Aucun poste clé pour le RN à l'Assemblée : «C'est un scandale démocratique, ce sont 11 millions de Français mis de côté», affirme Julien Odoul

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ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos Chaque matin de l'été, à 8h15, Florian Tardiff reçoit une personnalité au centre de l'actualité. Ce jeudi, Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement national et député de l'Yonne, revient sur le début des Jeux olympiques, de la sécurité lors de l'événement, du gouvernement et du Nouveau Front populaire.  Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20 LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video                                  Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV                                  Retrouvez-nous sur :                                 | Notre site : http://www.europe1.fr                                 | Facebook : https://www.facebook.com/Europe1                                 | Twitter : https://twitter.com/europe1                                 | Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts                                 | Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Transcript

00:00Bonjour Julien Aoudoul, vous êtes porte-parole du Rassemblement National et député de Lyon.

00:09Les Jeux Olympiques ont débuté avant l'ouverture officielle des JO.

00:13Plusieurs rencontres hier parfois émaillées d'incidents,

00:16comme à Saint-Etienne où le match a été interrompu pendant deux heures pour des vérifications de sécurité

00:20après l'envahissement du terrain par une vingtaine de supporters marocains et des jets de bouteilles et gobelets.

00:25Quel est votre analyse de ce qui s'est passé et est-ce que vous redoutez de nouveaux incidents ?

00:30Déjà c'est un désaveu des propos très optimistes de Gérald Darmanin

00:35qui nous disait que la première journée s'était très bien passée.

00:39En effet, elle a été perturbée par l'arrêt du match, par des débordements scandaleux,

00:46par l'invasion du terrain par des pseudo-supporters,

00:50qui nous rappellent d'ailleurs un match France-Algérie de 2001

00:54où le Stade de France avait été envahi de supporters algériens,

00:58des violences aussi contre les joueurs argentins.

01:01Donc tout ça évidemment n'est pas pour nous rassurer sur la sécurité autour des compétitions des Jeux Olympiques.

01:09Gérald Darmanin a reconnu qu'il y avait eu quelques incidents hier,

01:13il a expliqué qu'un point serait fait aujourd'hui.

01:15Est-ce que vous croyez en sa sincérité sur l'évolution potentiellement du dispositif

01:20pour le renforcer et éviter ce type d'incidents ?

01:22Non, je ne crois pas le gouvernement.

01:24Parce que M. Darmanin qui a fait du mensonge une politique,

01:28on voit bien d'ailleurs qu'il est dans le déni des chiffres,

01:31il est aussi dans la censure des faits.

01:33Quand M. Darmanin nous dit que la délinquance est ramenée quasiment à un niveau zéro

01:38en Ile-de-France et à Paris, alors qu'il y a quelques jours

01:41une touriste australienne a été violée par cinq individus de type africain,

01:45alors que tous les jours nos compatriotes subissent des agressions, des vols, des viols,

01:50alors que les chiffres de la délinquance et de l'insécurité n'ont jamais été aussi hauts dans notre pays,

01:55si on prend juste les violences sexuelles depuis 2017, c'est les chiffres d'Eurostat,

01:58ils ont explosé de 117 %, 117 % d'explosion sur ces violences sexuelles.

02:04Donc à un moment donné, il faut que M. Darmanin retrouve la raison

02:08et parle le langage de la vérité aux Français.

02:11Il y a une situation sécuritaire qui n'est pas tenue, qui est hors de contrôle,

02:14et il est le principal responsable.

02:16Vous dites « gouvernement », cela signifie que vous estimez que le gouvernement ment ?

02:22C'est ce que je comprends.

02:23Depuis longtemps, ça fait très longtemps sur tous les sujets.

02:25Vous le savez, je pense que les Français ne sont pas dupes,

02:27ils ont quantité d'exemples depuis la crise sanitaire jusqu'au chiffre de l'insécurité,

02:32la finale de la Ligue des champions en 2022 aussi avec les pseudo-supporters anglais.

02:37Ce gouvernement qui est dans l'incapacité de résoudre les problèmes des Français,

02:42qui est dans l'incompétence crasse sur tous les sujets,

02:46fait du mensonge et de la communication du mensonge sa seule politique

02:50pour faire écran de fumée et pour montrer qu'il agit.

02:53Le résultat est calamiteux, on le voit bien et on l'a vu encore hier.

02:56Julien Aoudoul, vous avez depuis deux ans opéré ce que vous appelez dans votre camp

02:59la stratégie de la cravate.

03:00Lui, en parlant de Gérald Darmanin, opère la stratégie du sang-cravate.

03:04C'est un coup de com' pour vous, pour justement, estime-t-il,

03:07montrer qu'il ne souhaite pas faire sécession avec le peuple ?

03:12C'est un coup de mépris surtout.

03:14M. Darmanin, il veut dire quoi ?

03:17Que les Français sont des ploucs ?

03:19Il avait déjà dit d'ailleurs que les Français mangeaient avec leurs doigts et buvaient de la bière.

03:23Il avait conseillé d'ailleurs à M. Macron de s'entourer de ces Français-là.

03:27Les Français, ils s'habillent bien et ils attendent que leurs responsables politiques,

03:31les représentants à l'Assemblée nationale, au gouvernement,

03:34aussi aient une tenue, un comportement qui soit à la hauteur de cette représentation.

03:38Donc, le fait d'enlever la cravate pour être plus proche du peuple,

03:41c'est du grand n'importe quoi.

03:43Et c'est prendre les Français pour des imbéciles, mais ce n'est pas la première fois.

03:46Sur la stratégie de la cravate, de la normalisation, de la crédibilisation de votre parti,

03:50est-ce que vous reconnaissez aujourd'hui que lors des élections législatives,

03:52votre campagne a pu être entachée par le profil de candidat que vous avez vous-même désigné ?

03:57Et quel enseignement, aujourd'hui, en tirez-vous sur la suite ?

04:00Nous, nous reconnaissons nos erreurs.

04:02Marine Le Pen l'a fait, Jordan Bardella l'a fait également.

04:06On ne se cache pas derrière des excuses.

04:08Il y a eu, effectivement, des dysfonctionnements concernant les investitures de quelques candidats.

04:12Encore une fois, c'était quelques candidats sur près de 1 200 candidats avec les suppléants.

04:19Nous allons y remédier parce que les Français attendent de nous que nous soyons encore plus sérieux,

04:23plus performants, plus crédibles pour incarner l'alternance.

04:26Nous le devons aux Français, effectivement, ce travail parce que nous, on ne nous pardonne rien.

04:30Vous savez, la moindre erreur de notre part fait les gros titres.

04:34Quand vous voyez que des fichés S à la France Insoumise peuvent être candidats,

04:39peuvent être soutenus par ces partis-là, que des antisémites, des homophobes sont encensés

04:43par les partis de gauche et d'extrême-gauche et que ça ne crée aucun tumulte et aucune réprobation,

04:49on voit bien qu'il y a un deux poids, deux mesures.

04:51Vous avez évoqué les fichés S.

04:53Une députée de la droite républicaine propose aujourd'hui, justement,

04:56de déposer une proposition en loi pour interdire le fait que nous puissions,

05:00dans notre pays, élire un fiché S.

05:03Vous en pensez quoi ?

05:04Quelle hypocrisie de la part des Républicains.

05:06Ces gens-là, en fait, sont...

05:07Mais est-ce que vous pourriez soutenir cette proposition en loi ?

05:09J'aimerais dire un mot sur les Républicains.

05:11À aucun moment, ils n'ont soutenu la candidate du Rassemblement National

05:15face à Raphaël Arnault, ce triple fiché S d'extrême-gauche.

05:18À aucun moment, ils n'ont voulu faire barrage à l'extrême-gauche

05:21lors des élections législatives.

05:23Et aujourd'hui, ils se drapent, donc, de tenues vertueuses

05:27sur la responsabilité, sur les valeurs, sur l'autorité,

05:30pour combattre LFI.

05:32Mais tout cela, encore une fois, est de la poudre aux yeux.

05:34Tout ça, c'est du mensonge et c'est même de la trahison.

05:36Moi, j'aurais aimé que Mme Duby-Muller, effectivement,

05:39fasse le choix de l'autorité et des valeurs

05:41lors de la campagne législative.

05:42Au contraire, elle a préféré avoir les voix

05:44de la gauche et de l'extrême-gauche.

05:46Donc, je pense que les Français, encore une fois,

05:48voient bien qui les protège et qui les défend

05:51face à une extrême-gauche qui est dangereuse.

05:53On voit bien leur comportement, on voit bien leur antisémitisme,

05:55la violence qu'ils véhiculent dans le pays.

05:58C'est certainement pas Hélaire qui a toujours profité

06:01des voix de l'extrême-gauche,

06:03qui n'a jamais combattu ce parti,

06:05qu'on va se tourner pour combattre M. Mélenchon.

06:07Mais en tout cas, est-ce que vous pourriez

06:09potentiellement voter cette proposition de loi

06:11dans le cadre d'une niche parlementaire ?

06:13Sur le fond, c'est évidemment choquant.

06:15Une personnalité qui est une menace

06:18pour la sécurité intérieure,

06:20qui est très peu fichée.

06:22Moi, je le dis, effectivement, cette personne,

06:24pour tout un tas de raisons, ne devrait pas siéger

06:26à l'Assemblée nationale, qui est la maison du peuple,

06:28qui est la représentation nationale.

06:30Vous avez quantité de nos citoyens,

06:33compte tenu d'un passé judiciaire

06:35qui ne peuvent pas se présenter,

06:37et cette personne qui constitue une menace

06:39pour la sécurité intérieure, pour la sécurité de son concitoyen,

06:41aujourd'hui est représentante du peuple.

06:43Il y a évidemment un problème.

06:44Vous souhaitez proposer l'abrogation

06:46de la réforme des retraites

06:48lors de votre niche parlementaire,

06:49qui aura lieu fin octobre.

06:51Cela ne vous poserait aucun problème

06:53de pouvoir voter l'abrogation de cette réforme

06:55avec les voix du Nouveau Front Populaire ?

06:57Vous savez, nous, on voit déjà l'intérêt des Français.

07:00Ça a été une proposition de Marine Le Pen.

07:02Nous avons combattu la retraite à 64 ans

07:04de M. Macron, parce qu'elle est

07:06injuste socialement, inefficace économiquement,

07:09et nous attendons, effectivement,

07:11que toutes les formations politiques responsables

07:13qui ont à cœur de défendre l'intérêt des Français

07:15puissent se joindre à cette proposition de loi

07:17qui sera déposée dans le cadre

07:19de notre niche parlementaire.

07:20J'explique en deux mots.

07:21Tous les groupes politiques peuvent déterminer

07:23l'ordre du jour de l'Assemblée nationale

07:25sur une journée, et nous avons l'honneur

07:27d'ouvrir le bal des niches parlementaires

07:28le 31 octobre prochain.

07:29Peu à peu, d'où viennent ces voix

07:31pour pouvoir abroger cette réforme des retraites ?

07:33Vous n'allez pas regarder cas par cas ?

07:35Nous, contrairement aux autres,

07:37nous ne disséquons pas

07:39les partis politiques, les groupes politiques

07:41qui déposent des amendements,

07:43des propositions de loi.

07:45Nous regardons l'intérêt de la France et des Français.

07:47Et l'intérêt de la France et des Français,

07:49c'est effectivement de revenir sur cette réforme injuste.

07:51Qu'est-ce que vous pensez de la proposition

07:53du nouveau Front populaire de nommer Lucie Castet

07:55à Matignon ?

07:57Je vois comme une volonté d'imposer

07:59une minorité.

08:01Le Front populaire est minoritaire à l'Assemblée nationale.

08:03Ils ne l'ont pas encore digéré,

08:05ils ne l'ont pas encore accepté, mais c'est un fait.

08:07190 députés, ça ne fait pas une majorité.

08:09Donc, Mme Castet, comme tous les autres

08:11candidats à Matignon

08:13de l'extrême-gauche, sont

08:15nuls et non avenus.

08:17Ils n'ont aucune légitimité.

08:19Et on voit bien qu'à force d'essayer

08:21de se montrer majoritaire alors qu'ils sont minoritaires,

08:23ils imposent une sorte de tyrannie

08:25qui rappelle un petit peu, d'ailleurs,

08:27le coup des bolcheviks en 1917

08:29qui était minoritaire,

08:31qui ont pris le pouvoir par un coup d'État.

08:33On sait comment ça s'est terminé, malheureusement.

08:35Olivier Faure a adressé un courrier

08:37au Conseil d'État pour pointer les actions

08:39réglementaires, je le cite, du gouvernement des missionnaires.

08:41Comptez-vous faire de même, puisque c'est un sujet

08:43que vous avez notamment évoqué

08:45durant l'entre-deux-tours de ces législatives ?

08:47C'est un sujet, effectivement, qui a

08:49interpellé beaucoup de Français.

08:51On avait senti

08:53qu'il y avait un vent de panique dans le pouvoir,

08:55qui avait envie de recaser,

08:57de nommer

08:59ses petits copains à des postes clés

09:01dans la perspective d'une arrivée au pouvoir

09:03du Rassemblement national.

09:05Nous, on va surtout

09:07travailler pour préparer cette alternance

09:09que veulent les Français. On va se concentrer

09:11avec nos députés, qui sont nombreux

09:13et qui constituent, encore une fois, le premier groupe

09:15à l'Assemblée nationale

09:17et sans qui, rien ne peut se faire.

09:19Je tiens à le redire, à l'Assemblée nationale,

09:21nous sommes les maîtres des horloges.

09:23Nous allons déterminer quels textes peuvent

09:25passer et quels textes doivent être repoussés.

09:27Nous sommes déterminants,

09:29quoi qu'en disent les oppositions

09:31au Rassemblement national, quoi qu'en disent

09:33d'ailleurs ceux qui ont voulu nous exclure du bureau

09:35de l'Assemblée nationale.

09:36Est-ce que, justement, vous jugez

09:38que c'était un processus antidémocratique ?

09:40Vous avez presque reçu le soutien,

09:42j'ai envie de dire, du président de la République,

09:44qui s'est exprimé sur cette question il y a deux jours

09:46en dénonçant le fait que le Rassemblement

09:48national n'avait aucun poste clé

09:50au sein de la haine.

09:51C'est un scandale démocratique, il faut bien le dire.

09:53C'est 11 millions de Français qui ont été

09:55mis de côté. C'est 11 millions de Français

09:57qui sont invisibilisés.

09:59Et si vous me permettez, je vais faire le parallèle

10:01avec la censure qui a frappé

10:03C8 dans l'avis

10:05de l'ARCOM.

10:07C'est des millions de téléspectateurs, des millions de Français

10:09qui sont aujourd'hui

10:11mis de côté avec cette censure.

10:13On leur dit, vous n'avez pas

10:15le droit de penser ça. On leur dit, finalement,

10:17ce que vous pensez, on va

10:19vous punir pour ça. Et je trouve ça extrêmement

10:21grave pour notre démocratie, qui de plus

10:23en plus est défaillante, qui de plus en plus

10:25ne respecte pas le pluralisme,

10:27ne respecte pas les principes démocratiques

10:29qui sont les nôtres. Les 11 millions de Français

10:31qui ont choisi le Rassemblement national

10:33doivent être représentés.

10:35Ils doivent avoir la place qu'ils méritent.

10:37Et je considère que C8, qui est la première chaîne

10:39de la TNT, qui rassemble des millions

10:41de téléspectateurs, doit pouvoir émettre

10:43au nom du pluralisme, au nom

10:45de la démocratie. On a beaucoup parlé

10:47de ce qui se passe au sein du Parlement.

10:49Que pensez-vous de ce rapprochement en coulisses entre les élus

10:51LR et le camp présidentiel ?

10:53Est-ce que vous nous dites ce matin

10:55la carpe et le lapin ne font pas d'enfants ?

10:57J'en dis que ce n'est pas nouveau.

10:59Les Républicains, en tout cas ce qu'il en reste,

11:01ont toujours été la béquille d'Emmanuel Macron.

11:03Ils avaient refusé de voter l'émotion

11:05de censure. Ils ont toujours été en soutien

11:07d'Emmanuel Macron. Ils ont rêvé d'entrer au gouvernement.

11:09Certains l'ont déjà fait.

11:11Et là, on voit bien que pour

11:13un plat de lentilles, pour quelques postes,

11:15pour un poste de caster,

11:17un poste de vice-président de l'Assemblée nationale,

11:19pour un pacte législatif, certainement

11:21pour des ministres, ils sont prêts à tout.

11:23Ils sont prêts à trahir leurs électeurs.

11:25Et nous nous disons à tous les électeurs, les Républicains,

11:27tous ceux de droite, qui ont à cœur

11:29de défendre l'autorité, la sécurité,

11:31la lutte contre l'immigration, c'est vers le Rassemblement

11:33national qu'il faut se tourner, vers Marine Le Pen

11:35et vers Jordan Bardella.

11:36On en a beaucoup parlé ces derniers jours.

11:38Vous avez saisi le procureur de la République

11:40après les propos antisémites de Thomas Porte.

11:42Ce dernier, hier, a expliqué que sa position

11:44sur ce qui s'était passé ces derniers jours,

11:46sur le fait qu'il ne souhaitait pas

11:48que la délégation israélienne puisse

11:50participer à ces Jeux olympiques,

11:52n'avait pas changé. Que lui répondez-vous ce matin

11:54sur ces news européens ?

11:56Je dis que ces propos sont criminels.

11:58Ils sont criminels parce que la délégation israélienne

12:00court des risques majeurs

12:02pour leur sécurité.

12:04Ils sont dans le viseur des islamistes,

12:06dans le viseur de tous les islamo-gauchistes.

12:08J'ajoute que les propos de Rima Hassan

12:10sont aussi criminels. Les menaces

12:12qu'elle balance sur les réseaux sociaux,

12:14les fatwas qu'elle adresse

12:16à tel ou tel, à M. Bellamy,

12:18à d'autres, elle se fait le relais,

12:20évidemment, du Hamas.

12:22Le porte-parole au Parlement européen.

12:24Il va falloir que ce cirque islamiste s'arrête.

12:26Il faut, à un moment donné, que la justice

12:28frappe et muselle ces gens-là

12:30qui font courir des risques inconsidérés

12:32à tous ceux qui soutiennent

12:34nos libertés, nos valeurs

12:36et l'État d'Israël.

12:38Je rappelle que M. Porte ne s'est pas

12:40offusqué que l'Iran

12:42est une délégation

12:44pour les Jeux olympiques. L'Iran qui

12:46enferme les femmes, l'Iran qui martyrise

12:48les oppositions, que la Corée du Nord

12:50qui participe aux Jeux olympiques, je vois que ça ne choque pas

12:52M. Porte qui, dans un antisémitisme

12:54débridé, et je le dis,

12:56El-Effi est un parti dangereux

12:58pour la République et pour la France.

13:00À ce moment-là, est-ce que vous estimez, comme certaines personnalités

13:02politiques, qui ne sont pas forcément d'ailleurs

13:04issues de votre famille

13:06politique, qu'il faudrait peut-être penser

13:08à dissoudre la France insoumise ?

13:10Oui, j'ai entendu

13:12M. Estrosi et d'autres.

13:14Qu'est-ce qu'il a fait, M. Estrosi,

13:16pour lutter contre El-Effi ? Rien.

13:18Il a accepté, comme d'autres,

13:20les voix de la France insoumise.

13:22Il s'est désisté, comme d'autres,

13:24pour faire élire M. Guirault,

13:26Arroubet, et d'autres candidats.

13:28M. Arnault, dans le Vaucluse,

13:30et tous les candidats les plus nauséabonds

13:32qui sont entrés à l'Assemblée nationale.

13:34C'est grâce, notamment, à des

13:36macronistes, à des LR, qui se sont désistés,

13:38qui ont créé une grande alliance.

13:40Donc, encore une fois, il faut arrêter l'hypocrisie,

13:42il faut arrêter de prendre les Français pour des

13:44imbéciles, et si on veut combattre

13:46El-Effi, c'est d'abord dans les urnes,

13:48c'est d'abord avec les élections,

13:50et c'est d'abord avec des positions extrêmement claires.

13:52Merci beaucoup, Julien Aoudoul, c'était votre grande interview

13:54sur les néo-européens.

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