• il y a 3 mois
Les Vraies Voix des JO avec Daniel Sangouma, Sébastien Deleigne, Patrice Martin, Antoine Mazère et Philippe Candeloro, au micro de Christine Bouillot.

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-26##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:00:05Bonsoir à toutes, bonsoir à tous, bienvenue les amis, c'est parti pour les Vraies Voix des JO sur Sud Radio,
00:00:10les JO de Paris comme vous ne les vivrez nulle part ailleurs,
00:00:13avec toujours nos Vraies Voix exceptionnelles chaque soir,
00:00:16tous et toutes membres du collectif des championnes et champions français
00:00:19que je vais vous présenter dans une poignée de secondes.
00:00:22Au programme jusqu'à 19h, et bien nous y voilà, c'est le jour J pour les Jeux de Paris.
00:00:27Des années que nous en parlons, nous en débattons, nous faisons des hypothèses,
00:00:31que nous avons tous forcément un avis sur la question,
00:00:34alors qu'on les aime ou non, c'est JO ce soir, c'est le coup d'envoi, c'est le jour J.
00:00:38Près de 2 milliards de terriens auront les yeux braqués sur cette cérémonie à part inédite sur la Seine,
00:00:446 km de long, 10 500 athlètes, une parade nautique sur la Seine,
00:00:48spectacle de 3h40 préparé dans le plus grand secret,
00:00:51avec une ribambelle de stars et un ou une porteuse de flammes dont on ignore encore le nom.
00:00:57Ce soir, nous allons évidemment revenir sur cette cérémonie,
00:01:00nous serons avec nos Vraies Voix des JO qui sont actuellement en train,
00:01:04pour certaines et certains, de rejoindre leur place le long des quais de Seine.
00:01:08Nous verrons aussi comment la France va suivre cet événement planétaire.
00:01:12Ce sera notre fil rouge dans cette deuxième heure de cette émission,
00:01:16mais avant cela, impossible de ne pas voir une coïncidence,
00:01:20cet acte coordonné ce matin de sabotage qui a paralysé le trafic des TGV,
00:01:25des centaines de milliers de voyageurs en rad au moment du grand chassé croisé de l'été.
00:01:30Alors ce trafic des TGV perturbé à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris,
00:01:35est-ce que ce sont les JO qui sont visées, est-ce que c'est la France qui est visée,
00:01:39comme le disait ce matin la ministre des Sports ?
00:01:41Quelles conséquences aussi pour les usagers d'abord bien sûr,
00:01:44mais pour l'image du pays avec cette question, qui se cache derrière cela ?
00:01:48C'est la France qui a été attaquée, nous dit la ministre,
00:01:50alors vous aussi vous réagissez sur nos réseaux sociaux et au 0826 300 300,
00:01:55un menu extrêmement chargé bien sûr.
00:01:58Nos vrais voix des JO ce soir, les membres du collectif des championnes et champions,
00:02:04on a Daniel Sangouma avec nous en plateau.
00:02:06Bonjour.
00:02:07Bonjour Daniel, ça va bien ?
00:02:08Super.
00:02:09Super, prêt ?
00:02:10Excité.
00:02:12Alors on rappelle le palmarès médaillé de bronze au jeu de Séoul
00:02:16et détenteur du record de France pendant près de 15 ans.
00:02:20C'est quand même énorme.
00:02:22Il a fallu qu'il coure pour rattraper tout ça.
00:02:25On est également avec notre vrai voix Sébastien Delègne.
00:02:29Bonsoir Sébastien.
00:02:31Bonsoir Christine, bonsoir Daniel.
00:02:33Double champion du monde de pentathlon moderne,
00:02:35quatre JO olympiques à votre actif Sébastien dans un instant.
00:02:39On va avoir également, on va nous rejoindre,
00:02:41Patrice Martin, l'ange blond comme on l'appelait 12 fois,
00:02:45champion du monde de ski nautique.
00:02:47Il a été président de la Fédération Française de la Discipline
00:02:50et puis il nous rejoindra tout à l'heure après 18h également,
00:02:52Philippe Candeloro qui est vice-champion du monde de patinage,
00:02:55double médaillé au jeu d'hiver.
00:02:58Il va nous rejoindre sur les coups de 18h.
00:03:00Antoine Mazère, bonsoir Antoine.
00:03:02Bonsoir Christine.
00:03:03On s'est remis de notre match de rugby hier.
00:03:05C'était bien parti.
00:03:06Qu'est-ce qu'on a vibré avec l'équipe de France de rugby ?
00:03:08La France de rugby qui s'est qualifiée face à cette équipe
00:03:11d'Argentine numéro une mondiale.
00:03:13On a regardé également les filles au handball
00:03:15qui nous ont fait extrêmement plaisir.
00:03:17Les filles au foot ?
00:03:18Les filles au foot juste après aussi.
00:03:19Ils nous ont fait flipper.
00:03:20Il y a eu beaucoup de sports féminins et masculins.
00:03:22Pour l'instant, on n'a vécu que des émotions positives.
00:03:25Sébastien Delaine, vous avez subi déjà les premières compétitions hier ?
00:03:29Ce rugby quand même.
00:03:30Oui, tout à fait, le rugby.
00:03:32J'ai eu moins de temps pour le handball, mais j'ai suivi.
00:03:36Daniel ?
00:03:37Belle victoire.
00:03:38J'ai tout suivi.
00:03:39Alors ?
00:03:40Ils sont forts.
00:03:41À bloc.
00:03:42Transpirés.
00:03:43Nous aussi.
00:03:44On a donné tout ce qu'il fallait pour les pousser.
00:03:48Dans un instant, on va avoir les trois mots des JO avec vous Antoine.
00:03:51Mais on va prendre tout de suite, c'est la dernière info évidemment,
00:03:54la direction de la gare Montparnasse.
00:03:56On y est depuis ce matin avec notre reporter Clément Arion.
00:04:00Bonsoir Clément.
00:04:01Bonsoir Christine.
00:04:02Bonsoir à tous.
00:04:03Alors Clément, vous êtes depuis ce matin dans cette gare Montparnasse,
00:04:07dans ce hall d'une des plus grandes gares parisiennes
00:04:09qui a été quasiment paralysée par cet attaque coordonnée
00:04:13et ces sabotages sur les lignes SNCF, ces lignes TGV.
00:04:16Quelle est, à l'heure où on se parle,
00:04:18la situation ce soir déjà sur le plan du trafic Clément ?
00:04:22Alors le trafic qui commence à reprendre Christine.
00:04:25Un train sur trois qui va pouvoir circuler.
00:04:28C'est reparti notamment pour des trains vers Nantes en TGV.
00:04:31Par contre, ceux vers Bordeaux ou Rennes par exemple ne sont pas repartis.
00:04:36Alors l'heure est à la débrouille encore pour beaucoup.
00:04:39Certains ont choisi de rentrer chez eux.
00:04:41Certains ont choisi de prendre un covoiturage ou même de louer une voiture.
00:04:46Voilà, c'est un petit peu plus calme que ce matin.
00:04:48Ce matin c'était vraiment la panique.
00:04:50Là on sent un petit peu plus de calme autour et dans la gare Montparnasse.
00:04:54De ce que vous nous dites Clément, c'est que les voyageurs s'organisent.
00:04:58Qu'est-ce qu'ils vous racontent ?
00:04:59C'est le plan B, les bus, le covoiturage, les voitures de location ?
00:05:04Exactement. J'ai même vu des gens se coordonner entre eux.
00:05:07Des inconnus qui se coordonnaient pour tenter de louer une voiture.
00:05:11Le covoiturage est également de mise évidemment.
00:05:14Voilà, c'est la débrouille.
00:05:16C'est surtout les axes Atlantique, Nord et Est qui sont touchés.
00:05:21Et deux tiers des trains supprimés quand même dans l'axe Atlantique.
00:05:25Et pour nos auditeurs, la SNCF demande de ne pas se ruer dans les gares si votre train est annulé.
00:05:30Des perturbations prévues jusqu'à lundi Christine.
00:05:33On rappelle sur les sabotages de cette nuit, une enquête est ouverte pour dégradation
00:05:39et association de malfaiteurs par le parquet de Paris.
00:05:42Juste une question, est-ce que cette coïncidence télescopage avec la cérémonie d'ouverture,
00:05:48aujourd'hui les yeux du monde sont braqués sur Paris,
00:05:51est-ce qu'on vous en a parlé ?
00:05:53Est-ce que ça a suscité une forme d'inquiétude chez les Parisiens, les voyageurs ?
00:05:57Qu'est-ce qu'on vous en dit ?
00:05:59Il y a eu un peu d'inquiétude.
00:06:01Ça discutait évidemment beaucoup devant la gare Montparnasse.
00:06:04Également beaucoup de journalistes présents, des journalistes du monde entier.
00:06:07Madame Hidalgo, la maire de Paris, a dit qu'il n'y aurait pas d'impact sur la cérémonie d'ouverture de ce soir.
00:06:13Il y avait quand même des trains Jeux Olympiques de prévu, Christine, avec des athlètes.
00:06:18Il y en avait quatre de prévu aujourd'hui.
00:06:20Il y en a trois qui vont pouvoir partir.
00:06:22Il y a peut-être des athlètes qui vont rater le grand événement de ce soir.
00:06:26Avec aujourd'hui ce grand chassé croisé, on a vu passer des messages, Antoine Mazer,
00:06:33tout au long de la journée, de gens qui sont en province,
00:06:37qui avaient prévu leur voyage pour venir pour la cérémonie d'ouverture,
00:06:40et qui disent « je n'ai pas pu monter et donc mes billets sont perdus ».
00:06:45Daniel et Sébastien, quand on voit ça, Sébastien Delègne, à quelques heures de l'ouverture des JO,
00:06:52il y avait une forme d'abattement ce matin par rapport à ça.
00:06:56Oui, moi je dénonce cette action.
00:06:58Je trouve ça assez lâche de prendre en otage encore les Français,
00:07:01et surtout à ce moment près des Jeux Olympiques, qui est à quelques heures de l'ouverture.
00:07:08Prendre des passionnés de sport comme otages,
00:07:11et même des étrangers qui sont là, pas spécialement pour les Jeux,
00:07:15mais encore une fois, c'est toujours le peuple qui charge,
00:07:20à cause d'une action qui devait être certainement préméditée.
00:07:24Oui, alors l'enquête, je vous le rappelle, ce que disait Clément Arion,
00:07:28l'enquête a été confiée au titre de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée,
00:07:33qui a été saisie pour l'ensemble des dégradations volontaires causées sur les sites SNCF.
00:07:38Donc il y a eu 4 points d'aiguillage, post-aiguillage,
00:07:43qui ont été touchés sur les coups de 4h du matin,
00:07:46sur l'axe nord du TGV à proximité d'Arras,
00:07:48sur l'axe est en Moselle,
00:07:50ainsi que sur l'axe atlantique en Neure-et-Loire.
00:07:53Ce sont des cheminots qui ont surpris une camionnette dans la nuit,
00:07:57dans Lyon, sur l'axe sud-est,
00:08:00ce qui a permis de permettre aux trains en direction de Lyon,
00:08:04des Alpes, de la région PACA,
00:08:06de circuler normalement tout au long de la journée.
00:08:09Daniel, je crois que c'est inédit dans une Olympiade, en tous les cas,
00:08:14de mémoire de sportifs,
00:08:16qu'il y ait un tel événement de blocage, un sabotage,
00:08:19parce qu'à la limite il y aurait eu une panne électrique,
00:08:21on aurait dit, ça peut arriver, un coup de foudre sur une ligne électrique,
00:08:24mais là c'est coordonné,
00:08:26on a beaucoup de questions derrière.
00:08:28C'est clair qu'on se pose beaucoup de questions,
00:08:30néanmoins, moi je veux dire que,
00:08:33j'étais en Paris toute l'après-midi,
00:08:35je n'ai pas senti une angoisse particulière
00:08:38auprès des personnes que je voyais,
00:08:42je suis allé près de la mairie de Paris, etc.,
00:08:45c'était plutôt bon enfant,
00:08:47donc l'optimisme prévaut quand même, heureusement,
00:08:51et puis il faut saluer aussi l'acte des cheminots
00:08:56qui ont pu découvrir ce geste inconsidéré
00:09:01qui allait être perpétré,
00:09:03et qui a déjoué un attentat, semble-t-il,
00:09:06sur cette ligne,
00:09:08et ce qui a permis de libérer la partie sud de la voie de prévu.
00:09:13Mais ce que vous dites Daniel,
00:09:14c'est que quand vous vous baladez dans Paris,
00:09:15vous n'avez pas ce sentiment,
00:09:16il n'y a pas eu cette espèce de flottement,
00:09:17à un moment donné,
00:09:18où on s'est dit, tiens, il y a un truc, on bascule,
00:09:20non, on est resté assez léger en fait.
00:09:23Oui, enfin léger, je ne sais pas,
00:09:25les gens n'avaient pas l'air plus contrariés que cela,
00:09:27et tant mieux,
00:09:28parce qu'il ne faut pas que ce soit l'amorosité qui l'emporte,
00:09:33bien au contraire,
00:09:34je crois qu'il y avait beaucoup de sourire sur le visage des gens,
00:09:36il y avait bien entendu un petit peu d'angoisse je crois,
00:09:40mais c'était surtout par rapport aux différents filtres
00:09:42qu'il faut passer pour accéder au quai notamment,
00:09:45donc je pense que c'était plus à ce niveau-là,
00:09:47mais globalement ça me semblait plutôt serein.
00:09:51Alors on va saluer,
00:09:52parce qu'il vient de nous rejoindre,
00:09:53et on est ravis de l'avoir,
00:09:54une nouvelle vraie voix des JO
00:09:56pendant cette durée des JO sur Sud Radio,
00:09:59c'est Patrice Martin,
00:10:00bonsoir Patrice !
00:10:01Bonsoir à tous !
00:10:02Alors est-ce qu'on rappelle ?
00:10:03Vous nous accueillez Patrice ?
00:10:04Ah bah non, avec grand plaisir !
00:10:06Une légende du sport français,
00:10:08mesdames, messieurs,
00:10:09vous tapez sur Wikipédia
00:10:10et vous allez comprendre,
00:10:11Patrice Martin,
00:10:13c'est l'homme aux 12 titres de champion du monde de ski nautique,
00:10:17très investi aussi depuis votre fin de carrière
00:10:21dans le mouvement sportif,
00:10:23mais à chaud comme ça,
00:10:24quand vous avez vu arriver les infos sur votre téléphone,
00:10:27j'imagine ce matin,
00:10:28que vous apprenez qu'il y a des actes coordonnés
00:10:30le jour de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris,
00:10:33quel a été votre sentiment, Patrice ?
00:10:36J'ai l'impression que certains veulent gâcher la fête,
00:10:40et au-delà du choix politique,
00:10:45de vengeance,
00:10:46peu importe,
00:10:47les gens qui l'ont fait,
00:10:48j'espère qu'ils seront bien sûr condamnés,
00:10:51mais il ne faut pas se tromper,
00:10:52aujourd'hui,
00:10:53de lancer un acte comme celui-là,
00:10:56c'est faire tort à l'image de la France,
00:10:59qui a dans le monde entier,
00:11:02justement,
00:11:03une image de savoir-accueillir,
00:11:04de savoir-faire,
00:11:06de service,
00:11:08de qualité,
00:11:09d'accompagnement,
00:11:10et là,
00:11:11on voudrait ternir cette image,
00:11:13et c'est dommage,
00:11:14parce que c'est une fête planétaire,
00:11:16universelle,
00:11:17qui amène énormément de monde,
00:11:20alors là,
00:11:21oui,
00:11:22en ce moment,
00:11:2385 chefs d'État,
00:11:24qui sont présents aussi à l'Élysée,
00:11:26alors ça fait partie de l'espace des Jeux,
00:11:29de faire un peu aussi de politique,
00:11:31mais il ne faut pas oublier,
00:11:33qu'avant tout,
00:11:34ça doit être une fête,
00:11:35un rassemblement,
00:11:36un temps de paix entre tous,
00:11:38et il y en a certains,
00:11:39qui ne veulent pas écouter,
00:11:41que c'est un moment,
00:11:42justement,
00:11:43de paix et de trêve,
00:11:44olympique.
00:11:45Daniel Sangoma ?
00:11:46Si je ne m'abuse,
00:11:47en 1996,
00:11:48à Atlanta,
00:11:49il me semble qu'il y avait eu un...
00:11:51Un attentat.
00:11:52Une bombe,
00:11:53un attentat,
00:11:54qui avait également eu lieu,
00:11:57donc voilà,
00:11:58il y a toujours des tentatives
00:11:59d'intimidation,
00:12:00des personnes malveillantes,
00:12:02qui veulent que la fête se passe mal,
00:12:05je pense qu'on a été largement,
00:12:08comment dire,
00:12:09nos autorités ont été largement
00:12:11impliquées dans cette problématique-là,
00:12:13mais bon,
00:12:14il y a encore
00:12:15des choses à faire apparemment.
00:12:17Voilà, on va y revenir.
00:12:18Tout à l'heure,
00:12:19on aura Thierry Braillard,
00:12:20l'ancien secrétaire d'État au sport,
00:12:21aussi sur l'aspect politique
00:12:22de cette attaque coordonnée
00:12:25contre les TGV,
00:12:26on y reviendra avec vous,
00:12:27cher vrai voix des JO,
00:12:29sur Sune Radio,
00:12:30Daniel Sangoma,
00:12:31Patrice Martin,
00:12:32Sébastien Delègne,
00:12:33et Antoine Mazère,
00:12:34dans un instant,
00:12:35on aura vos trois mots
00:12:36des JO du jour,
00:12:37c'est quoi ?
00:12:38Zico,
00:12:39matelas et bug.
00:12:40Olah !
00:12:41Allez,
00:12:42on va essayer de savoir pourquoi,
00:12:43pendant la pub,
00:12:45Sune Radio,
00:12:46parlons vrai,
00:12:47Sune Radio,
00:12:48parlons vrai.
00:12:49Les vraies voix Sune Radio,
00:12:5017h,
00:12:5119h,
00:12:52Christine Bouillaud.
00:12:53Et c'est les vraies voix des JO,
00:12:54toujours avec les membres
00:12:55du collectif des champions
00:12:56et champions français.
00:12:57Plateau encore exceptionnel,
00:12:59ce soir,
00:13:00Daniel Sangoma,
00:13:01médaillé de bronze
00:13:02aux Jeux Olympiques de Séoul,
00:13:03Sébastien Delègne,
00:13:04double champion du monde
00:13:05de pentathlon moderne,
00:13:06Patrice Martin,
00:13:07douze fois champion du monde
00:13:08de ski nautique,
00:13:09nous rejoindra tout à l'heure
00:13:10à 18h,
00:13:11Philippe Candeloro,
00:13:12et aussi avec
00:13:13notre champion
00:13:14qui a l'œil
00:13:15sur tout ce qui se passe
00:13:16pendant ces JO,
00:13:17c'est Antoine Mazère,
00:13:18parce que c'est l'heure
00:13:19des trois mots
00:13:20des JO, Antoine.
00:13:21Les vraies voix Sune Radio.
00:13:23Alors,
00:13:24d'abord,
00:13:25numéro un.
00:13:26Le premier mot,
00:13:27c'est Zico.
00:13:28Peut-être que ça vous dit
00:13:29quelque chose,
00:13:30montre Rolex,
00:13:31rivière de diamants,
00:13:32si je vous dis,
00:13:33l'ancien footballeur
00:13:34brésilien Zico,
00:13:35victime d'un vol
00:13:36hier à Paris.
00:13:37Selon nos confrères
00:13:38du parisien Zico,
00:13:39l'ex-milieu de terrain
00:13:40de la CDSAO
00:13:41s'est vu dérober
00:13:42500 000 euros.
00:13:43Il est actuellement
00:13:44à Paris,
00:13:45car il est invité
00:13:46par la délégation
00:13:47brésilienne aux JO,
00:13:48Zico.
00:13:49Hier soir,
00:13:50en quittant son taxi
00:13:51du 19ème arrondissement
00:13:52et récupérant sa mallette
00:13:53qui était à l'arrière
00:13:54du véhicule,
00:13:55un individu serait alors
00:13:56venu au contact
00:13:57du chauffeur de taxi
00:13:58pour détourner son intention,
00:13:59tandis qu'un deuxième
00:14:00en aurait profité
00:14:01pour dérober la mallette.
00:14:02Personne n'aurait rien vu
00:14:03dans cette mallette.
00:14:04Il s'est retrouvé,
00:14:05je vous le disais,
00:14:06une montre Rolex,
00:14:07une rivière de diamants
00:14:08et des billets de banque.
00:14:09Un préjudice de 500 000 euros
00:14:10selon le parisien.
00:14:11On peut venir au JO
00:14:12avec tout,
00:14:13avec tout ça,
00:14:14avec le magot.
00:14:15500 000 euros.
00:14:16On peut prendre
00:14:17une montre
00:14:18d'une marque
00:14:19en plastique,
00:14:20par exemple.
00:14:21Ça coûte moins cher.
00:14:22C'est moins tentant.
00:14:23En tout cas,
00:14:24on peut acheter
00:14:25plusieurs matelas.
00:14:26C'est mon deuxième mot.
00:14:27Le mot matelas.
00:14:28Les handballeuses suédoises
00:14:29ont acheté
00:14:30des nouveaux matelas
00:14:31chez Ikea.
00:14:32En début de semaine,
00:14:33une décision radicale,
00:14:34acheter des matelas
00:14:35à Ikea,
00:14:36l'enseigne d'ameublement
00:14:37justement suédoise,
00:14:38bien connue par les joueuses
00:14:39pour remplacer
00:14:40ce proposé
00:14:41au village olympique,
00:14:42jugé trop dur.
00:14:43Jamila Roberts,
00:14:44la capitaine de l'équipe,
00:14:45a expliqué au quotidien local
00:14:46qu'elles ont pris
00:14:47rapidement la décision
00:14:48après une première nuit
00:14:49au village olympique.
00:14:50L'initiative vient
00:14:51des joueuses
00:14:52les plus âgées
00:14:53qui ne peuvent pas supporter
00:14:54de mal dormir,
00:14:55a-t-elle déclaré.
00:14:56Ce n'est pas faux.
00:14:57Ce n'est pas faux.
00:14:58Le sommeil
00:14:59est quand même
00:15:00l'élément principal
00:15:01pour la récupération.
00:15:02Est-ce que de mémoire
00:15:03d'athlètes,
00:15:04tous les trois,
00:15:05vous aviez été obligés
00:15:06d'améliorer
00:15:07le quotidien
00:15:08au village olympique ?
00:15:09Oui.
00:15:10C'est-à-dire ?
00:15:11J'ai mis mon matelas
00:15:12par terre.
00:15:13C'est vrai ?
00:15:14Oui, parce que
00:15:15je n'arrive pas à dormir
00:15:16sur les lits
00:15:17qui sont trop mous.
00:15:18Pour moi,
00:15:19c'était trop mou.
00:15:20Mais les lits sont trop durs.
00:15:21C'est trop dur.
00:15:22Patrice Martin,
00:15:23ça vous est déjà arrivé
00:15:24sur une compétition
00:15:25d'améliorer l'ordinaire ?
00:15:26Oui, ça ne m'est pas arrivé
00:15:27sur le village olympique
00:15:28mais ça m'est arrivé
00:15:29en compétition,
00:15:30notamment en Chine
00:15:31et là,
00:15:32c'était beaucoup
00:15:33trop dur aussi.
00:15:34Donc là,
00:15:35vous allez chercher
00:15:36toutes les couettes
00:15:37que vous pouvez trouver
00:15:38et vous les mettez
00:15:39sur le matelas
00:15:40pour essayer
00:15:41d'avoir un petit peu
00:15:42de moelleux,
00:15:43on va dire.
00:15:44Et au niveau nourriture,
00:15:45parce qu'on a vu
00:15:46qu'hier,
00:15:47il y avait des problèmes
00:15:48au niveau alimentation.
00:15:49On en parle avec vous,
00:15:50Antoine Mazère.
00:15:51Est-ce que là aussi,
00:15:52on a souvenir
00:15:53à une époque
00:15:54où on emmenait
00:15:55dans des mâles
00:15:56sa propre nourriture ?
00:15:57C'est un certain pays
00:15:58pour être sûr
00:15:59de manger des choses.
00:16:00Moi, j'ai une anecdote.
00:16:01À Séoul,
00:16:02quand on est arrivé,
00:16:03il y avait la nourriture
00:16:04locale,
00:16:05la coréenne.
00:16:06Et moi,
00:16:07j'ai trouvé ça super bon.
00:16:08Enfin,
00:16:09l'aspect en tout cas.
00:16:10Je me suis un peu
00:16:11jeté dessus.
00:16:12Et c'était pas bon du tout.
00:16:13C'était tout bouilli.
00:16:14Et donc,
00:16:15je me suis rabattu
00:16:16sur la file d'à côté.
00:16:17C'était la file
00:16:18des Italiens.
00:16:19Et eux,
00:16:20qui étaient venus
00:16:21avec leurs cuisiniers,
00:16:22leurs pâtes,
00:16:23etc.
00:16:24Donc,
00:16:25on s'était foufils
00:16:26dans la file.
00:16:27On a été sauvés.
00:16:28On a vu,
00:16:29il y a des délégations
00:16:30qui viennent avec leurs cuisiniers,
00:16:31Sébastien Delagnin.
00:16:32Alors, ça paraît anecdotique,
00:16:33ça nous fait sourire,
00:16:34mais tous ces détails-là
00:16:35sont préparés bien
00:16:38Je sais pas comment ça se passe
00:16:39exactement là,
00:16:40sur ce village olympique,
00:16:41mais je sais qu'il y a
00:16:42une cuisine internationale
00:16:43où il y a plusieurs
00:16:44felfes
00:16:45et des nourritures
00:16:46de tout horizon.
00:16:47Donc,
00:16:48ça, c'est ce que j'ai vécu
00:16:49sur ce village-là.
00:16:50Je pense que ça va être
00:16:51la même chose.
00:16:52Alors,
00:16:53venir avec son cuisinier,
00:16:54c'est peut-être
00:16:55un agrément supplémentaire,
00:16:56mais voilà,
00:16:57je crois qu'on peut trouver
00:16:58toutes les nourritures possibles
00:16:59au jeu.
00:17:00On a des grands chefs
00:17:01qui sont derrière
00:17:02les fondons.
00:17:03En plus,
00:17:04on a des chefs
00:17:05qui sont derrière
00:17:06les fondons,
00:17:07et on s'avère pas mal
00:17:08à ce qu'ils proposent.
00:17:09Que des produits français,
00:17:10oui.
00:17:11Hier,
00:17:12il y avait des problèmes
00:17:13d'approvisionnement,
00:17:14notamment sur les oeufs.
00:17:15Donc,
00:17:16j'espère que ça a été rectifié
00:17:17très très rapidement,
00:17:18tout ça.
00:17:19Au travail,
00:17:20les poules.
00:17:21Antoine,
00:17:22le troisième mot.
00:17:23Le mot,
00:17:24c'est bug.
00:17:25Un certain nombre
00:17:26de personnes
00:17:27qui avaient été invitées
00:17:28à assister à la cérémonie
00:17:29d'ouverture des Jeux olympiques
00:17:30de Paris
00:17:31ont été surpris
00:17:32de constater
00:17:33que leur billet
00:17:34avait été annulé
00:17:35pendant une journée.
00:17:36On tentait de joindre
00:17:37depuis ce matin
00:17:38la billetterie de Paris 2024
00:17:39ou les services de la mairie,
00:17:40mais à ce stade,
00:17:41aucun des spectateurs
00:17:42n'est parvenu à obtenir
00:17:43une réponse claire
00:17:44vis-à-vis de la situation,
00:17:45nous rapportent nos confrères
00:17:46de RMC Sport.
00:17:47Ils ignorent
00:17:48s'ils pourront assister
00:17:49à la cérémonie
00:17:50maintenant dans quelques minutes
00:17:51voire même quelques heures.
00:17:52Mais c'est des places
00:17:53sur les zones,
00:17:54ce qu'on appelle
00:17:55les kéos ?
00:17:56C'était les places invitées.
00:17:57C'était les places invitées.
00:17:58C'était pas des places
00:17:59que les gens ont payées.
00:18:00C'est les kéos.
00:18:01C'est les kéos.
00:18:02Avec en plus passion
00:18:03de bien voir la scène,
00:18:04donc il y a des écrans géants
00:18:05partout,
00:18:06donc on est quand même
00:18:07à 2h06
00:18:08du début de la cérémonie,
00:18:09mais j'imagine la frustration
00:18:10d'apprendre ce matin
00:18:11qu'on ne vient plus,
00:18:12qu'on ne pourra plus
00:18:13voir la cérémonie.
00:18:14Et vous Daniel,
00:18:15vous venez avec
00:18:16à la cérémonie ?
00:18:17Non ?
00:18:18Vous emmenez des jeunes ?
00:18:19Nous on emmène des jeunes,
00:18:20mais sur toute la durée,
00:18:21enfin presque,
00:18:22sur les 10 premiers jours,
00:18:23on a des jeunes
00:18:24qui sont venus de Mamoudzou,
00:18:2517 jeunes ados,
00:18:26moitié garçons,
00:18:27moitié filles.
00:18:28On a des jeunes
00:18:29qui sont venus
00:18:30de Mamoudzou,
00:18:32avec leurs accompagnants,
00:18:33et donc on va passer
00:18:3410 jours hyper chargés
00:18:35sur les sites,
00:18:36en allant voir du rugby,
00:18:37du football,
00:18:38en allant également
00:18:39sur les zones d'animation
00:18:40dans l'Enclos de France,
00:18:41en découvrant
00:18:42tout ce qui se fait
00:18:43autour des Jeux,
00:18:44et je peux vous assurer
00:18:45que les gamins,
00:18:46ils ont les yeux
00:18:47qui pétillent.
00:18:48Et ça c'est important.
00:18:49Les athlètes,
00:18:50nos français,
00:18:51Antoine Mazère,
00:18:52on en reparlera
00:18:53tout à l'heure,
00:18:54mais ils vont...
00:18:55On peut déjà
00:18:56vous donner le programme.
00:18:57On a le programme
00:18:58officiel de la délégation
00:18:59française,
00:19:00Départ du Ville,
00:19:01dans moins de deux heures.
00:19:02À 19h,
00:19:03la délégation française
00:19:04partira du village olympique
00:19:05pour un embarquement
00:19:06sur la péniche,
00:19:07prévu à 21h05
00:19:08du côté de l'Est parisien,
00:19:09une traversée
00:19:10d'environ une heure
00:19:11sur ce bateau,
00:19:12et le débarquement
00:19:13prévu à 22h05
00:19:14à l'ouest de la capitale,
00:19:15et ensuite,
00:19:16un retour prévu
00:19:17pour ceux,
00:19:18peut-être,
00:19:19peut-être qu'il y en aura
00:19:20parmi la délégation
00:19:21qui feront partie
00:19:22des porteurs de flammes,
00:19:23mais en tout cas,
00:19:24le reste
00:19:25retournera
00:19:26au village olympique.
00:19:27Alors le rugby A7,
00:19:28ils sont restés
00:19:29au village olympique,
00:19:30ils suivront ça
00:19:31à la télévision,
00:19:32c'est ce qu'ils ont annoncé
00:19:33compte tenu de cette
00:19:34demi-finale demain
00:19:35contre les Fidji.
00:19:36Messieurs les athlètes,
00:19:37Sébastien Delaine,
00:19:38les cérémonies d'ouverture,
00:19:39c'est long,
00:19:40c'est passionnant,
00:19:41expliquez-nous les coulisses
00:19:42un peu,
00:19:43parce qu'il y a
00:19:44peu de gens sur Terre
00:19:45finalement
00:19:46qui les vivent
00:19:47en direct.
00:19:48Alors je ne vais pas
00:19:49vous donner grand chose
00:19:50pour vous satisfaire
00:19:51parce que,
00:19:52malheureusement,
00:19:53mes premiers Jeux
00:19:54à Barcelone,
00:19:55la compétition,
00:19:56enfin,
00:19:57ma compétition
00:19:58à Barcelone,
00:19:59ma compétition
00:20:00commençait le lendemain,
00:20:01donc je les ai suivis
00:20:02au village.
00:20:03Ensuite,
00:20:04il y a eu
00:20:05une restriction
00:20:06que tout le monde connaît,
00:20:07plus d'athlètes aux Jeux,
00:20:08donc moins de places,
00:20:09ce qui fait que
00:20:10sur les trois Jeux suivants,
00:20:11au niveau du programme,
00:20:12ma compétition
00:20:13était plutôt vers la fin,
00:20:14donc j'arrivais
00:20:15au dernier moment,
00:20:16donc la deuxième semaine,
00:20:17ce qui fait que
00:20:18je n'ai jamais vécu
00:20:19une cérémonie d'ouverture
00:20:20à part à la télé.
00:20:21C'est fou.
00:20:22C'est fou.
00:20:23C'est fou.
00:20:24C'est fou.
00:20:25C'est fou.
00:20:26C'est fou.
00:20:27C'est fou.
00:20:28C'est fou.
00:20:29C'est fou.
00:20:30C'est fou.
00:20:31Il n'y a plus de voyage
00:20:32à part à la télé.
00:20:33Pareil,
00:20:34parce que nous,
00:20:35l'athlétisme,
00:20:36c'est la deuxième semaines,
00:20:37et donc la première semaine
00:20:38on n'est pas au village,
00:20:39et quand on arrive,
00:20:40moi je faisais le cent mètres,
00:20:41donc c'était les premières épreuves,
00:20:42et en plus on fait le relais,
00:20:43donc c'est les dernières épreuves.
00:20:44Donc on n'a rien à faire
00:20:45à part courir.
00:20:46Bon,
00:20:47la cérémonie
00:20:48de clôture.
00:20:49La cérémonie de clôture,
00:20:50là,
00:20:51on lâche les freins.
00:20:52Soulagement,
00:20:53soulagement,
00:20:54ouais.
00:20:55une pause et dans un instant on va revenir sur les conséquences en tous les cas sur l'image sur
00:20:59la coïncidence de ce sabotage de ces lignes de train à quelques heures de l'ouverture des JO
00:21:06de Paris. Quelles conséquences ? On sera en compagnie également de Thierry Braillard l'ancien
00:21:10secrétaire d'état au sport qui passera dans cette émission avec les vrais voix des JO, ce soit les
00:21:16membres du collectif des champions, les champions français Daniel Sangoma, Patrice Martin, Sébastien
00:21:20Delègne. On vous retrouve juste après ça, à tout de suite.
00:21:32Allez, nos vrais voix des JO ce soir, Daniel Sangoma, médaillé de bronze au jeu de Séoul, Sébastien Delègne, double champion du monde de patate l'eau moderne,
00:21:40quatre JO à son actif, Patrice Martin, douze fois champion du monde de ski nautique. On aura tout à
00:21:45l'heure le retour de Philippe Candeloro qui nous rejoindra sur les coups de 18 heures, Antoine
00:21:49Mazère également. On revient dans un instant sur l'info du jour, ce sabotage, cette action
00:21:56coordonnée pour paralyser le trafic des TGV à quelques heures de la cérémonie d'ouverture.
00:22:00C'est l'événement médiatique le plus suivi au monde, ça a forcément une incidence et surtout
00:22:06c'est pas une coïncidence. On en parle avec vous, c'est le premier débat du soir.
00:22:10Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour. Alors ces sabotages de ligne SNCF, on le rappelle,
00:22:17800 000 voyageurs en rad dans les grandes gares, qu'elles soient parisiennes mais aussi en province.
00:22:22Seul l'axe sud-est en direction de Lyon, des Alpes et de la région sud a été parnié justement parce
00:22:28que des agents SNCF ont fait fuir une camionnette et ont empêché ce sabotage. Mais trois secteurs
00:22:36d'aiguillage ont été impactés par un début d'incendie avec de gros dégâts, des perturbations
00:22:40qui sont programmées pour durer au moins jusqu'à lundi matin. On en parle notamment avec vous
00:22:47Thierry Braillard, bonsoir. Merci d'être avec nous ce soir sur Sud Radio dans les vraies voix.
00:22:53Ancien secrétaire d'état au sport, déjà votre réaction quand vous avez appris, vous qui êtes un
00:22:58amoureux du sport comme nous tous autour de cette table, mais quand vous avez appris cette
00:23:02information ce matin, pour vous ça peut pas être une coïncidence ? Non et puis c'est une désolation,
00:23:08c'est des années, des années de travail une candidature. Vous savez je me souvenais que c'était
00:23:15le 23 juin 2015 que la candidature, le fait d'être candidat a été officialisé. Donc vous voyez,
00:23:23neuf ans après on a l'organisation des Jeux, donc que des personnes comme ça essayent de gâcher la
00:23:30fête, c'est toujours désolant. Après cela paraît très bien organisé, ils ont essayé d'améliorer
00:23:38et d'intervenir là où il fallait pour causer le plus de préjudice. C'est un acte criminel, le parquet
00:23:45de Paris s'est saisi, je pense que la justice fera son travail. Alors justement, là il y a la partie
00:23:53enquête, évidemment les premières investigations sont menées, il y aura évidemment des suites sur
00:24:02cette camionnette qui a été interceptée par les cheminots. Mais Thierry Braillard, vous qui
00:24:07avez été aux commandes finalement, vous étiez au cœur du fonctionnement de l'appareil d'État,
00:24:11il y a quand même des questions derrière. Est-ce que ça peut être un défaut de vigilance de nos
00:24:17services de renseignement ? Comment on peut passer à côté d'une telle action coordonnée, de cette
00:24:23ampleur ? Déjà il faut raison garder, il n'y a pas eu un satin à la personne. Moi je me souviens
00:24:29à l'époque quand on avait organisé l'Euro 2016, c'était sept mois après les attentats de 2015.
00:24:37Là ce sont des dégâts matériels, par contre l'acte bien sûr est un acte criminel et attentatoire à
00:24:45la France. Mais j'allais dire, on ne pouvait pas non plus surveiller toutes les voies de fer la
00:24:52veille de cette cérémonie d'ouverture. Surtout que cette cérémonie va se passer dans Paris,
00:24:58intramuros, et que toutes les conditions sur la sécurisation de cette cérémonie sont faites,
00:25:04et je peux vraiment faire confiance à nos services de police, à nos services de renseignement. On va
00:25:09vivre une belle fête, peut-être un tout petit peu gâchée par le temps, mais c'est dommageable
00:25:20pour les personnes qui voulaient partir en vacances, parce qu'on parle des jeux,
00:25:24mais il y a aussi des gens qui voulaient partir en vacances et qui avaient pris le train et qui,
00:25:28à cause des sabotages, notamment sur la ligne ouest, vont être obligés de retarder leur refranger
00:25:35et vont être pénalisés. Voilà, c'est pour ça que je dis que c'est une désolation, ces actes,
00:25:41ces crétins. Viser faire un acte comme ça le jour de l'ouverture des Jeux Olympiques,
00:25:49quel que soit le pays, forcément il y a une signification derrière.
00:25:52Oui, c'est une atteinte à la France, c'est notre pays qui a attaqué, donc on va leur montrer qu'on
00:26:00est plus fort, comme d'habitude, comme on leur a montré après les attentats de 2015. La République
00:26:06française est plus forte et ce n'est pas ce genre de phénomène, ce genre d'énergumène qui vont
00:26:16empêcher le spectacle, qui vont empêcher la fête, qui vont empêcher que ça se passe bien.
00:26:22Donc ça veut dire aussi, de la part de nos forces de sécurité, que le niveau de vigilance est
00:26:29exacerbé un peu plus depuis ce matin ? Non, je vous redis, il faut voir deux choses. Il faut
00:26:37voir Paris et le reste de la France. La cérémonie a lieu dans Paris et je peux vous dire que dans
00:26:43Paris, pour y être, c'est très sécurisé et vraiment très bien organisé. Donc je n'ai aucun
00:26:53doute sur le fait que tout se passe bien ce soir. Ensuite, comme je vous le dis, on ne pouvait pas
00:26:57vérifier les lignes de trafic dans le Pas-de-Calais ou aussi bien dans le sud de la France, c'était
00:27:06pas possible. Donc ce sont des gens qui étaient bien organisés, qui voyaient très bien comment
00:27:10ils pouvaient essayer de nuire à la France et nuire à l'événement. Cette nuisance va plutôt
00:27:17empêcher des braves gens qui soit voulaient venir au jeu ou soit voulaient partir en vacances de
00:27:23Paris dans l'ouest ou dans le sud-ouest. Voilà les conséquences, c'est toujours des gens qui n'ont
00:27:30rien demandé qui vont trinquer et c'est pour ça que c'est désolant. Thierry Breillat, j'entends
00:27:35du bruit derrière vous, j'imagine que vous allez suivre cette cérémonie d'ouverture. Oui,
00:27:41il y a beaucoup d'internationaux. C'est quoi l'ambiance autour de vous ? Racontez-nous dans
00:27:48Paris. Une ambiance très festive. Je pense que tout le monde s'attend à voir une magnifique fête
00:27:55comme jamais on a pu voir auparavant parce qu'il faut quand même se souvenir que toutes les
00:27:59cérémonies d'ouverture, j'ai pu assister à celle de Rio, étaient dans un stade fermé.
00:28:04Là, c'est au contraire une ville ouverte qui accueille le monde donc je crois que c'est
00:28:11fabuleux, c'est la France qui est capable de faire ça, soyons fiers de ça, soyons fiers de notre
00:28:16pays et je vous dis faisons aussi confiance à la justice. Je pense qu'une enquête a été ouverte,
00:28:22qu'a priori c'était dans Lyon où ils ont pu déjouer le fait qu'il y avait des personnes
00:28:31qui voulaient intervenir. Donc on va vite savoir d'où viennent ces gens-là et puis
00:28:36la justice, franchement. Un mot aussi pour les agents de la SNCF qui ont pris en charge les
00:28:45passagers et qui aussi sont à pied d'oeuvre depuis ce matin pour établir le plus vite possible ce
00:28:50réseau SNCF. C'est aussi ça la solidarité parce que du côté de la SNCF, ces jeux ont été préparés
00:28:55bien en amont également. Une heure après, il y avait déjà des agents de SNCF qui étaient sur
00:29:02terrain donc bravo. Il y a un moment donné aussi où il faut être fier de notre pays, fier des gens
00:29:11qui travaillent pour des institutions publiques comme la SNCF ou la police et se dire que ça va
00:29:20bien se passer et c'est peut-être parce que c'est en France qu'on peut le faire, que ça va bien se
00:29:25passer. Merci beaucoup Thierry Braillard d'avoir été avec nous. Il y avait un ministre de la
00:29:30météo. Même si les ministres actuellement gèrent les affaires courantes, ça sera difficile parce
00:29:36que j'ai peur par contre que la météo soit pas bonne. Alors est-ce que François Hollande est
00:29:40invité ce soir ? C'est la blague qui circule en ce moment ? Oui, il parle même que c'est lui qui va
00:29:44allumer la masque. C'est pour ça qu'il pleut. C'est pour ça qu'il pleut absolument. C'est une
00:29:47blague qui circule sur les réseaux sociaux. Très belle cérémonie à vous. Profitez-en Thierry
00:29:52Braillard. Vous avez beaucoup de chance aussi. Mais nous on sera devant notre télévision parce
00:29:56que c'est aussi un événement télévisuel. On y reviendra tout à l'heure. Alors on entendait
00:30:00Patrice Martin, Sébastien Delaigne, Daniel Sangoumin. Les mots de Thierry Braillard,
00:30:04il faut raison garder. La meilleure réponse, elle est comme on dit chez les sportifs finalement. Elle
00:30:08est sur le terrain, Daniel. Tout à fait. Bien sûr. Et les sportifs, ils ont commencé déjà depuis
00:30:13deux jours maintenant à faire des prouesses et ça va continuer et ça va donner encore plus envie
00:30:19aux spectateurs de venir les encourager. Comme ça a pu être le cas hier au Stade de France. C'était
00:30:24magnifique. C'était exceptionnel. Et aujourd'hui, bien sûr, avec l'engouement qu'il va y avoir sur
00:30:28les quais pour le défilé de la cérémonie d'ouverture. Patrice Martin, c'est sur le terrain.
00:30:33C'est l'esprit français qui va prendre le dessus, l'esprit de fête. Oui, c'est l'esprit de fête.
00:30:40Et surtout, il faut se dire que l'athlète, lui, il est déjà dans ses jeux. Il est déjà dans sa
00:30:44compétition. Il se passe certes des choses à côté, mais lui, il est concentré sur ce qu'il
00:30:48a à faire et il va donner le meilleur de lui-même, de représenter la France et d'aller
00:30:54porter les couleurs le plus haut possible. Il ne faut pas oublier non plus. Nous, ça nous touche
00:30:58particulièrement parce qu'on est parisiens. On est proche de Paris. On va aller à Paris. Moi, je
00:31:03devrais prendre le train demain matin, mais finalement, je vais venir en voiture pour m'assurer
00:31:07de pouvoir être présent et d'être au Club France demain matin et voir quelques épreuves demain
00:31:11après-midi. Je ne sais pas quelle est l'importance de l'événement relaté au niveau
00:31:19international, mais je pense que c'est peut-être aussi un petit phénomène à l'international.
00:31:24L'important, c'est quand même l'ouverture des Jeux et ce qui va se passer demain avec les premières
00:31:28médailles qui vont être distribuées. Pour les athlètes, en tout cas, eux, ils sont déjà dans
00:31:34le match, ils sont déjà dans les Jeux. On va le savoir aussi avec une autre vraie voix
00:31:40des JO, membres du collectif des champions et des champions français qui nous fait le plaisir
00:31:43d'être en ligne avec nous, qui est en route, je crois, pour la cérémonie d'ouverture qui est
00:31:47quelque part dans Paris. C'est aussi un champion olympique de voile de 4.70, comme on dit. C'est
00:31:52cette discipline si technique en voile. C'est Thierry Péponnet. Bonsoir Thierry Péponnet.
00:31:59Bonsoir, bonsoir Christine.
00:32:00Comment ça va ? Vous avez réussi à venir à Paris, vous ?
00:32:03Là, je suis à Paris et je fais la queue pour pouvoir rentrer sur une péniche qui m'est
00:32:09attribuée pour regarder cette magnifique cérémonie d'ouverture.
00:32:14Ah, être sur une péniche quand on est voileux, c'est la moindre des choses, j'avais envie de dire.
00:32:18Oui, ça va, on reste sur l'eau, c'est bon. On a misé de l'eau douce.
00:32:22Alors, on va raconter votre périple, Thierry Péponnet. C'est que vous étiez du côté de Marseille
00:32:27où il y aura les épreuves de voile, d'ailleurs. On ne les oublie pas. Elles vont commencer dimanche.
00:32:32Oui, oui, oui, ça fait. C'est bientôt. C'est là dans une petite semaine pour certains,
00:32:37un peu plus tôt pour d'autres, mais c'est quasiment parti.
00:32:40Et vous, vous n'avez pas vu un problème sur les lignes TGV, vous n'avez pas ressenti.
00:32:46Mais quand vous avez lu l'information, quand vous lisez ça, est-ce que, en tant que sportif
00:32:52qui a porté le maillot de l'équipe de France, avec tout ce que ça implique,
00:32:56on défend ses couleurs, qu'est-ce que vous vous dites ?
00:33:00Oui, j'ai eu la chance de partir d'Aix-en-Provence où apparemment ce problème a été déjoué
00:33:09au dernier moment. Mais je me mets à la place de tous ceux qui se faisaient une joie de monter
00:33:14sur Paris pour cette cérémonie et de l'avoir gâchée par ces actes qui sont n'importe quoi.
00:33:24Il y a toujours des gens qui sont là pour emmerder les autres et faire en sorte que
00:33:28les choses ne tournent pas rond et c'est vraiment dommage.
00:33:31Surtout sur un événement comme celui-là, qui peut faire du bien un peu à tout le monde ?
00:33:35Exactement, c'est un événement où tout le monde peut se retrouver.
00:33:39Il faut qu'il y en ait qui mettent le bordel, comme on dit.
00:33:44L'ambiance autour de vous, tranquille ? Vous ne sentez pas ce que disait Thierry Braillard
00:33:48et Daniel qui s'est baladé aussi dans les rues de Paris, de tensions, d'inquiétudes ?
00:33:54Non, pas du tout. En tout cas, la queue est assez longue, ça prend du temps de contrôler tout le
00:34:00monde. Je ne sais pas s'ils vont y arriver à temps pour le début de la cérémonie,
00:34:05mais tout le monde est calme pour le moment, ça se passe bien.
00:34:09Et votre péniche, elle est située à quel endroit Thierry ?
00:34:12Près de l'Assemblée nationale, près des Invalides. C'est la Rosa Bonheur.
00:34:18C'est la Rosa Bonheur et vous serez là aussi représentant du collectif des
00:34:22championnes et des champions français. Il y a vos camarades qui sont autour de la table,
00:34:26Patrice Martin, Sébastien Delaigne, Daniel Sangouvin.
00:34:29Bonjour, salut les gars.
00:34:32Puisque tu es près de l'Assemblée, tu ne peux pas aller les voir un petit instant là ?
00:34:35Non, mais on va leur remonter les bretelles un jour ou l'autre.
00:34:40Oui, oui.
00:34:40Thierry Péponnet, on va vous lâcher parce qu'il y a des contrôles et c'est toujours un peu
00:34:48compliqué. Petite question, est-ce que vous avez, on se posera la question tout à l'heure tous
00:34:52ensemble, vous avez un prono pour le ou la dernière ou les derniers porteurs de flammes ?
00:35:00Alors là, j'ai pensé vraiment à Léonid Gédane, mais je ne sais pas si ça va être lui.
00:35:06Vous ne l'avez pas croisé dans le train ?
00:35:07Non, je ne l'ai pas croisé dans le train. Alors ça serait quand même un peu dommage
00:35:11qu'il soit bloqué dans un des trains. Mais non, je n'ai aucune idée, franchement, aucune idée.
00:35:18Merci Thierry, vous revenez dans les vraies voies des JO quand vous voulez et bonne cérémonie
00:35:23d'ouverture à vous, bien sûr. Et on va suivre ça dans un instant. Sébastien Delègne.
00:35:29Oui, moi, je tiens à signaler quand même qu'il n'y a pas eu de dress code,
00:35:33mais on est quasi tous les intervenants, on est quasiment tous habillés en blanc,
00:35:40signe de paix. Couleur prédominante du drapeau olympique. Et on ne s'est pas concerté.
00:35:47Voilà pour les auditeurs qui nous écoutent et qui ne voient pas les images.
00:35:49Oui, parce qu'on va rappeler la symbolique des couleurs des anneaux olympiques.
00:35:54Ça représente chacun une symbolique et le blanc, c'est le symbole de la paix. Là, c'est la colombe.
00:35:59Tout à fait.
00:36:00Allez, on va dans un instant et je voudrais le saluer parce qu'on va faire une petite pause.
00:36:04C'est Jean-Luc Crétier qui est avec nous au téléphone également. Bonsoir Jean-Luc.
00:36:08Bonsoir Kelsin, bonsoir tout le monde.
00:36:09Notre vraie voix des JO, encore aussi un champion olympique qui passe nos voies
00:36:13et qui va intervenir dans un instant.
00:36:15Jean-Luc, on fait une petite pause, on s'arrête un court instant et on vous retrouve aussi pour
00:36:20débriefer cette journée si particulière pour le sport français, pour la France
00:36:27et tous ceux qui aiment le sport.
00:36:28Alors ceux qui ne l'aiment pas, tant pis pour eux, mais nous on adore ça.
00:36:31Donc on va en profiter, on va débriefer cette journée,
00:36:34voir un peu comment c'est perçu parce que vous êtes du côté de l'Italie.
00:36:36Vous allez raconter comment cette séquence des TGV sabotés a été perçue côté Italie.
00:36:42On est là tout de suite sur Sud Radio.
00:36:53On est ensemble jusqu'à 19h, on est exactement à 1h44 du début de la cérémonie d'ouverture
00:37:00de ces Jeux Olympiques, cette 33ème Olympiade qui se dispute à Paris.
00:37:05Avec nos vraies voix des JO ce soir, les membres du collectif des champions,
00:37:09des champions français avec nous ce soir.
00:37:12Patrice Martin, 12 fois champion du monde de ski nautique.
00:37:14Sébastien Deleigne, double champion du monde de patate l'eau moderne avec 4 JO à son actif.
00:37:19Daniel Sangouma, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Séoul en athlétisme.
00:37:24Cette discipline ô combien difficile le sprint avec cette concurrence.
00:37:29Également va nous rejoindre tout à l'heure Philippe Candeloro.
00:37:32Et je vous le disais, Antoine Mazère qui est là également avec nous sur Sud Radio.
00:37:36On a vécu des belles émotions.
00:37:38On va aller tout de suite au standard, mais surtout retrouver Jean-Luc Crétier
00:37:41qui nous a rejoint, qui est avec nous ce soir.
00:37:43L'une des autres vraies voix des JO.
00:37:45Bonsoir Jean-Luc.
00:37:46Bonsoir.
00:37:48Alors comment c'est, on raconte un peu votre vie Jean-Luc, désolé.
00:37:52Mais vous êtes de l'autre côté des Alpes et donc bien évidemment faire un acte comme celui-là
00:37:59où on se pose la question de saboter comme ça les lignes TGV,
00:38:02un acte coordonné le jour de l'ouverture.
00:38:05Forcément ça a une résonance à quelques heures de l'ouverture des JO de Paris.
00:38:09Cet événement qui est le plus regardé au monde.
00:38:12Deux milliards de téléspectateurs attendus ce soir
00:38:15qui vont suivre sur l'ensemble du globe l'événement.
00:38:18Comment ça a été perçu par les médias italiens
00:38:21ou en tous les cas comment ça a résonné du côté des Alpes Jean-Luc Crétier ?
00:38:24Ben écoutez, ce matin comme tous les matins,
00:38:29je suis parti acheter mon pain et j'ai rencontré des amis
00:38:32et ils m'ont dit oulala Paris c'est pas facile.
00:38:35C'est compliqué avec les trains et donc je me suis penché un petit peu sur la question.
00:38:39J'ai ouvert mon téléphone et j'ai regardé un peu l'actualité
00:38:42et force est de constater qu'ils étaient un petit peu tâtés on va dire.
00:38:49Mais bon je me suis un peu vengé puisque je crois que les prochains Jeux d'hiver
00:38:52sont organisés à Cortina donc en Italie.
00:38:54Et je leur ai dit ben écoutez on en reparlera dans quatre ans.
00:38:58Ah oui, et oui.
00:39:00Donc ça veut dire aussi, nous quand on voit ça,
00:39:04on se pose quand même forcément tous des questions
00:39:07sur la signification de cet acte qui est coordonné.
00:39:14Donc c'est quand même une action qui a une symbolique bien particulière.
00:39:18Il n'y a pas eu de revendication pour l'instant à ma connaissance.
00:39:21Antoine Mazère je me tourne vers vous,
00:39:24il n'y a pas eu de revendication pour l'instant du côté de cette action ?
00:39:27Non, il y avait nos confrères notamment du parisien qui évoquaient l'ultra gauche
00:39:30mais c'est vrai qu'après il y a eu d'autres médias qui ont annoncé
00:39:33plutôt peut-être des espions russes notamment, certains invités.
00:39:36Mais c'est vrai que pour l'heure, à l'heure actuelle à 17h49
00:39:39aujourd'hui il n'y a pas de revendication précise.
00:39:41Voilà donc il faut être prudent, l'enquête ne fait que commencer.
00:39:44Jean-Luc Rétier quand même quand on aime le sport,
00:39:46qu'on sait que la France va être le centre du monde pendant quelques heures,
00:39:51c'est l'image du pays, c'est ce pays qu'on aime,
00:39:53est-ce qu'on est quoi ? On est dégoûté, on est comme nous,
00:39:58on se dit mais à quoi ça sert en fait ?
00:40:00Je pense qu'on est plutôt dubitatif parce que quand on écoute les médias,
00:40:06quand on lit la presse, force est de constater que tout le monde se gargarise
00:40:11en disant on a mis en place le maximum de sécurité,
00:40:15on a mis plus de 1000 policiers, il y a bientôt un policier derrière chaque spectateur
00:40:20et participant au jeu, qui en fait il s'avère que sur 5 postes d'aiguillage
00:40:25ont paralysé Paris et notamment le jour de la cérémonie d'ouverture.
00:40:30Donc c'est plutôt être dubitatif sur est-ce que véritablement ils font ce qu'ils disent
00:40:36et en plus qu'ils envoient un petit peu la ministre des sports
00:40:43pour répondre aux questions des journalistes par rapport à la situation
00:40:45et elle leur met une couche en disant oui oui mais on était concerté,
00:40:49tout le monde était autour de la table, tout le monde a fait le nécessaire
00:40:52et en fait il s'avère que ce n'est pas vraiment vrai
00:40:55et j'ai même appris en écoutant un média
00:40:59que les postes qui ont été saccagés et vandalisés cette nuit,
00:41:05si vous allez sur internet, vous les trouvez,
00:41:07vous trouvez les postes, le système on va dire ATGV électrique de toute la France sur internet.
00:41:13C'est quand même juste hallucinant,
00:41:15c'est comme si on ouvrait grand la porte des dossiers sentibles au monde entier.
00:41:20Oui alors il y a effectivement beaucoup de questions qui se poseront après coup.
00:41:24L'urgence pour la SNCF et les autorités,
00:41:27c'est le rétablissement du réseau dans son intégralité
00:41:29parce qu'il n'y a pas que les gens qui viennent au JO,
00:41:31il y a aussi, on l'a dit tout à l'heure,
00:41:32tous ces gens qui partent en vacances,
00:41:34les gens qui bougent aussi pour leur boulot.
00:41:36Donc il y a forcément des incidences,
00:41:39il n'y aura pas d'incidence à l'INALGO sur la cérémonie d'ouverture.
00:41:43C'est évidemment ce que cherchent à faire certainement les auteurs de cet acte.
00:41:48Est-ce qu'on peut encore les croire Christine ?
00:41:51Il faut, est-ce qu'on a le choix Jean-Luc Rétier ?
00:41:54Je pense qu'on n'a plus le choix maintenant,
00:41:56on est au pied du mur mais on les a cru,
00:41:59on croit tout le monde depuis le début
00:42:01et puis il s'avère que sur cinq points bien précis,
00:42:05si on avait mis ne serait-ce que deux policiers ou barricadé le site,
00:42:09on n'en serait pas là aujourd'hui.
00:42:11Est-ce que tout ce qu'ils disent, ils le font ?
00:42:13Est-ce qu'ils font tout ce qu'ils disent ?
00:42:15C'est la question qu'il faut se poser.
00:42:17À suivre évidemment cette situation,
00:42:21Patrice Martin, Sébastien Hollande, qui veut réagir à ça ?
00:42:24Est-ce qu'en matière de sécurité,
00:42:27il peut y avoir quelque chose qui pose question sur les compétitions,
00:42:31sur le déroulement et comme le disait Thierry Braillard tout à l'heure,
00:42:35la sécurité ne concerne pas non plus que Paris,
00:42:37il faut aussi sécuriser l'ensemble du pays,
00:42:40il y a d'autres événements ailleurs évidemment.
00:42:42Patrice ?
00:42:44Je vais intervenir, je pense comme l'a dit Thierry Braillard,
00:42:47en tout cas à Paris, je pense qu'en termes de sécurité,
00:42:50tout a été mis en place pour que ce soit sécurisé
00:42:54au maximum des possibilités et des moyens qui sont disponibles.
00:42:59Il y a eu beaucoup de moyens de mise en avant et de récupérer,
00:43:03maintenant de sécuriser l'ensemble du territoire c'est compliqué,
00:43:07on ne peut pas sécuriser l'ensemble des voies de chemin de fer,
00:43:10l'ensemble des autoroutes,
00:43:14donc c'est vrai que si on veut se coordonner et agir de façon malsaine,
00:43:20ça se fera, mais que ce soit Paris, que ce soit Marseille,
00:43:24que ce soit tous les sites où il va y avoir du handball ou du football
00:43:27à l'extérieur de Paris, il y a quelques stades,
00:43:29tout est fait, on a pu voir, c'est quand même très bien sécurisé,
00:43:34après c'est toujours le problème de la sécurité,
00:43:36et de bien regarder à droite à gauche,
00:43:39on a vu qu'un des sites, des agents de la SNCF
00:43:43ont mis en fuite ceux qui voulaient attaquer un autre point,
00:43:47donc là c'est aussi à l'ensemble des citoyens d'être en alerte,
00:43:52d'être en vigilance et d'informer immédiatement
00:43:55si on voit quelque chose qui pourrait paraître suspicieux.
00:43:59Jean-Luc, vous allez suivre la cérémonie en Italie ce soir, tout à l'heure ?
00:44:06Oui, bien sûr, je ne peux pas louper ma dixième cérémonie !
00:44:12Alors, qui va porter la flamme tout à l'heure ?
00:44:16On va s'intéresser au sujet qui je crois passionne toutes les rédactions de France et de Navarre,
00:44:20je peux vous dire que dans les rédactions, c'est à celui qui pourra
00:44:24donner le nom en premier de la personnalité qui va.
00:44:27Est-ce que, Jean-Luc, vous pouvez rester un tout petit peu avec nous ?
00:44:29On va s'arrêter un court instant.
00:44:31Non, on me fait signe que non, on va aller jusqu'au bout.
00:44:34On va faire un petit quiz sympa.
00:44:36Alors, ce n'est pas un quiz, on a changé les règles aujourd'hui.
00:44:38On va faire un petit jeu avec notre DJ.
00:44:40Je voudrais poser une question, mais je n'ai pas pu répondre.
00:44:43Vas-y ! Allez-y !
00:44:45Allez, on se tutoie, mais allez-y !
00:44:49Moi, personnellement, c'est peut-être aussi mon sport qui veut ça,
00:44:55mais je vois bien quelqu'un comme Jean-Claude Killy allumer les flammes,
00:44:58ne serait-ce que pour le remercier de l'organisation parfaite.
00:45:01Justement, on va avoir le temps de faire partie de la plaidoirie.
00:45:06On va vous proposer un petit jeu, un petit défi.
00:45:08Il va falloir se mouiller et surtout, il va falloir un petit peu argumenter.
00:45:11Vous allez avoir chacun 30 secondes pour pouvoir dire
00:45:14qui est-ce que, soit, vous aimeriez qui porte la flamme,
00:45:16soit qui est-ce que vous pensez qui va porter, allumer cette flamme ce soir.
00:45:20On va passer chacun votre tour.
00:45:22Il va y avoir un petit timer.
00:45:23On va entendre ça grâce à Maxime à la réalisation.
00:45:25Et on va commencer peut-être par Daniel, qui est en studio avec nous,
00:45:29qui va nous dire d'abord qui est-ce qu'il voit allumer la flamme ce soir.
00:45:33Et il va avoir 30 secondes pour pouvoir défendre son athlète
00:45:36ou peut-être sa personnalité qui va allumer la flamme ce soir.
00:45:39Allez, c'est parti !
00:45:40Alors, pour moi, je vais être obligé d'aller dans mon sport,
00:45:46puisque Marie-Josée Perrecq me semble être l'icône du sport français
00:45:52qui pourrait très bien être la personne qui porterait la flamme.
00:45:57Et j'y mettrai avec elle un homme.
00:46:00Je pense, moi, à Zinedine Zidane.
00:46:03Parce que Zinedine représente aussi la France dans toutes ses dimensions.
00:46:12Terminé.
00:46:13Vous avez le droit de prolonger.
00:46:16Et je trouve que ça ferait une belle photo entre Marie-Jo,
00:46:20triple médaillée d'or olympique, une femme de couleur originaire des Outre-mer.
00:46:27En plus, en ce moment, avec ce qu'on entend d'ici et là, c'est assez symbolique.
00:46:33Donc voilà.
00:46:34Donc le couple Perrecq-Zidane pour Daniel Sangouma.
00:46:39Jean-Luc Réthier, alors, on y va.
00:46:41Alors, c'est parti.
00:46:44J'ai déjà dévoilé une partie.
00:46:46On va argumenter.
00:46:48Est-ce que c'est un homme seul ?
00:46:49Alors, moi, je reviens sur ce que j'ai dit.
00:46:52C'est-à-dire, pour remercier Jean-Claude et son organisation parfaite des Jeux de 92.
00:46:57Et quand on a vu, avec l'ouverture, la cérémonie de découplet, c'est-à-dire une nouvelle ère.
00:47:03Je verrai bien, en remerciement, allumer la vasque olympique à Paris.
00:47:07Au niveau femme, je m'excuse, mesdames, mais je n'ai pas approfondi plus que ça.
00:47:13Je ne pensais pas qu'on me demanderait un couple.
00:47:15Pas obligé.
00:47:17Je vais rester sur mon idée de base.
00:47:20Donc, Jean-Claude Thierry.
00:47:22Et respect du timing, parfait.
00:47:2430 secondes, nickel.
00:47:25On voit que c'est un homme de chrono, Jean-Luc Réthier.
00:47:29Merci.
00:47:31Sébastien Deleigne.
00:47:32Allez, top, c'est parti.
00:47:35Qui pour porter la flamme en dernier ?
00:47:37Je vais reprendre ce qu'a dit Daniel.
00:47:40Effectivement, à part Marie-Josée Perrec, je ne vois pas qui d'autre pourrait allumer la flamme.
00:47:48C'est une femme qui s'est investie d'une mission, avec ses trois médailles d'or,
00:47:52qui est la plus représentée au niveau international.
00:47:57Quand on demande la sportive en France à n'importe quel étranger, il va vous dire Marie-Josée Perrec.
00:48:04Et effectivement, Zinezine Bilal.
00:48:07Je continue un petit peu.
00:48:08Oui, il s'en peut déborder.
00:48:09Beaucoup de monde l'attendait à Marseille et beaucoup de monde a été déçu.
00:48:15Donc, un triple, Zinezine et Marie-Josée.
00:48:19Allez, la dernière vraie voix des JO ce soir.
00:48:22C'est parti, le chronopatrice Martin.
00:48:24Alors, qui pour porter la flamme tout à l'heure sur les coups de 23h40 ?
00:48:29Je ne vais pas dire que je vais aller par élimination,
00:48:32mais je vais dire tout d'abord que Marie-Josée pourrait être une bonne idée.
00:48:36Elle l'a déjà portée cette année.
00:48:37Donc, traditionnellement, on ne porte pas deux fois la flamme la même année.
00:48:41Donc, je me dis que peut-être qu'on n'est pas sur la bonne piste.
00:48:44Après, Zidane, ce serait quelque chose de grandiose,
00:48:49parce qu'il a aidé la France à être championne du monde.
00:48:52Mais moi, je vais plutôt rejoindre, et c'était mon idée de départ,
00:48:55plutôt Jean-Claude Killy, pour plusieurs raisons.
00:48:57Pour tout ce qu'il a fait sur l'organisation, pour ce qu'il a fait au niveau du CIO.
00:49:03C'était un membre du CIO respecté, honoré, honorable,
00:49:08et qui a fait énormément pour le développement de l'olympisme dans le monde entier.
00:49:14Puis, je vais rappeler 1992,
00:49:16où celui qui avait allumé la flamme, c'était Platini,
00:49:18c'est plus bien son nom.
00:49:19C'était quelqu'un des sports d'été,
00:49:21et là, ça permettrait d'avoir des Jeux Olympiques d'été,
00:49:23quelqu'un des sports d'hiver.
00:49:25Voilà, ça fait deux à deux, finalement.
00:49:28Il y a la team Killy et la team Perec Zidane.
00:49:32Oui, Sébastien ?
00:49:34Allez-y, allez-y !
00:49:36En 1992, c'était un archer.
00:49:38Alors, on parle de porter la flamme ou d'allumer le porteur ?
00:49:41Le dernier porteur.
00:49:42Voilà, le dernier porteur.
00:49:44Pour allumer ou pour pas ?
00:49:46Le dernier porteur, c'est celui qui allume.
00:49:48C'est comme ça que je le vois, moi.
00:49:50Moi, je le vois aussi comme ça.
00:49:52C'était un archer.
00:49:54Un archer, oui.
00:49:56Il y en a qui voient Antoine Dupont lancer un ballon flammé dans la tâche.
00:50:01Après, je rajouterais que j'ai entendu aujourd'hui que les mêmes personnes
00:50:08auraient porté deux à trois fois la flamme.
00:50:11Ah oui, je confirme.
00:50:13Je confirme.
00:50:14Oui, oui, je confirme, Sébastien.
00:50:16Elle l'a porté trois fois.
00:50:17Elle l'a porté trois fois et il y a des Miss France aussi qui l'ont porté plusieurs fois.
00:50:20Je suis d'accord.
00:50:21Il y a des gens qui n'ont pas été appelés sur la porte.
00:50:24Exactement, et Cathy Fleury, notre membre du collectif,
00:50:27n'a pas été appelé à nous le raconter en début de semaine.
00:50:29Jean-Luc Chrétier, on vous embrasse.
00:50:32Belle soirée du côté de l'Italie.
00:50:34Merci beaucoup.
00:50:35Bonne cérémonie.
00:50:36La semaine prochaine, on vous retrouve.
00:50:37On s'arrête un court instant à faire l'info et la météo.
00:50:40On retrouve nos vraies voix des JO ce soir.
00:50:43Daniel Sangouma, Patrice Martin, Sébastien Delègne,
00:50:45avec Antoine Mazère également qui m'accompagne pour cette émission.
00:50:48A tout de suite sur Sud Radio.
00:50:49Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:50:54Allez, on est à moins d'1h20 maintenant de cette cérémonie d'ouverture.
00:50:59Ces vraies voix des JO exceptionnelles encore ce soir à un plateau XXL.
00:51:04En compagnie de nos vraies voix, membres du collectif,
00:51:07des championnes et des champions français.
00:51:09Vous les retrouvez aussi sur les réseaux sociaux.
00:51:12Mais ce soir, on a avec nous, et c'est une chance,
00:51:14Patrice Martin, 12 fois champion du monde de ski nautique,
00:51:17Sébastien Delègne, 4 JO à son actif, champion du monde de pentathlon moderne,
00:51:21Daniel Sangouma, détenteur du record de France pendant 15 ans,
00:51:24médaillé de bronze aux JO de Séoul.
00:51:26Et on va retrouver Philippe Candeloro,
00:51:28notre champion du monde de patinage artistique,
00:51:31médaillé aux JO d'hiver qui nous a rejoint.
00:51:34Bonsoir mon cher Philippe, l'homme qui marche.
00:51:37On vous voit à la vidéo.
00:51:38L'homme qui marche.
00:51:39J'en profite parce que c'est fini, ça y est.
00:51:41On va rentrer, on va aller se foutre dans le bordel parisien.
00:51:44Ce n'est pas le bordel, il n'y a personne en fait dans Paris.
00:51:46C'est bien, c'est fluide.
00:51:47Oui, c'est une solution.
00:51:49C'est peut-être Hidalgo qui s'est dit, tiens, on va faire chier les trains,
00:51:51comme ça, il n'y aura plus personne dans la capitale et qu'on puisse se circuler en vélo.
00:51:55Philippe !
00:51:57Je vais vous dire, une petite boutade.
00:51:59Imaginez que ce soit finalement un terroriste
00:52:02et que ce soit des anciens champions olympiques
00:52:05qui aient tellement les nerfs de ne pas avoir été invités à ces Olympiades
00:52:08en étant accrédités d'office,
00:52:09qu'ils se soient mis à être tellement vénères
00:52:11qu'en fin de compte, ils se vengent comme ça.
00:52:14Imaginez, ça pourrait faire une série Netflix, non ?
00:52:17Vous avez trop d'imagination.
00:52:19Philippe, vous avez trop d'imagination.
00:52:21Attention, parce qu'on est écouté.
00:52:22J'ai de l'imagination, mais c'est tellement réel,
00:52:24parce qu'il y a tellement d'amis qui sont champions olympiques.
00:52:26On parlait tout à l'heure de qui pourrait allumer la flamme.
00:52:29Si le ski nautique avait été olympique,
00:52:31je pense que Patrice Martin aurait tellement mérité d'allumer la vasque à la fin.
00:52:36Parce qu'à part tout ce qu'il a apporté tout au long de ces années.
00:52:39Après, vous pouvez peut-être envoyer, après coups les Jeux,
00:52:42la liste des membres du collectif des champions et des champions français.
00:52:45Vous mettez présent ou pas présent,
00:52:47et vous l'envoyez au comité d'organisation des JO de Paris
00:52:50pour leur rappeler qu'il y en a certains qui sont passés à la trappe.
00:52:53Philippe ?
00:52:54Bonne idée.
00:52:55Oui, mais je pense que de toute façon, il faudra le faire.
00:52:57Il y a même une émission spéciale,
00:52:59parce qu'il y en a à peu près 200 qui ont été complètement mis de côté,
00:53:01qui n'ont ni porté la flamme,
00:53:03ni été conviés à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris.
00:53:06Moi, je trouve ça tellement inadmissible.
00:53:07Et quand on disait tout à l'heure, je vais vous donner mon tiercé aussi,
00:53:10c'est exactement ce qui a été dit tout à l'heure.
00:53:12Je n'ai pas le petit chronomètre qui va me presser.
00:53:14Ah, on peut le mettre !
00:53:16On est réactifs.
00:53:17Allez, on va essayer.
00:53:18Allez, on le met.
00:53:19Qui, pour porter la flamme en dernier ?
00:53:20Allez, Philippe Candeloro.
00:53:22En fait, le tiercé a déjà été donné.
00:53:24De toute façon, mon tiercé était le même.
00:53:26Et concernant Jean-Claude Killy, ça fait des mois que je le dis,
00:53:29parce qu'effectivement, en 92, c'est Platini qui avait allumé la flamme.
00:53:33Donc, en fait, je m'étais dit que c'était bien
00:53:35que ce soit un sportif des Jeux d'hiver.
00:53:37Et qui de mieux que Jean-Claude Killy,
00:53:39qui représente tellement bien le sport, la droiture,
00:53:42et justement la fraternité sportive,
00:53:45que peut-être M. Estanguet a un petit peu oublié.
00:53:47Voilà, ça, c'était mon petit coup de gueule en même temps.
00:53:49Mais en tous les cas, moi, ce soir, effectivement,
00:53:51je verrais bien Jean-Claude Killy,
00:53:52mais pour lui avoir parlé il y a quelques semaines,
00:53:54il m'a dit « Ah, de toute façon, j'ai dit non, c'est tous des cons ».
00:53:56Vous connaissez Jean-Claude avec son caractère.
00:53:59Donc, voilà.
00:54:00Et puis, j'adore ce bonhomme,
00:54:01parce que c'est peut-être lui qui m'a donné justement cette envie
00:54:05d'être un petit peu comme lui,
00:54:06c'est-à-dire essayer d'être proche des Français,
00:54:09d'avoir cette notoriété que j'apprécie pleinement aujourd'hui,
00:54:12mais finalement qui ne rend pas service à cette candidature de Paris 2024.
00:54:16Et puis Marie-Josée Perrec, évidemment,
00:54:18elle pouvait faire partie du tiercé,
00:54:20mais comme elle l'a déjà portée,
00:54:21vous l'avez dit puisque je vous ai écouté avant,
00:54:23il paraît qu'on peut porter la femme plusieurs fois,
00:54:25alors que vous voyez qu'un Jean-Luc Rétine n'a pas été du tout invité pour la porter,
00:54:28ça fait quand même des boules pour lui.
00:54:30Et puis Zidane, parce qu'il est absent de Marseille
00:54:32et que tout le monde s'est posé la question
00:54:34et qu'on ne l'a pas entendu s'exprimer,
00:54:36donc peut-être que la surprise viendra de là.
00:54:38Vous n'êtes pas assez parisiens peut-être tous,
00:54:40c'est peut-être pour ça que ça ne marche pas si bien que ça.
00:54:43Écoutez, moi je suis de Colombes,
00:54:45moi je suis de Colombes du 92,
00:54:47même ma mairie aujourd'hui qui a déjà fermé ma patinoire il y a deux ans
00:54:51et qui en plus a fait son passage de la flamme il y a 24 heures
00:54:54et qui ne m'ont même pas convié ces abrutis-là.
00:54:56Franchement, est-ce que c'est respecter des anciens médaillés olympiques ?
00:55:00Non, mais à un moment donné, ça devient énervant.
00:55:02Les mecs, il faut leur botter le cul pour leur faire comprendre
00:55:04que nous, on a donné nos tripes pour représenter la France.
00:55:07Certes, on s'est représentés nous-mêmes,
00:55:09on s'est beaucoup amusés,
00:55:10on a donné notre vie, nos familles ont donné notre vie,
00:55:13on a donné notre vie pour Colombes,
00:55:14enfin moi en tout cas pour Colombes parce que c'était ma ville
00:55:16et je me souviens du maire de Strollo
00:55:18qui avait mis les 4x3 partout dans la ville pour dire
00:55:20« Merci Philippe, bravo, ta ville te dit félicitations ».
00:55:24Aujourd'hui, ça n'arrive même plus.
00:55:26Les mecs, ils viennent, ils font la photo
00:55:27et puis 20 ans plus tard, ils vous traitent comme de la merde.
00:55:29C'est bien dommage.
00:55:30Voilà, c'était mon coup de gueule.
00:55:31C'est votre coup de gueule,
00:55:32c'est les Sous de Radio, parlons vrai.
00:55:34On a toujours respecté cette consigne-là,
00:55:37en tous les cas cette façon de voir les choses
00:55:39parce que toute prise de parole se vaut
00:55:42et dans le cadre effectivement de cette émission,
00:55:46évidemment que c'était l'occasion
00:55:48mais c'était surtout, je pense que pas mal de gens
00:55:51pensent un peu la même chose,
00:55:53qu'il y a peut-être eu quelques ratés.
00:55:55Mais ce qui est quand même étonnant,
00:55:56c'est que le palmarès des champions français,
00:55:58il suffit de taper sur Internet, on les a,
00:56:00on sait si les gens sont encore en vie ou pas,
00:56:03que d'abord eux n'aient pas été conviés,
00:56:05c'est quand même quelque chose que même moi,
00:56:08j'ai du mal à comprendre.
00:56:09Voilà, c'est en termes d'organisation,
00:56:12de protocole, tout ce que vous voulez,
00:56:14c'est quelque chose qui m'échappe.
00:56:16On avait échangé quand on avait les rendez-vous
00:56:18avec la ministre et autour de la table,
00:56:20il y avait une dizaine de personnes
00:56:21qui disaient, ouais mais en fait,
00:56:22on trouve pas les adresses des anciens champions.
00:56:25Il y a une espèce d'agenda qui s'est perdu.
00:56:28On leur a dit, vous vous foutez de notre gueule ou quoi ?
00:56:30Nous on les a.
00:56:32En l'espace de moins d'un an,
00:56:33on a réussi à récupérer 650 anciens SHN,
00:56:36dont la plupart sont aussi champions du monde
00:56:38ou champions olympiques,
00:56:39avec des coordonnées.
00:56:41Il y aurait même dû y avoir un bateau
00:56:43avec vous tous dessus,
00:56:45c'est ce que je pense moi.
00:56:46Ça c'était une excellente idée Christine,
00:56:48merde, pourquoi t'es pas venue avant ?
00:56:51Je ne suis pas ministre,
00:56:52je ne suis que journaliste.
00:56:54Allez, vous restez là messieurs,
00:56:56Philippe Candeloro, Patrice Martin,
00:56:58Sébastien Delaine, Daniel Sangouma,
00:57:00ce plateau XXL des Vraies Voix des JO.
00:57:02Et dans un instant,
00:57:03on va rejoindre notre ami Gilles Gansman.
00:57:05Il est dans la file pour aller assister
00:57:08à la cérémonie d'ouverture.
00:57:10Il va nous raconter les coulisses,
00:57:11il a plein de choses à nous dire.
00:57:12A tout de suite sur Sud Radio.
00:57:24Les Vraies Voix des JO,
00:57:25exceptionnelles aujourd'hui,
00:57:26en ce jour de cérémonie d'ouverture.
00:57:27Coup d'envoi officiel des JO
00:57:29avec nos Vraies Voix des JO,
00:57:31membres du collectif des championnes et champions français.
00:57:34Parlons vrai,
00:57:35vous venez d'entendre le coup de gueule
00:57:37de Philippe Candeloro,
00:57:38mais partagé par beaucoup de membres
00:57:40de ce collectif des championnes et champions français.
00:57:43Donc ce soir, autour de la table,
00:57:45Philippe Candeloro, Patrice Martin,
00:57:47Sébastien Delaine, Daniel Sangouma.
00:57:50On est à 1h10 de la cérémonie d'ouverture.
00:57:54Cérémonie retransmise par nos confrères de France 2
00:57:57et on voit d'ailleurs en ce moment
00:57:58qu'est interviewée une légende de l'athlétisme,
00:58:00Daniel Sangouma,
00:58:01qui s'appelle Carl Lewis.
00:58:02Les Américains l'ont oublié, lui.
00:58:04Que vous avez battu.
00:58:05Oui, tout à fait.
00:58:06Que j'ai battu, en effet.
00:58:07Qui est une légende du sport mondial.
00:58:10Il faut se rappeler que sur une Olympiade,
00:58:13il prend 4 médailles d'or.
00:58:144, oui, c'est ça.
00:58:164, 100, 200, longueur, 4 x 100.
00:58:18Et il l'a fait deux fois.
00:58:20Voilà.
00:58:22Ça place le bonhomme.
00:58:23C'est ça.
00:58:24Et il est là.
00:58:25Il est plutôt en canne.
00:58:26Il se tient bien.
00:58:27Il se tient bien.
00:58:28Il est élégant.
00:58:29Il se tient bien.
00:58:30Alors, cette cérémonie d'ouverture,
00:58:31Antoine Mazer, on le dit,
00:58:321h10 exactement,
00:58:33il ne pleut pas trop sur Paris.
00:58:35Ça, c'est l'information primordiale.
00:58:37Même si Météo France a placé Paris et l'île de France
00:58:40en vigilance orange.
00:58:41Pluie, inondation à partir de 20h ce soir.
00:58:43C'est quand même l'information
00:58:44en raison d'un passage d'une zone de pluie sur le secteur
00:58:46coïncident avec l'heure du début de la cérémonie d'ouverture.
00:58:48D'accord.
00:58:49On est en ligne avec notre ami Gilles Gansman.
00:58:52Bonsoir, Gilles.
00:58:53Bonsoir à toute la team.
00:58:56Bonsoir, mon cher Gilles.
00:58:57Alors, vous faites partie des chanceux
00:58:59qui allaient voir cette cérémonie d'ouverture
00:59:02au plus près du secteur de Paris.
00:59:05Est-ce que vous avez pu franchir déjà toutes les...
00:59:08Oui, je suis installé sur l'estrade.
00:59:11Il y a des écrangeurs à ma gauche et à ma droite.
00:59:13J'ai la chance d'une certaine agie en direct
00:59:16qui essaie d'interdire les sportifs.
00:59:18Et sinon, je crois que je n'ai jamais vécu
00:59:21un moment comme ça dans ma vie.
00:59:23C'est-à-dire ?
00:59:24Il y a toutes les nationalités qui sont là.
00:59:27Ça va de la Chine au Mexique à la Corée.
00:59:30Il y a une fraternité entre les peuples,
00:59:33entre les gens.
00:59:34On se partage des spécialités.
00:59:37On discute.
00:59:38Il y a vraiment une foule union du monde.
00:59:41Et moi, c'est la première fois
00:59:42que j'assiste à une foule union du monde.
00:59:44Alors, c'était intéressant aussi dans la queue
00:59:47parce que les queues étaient trop longues.
00:59:48Je vous dis que la France
00:59:50au médaille d'or du resquillage.
00:59:53Il n'y a pas de souci.
00:59:54À ce niveau-là, on met la médaille d'or.
00:59:56On essaye de gruger.
00:59:58On essaye d'avancer plus vite que les autres.
01:00:00Les Chinois sont très respectueux.
01:00:02Les Allemands ne se moquent pas.
01:00:04Les Japonais essayent de voir
01:00:06où se trouve la queue
01:00:08et prennent la queue dans le bon sens.
01:00:10Mais ça donne la médaille d'or du resquillage
01:00:13des petits enfants français.
01:00:15C'est une spécialité presque olympique
01:00:18de resquiller.
01:00:20C'est vrai qu'il y a une super ambiance.
01:00:26Les gens sont heureux d'être là.
01:00:28Ils ont l'impression de vivre un moment différent.
01:00:30La sécurité, elle est super cool.
01:00:33Moi, j'ai été en épuyer.
01:00:35Ensuite, on a, vous savez, un passage
01:00:38pour voir si on a des choses en métaux.
01:00:41Moi, mon téléphone a été détecté.
01:00:43Mes clés ont été détectées.
01:00:45Donc, ça marche.
01:00:46Ça marche bien.
01:00:48Ensuite, pièces d'identité.
01:00:50Après, il y a une sécurité présente,
01:00:53mais pas lourde.
01:00:55Il n'y a pas trop de contraintes.
01:00:58En revanche, on n'a pas le droit d'avoir
01:01:00beaucoup de choses.
01:01:01Parce que la crainte de l'organisation,
01:01:03c'est qu'on jette des choses sur les bateaux
01:01:05ou sur les sportifs.
01:01:06Le vrai danger, il est là.
01:01:07C'est-à-dire qu'on vise les sportifs
01:01:09sur les bateaux.
01:01:10Donc, on n'a pas le droit d'avoir
01:01:12beaucoup de choses.
01:01:13Les canettes sont interdites, par exemple.
01:01:15Comme au concert, comme dans les stades.
01:01:17Oui, exactement.
01:01:19Il y a une vraie gestion d'attention à ça.
01:01:22Et puis, souvent, tout le monde a hâte
01:01:25que ça commence.
01:01:26Il y a des studios.
01:01:27Moi, j'ai vu que tout au long du pont,
01:01:30des feux d'artifices étaient installés.
01:01:33J'ai vu à droite un papier rouge
01:01:35qui se mettait en place.
01:01:37Donc, on voit que la cérémonie est en train
01:01:39de se mettre en place.
01:01:42Mais moi, ce qui m'étonne,
01:01:43c'est vraiment le monde qui est là.
01:01:44Le monde entier.
01:01:45Les Mexicains.
01:01:46Il y a beaucoup de Mexicains.
01:01:47Beaucoup d'Italiens.
01:01:49Beaucoup d'Anglais.
01:01:51C'est la première chose qui m'étonne.
01:01:54Qui frappe.
01:01:55Qui frappe quand on est sur place.
01:01:59Alors Gilles, vous êtes au tout début
01:02:01de la cérémonie,
01:02:02sur l'un des premiers...
01:02:04Le pont de la Tourelle, là.
01:02:05Voilà.
01:02:06C'est-à-dire que juste avant,
01:02:07pour ceux qui ne connaissent pas Paris,
01:02:08il y a le pont de Sully.
01:02:09Et c'est du côté du pont d'Austerlitz
01:02:11que les bateaux,
01:02:12enfin les délégations,
01:02:13monteront dans les embarcations.
01:02:15Ils vont commencer à remonter la scène
01:02:17en passant côté droit...
01:02:21Côté droit de...
01:02:22Oui, on vous entend, Gilles.
01:02:23Juste un mot sur les dernières indiscrétions
01:02:26que vous avez sur la cérémonie d'ouverture.
01:02:28Et après, on ira voir aussi
01:02:30ce qui se passe ailleurs en France
01:02:31pour suivre ce moment magique.
01:02:33L'histoire va être racontée dans moins d'une heure.
01:02:36C'était quelqu'un qui a volé la flamme olympique.
01:02:38Et donc,
01:02:40c'est Thomas Joly qui avait fait déjà
01:02:42des mises en scène incroyables,
01:02:44des pièces tellement longues qu'il a fait par manière.
01:02:46En fait, la flamme va courir
01:02:49tout au long de la scène.
01:02:50Et il y a un voleur
01:02:52qui nous a volé la flamme.
01:02:53Elle va même traverser un moment
01:02:55où il y a un chimandule.
01:02:57On va courir après ce voleur.
01:02:59Et le voleur va arriver près de la vase.
01:03:01Il va enflammer la vase.
01:03:03Et à la fin,
01:03:04il va se démasquer.
01:03:05On saura qui était le voleur de la flamme
01:03:07pour allumer la vase.
01:03:08C'est une belle histoire.
01:03:09Un super grand thème.
01:03:11Super idée.
01:03:12La flamme va parcourir le long des toits.
01:03:14Va parcourir le long des ponts.
01:03:16Et donc, c'est une course-poursuite
01:03:18qui va être tout autour de la scène
01:03:20pour récupérer la flamme.
01:03:21Une histoire qui va être racontée
01:03:23avec le bouquet final
01:03:25qui sera évidemment
01:03:27l'allumage de la vase.
01:03:29Ça, c'est la première chose.
01:03:30Je confirme qu'il y aura un duo
01:03:32entre Lady Gaga et Céline Dion.
01:03:34Moi, je serai très loin.
01:03:36Je me verrai sur mes écrans géants.
01:03:39Il y a d'autres surprises.
01:03:41Il y aura un danseur
01:03:45classique de l'Opéra Paris
01:03:47qui va danser également sur les toits.
01:03:49C'est quelque chose d'assez étonnant aussi.
01:03:52J'ai les télés qui sont en train de s'installer.
01:03:54Ça, c'est assez rigolo.
01:03:56J'ai trois barres avec les caméras
01:03:58qui sont en train de se mettre en place
01:03:59avec des projecteurs.
01:04:01Il y a un drôle qui commence à se mettre en place
01:04:03sur le pont aussi.
01:04:06C'est assez étonnant.
01:04:08Bon, Gilles,
01:04:10on vous laisse profiter du spectacle.
01:04:12Vous viendrez lundi nous raconter tout ça.
01:04:14Bien sûr, Gilles.
01:04:16Bonne cérémonie d'ouverture.
01:04:18Je voudrais saluer notre prochain invité.
01:04:20On va faire un petit coucou au maire de Canet-en-Roussillon,
01:04:22Stéphane Laudat.
01:04:24Bonsoir, monsieur le maire.
01:04:26Bonsoir, Christine.
01:04:28Sébastien Delaigne vous écoute.
01:04:30C'est presque un régional de l'étape.
01:04:32Les Occitans sont là.
01:04:34Il n'y a que du lourd au niveau sportif.
01:04:36A Canet-en-Roussillon,
01:04:38vous mettez les petits plats dans les grands
01:04:40ce soir pour suivre la cérémonie d'ouverture.
01:04:42Oui, effectivement.
01:04:44Nous avons organisé un événement
01:04:46autour de l'ouverture des Jeux Olympiques
01:04:48parce que Canet est une terre de jeux.
01:04:50C'est un centre de préparation olympique
01:04:52autour de la natation essentiellement.
01:04:54Nous avons d'ailleurs deux nageuses
01:04:56qui vont participer au JO.
01:04:58Depuis le début de l'année,
01:05:00nous avons souhaité associer
01:05:02les clubs sportifs
01:05:04et la population de manière générale
01:05:06à cet événement
01:05:08que nous accueillons en France
01:05:10ce qui est quand même rarissime.
01:05:12Il fallait, je crois,
01:05:14à travers, dans le territoire,
01:05:16organiser des événements
01:05:18pour le faire vivre aux habitants.
01:05:20C'est bien parce qu'en Canet-en-Roussillon,
01:05:22il y a aussi certainement
01:05:24beaucoup de touristes en ce moment, monsieur le maire.
01:05:26C'est aussi un endroit
01:05:28que les nageurs connaissent très bien.
01:05:30Il y a une piscine emblématique
01:05:32où vous voyez passer souvent
01:05:34du beau monde et vous avez vu passer,
01:05:36je crois, l'équipe de France de natation,
01:05:38si je m'abuse.
01:05:40Nous voyons passer l'équipe de France de natation
01:05:42quasiment tous les ans.
01:05:44Cette année, nous avons accueilli spécifiquement
01:05:46pour la préparation au JO le Japon.
01:05:48Nous avons également
01:05:50accueilli l'équipe d'Australie,
01:05:52l'équipe france de Waterpolo
01:05:54et nous avons les plus grands nageurs mondiaux
01:05:56qui, chaque année, viennent pour le meeting international
01:05:58de natation.
01:06:00Donc on pourra suivre les JO où exactement à Canet-en-Roussillon,
01:06:02monsieur le maire ?
01:06:04Alors ça sera autour du bassin
01:06:06olympique, deux écrans
01:06:08géants qui ont été
01:06:10installés et puis après la cérémonie
01:06:12d'ouverture, nous allons continuer
01:06:14avec un spectacle, son
01:06:16et lumière. Mais
01:06:18nous sommes complets, nous serons
01:06:20à guichet fermé pour cet événement
01:06:22qui était fortement attendu.
01:06:24Il est attendu par tellement de monde, on en a dit tellement
01:06:26beaucoup de choses sur cette cérémonie d'ouverture
01:06:28et ces JO de Paris, mais finalement, il va y avoir un
01:06:30engouement. Moi, je mets mon billet.
01:06:32Il va y avoir un engouement, on va passer à autre chose, dans une autre
01:06:34dimension. Dès demain,
01:06:36c'est garanti. Merci
01:06:38monsieur le maire Stéphane Laudat.
01:06:40Bon JO à vous du côté de Canet-en-Roussillon.
01:06:42On passera vous voir,
01:06:44un de ces quatre, sur Sud Radio.
01:06:46La radio... Oui, mais on le sait.
01:06:48Merci beaucoup. Dans un instant,
01:06:50on va continuer notre tour de France
01:06:52puis on va retrouver nos vraies voix des JO.
01:06:54Philippe Candeloro, Sébastien Deleigne,
01:06:56Patrice Martin, Daniel Sangoumin
01:06:58vont continuer de faire monter la pression
01:07:00juste avant cette cérémonie d'ouverture.
01:07:02On est maintenant à presque moins
01:07:04d'une heure du coup d'envoi. A tout de suite.
01:07:16On est avec nos vraies voix des JO,
01:07:18les membres du collectif des championnes
01:07:20et des champions français. Ce soir, plateau
01:07:22XXL à l'occasion de
01:07:24cette cérémonie d'ouverture des JO
01:07:26de Paris qui va débuter dans
01:07:28moins d'une heure, 59 minutes exactement.
01:07:30Patrice Martin, Sébastien Deleigne,
01:07:32Philippe Candeloro, Daniel Sangoumin
01:07:34et on fait aussi
01:07:36le tour un peu de France.
01:07:38Messieurs, c'est important de savoir
01:07:40que partout en France,
01:07:42on va regarder, Philippe Candeloro,
01:07:44cette cérémonie d'ouverture en se regroupant.
01:07:46On était avec le maire de Canet-en-Roussillon.
01:07:48Dans un instant, on ira du côté
01:07:50de Saint-Georges-de-Didonne
01:07:52en Charente-Maritime. Philippe,
01:07:54là où vous êtes, Sébastien,
01:07:56il y a des endroits où on se regroupe pour les regarder,
01:07:58ces moments de sport de communion
01:08:00finalement ?
01:08:02À La Plagne, il n'a pas l'air de se passer
01:08:04grand-chose ce soir.
01:08:06Effectivement, Canet-en-Roussillon que je connais bien
01:08:08parce que c'est à côté de Fauremeux
01:08:10et qu'on croisait souvent les nageurs aussi
01:08:12qui allaient faire leur stage en même temps au Canet et à Fauremeux.
01:08:14C'est normal qu'ils fassent quelque chose
01:08:16parce que c'est effectivement un gros centre,
01:08:18un pôle d'entraînement pour performer
01:08:20au maximum, surtout avant les JO.
01:08:22Je suis étonné d'ailleurs qu'on n'entende pas
01:08:24souvent Philippe Lucas sur
01:08:26Les Ombres en ce moment.
01:08:28Il doit être en train de râler.
01:08:30Par rapport à ce qui venait d'être dit juste avant,
01:08:32vous avez parlé
01:08:34de la scénographie et l'histoire
01:08:36de ce qui va se passer avec La Flamme. Il y a peut-être un
01:08:38quatrième candidat finalement qui pourrait peut-être pointer
01:08:40le bout de son nez.
01:08:42Il va sortir son film Deux Euros.
01:08:44Ah, Jean Dujardin, non ?
01:08:46Peut-être.
01:08:48Il est connu internationalement.
01:08:50Ce ne serait pas un athlète du coup.
01:08:52Peut-être qu'il sera dans les derniers.
01:08:54Ce ne serait pas étonnant
01:08:56avec tout ce qu'on a vu ces derniers temps.
01:09:00Il est un peu dans le milieu du patinage aussi.
01:09:02Oui, un petit peu.
01:09:04Il fouine un petit peu, c'est vrai.
01:09:06Et dans le rugby aussi.
01:09:10C'est vrai qu'il s'est pris une petite claque
01:09:12avec la cérémonie de la Coupe du monde de rugby.
01:09:14Alors que moi, j'ai trouvé ça plutôt pas mal
01:09:16et donné un clin d'œil à la France.
01:09:18Je pense qu'ils vont un petit peu faire
01:09:20un peu mieux en traversant
01:09:22l'ensemble des monuments français
01:09:24de Paris.
01:09:26Sur la scène, ça risque d'être assez sympa.
01:09:28Je pense que ça va être une très belle cérémonie.
01:09:30Je regrette de ne pas être présent, mais de toute façon,
01:09:32je pense qu'il vaut mieux être à la télévision en train de le regarder
01:09:34parce qu'on va profiter pleinement
01:09:36de tous les effets d'image. Parce que cette cérémonie, à mon avis,
01:09:38est beaucoup faite pour des scénographies télévisuelles
01:09:40plus que quand tu es assis sur ton gradin
01:09:42et que finalement, tu regardes ça à l'écran géant
01:09:44une fois que les péniches sont passées. C'est un petit peu dommage.
01:09:46Oui, c'est pour ça qu'ils ont aussi installé
01:09:48beaucoup d'écrans géants le long de la scène, mais il y a tout un tas
01:09:50de fan zones. Alors, on va aller dans une ville
01:09:52qui est importante pour
01:09:54l'athlétisme français.
01:09:56La ville de Colette Besson, c'est Saint-Georges
01:09:58de Didonne. On est avec Patrick Poncé.
01:10:00Bonsoir, monsieur l'adjoint maire
01:10:02en charge de la jeunesse et des sports.
01:10:04Vous allez bien ? Bonsoir, bonsoir.
01:10:06Bonsoir, la charente Marie-Thym.
01:10:08Très beau.
01:10:10Oui, tout va bien. Vous allez
01:10:12regrouper, vous avez proposé
01:10:14quelque chose évidemment ce soir pour que
01:10:16les fans de sport
01:10:18et même les fans de passeport
01:10:20se retrouvent pour regarder cette cérémonie d'ouverture
01:10:22et les compétitions des JO ?
01:10:24Oui, alors nous, on a
01:10:26longuement travaillé sur
01:10:28cet événement et entre autres
01:10:30de proposer ce qu'on appelle
01:10:32les Olympiades. Ça va
01:10:34tout simplement consister, on a la chance
01:10:36d'avoir
01:10:38un relais
01:10:40avec des salles
01:10:42de cinéma et donc on va mettre
01:10:44à disposition tous les jours
01:10:46pendant la durée des jeux
01:10:48de 13h jusqu'à
01:10:5023h, on va mettre à disposition
01:10:52la reconstruction
01:10:54des JO, ce qui permettra
01:10:56à bon nombre
01:10:58de locaux et de touristes
01:11:00de pouvoir suivre ça
01:11:02sur grand écran.
01:11:04C'est génial.
01:11:06Super idée. Et au frais ?
01:11:08Il vous en demandait beaucoup.
01:11:10Attendez, il y a
01:11:12Philippe Cordeloro qui a une question à vous poser.
01:11:14Je vous en prie.
01:11:16On avait voulu faire ça mais je crois qu'il y avait
01:11:18un problème de diffusion avec les droits
01:11:20d'auteur du CIO, vous avez dû
01:11:22payer un max de blé pour ça, non ?
01:11:24C'est une blague, monsieur Cordeloro.
01:11:26Il a suffi, le comité
01:11:28olympique a mis en place
01:11:30un partenariat
01:11:32pour la retransmission
01:11:34et dont on a bénéfiqué
01:11:36et cela ne coûte absolument
01:11:38rien à la commune.
01:11:40C'est génial.
01:11:42Super idée.
01:11:44C'est comme ça que vous réunissez plein de monde.
01:11:46Je voulais juste dire que, vous l'avez dit
01:11:48précédemment mais je souhaite le recruter,
01:11:50on se devait de faire
01:11:52quelque chose qui plus est à Saint-Georges
01:11:54de Lille, ville natale
01:11:56de Madame Colette Besson
01:11:58qui a été une des premières
01:12:00médaillée olympique
01:12:02sur 400 mètres féminins.
01:12:04Championne olympique.
01:12:06Alexico.
01:12:08Qui a ouvert la voie.
01:12:10Dites-moi, monsieur Poncet,
01:12:12monsieur l'adjoint au maire,
01:12:14vous voyez qui pour porter la flamme en tout dernier ?
01:12:18Je verrais bien
01:12:20quelqu'un
01:12:22d'une grande renommée nationale
01:12:26un sportif, dans tous les cas de figure
01:12:28un sportif
01:12:30peut-être, pourquoi pas
01:12:32faire appel à quelqu'un du vélo, peut-être.
01:12:36A Bernard Hinault ?
01:12:38Laurent Jalaber ?
01:12:40Par exemple.
01:12:42On n'y avait pas pensé.
01:12:44On voit que la Charente-Maritime est quand même une terre de vélo.
01:12:48Je vais être tout le chauvin pour la Charente-Maritime.
01:12:50Peut-être quelqu'un
01:12:52comme un footballeur qui s'appelle
01:12:54monsieur
01:12:56Rocheteau.
01:12:58Dominique Rocheteau
01:13:00qui est Charente-Maritime.
01:13:02Pourquoi pas ?
01:13:04Ça peut être ouvert à tout le monde.
01:13:06Bien évidemment.
01:13:08Réponse sur les coups de 23h40,
01:13:10ce sera le seul moment où on le saura.
01:13:12Bon Jeux Olympiques du côté de
01:13:14Saint-Georges de Didonne, Patrick Poncet.
01:13:16Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
01:13:18On vous souhaite une belle soirée
01:13:20et un bel été.
01:13:22C'est un plaisir de vous voir
01:13:24sur notre belle commune.
01:13:26Vous êtes avec le collectif des championnes
01:13:28et des champions français pour leur Assemblée Générale.
01:13:30Si vous pouvez leur offrir une salle,
01:13:32les inviter. On vient tous chez vous
01:13:34et on fera des belles soirées.
01:13:36On va parler sport du côté
01:13:38de Saint-Georges de Didonne, monsieur le maire.
01:13:40Vous n'êtes pas encore maire ?
01:13:42En 2026 peut-être.
01:13:44Bravo en tout cas.
01:13:46Je le félicite pour son initiative.
01:13:48C'est très très bien.
01:13:50Merci beaucoup.
01:13:52On voit mes chères vrais voix
01:13:54que les communes,
01:13:56il n'y a pas que là, il y a les villes qui sont hautes,
01:13:58il y a des fan zones qui sont organisées un petit peu
01:14:00partout.
01:14:02C'est comme ça que ça va ruisseller
01:14:04un peu les Jeux,
01:14:06Daniel Sangoumin ?
01:14:08Clairement, c'est l'héritage que l'on souhaite
01:14:10après les Jeux.
01:14:12Bien entendu,
01:14:14les communes, les collectivités
01:14:16ont joué le jeu
01:14:18et continuent à le faire.
01:14:20Étant originaire des Outre-mer,
01:14:22j'ai toujours ma petite pensée
01:14:24pour nos amis de l'Outre-mer,
01:14:26que ce soit du côté
01:14:28des Antilles, du côté
01:14:30de l'océan Indien, la Réunion, Mayotte.
01:14:32Et à Saint-Denis, il y a une fan zone ?
01:14:34Tout à fait, à Saint-Denis de la Réunion, il y en a une.
01:14:36A Saint-Paul également,
01:14:38au chef-lieu de Saint-Paul.
01:14:40Et puis à Mamoudzou, il y en aura une aussi
01:14:42ce soir, c'est en cours actuellement.
01:14:44Il y a plein plein d'animations.
01:14:46Et je pense qu'à Tahiti aussi, il doit y en avoir une.
01:14:48Pour les épreuves de surf qu'il y a eu là-bas.
01:14:50Tout à fait.
01:14:52Les Outre-mer, la France
01:14:54hors du territoire
01:14:56métropolitain,
01:14:58se mobilise également.
01:15:00Mes chers
01:15:02vrais voix, Patrice Martin, Philippe Candeloro,
01:15:04Sébastien Delaigne
01:15:06et Daniel Sangouma,
01:15:08je vous informe que nous accueillons tout de suite
01:15:10votre président, Pascal Ehousan.
01:15:12Bonsoir Pascal !
01:15:14Salut !
01:15:16Comment ça va ?
01:15:18Il est dans la putain de grande zone !
01:15:20Il est en train d'excuter les chasseurs alpins !
01:15:22Pascal, alors,
01:15:24si vous connaissez la mécanique de l'émission,
01:15:26on va faire une petite coupure là, on s'arrête un court instant.
01:15:28Essayez de vous mettre dans un coin où
01:15:30il n'y a pas trop de bruit, mais ça doit être difficile
01:15:32là où vous êtes avec
01:15:34le public et puis les chasseurs alpins.
01:15:36Qu'est-ce qu'il fait avec des chasseurs alpins ?
01:15:38Il est capable de leur vendre des pins, je vous le dis moi.
01:15:42On s'arrête un court instant.
01:15:44On retrouve Pascal Ehousan,
01:15:46on continue de parler de cette cérémonie d'ouverture,
01:15:48c'est maintenant dans moins de 50 minutes.
01:15:50A tout de suite !
01:15:52Sud Radio, parlons vrai !
01:15:54Sud Radio, parlons vrai !
01:15:56Les Vraies Voix Sud Radio,
01:15:5817h-19h,
01:16:00Christine Bouillaud.
01:16:02On a été aussi près de cette cérémonie d'ouverture,
01:16:04ce coup d'envoi finalement des JO,
01:16:06même si les compétitions ont déjà commencé avec nos
01:16:08Vraies Voix des JO, les membres du collectif
01:16:10des championnes et des champions français.
01:16:12Ce soir, nous avons la chance d'avoir avec nous
01:16:14Daniel Sangouma, Sébastien Delaine,
01:16:16Patrice Martin et également
01:16:18Philippe Candeloro et je vous le disais,
01:16:20on vous fait vivre finalement
01:16:22l'arrivée du public
01:16:24vers cette scène
01:16:26qui sera le berceau, le théâtre
01:16:28de cette cérémonie d'ouverture inédite
01:16:30en compagnie du président de ce collectif
01:16:32que vous connaissez d'ores et déjà,
01:16:34chers auditeurs, c'est Pascal Ehousan.
01:16:36Vous êtes à quel endroit, Pascal ?
01:16:38Je suis à 300 mètres à vol d'oiseau de la Tour Eiffel,
01:16:40puis à New York,
01:16:42donc je pense que
01:16:44j'ai 3 écrans géants,
01:16:464 écrans géants
01:16:48devant les yeux, il y a des enceintes
01:16:50tous les 25 mètres
01:16:52et il y a des milliers de personnes,
01:16:54en tout cas ça c'est sûr,
01:16:56je ne suis pas tout seul.
01:16:58Ça se passe bien ?
01:17:00Écoutez, ce qui a été le plus compliqué
01:17:02c'est de se prendre la pluie pendant
01:17:04le premier contrôle, je vous avais envoyé des petites photos,
01:17:06on était tous sous les
01:17:08parapluies, mais là ça va un peu mieux.
01:17:10Et puis moi je voulais
01:17:12faire demi-tour tout à l'heure, mais finalement
01:17:14je crois que je vais rester parce que
01:17:16à mon avis il va y avoir de l'ambiance, déjà que ça chantait
01:17:18pendant les files d'attente,
01:17:20ça chantait déjà les hymnes françaises et tout,
01:17:22donc je trouve que par rapport
01:17:24à tout ce qu'on s'est dit depuis le début de la semaine,
01:17:26l'ambiance elle est là,
01:17:28le public français, puis même
01:17:30étranger, tout le monde a envie de voir les JO,
01:17:32ils en ont marre du reste, messieurs les politiques,
01:17:34ils veulent voir les JO.
01:17:36Ça chante, donc
01:17:38Il y a des sourires,
01:17:40Gilles Gansman nous disait qu'il
01:17:42effectivement c'était le monde qui était là,
01:17:44il a vu des Mexicains, des Chinois, etc.
01:17:46Autour de vous,
01:17:48à part les chasseurs
01:17:50alpins,
01:17:52Pascal.
01:17:54Déjà,
01:17:56c'est rassurant parce que c'est vrai qu'il y a
01:17:58une présence militaire
01:18:00importante, donc comme ils ont le BRS
01:18:02je leur ai demandé ce qu'ils étaient, donc c'est des chasseurs
01:18:04alpins, donc ça m'a fait penser à
01:18:06Jean-Luc, à tous les sports d'hiver,
01:18:08puisque beaucoup d'entre eux des fois sont en contrat
01:18:10et sont chasseurs
01:18:12alpins, donc voilà,
01:18:14mais j'ai plein de gens, Christine,
01:18:16je sais pas, moi j'ai
01:18:1870 000 personnes,
01:18:20c'est plein, alors je suis pas avec les VIP,
01:18:22tu vois au loin sur les ponts il y a des tentes
01:18:24avec, avant ça doit être certainement
01:18:26là où il y a les émissions de télé,
01:18:28les plateaux télé, tout ça, mais c'est blindé,
01:18:30c'est blindé, franchement c'est blindé.
01:18:32Je sais pas si on va voir,
01:18:34mais c'est blindé.
01:18:36Ça va être un bel événement,
01:18:38vous avez donc des écrans géants pour tout voir,
01:18:40et pour pouvoir vous rendre compte
01:18:42du spectacle, ça c'est incontournable,
01:18:44parce que là où vous êtes, vous allez voir
01:18:46passer les bateaux pendant quelques minutes et après
01:18:48c'est fini quoi.
01:18:50Là où on est, on a quand même un bon bras de scène,
01:18:52donc on va vraiment
01:18:54pouvoir bien les voir, après c'est juste
01:18:56le problème du nombre de personnes, parce que
01:18:58moi là pour atteindre le quai de Seine,
01:19:00enfin pour voir la Seine,
01:19:02j'ai 50 frangets, 60 frangets
01:19:04de personnes quand même, donc il y a du monde.
01:19:06Franchement il y a du monde.
01:19:08C'est le carré des supporters, beaucoup de bleu-blanc-rouge
01:19:10autour de vous ?
01:19:12Non pas trop, c'est pas trop de bleu-blanc-rouge,
01:19:14les gens se sont habillés plutôt
01:19:16normalement, il y a ma fille Camille
01:19:18qui s'est mise aux couleurs de Paris 2024,
01:19:20mais non pas plus que ça,
01:19:22mais en tout cas tout à l'heure ça chantait,
01:19:24les hymnes ça chantait tout,
01:19:26les Marseillaises,
01:19:28la France, etc.
01:19:30Peut-être que les tenues
01:19:32étaient trop chères, je n'en sais rien,
01:19:34mais en tout cas
01:19:36c'est sympa, franchement c'est sympa.
01:19:38Est-ce que parmi les vrais voix du soir, il y a quelqu'un
01:19:40qui veut passer un petit message
01:19:42à son président
01:19:44Philippe Candeloro ?
01:19:48Présence sur place,
01:19:50et puis d'avoir atteint la tribune,
01:19:52parce qu'il paraît que c'était peut-être le plus difficile,
01:19:54il va falloir attendre quelques heures
01:19:56en attendant que le spectacle commence,
01:19:58et puis Pascal on s'est souvent dit
01:20:00mais tu as vu ce qui se passe
01:20:02avec la SNCF,
01:20:04il paraît que ça coûte 2,1 milliards
01:20:06par jour
01:20:08d'arrêt de fonctionnement
01:20:10de la SNCF, imagine c'est ce qu'il fallait pour payer
01:20:12l'ensemble de toutes nos retraites
01:20:14des anciens sportifs d'avant 2012,
01:20:16vous imaginez, en une seule journée
01:20:18on pourrait finalement avoir gain de cause.
01:20:20Je voulais te faire ce petit clin d'œil
01:20:22mon antiprésident.
01:20:24Et pour rejoindre ton coup de gueule de tout à l'heure,
01:20:26et puis on va se lâcher un peu
01:20:28mais moi j'en ai marre des cons.
01:20:30Je veux dire, c'est pas possible
01:20:32d'avoir quelques groupes de personnes comme ça
01:20:34qui empêchent 800 000 personnes
01:20:36d'aller là où ils ont envie d'aller,
01:20:38je trouve ça lamentable
01:20:40et si je peux dire aux ministres
01:20:42qui ne devaient pas l'être, c'est-à-dire
01:20:44le ministre de la Justice, il faudrait quand même
01:20:46que ces 2,4 milliards, 2,5 milliards ou 3 milliards
01:20:48soient payés par ceux qui foutent la merde.
01:20:50Et vraiment qu'ils les payent.
01:20:52Oui, mais ça c'est
01:20:54effectivement quelque chose.
01:20:56Pascal,
01:20:58bonne cérémonie, on vous libère,
01:21:00parce qu'il faut prendre les bonnes places
01:21:02quand on va comme ça sur une zone
01:21:04de spectacle, on vous embrasse et on vous
01:21:06dit à la semaine prochaine pour débriefer
01:21:08tout ça.
01:21:10Mes chers vivants, il reste quelques minutes
01:21:12rapidement, Patrice Martin, on sent quand même
01:21:14que voilà, on y est quoi.
01:21:16Quand on voit tous les témoignages des uns et des autres
01:21:18qui sont sur place, on n'est pas
01:21:20très inquiet en fait.
01:21:22Non, je ne suis pas inquiet.
01:21:24En fait, on a vécu un moment
01:21:26difficile ce matin, on s'est réveillé un peu groggy
01:21:28en entendant ces infos.
01:21:30Mais ça y est, on est partis,
01:21:32on est tous en route. Moi je me rappelle,
01:21:34je vois tout le chemin qui a été parcouru.
01:21:36Le début
01:21:38de la candidature 2015-2017,
01:21:40je faisais partie des privilégiés,
01:21:42j'étais à Lima.
01:21:44Et là, 7 ans de travail
01:21:46extraordinaires pour
01:21:48délivrer ces Jeux et
01:21:50nous allons aussi délivrer des champions
01:21:52qui ont travaillé des années et des années
01:21:54pour aller chercher le Graal.
01:21:56Ça va être forcément la fête.
01:21:58Mais il ne faut pas oublier aussi
01:22:00tout ce qui a été fait avant et c'est vrai
01:22:02que c'est pour ça qu'on est là.
01:22:04Cet héritage doit faire participer
01:22:06l'ensemble du sport d'une manière beaucoup plus large.
01:22:08Je ne suis pas quelqu'un qui gueule beaucoup aujourd'hui,
01:22:10mais je soutiens pleinement
01:22:12notre président
01:22:14et Philippe qui sont nos grandes gueules.
01:22:16Sébastien,
01:22:18on finira avec vous,
01:22:20Philippe et Daniel
01:22:22qui sont en studio.
01:22:24Sébastien, on sent qu'on bascule
01:22:26vraiment dans la séquence faite.
01:22:28C'est vraiment le coup d'envoi.
01:22:30Oui, la fièvre monte.
01:22:32Je pense que tout le monde
01:22:34est sur les starting box et les spectateurs
01:22:36et les athlètes,
01:22:38j'ai écouté tout à l'heure des témoignages
01:22:40d'athlètes qui disaient
01:22:42mais je crois que c'est pour tout le monde pareil,
01:22:44c'est un peu la même chose.
01:22:46Ils ont hâte de commencer,
01:22:48ils ont hâte d'en découdre.
01:22:50Effectivement, sur la France,
01:22:52les Français
01:22:54notamment,
01:22:56ont très envie
01:22:58de bien briller.
01:23:00Effectivement, ils sont
01:23:02sur les starting box.
01:23:04On va suivre la natation.
01:23:06Philippe, bonne cérémonie d'ouverture
01:23:08parce que vous, le showman,
01:23:10l'homme de spectacle lundi,
01:23:12c'est l'objectif complet de ce spectacle
01:23:14qu'on annonce inédit.
01:23:16Je pense que ça va être très beau.
01:23:18C'est le grave dans la famille, c'est ma femme Olivia.
01:23:20Je suis juste l'exécutant.
01:23:22Effectivement, je rejoins ce qui a été dit.
01:23:24Aujourd'hui, on est à fond dans le sport
01:23:26et je pense qu'au-delà des médailles françaises
01:23:28qui vont être ramenées,
01:23:30on attend tous des exploits sportifs.
01:23:32Parce que même nous, on est des anciens sportifs
01:23:34et on adore les exploits, même si le mec
01:23:36ne finit que troisième ou quatrième.
01:23:38C'est l'image des exploits
01:23:40qui vont rester à graver dans la mémoire
01:23:42de tous les gens qui vont regarder.
01:23:44On préfère les médailles,
01:23:46parce que la place du con du quatrième,
01:23:48c'est sûr qu'on la digère mal tout au long de sa vie.
01:23:50On ne peut pas finir quatrième
01:23:52et avoir fait un exploit, c'est ça que je veux dire.
01:23:54C'est ça qui va rester gravé
01:23:56dans la mémoire des Français
01:23:58et des gens à l'international.
01:24:00Allez, le mot de la fin pour Daniel.
01:24:02Écoutez, moi,
01:24:04je n'ai qu'un mot.
01:24:06Let's go !
01:24:08Exactement.
01:24:10Allez, profitons, profitez.
01:24:12Belle cérémonie d'ouverture.
01:24:14Je vous embrasse, cher Vrévoix.
01:24:16DGO sur Sud Radio.
01:24:18On se retrouvera lundi, évidemment, pour débriefer tout ça.
01:24:20Et d'ores et déjà, peut-être,
01:24:22des médailles françaises dès ce week-end.
01:24:24Belle continuation,
01:24:26belle cérémonie d'ouverture.
01:24:28On va regarder ça, évidemment, avec gourmandise.
01:24:30Et moi, je vous laisse tout de suite
01:24:32avec les incontournables.
01:24:34Ça n'a rien à voir de la copropriété
01:24:36Bonne soirée.
01:24:38Vive la France !

Recommandations