Johan Trambouze, professionnel de football freestyle va animer les plages du Prado pendant les JO

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Un recordman du monde de football freestyle pour formateur. Ce n’est pas rien ! C’est ce qui va être proposé au jeune public de la fan zone des plages du Prado, le club 2024, à partir de ce mercredi 24 juillet et presque tous les jours jusqu’au 9 août, en plus des 10 rencontres de football prévues au calendrier des JO.

Johan Trambouze, qui a détenu pendant un bon moment le record mondial de répétitions ou jongles - 309 exactement - suspendu à une barre va en effet montrer aux visiteurs les gestes du foot freestyle dans le cadre des animations pour les Jeux olympiques les lundis, mercredis, et vendredis de 13 h 30 à 15 h 30, ainsi que les mardis et jeudis de 10 h à 12 h 30.

Il se produira à Paris avant les finales de breakdance
Le foot freestyle, c’est une discipline libre mêlant l’acrobatie, la jonglerie et la gymnastique, et dont l’accessoire est évidemment un ballon de football. Il ne sera pas tout seul à former la jeunesse. Ses collègues de Streetlights, un groupe de freestylers des Bouches-du-Rhône créé il y a huit ans, l’accompagneront : "Selon les jours, il y aura Nico, Ben, Enzo et moi", annonce le jeune homme de 29 ans.

Lyonnais d’adoption, originaire du quartier des Aires de la Dîme à Salon, c’est pour lui l’occasion idéale de joindre l’utile à l’agréable, en revenant voir sa famille et ses amis. Par exemple ceux qu’il a côtoyés au lycée de l’Empéri, où il a décroché un bac S. Ou encore ceux avec qui il a joué à ses débuts en tant que gardien de but au Salon Bel Air football club.

Cela a déjà été le cas au moment du passage de la flamme olympique à Marseille le 8 mai dernier : "J’ai réalisé des shows à cette occasion. J’en ai aussi effectué à Rennes et Annemasse", raconte-t-il.

Il se produira également à Paris, le vendredi 9 août, avec sa meilleure amie Yoanna, avant les finales de breakdance, nouvelle discipline olympique.

Une véritable joie pour celui qui, après un Diplôme universitaire technologique en gestion des entreprises et des administrations suivi d’une licence en sciences de gestion, s’est tourné vers l’éducation physique en intégrant un master en management du sport à la Kedge Business School de Marseille, avant de se consacrer entièrement au football freestyle : "C’est une passion. Je pourrais le faire gratuitement. Et en vivre, même sans gagner des millions, grâce à des shows, c’est déjà génial."

Parce qu’en effet, si certains freestylers s’assurent un train de vie confortable grâce aux réseaux sociaux, Johan Trambouze, lui, n’aime pas trop se mettre en avant. Un comble pour celui qui, un temps, a gagné sa vie en gérant les réseaux de différentes marques : "On s’expose aux jugements", sourit le jeune Salonais qui a été marqué par les réactions de nos lecteurs à l’article évoquant son record du monde : "Certains disaient ’ça ne sert à rien’".

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