Muriel Ouaknine Melki, l'avocate de la famille de l'enfant juive violée à Courbevoie estime que «les auteurs de cette agression ont été nourris par la haine des réseaux sociaux». L'avocate critique la communication de certaines figures politiques sur cette affaire.
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00:00Mais aujourd'hui, ce qu'on peut dire de manière certaine,
00:02c'est qu'effectivement, il y a l'impact des réseaux sociaux, c'est sûr,
00:06parce que les vidéos du 7 octobre des exactions commises par le Hama sont tournées en boucle.
00:11Ça, c'est un premier élément.
00:12Et que ces agresseurs, ces auteurs si jeunes s'en sont imprégnés,
00:18et ils s'en sont nourris, et ça a nourri une haine en eux.
00:21Et puis, il y a les propos totalement décomplexés
00:25de certains députés, de certaines personnalités aussi un peu médiatiques,
00:30qui ont fait des causes supposées pour la cause palestinienne.
00:36Moi, ce n'est pas ce que je pense.
00:37Mais ce sont des personnes qui ont eu des propos extrêmement virulents
00:39contre l'État d'Israël, en disant qu'Israël était un État génocidaire,
00:43en disant qu'Israël était un État d'apartheid.
00:44Et ces propos-là ont été tenus pendant que les faits se déroulaient.
00:50C'est-à-dire qu'on a reproché à cette petite, comme elle était juive,
00:53elle supportait forcément Israël.
00:55Elle a expliqué qu'en fait, elle allait être pour la paix pendant les faits.
00:59Et ça a décuplé la haine et la violence de ces agresseurs.
01:03Et ensuite, on lui a fait promettre qu'elle ne dirait plus de mal sur la Palestine,
01:08ce qu'elle n'avait jamais fait, au demeurant.
01:10Et on l'a menacée de mort si jamais elle venait raconter
01:15ou tenir le moindre propos sur la Palestine.