SP7:"Annette COUPAT, ça FARTE en famille"

  • il y a 7 mois
100% Féminin - Bravant les limites : Amélie, Chloé et Morgane s'engagent dans le Raid Amazone."-
Amélie, Chloé et Morgane, trois jeunes femmes qui ont décidé de braver leurs limites en participant au Raid Amazone en l'honneur de l'association Rêves. Elles reviennent sur tout leur parcours préparatoire pour une telle aventure et elles s'envoleront pour le Cambodge dans quelques jours pour ce grand rendez-vous sportif et humanitaire.

BASKET - Julien CORTEY : Cap sur le haut niveau."
Actuellement leader de l'antichambre du basket français, le coach ligérien continue à travailler pour accéder à la Betclic Élite. Ce travailleur acharné s'est livré sur son parcours et sur l'avenir.

PARLONS CLUB - La savate boxe française, la Team Carbone.
Depuis 1981, les Carbone enseignent la savate boxe française à La Métare. Richard et Romain, fils de cette famille engagée dans ce sport, brillent sur les podiums nationaux et internationaux. Des champions émergent du club, des femmes sont licenciées, et une nouvelle génération prometteuse compte quatre compétiteurs.

INVITÉE - Annette COUPAT, ça FARTE en famille.
Connaissez-vous cette discipline, le ski nordique ? Annette COUPAT, dernière d'une fratrie de skieurs de fond du Bessat, a remporté la médaille d'argent au relais mixte de ski de fond lors des Jeux olympiques de la jeunesse à Gangwon, en Corée du Sud, confirmant ainsi brillamment sa participation aux JOJ 2024.

DÉMO - Le tennis de table, un sport olympique.
Le tennis de table, discipline olympique ancrée localement, est à l'honneur dans notre série sur les JO 2024. Découvrez ce sport captivant, aux échanges dynamiques, et mon expérience d'entraînement avec Jérôme Besset, expert du Réveil Chambonnaire. Concentration, rapidité, technique : une discipline exigeante que Jérôme m'a permis de découvrir au club de Tennis de table du Chambon-Feugerolles .

RUGBY - Xavier Charre : Rugby et préparation mentale.
Xavier Charre, après des années dédiées au développement du rugby ligérien au sein du comité et de divers clubs, a réorienté sa carrière vers la préparation mentale. Actuellement, il accompagne plusieurs sportifs et intervient auprès d'équipes de sports collectifs pour renforcer la cohésion de groupe.

Category

📺
TV
Transcription
00:00 [Musique]
00:16 Bonsoir, bonsoir à tous et à toutes, on est ravis de vous retrouver sur le plateau de Sports 7.
00:21 Sports 7, c'est l'actualité sportive de notre département, tout ça en 42 minutes.
00:26 Il y a eu une petite coupure hivernale.
00:28 Oui, les sports d'hiver étaient là, mais je peux vous le dire, l'entrée de jeu le mois de mars est déjà remplie.
00:33 Terminares, on entame avril. Quel succès nous avons !
00:36 C'est ce que j'allais dire, et en plus vous nous ramenez une skieuse et non des moindres.
00:39 On ne pouvait pas rêver mieux, mais on n'a pas fait exprès du tout avec Anette Koupa, qu'on peut un peu dire bien fort.
00:45 Elle adore la neige, on va en parler de quoi avec vous Anette ?
00:47 De ski de fou.
00:49 Et oui, autour de la table, on a la vice-championne par équipe et troisième en individuelle. Où ça ?
00:56 En Corée du Sud, à Gangneung.
01:01 Oui, je connais parce que j'ai passé mes vacances prochainement là-bas.
01:04 On sera tous sur le sport nordique avec Anette Koupa. On peut applaudir bien fort aussi Fiona Ligoner, 100% féminin.
01:11 Vous vous amenez où ?
01:12 Là, je vais aller du côté nazi, plutôt au niveau du Cambodge, parce qu'on va rencontrer les Red Amazon.
01:18 Vous allez voir les Red Climbers qui sont juste là, derrière, qui sont malheureusement à deux.
01:23 Normalement, elles sont à trois, mais elles se sont engagées dans une sacrée compétition, vous verrez.
01:27 Exactement. En face de vous, Effendi Demir.
01:30 Bonsoir Julien, bonsoir à tous. Nous, on va parler d'un coach ligérien.
01:35 Vous devez le connaître, Julien Cortet, qui est passé du côté de Feur et actuellement leader premier de la Pro B.
01:42 Exactement, et vous l'avez rencontré en toute intimité.
01:45 Exactement.
01:46 Ça se joue qu'il y a des détails dans le sport et justement, Thomas va nous en parler.
01:53 On va voir quoi en mettre.
01:56 On parlera préparation mentale, puisque le sport, ce n'est pas que de la technique ou du physique. Il y a aussi le mental.
02:04 Exactement, c'est un mentaliste. Il peut deviner ce que j'ai dans ma tête ?
02:07 Non.
02:08 Non ? Je pense qu'il n'a pas la vraie gosse avec moi.
02:10 Mais vous avez une performance sportive.
02:12 On ira du côté du Shampoo Fudge Roll, où justement, ça a donné des idées.
02:16 Mais la démo de cette semaine, Damien va faire du ping-pong.
02:20 Non, du tennis de table.
02:22 Je dis plutôt tennis de table, c'est quand vous le faites en claquettes.
02:25 Damien est plutôt ping-pong ou tennis de table ?
02:29 Ping-pong, lui.
02:31 Bon, vous avez eu à net, ça se chambre autour de la table.
02:35 Mais est-ce qu'ils sont tous à l'aise sur des skis ? Pas sûr.
02:38 Annette, on va voir tout de suite des images.
02:40 C'était fin janvier, début février.
02:43 Vous l'avez dit vous-même, c'était du côté de la Corée du...
02:47 Sud.
02:48 Exactement, parce que le Nord, en ce moment, c'est pas ça.
02:51 Ils ne souhaitent pas vraiment inviter des sportifs.
02:54 Il n'est pas très ouvert à ça, au sport.
02:56 C'est vous qu'on voit, les Jeux Olympiques de la jeunesse ?
03:01 Oui.
03:02 Pas mal. Médaillée, géant.
03:04 Pas mal, quand même extraordinaire.
03:06 C'est ce que je trouve dans cette discipline, et surtout en étant...
03:09 La Loire, on sait qu'on a un terrain...
03:11 Il y a le bessin, il y a 50 centimètres de neige.
03:14 Je pense que c'est au-delà, probablement, de celles qui vivent directement dans les montagnes.
03:19 Donc bravo, c'est assez impressionnant.
03:22 Quand on part là-bas, c'est pas par hasard, vous avez été sélectionnée.
03:26 Oui.
03:27 C'était en début de saison, on a eu deux week-ends de sélection.
03:32 Et il fallait être dans les trois premières françaises à l'issue des deux premiers week-ends de sélection
03:38 pour partir en Corée du Sud.
03:40 Alors là, on le voit, c'est du ski nordique ?
03:45 Oui.
03:46 Mais ça se fait en deux jours, si je ne me trompe pas ?
03:48 En deux étapes, en deux fois.
03:50 En deux étapes, oui.
03:51 Excusez-moi, deux étapes.
03:52 Oui, mais pas forcément deux jours.
03:54 Pas forcément, ça peut être...
03:56 On peut faire plus aussi, mais...
03:59 Il y a deux styles différents.
04:02 Le skating.
04:03 Le skating, voilà, où on patine, et le classique, où on est dans des rails.
04:09 Et généralement, en tant que skieuse, on a une spécificité parmi les deux ?
04:15 Ou généralement, si on est très bon dans l'un, on est très bon dans l'autre ?
04:19 On fait les deux, et il faut être bon dans les deux.
04:22 Donc il faut s'entraîner dans les deux, et il faut être complet.
04:27 Vous préférez quoi ? Je vous demande juste.
04:29 Oui, mais je vois ça.
04:30 Ça m'intéresse, vous savez du ski.
04:32 C'est que cette compétition s'est passée le premier jour en individuel ?
04:37 Oui, c'est ça.
04:38 Et en équipe, c'était quand ?
04:39 En équipe, on a eu trois compétitions.
04:42 On a eu un sprint en skating, un individuel en classique,
04:47 et le dernier jour, c'était...
04:50 Là, on n'est plus frères, en plus ?
04:51 Oui, le relais, en équipe, par quatre.
04:53 Là, on voit, le relais, c'est combien de personnes ?
04:56 Deux garçons, deux filles.
04:57 Là, on voit les garçons qui partent.
05:00 Et là, vous avez fini ?
05:02 On a fini deuxième.
05:03 C'est énorme, ça !
05:04 On applaudit, quand même.
05:06 C'est énorme !
05:07 Mais c'est vrai qu'on ne connaît pas ces Jeux Olympiques de la jeunesse.
05:12 On peut être fiers, quand même, quand on a...
05:14 Oui, nous, on ne s'attendait pas forcément à faire aussi bien,
05:19 mais c'était génial.
05:20 Et puis, en équipe, c'est toujours plus beau.
05:23 Il y a plus d'émotion en équipe ?
05:24 Oui. Enfin, moi, je trouve que tout le monde est content.
05:28 Parce que, généralement, les Français, notamment dans la jeunesse,
05:32 on est plutôt bien placés au niveau des sports comme ça.
05:35 C'est les Norvégiens, les Suisses...
05:36 Oui, voilà, c'est plus tous les pays nordiques.
05:40 Après, nous, les Français, on arrive quand même à...
05:42 Pas trop de Coréens, a priori.
05:43 Non, à tirer notre pinc du jeu, mais...
05:45 Est-ce que, quand on a touché le podium, comme ça,
05:47 on s'est dit qu'on aurait pu...
05:49 Parce que j'ai vu le classement, ça jouait à pas grand-chose.
05:52 Oui.
05:53 Ça joue vraiment à des détails à quoi même pas une seconde.
05:56 Est-ce qu'on peut se dire...
05:59 Ben, nous, moi, en tout cas, et toute l'équipe,
06:03 on était déjà super contentes de faire ce qu'on a fait.
06:05 Donc, après, on donne tout. On peut pas...
06:07 On va voir le podium, c'est les Suisses ?
06:09 Non, c'était les Allemands.
06:11 Les Allemands, pardon.
06:12 Oui, c'est les Suisses, c'était le troisième, peut-être.
06:13 Oui, troisième, c'est ça.
06:14 Les Allemands étaient très, très forts.
06:16 Je pense qu'on n'aurait pas pu les battre.
06:17 C'est quoi la suite pour vous ?
06:20 Alors, moi, là, je vais faire fin mars les championnats de France.
06:23 Au saisie.
06:24 Au saisie.
06:25 J'ai vu qu'il y en a pour moi de 5 km.
06:26 Et à Méribel aussi.
06:27 Méribel.
06:28 Et là, vous estimez, au niveau de vos chances...
06:32 C'est toujours délicat et difficile, mais...
06:35 Eh ben, moi, je vais viser d'être championne de France.
06:39 Vous l'avez déjà gagnée, ce titre, ou pas ?
06:41 Oui, l'année dernière.
06:42 Voilà, donc...
06:43 Vous remettez...
06:44 Vous voyez pas, mais elle a un petit point rouge.
06:46 Non, mais sur le front, tout le monde veut la battre.
06:48 Non, mais Julien, on parle de cet événement,
06:50 mais au-delà de cet événement,
06:51 il y a d'autres compétitions au niveau national.
06:54 Elle vient des championnats d'Europe, là.
06:55 Ah ouais ?
06:56 L'Italie.
06:57 Coupe d'Europe.
06:58 Coupe d'Europe, pardon, excusez-moi.
06:59 Vous avez fait un podium aussi ?
07:00 Non, non, non.
07:02 Elle avait un petit rhume.
07:03 Non, mais je l'avais pas...
07:05 C'est pas arrivé bien fraîche, quoi.
07:06 Bon, non, mais ça allait.
07:08 Après, si jeune, enfin, je me permets, si jeune,
07:11 c'est quoi la dose d'entraînement pour ce type de discipline ?
07:16 Déjà, voilà, il n'y a pas de la neige tout le temps ici, etc.
07:19 C'est quoi votre entraînement ?
07:21 Elle mise pas tout sur le bessin, je pense.
07:23 Non, c'est sûr que, vous savez, il n'y a pas souvent de la neige,
07:26 donc on essaye d'aller un petit peu dans les Alpes
07:29 pour essayer de skier au maximum l'hiver.
07:32 Sinon, l'été, c'est plus des entraînements en course à pied,
07:35 en ski à roulettes, de la musculation.
07:38 Justement, Fiona, comme vous êtes très bavarde,
07:40 présente-toi, enlevez-vous,
07:41 parce qu'on va présenter un peu ses skis, quand même,
07:43 pour ceux qui ne connaissent pas.
07:44 Il y a des skieurs autour de la table ?
07:45 Oui, oui.
07:46 Ce n'est pas du ski nordique, moi, c'est du ski de piste.
07:48 J'aimerais bien te voir en collant, en fuseau.
07:50 Ce n'est pas pour neige, merci.
07:52 C'est ça, déjà, c'est les plus petits.
07:55 C'est quoi, le skating ?
07:56 Oui, c'est le skating pour que ce soit plus maniable pour patiner.
08:01 Pour patiner.
08:02 Sinon, les plus petits que les classiques.
08:03 On les voit, c'est ceux qui partent comme ça.
08:04 Voilà, c'est ça, exactement.
08:05 Et ça, c'est le ?
08:06 Ça, c'est le ski classique.
08:07 On le reconnaît avec la piste.
08:08 Voilà, c'est ça.
08:09 Alors, moi, j'en avais, mais il y avait des écailles dessous.
08:12 Oui, alors les écailles, c'est pour les débutants en général.
08:17 Ah oui, ça va.
08:21 Mais maintenant, je suis passé au skating aussi.
08:23 Oui, c'est bien.
08:24 Merci.
08:25 C'est bien, il m'encourage.
08:26 Alors, je sors de ma poche ceci, parce que ça fait beaucoup de bruit en ce moment.
08:30 On va montrer à la caméra.
08:31 C'est fluore ou pas ?
08:32 Oui, mais dans la brosse à dents.
08:35 Pas sur les skis.
08:36 Et là, justement, la règle, c'est fini d'avoir du fartage ou fluore.
08:40 Oui, c'est ça.
08:41 C'est devenu interdit le fluore, parce que c'était néfaste pour la santé et aussi
08:47 pour l'environnement.
08:48 Maintenant, c'est interdit.
08:50 À chaque course, ils nous testent nos skis pour voir si on a du fluore.
08:54 Et si on en a, on peut être disqualifié.
08:56 Exactement.
08:57 Alors ça, le fluore, c'est pour le skating, c'est pour glisser ?
09:00 Oui, ça, c'est un fart de glisse.
09:02 Et si je n'ai pas mes écailles, on fait quoi là ? Parce que ça glisse.
09:04 Oui, du coup, j'ai amené un fart d'accroche.
09:07 C'est du baume à lèvres pour Fiona.
09:09 C'est une sorte de colle.
09:11 C'est ça qu'on met ?
09:12 Oui, qu'on met, on crayonne.
09:13 Et sans fluore aussi ?
09:14 Oui.
09:15 Et après, on crayonne, on lisse avec une sorte de bouchon en liège.
09:20 Ah ouais ?
09:21 On met plusieurs couches en fonction de notre ski et après, ça nous permet d'accrocher.
09:25 Annette, approche-toi.
09:26 Qui farte ? Parce que moi, c'est moi qui farte à la maison.
09:29 Et là, c'est qui qui farte ?
09:30 Alors, moi, en général, c'est mon père.
09:33 C'est papa ?
09:34 Je l'ai vu, quand même.
09:36 Rendons à César ce qu'il y a à César.
09:39 Et puis sur les compétitions, c'est les entraîneurs qui fartent.
09:42 C'est les entraîneurs quand même qui fartent.
09:43 Merci Fiona, vous portez très bien le ski.
09:45 Annette, combien de temps pour préparer un ski et farter un ski avant une compétition ?
09:49 Alors, en Coupe de France, on fait la veille.
09:53 C'est par rapport à la neige ? Parce qu'il y a plusieurs styles de farte.
09:56 Oui, voilà.
09:57 On fait le fart de glisse, on le fait la veille.
10:00 Et après, si on est en classique, l'accroche, on le fait le jour même, en fonction des conditions de la neige.
10:05 La neige est très changeante, Thomas, en altitude.
10:08 Et ça prend combien de temps pour farter ?
10:10 Ça, ça va vite.
10:12 Oui, ça, ça va très vite.
10:16 Je ne sais pas, ça peut farter vraiment le ski en accroche, ça dure 5 minutes, 3 minutes.
10:22 Exactement.
10:23 On va parler de la famille Coupa.
10:26 Pour ceux qui ne connaissent pas, maman a fait Elina Meur en 90, je crois ?
10:30 94.
10:31 94. On a eu Sabin, qui fait aussi ça. Votre soeur, la troisième, donc vous étiez obligées de le faire.
10:40 Vous êtes une suiveuse.
10:41 C'est ça.
10:42 C'est ça.
10:43 On va avoir des images, vous, toute la famille.
10:46 On nous a mis sur les skis dès qu'on a su marcher.
10:51 Donc, on a baigné là-dedans depuis qu'on était tout petits.
10:54 Ça vient de maman ou de papa, plutôt ? Parce que papa est plutôt au C.O. pendant la natation.
10:58 Oui, alors du coup, c'était plus maman à la base.
11:01 Après, papa était très ski aussi.
11:04 Donc voilà, mais après, c'est venu tout naturellement.
11:08 On a commencé à faire des compétitions et ça nous a plu à tous les trois.
11:11 Qui est la plus forte ?
11:13 Parce que vous êtes trois filles, c'est fini.
11:15 Quand il y a mon frère, on n'est pas trois filles.
11:17 Pas mal, le frérot, mais pas mal.
11:19 Mais qui est vice-champion olympique et troisième place individuelle ?
11:23 C'est moi, mais…
11:24 Ah ! Il faut le dire.
11:26 Il faut le dire.
11:28 Oui, mais non, on est…
11:30 En tout cas, on est une famille de 7-13 ans.
11:32 Il faut se rappeler, elle a que 18 ans.
11:33 18 ans.
11:34 18 ans, avoir déjà un palmarès comme ça, je veux dire, c'est un chapeau.
11:37 Incroyable.
11:38 On va voir encore, regardez, on a chopé des petites vidéos d'elle toute petite.
11:41 Alors, c'est facile, parce qu'elle va avoir 18 ans.
11:43 On va voir, vous allez le partager dans la peau.
11:45 C'est quoi la suite pour vous ?
11:47 Bac à la fin de l'année ?
11:48 Oui, c'est ça, le bac.
11:50 Et puis après, je vais partir faire mes études sûrement à Grenoble.
11:54 Troche de la montagne, ça va être ça.
11:56 Le BESA, pour le ski, c'est quand même pas le top.
12:00 C'est un peu compliqué.
12:01 Mais du coup, voilà.
12:02 L'équipe de France, elle vous fait un petit clin d'œil, comment ça se passe ?
12:05 Oui, alors en ski de fond, maintenant, les équipes de France Junior n'existent plus.
12:10 Donc, il faut attendre d'être senior.
12:13 Donc, pour moi, c'est encore dans un moment.
12:14 Dans combien de temps ?
12:16 Trois ans.
12:17 Trois ans, oui.
12:18 Le biathlon, on y pense ou on reste que dans ce qu'on sait faire ?
12:22 Moi, je n'en ai jamais fait, du biathlon.
12:24 Pour quatre ans plus, il ne sait à peine skier.
12:27 Oui, mais si je m'y mets maintenant, ça risque d'être pas grandiose.
12:30 Ce n'est pas dans les projets ?
12:31 Non, non, non, pas du tout.
12:33 Bon, très bien. On peut l'applaudir, Annette.
12:35 C'est votre première télé ?
12:36 Oui.
12:37 Et c'est sur notre plateau, exactement.
12:40 Est-ce que vous êtes tennis de table ? Vous essayez un peu au tennis de table ?
12:43 Alors, j'en fais de temps en temps.
12:46 De temps en temps, comme ça ?
12:47 L'été, voilà.
12:48 Et vous n'avez pas suivi la finale Chine face à la France ?
12:51 J'en ai entendu parler, mais je n'ai pas suivi.
12:53 C'est incroyable.
12:54 Le temps d'un petit jingle et on va tout de suite rejoindre Damien,
12:58 qui est du côté du Champon-Feugerol.
12:59 Alors, Damien est du côté du Champon-Feugerol.
13:11 Damien, il est chaud, là.
13:13 Bonjour Julien, bonjour à tous.
13:15 Dans notre série "Partons à la découverte des sports olympiques dans notre région",
13:19 on se retrouve aujourd'hui au Champon-Feugerol pour évoquer le tennis de table
13:24 avec Jérôme Besset, qui est entraîneur ici.
13:27 Merci Jérôme de nous recevoir.
13:29 Comment se porte le club du réveil chambonnaire ?
13:32 Vous avez vu, ce n'est pas évident à dire.
13:34 Le club se porte très bien.
13:35 On est un peu plus de 100 licenciés.
13:37 On a 6 équipes en régional et 6 équipes en départemental.
13:42 C'est plutôt pas mal.
13:43 Là, on parle forcément Jeux olympiques, ça arrive très vite.
13:47 Est-ce que finalement, on a des chances de médailles dans cette discipline ?
13:50 J'ai vu le petit Du Luc, c'est ça ?
13:53 Lebrun ?
13:54 Lebrun.
13:55 Lebrun, exactement.
13:56 Le petit Lebrun-Félix ?
13:57 Oui, c'est ça, Félix, tout à fait.
13:58 Oui, actuellement, il est numéro 6 mondial.
14:01 Devant, il y a 5 Chinois, donc ça va être costaud.
14:04 Et si on regarde à la race, son classement pour les Jeux olympiques, il est numéro 3.
14:09 Donc effectivement, il y a des chances qu'il puisse faire quelque chose de sympa.
14:13 Il a 17 ans et ça me laisse penser à la question de la formation.
14:18 Est-ce que finalement, nous dans notre département, nous sommes une terre de formation ?
14:23 Oui, on a pas mal de clubs qui forment des jeunes.
14:28 Pas du très haut niveau.
14:30 D'accord, on n'y arrive pas.
14:32 Après, ça nécessite des grosses structures avec des moyens importants, des moyens financiers importants
14:37 que les clubs ne disposent pas forcément actuellement dans la Loire.
14:41 Mais formation de jeunes, très bons régionaux, voire nationaux, oui, là, on en a dans la Loire.
14:46 Du coup, c'est la projection pour les années futures, justement, de monter des jeunes dans l'élite, c'est ça ?
14:51 Exactement. Il va falloir qu'on arrive à plus professionnaliser les entraîneurs dans la Loire-Haute-Loire
14:58 et pour faire un petit peu plus d'entraînement individuel.
15:00 Bon, et du coup, si j'ai bien compris, tu m'as prévu, moi, un petit sparring-partner.
15:04 Je crois que c'est Quentin Rivolier, c'est ça ?
15:07 Oui.
15:08 Il est prenable ?
15:09 Facile, facile. Tu vas voir, pour un joueur qui sait un petit peu jouer, on le gagne facilement.
15:13 Bon, ok, ça marche alors.
15:15 Par contre, j'ai besoin de tes tips.
15:16 Oui, pas de souci.
15:17 Bon, je prends ma raquette, j'y file et vous n'oubliez pas…
15:22 Non, parce qu'on l'a oublié, c'est vrai.
15:25 Non, on l'a oublié, j'ai nos réactifs.
15:27 Mais ça lui a donné des idées. Cette finale était incroyable.
15:31 Oui, c'est clair.
15:32 On est passé à deux doigts.
15:33 Oui, d'avoir la balle de… enfin, en tout cas, du…
15:35 Au moins un 7.
15:37 Un 7, un moins un 7. Vous le disiez justement, on avait reçu Rouen.
15:41 Oui, on avait reçu Rouen, on avait reçu Saint-Chamond, on avait même reçu Jérôme à l'époque.
15:45 C'est vrai que le tennis de table dans la Loire, c'est assez quand même incroyable en termes de niveau et en termes de licenciés.
15:50 Mouron-les-Bains aussi, il me semble qu'il y a un club qui est pas mal.
15:53 Exactement. Dans quelques instants… il faut que j'arrête de dire exactement, je me suis revu.
15:56 En fait, je ne dis que exactement.
15:58 Fiona, vous adorez les pays asiatiques.
16:01 Moi, j'adore les pays asiatiques.
16:02 Singapour. Vous aimez bien Singapour.
16:05 Et dans quelques instants, dans 100% féminin, une belle histoire comme vous aimez bien.
16:09 C'est ce que j'allais vous dire et puis encore une fois, quelque chose de 100% féminin comme vous aimez.
16:13 J'adore ça.
16:14 Jingle.
16:15 Et on reçoit qui sur le plateau ?
16:21 On reçoit les Red Climbers. Elles sont trois jeunes femmes.
16:25 Les Red Climbers. Elle nous expliquera pourquoi les Red Climbers.
16:29 Elles adorent le rouge.
16:30 Elles sont trois jeunes femmes qui ont décidé de braver les limites, leurs limites, pour se rendre au Cambodge et s'engager dans la grande épreuve du Red Amazon.
16:39 C'est vrai que oui. Une épreuve 100% féminine ?
16:42 C'est Morgane.
16:43 C'est Morgane.
16:44 Morgane derrière, on a ?
16:45 Chloé.
16:46 Coucou Chloé. Et en petit, c'est Amélie.
16:49 Mais non, c'est une blague ma chérie.
16:52 Et malheureusement, Amélie qui a été retenue par son travail, qui devait être avec nous ce soir, de devoir faire le déplacement de la Suisse pour venir nous voir quand même.
17:00 Ah oh, oui, mais les routes sont mauvaises.
17:02 C'est ça.
17:03 Alors ce qui est très drôle, Fiona, aussi en vidéo, c'est drôle, c'est que vous ne vous connaissiez pas, Morgane ?
17:08 C'est ça.
17:09 Vous vous êtes connues quand ?
17:10 Alors on s'est rencontrées toutes les trois en juillet 2023, sur les réseaux sociaux, on peut dire sur le Tinder du Red Amazon.
17:18 Ah, c'est vrai ?
17:19 Ça a matché entre Amélie et moi, on s'est rencontrées comme ça, on a échangé via Facebook.
17:23 Et puis elle, elle avait rencontré l'année d'avant, Chloé aussi, sur les réseaux sociaux.
17:28 Et elle lui a dit, rejoins-nous et on forme une équipe de trois.
17:31 Et c'est comme ça qu'on s'est connues.
17:33 Alors déjà, peut-être simplement pour nous donner un peu le topo, c'est quoi le Red Amazon ?
17:38 Alors le Red Amazon, c'est un Red 100% féminin, 100% solidaire.
17:42 Donc il y a une dimension humanitaire qui est très importante avec un soutien associatif.
17:47 C'est des épreuves sportives sur six jours, avec du trail, du VTT, du canoë, du tir à l'arc.
17:54 Vous adorez !
17:55 Et du run and bite.
17:56 C'est ce que vous pratiquez tous les jours.
17:57 C'est ce que j'allais dire, on a fait des découvertes.
17:59 On a fait des découvertes, c'est ce que j'allais dire.
18:02 Pour aller, pour en tout cas se confronter à d'autres équipes dans ce type de Red,
18:06 il y a une grosse préparation, donc à la fois sportive, à la fois aussi, comme on disait, sur un but humanitaire, avec des sponsors, tout ça.
18:13 Est-ce que ça déjà, vous pouvez un peu nous parler de la préparation ?
18:15 Alors la préparation, en fait, il y a le Red avant le Red.
18:19 Déjà, on a formé notre équipe, il a fallu déjà qu'on fasse connaissance entre nous.
18:25 Et surtout, le gros challenge avant le Red, c'était la recherche de sponsors.
18:29 C'est une grosse préparation.
18:31 Vous trouvez combien ?
18:32 Là, on a financé 17 000 euros.
18:34 Mais on reviendra pas, parce que dans les illustrations, c'est super.
18:38 On va faire la préparation physique.
18:40 Allez, la préparation physique.
18:41 Est-ce que vous étiez, le sport c'est votre truc ?
18:44 On était toutes les trois déjà sportives.
18:46 On fait toutes les trois du crossfit.
18:48 Et de la course à pied.
18:50 J'ai vu ses épaules.
18:52 Donc on est plutôt sur des sports d'endurance.
18:54 Et là, le fait de faire un Red multisport, ça nous a fait découvrir aussi d'autres disciplines qu'on faisait plus en loisir, du VTT pendant les vacances.
19:02 Mais Morgane, est-ce que cette envie de faire ce challenge, c'est venu comment ?
19:07 Ça faisait un petit moment, les étoiles se sont alignées, c'était le bon thème. 2024, c'est l'année.
19:13 Sachant que vous étiez déjà, comme on discutait tout à l'heure, déjà engagée dans des projets comme ça, humanitaires, auparavant.
19:20 C'est ça. En fait, moi j'ai fait la Madagazelle en 2016.
19:23 C'est une course humanitaire aussi, mais en individuel.
19:25 Et j'avais vraiment envie de vivre une expérience en équipe.
19:28 Comme le disait Annette tout à l'heure, le fait d'être en équipe, on a un côté collectif et solidaire qui est complètement différent.
19:35 T'as un caractère sympatoche ?
19:36 Moi j'ai un caractère assez chiant, moi.
19:38 Vous pouvez demander à mon mari.
19:39 Lui, je vous le donne pas.
19:41 On peut dire le contraire.
19:43 C'est compliqué, est-ce que vous êtes là pour un challenge ? Parce que c'est un raid.
19:48 C'est ça. On le vit vraiment comme un défi sportif. On a envie de se dépasser au profit d'une cause solidaire.
19:54 Vous voulez pas finir avant dernière ?
19:56 On s'en fiche. L'avantage, c'est qu'on a le mental.
20:00 Et l'objectif, surtout, c'est de finir toutes les épreuves ensemble.
20:03 C'est vraiment notre leitmotiv, c'est de terminer les mains dans la main, même s'il y en a une qui traîne la patte.
20:08 On termine ensemble.
20:10 Je vais aller voir.
20:12 Parce que c'est vous qui parlez autour de la table.
20:14 Est-ce que c'est vrai tout ce qu'elle dit ?
20:16 Elle dit la vérité. Regarde la part.
20:18 Regardez-vous devant.
20:20 Oui, bien sûr.
20:21 Je suis d'accord 100%.
20:22 Tout à fait.
20:23 C'est vrai, on y va quoi ? On vit l'expérience.
20:26 Et le classement, on verra au fur et à mesure.
20:29 Si on est bien placé, on y va.
20:30 Voilà, c'est ça. On y va pour s'amuser déjà avant tout.
20:32 Et vraiment partager avec les locaux, peut-être les enfants qui seront au bord des routes.
20:37 Tous ceux qui vont nous encourager.
20:39 Et même les autres femmes du RED.
20:41 On y va pour le partage principalement.
20:44 L'humain, l'humanitaire.
20:46 C'est ce que j'allais dire.
20:47 L'humanitaire, et ça va plaire à FNI parce qu'il connaît cette association.
20:50 Vous allez mener aussi ce RED pour une association qui est RÈVE.
20:53 Vous pouvez peut-être nous en parler.
20:56 Je ne sais pas qui vous parle.
20:57 Moi je suis coincé là.
20:59 C'est Morgane.
21:00 Je vais vous parler de l'association RÈVE.
21:02 On a choisi de représenter une association qui est l'association RÈVE.
21:06 Elle fête ses 30 ans cette année.
21:09 C'est une association qui est présente sur tout le territoire français.
21:12 Et qui réalise les rêves d'enfants gravement malades.
21:15 Il y a plus de 4000 enfants qui sont hospitalisés pour des maladies très graves.
21:19 Et du coup l'association réalise les rêves de ces enfants.
21:23 Par exemple, aller à Disney avec toute leur famille.
21:26 Rencontrer une personnalité.
21:27 Voir un match de foot.
21:29 Des choses qu'ils ne peuvent pas faire en étant hospitalisés avec des maladies graves.
21:32 Ça se prépare.
21:33 On va voir.
21:34 Il y a eu Noël.
21:35 Il y a eu des crêpes.
21:36 C'est un chandleur.
21:38 On a fait beaucoup d'événements de collecte de fonds.
21:40 Nos sponsors ont permis aussi de récolter des fonds pour l'association.
21:44 Ils travaillent très vite.
21:46 On est super fortes.
21:48 On a fait aussi pas mal d'événements.
21:50 Effectivement, marché de Noël.
21:51 On a fait de la confection de cosmétiques 100% naturels.
21:55 On a fait nous-mêmes avec des usines qu'on a montées chez nous.
21:57 Pour créer des cosmétiques.
21:59 Combien vous avez récolté pour cette assoce ?
22:02 Pour l'instant, non.
22:04 On n'a pas encore fait le bilan.
22:05 On attend la fin de la clôture de notre cagnotte à la fin de la semaine.
22:10 On a hâte de faire le bilan.
22:12 Mais en tout cas, on espère pouvoir financer à 100% au moins un rêve d'un enfant.
22:17 Parce que ça nous tient à cœur d'avoir la réalisation concrète d'une action.
22:21 Vas-y Fendi, je te laisse la parole.
22:24 C'est magnifique.
22:25 L'association Rêves, je connais en effet.
22:28 Et ce que je trouve ça encore plus passionnant,
22:34 c'est vraiment de partir de rien.
22:37 Parce que vous ne vous connaissez pas, il y a moins d'un an.
22:39 Et une rencontre comme ça à travers les réseaux sociaux.
22:42 On dit que les réseaux sociaux peuvent être dangereux.
22:45 Mais là, on a un superbe exemple.
22:48 Et de faire ça, votre implication en étant maman.
22:52 Je vois que vous avez votre petite-fille.
22:53 Vous avez une vie de famille aussi.
22:55 Vous impliquez, vous donnez du temps comme ça.
22:57 Vous avez abandonné votre mari.
22:58 Regardez, il est tout triste.
23:00 Mais je vous dis chapeau, franchement.
23:01 Parce que c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire.
23:03 Et il nous faut encore beaucoup de personnes comme ça.
23:05 Bravo.
23:07 Vous partez quand ? C'est quand le départ ?
23:10 C'est un samedi, le 19 mars.
23:12 Il y a d'autres Ligériennes qui peuvent repartir ?
23:15 Il y a d'autres Ligériennes.
23:16 C'était il y a un an ou deux ans, c'est ça.
23:18 Où il y avait une équipe de Farnay qui était partie justement aussi.
23:21 On a aussi TLC, une équipe de TLC.
23:23 Et peut-être l'un des derniers mots,
23:26 c'est vraiment vous appréhender quand même aussi ce retour.
23:29 Parce que c'est vrai qu'il y a toute cette préparation.
23:30 Ils se sont séparés, c'est ça que tu veux dire ?
23:32 Non, Julien, je ne parle pas de ça.
23:34 Je parle simplement de cet après.
23:36 Le red blue, c'est ça.
23:37 Le red blue.
23:38 Du baby blue. On a inventé le red blue.
23:40 C'est ce qu'on disait, ça nécessite beaucoup de temps de préparation,
23:43 d'investissement perso, un coup d'énergie.
23:45 Et du coup, on se dit l'après, ça va retomber un peu comme un souhait.
23:48 Ça s'arrêtera normalement aussi jusqu'au chèque, je pense, en général.
23:50 Parce que ça perdure un peu, je pense.
23:52 Vivez-le pleinement.
23:54 On va revenir avec plein d'émotions.
23:56 On vous suivra.
23:57 Les noms de la chaîne s'appellent les ?
23:58 Les Red Climbers.
23:59 Red R-I-D.
24:01 Non, R-E-D.
24:02 R-E-D-A.
24:03 Julien, regardez les deux.
24:04 On vient avec le red à ma soja.
24:06 J'ai corrigé le truc.
24:08 Justement, sur Instagram, on peut suivre vraiment toutes les étapes.
24:13 Restez un petit peu avec nous.
24:14 Avec plaisir.
24:15 Dans quelques instants.
24:16 Il n'y a pas l'encloque.
24:17 Vous savez, il n'y a pas la savate.
24:18 Vous savez ce que c'est que la savate ?
24:19 Non.
24:20 Les brigades du tigre ?
24:21 Non.
24:22 Avec les moustaches comme ça, etc.
24:24 Dans quelques instants, parlons club.
24:26 Alors, depuis 1981, ce nom est très connu.
24:37 C'est la famille Carbone.
24:39 Exactement.
24:40 Il y a eu le papa, il y a eu le tonton.
24:42 Ça se meurt, vous qui êtes couramiau.
24:44 Mais c'est pour ça que cette émission permet de se mettre à niveau.
24:47 Exactement.
24:48 La savate, c'est un mélange de boxe anglaise et de pied.
24:53 Dans les savates.
24:54 C'était un de mes premiers invités.
24:56 C'est vrai ?
24:57 Mais il y a combien de temps en arrière ?
24:58 Mais non, t'es jeune, le temps glisse sur toi.
25:00 Exactement.
25:01 C'est le parlons club de la semaine, présenté par l'excellentissime professeur Bernard.
25:06 Salut à tous.
25:09 Bienvenue au LVF.
25:10 On est le premier club de savate de la loi.
25:13 [Musique]
25:19 À la base, Donato, c'est ton frère, Ricardo Carbone, qui est à l'origine du club en 1979.
25:24 Vous étiez dans une petite salle à la métar, et puis vous êtes venu au gymnase Paul Michelon en 1981.
25:31 Mais au fait, c'est quoi la savate boxe française ?
25:33 C'est Maître Charlemont qui a inventé ça fin du 19ème.
25:37 Il a allié les points, la technique d'anglaise, c'est exactement la même technique,
25:41 avec la technique de savate, chausson.
25:44 Il a appelé ça la savate boxe française.
25:46 Vous vous êtes rapidement mis à la compétition et vous avez sorti des grands champions.
25:50 Comme qui par exemple ?
25:51 Il y a eu quand même Boalem Ketal, Karim Sefsav, Karim Bachecourt, il y a eu Cédric Sperandio, il y a eu Fauzi aussi.
25:57 Et après, c'est un rémi gamin.
25:59 Ils ont boxé tout petit avec eux, ils ont fait leurs premières armes avec eux.
26:02 Et effectivement, après les deux frangins, ils ont performé au plus haut niveau.
26:07 Les deux gamins, comme tu dis là.
26:09 Il s'agit de tes garçons, Romain et Richard.
26:12 On repart d'ailleurs en 2012 pour un combat assez épique et une belle anecdote.
26:16 Romain boxait pour la France, Richard comme ils ont tous les deux le même séniorité, comme je suis italien, mes gamins sont italiens.
26:22 L'histoire a fait qu'ils ont gagné chacun du côté italien et du côté français.
26:26 Donc ils se sont retrouvés ensemble.
26:28 Ils ont fait la gamelette d'Europe, donc ça a boxé.
26:30 Il n'y a pas eu de KO, heureusement, ils ont fait les 5 x 2.
26:33 Bon, la victoire, elle est anecdotique. On va dire que c'est une victoire familiale.
26:36 Par contre, depuis ce combat, le règlement a changé.
26:39 Et oui, deux frangins, maintenant, ne peuvent plus faire partie de la même catégorie pour justement ne pas s'affronter en finale.
26:45 Les frérots, là, ils ne font plus de compétition.
26:47 Par contre, la nouvelle génération, elle assure.
26:49 Oui, j'ai eu la chance depuis deux ans, j'ai quatre personnes.
26:54 Pour les citer, il y a Yanis, Maël, Paul et Lazare.
26:58 Et vraiment, ce sont des élèves vraiment intéressants.
27:01 Les compétiteurs, je n'en ai pas beaucoup, mais ceux qui sont là, par contre, qui performent.
27:05 Tu peux nous le dire maintenant, c'est lequel le meilleur des carbones ?
27:09 Ça, on ne peut pas le dire, franchement. Ni Romain, ni Richard, ni moi.
27:13 J'aurais bien dû me mettre à l'orage pour boxer avec eux.
27:15 Comment ça se fait, Donato, que tu es encore dans le coin du ring après toutes ces années ?
27:19 En fait, c'est grâce aux élèves. Ce qui me le rend bien.
27:22 Tant qu'il y aura une bonne ambiance, on sera là.
27:24 Le jour où il n'y aura plus la bonne ambiance qu'on a eue depuis le début, depuis 1979, j'arrête.
27:29 Ou mes gamins continueront, je ne sais pas. Mais moi, pour l'instant, je suis là.
27:33 Et bien, longue vie à la team carbone et à ses 60 licenciés.
27:37 On adore cette chronique, parlons club.
27:42 C'est vrai.
27:43 Ça fait toujours découvrir des... Pardon, je vous laisse la parole, les gars.
27:46 On découvre toujours, en tout cas, des secrets ou des choses qui sont...
27:51 Parce qu'on les connaît, la famille carbone, le GIZES, on les connaît.
27:54 Richard et Romain, c'est vrai que même s'ils ont arrêté, ce qui est intéressant dans le sujet, c'est qu'il y a la relève.
28:00 La relève est là. C'est vrai que c'est dur.
28:02 Ça perdure.
28:03 Ça perdure. Annette, est-ce qu'on rêve, comme on a vu avec les frangins carbone, d'affronter...
28:07 Ou sa sœur, ou son ou, être en équipe à trois ?
28:11 C'est sûr que ce serait carrément un rêve, mais...
28:15 Réseable ou un peu...
28:18 C'est réalisable, mais c'est très, très dur.
28:21 Non, mais Annette, c'est la plus forte. Ils n'ont pas de niveau, les autres.
28:24 Ils ne pourront pas. C'est ça, Annette, c'est ce que tu voulais dire, mais je n'ose pas dire.
28:28 Alors, dans le Parlons Club, ce qui est énorme, c'est qu'ils ont changé, je pense, la réglementation
28:33 pour plus que deux frangins s'affrontent de la même catégorie.
28:36 Vous comprenez pourquoi ou pas ?
28:38 Non, pourquoi ?
28:40 Parce que c'est ce que j'allais dire, quand on est dans des sports de combat,
28:44 affronter son frère ou sa sœur, c'est quand même différent que d'être dans une équipe en ski.
28:48 Je veux dire, d'être dans quelque chose où il y a quand même...
28:50 Et avant que ça se refâche, je pense, de retrouver deux frangins dans la même catégorie, au même niveau,
28:54 c'est vrai que c'est un peu compliqué.
28:56 Mais c'est énorme, ce qu'ils ont fait, la famille Carbone...
28:58 Non, mais c'est énorme, et puis ils sont passionnés.
29:00 Romain, Richard, en plus, ils se donnent de leur temps, ils viennent.
29:02 Moi, je sais qu'ils sont intervenus plusieurs fois sur des actions qu'on a faites avec les jeunes des centres sociaux,
29:07 bénévolement, sans rien demander.
29:09 Ils passent des journées pour vraiment transmettre leur savoir.
29:12 C'est vraiment des personnages, déjà très connus, très connus dans la Loire,
29:18 mais vraiment avec un grand cœur.
29:20 C'est clair.
29:21 On essaye de se mettre à la savate ou pas, après ça ?
29:23 Non, on va se mettre Nordique.
29:26 On va essayer.
29:27 On va faire l'échange, Nordique et vous à la savate.
29:29 Oui, pourquoi pas.
29:30 Moi, j'irai vite à net, parce que je suis plus lourd.
29:32 Quand on est plus grand, plus lourd, on va vite, non, sur les patins.
29:34 Oui, mais après, il faut monter.
29:36 Ah ouais, là, ça va être cool.
29:37 Il n'y a pas de remonte-pente, là.
29:38 Ah ouais, il n'y a pas de tire-fesses, non ?
29:40 Non, c'est les cuisses.
29:41 Dans les bâtons, il faut des gros bâtons.
29:43 Vous aimez le basket ou pas ?
29:45 Oui, oui.
29:46 Oui, il faut dire oui, quand on aime bien sûr que le basket.
29:49 Surtout la Loire, on a une terre de basket.
29:51 Et quand on voit cette petite bouille, cette petite frimousse,
29:54 on a envie de se confier exactement comme Julien Cortet.
29:57 Vous ne savez pas qui c'est ou qui il est.
30:00 C'est l'entretien avec Yfini Démire dans quelques instants.
30:02 Julien Cortet, on le connaît, vous ?
30:10 On le sait à peu dire, parce que Julien Cortet, en effet, alors, rapidement,
30:15 on va le voir tout à l'heure.
30:16 C'est pour Annette.
30:17 Annette, elle n'est pas vraiment sûre.
30:18 Mais de toute façon, dans l'interview, dans la confidence qui nous a été accordée,
30:24 Julien Cortet, à la base, c'était un basketeur.
30:27 Ce n'est pas un grand.
30:28 Souvent, on dit, vous savez, les basketeurs, c'est des gens qui sont grands.
30:31 Les grands entraîneurs sont dans les grands.
30:32 Non, non, Julien Cortet, il doit faire 1m75, peut-être 1m80.
30:34 Ah, mais en taille.
30:35 En taille, oui, oui.
30:36 Il jouait à Neulize.
30:37 Alors, j'ai eu la chance de le côtoyer, de jouer face à lui.
30:40 On était ensemble en sélection de la Loire, en plus.
30:42 Et il est passé rapidement coach.
30:45 Donc, il est devenu coach des Enfants du Forêt,
30:47 parce qu'il a joué du côté de Fleur, où il a très bien coaché.
30:51 Il y a eu vraiment une montée avec les Enfants du Forêt.
30:55 Tout de suite derrière, il y a Aurore Vitré en Nationale 1 qui le demande.
30:58 Et il y a deux ans, quand il part du côté de La Rochelle,
31:02 La Rochelle était à la limite de la rélégation.
31:05 Et là, aujourd'hui, cette année, La Rochelle est seul leader premier de la Pro B.
31:10 C'est incroyable.
31:11 C'est qu'il a un peu de magie, quoi.
31:12 C'est incroyable.
31:13 C'est un entraîneur magique.
31:14 C'est les Jujours, en cette magie.
31:15 C'est les Juliens, oui.
31:16 Non, mais surtout, ce qu'il y a, c'est qu'il s'est passé quelque chose d'extraordinaire vers le mois de novembre.
31:22 Il a été sélectionné pour le All-Star Game.
31:25 Le All-Star Game, c'est les meilleurs joueurs du championnat de France,
31:28 l'équipe américaine, l'équipe française, et les meilleurs coachs.
31:32 Et du coup, il a été assistant coach du All-Star Game.
31:34 Mais pour nous en parler, nous sommes allés à la rencontre.
31:37 Vous lui avez posé quoi comme question ?
31:38 Il a répondu à toutes vos questions ?
31:39 Il a répondu à toutes nos questions.
31:40 Franchement, il est très, très humble, Julien.
31:43 Et puis, il est sans langue de bois.
31:45 Il est très franc, honnêtement.
31:47 Il a répondu à toutes nos questions.
31:48 Comme Annette a répondu à toutes les questions, Annette.
31:50 Comme Annette, exactement.
31:52 Mais on va l'écouter, on en reparle après.
31:54 Tu as été joueur avant d'être basketeur, et tu es issu d'une famille de basketeurs.
32:05 Oui, j'ai commencé joueur tout petit dans un petit village à Neuilly, dans la Loire, donc pas très loin d'ici.
32:10 Et puis, j'ai joué mes pas en Pro B.
32:12 Moi, j'ai joué souvent en N2, N1, j'ai navigué dans ces niveaux-là à Feur.
32:15 Puis, en volet à Clermont.
32:17 Et je suis revenu finir ma carrière en N3, N2 à Feur.
32:21 On est remonté jusqu'en 2015.
32:23 En 2015, je switch de joueur à coach.
32:26 Qu'est-ce qui te fait prendre la décision de passer de l'autre côté du banc ?
32:30 En 2012, de tête, il me reste un an de contrat pro.
32:33 Ça se passe mal et j'ai envie de switcher.
32:35 Feur m'appelle, on tombe rapidement d'accord.
32:38 L'idée, c'était de passer mes diplômes en trois ans.
32:40 Aujourd'hui, Julien, vous êtes au sommet de la Pro B.
32:44 On ne va pas se mentir, vous êtes premier avec votre club de la Rochelle.
32:48 Incroyable !
32:49 Oui, incroyable.
32:51 Parce que sur la ligne de départ, on est 12e budget.
32:54 C'est notre deuxième saison en Pro B.
32:56 La première a été faite de haut et de bas.
32:59 On s'est adapté au profit de la Pro B.
33:03 Donc, on a recruté des qualités athlétiques avec Chérif, avec Jubry le Bélo.
33:07 Du shoot à trois points, ce qui nous manquait l'année dernière.
33:09 On était l'équipe la moins à droite à trois points.
33:11 Julien Cortez, c'est quand même un joueur de défense.
33:14 Même quand tu étais joueur, tu aimais défendre.
33:16 Tu défendais dur, Julien.
33:17 Le deal avec mes joueurs, souvent, c'est faites le taf en défense.
33:20 Je suis assez rigoureux.
33:21 On est sur plein de détails.
33:22 Prenez du plaisir en attaque.
33:23 Il faut qu'on maîtrise tous les paramètres.
33:25 Avec la défense, on peut maîtriser les paramètres.
33:26 Ceux qui disent c'est 80% d'énergie, non.
33:28 C'est beaucoup de tactique.
33:29 C'est être précis sur les placements, quelles zones on couvre,
33:32 qui on laisse tirer, qui on laisse pas tirer.
33:33 Soyez rigoureux là-dessus et en attaque, je vous lâcherai beaucoup de choses.
33:37 Prenez des libertés.
33:38 Vous ne regarderez jamais le banc si vous avez raté un tir.
33:40 Par contre, si vous vous trompez en défense, ça peut être compliqué.
33:42 Investissez-vous en défense et prenez du plaisir en attaque.
33:45 Courez !
33:46 Il y a quand même une consécration cette année, c'est votre sélection au All-Star Game.
33:51 Ah ouais, à Bercy, vous étiez à Bercy.
33:53 J'étais à Bercy.
33:59 Je suis parti de La Rochelle et j'ai atterri à Paris avec les top joueurs français, étrangers, de France,
34:07 mais même européens.
34:08 Quand on voit, il y a Emile James, Alpha Dialo, c'est des gars qui dominent en Euroleague.
34:13 C'était incroyable.
34:14 Il y a 5 ans de ça, je te fais une interview et je te dis, dans 5 ans,
34:19 Julien, je te vois en proie, en Betty Kelly.
34:22 Je me rappelle de ça.
34:23 Je l'ouvri parce qu'on est encore loin, il reste 15 matchs.
34:26 On est premier, oui, mais le premier ne monte pas.
34:29 C'est quand même un statut à assumer.
34:32 Dans toutes les salles, on est attendu, dans toutes les salles, on veut tomber le leader.
34:36 Et on prend match après match, on verra ce qui arrivera.
34:38 On ne se concentre pas sur les résultats, mais sur notre performance.
34:41 Le mot d'ordre, contrairement à l'année dernière, c'est de prendre du plaisir.
34:43 Ben, tu ne seras pas avec La Rochelle, mais tu seras avec une autre équipe, mais tu seras en Betty Kelly.
34:46 Merci pour l'interview.
34:48 Je suis très bien à La Rochelle.
34:50 Merci.
34:51 Il est très bien à La Rochelle.
34:54 Il a dit que le stade Rochelle l'a très bien accueilli.
34:59 Il n'y a pas de neige, il n'y a pas les montagnes.
35:01 Au-delà du cadre de vie, le club en lui-même, que ce soit le président, les dirigeants, le public.
35:07 Il m'a dit franchement, c'est top, sa famille vit très bien du côté de La Rochelle.
35:12 Comme je disais dans l'interview, c'est vrai qu'il y a cinq ans de ça, quand je l'interview à Ferr,
35:17 quand on voit la marge de progression qu'il a, je lui dis,
35:20 "Julien, moi je te dis honnêtement, dans cinq ans, je te vois en première division, en pro à l'époque, c'est la Betty Kelly."
35:26 Et là, quand je lui repose la question, oui, je lui dis aujourd'hui.
35:30 Alors le premier ne monte pas direct cette année, il y a un changement.
35:33 C'est n'importe quoi.
35:34 On peut dire, c'est n'importe quoi, ils vont terminer premier, peut-être,
35:38 mais non, il faut gagner les playoffs pour monter parce qu'il n'y a qu'une équipe qui monte en premier.
35:42 Mais, mais, mais, Thomas a une question à te poser, regarde, il te regarde Thomas.
35:47 Thomas pose.
35:48 Est-ce qu'on a eu une chance de le voir entraîner dans la Loire ?
35:51 De le revoir.
35:52 De le revoir.
35:53 Alors, il a dit qu'il était très bien à la Rochelle, il le dit, mais...
35:56 Mais tu as senti autre chose.
35:58 Non, mais parce qu'il y a des bruits aussi qui tournent dans le milieu du basket.
36:02 Si c'était les mêmes bruits, c'est les mêmes bruits que les miens.
36:04 Oui, ça doit être les mêmes bruits que les vôtres.
36:05 C'est qu'aujourd'hui, c'est vrai que le seul club qui est en Betty Kelly, c'est la Chorale de Rouen.
36:09 Ah oui, tiens, on n'y avait pas pensé du tout.
36:11 Pour l'instant.
36:12 Ah oui.
36:13 Parce que ça ne va pas très bien aussi du côté de la Chorale.
36:16 Pour l'instant, c'est le seul club.
36:17 Et du coup, on a entendu dire que si...
36:20 La Rochelle ne monte pas.
36:22 Si Stade Rochelle ne monte pas et que la Chorale reste en Betty Kelly, pourquoi pas, pourquoi pas, peut-être, je dis bien peut-être, il n'y a rien d'officiel, c'est vraiment Léon dit, un retour peut-être de Julien Cortet.
36:36 Et si par contre...
36:37 C'est quoi ces qualités, Julien ?
36:38 C'est quoi ces qualités, Julien ?
36:39 Si par contre, la Rochelle monte...
36:43 Il ne viendra pas.
36:44 Non, mais attention, on ne va pas censer, parce que je sais qu'il y a beaucoup de supporters de la Rochelle qui doivent nous regarder aussi.
36:52 Non, ça ne veut pas dire.
36:53 Même si... Il n'y a rien.
36:56 On sait que du côté de la Loire, on aimerait bien le voir.
36:59 C'est sûr.
37:00 Julien, il n'a jamais dit qu'il venait, il le dit très bien.
37:04 Je suis très bien à la Rochelle.
37:06 Vous pouvez y aller, Fiona ?
37:07 Pardon, oui, vous pouvez.
37:08 Quelles sont les qualités de Julien ?
37:10 Julien, c'est un gros défenseur.
37:12 Non, mais sérieusement, c'est un gars qui aime la défense.
37:16 Et comme il le dit bien dans l'interview, moi, je prends l'exemple de Thomas Ville.
37:19 Thomas Ville qui est algérien, qui a signé il n'y a pas longtemps à la Rochelle.
37:22 Et Thomas, il n'a jamais été réputé pour avoir un tir très fiable à trois points.
37:28 Mais il défend, il est athlétique.
37:30 Et aujourd'hui, Julien, il le dit, il dit "faites le job en défense et en attaque, je vous donne les libertés".
37:35 Et il dit "quand vous tirez, même si vous ratez, vous n'allez pas regarder le banc pour savoir si je vais sortir ou pas".
37:40 Et aujourd'hui, Thomas Ville est le meilleur shooter en termes de pourcentage de probé.
37:45 C'est un manager.
37:46 Non, mais c'est un manager.
37:47 Il sait donner confiance à ses joueurs.
37:49 Et surtout, il sait tirer de chaque joueur vraiment les bouts à bout.
37:53 Comme moi avec mes chroniqueurs, je sais en tirer du meilleur.
37:55 Mais c'est ça, Julien.
37:56 En tout cas, un grand merci encore à Julien Cortet.
37:59 Merci.
38:00 Honnêtement...
38:01 En tout cas, j'adore la disco de chez vous.
38:03 C'est un résultat bien. On croise les doigts.
38:06 Moi, j'y crois.
38:07 Ce que j'avais dit il y a cinq ans, tu m'écoutes.
38:09 Je pense que le Stade Rochelin montrera l'année prochaine...
38:13 Tu parles à qui ?
38:14 La caméra.
38:15 Je parle à la caméra.
38:17 ...sera en Bet-Klik-Élite l'année prochaine.
38:19 En tout cas, c'est ce que j'espère.
38:20 On le sait, le sport tient à pas grand-chose.
38:23 On va parler de coach mental.
38:25 Est-ce que vous en avez un, Annette, avant que vous nous cédiez la place à l'invité de Thomas ?
38:29 Vous avez un coach mental ?
38:30 Non, je n'en ai pas encore.
38:31 J'aimerais bien, plus tard...
38:33 Plus tard ? C'est important ?
38:34 C'est quoi ? On se confie ?
38:35 C'est un psy ? Parce qu'on peut vous prêter Fiona ?
38:37 Non, ça permet de mieux aborder les compétitions.
38:42 Au niveau du mental, c'est quand même une grosse partie du sport.
38:46 Il y en a qui en ont ?
38:47 Oui, mon frère et ma soeur, des coachs mentaux.
38:51 Merci à vous.
38:52 À très vite, Annette.
38:54 Dans quelques instants, votre invitée est là.
38:56 On reçoit qui ?
38:57 Xavier Char, préparateur mental.
39:00 Il a pris une carrière dans le rugby.
39:02 Il est là, il est chaud.
39:03 Il a la carrière un peu rugbyman, quand même, Xavier.
39:05 Allez, tout de suite après ce gigole.
39:07 Alors, justement, on l'a dit, ça se joue à des détails.
39:14 C'est pareil dans le sport collectif ?
39:16 Oui, franchement, dans le sport collectif, aussi bien pour l'équipe,
39:19 mais surtout les joueurs, les basketteurs individuellement.
39:22 Beaucoup de grands basketteurs ont un coach mental.
39:25 Et puis, c'est ce que vous venez de dire, Fendi.
39:28 Certains joueurs ont été mis en confiance à la Rochelle
39:31 et aujourd'hui ont des supers stats au shoot.
39:34 Alors, c'est grâce au coach et puis, il doit avoir aussi un apport.
39:38 Le coach peut faire cette partie aussi, je veux dire, ne remplace pas un coach mental.
39:43 Il peut, mais il n'y a rien de mieux que ça.
39:45 Il faut dire que c'est le coach mental, sinon tu te sables en sacre-bouche.
39:48 Non, tu dis du coup, il peut aussi apprendre.
39:50 Xavier ne sert à rien, il joue l'entraîneur.
39:52 Très content.
39:54 Merci.
39:55 Il faut être dans de bonnes dispositions, c'est ce qu'on va voir avec Xavier.
39:57 Merci.
39:58 Il nous faut des coachs ici.
40:00 Bon, Xavier, bonsoir.
40:02 Bonsoir.
40:03 Xavier, avec plaisir.
40:05 Vous étiez dans le monde du rugby pendant un paquet d'années.
40:08 Vous avez développé le rugby dans pas mal de clubs ligériens, c'est ça ?
40:11 C'est ça, 17 ans dans le milieu du rugby, de 2004 à 2021,
40:15 où je suis passé par divers clubs, Rochelle-la-Bolière, Saint-Etienne, Feur.
40:20 Des missions aussi pour le comité territorial du Lyonnais à l'époque,
40:24 avec un certain Thomas Cézanne.
40:26 On s'est connu à l'époque, oui.
40:28 Tout ça m'a amené maintenant à la préparation mentale.
40:32 Comment on vient à la préparation mentale ?
40:34 Il y a des diplômes, ça s'acquiert, c'est quoi ?
40:36 C'est l'expérience du terrain ou ça n'a rien à voir ?
40:38 Il vaut mieux avoir une expérience et une connaissance du terrain.
40:42 Après, il y a deux grands chemins.
40:44 Un chemin en psychologie, Bac +5 en psychologie du sport,
40:48 et puis une spécialisation ensuite en préparation mentale.
40:51 Ou un chemin plutôt stable, c'est puis après le diplôme universitaire,
40:55 qui mène aussi à la préparation mentale.
40:58 Mais aujourd'hui, le métier n'est pas cadré,
41:00 ce qui signifie que tout le monde peut...
41:02 Tout le monde peut faire. On va voir votre part-part en illustration.
41:05 Ouais. Après, aujourd'hui, tu continues quand même, Xavier,
41:09 à bosser avec certains clubs de rugby, on va dire,
41:12 et continuer aussi avec d'autres sports.
41:15 C'est ça.
41:16 Tu peux nous en parler un peu ?
41:17 J'interviens ponctuellement avec le club d'Andrézieux, avec le RCAB.
41:21 Très bon club, c'est bien Andrézieux.
41:23 C'est bien, il faut y aller Andrézieux Boutéon.
41:25 On a travaillé un petit peu en début de saison sur les images que vous aviez vues,
41:28 sur le stage de cohésion, sur la fixation d'objectifs,
41:31 et puis sur le partage de valeurs communes,
41:34 sur le leadership également,
41:36 un petit peu les thématiques abordées avec ce groupe.
41:38 C'est ça un coach mental ? C'est ce qui se dit ?
41:41 Moi, je pensais que c'était un psy.
41:42 Non.
41:43 Il dit tel meilleur, tel meilleur, tel meilleur. Non ?
41:45 C'est pas un psy, nous on développe, on fait de la préparation,
41:48 donc on développe des habiletés mentales.
41:50 C'est-à-dire ?
41:51 C'est-à-dire tout ce qui est attention, concentration,
41:53 tout ce qui peut être confiance en soi, imagerie mentale, routine de performance,
41:56 toutes ces choses-là qui permettent de préparer la compétition le mieux possible,
42:00 de la préparer avant et d'être le plus performant possible pendant.
42:04 Il faut connaître le sportif.
42:05 Il faut connaître le fonctionnement du sportif,
42:08 et donc c'est pour ça que ça demande beaucoup de temps d'échange,
42:10 d'entretien avec le sportif.
42:11 Du coup, il y a la technique, il y a le physique,
42:14 qui est déjà très bon sur ces deux aspects.
42:17 Lui faire travailler le mental, il franchira encore un palier.
42:19 Elle joue à des détails, on le sait.
42:21 L'idée, c'est vraiment d'optimiser la performance du sportif,
42:24 et d'utiliser tous les leviers possibles pour le rendre meilleur,
42:27 à titre individuel ou collectivement.
42:28 Que dans le rugby, chez vous ?
42:29 Oui, il met du rose, et fini, parce qu'il m'a dit
42:31 "ouais, t'as des chaussures rose, toi, tu mets du rose".
42:33 C'est pas vrai, j'ai jamais dit ça.
42:34 Là, tu lui dis rien à lui.
42:35 J'ai jamais dit ça, c'est pas vrai.
42:36 Non, non, pas que dans le rugby.
42:37 Du coup, j'interviens également avec le club de foot,
42:40 du RUF 42 sur les catégories jeunes, -18, -16.
42:43 Déjà si jeune, on met un coach mental ?
42:45 Ah oui.
42:46 D'ailleurs, la Fédération Française de Rugby a mis en place
42:48 une planification des habiletés mentales,
42:50 donc pour tous les jeunes joueurs et les jeunes joueuses.
42:55 Sans le regardiste, les rugbymans.
42:56 Après, si je puis me permettre, du coup...
42:57 Vous me permettez, monsieur.
42:59 Je sais aussi à quel point on peut avoir des blocages en tant que sportif.
43:03 Parfois aussi, des choses plutôt...
43:06 Je sais pas comment je peux le qualifier,
43:08 mais quand on a une grosse blessure, d'avoir un peu des réminiscences autour de ça.
43:12 Et justement, je pense que c'est vraiment le rôle d'un préparateur mental
43:17 d'aller travailler ça, d'aller lever les blocages.
43:19 Parfois, c'est de la peur, parfois, ça peut être des choses...
43:22 Des doutes.
43:23 Mais c'est ça, des doutes.
43:24 Parfois, ça peut être de l'anxiété, des choses qu'on peut régler.
43:28 Et vous parliez un peu de visualisation mentale.
43:31 Je pense que se visualiser en train de...
43:32 C'est quoi une visualisation mentale ?
43:33 C'est de se projeter en train de faire...
43:36 Je vais le dire comment moi, je le ressens.
43:38 C'est la psychologue qui parle.
43:39 C'est la psychologue qui parle.
43:40 Mais du coup, c'est aller visualiser comment moi,
43:43 je me vois dans mon sport, dans une action que je vais faire.
43:48 Et justement, plus je vais la mentaliser, plus je vais m'imprégner de ça,
43:52 et meilleur je serai derrière.
43:54 Exactement.
43:55 C'est avoir la grinta ? Vous leur donnez la grinta ?
43:57 Alors, pas forcément la grinta,
43:59 mais en tout cas, être dans le bon état mental pour aborder la compétition.
44:02 Xavier, tu interviens à Sportco,
44:04 mais également avec pas mal de sportifs en sport individuel.
44:07 Alors, sport automobile, oui, j'ai travaillé avec des golfeurs, golfeuses.
44:11 Je travaille avec Benjamin Dupin,
44:14 qui est au championnat du monde de swimrun,
44:17 en équipe de France de swimrun.
44:19 Et on dit tennis aussi ?
44:20 Avec Zoé Marras, qui est une sportive dans on dit tennis,
44:23 qui est 31e mondiale en on dit tennis,
44:27 qui cherche à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris.
44:29 Yanneth, qui en cherche un...
44:31 Vous l'avez pas ça le ski dans le...
44:33 Pas encore, pas encore.
44:34 Le basket aussi non ? Pas encore ?
44:35 Ponctuellement avec André Zieu, basket.
44:38 Ah, vous avez jamais croisé ?
44:39 Non, on s'est jamais croisé.
44:40 Et justement, est-ce qu'il faut connaître le sport pour accompagner le sportif ?
44:43 Ou est-ce que c'est vraiment...
44:45 Ou justement c'est un plus ?
44:46 Oui.
44:47 Alors, ça peut être un plus,
44:49 et ça peut être quelque chose de un peu limitant ou freinant,
44:51 parce qu'on part avec nos représentations.
44:53 Et donc, il faut essayer de limiter au maximum ça, les transferts.
44:57 Thomas, pour clôturer ?
44:59 Eh ben, pour clôturer...
45:01 [Rires]
45:03 Il m'a coupé dans mon élan.
45:05 Non, j'allais dire, est-ce que c'est uniquement un travail individuel,
45:07 ou c'est aussi un travail collectif, on associe les deux,
45:10 notamment les sports courts ?
45:12 Alors, sur les sports courts, c'est encore mieux quand c'est fait en équipe,
45:16 et puis après renforcé avec du travail individuel,
45:19 voire même du travail avec le staff, l'accompagnement.
45:22 Ça me crie dans l'oreille, parce qu'il me dit "je suis là, je suis là, je suis en direct".
45:26 Le tennis de table, vous les avez encore ?
45:28 Le tennis de table, j'ai accompagné un pangis de 71 ans.
45:31 Eh ben, là, vous pouvez accompagner Damien, qui va s'essayer dans quelques instants.
45:35 Il va s'essayer.
45:36 Damien, vous êtes prêt, vous êtes chaud ou pas, Damien ?
45:39 Oui, donc ça y est, je suis prêt, j'ai récupéré une belle raquette,
45:42 et puis je suis surtout avec mon sparring partner, avec Quentin Réveillé.
45:45 Merci de m'accueillir à ta table, Quentin.
45:47 Bienvenue, bienvenue au Réveil Chambonnaire.
45:49 Eh ben, écoute, il paraît que t'es quasiment top 1000 France, c'est ça ?
45:53 On s'en rapproche un petit peu, 1700 à peu près, c'est ça.
45:56 Ok, bon, je vais te mettre une tannée, je te le dis.
45:59 Bon, tu m'oublies pas, hein.
46:01 Bon courage, hein.
46:02 Bon, bien joué, bien joué.
46:03 Merci.
46:04 Il est fou de les chauffer comme ça.
46:06 Le coup droit, le coup droit, là, voilà, Théo, voilà.
46:08 Allez, on essaie de se placer.
46:09 C'est dans les effets, après, je pense.
46:11 Est-ce que je vois que le sport de maquette, c'est son truc ?
46:13 Non, non, il n'appuie pas, alors pas.
46:17 Non, mais là, tiens.
46:18 Non, mais t'as cru, il dit quand même pas mal.
46:20 Oui, c'est vrai que j'arriverais pas à faire autant de france.
46:22 Il a mis juste un coup.
46:23 On va le calmer, on va le calmer.
46:25 Voilà, il est pas mal, ouais.
46:27 Il tire un peu fort, quand même.
46:28 Il tire un peu fort.
46:30 J'avais presque récupéré.
46:32 Est-ce qu'il y a des effets, Damien ?
46:34 Oui, je pense, à priori, il y a des effets.
46:35 Attends, je crois que là, Quentin, t'exagères un peu,
46:37 je pense que c'est une question avec tes lifts et tout ça,
46:39 c'est une question de raquettes.
46:41 On va échanger, si tu me permets.
46:43 Je pense que là, ça va être plus facile pour moi, je vous le dis.
46:46 Tout est dans la raquette.
46:48 Voilà.
46:51 Enfin, presque.
46:53 Presque.
46:54 Allez Damien, on vous laisse encore quelques échanges.
46:56 On voit là, c'est bien Damien, ouais.
46:58 Allez, à la table.
46:59 Je suis loin, je suis loin, je suis loin.
47:01 Les effets, c'est assez incroyable.
47:03 Ce qui est plus fort avec Quentin,
47:05 c'est que t'as l'impression que c'est prenable,
47:07 mais pas tout à fait.
47:09 Il y a beaucoup de lifts.
47:10 Il y a à la fois la vitesse et l'effet, quoi.
47:12 J'ai essayé, vous avez vu, j'ai essayé.
47:14 On est pas loin, on est pas loin.
47:16 Damien, on vous laisse.
47:18 Il nous entend pas.
47:19 Oui ?
47:20 On l'applaudit.
47:21 On l'applaudit.
47:22 Bravo Damien.
47:23 C'était pas mal.
47:24 Voilà.
47:25 Une émission rentrée très chargée.
47:27 Très chargée, exactement.
47:28 Moi sur le papier, je dis, on fera pas les 42 minutes.
47:30 On est à 46.
47:32 46 et dépassé même.
47:34 Merci.
47:35 Si vous voulez revoir cette émission,
47:36 on est présents sur toutes les box.
47:37 On peut nous regarder à la Rochelle.
47:39 À la Rochelle.
47:40 C'est vrai qu'ils ont beaucoup à nous regarder.
47:41 On remercie tous nos invités.
47:43 On vous dit, à la semaine prochaine.
47:44 Ciao, bye bye.
47:45 On l'applaudit.
47:47 Bravo.
47:49 Sous-titres par Jérémy Diaz
47:52 Abonne-toi !

Recommandations