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Chaque matin de l'été, à 8h15, Anthony Favalli reçoit une personnalité au centre de l'actualité. Ce vendredi, Laurent Jacobelli, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement national.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
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NewsTranscription
00:00Bonjour Laurent Jacobelli, vous êtes député Rassemblement National de la Moselle
00:04et c'est votre grande interview ce matin sur CNews et Europe.
00:07On va commencer avec la Grande-Bretagne, confrontée à ses pires émeutes depuis 13 ans,
00:11une semaine de manifestations violentes qui révèlent un malaise dans la société britannique,
00:15notamment autour de la question des flux migratoires.
00:18Quelle est votre analyse sur ce que traversent aujourd'hui nos voisins Outre-Manche ?
00:21D'abord, je tiens à le dire, il faut condamner toute forme de violence et toute forme d'émeute.
00:25Tout ce qui se passe aujourd'hui en Angleterre, c'est condamnable,
00:28et notamment les violences contre les policiers.
00:30C'est condamnable d'abord de ceux qui manifestent contre l'immigration,
00:34mais aussi de certaines manifestations au cri d'Allah Akbar ou pro-palestinienne
00:38qui utilisent malheureusement les mêmes méthodes.
00:40Mais je crois qu'il faut regarder ça en dehors du fait d'actualité
00:43comme un modèle aussi qui n'a pas marché, c'est celui du communautarisme.
00:47Vous savez, l'Angleterre a accueilli beaucoup de populations migrantes
00:50en faisant en sorte que chacun garde ses coutumes, parfois sa langue,
00:53sa tradition vestimentaire et religieuse,
00:55chaque communauté se superposant les unes à côté des autres.
00:58Eh bien, on voit bien que ce modèle ne marche pas,
01:00c'est qu'on est passé du l'un à côté de l'autre, au fameux face à face,
01:03à la guerre civile, pratiquement, dans certains quartiers de Londres.
01:07On a même eu ce communautarisme qui a abouti à des élus municipaux,
01:11leur dernière municipale, clairement islamistes,
01:14crier Allah Akbar une fois leur élection prononcée.
01:17C'était un élu vert communautariste.
01:19Je crois que ça doit nous servir de leçon.
01:21Il faut garder le modèle français, le modèle de l'assimilation.
01:23J'allais vous poser la question,
01:24l'inquiétude des Britanniques autour de cette pression migratoire,
01:27est-ce qu'elle fait écho à celle des Français ?
01:29Oui, il faut y prendre garde, parce que des politiques de gauche
01:32qui s'acoquinent avec l'islamisme et le communautarisme pour être élus,
01:35ça existe en France, ça s'appelle la France insoumise.
01:38Les flux migratoires non contrôlés, ça existe en France.
01:41Malgré les beaux discours, c'est 400 000 migrants supplémentaires par an.
01:44En France, c'est presque 700 000.
01:46Au Royaume-Uni, autant dire que c'est important.
01:49L'islamisme des frères musulmans qui s'infiltre partout,
01:52dans le sport, à l'école, dans la vie publique,
01:54ça existe en France.
01:55Donc si on n'y prend pas garde,
01:57de tels événements pourraient arriver en France,
01:59souvenons-nous de ce qui s'est passé l'été dernier,
02:01avec des émeutes qui étaient un peu différentes de nature,
02:03mais qui ont malheureusement meurtri la France,
02:06je pense qu'il faut une politique migratoire ferme,
02:08ne pas renoncer à notre modèle d'assimilation.
02:11Quand on arrive en France, on parle français,
02:13on s'instruit français, on adopte la culture française,
02:15on s'habille français et on adopte notre culture,
02:18je pense que tous les renoncements,
02:20les uns après les autres d'une certaine classe politique,
02:22montrent bien ce que ça peut donner.
02:23Vous savez, il y a le modèle anglais,
02:24il y a un contre-modèle aujourd'hui,
02:25c'est le modèle suédois.
02:27Il y a une alliance aujourd'hui de plusieurs parties,
02:28dont des partis patriotes,
02:30qui font que pour la première fois cette année,
02:32il va y avoir plus de migrants qui partent
02:34que de migrants qui arrivent.
02:36La Suède, un pays généreux,
02:38un pays de tradition très ouverte,
02:40mais qui a sonné l'alarme.
02:41Je pense qu'il est temps de sonner l'alarme
02:43d'une migration qui n'est plus assimilable.
02:45Il faut le faire en France, il faut le faire vite.
02:46Malheureusement, sans gouvernement,
02:48ça va être difficile.
02:49Laurent Jacobelli, on arrive bientôt
02:50à la fin des Jeux Olympiques de Paris.
02:52Quel bilan vous tirez finalement
02:53de ce grand spectacle sportif pour notre pays ?
02:56D'abord, une grande fierté.
02:57Une grande fierté de voir que, pour l'instant,
02:59nous sommes quatrièmes au classement,
03:00je crois, des médailles.
03:0114 médailles d'or.
03:03Et puis, beaucoup d'optimisme.
03:05Beaucoup d'optimisme parce qu'on voit
03:06que le génie français n'est pas mort.
03:07Malgré une politique parfois compliquée,
03:10parfois même désastreuse,
03:11parfois même castratrice,
03:12eh bien, il y a du talent en France.
03:14Il y a du talent qui s'exprime à travers le sport.
03:16Il y a même du talent industriel.
03:18Quand on voit que la flamme olympique
03:19a été fabriquée et laminée
03:22dans des aciers à Florange,
03:23dans ma circonscription,
03:24là où les hauts fourneaux
03:25avaient fermé sous François Hollande,
03:27tout ça, ça donne de l'espoir.
03:28Ça donne de l'espoir,
03:29dans la foi dans la nation,
03:30dans le patriotisme,
03:31de voir les Français qui se lèvent,
03:33qui sont émus au son de la Marseillaise,
03:35à la vision du drapeau français.
03:36Ça fait plaisir.
03:37Et puis, ça fait taire tous ces cassandres
03:39qui nous disent que la nation, c'est fini,
03:40que la France, c'est ringard,
03:41et qu'il faut aller trouver la fierté ailleurs.
03:43Je crois que la fierté française
03:44et le génie français existent.
03:46Tout n'est pas tout rose.
03:47Dites-moi, justement,
03:48est-ce que vous avez aussi redécouvert
03:50la capitale ces derniers jours
03:52avec les Jeux olympiques ?
03:53Une ville plutôt sûre,
03:54une ville propre,
03:55avec des transports en commun efficaces.
03:57Mais comme quoi, quand on veut, on peut.
03:58Tout ce discours qui dit que,
04:00finalement, il y a une fatalité
04:02dans l'érosion de notre service public,
04:03qu'on n'a pas les forces de l'ordre nécessaires,
04:05que cette organisation serait trop compliquée.
04:07Finalement, on voit bien
04:08que quand le service public fonctionne,
04:10quand les ordres sont donnés,
04:11eh bien, ils peuvent être appliqués.
04:12Même si le bilan n'est pas si rose que ça,
04:14en matière de sécurité, notamment.
04:16On ne dit pas merci, Gérald Darmanin ?
04:18Je crois qu'on va lui dire au revoir bientôt,
04:21puisqu'il a dit lui-même
04:22qu'après les Jeux, il ne serait plus ministre.
04:24Non, mais globalement,
04:25la police a été bien organisée.
04:26Il faut le dire,
04:27nos forces de l'ordre ont fait un travail remarquable,
04:29remarquable dans les rues,
04:30remarquable aussi dans les stades,
04:32puisque vous savez que beaucoup de médaillés
04:33et beaucoup de participants aux Jeux olympiques
04:35sous la bannière française
04:36sont policiers, gendarmes, militaires,
04:39et font l'honneur à notre pays.
04:40D'ailleurs, je tiens à dire
04:41que cette communion entre la population et la police
04:43fait plaisir à voir cette police
04:45qui a été tant décriée,
04:46notamment par la France Insoumise.
04:4845 000 policiers et gendarmes mobilisés,
04:50on le rappelle.
04:51Est-ce que vous pensez justement
04:52qu'à l'automne, la citrouille redeviendra carrosse ?
04:54C'est une jolie expression.
04:55Écoutez, ça tire ses sources
04:57dans un compte très connu.
04:58Paris retrouvera sa délinquance,
05:00ses détritus, ses rames bondées, comme avant.
05:02Écoutez, je ne voudrais pas être oiseau de mauvaise augure,
05:05j'espère que non,
05:06mais je pense qu'on verra la différence, évidemment,
05:08entre les moyens mis en place aujourd'hui
05:09et l'après-Jeux olympiques.
05:10Mais vous savez déjà aujourd'hui,
05:11tout n'est pas rose.
05:12Proche des sites olympiques,
05:13les agressions et les vols augmentent aujourd'hui.
05:16Et donc, il ne faut pas le cacher.
05:19Et surtout, il ne faudrait pas que ces Jeux olympiques,
05:21malgré toute la joie et toute la fierté qu'ils nous donnent,
05:23cette fierté d'être français,
05:24cette fierté d'appartenir à une nation fière,
05:27qui sait se battre,
05:28cachent et occultent les problèmes.
05:30Parce que les problèmes français, ils continuent.
05:31Nous n'avons toujours pas de gouvernement,
05:33on a toujours un président de la République,
05:34mais les Français ne veulent pas.
05:35On va parler de la politique
05:36et de l'après-Jeux olympiques,
05:38ce qui va se passer à partir de lundi.
05:39Mais une dernière question d'abord sur ces Jeux olympiques.
05:41Est-ce qu'on doit taxer les primes des athlètes olympiques ?
05:45David Douillet, ex-judoka, a poussé un coup de gueule.
05:48C'est toujours contre cette taxation.
05:49Bruno Le Maire va dans son sens.
05:50Il dit que dans le prochain budget,
05:52on va retirer ces taxes.
05:53Mais qu'est-ce qu'il en sait, Bruno Le Maire ?
05:54Est-ce qu'il sera encore ministre des Finances
05:56dans le prochain budget ?
05:57Parce que là, ce qu'on est en train de comprendre,
05:58outre le fait qu'il ne faut pas taxer
06:00les primes des athlètes,
06:02et ça, on peut le comprendre,
06:03et il faudrait en débattre à l'Assemblée nationale,
06:05ça me paraît tout à fait logique.
06:06Mais ça veut dire que M. Le Maire se place
06:08dans la continuité,
06:09qu'il imagine que ce gouvernement ne changera pas.
06:11Or, il faut dire à M. Le Maire,
06:13les Français vous ont dit au revoir, monsieur,
06:15il ne faut pas rester.
06:16Et sur le fond du problème ?
06:17Non, sur le fond du problème,
06:18il faut que ce soit étudié, bien évidemment,
06:19dans le projet de loi de finances.
06:20Le 12 août, la trêve des JO sera finie,
06:23la politique va reprendre ses droits,
06:24il sera temps pour Emmanuel Macron
06:25de choisir un nouveau Premier ministre.
06:27De quelle façon peut-il, selon vous,
06:29prendre en compte les résultats des urnes ?
06:31Je crois qu'il y a deux résultats à prendre en compte.
06:33Le premier, c'est qu'il a perdu.
06:34Les Français ne veulent plus de la Macronie
06:36pour diriger la France.
06:37Et comment il va montrer aux Français
06:38qu'il les a compris, alors ?
06:39En changeant de gouvernement.
06:40Mais ça, maintenant, c'est son problème à lui,
06:42j'ai envie de dire,
06:43ce n'est pas nous qui allons lui faire son gouvernement.
06:44Il a, selon sa propre expression,
06:46lancé une grenade des goupillets
06:47dans le monde politique français,
06:48avec cette dissolution juste avant les JO.
06:51Maintenant, il doit entendre le cri des Français.
06:53Le cri des Français, c'est quoi ?
06:54C'est que le Rassemblement national,
06:56aujourd'hui, est le premier parti de France.
06:57Nous avons le plus gros groupe à l'Assemblée nationale.
06:59Et vous n'avez pas un nom de Premier ministre
07:01à lui souffler, du coup ?
07:02Mais ça, ce n'est pas à nous de le faire.
07:03Non, non, pas du tout.
07:04Nous, on a été très clair.
07:05Jordan Bardella a dit
07:06« Je serai Premier ministre »
07:07et nous avons la majorité absolue.
07:08Nous ne l'avons pas.
07:09Donc, nous ne voulons pas gouverner
07:10sans pouvoir impliquer notre programme.
07:12Mais le message qu'ont envoyé les Français,
07:13c'est quoi ?
07:14Plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat
07:16et moins d'immigration.
07:17Le Président de la République
07:18ne peut pas oublier ça
07:19et ne doit pas céder aux sirènes
07:21d'une extrême gauche
07:23qui, je le rappelle,
07:24avec la France insoumise,
07:25n'a aujourd'hui que 72 députés,
07:27c'est-à-dire moins que
07:28dans la mandature présente.
07:29Dans les discussions qui se tiennent
07:30en ce moment, avouez-le,
07:31vous avez plus intérêt
07:32à ce qu'Emmanuel Macron démissionne.
07:34Mais ce n'est pas notre intérêt qui compte,
07:36c'est l'intérêt de la France.
07:37Effectivement, face à une France
07:39qui va devenir ingouvernable,
07:40face à une France
07:41qu'il faut réformer en profondeur,
07:42il faut contrôler nos frontières,
07:43il faut arrêter
07:44avec l'immigration submersive,
07:45il faut plus de sécurité dans les rues
07:47et les JO nous l'ont bien montré.
07:49Il faut plus de pouvoir d'achat,
07:50baisser la TVA,
07:51notamment sur les énergies.
07:52Il faut des mesures de fond.
07:54Qu'est-ce qu'on va pouvoir faire
07:55sans un gouvernement aujourd'hui
07:57qui correspond aux attentes des Français ?
07:59Ça va être impossible.
08:00Ça va être, pour les Français,
08:01trois ans très difficiles
08:02avec Emmanuel Macron.
08:03La logique...
08:04Tiens, moi, j'ai relu récemment
08:06des interviews entre Perfit
08:07et le général de Gaulle.
08:08Le général de Gaulle avait dit à Perfit,
08:10si jamais il y a une dissolution
08:11et que je perds,
08:12je devrais partir.
08:13Evidemment, tout le monde
08:14n'est pas le général de Gaulle.
08:15Je vous propose d'aller
08:16en Corse du Sud à présent.
08:17Le maire de Lecce a pris un arrêté
08:18interdisant les tenues religieuses
08:20à la plage,
08:21considérant que les tenues
08:22vestimentaires religieuses
08:23ostentatoires pouvaient être
08:24sources de conflits graves,
08:26considérant aussi le climat
08:27de tension internationale actuelle,
08:28notamment au Moyen-Orient
08:29et au Proche-Orient.
08:30Cet arrêté a été finalement
08:32interdit par la préfecture.
08:33On comprend que ce qui est visé,
08:35clairement, c'est le Burkini.
08:36Est-ce que vous soutenez
08:38la décision qui avait été prise
08:39par le maire de Lecce ?
08:40On parlait tout à l'heure
08:41de ce qui se passe au Royaume-Uni.
08:42Ce qui se passe au Royaume-Uni,
08:43c'est que, notamment,
08:44des gens ont eu
08:45un islam radical affirmé
08:46dans la société,
08:47qu'ils l'ont affirmé partout.
08:48Il ne faudrait pas
08:49que ça arrive en France.
08:50Le port du Burkini
08:51est non seulement
08:52le port d'un vêtement,
08:53mais une revendication
08:54religieuse et politique.
08:56Et ça, nous devons l'éviter
08:57dans une France laïque
08:58et une France républicaine.
09:00Et je comprends
09:01la décision du maire.
09:02Évidemment, ce qui est
09:03insoutenable aujourd'hui,
09:04c'est que certains et certaines
09:06se servent des coutumes
09:08vestimentaires pour faire
09:09avancer un agenda politique.
09:11La France n'est pas
09:13un État religieux
09:14et ne le sera jamais.
09:15La France n'est pas un État
09:17où la femme est inférieure à l'homme
09:19et où elle doit se cacher.
09:20La France est un pays d'égalité,
09:21un pays républicain,
09:23un pays démocratique
09:24et un pays laïque.
09:25Et par tous les moyens,
09:26nous devons le défendre.
09:27Sinon, nous deviendrons en Angleterre
09:29ce que nous ne voulons
09:30à aucun prix.
09:32En Haute-Vienne,
09:33la coordination rurale
09:34appelle à tuer des loups
09:35et se retrouve dans le viseur
09:36en ce moment de la justice.
09:37Le syndicat agricole
09:38propose une prime de 1 000 euros.
09:40À quiconque lui ramène
09:41un loup mort,
09:42il est donc accusé
09:43d'inciter à la commission
09:44d'un délit de braconnage
09:45et d'atteinte à l'environnement.
09:46Tuer un loup, je le rappelle,
09:48c'est encourir une peine
09:49de trois ans de prison
09:50et 150 000 euros d'amende.
09:52Alors, une fois que l'on a
09:53précisé tout cela,
09:54qu'est-ce que cette provocation
09:56nous dit finalement du désarroi
09:57que traversent
09:58les agriculteurs de la Haute-Vienne ?
09:59Bien évidemment,
10:00les agriculteurs de la Haute-Vienne
10:02se retrouvent face à des décisions
10:03qu'eux-mêmes ne peuvent plus appliquer.
10:05C'est-à-dire que,
10:06par une bonne volonté,
10:07une bonne intention au départ,
10:08protéger les loups,
10:09je pense que personne
10:10ne peut être contre.
10:11Les agriculteurs se retrouvent
10:12aujourd'hui dans une situation
10:13où ces mêmes loups
10:14qu'on a voulu protéger
10:15se répandent partout en France,
10:16même dans des endroits
10:17où ils n'étaient pas
10:18initialement présents
10:19et viennent attaquer leurs troupeaux.
10:20Vous savez, ces paysans,
10:21ils en ont ras-le-bol
10:22d'avoir face à eux
10:23des bonnes intentions
10:24qui nuisent à leur activité,
10:25des normes
10:26qui leur pourrissent la vie,
10:27des contrôles
10:28qui les empêchent de produire,
10:30des paperas à remplir
10:31toute la journée
10:32et des injonctions
10:33toujours plus dures
10:34chaque jour
10:36qui leur empêchent
10:37finalement de gagner leur vie.
10:38C'est un cri de colère,
10:39un cri de colère
10:40après des promesses
10:41du gouvernement
10:42qui ont été, je crois,
10:43tout à fait vaines.
10:44Tout ce qu'on leur avait promis
10:45est tombé à l'eau,
10:46a été mis à l'égout
10:47et aujourd'hui,
10:48ils se retrouvent
10:49dans la même situation
10:50qu'il y a six mois,
10:51c'est-à-dire avec
10:52les mêmes problèmes.
10:53Je crois qu'il faut écouter
10:54nos agriculteurs,
10:55ils nous nourrissent
10:56et il faut les choyer
10:57plutôt que leur mettre
10:58toujours plus de normes,
10:59toujours plus de lois
11:00sur le dos
11:01et les rendre,
11:02finalement,
11:03les pousser à crier
11:04et à se mettre hors la loi.
11:05Il faut arrêter
11:06avec une écologie punitive,
11:07il faut arrêter
11:08de considérer
11:09nos agriculteurs
11:10comme des empêcheurs
11:11de tourner en rond.
11:12Ils sont nécessaires,
11:13ils sont vitaux pour la France.
11:14Il faut leur dire
11:15et il faut leur prouver.
11:16Un mot rapide
11:17sur la question du Proche-Orient
11:18où la moindre étincelle
11:19en ce moment
11:20menace d'embraser la région.
11:21Une semaine qu'Israël
11:22vit une sorte
11:23de veillée d'armes
11:24dans l'attente d'une riposte
11:25de l'Iran
11:26qui l'accuse d'avoir tué
11:27le chef du Hamas à Téhéran.
11:28Une riposte qui pourrait
11:29tout aussi bien venir
11:31On vient d'apprendre
11:32qu'Israël
11:33acceptait de négocier.
11:34A partir du 15 août,
11:35c'est le bureau du Premier ministre
11:36Netanyahou
11:37qui l'a annoncé.
11:38Est-ce que vous croyez
11:39que l'apaisement
11:40est encore possible
11:41dans la région ?
11:42Il le faut.
11:43Personne ne souhaite
11:44un embrasement.
11:45D'abord parce qu'Israël
11:46se retrouverait entouré
11:47d'ennemis.
11:48Vous les avez cités,
11:49l'Iran, le Hezbollah
11:50qui évidemment
11:51veulent la fin d'Israël
11:53comme le Hamas d'ailleurs.
11:55Il faut d'abord
11:56libérer les otages.
11:57Il est évident
11:58qu'Israël veut retrouver
11:59ses enfants,
12:00ses fils et ses filles
12:01après le terrible programme
12:03rappelons-le du 7 octobre
12:05fait par un mouvement terroriste,
12:07le Hamas.
12:08Et nous devons veiller,
12:09nous Français,
12:10évidemment à l'établissement
12:11de la paix,
12:12une paix raisonnable
12:13qui permette à Israël
12:14de vivre en paix
12:15et demain d'avoir
12:16un Etat palestinien
12:17mais aussi
12:18éviter d'importer
12:19ce conflit en France.
12:20Or, on voit bien
12:21que certains leaders politiques
12:22et je citerai ici
12:23Madame Chikirou
12:24de la France Insoumise
12:25qui a rendu hommage
12:26au leader du Hamas mort
12:27Ismaël Hanier.
12:28Oui, exactement.
12:29Essayent d'importer
12:30ce conflit.
12:31Pourquoi ?
12:32Pour flatter un électorat
12:34qu'ils imaginent acquis
12:36chez les musulmans.
12:37C'est ce qu'elle a publié
12:38un communiqué de presse.
12:39Oui, ils font toujours ça.
12:40C'est-à-dire que
12:41ils nous expliquent
12:42que le Hamas
12:43est un mouvement de résistance.
12:44Ils invitent des terroristes
12:45à l'Assemblée nationale
12:46et puis après
12:47ils nous font
12:48« Oups, ouin ouin,
12:49je ne savais pas,
12:50excusez-moi. »
12:51Ils sont tout à fait
12:52conscients de ce qu'ils font.
12:53Ce n'est pas pour rien
12:54qu'ils brandissent
12:55des drapeaux palestiniens
12:57Faisons en sorte
12:58que ce conflit
12:59ne soit pas importé en France.
13:01Essayons de propager
13:02l'idée de la paix
13:03en intérieur et à l'extérieur
13:04plutôt que l'idée
13:05du tous contre tous.
13:06Il nous reste une petite minute.
13:07Un dernier mot sur le concert
13:08de l'une des plus grandes
13:09pop stars mondiales,
13:10adulée des jeunes aujourd'hui,
13:11Taylor Swift.
13:12Trois de ses concerts
13:13ont été annulés à Vienne
13:14en raison d'une menace terroriste
13:15très sérieuse.
13:16Deux personnes ont été arrêtées.
13:17Le principal suspect
13:18voulait commettre
13:19un attentat suicide
13:20à l'aide d'explosifs
13:21et d'armes blanches.
13:22Il a 19 ans.
13:23Il avait prêté allégeance
13:25Ça nous rappelle
13:26que cette menace terroriste
13:27aujourd'hui est plus que jamais
13:28présente en Europe
13:29avec des réseaux djihadistes
13:30qui trouvent finalement
13:31leur relais,
13:32qui recrutent parmi les jeunes
13:33via les réseaux sociaux.
13:34L'actualité est parfois
13:35tragique et parfois
13:36très parlante.
13:38On a parlé de l'Angleterre.
13:40On a parlé d'Israël.
13:41On parle maintenant de Vienne.
13:42L'islamisme est l'ennemi
13:43de l'Europe.
13:44L'islamisme veut conquérir
13:45l'Europe par l'infiltration
13:47voulue par les frères musulmans
13:48et par le terrorisme.
13:49L'islamisme est le mal moderne
13:51qu'il faut combattre
13:52partout dans la sécurité
13:53intérieure et au niveau
13:54international.
13:55L'islamisme doit être
13:56la priorité de nos gouvernants
13:58en Europe et en France.
14:00Il faut des mesures
14:01très claires.
14:02Quand je vois qu'il y a
14:034000 fichés S étrangers
14:04en France qui peuvent
14:05passer à l'action
14:06du jour au lendemain,
14:07il est temps de siffler
14:08la flingue de la récré
14:09et de les renvoyer chez eux.
14:10Il faut se protéger
14:11de ce mal moderne
14:12et rétablir la cohésion nationale,
14:14une cohésion patriote,
14:15nationale et laïque
14:16face au fanatisme religieux.
14:18Laurent Jacobelli,
14:19nous arrivons à la fin
14:20de notre grande interview.
14:21Merci à vous.