Les Jeux dans tous leurs états - Émission du 25 juillet

  • il y a 3 mois
Avec Thierry Janeczek, ancien international et sélectionneur de l’équipe de France de rugby à 7 et Bruno Irlès, ancien international jeune et ancien joueur de l’AS Monaco avec Thierry Henry (actuel sélectionneur des Bleus), Bruno Irlès, ancien international jeune et ancien joueur de l’AS Monaco avec Thierry Henry (actuel sélectionneur des Bleus), Renaud Duplay, directeur général adjoint chargé des Jeux pour le Groupe ADP, Nodjialem Myaro, présidente de la Ligue Française de Handball, ancienne internationale (151 sélections) et Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire, rédacteur en chef du magazine Air & Cosmos

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-07-25##

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Transcription
00:00Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
00:07Bonjour Joseph. Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:09Joseph Ruiz, mon complice pour cette heure d'actualité et de coulisses des Jeux olympiques.
00:15Les JO, ah ah. Ça déraille.
00:18T'as un chat dans la gorge, vous voyez.
00:21Pour ces JO dans tous leurs états, jusqu'à 13h, évidemment on est à H10-1 de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:28Et pourtant c'est parti, ça bat son plein depuis hier, le rugby, le football bien sûr.
00:33Et aujourd'hui, l'entrée en liste des femmes, ce sera donc pour le rugby à 7.
00:37D'abord il y aura France-Fidji, là on parle des hommes, c'est 15h30.
00:40Et ce sera en direct sur la radio du rugby Sud Radio.
00:44France-Hongrie, et voilà, le handball féminin, l'entrée en liste des femmes, je vous le disais, 19h.
00:48Et puis le football féminin, la France, là encore.
00:52Contre la Colombie.
00:53On va revenir sur les premiers matchs de l'équipe de France de rugby.
00:56Je vous le disais, c'était chaud quand même.
00:59On a eu peur, on a eu peur Thierry, on ne va pas se mentir.
01:02On parlera du handball féminin à 19h.
01:05Et puis on va recevoir le grand patron, un des grands patrons d'Aéroport Paris, ADP.
01:11Parce que les travaux, les coulisses, la préparation des grandes plateformes aéroportuaires parisiennes
01:17que sont Charles de Gaulle bien sûr et Orly, ça a été un sacré boulot.
01:21On verra ça dans quelques instants et bien sûr, ce n'est pas fini.
01:24En plus, cette bulle d'interdiction de survol de Paris, comment ils vont faire ?
01:29Sur 150 km autour de Paris, c'est compliqué pour que les avions se posent.
01:33Oui, ça va être très intéressant.
01:34On verra ça dans un instant avec Renaud Dupley, le directeur général adjoint d'Aéroport de Paris.
01:39On commence, Joseph, par le rugby à 7.
01:43Retour sur les matchs d'hier et les frissons que ça nous a donné quand même.
01:46Oui, et on va en parler avec Thierry Janeksek, ancien international et sélectionneur de l'équipe de France de rugby à 7.
01:51C'est le monsieur rugby à 7.
01:53Bonjour Thierry.
01:55Oui, bonjour.
01:56Alors, on est très heureux de vous avoir à l'antenne de Sud Radio, qui est la radio du rugby.
02:00Pour faire un point, parce qu'on ne va pas se mentir, on a quand même eu très très chaud hier, non ?
02:06Oui, vous savez, c'est le rugby à 7.
02:10On ne connaît pas trop les équipes, mais on sait que tout le monde se prépare.
02:14Et c'est vrai que l'entrée en matière a été très hésitante,
02:19mais rassurante sur la fin quand même, malgré tout.
02:23C'est vrai que beaucoup de personnes sont restées un peu sur leur interrogation
02:30par rapport à la production de l'équipe de France.
02:32Mais ne soyons pas trop pressés,
02:34on va les laisser faire et ils vont arriver à sortir quelque chose de bien.
02:39Bon, mais au fond, vous nous dites Thierry Janeksek qu'on a finalement trop mis la pression sur Antoine Dupont
02:45et on en a trop parlé avant et c'est un peu de notre faute.
02:48C'est la faute des médias, parce qu'on veut absolument qu'ils aient toutes les rédors avant
02:51et puis après on ne les laisse pas jouer.
02:53Non, je ne pense pas.
02:55Ce n'est pas la faute des médias, ce n'est pas la faute de la surmédiatisation d'Antoine Dupont.
03:02A mon avis, ça a juste amené un éclairage très positif au rugby à 7.
03:06Et il faut dire que les équipes qui sont qualifiées pour les Jeux Olympiques,
03:10elles ne sont pas là par hasard.
03:11Comme l'Uruguay, personne ne connaît l'Uruguay,
03:14mais dans le milieu du rugby à 7, on sait ce que représente l'Uruguay.
03:19On était vraiment bien contents de pouvoir gagner ce match.
03:26Ça a été très chaud, effectivement, contre les Uruguayens.
03:28Ça a été le deuxième match qu'on a remporté quand même.
03:31Le premier contre les Américains, il y a eu match nul.
03:35Il y avait une ambiance, Thierry Janeksek, qui était incandescente dans le Stade de France.
03:40Est-ce que ça a pu jouer, ça, finalement ?
03:42Est-ce que ça a pu mettre un tout petit peu de pression,
03:44même sur les coéquipiers d'Antoine Dupont ?
03:47Déjà, deux réponses.
03:50Il y avait dans le Stade de France une ambiance inimaginable.
03:53Les grands matchs du tournoi des Six Nations,
03:57et ça, pour le rugby à 7, c'est vraiment un éclairage somptueux.
04:01Vous savez, les joueurs sont habitués à jouer dans un cocon.
04:05Ils font abstraction de tout ce qui se passe autour du stade.
04:08Je ne pense pas que ça ait joué.
04:10Le fait de débuter la compétition, c'est toujours très difficile
04:16quand on est surtout chez soi.
04:19On ne se rend pas compte.
04:20On a une pression qui nous tombe sur les épaules,
04:23mais on ne la voit pas venir.
04:25Cette pression, elle est là.
04:26Cette pression, elle était hier.
04:28Aujourd'hui, cette pression va être dissipée.
04:30L'équipe de France, je suis sûr, va montrer un autre visage.
04:36Et quand on rentre dans ce Stade de France,
04:39qui est chopé à plein,
04:41il y a un public énorme.
04:44Je crois qu'avec les Jeux Olympiques de Londres,
04:47c'est la plus grande affluence rugby à 7.
04:5070.000 personnes.
04:51Mieux qu'au Wembley.
04:52Vous êtes un ancien international et sélectionneur de l'équipe de France
04:55de rugby à 7, Thierry Jeannesec.
04:57Est-ce qu'on a sous-estimé, vous considérez les adversaires,
05:01et notamment les Américains, 12-12 quand même ?
05:03On les aurait sous-estimés ?
05:05Vous savez, dans le rugby en général et dans le rugby à 7,
05:12on fait preuve de beaucoup d'humilité.
05:14Jamais on va sous-estimer une équipe.
05:16Parce que cette équipe, quelle qu'elle soit,
05:18si elle est là aux Jeux Olympiques,
05:20c'est qu'elle n'est pas là par hasard.
05:21Et les Uruguayens l'ont bien montré,
05:23et qui méritent vraiment leur place.
05:25Vous savez, c'était un match piège,
05:27parce que ce sont de très bons joueurs.
05:28Je ne parle pas des États-Unis,
05:30qui font partie des meilleures équipes du circuit mondial,
05:32avec leurs vedettes,
05:34et des joueurs qui sont vraiment préparés,
05:37comme des horloges, comme l'équipe de France,
05:40pour jouer ces compétitions.
05:42Vous savez qu'avec le circuit mondial,
05:44il y a 10 étapes mondiales,
05:46et ces équipes-là connaissent vraiment tous les fonctionnements,
05:50et toutes les conditions de la préparation.
05:55Et jouer devant un public surchauffé,
05:58quand on joue à Hong Kong,
05:59c'est vrai qu'il y a moins de personnes à Hong Kong,
06:01mais les tribunes...
06:02C'est la mec du rugby, effectivement.
06:04En tout cas, les Bleus,
06:06le plus important est là,
06:08ils sont qualifiés pour les quarts de finale.
06:10Il y a un match tout à l'heure de poules contre les Fidjiens.
06:12Le dernier, c'est quand même important,
06:14parce que si les Bleus l'emportent,
06:17ils peuvent terminer premiers de poules,
06:19et c'est finalement peut-être le plus intéressant,
06:22de pouvoir jouer un match sans une pression totale,
06:24la qualification est là,
06:25mais en même temps, d'avoir quelque chose à jouer,
06:27qui peut permettre d'avoir un calendrier un peu plus facile, c'est ça ?
06:31Je dirais deux versions.
06:33Peu importe l'adversaire qu'on aura en quarts de finale,
06:36il sera de notre niveau.
06:38Il est certain que si on est bien classé,
06:41on peut tomber sur un adversaire éventuellement moins bon.
06:46Encore que, sur une compétition,
06:50la valeur des équipes est constamment remise en question et en jeu.
06:55Donc, l'objectif principal est atteint,
06:58celui d'arriver en quarts de finale.
07:00Maintenant, l'équipe de France va essayer de retrouver son rugby,
07:05qu'elle maîtrise parfaitement bien, face aux Fidjiens.
07:07Je pense que c'est un match pour rassurer l'équipe
07:10et surtout bien préparer le quart de finale.
07:12On l'espère. Merci beaucoup Thierry Zemchek.
07:15Thierry Zemchek est aussi un international
07:17et sélectionneur de l'équipe de France de rugby A7
07:19et qui a son rond de serviette en permanence sur la radio du rugby.
07:22Un grand monsieur du rugby français.
07:24Alors, Joseph Frusin, on va passer au football.
07:26Et là, la France a sauvé l'honneur.
07:29En tout cas, les footballeurs ont sauvé l'honneur.
07:32L'honneur est là pour le rugby aussi,
07:34mais c'est vrai que les footballeurs sont encore mieux rentrés dans le tournoi.
07:37Parce que le collectif a fonctionné là
07:39et la France a balayé les Américains 3 à 0.
07:41Exactement. Et on va en parler avec Bruno Hirlès. Bonjour.
07:44Bonjour.
07:45Vous êtes ancien international en jeune de l'équipe de France
07:48et ancien joueur aussi de l'AS Monaco.
07:50Vous avez joué avec Thierry Henry, qui est l'actuel sélectionneur des Bleus.
07:53Bon, 3 à 0. Je ne sais pas si on peut parler d'entame parfaite pour les Bleus.
07:57En tout cas, c'est un vrai bon résultat.
08:00Alors, le résultat, oui.
08:02Oui, mais ne vous trompez pas.
08:04Je vous entends, c'est une super entame.
08:06Non, le score ne reflète pas la difficulté qu'a eue cette équipe de France
08:10à rentrer dans son tournoi.
08:12On a eu une heure de jeu difficile
08:14face à des Américains bien en place,
08:16qui avaient bien étudié le jeu des Français.
08:19Et finalement, oui, on voit 3 à 0,
08:22mais ça n'a pas été si facile que ça.
08:24C'est un paradoxe, ça n'a pas été si facile que ça.
08:26Alors, du coup, il y a eu une première mi-temps, c'est vrai, un tout petit peu compliqué.
08:29Une deuxième mi-temps qui a été mieux.
08:31Alors, Alexandre Lacazette a marqué un but à la 60e minute.
08:35On a l'impression, est-ce que c'est ça qui a vraiment un peu libéré les Bleus
08:38ou est-ce que c'est un potentiel discours à la mi-temps de Thierry Henry ?
08:42Qu'est-ce qui a débloqué les Bleus, selon vous ?
08:44Non, vous avez raison de parler de libérer, de débloquer,
08:47parce que pour moi, il y a trois raisons.
08:49La première, c'est que Thierry, il faut le savoir, n'a pas l'équipe qu'il souhaitait.
08:52C'est comme...
08:53Ils voulaient que les grands pros français sortent de leur club
08:57et ils se mouillent un peu, ils viennent défendre les couleurs françaises.
09:00Oui, il n'y a pas que les clubs français, on parle des clubs français,
09:02mais regardez, la Juventus de Thuram n'a pas libéré Thuram.
09:05Il y a d'autres clubs, donc Thierry n'avait pas son 11 préférentiel.
09:09Ça, c'est la première.
09:10La deuxième, c'est que les États-Unis avaient super bien préparé ce match-là.
09:14Ils avaient mis en difficulté l'équipe de France en match amical à Sochaux, de partout.
09:18Et ils étaient collectivement très bien préparés.
09:21Et la troisième, c'est comme pour le rugby.
09:23Je vous ai écouté juste avant, je les ai regardés aussi.
09:25C'est que ce n'est pas facile de rentrer dans un tournoi à domicile avec un public.
09:29On est quand même au stade Vélodrome.
09:30Il y a peut-être un peu moins d'ambiance qu'à Saint-Denis avec le rugby,
09:35mais le stade était plein et il y avait de l'ambiance, il y avait une appréhension.
09:38Donc oui, en deuxième période, ils se sont libérés.
09:41Et les individualités, je parle d'individualité, ont fait la différence.
09:45En tout cas, le football rentre bien dans sa compète olympique.
09:48Alors il y a eu quelques déclats de la part de Michel Platini,
09:50notamment qu'il disait que le football n'était pas un sport olympique.
09:53Est-ce que vous avez votre petit avis sur la question, Bruno Herles ?
09:55Ce serait dommage quand même. Bruno Herles.
09:58Bien entendu que le football fait partie des sports, et donc des sports olympiques.
10:03Mais quand Michel Platini dit ça, c'est vrai qu'on parle de moins de 23 ans.
10:07Il y a simplement trois joueurs qui ont plus d'expérience.
10:11Au rugby, ils sont tous plus ou moins avec de l'expérience et âgé.
10:16Là, l'équipe de France, ce sont beaucoup de jeunes joueurs.
10:19Pour correspondre peut-être à cet état d'esprit olympique un peu plus amateur,
10:25qu'on met des jeunes joueurs, ils sont professionnels comme les autres.
10:28Mais ça reste une compétition qui est vraiment...
10:33Quand vous regardez hier, par exemple, l'équipe de France joue contre les Etats-Unis.
10:36On a vu l'Argentine jouer contre le Maroc.
10:38Au Maroc, à Parakimi, on ne connaît personne.
10:40En Argentine, à Paralvarez, on ne connaît personne.
10:43Donc tout le monde est un peu sur le même pied de ce point de vue-là, en tout cas.
10:46Écoutez, merci pour à la fois cet enthousiasme et cette franchise.
10:50Bruno Herles, je vous le rappelle, vous êtes footballeur,
10:53ancien international jeune, en tout cas des Bleus,
10:55et puis ancien joueur de l'Olympe Monaco.
10:57Vous avez joué avec Thierry Henry.
10:59Merci d'avoir été en direct avec nous sur Sud Radio,
11:02qui est la radio des coulisses et de l'actualité des JO.
11:05Le prochain match de football, c'est France-Guinée, au stade de Nice, aujourd'hui.
11:09Non, samedi 27 juillet, à 21h.
11:12On se retrouve tout de suite pour la suite des JO,
11:14dans tous leurs états, sur Sud Radio.
11:29On va évoquer les coulisses, bien sûr, avec Joseph et nos invités,
11:32les coulisses des Jeux Olympiques de Paris.
11:36Par exemple, il a fallu acheminer à peu près un tiers
11:39de ceux qui vont être accrédités, participer aux Jeux,
11:43les athlètes bien sûr, mais aussi tous ceux qui les accompagnent,
11:46il a fallu les acheminer sur Paris,
11:48où ils vont encore arriver et puis ils vont repartir.
11:50Et ça, ça va se faire pour un tiers à peu près.
11:52En avion, donc, les grandes plateformes aéroportuaires françaises
11:55que sont Charles de Gaulle à Roissy, en France,
11:58et puis Orly, bien sûr,
12:00elles sont mobilisées et on reçoit Renaud Dupley,
12:03le directeur général adjoint chargé des opérations,
12:05et vous avez en particulier piloté, préparé,
12:08la préparation d'Aéroports de Paris à ces Jeux Olympiques.
12:11C'est quand même un nombre considérable,
12:13plusieurs millions sont annoncés de touristes ou de passagers.
12:16Bon, et ça a changé quoi dans votre organisation ?
12:19Parce que les pistes, elles sont là, il n'y en a pas davantage,
12:22et on ne peut pas recevoir plus d'avions que d'habitude, si, quand même ?
12:25Bonjour Thierry, merci de votre accueil.
12:27En organisation, c'est une vingtaine de personnes à temps plein.
12:31Depuis deux ans, je les salue d'ailleurs, c'est une équipe formidable
12:34qui a réalisé un travail colossal,
12:37une équipe de projet, un travail colossal,
12:39pour réussir à nous adapter à l'accueil
12:42de ces grandes délégations d'athlètes,
12:44qui sont, pour nous, un enjeu très particulier,
12:48une vraie preuve sportive de réussir l'accueil
12:50de ces athlètes dans nos aéroports.
12:52Bon, mais ça a changé quoi ?
12:53Alors, vous savez, quand vous prenez l'avion,
12:55quand vous allez prendre l'avion,
12:57vous êtes un passager parmi tant d'autres,
12:59une à deux personnes, une à deux valises,
13:01ces valises à son standard,
13:03vous arrivez en métro en RER.
13:05Vous êtes notre passager standard, tout est conçu pour vous.
13:08Les délégations d'athlètes, ils arrivent à 30, 40, 50,
13:11ils arrivent avec trois bagages par personne,
13:14des perches, des vélos, des kayaks, des javelots, des armes,
13:18ils repartent en bus, bref,
13:20c'est pas le passager qu'on a l'habitude de traiter.
13:22Eh bien, pour nous, c'est de réussir l'accueil
13:25de très nombreux de ces passagers dont on n'a pas l'habitude,
13:28avec des infrastructures qui ne sont pas conçues pour eux.
13:30Ah oui, c'est ça. Joseph Ruiz.
13:32Les athlètes sont en train d'arriver,
13:34ils sont quasiment tous arrivés à l'aéroport de Paris,
13:37et on se met en mode chef d'État, aujourd'hui, du côté d'ADP ?
13:41Tout à fait. Les athlètes, ils sont arrivés.
13:43Ça y est, c'est fini.
13:45La cérémonie d'ouverture, c'est demain.
13:47Eux, ils sont dans la préparation et dans la concentration
13:49pour leurs épreuves.
13:51Ils n'arrivent pas à la dernière minute, il faut se reconcentrer.
13:53Aujourd'hui, en effet, le regard est plutôt tourné
13:56vers les officiels chef d'État de gouvernement
13:59qui viennent avec des avions spécialement affrétés.
14:01Il y a en ce moment même...
14:03Il y a le Bourget aussi.
14:05À Charles de Gaulle, une cellule spéciale
14:07avec des équipes du groupe ADP,
14:09avec des équipes de la navigation aérienne,
14:11avec le quai d'Orsay,
14:13qui coordonnent l'arrivée de tous ces chefs d'État de gouvernement.
14:15On a un mini-sommet international,
14:17en ce moment même, qui arrive sur Paris.
14:19Bon, et puis alors demain, il va se passer un truc historique quand même,
14:21parce que c'est très peu arrivé, vous allez peut-être nous le dire,
14:23dans l'histoire d'aéroports de Paris,
14:25de la gestion de ces trois grandes plateformes
14:27que sont Roissy, Orly et aussi le Bourget.
14:29Tout d'un coup, la bulle.
14:31C'est-à-dire qu'il n'y a plus un avion qui peut voler
14:33et se poser, à part peut-être l'armée,
14:35autour de Paris à 150 km.
14:37Il n'y aura plus d'avions qui vont se poser demain à ADP ?
14:39Alors, plus se poser et plus survoler.
14:41Et plus survoler,
14:43quand vous fermez sur 150 km
14:45le nord de la France,
14:47vous avez une adaptation
14:49de toute la circulation aérienne
14:51qui change
14:53pour tous les autres avions.
14:55Ça fait plus d'un an que cette opération
14:57se prépare, elle a été pilotée par
14:59la Direction Générale de l'Aviation Civile.
15:01Paradoxalement, c'est un risque si on ne réussit pas ça,
15:03parce que les avions peuvent tomber en panne ou avoir des problèmes.
15:05C'est réussir à rerouter
15:07tout le monde, à organiser
15:09un espèce de...
15:11On ferme un bout,
15:13c'est comme si vous fermez une route, il faut bien que les véhicules
15:15aillent à droite, à gauche, les séparer avec les avions.
15:17Et alors, pourquoi 150 km ?
15:19Alors, c'est un calcul savant,
15:21je voudrais demander à l'armée de l'air, mais c'est un calcul savant
15:23fondé sur le temps d'interception
15:25par un rafale d'un avion
15:27qui pénètrerait dans cette bulle
15:29et qui viendrait menacer.
15:31Alors, ils seront en l'air,
15:33les avions,
15:35pour évidemment protéger cette zone aérienne.
15:37C'est vraiment
15:39une opération de sécurité
15:41aérienne menée par l'armée de l'air.
15:43Alors, je vais parler un peu de ce qui fâche,
15:45mais vous avez parlé des bagages,
15:47mais parce que c'est un casse-tête pour tous les grands aéroports du monde
15:49de gérer les bagages,
15:51pour les individus ou pour les groupes.
15:53Et vous avez honnêtement expliqué qu'en effet, c'était compliqué.
15:55Parce que là, c'est des groupes et des groupes considérables.
15:57Bon, vous avez eu quelques soucis
15:59avec la chaîne de gestion des bagages
16:01de Roissy et d'Inde,
16:03vos terminaux, il y a quelques mois.
16:05C'est réglé ? Vous avez réussi à éviter
16:07qu'on perde les bagages des uns et des autres ?
16:09Les bagages,
16:11votre bagage, quand il arrive à Charlesbourg,
16:13on le traite dans un système industriel,
16:15ce qu'on appelle un trieur à bagages.
16:17C'est un objet qui a ses fragilités.
16:19Il y a des incidents,
16:21il y en a tous les jours. Parfois, ils sont malheureusement visibles.
16:23On apprend toujours
16:25de ces incidents et on apprend
16:27et on s'améliore. Là, ça s'est très bien passé.
16:29D'autant plus que je vous le disais,
16:31tous ces bagages hors format, ils ne sont pas traités
16:33par ces systèmes, donc on les traite à la main.
16:35On parle de canoë, par exemple,
16:37de perche pour les athlètes.
16:39Est-ce que ça se passe de la même manière, par exemple,
16:41pour l'arrivée ? Parce qu'ils arrivent un peu de partout dans le monde
16:43et pour le départ, ils repartent
16:45tous de Paris, pour le coup. Comment vous êtes
16:47organisés pour les bagages ?
16:49Deux organisations très différentes pour les bagages.
16:51Vous l'avez posé. Ils arrivent
16:53tous de partout
16:55et d'une manière à peu près régulière.
16:57Donc là-dessus, on ne peut pas changer.
16:59Et ils vont repartir tous ensemble, vous avez raison.
17:01Et donc, quand ils repartent tous ensemble, là,
17:03on a un vrai enjeu de capacité.
17:05Mais en même temps, ils partent tous du même endroit, du village
17:07olympique. Donc, ce qu'on va faire,
17:09c'est qu'on va leur emmener l'aéroport au village olympique.
17:11On va créer une forme de terminal déporté
17:13au village olympique pour enregistrer
17:15les bagages, les acheminer par camion
17:17la veille, les traiter dans un hangar spécial
17:19qu'on a aménagé pour l'occasion.
17:21Bref, on les sort des terminaux.
17:23Il y a un des slogans d'Aéroport Paris, quand on arrive,
17:25c'est « Paris vous aime ». Vous voulez
17:27aussi profiter, vous avez voulu profiter
17:29des JO pour en faire une vitrine
17:31de la grande plateforme aéroporteure en Europe
17:33pour que Paris reste,
17:35après les JO, une porte d'entrée
17:37des avions du monde entier, des passagers
17:39du monde entier en Europe.
17:41C'est essentiel pour nous de réussir ce moment d'hospitalité.
17:43C'est vraiment au cœur de notre action.
17:45Je vous invite à aller visiter
17:47nos terminaux. Vous y verrez
17:49que les couleurs des Jeux arborent
17:51très largement les terminaux.
17:53Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, ça ressemble
17:55à un site olympique.
17:57Alors, vous êtes le patron, Renaud Dupley, des opérations
17:59d'habitude à Aéroport Paris.
18:01Et là, vous avez piloté le comité qui a organisé
18:03spécifiquement la 20 personnes qui a organisé
18:05la préparation d'Aéroport Paris
18:07pour ces JO. Vous devez travailler
18:09là aussi. Vous avez dû accueillir
18:11et vous accueillez tous les jours en ce moment
18:13des milliers de volontaires qui sont
18:15présents à Charles de Gaulle
18:17ou à Orly ou même au Bourget
18:19pour accueillir les délégations. Comment vous faites entre
18:21vos professionnels, vos salariés et les volontaires ?
18:23Vous les gérez ? Vous arrivez à gérer
18:25tout ce petit monde ?
18:27Ce petit monde, c'est
18:29une immense opération dans l'opération.
18:31Du côté du groupe ADP,
18:33c'est 1500 volontaires
18:35des bureaux. Les gens
18:37de la comptabilité, des ressources humaines
18:39qui vont sur le terrain pour
18:41accueillir des passagers. On les a formés,
18:43on les a entraînés, on leur a mis des chefs
18:45un peu comme des chefs scouts,
18:47un peu comme une armée qui se déploie. Vous avez formé les volontaires ?
18:49On a formé nos volontaires pour qu'ils soient formés
18:51à l'accueil, qu'ils connaissent les terminaux, on les a habilités.
18:53Donc ça fait 8 mois
18:55qu'on prépare l'opération de volontariat.
18:57C'est un projet dans le projet.
18:59Il y avait quand même 3 personnes à temps plein qui
19:01travaillaient sur le volontariat il y a 3 mois.
19:03Dernière question,
19:05le syndicat minoritaire
19:07force ouvrière d'ADP
19:09a déposé un préavis de grève
19:11le jour de la cérémonie d'ouverture,
19:13donc demain. Il réclame une prime
19:15de 1000 euros.
19:17Mais est-ce que ça va avoir un impact ?
19:19Est-ce qu'il y a des discussions ? Est-ce qu'il vaut obtenir
19:21cette prime de 1000 euros ? Il y a un risque quand même
19:23de blocage d'Aéroports de Paris avec la grève ?
19:25Je rappelle qu'il y a eu un accord majoritaire
19:27signé avec les organisations syndicales
19:29il y a quelques jours pour justement des dispositifs
19:31de prime de nos collaborateurs.
19:33Il y a un syndicat
19:35minoritaire qui n'a pas signé
19:37qui a déposé un préavis
19:39l'impact sera neutre
19:41demain, il n'y aura pas d'impact sur le fonctionnement.
19:43Vous ne rouvrez pas de négociations ?
19:45On a eu des discussions comme on se doit de les avoir
19:47mais on n'a pas souhaité aller plus loin puisqu'il y avait eu un accord.
19:49Merci au patron des opérations
19:51d'Aéroports de Paris, directeur général adjoint
19:53d'ADP, Renaud Dupley
19:55d'avoir été aujourd'hui l'invité de
19:57Sud Radio et des JO dans tous leurs états.
19:59La suite dans quelques instants.
20:01Sud Radio
20:03Parlons vrai
20:05Sud Radio
20:07Les jeux dans tous leurs états
20:09Thierry Guerrier, Joseph Ruiz
20:11Les coulisses mais aussi
20:13l'actualité des jeux olympiques
20:15bien sûr de Paris
20:17les jeux olympiques de la France
20:19en 2024 et c'est avec
20:21Quentin Gérard avec le journal des sports
20:23Bonjour Quentin. Bonjour Thierry, bonjour à tous.
20:25Trois informations ce matin encore
20:27ça se précise pour les chanteurs de la cérémonie
20:29On sait déjà qu'il n'y a que des voix de femmes
20:31Bon et puis la fermeture du
20:33périphérique parisien, peut-être demain
20:35vous allez nous dire si c'est le cas
20:37Deuxième jour aussi
20:39bien sûr des épreuves olympiques ce matin.
20:41Vérifiez les informations qu'on attendait
20:43Quentin, faut que vous nous en disiez plus
20:45Est-ce qu'il y a certains chanteurs qui sont officiels
20:47oui ou non pour la cérémonie d'ouverture ?
20:49Si le comité international olympique
20:51n'a rien confirmé, le suspens se réduit
20:53grandement sur les artistes présents demain
20:55On peut déjà citer Juliette Armanet
21:00Si Juliette Armanet
21:02ne portera pas la flamme demain
21:04Elle sera sur scène
21:06mais pour interpréter ce titre
21:08Imagine de John Lennon
21:10Ah sympa
21:14Là c'est John Lennon
21:16Et a priori
21:18Philippe Catherine sera aussi là
21:20On est dans un autre style là
21:24Ça peut bouger
21:26C'est sympa
21:28Et puis un duo quand même impressionnant
21:30Céline Dion et Lady Gaga auraient répété
21:32ensemble La vie en rose d'Edith Piaf
21:44Et à noter, on l'a appris il y a quelques minutes
21:46une autre star de la chanson sera lui porteur
21:48de la flamme demain en Seine-Saint-Denis
21:50C'est Pharrell Williams
21:54Il ne va pas chanter lui du coup
21:58Sacré playlist
22:02Il y aura de quoi faire demain
22:04Peut-être que ça va permettre d'écouter Happy
22:06On peut leur dire
22:08aux conducteurs parisiens de l'écouter
22:10parce que le périph' parisien peut être entièrement fermé demain
22:12Oui, avec toujours en ligne de mire
22:14la cérémonie d'ouverture
22:16C'est une annonce de Patrice Verghet
22:18le ministre délégué en charge des transports ce matin sur RMC
22:20Il sera effectivement
22:22particulièrement réservé
22:24à les circulations des athlètes
22:26et aussi qu'il y aura des dizaines de chefs d'état
22:28qui viendront sur place
22:30à la cérémonie d'ouverture
22:32Le ministre a ensuite conseillé aux automobilistes
22:34de ne pas circuler après 10h
22:36demain, fermeture en totalité
22:38ou simplement partie du périphérique
22:40Cette décision sera prise dans la journée
22:42par la préfecture de police
22:44et notre prévision qui inquiète, demain, c'est le temps qu'il fera
22:46pour la cérémonie d'ouverture
22:48Alors que le soleil fait son retour en ce moment
22:50il pourrait se cacher demain pour le jour le plus important
22:52de l'année, mais pas de quoi bouleverser
22:54les plans du comité, selon Amélie Oudéa-Castérat
22:56la ministre des sports
22:58Oui, après les dernières informations
23:00c'est qu'il ne devrait pas pleuvoir quand même
23:02et l'honneur est sauf, Quentin
23:04Les épreuves olympiques continuent aujourd'hui pour le deuxième jour
23:06Oui, avec le début du tir
23:08à l'arc femme depuis ce matin
23:10même si c'est que la phase qualificative
23:12sans grandes incidences, trois françaises sont
23:14notamment en lice avec Amélie Cordot
23:16Caroline Lopez et la prometteuse Lisa Barbelin
23:18Et ça fait des très belles images
23:20déjà que Joseph nous montrait tout à l'heure
23:22On a aux Invalides
23:24ces femmes qui sont en train de tirer
23:26à l'arc et derrière la tour Eiffel
23:28magnifique déjà
23:30Et à 15h30 on retrouve cet après-midi Antoine Dupont
23:32et l'équipe de France A7, ça sera contre les Fidji
23:34après des débuts mitigés hier
23:36avec un match nul contre les Etats-Unis
23:38et une victoire sur le fil contre l'Uruguay
23:40la star des bleus a donné le plan de jeu de cet après-midi
23:42C'est juste de rester dans nos principes
23:44dans ce qu'on sait faire, dans ce qu'on a déjà
23:46fait par le passé, mais qui a très bien fonctionné
23:48faire des choses simples mais
23:50les appliquer, mettre un peu plus d'envie
23:52un petit truc en plus
23:54sur chaque action, comme on sait le faire dans les moments qui comptent
23:56A suivre aussi l'équipe de France Féminine
23:58de Ante, de championnes olympiques
24:00en 2020 et championne du monde en 2023
24:02Elles jouent leur premier match contre la Hongrie
24:04à 19h et l'équipe de France Féminine
24:06de foot débute aussi aujourd'hui
24:08avec un match contre la Colombie
24:10à 21h. C'est parti pour la suite
24:12des JO dans tous leurs états
24:20Merci à Quentin Gérard, qu'on retrouvera bien sûr
24:22demain à 12h30. Joseph, la suite
24:24Et la suite justement, Quentin
24:26venait d'en parler, le handball
24:28avec les féminines qui entrent en jeu
24:30elles sont championnes olympiques, donc on est vraiment
24:32très pressé de les retrouver
24:34On retrouve à l'antenne de Sud Radio
24:36notre JLM, Miharo, président de la ligue
24:38française de handball, ancienne
24:40internationale 151 sélection. Bonjour
24:42Bonjour
24:44Merci beaucoup d'être avec nous
24:46aujourd'hui. On le rappelle
24:48c'est le premier match
24:50de l'équipe de France Féminine
24:52premier match du coup à 19h
24:54ce soir contre la Hongrie
24:56ce serait un doublé historique pour les Bleus
24:58si par hasard elles remportaient le titre olympique
25:00parce qu'elles sont donc tenantes du titre
25:02Est-ce que vous êtes confiantes
25:04déjà pour cette compétition ?
25:06Oui, bien sûr
25:08j'ai confiance
25:10en notre équipe féminine
25:12aussi bien les filles que les garçons parce qu'on a eu un
25:14doublé à Tokyo féminin et masculin
25:16et on remet
25:18en fait le titre
25:20Je suis en direct de l'aréna
25:22On sent l'ambiance
25:24mais c'est ça les Jeux Olympiques
25:26Il y a une ambiance extraordinaire
25:28c'est à 9h la salle était remplie
25:30pour le Slovénie-Danemark
25:32et puis après on vient de terminer
25:34le match Pays-Bas-Angola
25:36et à 9h la salle était pleine
25:38donc le public français va soutenir
25:40notre équipe féminine
25:42et j'espère qu'elles vont remporter
25:44une nouvelle médaille olympique
25:46Dites-nous, vous êtes
25:48à quel endroit ?
25:50Aréna Paris-Suisse
25:52C'est du côté de la Porte de Versailles
25:54Il y avait déjà
25:56tous les Danois qui sont arrivés
25:58ce matin et les Danois d'ailleurs qui ont remporté
26:00ce premier match
26:02Il y a des grosses équipes sur ce tournoi
26:04Est-ce que vous pouvez présenter un petit peu
26:06cette équipe au grand public ?
26:08Peut-être qu'elle s'est un petit peu renouvelée
26:10depuis la dernière Olympiade ?
26:12Oui l'équipe de France
26:14L'équipe de France c'est une équipe
26:16qui s'est renouvelée
26:18pas vraiment on va dire, c'est une équipe de France
26:20qui a ses joueuses un peu de base
26:22Alors il y a eu des départs
26:24par rapport à Tokyo, Béatrice Adige
26:26qui n'est pas
26:28une équipe de France
26:30Alison Kino que je pense que beaucoup de personnes connaissent
26:32ne fait pas également ses JO
26:34mais on a aussi de jeunes joueuses comme
26:36Sarah Boutique, Désirée Rambeau
26:38qui viennent d'arriver et après le reste
26:40il y a même des joueuses expérimentées
26:42qui sont là depuis quelques années
26:44Des Grazadi, Lora Zozer
26:46Qu'est-ce que je peux vous citer comme nom ?
26:48Estelente Nico
26:50C'est des grands noms en plus
26:52On a quand même
26:54sur tous les postes
26:56de très très bonnes joueuses
26:58après ça reste des jeux, ça reste une compétition
27:00qui est hors normes
27:02Mais elles ont de l'expérience
27:04on a toujours vu ces joueuses affronter ces événements
27:06c'est quand même incroyable ce groupe de handball
27:08elles arrivent à chaque fois
27:10à affronter ces grands événements, à aller chercher des titres
27:12et là on peut dire que leur expérience
27:14est-ce qu'elles sont favorites grâce à tout ça ?
27:16Elles sont favorites parce qu'elles ont
27:18déjà le titre de championne olympique
27:20et puis après elles ont très récemment
27:22championne du monde également
27:24mais ça reste les jeux, c'est une compétition qui est à part
27:26et puis après on a notre éternel rival qui est la Norvège
27:28donc là on sait très bien que
27:30on est épargné de rien
27:32rien n'est écrit dans le sport
27:34donc il va falloir aller la chercher cette médaille
27:36on a la chance d'être en France
27:38avec, je vous dis, une ambiance à l'arrivée
27:40qui est extraordinaire
27:42et en plus la finale va se faire à Lille
27:44donc avec une salle beaucoup plus grande
27:46je suis convaincue que ça va être plein
27:48plein à craquer
27:50Porte de Versailles à Paris et ensuite Lille
27:52vous êtes présidente de la ligue française de handball
27:54ancienne internationale
27:56féminine, la ligue française
27:58féminine de handball, vous avez raison de préciser
28:00Nojalem Niaro, et alors vous avez
28:02participé au jeu à plusieurs reprises
28:04deux fois au moins et vous avez porté la flamme olympique
28:06dites-nous quel état d'esprit
28:08on a quand on a ses responsabilités
28:10quand on a le monde entier qui nous regarde
28:12Ben c'était
28:14oui, alors moi j'ai fait
28:16Sydney et Athènes, après malheureusement
28:18ma génération n'a vraiment
28:20pas eu une belle expérience avec les Jeux olympiques
28:22on n'a pas ramené de médaille
28:24maintenant c'était
28:26à la rencontre présidente de la ligue française de handball
28:28c'est vrai que c'est devoir évoluer
28:30les joueuses françaises
28:32en équipe de France, c'est génial
28:34et puis après on a la chance aussi d'avoir pas que des joueuses françaises
28:36c'est-à-dire qu'on a des joueuses danoises
28:38des joueuses hollandaises
28:40de plusieurs nations
28:42différentes qui évoluent sur ces Jeux olympiques
28:44et puis après en tant que Toulousaine
28:46porter la flamme à Toulouse
28:48ah c'est magnifique
28:50ouais c'était vraiment génial
28:52moi ça m'a réconcilié du coup avec cet effet
28:54des Jeux olympiques, comme sur la boucle ébouclée
28:56et voilà, c'est
28:58une ambiance particulière, c'est top
29:00ouais c'est magnifique
29:02alors on voulait quand même vous poser
29:04une question à propos du rapport
29:06entre le sport et le sport féminin
29:08et la place du sport féminin
29:10on sait que par exemple c'est un peu compliqué dans le football
29:12en revanche pour le coup
29:14le handball c'est un vrai exemple
29:16pour ça, pour la place que peut occuper
29:18le sport féminin
29:20les femmes sont aussi bien traitées ?
29:22ouais, elles sont vraiment très bien
29:24traitées dans le handball, alors comment ça s'explique
29:26ça Nojelemi Haro ?
29:28c'est notre histoire
29:30c'est notre histoire qui est comme ça
29:32dès le départ
29:34surtout c'était ma génération
29:36en 1999
29:38qui avait eu la première médaille d'argent
29:40et en fait quand on s'est rendu
29:42compte que les conditions n'étaient pas
29:44les mêmes que si les garçons avaient par exemple cette même médaille d'argent
29:46on a voulu l'égalité d'entrée
29:48et c'est écrit dans notre histoire
29:50et aujourd'hui en fait la fédération est garante
29:52de cette parité, de ce traitement
29:54au niveau des équipes de France
29:56de la même manière
29:58et aujourd'hui les filles en handball
30:00et en première division jouent devant
30:02des fois 5000 personnes
30:04oui après c'est pas forcément
30:06partout pareil
30:08mais il y a des salles qui sont remplies
30:10d'abord j'invite toutes les personnes
30:12partout en France à aller voir
30:14les clubs de l'FH
30:16que ce soit à Metz, à Brest
30:18mais il n'y a pas qu'eux, il y a Saint-Amand, il y a Plan Bessus
30:20à côté de Marseille, on a du handball
30:22un peu partout en France
30:24et il faut aller remplir
30:26les salles et j'espère que
30:28les Jeux Olympiques vont amener justement
30:30cette mise en lumière et continuer
30:32à traverser le handball
30:54Le Paris de Ville 24 ce soir à 19h
30:56donc dans cette aréna où nous avions
30:58à l'instant en direct et on vous remercie
31:00Nojelem Myaro, la présidente de la Ligue
31:02Française Féminine de Handball
31:04ancienne internationale avec 151
31:06salutions internationales
31:08on va poursuivre
31:10dans un instant avec le football féminin
31:12les femmes toujours mais le football qui entre en lice bien sûr
31:14c'est tout de suite, c'est sur Sud Radio
31:16Sud Radio
31:18parlons vrai
31:20Sud Radio
31:22Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états
31:24Thierry Guerrier, Joseph Ruiz
31:26Alors Joseph
31:28on a parlé du handball féminin
31:30l'entrée en lice des femmes aujourd'hui
31:32et puis c'est une entrée en lice aussi à propos
31:34du football en matière de foot
31:36l'équipe de France de football féminin
31:38va jouer ce soir à 21h face
31:40à la Colombie, ils sont bons aussi en football
31:42les Colombiens c'est parfois les champions
31:44du championnat sud-américain
31:46ils vont jouer à Lyon, c'est ça ?
31:48L'enjeu de ce match ce soir
31:50Exactement, alors le football féminin
31:52va tenter de trouver toute sa place
31:54dans le circuit olympique
31:56on va suivre ça avec une attention particulière
31:58donc notez bien, c'est 21h
32:00c'est à Lyon et c'est contre la Colombie
32:02et on va suivre les joueuses
32:04qui ont une ambition en gros d'aller
32:06jusqu'aux demi-finales, ce serait déjà une bonne chose
32:08les dernières compétitions n'ont pas été
32:10parfaites, donc on va tenter
32:12avec les bœufs d'aller en demi-finale et l'objectif sera
32:14déjà bien rempli. Le football féminin
32:16peine parfois
32:18de trouver son espace
32:20médiatique ici en France
32:22alors qu'il cartonne le soccer féminin
32:24aux Etats-Unis, on a d'ailleurs certaines
32:26de nos joueuses françaises
32:28qui sont embauchées
32:30dans des clubs
32:32à Los Angeles par exemple
32:34récemment, vous pensez
32:36Joseph que
32:38l'équipe de France a les armes
32:40pour aller loin dans ces Jeux Olympiques ?
32:42Oui, on va en tout cas l'espérer
32:44les supporters ne sont pas
32:46toujours au rendez-vous du côté
32:48du football féminin mais il y a
32:50quelques atouts du côté de l'équipe de France
32:52féminine et elles vont tenter avec un peu
32:54de motivation supplémentaire
32:56le stade notamment du côté de Lyon
32:58devrait faire le plein et avec ça
33:00elles devraient quand même aller loin.
33:02Il n'y avait pas de ligue féminine professionnelle en France
33:04et ça y est quand même ?
33:06Effectivement, les instances
33:08de football notamment
33:10ont obligé
33:12les clubs professionnels à avoir
33:14des sections féminines pour provoquer
33:16un nombre de licenciés
33:18supplémentaires et donc
33:20permettre à des clubs de se professionnaliser.
33:22On va tout de suite parler d'autre chose
33:24après le foot féminin, vous n'avez pas oublié
33:2621h, ce sera aussi sur Sud Radio
33:28on va parler là des fameux
33:30taxis volants à Paris.
33:32Sud Radio
33:34les Jeux dans tous leurs états
33:36Thierry Guerrier, Joseph Ruiz
33:38On croyait que c'était une blague, la ville de Paris
33:40était très critique et puis Joseph en vérité
33:42il va y avoir des taxis volants pendant les Jeux Olympiques à Paris ?
33:44Exactement, ça y est
33:46la haute juridiction administrative française
33:48a donné son faux verre
33:50c'était hier et l'expérimentation
33:52des taxis volants électriques à Paris
33:54c'est ça qu'il faut préciser, ce ne sont pas des moteurs à explosion
33:56ce sont des hélices, en plus
33:58des super drones en quelque sorte.
34:00J'avoue que pour le coup Thierry, je n'y connais pas grand chose
34:02donc on va demander à un spécialiste
34:04Xavier Titelman, bonjour.
34:06Bonjour, merci de m'accueillir.
34:08Vous êtes ancien aviateur militaire, rédacteur
34:10en chef du magazine Air & Cosmos
34:12Super journal sur l'aviation
34:14et les aéronefs
34:16Je ne connais pas, mais je le lirai du coup Thierry.
34:18Alors comment est-ce que vous accueillez
34:20justement cette
34:22autorisation qui est en expérimental
34:24Xavier Titelman ?
34:26C'est une bonne nouvelle, en fait ça fait des années
34:28que ces drones, il y a des milliards qui sont investis
34:30pour les développer et qu'il y a des expérimentations
34:32mais simplement ponctuelles
34:34ils les ont fait voler à Singapour une fois
34:36à Dubaï, aux Etats-Unis aussi
34:38mais là c'est la vraie expérimentation opérationnelle
34:40dans un cadre urbain
34:42tout à fait classé et ça c'est surtout qu'ils ont réussi
34:44à prouver leur fiabilité en termes de sécurité
34:46aérienne. En termes d'écologie
34:48c'est zéro carbone, c'est de l'électricité
34:50mais c'était vraiment cette question de sécurité aujourd'hui
34:52qui a été validée, donc ça peut commencer enfin
34:54et c'est une bonne nouvelle puisque les Jeux Olympiques étaient l'objectif.
34:56Mais c'est quoi ces appareils en vérité
34:58Xavier Titelman ? Vous êtes-vous pilote ?
35:00Vous prendriez les commandes
35:02de ces appareils qui ont l'air quand même un peu
35:04fragiles, moteur électrique ?
35:06Est-ce qu'ils ont assez de puissance pour nous tenir en l'air
35:08suffisamment de temps ? Est-ce qu'ils ont les mêmes
35:10capacités de sécurité, de procédures de sécurité
35:12qu'un hélicoptère qui parfois
35:14est biturbine pour éviter
35:16que ça se crache ?
35:18Qu'est-ce que c'est que ces nouveaux appareils ?
35:20C'est vraiment un truc nouveau ?
35:22Oui c'est vraiment nouveau déjà parce que la chaîne de propulsion
35:24elle est totalement électrique, ce qui permet d'offrir
35:26une redondance et notamment au lieu
35:28d'avoir un rotor principal comme sur un hélicoptère
35:30on va avoir 6, 8, 10
35:32petites hélices qui vont être distribuées
35:34C'est des sécurités ça ?
35:36C'est des sécurités, c'est des redondances et surtout ça améliore
35:38l'efficacité globale du système
35:40l'efficacité énergétique d'un
35:42transformateur électrique elle est au-delà de 90%
35:44dans le thermique vous êtes contents
35:46quand vous êtes au-delà de 30%
35:48donc en termes de sécurité, oui il y a eu
35:50toutes les validations, c'est ça qui a été très loin
35:52prouver que les batteries ne peuvent pas prendre feu
35:54toutes ces choses-là c'est ça qui a pris énormément de temps
35:56Bon par contre le projet il est clairement contesté
35:58par la mairie de Paris et par certaines ONG
36:00est-ce que là pendant les Jeux Olympiques
36:02on va véritablement avoir des vols
36:04et qui va être transporté dans ces taxis volants ?
36:06Alors dans un premier temps
36:08c'est uniquement les pilotes d'essai
36:10c'est-à-dire que c'est encore piloté, il y a encore des gens à bord
36:12mais c'est uniquement les pilotes d'essai qui vont faire
36:14un vol très contraint entre
36:16simplement l'aéroport d'Issy-les-Moulineaux
36:18qui est un héliport
36:20il va repartir de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux
36:22il va survoler le périphérique
36:24pour vraiment être sûr qu'il ne fasse pas de bruit pour personne
36:26et il va se poser sur une barge qui est sur
36:28la Seine qui est juste devant la grande bibliothèque
36:30donc finalement il n'y a pas d'habitants dans la zone
36:32c'est justement pour valider un environnement urbain
36:34mais dans lequel on gêne personne
36:36ça ne fait pas de bruit, c'est électrique
36:38on en fera deux par jour en arrêtant vers 17h le soir
36:40donc finalement
36:42les conditions sont réunies pour que ce soit bon
36:44et une fois que ce sera validé
36:46là on pourra proposer des vols commerciaux
36:48ils espèrent avant la fin de l'année.
36:50Le projet, Xavier Titelman, patron, rédacteur en chef
36:52d'Air & Cosmos
36:54c'était quand même que ces taxis volants
36:56puissent servir de taxi précisément
36:58cependant, les JO sont là, en fait on est juste
37:00on profite des JO pour une phase expérimentale
37:02c'est du gaspillage, c'est trop tard
37:04c'est dommage quoi.
37:06Non, c'est quand même le premier au monde dans lequel on va le faire
37:08c'est vrai qu'on aurait préféré avoir des passagers
37:10qui auraient été transportés pour 120 euros
37:12c'est pas quel objectif
37:14malheureusement comme il y a eu des contraintes administratives
37:16qui ont tardé parce qu'ils n'ont pas validé
37:18les autorisations dans le temps, volontairement
37:20la mairie de Paris a fait en sorte de pouvoir traîner le plus possible
37:22donc on n'a pas pu avoir
37:24cette inauguration mondiale
37:26en étant Paris le premier lieu dans le monde dans lequel on se fait
37:28oui, on commence par de l'expérimentation
37:30dans 2-3 mois quand on aura validé
37:32que tout se passe bien, on pourra transporter les passagers
37:34c'est pas juste à cause de la bagarre
37:36entre la région de droite et la mairie de gauche
37:38si, un petit peu, ça a joué
37:40très clairement, on a perdu des mois à cause de ça
37:42on parle le vrai, ceci de radio
37:44il faut être honnête
37:46pour une question de transparence
37:48on va essayer de savoir, par exemple
37:50on fait quoi ?
37:52on va à l'héliport, on attend un arrêt
37:54de taxi volant
37:56on peut prendre un taxi volant, c'est un peu l'idée
37:58ça coûterait combien un vol en taxi volant ?
38:00je sais même pas si on appelle ça un vol d'ailleurs
38:02oui c'est un vol, on parle même souvent d'avion
38:04apparemment
38:06l'objectif c'est de se poser, donc c'est déjà des gens qui arrivent
38:08en hélicoptère sur l'héliport de Paris
38:10et qui vont ensuite pouvoir se transporter
38:12directement dans un endroit qui est plus rapide
38:14c'est 120 euros, c'est quelques minutes, c'est très rapide
38:16mais l'objectif à terme c'est
38:18d'obtenir une situation dans laquelle ça coûterait moins cher
38:20et là je parle pour le grand public, en 2030
38:22en 2035, ça coûterait moins cher que de
38:24prendre un taxi au sol
38:26parce que vous avez une vitesse de capacité
38:28de se déplacer, un drone taxi
38:30on va pouvoir faire 10 voyages
38:32quand un taxi au sol va en faire
38:34qu'un seul à l'aire tour
38:36et puis l'objectif de ne plus avoir de pilote non plus
38:38merci de cet éclairage, en tout cas
38:40Xavier Tintelmann, je rappelle que vous êtes un ancien pilote
38:42militaire, vous êtes journaliste aujourd'hui
38:44et rédacteur en chef du magazine R&Cosmos
38:46ça va perdre la concurrence au taxi
38:48on va filer, mais on n'y est pas encore
38:50on a compris, on va filer
38:52non pas en taxi volant mais par les ondes
38:54rejoindre Clément Arion au stade de France
38:56bonjour Clément, bonjour à tous
38:58alors Clément vous êtes au stade de France
39:00parce qu'évidemment la radio du rugby
39:02et puis la radio des coulisses et de l'actualité des JO
39:04c'est celui de radio et on va être
39:06grâce à vous en direct cet après-midi
39:08pour le match France-Fidji
39:10de rugby à 7, quelle est l'ambiance ?
39:12ça commence un peu à rentrer dans le stade là déjà ?
39:14exactement, tout le monde commence à
39:16rentrer dans le stade, une ambiance toujours
39:18aussi festive comme hier, je viens de voir
39:20des australiens déguisés en kangourous
39:22applaudis par les supporters français
39:24esprit rugby à 7
39:26c'est un peu ça, 70 000 spectateurs
39:28hier, on devrait avoir à peu près pareil
39:30aujourd'hui, ici au stade de France
39:32tout se passe bien, plutôt bien
39:34j'ai quand même remarqué un dispositif policier
39:36un peu plus important qu'hier, en tout cas plus visible
39:38on est déjà fouillé à 3-4 rues
39:40du stade de France, ce n'était pas
39:42le cas hier, des policiers
39:44à cheval aussi qui tournent autour du stade
39:46et puis j'ai aperçu également une brigade
39:48synophile présente, voilà, ici à Saint-Denis
39:50effectivement, et le ministre
39:52de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin
39:54qui disait, qui demandait surtout
39:56au public d'arriver le plus tôt possible
39:58et peut-être qu'il y avait une prévision
40:00effectivement, d'avoir des fouilles
40:02qui étaient un peu plus à l'ordi, on le rappelle
40:04c'est France-Fidji qui est à 15h30
40:06et c'est du rugby à 7 du côté de Saint-Denis
40:08il y a une ambiance qui monte, est-ce que
40:10Clément vous avez pu un peu parler à des supporters
40:12peut-être qui sont déjà présents autour
40:14du stade de France ? Est-ce qu'ils commentent
40:16les prestations difficiles
40:18de l'équipe de France hier ?
40:20Ah j'ai eu des déçus, j'ai eu des déçus
40:22j'ai discuté un petit peu avec eux
40:24certains étaient déjà là hier, ils étaient un petit
40:26peu déçus par le niveau de l'équipe
40:28de France, on le rappelle un match nul, une victoire
40:30hier, c'était très poussif
40:32donc on va suivre ce match contre les Fidji
40:34un match qui s'annonce quand même très compliqué
40:36les Fidji ont impressionné tout le monde hier
40:38ça va être compliqué mais
40:40en cas de victoire, les Bleus peuvent quand même
40:42être premiers de
40:44ce groupe et affronter un
40:46adversaire moins fort en quart ce soir
40:48donc on va évidemment suivre ça
40:50sur Sud Radio. Clément Arion, reporter
40:52de Sud Radio, juste une question encore Clément
40:54parce que là on a mis tout le monde à contribution
40:56toute la rédaction, tous les techniciens, tous les réalisateurs
40:58comme Thibault Sadler, tout le monde est là
41:00à scruter le ciel pour demain, qu'est-ce qui va se passer
41:02alors faites le monsieur météo quelques
41:04instants, puisque vous êtes au stade de France
41:06à Saint-Denis, juste au nord de Paris
41:08il est comment le ciel là ?
41:10Le ciel, plutôt nuageux
41:12mais il fait chaud, il fait très chaud
41:14ici au stade de France, plutôt nuageux
41:16bon tout le monde espère qu'il n'y aura pas de
41:18pluie pour la cérémonie de demain, on espère
41:20c'est clair, on posera la question tout à l'heure à
41:22Rémi André, vous êtes tous, nous sommes tous les bébés
41:24de Rémi André, ou les petits frères
41:26ou les petites soeurs de Rémi André
41:28on est couverts au stade de France donc ça devrait aller
41:30merci à Clément Arion d'avoir été en direct
41:32du stade de France
41:34on vous retrouvera cet après-midi avec le commentaire
41:36en direct à 15h30 du match avec
41:38les vrais voix, les vrais voix
41:40des JO qui démarrent bien sûr
41:42à 15h avec Christine Bouillot que vous
41:44retrouverez pour ce choc
41:46France-Fidji match à vivre en direct
41:48en intégralité sur la radio du rugby
41:50bien sûr Sud Radio, ce sera
41:52Antoine Mazère, Clément Arion et notre
41:54consultant Sacha Valot qui
41:56vont commenter en direct ce
41:58formidable match, cette chance pour les
42:00Français d'aller un petit peu plus loin et on espère
42:02en finale pour
42:04une médaille et on espère
42:06la plus belle, je remercie Jamel Abdelhak
42:08Thibaut Sedler, Joseph Ruiz
42:10bien sûr avec qui nous
42:12présentons cette dernière heure du
42:1410-13 et Amélie Biguin qui m'ont aidé
42:16à préparer l'émission
42:18merci à tous, rendez-vous demain 10-13
42:20pour les débats de l'été sur Sud Radio
42:22Sud Radio
42:24parlons vrai
42:26ça s'est passé
42:28sur Sud Radio, vous êtes très optimiste
42:30Michel Derozen, vous dites oui
42:32la fraternité existe, on l'a
42:34tous rencontré, si on laisse
42:36tous les actes de générosité
42:38à l'état, ça donne
42:40une société triste
42:42froide, mécanique,
42:44bureaucratique et que quand
42:46chacun d'entre nous s'implique dans
42:48une association, quand vous rejoignez
42:50ainsi une initiative, vous ne
42:52le faites pas en obéissant
42:54mais vous vous faites du bien vous même aussi
42:56Sud Radio, parlons vrai
42:58Et si vous faisiez halte

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