez nous raconter ça juste après la pause.
01:03:55– Justement, Bruno !
01:03:57– Vous avez eu bien raison d'attendre,
01:03:59pour écouter Bruno De Paumart,
01:04:01dans la suite du tour de table.
01:04:03– On a fait un bon avant-gardisme.
01:04:05– On va parler de sécurité,
01:04:07de VIP, c'est ça ?
01:04:09– Oui, c'est un sujet d'actualité,
01:04:11d'autant plus d'actualité que ce qu'on a vu
01:04:13il y a quelques jours avec la tentative
01:04:15d'assassinat de Donald Trump.
01:04:17Et je crois qu'on rentre
01:04:19dans un moment de société
01:04:21qui est de plus en plus
01:04:23agressif.
01:04:25Un moment de société qui est de plus en plus
01:04:27violent, et on le voit depuis
01:04:29plusieurs années d'ailleurs,
01:04:31depuis la venue des gilets jaunes jusqu'à maintenant,
01:04:33on se rend compte que la société est de plus
01:04:35en plus violente,
01:04:37et surtout se trouvent
01:04:39des objectifs sur des personnalités
01:04:41connues qui sont hyper
01:04:43menacées, et ça effectivement
01:04:45interpelle. Et c'est pour ça qu'encore une fois
01:04:47je pense que ce qui
01:04:49est mis en place par le gouvernement
01:04:51en matière de sécurité, des personnalités
01:04:53en particulier, qui sont les plus exposées,
01:04:55même des journalistes d'ailleurs.
01:04:57Il y en a un certain nombre.
01:04:59C'est là qu'on voit
01:05:01qu'on rentre dans une ère un peu compliquée.
01:05:03Alors c'est vrai que
01:05:05la tentative d'assassinat de Donald Trump
01:05:07nous fait penser que les services de sécurité
01:05:09mondiaux, européens,
01:05:11français, internationaux
01:05:13sont en train de se renforcer de plus en plus
01:05:15tant sur le côté terrorisme que sur
01:05:17la sécurité, à proprement parler
01:05:19des personnalités,
01:05:21et c'est un domaine encore une fois
01:05:23qui est totalement en expansion. Il faut savoir
01:05:25que les services de sécurité privés sont
01:05:27de plus en plus en développement. On le voit,
01:05:29on parlait d'Israël...
01:05:31Il y a des sociétés spécialisées qui se créent
01:05:33totalement avec des gardes
01:05:35de sécurité entraînés pour pouvoir
01:05:37encore une fois assurer la sécurité des gens
01:05:39qui sont les plus exposés. Et ça c'est
01:05:41une vraie question de société
01:05:43où on voit qu'effectivement
01:05:45tout est possible. Et d'ailleurs ça mobilise pas mal
01:05:47d'effectifs, parce que moi je connais 2-3 personnes qui sont
01:05:49protégées, c'est toujours 3 ou 4 policiers en permanence
01:05:51jour et nuit, en permanence.
01:05:53Oui, ça dépend
01:05:55du niveau de personnalité. Il y a 4 niveaux
01:05:57de personnalité. On a eu
01:05:59Christine Kelly qui a été protégée par des
01:06:01policiers. Le journaliste de CNews.
01:06:03Il y a par exemple Hassan Chalgoumi que j'ai reçu
01:06:05et lui c'est en permanence, 4 personnes.
01:06:07Il doit y avoir 4 personnes en permanence à l'église
01:06:09et voitures blindées, au même titre que
01:06:11BHL, au même titre que
01:06:13Thibaud de Montbrial.
01:06:15Je crois que Philippe Val aussi est à base de puissance
01:06:17donc c'est
01:06:19en même temps inquiétant et c'est vrai
01:06:21que ça demande encore une fois
01:06:23une mobilisation importante d'effectifs.
01:06:25Ça coûte cher au pays mais bon.
01:06:27Oui parce que c'est l'Etat qui logiquement finance.
01:06:29Oui, bien sûr. Sur ce sujet-là
01:06:31effectivement on pourrait regarder un petit peu
01:06:33ceux qui devraient se financer
01:06:35leur sécurité et ceux qui ont le droit à une sécurité
01:06:37à propos d'en parler fournies par le gouvernement.
01:06:39Mais c'est vrai que c'est
01:06:41un véritable sujet d'actualité
01:06:43qui fait peur à tout le monde.
01:06:45Et que ce soit des VIP,
01:06:47des stars de la chanson,
01:06:49des journalistes ou tout simplement des
01:06:51personnalités politiques, on le voit aussi, qui sont
01:06:53en permanence menacées,
01:06:55ça pose des questions sur la
01:06:57sécurité de notre société et sur
01:06:59la montée de la violence de notre société.
01:07:01Est-ce que c'est pas lié, Jean Dorédo, tout ça, pardon
01:07:03Frédéric, est-ce que c'est pas lié tout ça
01:07:05justement à cet emballement
01:07:07qu'il y a sur les réseaux sociaux ? Parce que
01:07:09aujourd'hui dès qu'on dit quelque chose et les gens sont pas
01:07:11d'accord avec nous, on devient une cible.
01:07:13Il y en a beaucoup qui sont
01:07:15victimes de ça à cause de leur prise de parole.
01:07:17Clairement les réseaux sociaux jouent un rôle
01:07:19majeur et jouent un rôle dans
01:07:21la vitesse avec laquelle se propage
01:07:23l'information. On a vu ça avec
01:07:25l'affaire Mila et en quelques
01:07:27secondes, ça se répand comme une traînée de poudre,
01:07:29cette personne elle est à tel endroit et du coup
01:07:31ça peut créer vraiment des vrais problèmes
01:07:33de troubles à l'ordre public et de sécurité
01:07:35immédiatement. Et puis c'est vrai, psychologiquement,
01:07:37les réseaux sociaux jouent un rôle
01:07:39dans le processus d'hystérisation
01:07:41qui se déclenche.
01:07:43Dès qu'un propos
01:07:45est repris, ça peut vraiment créer
01:07:47une espèce de caisse de résonance et ça
01:07:49va exciter des espèces de trolls,
01:07:51de no-life comme ça qui vont remettre des pièces
01:07:53dans la machine en
01:07:55retweetant, en relayant.
01:07:57Et puis on voit aussi,
01:07:59psychologiquement encore,
01:08:01parce que là on parle des VIP,
01:08:03il y a la sécurité aussi des
01:08:05monsieur tout le monde je dirais, notamment au niveau des
01:08:07ados ou de plus en plus, il y a des
01:08:09gamins, des gamines, c'est encore arrivé récemment,
01:08:11qui vont filmer
01:08:13une agression comme ça, juste
01:08:15pour se marrer, pour le fun et diffuser ça sur
01:08:17Snapchat et d'autres réseaux. Et là aussi
01:08:19c'est relayé, on a vu
01:08:21l'affaire également à
01:08:23Creil de cette jeune femme
01:08:25qui avait été filmée avant d'être
01:08:27trucidée. Enfin bon,
01:08:29c'est vraiment les réseaux sociaux,
01:08:31la collectivité n'a pas encore
01:08:33réussi à trouver le moyen de
01:08:35contenir cette espèce d'hystérie
01:08:37numérique. En fait c'est du coup par coup,
01:08:39Michael Sadoun, et le coup par coup ça coûte cher,
01:08:41finalement c'est plus vers une globalisation
01:08:43de la sécurité qu'on peut
01:08:45peut-être espérer avancer.
01:08:47Oui bien sûr, alors moi j'allais parler
01:08:49de cette structuration, mais m'est venu quand même
01:08:51un thème que je ne peux pas m'empêcher de noter,
01:08:53c'est que les personnalités qui sont menacées
01:08:55physiquement dans leur quotidien,
01:08:57le sont pour des opinions qui sont
01:08:59systématiquement rangées plutôt
01:09:01à droite ou conservatrice,
01:09:03ou anti-religieuse, etc.
01:09:05On est rarement
01:09:07mis en danger pour des opinions de gauche.
01:09:09Non mais,
01:09:11totalement, mais aujourd'hui
01:09:13c'est perçu comme une position plutôt
01:09:15conservatrice, je ne sais pas comment
01:09:17le formuler, mais vous m'avez compris dans le truc,
01:09:19c'est-à-dire qu'on est rarement menacé
01:09:21pour des opinions de gauche.
01:09:23Merci.
01:09:25Je vous ai compris.
01:09:27Et je note qu'aux Etats-Unis c'est la même chose, sans prendre
01:09:29aucunement la défense des outrances de Donald Trump,
01:09:31il est visé en vertu de son positionnement à droite.
01:09:33Merci pour le lancement.
01:09:35La tentative d'assassinat
01:09:37contre Donald Trump qui l'a blessé
01:09:39à l'oreille secoue le paysage politique américain.
01:09:41Cet événement le présente comme un leader résilient,
01:09:43encouragé, un incident qui survient
01:09:45juste avant la convention du parti républicain
01:09:47où Trump devrait être désigné
01:09:49candidat officiel à la présidentielle.
01:09:51La question est posée sur le
01:09:53compte X de Sud Radio.
01:09:55Empressez-vous d'y répondre.
01:09:57Hashtag élections américaines.
01:09:59Trump va-t-il retourner cette tentative
01:10:01d'assassinat à son avantage ?
01:10:03Frédéric Ancel, géopolitologue,
01:10:05nous éclairera sur les stratégies
01:10:07du probable candidat à la présidentielle.
01:10:09Un premier avis Frédéric Ancel ?
01:10:11Ah oui, bien sûr, bien sûr
01:10:13qu'il va le faire. C'est d'ailleurs très légitime
01:10:15quand on vient de se faire assassiner
01:10:17en tout cas qu'on a échappé de très peu à la mort.
01:10:19Et bien voilà.
01:10:21Restez avec nous pour la suite de ce débat passionnant
01:10:23avec Frédéric Ancel.
01:10:25Les vraies voix Sud Radio, 17h,
01:10:2719h, Judith Beller,
01:10:29Frédéric Brindel.
01:10:31Et bien ce sont les vraies voix de l'été. On vous les rappelle
01:10:33chers auditeurs et auditeuses.
01:10:35N'hésitez pas à vous coincer au creux de son
01:10:37épaule. Vous ne craindriez rien
01:10:39dans toutes les quatre figures.
01:10:41De qui va-t-il parler ?
01:10:43Parce que ce monsieur
01:10:45est un ancien du RAID
01:10:47et président de l'association
01:10:49RAID Aventures Organisation. Moi je me mets
01:10:51dans le creux de son épaule.
01:10:53Jean Dorido, je ne sais pas quoi dire.
01:10:55Le docteur en psychologie,
01:10:57il nous écoute.
01:10:59Et puis Mickaël Sadoun,
01:11:01est-ce que vous allez sortir sur Mickaël ?
01:11:03J'ai démoutonné la chemise pour imiter
01:11:05Jean Dorido. Je sais pas si
01:11:07j'ai égalé le niveau de bogossitude
01:11:09de Jean Dorido, mais j'essaie
01:11:11de m'en approcher.
01:11:13J'écoutais et je savourais
01:11:15Mickaël Sadoun parce que
01:11:17Mickaël Sadoun a une éloquence à toute épreuve.
01:11:19Je le trouve brillant.
01:11:21Ça tombe bien, c'est le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:23Les vraies voix Sud Radio
01:11:25Le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:27La tentative d'assassinat
01:11:29contre Donald Trump, survenue lors
01:11:31d'un meeting en Pennsylvanie où il a été blessé
01:11:33à l'oreille par un tir de fusil automatique
01:11:35a eu un impact majeur
01:11:37sur le climat politique américain.
01:11:39A quelques centimètres, millimètres
01:11:41près, il ne serait plus là. Cet événement
01:11:43va influencer les délégués républicains
01:11:45en consolidant leur soutien à Trump.
01:11:47En tant que candidat unificateur,
01:11:49capable de surmonter l'adversité,
01:11:51illustré par cette photo de lui, le point levé,
01:11:53l'histoire est en marche. Cet événement
01:11:55intervient à un moment crucial alors que des dizaines
01:11:57de milliers de partisans doivent se réunir
01:11:59pour la convention du parti républicain
01:12:01aujourd'hui, où Trump devrait être
01:12:03désigné candidat officiel à la présidentielle.
01:12:05Parlons vrai, il devra
01:12:07défier un président sortant
01:12:09affaibli physiquement.
01:12:11Il se relève, point levé, après
01:12:13avoir reçu une balle dans l'oreille, tachée
01:12:15de son sang, déclarant que la main
01:12:17de Dieu l'a préservée, n'en jetait plus.
01:12:19Trump sort-il certes
01:12:21miraculé, mais surtout grand vainqueur
01:12:23de cet épisode ? Notre question
01:12:25pour notre coup de projecteur.
01:12:27Hashtag élection américaine.
01:12:29Trump va-t-il retourner
01:12:31cette tentative d'assassinat
01:12:33à son avantage ? Dans la dernière tendance,
01:12:35vous nous disiez oui à 95%.
01:12:37C'est assez clair.
01:12:39Pour en parler, on est avec
01:12:41Frédéric Ancel. Frédéric Ancel, vous êtes
01:12:43géopolitologue, professeur à Sciences Po
01:12:45et vous êtes aussi auteur du livre Les Voix de la Puissance.
01:12:47Je suis Odile Jacob, bienvenue.
01:12:51Alors Frédéric Ancel, une première
01:12:53question. Dans ces cas-là, quand on dit bienvenue, on dit
01:12:55merci, Frédéric.
01:12:57Alors, c'est ce que j'ai dit, mais
01:12:59manifestement, vous ne m'entendez pas.
01:13:01Mais c'est ça qui est drôle, Frédéric, c'est pour ça
01:13:03que je me suis permis de vous
01:13:05brancher. Alors,
01:13:07justement, par rapport à cette histoire que
01:13:09la main de Dieu l'a préservée, grâce
01:13:11à Dieu, j'ai envie de dire, mais que vient-il
01:13:13faire dans tout cela, Frédéric Ancel ?
01:13:15Alors, attention. On est aux
01:13:17Etats-Unis, on n'est pas en France. C'est-à-dire que là, c'est un président américain
01:13:19qui a réagi
01:13:21face à sa propre opinion publique,
01:13:23ce qui est d'une logique implacable, surtout
01:13:25en pleine élection. Et même si Trump
01:13:27n'est pas un pilier d'église, c'est même le moins
01:13:29qu'on puisse dire au regard de l'ensemble des
01:13:31présidents américains depuis la fin du XVIIIe,
01:13:33c'est quand même quelqu'un qui, au-delà même
01:13:35du caractère très, rhéoriquement
01:13:37très bibliste de la société américaine
01:13:39et de ses présidents, c'est quand même
01:13:41quelqu'un qui a eu besoin, lors de la
01:13:43première campagne électorale, la victorieuse
01:13:45face à Madame Clinton,
01:13:47il a eu besoin des évangéliques.
01:13:49Et il ne faut jamais oublier que
01:13:51non seulement la société américaine,
01:13:53même si d'ailleurs il y a eu une légère
01:13:55nuance, une tendance plutôt à la baisse ces dernières années,
01:13:57reste quand même majoritairement
01:13:59plutôt bibliste, mais il ne faut jamais oublier que
01:14:01parmi les croyants et les pratiquants
01:14:03américains, les évangéliques ont
01:14:05acquis une puissance absolument
01:14:07exceptionnelle. Entre parenthèses, c'est pas
01:14:09vrai qu'aux Etats-Unis, on pourrait évoquer le Brésil et d'autres pays.
01:14:11Mais aux Etats-Unis, et pour le coup,
01:14:13Trump, lui, a réussi à
01:14:15politiquement se les mettre dans la poche,
01:14:17pardonnez-moi l'expression, et ça lui a
01:14:19servi au moins une fois,
01:14:21de deux d'ailleurs, mais la deuxième fois, ça n'a pas suffi
01:14:23face à Biden, mais il a quand même augmenté
01:14:25encore.
01:14:41On s'en souvient son
01:14:43score, notamment grâce à ces gens-là. Donc vous
01:14:45imaginez bien qu'au moment où,
01:14:47alors je ne dis pas qu'il n'est pas sincère, mais qu'au moment où
01:14:49il vient d'échapper à la mort,
01:14:51il doit, il se sent
01:14:53la volonté,
01:14:55l'obligation que ça a encore,
01:14:57l'émotion de dire quelque chose, vous pensez
01:14:59bien qu'aux Etats-Unis, un président américain
01:15:01si proche des évangéliques, va
01:15:03évidemment évoquer Dieu, naturellement.
01:15:05Et c'est bingo, forcément. Alors l'avis de
01:15:07Mickaël Sadoun, on revient sur cette question,
01:15:09visiblement qui fait
01:15:11l'unanimité chez les auditeurs de Sud Radio.
01:15:13C'est gagnant tant que ça,
01:15:15Mickaël Sadoun ?
01:15:17Ah bah oui, moi je pense que c'est gagnant,
01:15:19d'autant plus que sincèrement, ça n'est pas
01:15:21jugé des opinions politiques de
01:15:23Trump que de dire que la réaction qu'il a eue
01:15:25à ce moment-là était purement surhumaine.
01:15:27Enfin, je
01:15:29confesse que je ne connais personne
01:15:31qui aurait eu une telle réaction.
01:15:33On a l'impression, on a le sentiment
01:15:35qu'il a senti le coup politique et
01:15:37national immédiatement, et qu'il s'est dit
01:15:39et justement, on le voit
01:15:41dire à ses gardes, attendez, attendez, attendez
01:15:43et il lève le poing comme ça.
01:15:45Alors désolé de vous dire qu'à 75 ans passés
01:15:47quand on vient de... 78 !
01:15:4978, impressionnant, quand on vient
01:15:51de se faire tirer comme ça à l'oreille,
01:15:53de se relever comme d'un seul homme et de dire
01:15:55continuez, on combat, etc.
01:15:57Franchement, je trouve ça extraordinaire.
01:15:59Je ne sais pas vous dire plus.
01:16:01Ça c'est la communication, et la psychologie alors,
01:16:03Jean Dorido ? Alors la psychologie,
01:16:05du coup, on ne peut pas savoir à l'avance
01:16:07comment une personne va réagir
01:16:09dans une situation extrême
01:16:11comme ça. C'est pour ça qu'on fait de la psychologie expérimentale,
01:16:13on met les gens en situation,
01:16:15et typiquement, je rejoins Miquel, Donald Trump,
01:16:17je veux dire, quel que soit ce qu'on pense
01:16:19de lui politiquement, il a eu une réaction
01:16:21absolument de héros.
01:16:23Et en plus, il a quand même, c'est un fait,
01:16:25il a le physique de l'emploi, le type, je sais pas,
01:16:27il mesure deux mètres, il est immense,
01:16:29et il a effectivement cette réaction
01:16:31avec... Il y a une photo que j'ai vue
01:16:33sur Twitter, où on le voit,
01:16:35il y a la bannière étoilée derrière,
01:16:37on le voit le poing levé
01:16:39comme ça, et j'ai vu cette vidéo, en plus,
01:16:41parce qu'on a les images maintenant, et on voit cette
01:16:43vidéo, et il commence à dire
01:16:45« Fight ! Fight ! », et on a tout le public
01:16:47qui le reprend, la question
01:16:49va-t-il retourner ça ? En fait,
01:16:51la réponse, il a déjà, mécaniquement,
01:16:53la situation se retourne
01:16:55à son avantage.
01:16:57Frédéric Ancel, il se met aussi
01:16:59à utiliser des termes qui sont les termes du camp
01:17:01démocrate, notamment le terme
01:17:03« unifié », alors lui, il veut unifier
01:17:05autour du miracle, grosso modo,
01:17:07il est en train de lessiver
01:17:09le programme démocrate, un peu, aussi, non ?
01:17:11Oui, c'est une façon d'être
01:17:13politiquement intelligent,
01:17:15c'est-à-dire que là, il peut se payer le luxe,
01:17:17ainsi, s'il ne s'est jamais payé jusqu'à présent,
01:17:19de jouer au centre.
01:17:21Quand on a vécu ça,
01:17:23on peut aller brouter dans
01:17:25le jardin du voisin sans aucun
01:17:27problème, et si vous voulez,
01:17:29il est en train de repousser,
01:17:31dans le retranchement, les démocrates,
01:17:33qui seraient bien inspirés,
01:17:35certains le font déjà, d'ailleurs, notamment parmi certains, un peu,
01:17:37collègues des ministères, mais de
01:17:39rappeler qu'après tout, Donald Trump, au moins
01:17:41sur le plan rhétorique,
01:17:43ce n'est quand même pas le dernier à avoir
01:17:45accepté, voire encouragé, une forme de violence
01:17:47politique des dernières années. C'est pour ça que
01:17:49je l'ai dit de plus en plus souvent, mais je pense
01:17:51que ça ne suffira pas le 5 novembre, et
01:17:53il leur reste autre chose, c'est ce qui
01:17:55correspond au substrat électoral
01:17:57fondamental des Américains depuis toujours,
01:17:59c'est certainement pas les affaires internationales, c'est l'économie,
01:18:01et l'économie, globalement, elle marche
01:18:03plutôt bien, sauf que le ressenti
01:18:05qu'on retrouve dans les
01:18:07sondages, il n'est pas
01:18:09celui-là, mais je crois que c'est à peu près tout ce
01:18:11qu'il en reste aux démocrates si, peut-être,
01:18:13il y a des questions sociétales comme l'avortement,
01:18:15mais fondamentalement, aujourd'hui, pour vous répondre d'un mot,
01:18:17là où on retrouve
01:18:19l'animal politique, au-delà
01:18:21de l'émotion bien légitime qui est la sienne,
01:18:23c'est vraiment, effectivement, maintenant, de pouvoir
01:18:25jouer l'unité, l'apaisement,
01:18:27et de jouer au sang.
01:18:28Alors, parmi nos vrais voix ce soir,
01:18:30on les avait réservées depuis un petit bout de temps,
01:18:32ces vrais voix, mais on s'est dit, tiens, ça tombe bien avec l'actualité,
01:18:34il y a Bruno Pommard, ancien du Red.
01:18:36Alors, on ne peut pas occulter
01:18:38cette question.
01:18:40Ça paraît quand même surprenant de voir qu'un
01:18:42homme, aussi facilement,
01:18:44a pu se présenter aussi proche
01:18:46du candidat Trump et de lui
01:18:48tirer dessus, Bruno.
01:18:50Oui, un véritable sujet sur la
01:18:52sécurité, évidemment, de ce meeting,
01:18:54je pense que l'enquête du FBI
01:18:56et des services secrets va nous donner
01:18:58quelques informations, ça va prendre du temps, je pense,
01:19:00mais effectivement, oui, il y a eu un bémol,
01:19:02il y a eu un loupé, il y a eu un trou dans la raquette, même, on peut le dire.
01:19:04Compte tenu du contexte,
01:19:06comment un homme peut se
01:19:08positionner à 130 mètres d'un lieu
01:19:10aussi stratégique, où l'ancien
01:19:12président se présente,
01:19:14avec une arme d'épaule, et pouvoir
01:19:16ensuite être capable
01:19:18de sniper le
01:19:20président ? Ouais, il y a de véritables questions,
01:19:22mais la question en soi,
01:19:24elle est simple, et la réponse pourrait être
01:19:26tout aussi simple, et je pense que
01:19:28le verdict sera
01:19:30sans mesure, c'est-à-dire que
01:19:32le travail du Secret Service,
01:19:34qui a été admirable, on l'a vu,
01:19:36d'ailleurs, même Trump s'est permis un petit peu
01:19:38d'outrepasser ce qu'il
01:19:40ne devrait pas faire. Parce que normalement, il doit rester
01:19:42à terre. Voilà, et surtout que le Secret Service,
01:19:44il faut savoir que dans le métier, à la différence
01:19:46de la France, le Secret Service est censé
01:19:48prendre le dessus sur le
01:19:50protocole, c'est-à-dire que le président
01:19:52des Etats-Unis doit subir sa
01:19:54sécurité quand c'est nécessaire. Là, visiblement,
01:19:56on a vu Trump, qui a réagi
01:19:58avec cet instinct d'animal
01:20:00qu'il a, de bête humaine,
01:20:02en disant, waouh, je prends ça
01:20:04psychologiquement, j'ai pris un coup, mais là, il faut
01:20:06que je me relève. Et là, les services de sécurité ont eu
01:20:08quelques problèmes à assurer
01:20:10sa sécurité, puisqu'il aurait pu avoir un deuxième
01:20:12tireur. Deuxième élément à
01:20:14prendre en compte, c'est également
01:20:16la présence de ce sniper, je le disais,
01:20:18avec les équipes de contre-sniping
01:20:20qui étaient là, et qui ont mis du temps à réagir.
01:20:22Ce qui veut dire qu'en termes d'organisation
01:20:24générale, il y avait un véritable
01:20:26souci, c'est-à-dire l'amalgame
01:20:28de plusieurs services de police
01:20:30qui n'ont pas fonctionné de la bonne façon.
01:20:32Justement, j'ai vu une vidéo,
01:20:34il faut toujours vérifier sur les réseaux sociaux si c'est
01:20:36bien vrai ou si c'est pas fait.
01:20:38C'est la base. Un sniper, à un moment,
01:20:40qui se recule, il a le
01:20:42type à côté de lui qui regarde tout le
01:20:44champ, le sniper est dans sa lunette, et on le voit,
01:20:46il a un mouvement de recul avant de
01:20:48revenir, comme s'il était surpris,
01:20:50et on se dit, bon, c'est étrange, le type est quand même
01:20:52surentraîné à réagir tout de suite.
01:20:54C'est vrai, vous savez, c'est compliqué
01:20:56entre l'entraînement et
01:20:58les drills répétés, les situations, et puis
01:21:00le vivre en réel, même si ces
01:21:02gens-là sont entraînés. Vous êtes psychologue, vous vous doutez
01:21:04bien que c'est pas facile de se faire
01:21:06du discernement, de se dire, cette nuit, est-ce que
01:21:08je neutralise ou pas ? Est-ce que je le top pour le neutraliser ?
01:21:10Et on a vu qu'au moment du tir,
01:21:12le sniper a été surpris,
01:21:14il a repris la visée pour le neutraliser.
01:21:16Je trouve ça très intéressant.
01:21:18En tout cas, c'est du
01:21:20pain béni pour le complotisme, quand même.
01:21:22Oui, c'est ça, évidemment.
01:21:24J'allais dire ça,
01:21:26c'est très intéressant.
01:21:28Évidemment, c'est une image historique,
01:21:30et toutes les images
01:21:32historiques dans l'histoire de l'Amérique, que ce soit
01:21:34le premier pas sur la lune, ou le 11 septembre,
01:21:36ont nourri nécessairement,
01:21:38à partir de fragments de vidéos
01:21:40qui duraient quelques secondes, un nombre de théories
01:21:42du complot, par
01:21:44Kennedy aussi, évidemment, et
01:21:46on voit déjà l'abondance
01:21:48de théories du complot. Est-ce que c'est organisé
01:21:50par les services secrets ? Comment
01:21:52est-ce qu'on a laissé cet homme-là sur le
01:21:54toit, alors que tout le monde le dénonçait depuis une ou
01:21:56deux minutes, avec parfois des vidéos qui montrent
01:21:58le show montrant Trump d'un côté
01:22:00et de l'autre, ses partisans,
01:22:02qui montraient cet homme qui était sur le toit,
01:22:04après, évidemment, la véridicité des vidéos.
01:22:06Moi, personnellement, j'ai
01:22:08tendance à préférer, comme dirait Michel Rocard,
01:22:10la bêtise au complot, parce qu'il disait
01:22:12la bêtise est très répandue,
01:22:14et le complot demande un esprit rare.
01:22:16Vous avez cité Michel Rocard !
01:22:18Le socialiste !
01:22:20Pour changer un petit peu de sujet,
01:22:22Jean Dorido, je vais vous poser la question
01:22:24à vous, parce qu'il y a aussi une scénographie familiale
01:22:26chez les Trump, qui est très importante,
01:22:28et elle avait un peu disparu, on ne voyait plus
01:22:30trop Ivana, Ivanka, tout ça, elles avaient disparu,
01:22:32et bien là, réapparition, Ivanka,
01:22:34Ivana et Ivanka,
01:22:36déjà, sa fille.
01:22:38Je ne les connais pas, c'est pour ça, dites-nous.
01:22:40Y a-t-il deux filles ?
01:22:42Je peux finir ma question ?
01:22:44Et puis, il y a aussi eu un message de Mélania,
01:22:46sa femme,
01:22:48sur les réseaux sociaux.
01:22:50Tout d'un coup, réapparition du clan
01:22:52Trump, pour scénographier
01:22:54le retour à la victoire, en fait.
01:22:56Alors là, je pense que c'est l'avis de notre invité, Frédéric Ancel,
01:22:58qui est vraiment intéressant.
01:23:00Il ne répond plus, Frédéric.
01:23:02Symboliquement, si vous voulez,
01:23:04c'est un fait que là, on sent l'animal politique,
01:23:06Trump, il dit, voilà,
01:23:08c'est le moment, ça y est, maintenant que ça se retourne,
01:23:10précisément, et du coup,
01:23:12justement, dans cette idée
01:23:14de société américaine très biblique,
01:23:16très, justement, évangélique,
01:23:18attachée à l'électorat de Trump,
01:23:20les valeurs traditionnelles,
01:23:22effectivement, de remontrer qu'il y a
01:23:24une famille unie, effectivement, pour la
01:23:26toute première fois, lui, qui était volontier brutal,
01:23:28qui, au contraire, excitait,
01:23:30mettait de l'huile sur le feu en permanence,
01:23:32là, il joue la carte de l'apaisement,
01:23:34de remettre sur le devant de la scène
01:23:36qu'il est une famille unie,
01:23:38avec ses filles,
01:23:40sa femme, qui le soutiennent,
01:23:42évidemment, pour l'électorat, c'est du pas béni.
01:23:44Bruno Pommard. Mais à la différence
01:23:46de son premier mandat, il a su
01:23:48s'entourer d'une équipe de com' de très haute
01:23:50performance, parce que tous ses tweets, là, sont
01:23:52travaillés, on le voit, c'est pas les tweets qu'il faisait
01:23:54chez lui, c'est-à-dire, t'es un abruti
01:23:56pour répondre. Et d'ailleurs,
01:23:58il a structuré l'accord.
01:24:00Son équipe de com' est très, très forte.
01:24:02Il a structuré la com',
01:24:04clairement, oui.
01:24:06Alors, même à l'époque, il était
01:24:08entouré du fondateur d'un réseau social
01:24:10qui avait vocation
01:24:12à concurrencer Twitter, avec une totale liberté
01:24:14d'expression, avant qu'Elon Musk rachète Twitter.
01:24:16Donc, je pense que, dès la campagne,
01:24:18déjà, où il a perdu,
01:24:20il était déjà bien conseillé en communication,
01:24:22mais en effet, Trump nous a habitués
01:24:24à une communication assez éructante et directe
01:24:26avec le public. Je pense que ça a aussi
01:24:28ouvert une nouvelle
01:24:30l'ère de communication. Nos ministres, aujourd'hui,
01:24:32ne font pas toujours appel à certains conseillers en communication
01:24:34et ils leur arrivent de communiquer directement.
01:24:36Peut-être, en effet.
01:24:38Certains font appel à des conseillers en communication
01:24:40qui ne sont pas très bons, non plus, et qui passent à côté.
01:24:42C'est le conseil et la dissolution, par exemple.
01:24:44Ou qui conseille
01:24:46leurs ministres de se baigner dans la scène
01:24:48de manière un peu impromptue.
01:24:50C'est du bésutage, ça, en fait.
01:24:52Je suis quand même un petit peu attristé
01:24:54de ce débat, parce que personne ne dit
01:24:56que les démocrates ont encore une chance.
01:24:58C'est comme si, finalement, il était devenu
01:25:00intouchable.
01:25:02Si ils enlèvent
01:25:04Biden...
01:25:06Aujourd'hui, quand même, il y a une grosse épine
01:25:08dans le pied de Démocrate.
01:25:10Dans les pieds.
01:25:12Oui, on en a deux.
01:25:14Il multiplie les bourdes.
01:25:16Il est quand même...
01:25:18Aujourd'hui, c'est le gros problème. Même
01:25:20Georges Clounet, qui est un soutien.
01:25:22Il dit « I love you Joe, but go away ».
01:25:24Lui, il dit quand même « faudrait que tu passes la main ».
01:25:26Et du coup,
01:25:28ça va être intéressant.
01:25:30Est-ce que ça va être Kamala Harris ? On a le droit de se poser
01:25:32la question. Une femme ? Un symbole ?
01:25:34Ce serait pas mal.
01:25:36Une première femme des Etats-Unis.
01:25:38C'est ce que Trump a anticipé il y a une semaine.
01:25:40Il y avait une vidéo qui était sortie où il disait
01:25:42de toute façon, ils vont enlever Joe.
01:25:44Et là, ils ont intérêt à précipiter
01:25:46l'action.
01:25:48Je suis d'accord. Surtout que cet événement
01:25:50a ressouligné
01:25:52la différence de vigueur physique et intellectuelle
01:25:54entre l'un et l'autre.
01:25:56Bruno Pommard, vous vouliez dire ?
01:25:58Non, je n'ai rien dit.
01:26:00Vous étiez en train de dire le casting
01:26:02d'une femme.
01:26:04Une femme en plus de vous raciser.
01:26:06Je ne dis pas qu'elle est compétente
01:26:08et qu'il faut la mettre parce que c'est une femme.
01:26:10Effectivement, ça serait un bon coup
01:26:12pour le cas adverse de la mettre à l'avant.
01:26:14J'ai une question pour Bruno Pommard
01:26:16pour le coup. Parce qu'on parle du trou
01:26:18dans la raquette avec ce sniper.
01:26:20Nous, en France, on avait quand même
01:26:22connu un type d'extrême-droite
01:26:24à l'époque qui avait tiré sur Jacques Chirac
01:26:26pour un défilé du 14 juillet.
01:26:28Déjà, comment ça se fait
01:26:30qu'on ait pu vivre ça ?
01:26:32Et est-ce qu'aujourd'hui,
01:26:34ce n'est plus possible en France
01:26:36parce qu'on a justement changé les protocoles ?
01:26:38Ou est-ce qu'à la veille des JO,
01:26:40même en France,
01:26:42ça pourrait arriver un tel trou dans la raquette ?
01:26:44Oui, la sécurité,
01:26:46ce n'est pas une science exacte. Il faut bien se dire ça.
01:26:48C'est arrivé à Reagan, c'est arrivé au Pape,
01:26:50c'est arrivé à tout un tas de très hautes personnalités
01:26:52qui sont hyper protégées.
01:26:54Et en France, c'est la même chose. La sécurité,
01:26:56c'est quelque chose de particulier.
01:26:58On a évolué, évidemment, sur les dispositifs
01:27:00de sécurité qui sont mis en place,
01:27:02mais on n'est pas à l'abri, encore une fois,
01:27:04d'un sniper, d'un tireur à muscles.
01:27:06Et là, encore une fois, le travail des
01:27:08drones, par exemple, des équipes de sécurité
01:27:10civile, du personnel
01:27:12qui escorte la personnalité est essentiel.
01:27:14Et c'est un travail de coordination générale,
01:27:16ce qui n'a pas été le cas sur cette affaire.
01:27:18Qu'est-ce qu'ils étaient bien, nos trois
01:27:20invités !
01:27:22Jean Dorido,
01:27:24vous êtes président et fondateur de l'association
01:27:26Red Aventure Organisation.
01:27:28Jean Dorido qui est, aujourd'hui,
01:27:30ce qui se fait de mieux dans la psychologie de France.
01:27:32Je ne sais pas ce qui se passe
01:27:34en rentrène entre eux,
01:27:36mais on va raconter l'histoire un peu.
01:27:38Et puis, Michael Sadoun, chroniqueur et consultant,
01:27:40revenez comme vous voulez.
01:27:42Restez avec nous, on est encore avec vous,
01:27:44tous les jours de 17h à 19h jusqu'à vendredi.
01:27:46Et puis tout de suite, c'est qui ?
01:27:48C'est Thomas Binet !
01:27:50Non, non, non, aujourd'hui,
01:27:52il dort !
01:27:54Christophe, pardon, je vous ai appelé Thomas.
01:27:56C'est vous, maintenant.
01:27:58Ça sera juste après les infos, quand même.
01:28:00Oui, bien sûr.