JO Alpes 2030 : «c'est une excellentissime bonne nouvelle» pour Renaud Muselier

  • il y a 2 mois
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Chaque matin de l'été, à 8h15, Elodie Huchard reçoit une personnalité au centre de l'actualité. Ce 26 juillet, Renaud Muselier, président Renaissance de la région Sud revient sur les Jeux olympiques de Paris 2024 et dans les Alpes en 2030.
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Transcript
00:00Bruno Muselier, bonjour.
00:02Bonjour.
00:02Vous êtes Président Renaissance de la région Sud.
00:04Évidemment, on va commencer avec les Jeux Olympiques,
00:06cérémonie d'ouverture ce soir.
00:08Je crois que vous serez de la fête.
00:10Alors, est-ce que ça y est, tout est prêt ?
00:12Est-ce que vous êtes serein pour ces Jeux Olympiques ?
00:14Je pense que globalement, tout est prêt.
00:16Globalement ?
00:17Globalement, il y a toujours quelques détails.
00:19Le diable se niche dans les détails.
00:20Il y a toujours quelques petits surbonds, quelques détails qui vont...
00:22Mais c'est fantastique, c'est un moment fantastique pour la France.
00:24Alors maintenant, il y a peut-être...
00:26On va voir le temps ce soir.
00:29Mais la cérémonie d'ouverture, ça va être quelque chose,
00:31un moment fantastique, merveilleux, extraordinaire.
00:33Voilà, c'est ça la réalité.
00:35La France reçoit le monde entier.
00:37Et je pense que c'est un moment très important pour nous, oui.
00:39Les images qu'on a vues ces derniers jours,
00:41des Parisiens un peu bloqués,
00:43des commerçants qui n'étaient pas à la fête,
00:45est-ce que c'était un mal nécessaire
00:47pour assurer la bonne sécurité de ces Jeux Olympiques ?
00:49Vous savez à quel point j'ai les Parisiens dans mon cœur.
00:51Donc, ils sont toujours ronchons, en fait, les Parisiens.
00:53Ils ne goûtent jamais le plaisir.
00:55Les Marseillais aussi, peut-être.
00:57On est heureux de vivre. On est méditerranéens.
00:59On a le soleil avec nous. Vous, vous avez un peu la pluie.
01:01Vous êtes toujours en train de râler.
01:03Vous êtes dans la plus belle ville du monde.
01:05Vous êtes toujours ronchons.
01:07Bon, là, il y a quand même le monde entier qui vient chez nous.
01:09Et donc, on doit être heureux et fiers de pouvoir les accueillir.
01:11Même si ça change quelques habitudes, ça, je l'entends.
01:13Forcément, ça crée des difficultés.
01:15Mais ça va, c'est passager.
01:17Vous avez vous-même des épreuves dans votre région,
01:19notamment la voile à Marseille.
01:21Comment ça se passe ? Est-ce que tout est prêt ?
01:23Est-ce que vous êtes sereins ?
01:26Vous, tout est réglé. À Paris, on n'est pas sûrs, mais chez vous, ça va ?
01:28Oui, je crois. Bon, voilà. Donc, tout est réglé.
01:30Ça a été difficile, hein,
01:32parce qu'on est allés chercher les Jeux
01:34un peu contre les Bretons et les autres
01:36pour les avoir à Marseille, les épreuves de voile.
01:38La rade est fantastique.
01:40Il y a les îles au large. L'eau est propre.
01:42La baie est superbe.
01:44L'organisation
01:46paraît évidente. Les athlètes,
01:48avec les différentes épreuves qui ont eu lieu
01:50dans les essais, sont contents.
01:52Donc, maintenant, il n'y a plus qu'à commencer.
01:54On est heureux et fiers d'accueillir
01:56le monde entier de la voile
01:58dans cette belle mer militaire née à Marseille.
02:00Une autre actu, Jeux Olympiques, pour vous.
02:02Ce sont les Jeux Olympiques de 2030
02:04dans les Alpes françaises. Alors, bonne nouvelle, oui,
02:06mais quand même avec une petite réserve
02:08puisque c'est sous condition d'avoir la garantie financière
02:10votée par le Parlement
02:12d'ici mars prochain.
02:14Est-ce que vous êtes sereins ? On aura ces garanties financières ?
02:16Oui, on aura, je pense, la garantie
02:18déjà du... Il y a deux voulées.
02:20D'abord, un, vous avez commencé par dire que c'est une bonne nouvelle.
02:22Bien sûr, c'est une bonne nouvelle.
02:24Une excellentissime bonne nouvelle.
02:26Parce que nous, on est partis dans cette compétition
02:28avec Laurent Wauquiez en 2022.
02:30On s'est unis, quelque part,
02:32en 2023 et on ramène les Jeux en 2024.
02:34Quelque part 100 ans
02:36après les premiers Jeux d'hiver
02:38qui avaient lieu à Chamonix.
02:40Pour les Alpes du Sud, c'est fantastique, que ce soit sur
02:42Briançon, que ce soit sur Nice,
02:44où on va avoir toutes les épreuves de jeunes.
02:46Vous savez, le snow,
02:48le surf, le half-pipe,
02:50etc.
02:52Plus toute la glace, donc c'est quand même
02:54un très bon moment pour les Alpes du Sud.
02:56Parallèlement à ça, dans cette compétition
02:58que nous avons gagnée, qui était extrêmement complexe
03:00face aux Américains dans un premier temps,
03:02puis les Suisses et les Suédois,
03:04on a gagné. Maintenant, on a les Français
03:06à dominer dans cette marche-là.
03:08Il faut avoir la garantie
03:10du prochain gouvernement
03:12d'ici octobre.
03:14Donc il y aura bien un Premier ministre qui sera là
03:16et qui aura ça, je pense, dans son mandat.
03:18C'est la raison pour laquelle le Président de la République
03:20s'est engagé en la matière, et donc je suis confiant.
03:22Après, il faut passer au vote au Parlement.
03:24Étrangement, dans le vote du budget
03:26au Parlement, il y aura bien un vote du budget
03:28pour notre pays.
03:30C'est infinitésimal, c'est une toute petite dépense.
03:32Donc je suis plutôt confiant, oui.
03:34Mais si, justement, on va parler politique dans un instant,
03:36si vous avez un Premier ministre, un gouvernement
03:38qui se dit que les JO 2030 dans les Alpes
03:40français, ça n'est pas la priorité et qu'il n'a pas
03:42envie de faire cet effort-là, comment on fait ?
03:44Si, si, vous savez,
03:46si, mais pour autant,
03:48si on remet, alors,
03:50dans un contexte plus positif
03:52ce que je fais volontiers,
03:54il n'y aura pas
03:56de session parlementaire avant octobre,
03:58on va bien avoir un gouvernement d'ici là,
04:00courant août,
04:02à un moment, il va y avoir un gouvernement quand même.
04:04Donc il va avoir un mandat. Dans ce mandat,
04:06ça va être de faire un certain nombre de choses.
04:08Bien sûr, de voir par rapport à la majorité au Parlement,
04:10mais aussi avec des missions faites par le Président de la République.
04:12Dans ces missions et dans ces recommandations
04:14qui seront faites par le Président de la République, il y aura
04:16la demande au Premier ministre de signer
04:18cette démarche des Jeux olympiques
04:20pour les Alpes françaises. Donc je suis plutôt confiant
04:22pour la première partie. Donc on saute
04:24et pareil. On va parler
04:26maintenant de politique. Justement, vous le disiez,
04:28on aura bien un gouvernement à un moment donné,
04:30mais combien de temps la situation,
04:32qui est la nôtre actuellement, peut durer
04:34entre une gauche qui a trouvé
04:36un nom, le Président de la République qui n'en veut pas,
04:38une droite qui tente de s'organiser ?
04:40Cette sorte d'impasse, est-ce qu'on va en sortir ?
04:42Il y aura un gouvernement,
04:44c'est évident, et le Président de la République l'a dit.
04:46Je pense qu'on a tous
04:48besoin de vacances, quand même.
04:50On a travaillé toute l'année.
04:52Au moment où il est arrivé en vacances,
04:54il y a eu trois élections.
04:56Nous sommes allés voter trois fois.
04:58Il y a une turbulence politique majeure
05:00dans notre pays aujourd'hui.
05:02Les Français ont besoin de se reposer, de vacances.
05:04Profitons des Jeux. Ils ont besoin d'être écoutés aussi.
05:06Ils sont allés aux urnes massivement.
05:08Ils ont envie que les choses bougent. Pourquoi on n'y arrive pas ?
05:10Ils ont envie d'être écoutés,
05:12mais on n'est pas trop pressés non plus.
05:14Reposons-nous un peu.
05:16On voit bien que l'excitation électorale
05:18tombe doucement.
05:20On permet,
05:22avec de l'apaisement, d'y voir plus clair.
05:24L'apaisement peut permettre
05:26cette clarification que le Président n'a pas eue
05:28pour l'instant, de se dire
05:30peut-être qu'en laissant passer quelques semaines, ça peut calmer tout le monde.
05:32Elle a commencé la clarification.
05:34La gauche peut dire
05:36beaucoup de choses,
05:38d'ailleurs beaucoup de bêtises, mais ils ne sont pas majoritaires.
05:40Ils ont perdu à l'Assemblée nationale.
05:42La majorité relative qui est relative,
05:44elle est pour nous.
05:46Nous avons un Président de notre camp politique.
05:48La gauche a perdu les élections.
05:50Après, ils peuvent gesticuler, se bagarrer
05:52pendant des semaines sur un nom, pas un nom, un autre nom, etc.
05:54Essayer d'en trouver un.
05:56Le jour où ils le trouvent, les socialistes se battent entre eux
05:58parce qu'ils ne sont d'accord sur rien.
06:00En tout cas, ça a fait des voix. Ils ont fait globalement
06:02des voix, comme l'extrême droite,
06:04aux élections, mais les deux n'ont pas la majorité relative.
06:06Après, dans cette majorité relative,
06:08il faut donner les moyens
06:10à un Premier ministre de gouverner.
06:12Ça, c'est encore une étape complémentaire
06:14qui ne sera pas simple.
06:16Et éviter, si possible,
06:18pour avoir une stabilité gouvernementale
06:20des motions de censure,
06:22ce qui est encore une autre étape.
06:24Procédons par étapes, et l'apaisement permettra de réfléchir
06:26si possible, un peu comme il existe
06:28dans les autres démocraties européennes,
06:30où on a pris l'habitude à se parler.
06:32Et se parler, c'est échanger.
06:34Ce n'est pas le faire bloc à bloc,
06:36c'est le faire par groupe.
06:38Et on voit ce qu'a fait, par exemple,
06:40la droite républicaine, maintenant sous l'autorité
06:42de Laurent Wauquiez. Ils ont fait une proposition.
06:44Elle est là, la potentielle majorité alternative ?
06:46Elle est avec les Républicains,
06:48forcément ?
06:50Entre autres. Quelque part,
06:52nous, on a la Macronie.
06:54Dans la Macronie, on peut
06:56intégrer, quelque part,
06:58Horizon, aussi le MoDem.
07:00On peut dire que, n'étant pas dans la Macronie,
07:02dans l'opposition, on peut avoir LR.
07:04Il y a sûrement des socialistes
07:06raisonnables qui appartiennent
07:08à ce groupe
07:10du Front populaire, mais qui ne sont pas du tout,
07:12qui n'ont rien à voir avec les Insoumis.
07:14Et donc, peut-être, comme ça se passe au niveau européen,
07:16comme ça se passe dans les autres pays européens,
07:18comme ça se passe dans nos régions, dans nos départements,
07:20dans nos communes, on peut peut-être apaiser
07:22un peu un moment. Vous savez, les parlementaires
07:24peuvent être intelligents un moment, quand même.
07:26Et je pense que ce serait pas mal qu'on gagne
07:28en sérénité, et de dire, sur ce sujet-là,
07:30on est d'accord, sur ce sujet-là, on n'est pas.
07:32On gagnera à échanger et à apaiser le débat.
07:34Mais est-ce que ça peut aller plus loin que l'Assemblée,
07:36parce que les Républicains disent d'accord
07:38pour un pacte législatif, mais non
07:40pour une coalition gouvernementale ?
07:42Donc, est-ce que, quoi qu'il en soit, on n'est pas coincés de nouveau ?
07:44Non, parce que vous votez sur des textes
07:46et vous n'êtes pas obligés d'être au gouvernement.
07:48Mais il faut des gens au gouvernement, quand même, à un moment donné.
07:50Vous savez,
07:52il est rare qu'un parlementaire refuse d'entrer au gouvernement.
07:54Enfin, j'ai été
07:56député, on voit bien que, quand même,
07:58souvent, certains,
08:00par opportunisme,
08:02et peut-être aussi parfois par conviction,
08:04rentrent au gouvernement, parce que c'est leur chance, c'est leur tour.
08:06Donc, ça,
08:08rentrer au gouvernement, c'est plutôt une chance dans la vie
08:10pour servir son pays.
08:12Il y en a un certain nombre qui le souhaitent.
08:14Vous avez parlé d'apaisement, et il y a, en tout cas,
08:16dans le couple exécutif, assez peu d'apaisement.
08:18On a appris, avec nos confrères du JDD, que lors du dîner
08:20hier au Louvre, Emmanuel Macron
08:22n'a pas invité son Premier ministre.
08:24Qu'est-ce que ça dit de l'ambiance
08:26actuellement au gouvernement qui gère les affaires courantes ?
08:28Ce qui est sûr,
08:30c'est que ce n'est pas le président Macron
08:32qui est invité hier.
08:34C'est le CIO qui est invité.
08:36On imagine que le Premier ministre peut être invité assez facilement.
08:38Stéphane Sétourné était là, par exemple,
08:40ou la ministre des Sports était là également.
08:42Ministre des Affaires étrangères, ministre des Sports.
08:44Donc, là, il y a la totalité des gouvernants du monde,
08:46et il y a quand même tous les sportifs du monde.
08:48Moi, j'ai été invité...
08:50C'est pas le Premier ministre, donc.
08:52Non, mais parce que j'ai gagné les Jeux.
08:54C'est la raison pour laquelle j'ai été invité.
08:56J'aurais pas gagné, on m'aurait dit, tu rentres pas.
08:58Donc, c'est une...
09:00C'est une énorme réunion
09:02au Louvre.
09:04Superbe.
09:06On peut être fier de notre pays,
09:08et tous les dirigeants du monde qui sont venus là
09:10peuvent dire qu'on est un grand et beau pays.
09:12Le Louvre, pour ça, c'est assez fantastique.
09:14Mais c'était le CIO.
09:16Le CIO, ils ont un rang de chef d'État,
09:18c'est qui font les invitations.
09:20Donc, un hasard total, pas de bruit dans le processus.
09:22C'est un hasard total. En tout cas,
09:24chacun est à sa place, dans sa fonction.
09:26Le président de la République, c'est pas lui qui fait les invitations.
09:28Après, ceux qui étaient invités,
09:30membres du gouvernement, sont ceux
09:32qui sont en lien direct, soit avec les affaires étrangères,
09:34soit avec le sport.
09:36On va changer de sujet. Hier, CNews a pu recueillir
09:38le témoignage poignant des parents de Lafayette
09:40qui avaient été violées à courbe-voix sur fond d'antisémitisme.
09:42Ils disent notamment qu'ils ne veulent pas
09:44que cela ait eu lieu pour rien. Ils demandent
09:46qu'on dise stop à l'antisémitisme et de manière
09:48urgente. Est-ce qu'on fait aujourd'hui assez
09:50pour protéger nos compatriotes juifs ?
09:54On fait beaucoup.
09:56Vraiment beaucoup.
09:58Est-ce qu'on fait assez ?
10:00Je sais pas
10:02si on peut faire plus. Ce qui est sûr,
10:04c'est qu'en tout cas, il y en a certains qui véhiculent
10:06l'antisémitisme latent, permanent.
10:08Et qu'on peut faire beaucoup dans l'éducation,
10:10dans la formation,
10:12dans les condamnations.
10:14Et...
10:16J'apporte avec beaucoup de considération
10:18et d'empathie
10:20mon amitié, mon soutien
10:22à cette famille. C'est abominable.
10:24C'est abominable et horrible, ce qui a été fait.
10:26Pour autant, on a quand même dans la classe politique
10:28des gens qui attisent la haine
10:30en permanence.
10:32C'est quand même très difficile
10:34de faire, quelque part,
10:36une éducation civique avec des sanctions
10:38en expliquant qu'on doit lutter contre l'antisémitisme
10:40et d'avoir en même temps toute une classe politique
10:42qui, toute la journée, remet une couche
10:44et notamment
10:46des parlementaires qui font
10:48le pas béni avec ça.
10:50C'est de la lafique.
10:52Et ça, c'est pas acceptable.
10:54On va parler justement de François-Xavier Bellamy,
10:56qui porte plainte contre Rima Hassan, l'eurodéputé
10:58de la France insoumise. Il a reçu
11:00beaucoup de menaces. On le rappelle, François-Xavier Bellamy
11:02a mis finalement en pause
11:04un vote où elle devait potentiellement récupérer
11:06la vice-présidente de la Commission des droits de l'homme
11:08au Parlement européen.
11:10Des membres du Parti socialiste ont soutenu
11:12François-Xavier Bellamy. Est-ce qu'il était temps
11:14que la gauche se réveille sur ce sujet ?
11:18Un, c'est un débat démocratique
11:20à l'Assemblée, donc il a le droit, quand même, Bellamy,
11:22de s'exprimer en disant « je suis pas d'accord ».
11:24Oui, sachant qu'il est évidemment dans les règles,
11:26il n'a rien fait de...
11:28Et immédiatement en face, on le menace en lui disant
11:30« tu vas pas bien dormir la nuit et tu vas plus dormir ».
11:32C'est-à-dire d'un débat parlementaire avec des avis différents,
11:34dans une démocratie qui se veut,
11:36dans laquelle on se respecte en tout cas,
11:38en ayant des avis différents, on a une menace immédiate
11:40sur sa vie privée, sur sa façon d'être,
11:42pour avoir des agressions.
11:44Donc, bien entendu, je soutiens fonds Xavier Bellamy.
11:46Ce qui est intéressant,
11:48après, par rapport à votre question, c'est que
11:52le PS ne peut pas marcher là-dessus.
11:54Les socialistes raisonnables,
11:56les gens de gauche raisonnables,
11:58tous ceux qui étaient avec Gluckspan, d'ailleurs,
12:00tous ceux qui ont voté pour M. Gluckspan,
12:02d'ailleurs, ne peuvent pas. Et pourquoi
12:04il reste avec eux, alors ? Pourquoi il reste avec eux ?
12:06Oui, sachant qu'on ne les a pas toujours entendus sur ces sujets.
12:08Pourquoi il reste avec eux ?
12:10Pourquoi il ne condamne pas ça ?
12:12Pourquoi il ne se désolérise pas au sein
12:14d'un certain nombre de votes de cette position ?
12:16Alors, ils le disent en public, très bien,
12:18mais qu'ils le fassent dans leur hémicycle respectif.
12:20Que ça soit au niveau européen,
12:22que ça soit au niveau local, que ça soit au niveau national.
12:24Et là, on verra s'ils ont vraiment le courage
12:26de leurs opinions. Trop facile de dire à la télévision
12:28« Ah non, mais je ne suis pas d'accord avec Alephi ».
12:30Mais pourquoi tu votes avec eux ?
12:32Puisque, justement, sur un sujet aussi important
12:34pour les valeurs de la laïcité de la République,
12:36pour la pacification de notre territoire,
12:38pour le respect de notre démocratie,
12:40ceux qui sont élus ensemble,
12:42le condamnent, les propos de leurs partenaires
12:44à la télévision,
12:46mais ne votent pas contre eux
12:48dans l'hémicycle. Voilà, donc il faut qu'ils soient cohérents, les socialistes.
12:50Une dernière question, parce qu'il y a cette
12:52colère de David Lissnard, le maire de Cannes.
12:54Vous vous en souvenez peut-être, en 2022,
12:56Angèle, elle avait 89 ans, elle avait été agressée
12:58par trois mineurs à Cannes.
13:00Ils ont récidivé, deux d'entre eux, ils sont soupçonnés
13:02d'avoir forcé une barrière de péage et pris la fuite.
13:04David Lissnard, également président des maires de France,
13:06dit que c'était inévitable. Est-ce que la récidive,
13:08aujourd'hui, c'est inévitable en France ?
13:10Ce qui est grave, c'est que...
13:12En tout cas, eux, c'est des multirécidivistes.
13:14Je préfère qu'ils brûlent un péage
13:16plutôt que d'aller frapper dans le dos
13:18une pauvre dame de 90 ans,
13:20quitte à faire.
13:22Ça, c'est pas bien grave.
13:24Ça veut dire qu'ils ont au fond d'eux
13:28une absence de civilité totale
13:30et une absence de respect de la règle de la République.
13:32Ils doivent être condamnés.
13:34Les récidivistes comme les multirécidivistes,
13:36vous avez bien vu, vous-même vous le présentez,
13:38c'est des mineurs.
13:40Il y a quand même des carences sur tous les niveaux,
13:42sur leurs parents qui n'ont pas fait leur travail,
13:44sur les éducateurs sociaux.
13:46Vous savez, à Cannes, je connais bien, c'est ma région,
13:48on ne peut pas dire que c'est l'endroit
13:50où il y a le plus de cités difficiles et défaillantes.
13:54Il y a une action à avoir très forte
13:56en la matière et c'est insupportable.
14:00Le péage, ce n'est pas grave,
14:02on voit bien que c'était trois.
14:04Il y en a un qui filmait pendant que les autres agressaient,
14:06ils le font par derrière
14:08pour une petite dame de 90 ans.
14:10Quelle honte !
14:12Merci beaucoup Renaud Muselier d'avoir été l'invité.
14:14Vive la paix et vive les Jeux !
14:16Vive les Jeux olympiques !

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