Les Vraies Voix des JO avec Pascal Eouzan, Marie-Claire Restoux, Philippe Candeloro et Antoine Mazère, au micro de Christine Bouillot
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-07-22##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:00:05Et ce sont des Vraies Voix, des JO qui commencent à partir d'aujourd'hui.
00:00:09C'est parti pour trois semaines, vous le savez les JO de Paris,
00:00:13c'est ici que vous les vivrez comme nulle part ailleurs,
00:00:16avec nos VV, nos Vraies Voix exceptionnelles.
00:00:18Je vais vous présenter dans un instant,
00:00:20membres du collectif des champions et championnes françaises.
00:00:23Au programme jusqu'à 19h, nos débats, comme d'habitude, ça change pas.
00:00:27Et puis vous pouvez réagir sur nos réseaux sociaux,
00:00:30le compte X, Facebook, TikTok ou encore sur le site sudradio.fr,
00:00:36je crois que je n'oublie rien du tout.
00:00:38Tout à l'heure, à 17h30, on parlera de ce coup d'envoi de la cérémonie d'ouverture,
00:00:42c'est dans quatre jours.
00:00:43Mais est-ce que vous avez le sentiment de ressentir une espèce de fièvre ?
00:00:47Ça monte juste avant les JO.
00:00:49Et puis à 18h40, on a vu qu'Emmanuel Macron avait rendu visite ce matin
00:00:54aux sportifs installés au village olympique.
00:00:57Notre président, est-ce qu'il en a fait assez pour le sport français ?
00:01:00Ça c'est important de le savoir, parce que ça sera sans doute l'héritage des Jeux.
00:01:04Et puis comme il n'y a pas que les JO dans la vie,
00:01:06on fera un petit coup de projecteur ce soir, comme tous les soirs,
00:01:08sur une info qui sort évidemment de l'actualité olympique.
00:01:11Quoique, il n'y a toujours pas de candidature pour le Nouveau Front Populaire,
00:01:15pour Matignon, puisque Laurence Tubiana a jeté l'éponge.
00:01:19Et certains au Nouveau Front Populaire commencent à s'impatienter,
00:01:22voire à se dire dégoûtés.
00:01:24Nos vrais voix du jour, nos vrais voix des JO,
00:01:27on va les saluer par ordre d'apparition, honneur aux dames.
00:01:30On est ravis de vous avoir pendant toute cette période.
00:01:33Ils sont membres du collectif des champions et championnes françaises.
00:01:37Je parle de Marie-Claire Chrestou. Bonjour Marie-Claire.
00:01:40Bonjour.
00:01:41Petit CV, championne olympique à Atlanta, championne du monde de judo,
00:01:45membre du CCCF, on va le résumer comme ça.
00:01:48Ça va bien, merci d'être là.
00:01:50Très bien, je vous remercie et je suis ravie d'être avec vous.
00:01:53Pascal Ehouzan. Bonjour Pascal.
00:01:55Alors il faut se mettre bien en face du micro, Pascal.
00:01:57Bonjour Christine.
00:01:58Bonjour le micro.
00:02:00Double champion du monde de tumbling.
00:02:03Le tumbling, on explique, c'est...
00:02:05On fait des grandes courses.
00:02:06C'est du sprint acrobatique.
00:02:07Acrobatique.
00:02:08Ce qui plaît à Daniel Sambouma, lui il courait,
00:02:10mais moi je fais des saltos en plus.
00:02:11À l'arrivée, c'est ça.
00:02:13Et membre fondateur, président fondateur du collectif des champions et championnes françaises.
00:02:17On va avoir dans un instant également en ligne Philippe Candeloro.
00:02:21Il sera à distance avec nous.
00:02:23Ça serait bien que j'éteigne mon téléphone.
00:02:25Il est vice-champion du monde de patinage artistique.
00:02:27Est-ce qu'il faut encore le présenter ?
00:02:28Double médaille aux Jeux olympiques d'hiver.
00:02:30C'est une vraie voie du sport et on est ravis de l'accueillir pendant ces trois semaines,
00:02:35ainsi que tous les membres du collectif.
00:02:37Et puis également avec nous pour cette séquence, c'est monsieur Antoine Mazère.
00:02:41Champion olympique de bac à sable.
00:02:43Champion olympique.
00:02:44On a touché un peu de sport, en tout cas on s'exerce.
00:02:46Je vous taquine.
00:02:47On n'a pas fait de minima pour se qualifier, mais on est à présent pour ceux de radio.
00:02:50Bon, on va être avec vous tous pendant la période des JO.
00:02:55C'est dans quatre jours la cérémonie d'ouverture.
00:02:57Mais il se passe déjà beaucoup de choses dans Paris.
00:02:59On va revenir dans un instant avec Clément Barguin qui est allé visiter Paris.
00:03:03On parle beaucoup de Paris, évidemment.
00:03:05Je suis désolée, mais il y a quand même des choses à raconter.
00:03:08Et puis on a notre auditeur du jour, si je ne m'abuse, qui est du côté de Saint-Gaudin.
00:03:13C'est David.
00:03:14Bonjour David.
00:03:15Oui, bonjour Christine et bonjour à vous inviter.
00:03:17Il y a du beau monde ce soir.
00:03:18Ah oui, ça il y a du lourd comme on dit chez nous.
00:03:21C'est ça, c'est ça, c'est ça.
00:03:23Il y a du sacré lourd.
00:03:24Il y a du sacré lourd en termes de points de médaille.
00:03:26On fera le calcul de combien de médailles sont placées dans le studio pendant les trois semaines à la fin de la séquence.
00:03:31Vous vouliez faire un petit coup de cœur, c'est-à-dire, David ?
00:03:36Oui, un petit coup de cœur pour un truc que je trouve complètement dingue.
00:03:39C'est un athlète australien, Hugh Dawson, qui pour participer au jeu a décidé de se faire amputer d'une phalange.
00:03:46Et je trouve ça complètement dingue.
00:03:49J'avais envie de parler de lui pour un petit coup de cœur.
00:03:53Aux Jeux paralympiques, j'imagine ?
00:03:55Ah non, absolument pas.
00:03:57Il est joueur d'équipe australienne de hockey sur gazon.
00:04:00Et en fait, ce pauvre gars s'est fracturé un doigt.
00:04:05Et donc, on lui a dit, pour toi, les Jeux olympiques, c'est impossible, parce que t'en as au moins pour quatre mois.
00:04:09Il a dit, si j'ai trouvé une solution, c'est de m'amputer de la phalange.
00:04:12Et en fait, il s'est fait amputer de la phalange.
00:04:14Et il sera là, je crois que c'est dès ce week-end, ou en tout cas, ça fait partie des premières épreuves.
00:04:19Et il participera aux Jeux olympiques en tant que joueur de l'équipe australienne de hockey sur gazon.
00:04:23Ça s'appelle avoir la motivation, pas chevillée au corps, mais attachée aux mains.
00:04:28Oui, oui, bon.
00:04:30On dit souvent que tout est une question de motivation, mais là c'est un très très bel exemple.
00:04:35Heureusement qu'il ne s'est pas cassé une cheville.
00:04:38Ah oui, ça serait très embêtant.
00:04:41Et puis l'Australie vit championne olympique, justement, de hockey sur gazon, à Tokyo.
00:04:45Et donc là, il voulait absolument envisager le titre en 2024 à Paris.
00:04:48Donc il s'est dit, là, impossible, on a déjà loupé le coche en 2021, cette année.
00:04:51Même avec un doigt en moins, on va le faire.
00:04:53En tout cas, ça prouve la motivation des sportifs quand ils préparent les Jeux et la volonté qu'ils ont de les faire.
00:04:57Oui, mais là, ça va quand même très très loin. Il faudrait presque un psy pour comprendre cette raison-là.
00:05:03Peut-être qu'il sera en capacité de nous expliquer sa démarche.
00:05:06Mais effectivement, la rareté des Jeux olympiques tous les 4 ans fait que, parfois,
00:05:12certains sont prêts à beaucoup de choses pour y participer et aller décrocher le Graal.
00:05:16Ah, ça c'est sûr. Alors dans un instant, on va continuer d'évoquer tout cela.
00:05:20On va, juste après la pause, dans un instant, on va faire les débats.
00:05:25Alors attendez, parce que c'est notre conducteur qu'on prend en main aujourd'hui.
00:05:29On est en rodage, comme on dit.
00:05:31Dans un instant, juste après la pause. Merci David. On vous retrouve tout à l'heure pour le quiz, on est d'accord ?
00:05:36On est d'accord, pas de soucis.
00:05:37Vous avez révisé les JO, les sports, parce qu'il y a plein de questions pièges que même nous, on n'arrivera pas à répondre, je suis sûre.
00:05:44On verra, on verra ça.
00:05:46Allez, merci David. Vous revenez tout à l'heure.
00:05:48Vous êtes notre auditeur du jour sur Sud Radio du côté de Saint-Gaudens, en Haute-Garonne.
00:05:53Dans un instant, si vous n'êtes pas à Paris, on va vous demander certainement à quoi ressemble la capitale à 4 jours de la cérémonie d'ouverture.
00:06:00On a envoyé notre city reporter Clément Barguin visiter le côté Paris, le pile, et le côté face.
00:06:07Parce qu'il y a deux visages de Paris quand vous arrivez, je peux vous le dire, parce que moi aussi je viens d'arriver à Paris.
00:06:13Et on parlera également des trois mots des JO ce soir avec vous. Antoine, c'était quoi vos trois mots ?
00:06:18Sécurité, basket et platini.
00:06:21Très bien. On va voir ça dans un instant sur Sud Radio. A tout de suite.
00:06:26Sud Radio, parlons vrai.
00:06:30Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:06:35Et avec nos vraies voix du collectif des champions et championnes françaises, Pascal Ouzan, double champion du monde de tumbling.
00:06:42Marie-Claire Restaud, championne olympique en judo.
00:06:45Atlanta ?
00:06:46Atlanta 1996.
00:06:48Ça reste toujours là ?
00:06:49Oh, ça restera jamais dans la mémoire.
00:06:52Elle est où la médaille, Marie-Claire ?
00:06:54Elle est bien cachée ?
00:06:55Oui, elle est bien rangée.
00:06:57Ah, parce que certains les perdent, certains se les font voler, mais double tour.
00:07:01C'est ça, Pascal ?
00:07:03C'est Jean-Luc Crétier qui s'est fait voler sa médaille.
00:07:06Et moi, la mienne, elle est en lieu sûr.
00:07:08Ah, on ne va pas demander où elle est, évidemment.
00:07:11Dans un instant également, on va voir Philippe Cordéloro qui va nous rejoindre tout au long de cette Olympiade, cette séquence olympique, ces Jeux de Paris 2024.
00:07:20On sera avec vous, les membres fondateurs du collectif des champions et championnes françaises.
00:07:25Un petit mot, Pascal.
00:07:27Le collectif s'est créé.
00:07:29En fait, vous êtes plus de 500 athlètes français.
00:07:31Plus de 600 maintenant.
00:07:32600 !
00:07:33Ah, pardon, j'en étais resté à 500.
00:07:35Des athlètes, des légendes.
00:07:37Moi, je dis des légendes, mesdames, messieurs, des légendes du sport français.
00:07:40Vous êtes fédérés en collectif pour une cause qui vous est importante.
00:07:44C'est votre avenir aussi.
00:07:46Vous êtes, on va dire, ceux qui ont ouvert la voie pour les JO, pour le sport, qui ont donné envie, Marie-Claire.
00:07:51Et l'État n'est pas forcément toujours très bien au rendez-vous pour vous.
00:07:56Oui, c'est-à-dire que tous les champions qui se sont formés en collectif, à l'initiative de Pascal.
00:08:02Parce qu'en fait, le monde du sport est un petit monde et on se connaît tous.
00:08:06Et on s'est aperçus, à l'occasion de la réforme sur les retraites l'année dernière,
00:08:10que finalement, il y a un petit truc qui était passé, presque inaperçu.
00:08:13Et quand on s'en est aperçu, on s'est dit mais mince, et nous ?
00:08:16Et en fait, aujourd'hui, tous les champions qui ont représenté la France,
00:08:21qui ont fait vibrer la Marseillaise, qui ont porté haut et fort les couleurs de la France,
00:08:26n'ont pas cotisé pour leurs retraites pendant qu'ils étaient athlètes.
00:08:31Et donc aujourd'hui, on se retrouve, on est nombreux à être...
00:08:33Dans des situations précarisées.
00:08:35Précarisées.
00:08:36Devant le micro, Pascal.
00:08:37On parle de précarité.
00:08:39Bien sûr, pour certains, oui.
00:08:41Il faut quand même comprendre que tous les sportifs, ou le champion des champions,
00:08:45même que les sportifs de haut niveau, quand je dis que ce n'est pas péjoratif,
00:08:48parce que certains se disent oui, le collectif, c'est les champions des champions,
00:08:51on représente déjà une population d'entre 35 et 50 000 personnes,
00:08:55qui représentent les générations de 1982 à 2012.
00:08:59Et il n'y a pas que dans les champions, il n'y a pas que des gens qui ont beaucoup d'argent.
00:09:03Donc c'est des gens qui ont finalement beaucoup investi
00:09:06pour préparer les Jeux Olympiques ou les grandes compétitions,
00:09:09et on se retrouve de ce fait en manque de trimestre,
00:09:13et en manque conséquent de trimestre.
00:09:15Ce n'est pas 2, 3, c'est plutôt 20.
00:09:17Entre 17, 15, 20.
00:09:19Et ça, quand on arrive à la fin d'histoire, entre nous.
00:09:23Et donc la retraite à 62 ou 64 ans, ça nous fait beaucoup rire,
00:09:27parce que pour nous, c'est plutôt 67, voire plus.
00:09:29Alors on pourrait penser que vous êtes en super forme,
00:09:31parce que vous êtes des grands sportifs,
00:09:33mais il y a des séquelles aussi, il y a des traumas, c'est ça ?
00:09:36On est globalement...
00:09:38Moi ça va, j'ai été épargnée malgré que je fasse un sport de combat.
00:09:42Après, ce n'est pas le cas de tout le monde.
00:09:44En fait, ce qui est assez étonnant, c'est que ces Jeux de Paris qui vont démarrer,
00:09:50vous en êtes finalement les fondateurs, les précurseurs,
00:09:53parce que vous avez lancé aussi des athlètes qui ont brillé,
00:09:56et puis derrière on s'est dit on va faire une candidature,
00:09:58et puis ça fait partie de l'héritage ?
00:10:02Alors moi j'ai presque une double casquette,
00:10:04puisque quand j'étais conseillère du président Chirac,
00:10:06j'ai aussi porté la candidature de Paris 2012.
00:10:09Et donc j'espère qu'en tant que sportive,
00:10:12j'ai donné envie à plein de jeunes filles de faire du sport,
00:10:16plein de sports, et d'aller gagner des médailles.
00:10:18Et on a aussi contribué, en tant que première candidature 2008-2012,
00:10:23de poser les fondements de la candidature Paris 2024,
00:10:27qu'on va avoir le plaisir de vivre cet été.
00:10:29En tout cas, c'est grâce à toutes ces générations,
00:10:31si on a commencé à évoquer les problématiques de statut du sportif de haut niveau,
00:10:35c'est grâce à ces droits qu'on peut se greffer après derrière.
00:10:38Parce que quand on est sportif de haut niveau,
00:10:40on n'a pas une scolarité comme les autres,
00:10:42on ne rentre pas dans le marché du travail de la même façon,
00:10:44et vous êtes d'une génération où le sport amateur était dominant
00:10:47par rapport au sport professionnel.
00:10:49Complètement.
00:10:50Et il l'est toujours d'ailleurs,
00:10:51mais aujourd'hui il y a un peu plus d'aides qu'à notre époque.
00:10:53Et puis à notre époque, même si on avait des aides,
00:10:55on ne cotisait pas forcément sur ces aides,
00:10:58d'où le manque de trimestre aujourd'hui pour beaucoup d'enfants.
00:11:03C'est un système qui avait été mis en place dans les années 90,
00:11:06d'aides personnalisées,
00:11:08et même en 1993, de mémoire,
00:11:11il y a eu un contrôle ursaf sur le CNOSF
00:11:13qui versait ces aides personnalisées.
00:11:15Donc tout a été fait pour que les cotisations sociales ne soient pas payées.
00:11:18Finalement, on en parlera de ce qui se fait aujourd'hui
00:11:23avec la présidence d'Emmanuel Macron.
00:11:26Il a visité, ce sera tout à l'heure à 18h40,
00:11:28il a visité ce matin le village olympique,
00:11:30ce sera notre deuxième débat.
00:11:32Est-ce qu'il en a fait assez pour le sport français,
00:11:34à la fois le sport de haut niveau,
00:11:36mais j'allais dire le sport pour tous, le sport santé,
00:11:38toutes ces choses-là.
00:11:39Quel est quelque part son propre bilan
00:11:41avant de parler du bilan de nos sportifs
00:11:43au cours de la compétition ?
00:11:45Alors je vous le disais,
00:11:46il y a les trois mots des JO,
00:11:48et ça c'est Antoine Mazère qui est chargé de ça tous les jours,
00:11:51de nous mettre un petit coup de projecteur
00:11:53sur ce qui buzze, ou ce qui a marqué l'actualité.
00:11:56Et donc vous avez parlé basket, sécurité et platiné.
00:11:59On commence par basket Antoine.
00:12:01On va parler d'abord d'une inquiétude
00:12:03autour de l'équipe de France de basket masculine.
00:12:05Hier soir, les Bleus ont signé une quatrième défaite
00:12:07en quatre matchs de préparation face à l'Australie.
00:12:1082 à 83, c'était sur le fil,
00:12:12mais les Bleus ont enchaîné une quatrième défaite.
00:12:14Les Bleus emmenés par Victor Wembanyama n'y arrivent pas.
00:12:17Mais pour autant, la star française,
00:12:18pour lui, il n'y a aucune inquiétude à avoir.
00:12:20On sera prêt dans six jours.
00:12:24Il n'y a vraiment aucune inquiétude.
00:12:26On a fait le choix d'avoir une préparation dure.
00:12:29Je pense que ce qui est très positif,
00:12:31c'est qu'on a une grande marge de progression.
00:12:33Je ne m'en fais pas du tout.
00:12:35Je sais qu'on sera prêt.
00:12:37Les Bleus débuteront leur tournoi
00:12:38samedi à 17h15 face aux Brésiliens,
00:12:40puis face au Japon,
00:12:41et pour terminer, face aux champions du monde, les Allemands.
00:12:43J'ai une question, mesdames, messieurs.
00:12:45Est-ce que quand vous faisiez des prépas
00:12:46et que vous n'étiez pas bon juste avant un grand événement,
00:12:48c'était bon signe ?
00:12:49Oui.
00:12:51Moi, je n'ai jamais été bonne à l'entraînement.
00:12:53Je n'ai jamais été la fille des petits événements.
00:12:55Par contre, j'ai toujours été la fille
00:12:57des grandes compétitions, des championnats du monde,
00:12:59des Jeux olympiques.
00:13:02Tout est une question de motivation.
00:13:03Et quand il y a une grosse médaille,
00:13:05un gros enjeu,
00:13:07il y a des gens qui savent se dépasser.
00:13:09Il y en a d'autres qui ne savent pas.
00:13:10Et puis il y en a,
00:13:11même s'ils ne sont pas bons à l'entraînement,
00:13:13la compétition fait qu'ils trouvent des ressources
00:13:18qui les font gagner,
00:13:19qui les font battre leurs adversaires.
00:13:21Moi, je n'ai pas fait les Jeux,
00:13:22mais la préparation de championnat du monde, c'est pareil.
00:13:24C'est jamais très bon d'arriver en position de leader
00:13:27dans des compétitions comme ça.
00:13:28Ah, bah mince alors !
00:13:29Non, parce que, regardez,
00:13:31je me rappelle de certains biathlètes,
00:13:33M. Poiré, qui avait été 5 ou 6 fois champion du monde,
00:13:35qui n'a jamais réussi à faire sa médaille aux Jeux.
00:13:37C'est compliqué,
00:13:38parce que vous avez tous les médias derrière vous.
00:13:39Il y a une grosse pression.
00:13:41Et Philippe va nous en parler.
00:13:43Oui, il en parlera.
00:13:44On est en train de récupérer Philippe Candeloro.
00:13:46On raconte tout, les coulisses de tout ça.
00:13:48On va continuer avec nos trois mots de l'info.
00:13:51On va parler de la sécurité, Antoine.
00:13:53Plusieurs centaines d'agents de la sécurité privée
00:13:55doivent encore être recrutés.
00:13:57Pour les JO, c'est le préfet de la région Île-de-France,
00:13:59Marc Guillaume, qui a annoncé ce matin sur Radio Classique
00:14:01qu'entre 200 et 300 agents de sécurité privée
00:14:04doivent encore être embauchés avant vendredi.
00:14:07Avant vendredi ?
00:14:08Oui, la question de la sécurité privée
00:14:09préoccupe depuis des mois le comité d'organisation des JO
00:14:11qui a évalué le nombre nécessaire d'agents de sécurité
00:14:13entre 18 000 et 22 000 personnes
00:14:16aux plus forts de l'événement.
00:14:18Donc, on postule où ?
00:14:19Comment on fait ?
00:14:20Vous savez ?
00:14:21Pour l'instant, non.
00:14:22C'est pas que ça m'intéresse.
00:14:23C'est quand même des gens qui ont un diplôme.
00:14:25C'est quand même des gens qui sont vérifiés
00:14:26et qui ont une carte professionnelle.
00:14:28Donc, ils sont en train de chercher.
00:14:30Mais quand même, il disait ce matin Marc Guillaume
00:14:32qu'ils ne sont pas très loin.
00:14:33200 à 300, c'est quand même très proche.
00:14:35Il y a une semaine, ils ont cherché 900.
00:14:37Donc, on n'est pas très proche du total.
00:14:38On devrait y arriver, très bien.
00:14:39On a quand même pu observer des renforts européens
00:14:42sur le territoire.
00:14:44Absolument.
00:14:45J'ai croisé la guardia civil hier.
00:14:47C'est sympa de te faire contrôler par des Espagnols
00:14:49dans les rues de Paris.
00:14:50Ils ne m'ont pas contrôlé,
00:14:51mais j'ai vu qu'ils étaient présents
00:14:53et qu'ils occupaient le terrain.
00:14:55Et on a le dernier mot.
00:14:57C'est Platini.
00:14:58Michel Platini boycottera le tournoi de football
00:15:00des Jeux Olympiques
00:15:01dans l'entretien accordé à nos confrères de Midi Libre.
00:15:03La légende du football français, Michel Platini,
00:15:05a expliqué qu'il ne regarderait pas
00:15:07les matchs du football du tournoi olympique.
00:15:09Il confie,
00:15:10cela ne m'intéresse pas l'équipe de France olympique.
00:15:13Le football n'est pas un sport olympique.
00:15:15L'ancienne gloire de Saint-Etienne assure
00:15:17que le football sert à remplir les stades des JO
00:15:19car c'est le football qui fait le plus de spectateurs.
00:15:21Pour lui, si le football n'est pas intéressant
00:15:23aux Jeux Olympiques,
00:15:24c'est aussi à cause des sélections des joueurs.
00:15:26La FIFA n'a jamais rien voulu faire
00:15:29pour que les meilleurs joueurs soient là.
00:15:31On a le droit à des équipes B, C, voire D.
00:15:33Cela n'a aucun intérêt.
00:15:35On rappelle que l'équipe de France
00:15:36débutera son tournoi mercredi
00:15:37au stade Vélodrome de Marseille
00:15:38à 21h face aux Etats-Unis.
00:15:40Ah ben ça c'est dit.
00:15:41Il a lancé le lance-flamme, Michel Platini.
00:15:43Parce qu'elle est loin.
00:15:44Ça rejoint ce que disait Nelson Monfort
00:15:46il n'y a pas si longtemps,
00:15:47qu'il y avait des sports
00:15:48qui, peut-être, n'avaient pas
00:15:50quelque chose à faire aux JO.
00:15:52Comme le football,
00:15:53si évidemment ils ont une Coupe du Monde,
00:15:54un championnat d'Europe,
00:15:55des compétitions qui leur sont propres
00:15:57au rugby, au basket.
00:15:59Je ne sais pas.
00:16:00Je n'ai pas d'avis là-dessus.
00:16:01Mais c'est vrai que les JO,
00:16:02c'est d'abord fait pour tous les sports
00:16:04olympiques, amateurs, gym, natation,
00:16:07les sports qu'on n'a pas l'habitude de voir à la télé.
00:16:09Et là, ils ont toutes leurs places.
00:16:10C'est vrai qu'on parlait d'Mbappé et Griezmann
00:16:12pendant des mois,
00:16:13et au final, ils ne seront pas là.
00:16:14Ce ne sont pas les meilleurs joueurs
00:16:15de l'équipe de France.
00:16:16Exactement.
00:16:17Moi, ce que je trouve,
00:16:18c'est que des joueurs aimeraient peut-être y aller,
00:16:19mais en tous les cas,
00:16:20les clubs ne les libèrent pas.
00:16:21On ne sait pas trop bien
00:16:22qui vient composer ces sélections nationales.
00:16:25Et à l'inverse, sur le rugby,
00:16:27on a Antoine Dupont
00:16:29qui s'est fait une fierté
00:16:31de participer aux tournois olympiques
00:16:33en rejoignant les rangs du rugby A7.
00:16:35Moi, je trouve ça hyper sympa.
00:16:38Rapprochez-vous bien du micro.
00:16:39Et c'est ça qui est intéressant
00:16:40parce qu'en plus,
00:16:41ce n'est pas du rugby A15,
00:16:42c'est du rugby A7.
00:16:43C'est notre spécialité de rugby.
00:16:44En fait, c'est le même sport
00:16:46sans être le même.
00:16:47Mesdames, Messieurs,
00:16:48nous avons retrouvé Philippe Candeloro
00:16:50qui est avec nous ce soir.
00:16:52Bonsoir, Philippe.
00:16:54Bonsoir.
00:16:55Notre autre vrai voix du collectif
00:16:57des champions, championnes françaises.
00:16:59Est-ce qu'il y a besoin de vous présenter ?
00:17:02Vous êtes où là, Philippe ?
00:17:04On vous voit présentement dans un transat.
00:17:07C'est pour ceux qui n'ont pas l'image.
00:17:09Je suis dans un transat
00:17:11en plein milieu de la plage.
00:17:14Justement, dans 48 heures,
00:17:17ils vont annoncer officiellement
00:17:19la candidature de France 2030.
00:17:22Je serai certainement sur place
00:17:24puisque la parenthèse fêtera aussi
00:17:26cet événement officiellement
00:17:28dans 48 heures
00:17:29avant l'ouverture de Paris 2024.
00:17:31La France qui devrait organiser
00:17:33les Jeux d'hiver.
00:17:34On y reviendra mercredi.
00:17:35Tout va bien, Philippe ?
00:17:37En vacances, tout va bien.
00:17:41On l'a un peu dérangé, je crois.
00:17:43En tous les cas, c'est sympa
00:17:45d'être avec nous
00:17:46dans cette première émission
00:17:48des vrais voix des JO sur Sud Radio.
00:17:50On faisait le tour de table
00:17:52des trois mots de l'info
00:17:54avec Antoine Mazère.
00:17:55Beaucoup se demandent
00:17:56à quoi ressemble vraiment Paris
00:17:58pour ceux qui vont venir
00:17:59parce que trois quarts des billets
00:18:00des JO ont été vendus
00:18:01quand même à des Français.
00:18:02C'est quand même une grande fête
00:18:03populaire française aussi.
00:18:05Beaucoup de gens vont, comme on dit,
00:18:07monter à la capitale
00:18:08pour venir voir les compétitions.
00:18:09Mon cher Clément Barguin,
00:18:11bonsoir.
00:18:12On vous a confié une mission aujourd'hui.
00:18:14C'est de sillonner Paris,
00:18:15de nous faire une carte postale
00:18:16de ce Paris à deux visages.
00:18:18J'ai presque envie de dire
00:18:20qu'il y a des millions de barrières
00:18:22qui ont été installées.
00:18:23Il faut des QR codes
00:18:24pour présenter des périmètres
00:18:25de sécurité.
00:18:26Tout ça fait très peur.
00:18:27Il y a des gens qui grognent
00:18:30un peu dans tout le cœur de Paris.
00:18:32Comment ça s'est passé ?
00:18:33Parce que la plupart ne s'attendaient pas
00:18:35à de tels désagréments.
00:18:37On ne va pas se mentir.
00:18:38L'hypercentre de Paris, en ce moment,
00:18:40est un peu sous cloche,
00:18:41barricadé.
00:18:42Pour accéder aux abords de la Seine,
00:18:43il faut passer
00:18:44de nombreux points de contrôle,
00:18:45présenter son QR code.
00:18:46Tout déplacement doit être justifié.
00:18:49Résultat,
00:18:50le cœur de la capitale
00:18:51est quasi désert
00:18:52avec des commerçants,
00:18:53comme Isabelle,
00:18:54qui attendent désespérément les clients.
00:18:56Elle est vendeuse
00:18:57dans une boulangerie
00:18:58à quelques mètres
00:18:59de Notre-Dame-de-Paris.
00:19:00C'est long,
00:19:01très long.
00:19:03On est un peu en prison.
00:19:04Il n'y a plus de touristes,
00:19:05donc c'est très compliqué.
00:19:07En nous, les Jeux Olympiques,
00:19:08c'est festif.
00:19:09Là, en l'occurrence,
00:19:11c'est d'une tristesse sans nom.
00:19:13C'est la désillusion.
00:19:14Pour l'instant,
00:19:15la désillusion,
00:19:16ça va sans doute
00:19:17démarrer après.
00:19:19Mais c'est vrai qu'à quatre jours
00:19:20de la cérémonie d'ouverture,
00:19:21les commerçants et les restaurateurs
00:19:22tirent la langue.
00:19:23Céline, par exemple,
00:19:24qui a un établissement
00:19:25au quai de la Tournelle,
00:19:26ne fait quasiment aucun couvert.
00:19:28Les grillages comme ça,
00:19:29ça fait un peu
00:19:30comme si on était parqué
00:19:31dans les cages à ploules.
00:19:32Nous, on pensait
00:19:33que ça allait être une grande fête
00:19:34qui allait avoir beaucoup de monde.
00:19:36Et finalement,
00:19:37on perd quasiment 50%
00:19:38de notre chiffre d'affaires.
00:19:41J'ai 10 personnes le midi,
00:19:4315 le soir,
00:19:44si tout va bien.
00:19:45Elles ont du mal à passer,
00:19:46même avec un QR code.
00:19:47Voilà, des touristes
00:19:48pas toujours très bien informés,
00:19:50un peu perdus,
00:19:51il faut le dire,
00:19:52au milieu de ce labyrinthe géant.
00:19:53Certains restaurateurs
00:19:54ont tout simplement décidé
00:19:55de baisser le rideau.
00:19:56C'est le cas d'Alexis
00:19:57qui espère qu'il y aura
00:19:58des compensations financières.
00:20:00Une commission doit se tenir
00:20:01en juin 2025.
00:20:03C'est une fermeture,
00:20:04pour nous,
00:20:05ça représente quand même
00:20:0640 à 50 000 euros.
00:20:07Sur l'année,
00:20:08c'est assez énorme
00:20:09parce que,
00:20:10sur une semaine comme ça,
00:20:11ça peut réduire
00:20:12nos bénéfices sur un an.
00:20:13Donc oui,
00:20:14on attend beaucoup
00:20:15de cette commission
00:20:16pour essayer
00:20:17de limiter la casse.
00:20:18Restaurateurs,
00:20:19commerçants,
00:20:20mais aussi les riverains.
00:20:21Ces installations
00:20:22liées à la cérémonie d'ouverture
00:20:23paralysent tout le centre de Paris.
00:20:25Michel, lui,
00:20:26il vit sur l'île Saint-Louis.
00:20:27Il est entouré,
00:20:28l'île Saint-Louis
00:20:29qui, elle aussi,
00:20:30est entourée
00:20:31de ces grandes grilles métalliques.
00:20:32On est repliés
00:20:33dans notre village
00:20:35et bientôt,
00:20:36on pourra faire du tam-tam
00:20:38pour attirer les gens.
00:20:40Et puis,
00:20:41on se met derrière les grilles
00:20:42et on attend
00:20:43les cacahuètes.
00:20:47Au moins,
00:20:48Michel, il parle vrai
00:20:49sur Sud Radio.
00:20:50Des riverains
00:20:51un peu amers
00:20:52qui ne pourront pas assister
00:20:53à la cérémonie d'ouverture.
00:20:54J'en ai vu beaucoup
00:20:55qui sont vraiment déçus
00:20:56de ne pas être conviés.
00:20:57C'est le cas de Didier
00:20:58qui, lui aussi,
00:20:59vit sur l'île Saint-Louis.
00:21:00On se sent,
00:21:01effectivement,
00:21:02un peu exclus
00:21:03de cette fête.
00:21:04Donc, il faut être invité,
00:21:05il faut avoir des QR codes,
00:21:06il faut avoir des choses comme ça.
00:21:07Donc, il y a
00:21:08beaucoup de colère, en fait.
00:21:09C'est dommage
00:21:10parce que c'est notre fête,
00:21:11c'est fabuleux.
00:21:12Les JO,
00:21:13dans un pays,
00:21:14c'est extraordinaire.
00:21:15C'est le sport,
00:21:16la ferveur,
00:21:17des valeurs, etc.
00:21:18Donc, c'est plutôt
00:21:19très positif
00:21:20mais on se sent
00:21:21un peu exclus.
00:21:22Voilà, il faut le rappeler.
00:21:23Ce large périmètre
00:21:24de sécurité
00:21:25aux abords de la Seine,
00:21:26il doit être partiellement
00:21:27levé après la cérémonie
00:21:28d'ouverture.
00:21:29Les commerçants
00:21:31espèrent que la vie
00:21:32va rapidement reprendre
00:21:33son cours
00:21:34dès ce samedi
00:21:35et que l'ambiance festive
00:21:36des jeux
00:21:37qu'on attend tous
00:21:38s'empare enfin
00:21:39du cœur de la capitale.
00:21:40On verra ça
00:21:41les prochains jours.
00:21:42Bilan,
00:21:43dès le week-end prochain.
00:21:44De toute façon,
00:21:45ça va être très clair.
00:21:46Vous avez connu
00:21:47une telle ambiance ?
00:21:48Vous vous attendiez à ça,
00:21:49Marie-Claire et Pascal ?
00:21:50Personnellement,
00:21:51je ne m'attendais pas
00:21:52du tout à ça.
00:21:53Effectivement,
00:21:54Paris,
00:21:55c'est un terrain
00:21:56de jeu
00:21:57qui est assez concentré.
00:21:58Les raisons
00:21:59et la sécurité
00:22:00prévaut
00:22:01pour ce genre
00:22:02d'événement.
00:22:03Sortir la cérémonie
00:22:04d'ouverture
00:22:05d'un stade
00:22:06pour le mettre
00:22:07sur la Seine,
00:22:08c'est un enjeu
00:22:09majeur.
00:22:10Effectivement,
00:22:11on espère
00:22:12que d'ici
00:22:13samedi,
00:22:14qu'à partir de samedi,
00:22:15les choses,
00:22:16la mayonnaise
00:22:17va prendre,
00:22:18mais pour l'instant,
00:22:19c'est vrai
00:22:20qu'on voit
00:22:21surtout les contraintes,
00:22:22mais on ne voit pas
00:22:23encore les festivités.
00:22:24C'est incroyable.
00:22:25Parce qu'à l'éventualité,
00:22:26c'est vrai
00:22:27parce qu'à l'évent.
00:22:28Oui,
00:22:29ce qui est incroyable,
00:22:30c'est qu'à la base,
00:22:31la candidature,
00:22:32c'était on veut faire
00:22:33des jeux populaires,
00:22:34des jeux pour les sportifs,
00:22:35des jeux pour le peuple.
00:22:36Et c'est vrai
00:22:37que de sortir,
00:22:38par exemple,
00:22:39la cérémonie du stade,
00:22:40on était limité
00:22:41à 80 000 places,
00:22:42on pouvait faire
00:22:43beaucoup mieux.
00:22:44Sur les champs,
00:22:45on peut accueillir
00:22:46un million et demi de personnes.
00:22:47Et en fait,
00:22:48on s'aperçoit
00:22:49que tout ce qui a été imaginé
00:22:50a été très bien imaginé,
00:22:51mais sur le terrain,
00:22:52finalement,
00:22:53c'est tout l'inverse
00:22:54qui se produit.
00:22:55C'est plus compliqué.
00:22:57Je dirais que beaucoup,
00:22:58comme beaucoup,
00:22:59en fait,
00:23:00de nos concitoyens français,
00:23:01dès qu'on n'est pas parisiens,
00:23:02en fait,
00:23:03on n'a pas l'impression.
00:23:04D'ailleurs,
00:23:05les parisiens
00:23:06ont beaucoup fui la capitale.
00:23:07Je pense qu'ils sont en panique
00:23:08de la galère
00:23:09que ça va être
00:23:10pour circuler dans Paris.
00:23:11La cérémonie d'ouverture,
00:23:12on en parlait,
00:23:13ça va être un truc extraordinaire
00:23:14parce qu'effectivement,
00:23:15artistiquement parlant,
00:23:16c'est une idée
00:23:17extrêmement originale.
00:23:18J'aurais certainement
00:23:19eu la même
00:23:20si j'avais été
00:23:21directeur artistique
00:23:22de cet événement.
00:23:23Après,
00:23:24c'est vraiment
00:23:25que sur le terrain,
00:23:26comme le dit Pascal,
00:23:27on voit bien
00:23:28qu'on est limité
00:23:29parce que pour gérer
00:23:30la sécurité,
00:23:31ça devient problématique.
00:23:32J'espère surtout
00:23:33que les parisiens
00:23:34et les français
00:23:35vont pouvoir circuler librement
00:23:36à partir de samedi
00:23:37quand la cérémonie d'ouverture
00:23:38sera passée
00:23:39et ce que Paris
00:23:40va redevenir,
00:23:41en fait,
00:23:42une ville ouverte
00:23:43comme on peut le vivre
00:23:44dans toutes les capitales
00:23:45qui accueillent
00:23:46les Jeux olympiques
00:23:47habituellement
00:23:48ou après,
00:23:49effectivement,
00:23:50c'est plus la fête.
00:23:51Et le dernier point,
00:23:52c'est que si vous n'êtes pas
00:23:53accrédité
00:23:54et bien,
00:23:55souvent,
00:23:56en fait,
00:23:57vous êtes un peu exclu
00:23:58de la fête.
00:23:59Donc aujourd'hui,
00:24:00même ceux qui ont des billets,
00:24:01ça va être un parcours
00:24:02du combattant
00:24:03aussi pour participer
00:24:04à cette belle fête
00:24:05tant qu'ils ne seront pas
00:24:06arrivés dans le lieu
00:24:07où vont se dérouler
00:24:08les événements
00:24:09pour lesquels
00:24:10ils ont acheté des billets.
00:24:11Et bien,
00:24:12on va voir dans un instant
00:24:13aussi si cette fièvre,
00:24:14elle ne se passe pas
00:24:15finalement ailleurs.
00:24:16On va aller à Marseille
00:24:17dans un instant,
00:24:18la fièvre des JO
00:24:19parce que ça concerne
00:24:20plusieurs villes en France,
00:24:21également l'outre-mer
00:24:22puisqu'on sait que les épreuves
00:24:23ont une température
00:24:24de ce côté-là.
00:24:25On va y revenir dans un instant
00:24:26avec nos vrais voix des JO.
00:24:27Ce soir,
00:24:28Philippe Candeloro,
00:24:29Marie-Claire Restaud
00:24:30et Pascal Ehousan.
00:24:31Merci mon petit Bargain,
00:24:32mon petit Clément.
00:24:33Merci.
00:24:34A bientôt.
00:24:35Dans un instant,
00:24:36on se retrouve avec
00:24:37les vrais voix des JO
00:24:38sur Sud Radio.
00:24:39A tout de suite.
00:24:40Sud Radio.
00:24:41Parlons vrai.
00:24:42Parlons vrai.
00:24:43Les vraies voix Sud Radio.
00:24:4417h,
00:24:4519h.
00:24:46Christine Bouillot.
00:24:47Avec nos vrais voix du jour,
00:24:48Pascal Ehousan,
00:24:49Marie-Claire Restaud,
00:24:50Philippe Candeloro,
00:24:51tous membres du
00:24:52collectif des champions
00:24:53et championnes françaises.
00:24:54On redonne
00:24:55les palmarès rapidement.
00:24:56Pascal,
00:24:57double champion du monde
00:24:58de tumbling.
00:24:59Marie-Claire Restaud,
00:25:00championne olympique
00:25:01et championne du monde
00:25:02de judo.
00:25:03Philippe Candeloro,
00:25:04vice-champion du monde
00:25:05de patinage artistique,
00:25:06double médaillé aux Jeux
00:25:07olympiques d'hiver.
00:25:08Et donc,
00:25:09le collectif des champions
00:25:10et championnes françaises
00:25:11seront nos vrais voix
00:25:12des JO
00:25:13jusqu'à la fin
00:25:14de la compétition.
00:25:15Alors,
00:25:16on a été à parler
00:25:17de ce qu'on ressentait
00:25:18quand on était du côté
00:25:19de Paris.
00:25:20Cette fièvre,
00:25:21est-ce qu'elle est
00:25:22ressentie finalement
00:25:23ailleurs ?
00:25:24Parce qu'à 4 jours
00:25:25de la cérémonie
00:25:26d'ouverture,
00:25:27même s'il y a des compétitions
00:25:28qui vont démarrer
00:25:29un tout petit peu plus tôt,
00:25:30est-ce que cette flamme
00:25:31olympique,
00:25:32elle se dissipe
00:25:33un petit peu partout ?
00:25:34On va du côté de Marseille
00:25:35retrouver
00:25:36Adrien Bérard.
00:25:37Bonsoir Adrien.
00:25:38Bonsoir.
00:25:39Gérant du Glacier Bio,
00:25:40le Métropole,
00:25:41vous êtes sur
00:25:42le Vieux-Port
00:25:43à Marseille.
00:25:44Alors,
00:25:45Marseille,
00:25:46il y a des compétitions,
00:25:47il y a du football
00:25:48qui va se dérouler
00:25:49sur place.
00:25:50Est-ce qu'on sent
00:25:51cette fièvre ?
00:25:52Est-ce qu'on sent
00:25:53la fièvre
00:25:54des JO
00:25:55ou la fièvre
00:25:56autour du football ?
00:25:57Deux questions en une.
00:25:58En fait,
00:25:59depuis le 8 mai
00:26:00avec l'arrivée
00:26:01de la flamme olympique,
00:26:02Marseille s'est complètement
00:26:03embrasée,
00:26:04enflammée.
00:26:05C'est une ville
00:26:06qui est très éruptive,
00:26:07qui apprécie
00:26:08ses grands événements
00:26:09collectifs.
00:26:10Et c'est vrai
00:26:11que sur le Vieux-Port,
00:26:12c'était absolument majestueux,
00:26:13somptueux,
00:26:14et puis il y avait
00:26:15une très belle symbolique
00:26:16parce que c'est une ville
00:26:17qui a 2600 ans
00:26:18et que la flamme
00:26:19s'étend à tous.
00:26:20Il y a cette espèce
00:26:21d'attente très sereine
00:26:22et en même temps
00:26:23avec la ferveur
00:26:24que les Marseillais
00:26:25ont l'habitude d'avoir.
00:26:26Avec le foot,
00:26:27bien sûr,
00:26:28vous l'avez cité,
00:26:29également la voile.
00:26:30Sachant que la corniche
00:26:31depuis deux ans
00:26:32est souvent rendue
00:26:33une fois par mois
00:26:34aux Marseillais
00:26:35dans le cadre de
00:26:36La Voix est libre.
00:26:37Et du coup,
00:26:38cette corniche
00:26:39qui maintenant accueille
00:26:40la Marina,
00:26:41elle a une aura
00:26:42tout à fait particulière
00:26:43ainsi que le Vieux-Port.
00:26:44Donc oui,
00:26:45il y a beaucoup de joie
00:26:46et il n'y a pas du tout
00:26:47de tension ou d'inquiétude
00:26:48comme on peut entendre
00:26:49à Paris en ce moment.
00:26:50Donc les Marseillais
00:26:51sont très heureux.
00:26:52Ils attendent avec joie
00:26:53la suite des événements.
00:26:54Donc ça veut dire,
00:26:55vous, vous n'avez pas
00:26:56ce que connaissent
00:26:57finalement vos collègues,
00:26:58on les a entendus
00:26:59il y a un instant
00:27:00avec Clément Barguin,
00:27:01vos collègues parisiens,
00:27:02avec des zones
00:27:03totalement désertiques
00:27:04parce que les contrôles
00:27:05et les mesures de sécurité
00:27:06sont telles
00:27:07que finalement
00:27:08c'est impossible
00:27:09d'y accéder.
00:27:10Vous n'avez pas
00:27:11cette ambiance-là
00:27:12vous de votre côté ?
00:27:13On a tout ça,
00:27:14c'est extrêmement bon enfant
00:27:15et je vous dirais que même
00:27:16pour l'arrivée
00:27:17de la pandémie,
00:27:18il y avait quand même
00:27:19eu 200 000 personnes
00:27:20sur le Vieux-Port.
00:27:21C'est jamais arrivé,
00:27:22moi j'ai mon dossier
00:27:23qui donne sur le Vieux-Port
00:27:24donc tous les 14 juillet,
00:27:25il y a toujours un monde fou
00:27:26sur le Vieux-Port.
00:27:27Là, c'était presque x2,
00:27:28c'était une densité humaine
00:27:29invraisemblable
00:27:30mais il y a
00:27:31ce tempérament marseillais
00:27:32qui fait qu'en fait
00:27:33les choses se passent
00:27:34toujours bien.
00:27:35Il y a eu des filtres
00:27:36de police
00:27:37en bonne et due forme,
00:27:38des barrières, etc.
00:27:39Mais finalement
00:27:40ça s'est assez bien passé.
00:27:41Du coup,
00:27:42il n'y a pas eu de traumatisme,
00:27:43au contraire,
00:27:44les gens sont très sereins.
00:27:45Il n'y a pas d'inquiétude,
00:27:46au contraire,
00:27:47il y a juste une joie
00:27:48presque enfantine
00:27:49devant arriver les Jeux.
00:27:50Christine,
00:27:51Marseille,
00:27:52c'est la famille.
00:27:53C'est la famille du sport.
00:27:54On aurait dû faire les Jeux
00:27:55à Marseille en fait.
00:27:56Non, je plaisante.
00:27:57Je plaisante.
00:27:58Vous avez quoi
00:27:59les compétitions de foot
00:28:00qui démarrent ?
00:28:01Je n'ai pas regardé
00:28:02le calendrier
00:28:03mais ça arrive très vite.
00:28:04Demain,
00:28:05mercredi,
00:28:06l'équipe de France justement
00:28:07qui va ouvrir
00:28:08face aux Etats-Unis
00:28:09à 21h.
00:28:10C'est l'équipe de France
00:28:11en plus ?
00:28:12Oui.
00:28:13C'est un sport olympique
00:28:14ou pas vous,
00:28:15Adrien Marseillais ?
00:28:16C'est le sport absolu
00:28:17et indétrônable à Marseille.
00:28:18Donc,
00:28:19il est très olympique
00:28:20et puis c'est
00:28:21l'Olympique de Marseille.
00:28:22Alors,
00:28:23c'est un sport olympique.
00:28:24Il y a la voile aussi.
00:28:25Il y a Philippe Candeloro
00:28:26également.
00:28:27Vas-y,
00:28:28Philippe.
00:28:29J'ai une petite question
00:28:30à notre ami Marseillais.
00:28:31Si on vous avait donné
00:28:32le choix
00:28:33entre choisir
00:28:34le football
00:28:35aux Jeux olympiques
00:28:36ou la pétanque,
00:28:37vous auriez choisi quoi ?
00:28:38Le gros ballon
00:28:39quand même.
00:28:40La taille,
00:28:41ça compte.
00:28:43Sachant qu'il y a du foot
00:28:45toute l'année
00:28:46du côté de Marseille,
00:28:47je trouve que
00:28:48moi,
00:28:49j'ai milité pour que la pétanque
00:28:50soit aux Jeux olympiques
00:28:51de Paris 2024,
00:28:52par exemple.
00:28:53Ça aurait été bien
00:28:54qu'elle soit à Marseille aussi.
00:28:55Ça aurait été une bonne idée.
00:28:56C'est vrai.
00:28:57Et du coup,
00:28:58tu pointes
00:28:59ou tu tires ?
00:29:00Ça dépend
00:29:01avec quel partenaire.
00:29:02Voilà,
00:29:03c'est du côté de Marseille.
00:29:04Vous êtes sur
00:29:05le Vieux-Port
00:29:06directement ?
00:29:07Directement sur le Vieux-Port.
00:29:08Exactement
00:29:09à la sortie du métro.
00:29:10Si nous
00:29:11auditeurs viennent
00:29:12chez vous,
00:29:13le Glacier Bio,
00:29:14en disant
00:29:15Les Vraies Voix,
00:29:16Sud Radio,
00:29:17vous leur faites
00:29:18une petite
00:29:19retourne ?
00:29:20Ah oui,
00:29:21c'est une petite traduction.
00:29:22J'ai une petite promotion.
00:29:23C'est pour les pompiers,
00:29:24pour les gens
00:29:25qui vont visiter
00:29:26les Calanques
00:29:27et pour les auditeurs
00:29:28de Sud Radio
00:29:29puisque vous m'avez demandé
00:29:30très gentiment
00:29:31et je suis d'accord
00:29:32pour faire ça.
00:29:33Allez,
00:29:34c'est le Glacier Bio.
00:29:35En plus,
00:29:36c'est des bonnes glaces.
00:29:37Du Bio,
00:29:38c'est le métropole.
00:29:39C'est sur le Vieux-Port
00:29:40qu'il y a les Vraies Voix
00:29:41ce soir
00:29:42pour nous faire vivre
00:29:43cette montée en tension
00:29:44des géos.
00:29:45C'est plutôt une bonne nouvelle
00:29:46que finalement,
00:29:47dans les grandes villes,
00:29:48ça se passe plutôt pas mal.
00:29:49En tous les cas,
00:29:50on attend ça
00:29:51avec impatience.
00:29:52J'ai l'impression
00:29:53que c'est vécu
00:29:54très différemment
00:29:55à Marseille
00:29:56qu'à Paris.
00:29:57Comme le disait,
00:29:58apparemment,
00:29:59ils ont quand même
00:30:00beaucoup moins de contraintes.
00:30:01Avec Philippe,
00:30:02à la Plagne,
00:30:03on sent monter
00:30:04la fièvre
00:30:05ou pas du tout ?
00:30:06Non,
00:30:07je pense pas.
00:30:08Je pense que
00:30:09sur les Jeux Olympiques d'été
00:30:10de Paris 2024,
00:30:11je pense que s'il y a
00:30:12beaucoup de gens
00:30:13dans la station en ce moment,
00:30:14c'est peut-être parce que
00:30:15justement,
00:30:16à la fin de la semaine,
00:30:17il y a une grosse compétition
00:30:18de try qui va se dérouler
00:30:19samedi et dimanche.
00:30:20Et puis,
00:30:21il y a cette fameuse journée
00:30:22mercredi
00:30:23qui va annoncer officiellement
00:30:24la candidature
00:30:25de France 2030
00:30:26pour les Jeux Olympiques
00:30:27d'hiver en 2030.
00:30:28Je pense que les gens
00:30:29sont plus ici
00:30:30version relax.
00:30:31Je pense que beaucoup de gens
00:30:32vont regarder
00:30:33la cérémonie d'ouverture
00:30:34vendredi à la télévision
00:30:35parce que,
00:30:36de toute façon,
00:30:37je pense que c'est peut-être
00:30:38le meilleur moment
00:30:39pour vivre cette cérémonie.
00:30:40Même si le live
00:30:41aurait été quand même...
00:30:42Ça aurait été forcément génial
00:30:43de le suivre en direct.
00:30:44Mais je pense que
00:30:45ça va être quand même
00:30:46assez galère
00:30:47pour ceux qui vont y participer
00:30:48en live
00:30:49de s'y rendre
00:30:50parce qu'il va falloir
00:30:51y être longtemps à l'avance
00:30:52d'après ce que j'ai pu comprendre.
00:30:53Ça va être un parcours
00:30:54de taré
00:30:55pour être assis
00:30:56peut-être à voir
00:30:57les bateaux
00:30:58qui vont passer.
00:30:59Ça va être super.
00:31:00L'ambiance va être super.
00:31:01Maintenant,
00:31:02ça va être un coût à payer.
00:31:03Il va falloir être patient.
00:31:04Je te remercie,
00:31:05Phil.
00:31:06Tu me motives vachement.
00:31:07Oui, parce que Pascal
00:31:08est aux ans
00:31:09et il va y être...
00:31:10On lui passera
00:31:11un petit coup de fil.
00:31:12Et moi aussi, normalement.
00:31:13Et vous y, Marie-Claire.
00:31:14Vous le raconterez en direct
00:31:15combien de temps avant vous êtes...
00:31:16C'est des vrais sportifs.
00:31:17C'est pour ça.
00:31:18On va se remettre en selle.
00:31:19Ça fait 20 ans
00:31:20qu'on n'a pas vécu les Jeux.
00:31:21On y va.
00:31:22Sur le message
00:31:23qu'il nous a envoyé,
00:31:24il a marqué que
00:31:25pour les enfants
00:31:26ou les personnes âgées,
00:31:27ils commencent à devenir
00:31:28des personnes âgées.
00:31:29Il fallait faire attention
00:31:30parce qu'on allait rester
00:31:31debout longtemps.
00:31:32Ah oui ?
00:31:33C'est ce qu'il vous a envoyé
00:31:38Qu'est-ce qu'on dit
00:31:39sur cette fièvre, Antoine,
00:31:40sur nos réseaux ?
00:31:41On vous a posé la question
00:31:42sur le compte X de Sudrayo.
00:31:43Vous pouvez réagir avec nous.
00:31:44Ressentez-vous la fièvre
00:31:45des Jeux Olympiques ?
00:31:46Et le score,
00:31:47il est sans appel.
00:31:48C'est non à 96,9 %.
00:31:49Pour l'instant,
00:31:50les auditeurs ne ressentent pas
00:31:51cette fièvre des JO
00:31:52et oui à 3,1 %.
00:31:53Bon, attendons
00:31:54la cérémonie d'ouverture
00:31:55et puis avec
00:31:56les vraies voix des JO,
00:31:57ça va faire monter
00:31:58l'ambiance.
00:31:59J'ai un mot à dire là-dessus.
00:32:00J'ai le droit ou pas ?
00:32:01Bien sûr.
00:32:02Parce que moi,
00:32:03la seule fièvre que je ressens
00:32:04avant les Jeux,
00:32:05c'est celle des syndicats
00:32:06qui sont vachement montés
00:32:07en température
00:32:08depuis peu de temps
00:32:09et qui en profitent
00:32:10un peu du système,
00:32:11de la fête des JO
00:32:12pour revendiquer
00:32:13tout un tas de choses
00:32:14qui sont hors cadre du sport
00:32:15et moi, je trouve que
00:32:16les JO,
00:32:17c'est la fête du sport.
00:32:18Alors, bien évidemment,
00:32:19il y a plein de problèmes
00:32:20autour dans la société française
00:32:21mais pour une fois,
00:32:22pendant un mois,
00:32:23si on pouvait parler
00:32:24que de sport,
00:32:25ce serait super.
00:32:26D'ailleurs,
00:32:27ça ne va pas tarder.
00:32:28J'ai vu qu'il y avait
00:32:29un problème
00:32:30avec la fête
00:32:31des JO
00:32:32et j'ai vu qu'il y avait
00:32:33un préavis de grève
00:32:34qui avait été déposé
00:32:35par un syndicat
00:32:36minoétaire
00:32:37mais du côté
00:32:38des aéroports de Paris
00:32:39pour le jour
00:32:40de la cérémonie
00:32:41d'ouverture vendredi.
00:32:42Donc, ça peut avoir
00:32:43aussi une incidence
00:32:44parce qu'il y a eu déjà
00:32:45des accords
00:32:46qui ont été donnés
00:32:47sur cette fièvre.
00:32:48Du côté de Saint-Gaudens,
00:32:49notre auditeur du jour,
00:32:50David,
00:32:51est-ce qu'on sent
00:32:52monter la fièvre
00:32:53à Saint-Gaudens ?
00:32:54Je connais bien Saint-Gaudens.
00:32:55Est-ce qu'on sent
00:32:56cet engouement
00:32:57autour des JO ?
00:32:58Est-ce qu'on les attend ?
00:32:59Alors,
00:33:00je vais être honnête avec vous.
00:33:01Pas vraiment,
00:33:02non, pas vraiment.
00:33:03D'autant plus que
00:33:04vous connaissez le secteur,
00:33:05mais on est très très
00:33:06éloigné de Paris.
00:33:07Donc,
00:33:08ce n'est pas arrivé
00:33:09jusqu'ici.
00:33:10Par contre,
00:33:11je pense qu'on va
00:33:12vraiment regarder
00:33:13certains sports
00:33:14qui nous touchent
00:33:15le plus particulièrement
00:33:16et d'ailleurs
00:33:17qui commencent aussi
00:33:18mercredi,
00:33:19c'est le rugby à 7.
00:33:20On ne se refait pas,
00:33:21David.
00:33:22Non, on ne se refait pas.
00:33:23D'autant plus que nous,
00:33:24si on doit vraiment
00:33:25parler sport,
00:33:26je pense que cette année,
00:33:27on n'a jamais de Vordos.
00:33:28Mais,
00:33:29avec le Stade Toulousain,
00:33:30je pense qu'on a eu,
00:33:31on a déjà eu
00:33:32nos médailles olympiques,
00:33:33si je puis dire.
00:33:34Mais non,
00:33:35pour revenir à l'engouement,
00:33:36franchement,
00:33:37je vois autour de moi,
00:33:38il n'y a pas
00:33:39un engouement réel.
00:33:40Alors,
00:33:41peut-être que ça va démarrer,
00:33:42quand les Jeux vont vraiment
00:33:43démarrer,
00:33:44mais là,
00:33:45à l'heure actuelle,
00:33:46pas spécialement.
00:33:47Pas spécialement.
00:33:48Vous dites,
00:33:49vous attendez le rugby.
00:33:50Est-ce que l'apport,
00:33:51par exemple,
00:33:52des sportifs,
00:33:53de renom,
00:33:54dans le basket,
00:33:55dans le rugby à 7,
00:33:56est-ce qu'il y a
00:33:57des figures,
00:33:58aussi,
00:33:59qui donnent cette espèce
00:34:00de montée en tension ?
00:34:01Est-ce que vous avez
00:34:02connu ça,
00:34:03vous,
00:34:04dans votre carrière ?
00:34:05Marie-Claire,
00:34:06par exemple.
00:34:07Oui,
00:34:08je pense que ça fait partie,
00:34:09évidemment,
00:34:10de l'engouement.
00:34:11Aujourd'hui,
00:34:12ceux qui sont,
00:34:13à mon avis,
00:34:14dans les starting blocks,
00:34:15c'est,
00:34:16en premier lieu,
00:34:17les sportifs.
00:34:18Derrière,
00:34:19tous ceux qui les soutiennent.
00:34:20Je pense que tous ceux
00:34:21qui ont,
00:34:22les sportifs,
00:34:23qui vont concourir,
00:34:24ils ont hâte d'y être
00:34:25pour les encourager,
00:34:26pour les encourager,
00:34:27les supporter.
00:34:28Et puis,
00:34:29petit à petit,
00:34:30ça va peut-être prendre.
00:34:31Voilà,
00:34:32la mayonnaise va peut-être prendre.
00:34:33C'est dès que les Français
00:34:34vont gagner,
00:34:35dès que les Français
00:34:36vont être reçus.
00:34:37Je pense qu'avec
00:34:38les premières médailles,
00:34:39ça va monter progressivement.
00:34:40Non,
00:34:41la magie des Jeux,
00:34:42il faut,
00:34:43je regarde le rugby,
00:34:44on regarde tous les sports,
00:34:45bien évidemment,
00:34:46mais la magie des Jeux,
00:34:47c'est que,
00:34:48du jour au lendemain,
00:34:49n'importe qui peut devenir
00:34:50une star dans d'autres sports
00:34:51dont on n'a pas l'habitude
00:34:52de voir à la télé,
00:34:53que ce soit la gymnastique.
00:34:54Moi,
00:34:55c'est la gymnastique.
00:34:56Parce que,
00:34:57bon,
00:34:58ça passe un petit peu inaperçu
00:34:59parce qu'elle est toute petite.
00:35:00Mais je pense que
00:35:01Simon Biles va venir
00:35:02pour 5 médailles d'or.
00:35:03Elle en a déjà 30 au monde.
00:35:04Je ne sais plus combien
00:35:05aux Jeux Olympiques.
00:35:06Et ça va être une des plus
00:35:07grandes athlètes
00:35:08des Jeux Olympiques
00:35:09peut-être du siècle.
00:35:10L'américaine en gym,
00:35:11Simon Biles.
00:35:12Oui,
00:35:13tout à fait.
00:35:14Philippe,
00:35:15la réussite,
00:35:16finalement,
00:35:17cette fièvre
00:35:18qui pourrait s'emparer
00:35:19du pays,
00:35:20nous faire penser à autre chose,
00:35:21est-ce que ça dépend
00:35:22inévitablement
00:35:23des résultats,
00:35:24des médias,
00:35:25des sportifs français
00:35:26ou les Jeux,
00:35:27ça reste quand même,
00:35:28malgré tout,
00:35:29un spectacle unique
00:35:30qui enflamme,
00:35:31quoi qu'il arrive,
00:35:32le public ?
00:35:33Alors,
00:35:34j'ai beaucoup entendu
00:35:35de personnes qui disaient
00:35:36que ce n'était pas
00:35:37un pays de sport.
00:35:38Moi,
00:35:39je trouve que c'est assez faux
00:35:40parce qu'il y a de plus en plus
00:35:41de gens qui pratiquent le sport
00:35:42ne serait-ce que pour le bien-être.
00:35:43Après,
00:35:44au niveau des Jeux Olympiques
00:35:45et en ce qui nous concerne,
00:35:46je pense que ça va aussi dépendre
00:35:47beaucoup des médias
00:35:48de comment ils vont relayer
00:35:49les informations.
00:35:50Je crois que France Télévisions
00:35:51a mis un dispositif monstrueux
00:35:52pour cette échéance
00:35:53de Paris 2024.
00:35:54Donc,
00:35:55on va pouvoir voir sur,
00:35:56je crois,
00:35:57deux chaînes simultanées
00:35:58des chaînes de sport
00:35:59dédiées au sport
00:36:00toute la journée.
00:36:01Donc,
00:36:02les gens vont pouvoir choisir
00:36:03en fin de compte
00:36:04des disciplines
00:36:05qui n'étaient pas le cas
00:36:06jusque-là.
00:36:07C'est-à-dire que
00:36:08vous étiez obligés
00:36:09de manger
00:36:10ce que France Télévisions
00:36:11vous donnait à l'antenne.
00:36:12Aujourd'hui,
00:36:13vous allez peut-être
00:36:14pouvoir aller plus choisir
00:36:15avec des streamings
00:36:16et des choses comme ça
00:36:17qui vous permettent
00:36:18de suivre les étapes
00:36:19que vous vouliez voir
00:36:20et ça,
00:36:21ça va peut-être avoir
00:36:22une différence
00:36:23à ce qu'on avait habituellement.
00:36:24Ça veut dire aussi,
00:36:25Philippe,
00:36:26même question
00:36:27qu'avec Marie-Claire,
00:36:28Pascal,
00:36:29tu n'as pas fait de JO
00:36:30en tant qu'athlète
00:36:31de ton côté.
00:36:32C'est mon plus grand regret.
00:36:33Mais est-ce que
00:36:34quand on arrive
00:36:35aux Jeux Olympiques,
00:36:36Philippe,
00:36:37on sent cette espèce
00:36:38et que c'est un pays étranger
00:36:39puisque ça fait 100 ans
00:36:40qu'on les attendait
00:36:41pour les Jeux d'été
00:36:42en France,
00:36:43est-ce qu'on sent
00:36:44cette espèce
00:36:45d'adrénaline
00:36:46où on se dit
00:36:47là on arrive
00:36:48dans une autre dimension ?
00:36:49Je dirais que
00:36:50c'est pire que ça
00:36:51parce qu'en fait
00:36:52quand on vient essayer
00:36:53de défendre un titre
00:36:54ou quand on veut essayer
00:36:55de gagner une médaille olympique
00:36:56qui est un petit peu
00:36:57le graal d'une carrière
00:36:58d'un sportif de haut niveau,
00:36:59on peut être 5 fois
00:37:00champion du monde
00:37:01mais tant qu'on n'a pas été
00:37:02champion olympique
00:37:03ou médaille olympique,
00:37:04ce n'est pas la même chose.
00:37:05Et c'est vrai que
00:37:06les Jeux Olympiques
00:37:07font une pression telle
00:37:08parce que c'est une fois
00:37:09tous les 4 ans
00:37:10et c'est aussi
00:37:11une compétition
00:37:12qui permet peut-être
00:37:13aussi de mettre
00:37:14un point final
00:37:15à toute sa carrière.
00:37:16Donc,
00:37:17quand on ne la finit pas bien,
00:37:18c'est un petit peu dommage.
00:37:19Ça vous coupe un petit peu
00:37:20de tout ce que
00:37:21vous avez pu donner
00:37:22pendant des décennies
00:37:23quand vous avez commencé
00:37:24très jeune.
00:37:25Et c'est vrai que
00:37:26c'est cette pression-là
00:37:27en fait qui est tellement
00:37:28flippante
00:37:29mais tellement aussi
00:37:30encourageante
00:37:31quand vous avez le public
00:37:32derrière vous,
00:37:33votre famille
00:37:34et là notamment
00:37:35je pense aux athlètes français
00:37:36qui vont avoir peut-être
00:37:37la chance,
00:37:38s'ils ont eu des billets
00:37:39parce que j'ai cru comprendre
00:37:40que ce n'était pas le cas non plus.
00:37:41Imaginez le parent
00:37:42qui a acheté un billet
00:37:43pour voir son gosse
00:37:44ou sa gamine
00:37:45atteindre la finale
00:37:46qui aura lieu peut-être
00:37:47dans une semaine et demie
00:37:48que finalement la personne
00:37:49se fait sortir
00:37:50une semaine avant
00:37:51quand c'est des sports
00:37:52où justement
00:37:53on doit se qualifier.
00:37:54En l'occurrence,
00:37:55je pense que
00:37:56pour les athlètes français
00:37:57ça va être une fête extraordinaire
00:37:58et cette pression
00:37:59va doubler
00:38:00parce que justement
00:38:01ce sont les familles,
00:38:02ce sont les français
00:38:03qui vont être derrière
00:38:04les athlètes français
00:38:05et quand vous avez
00:38:06cette pression-là supplémentaire
00:38:07je peux vous dire
00:38:08que ça peut être
00:38:09qui tout double en fait.
00:38:10Ça peut être soit
00:38:11vous êtes bouffé à mort
00:38:12et vous allez tout donner
00:38:13pour faire des médailles
00:38:14soit ça peut mettre
00:38:15de la pression
00:38:16et à ce moment-là
00:38:17au niveau mental
00:38:18ça peut être une catastrophe.
00:38:19Les Jeux Olympiques
00:38:20c'est vraiment
00:38:21un monde à part.
00:38:22Moi j'ai vécu les deux.
00:38:23J'ai vécu les championnats
00:38:24du monde
00:38:25et les Jeux Olympiques
00:38:26et très clairement
00:38:27les Jeux Olympiques
00:38:28ça a une dimension
00:38:29parce que ça rassemble
00:38:30plus de 200 pays au monde
00:38:31parce que dans
00:38:32le village olympique
00:38:33ça parle toutes les langues.
00:38:34Il y a des grands,
00:38:35il y a des petits,
00:38:36il y a des survêtements
00:38:37de toutes les couleurs.
00:38:38C'est vraiment
00:38:39la magie olympique
00:38:40qui opère
00:38:41et c'est vrai
00:38:42que ça ajoute
00:38:43de la pression
00:38:44parce que
00:38:46la présence médiatique
00:38:47est très très forte
00:38:48à ce moment-là
00:38:49et du coup
00:38:50il faut apprendre
00:38:51à gérer ça.
00:38:52Mais c'est
00:38:53en tout cas
00:38:54ça peut donner
00:38:55une motivation
00:38:56supplémentaire
00:38:57pour tous ceux
00:38:58qui ont envie
00:38:59de montrer
00:39:00ce qu'ils valent.
00:39:01Les Jeux Olympiques
00:39:02c'est un terrain
00:39:03de jeu extraordinaire.
00:39:04C'est autre chose
00:39:05à mon avis.
00:39:06C'est autre chose.
00:39:07C'est une autre dimension.
00:39:08C'est quelque chose
00:39:09d'unique
00:39:10mais pour que
00:39:11le public
00:39:12en aille
00:39:14on a beaucoup
00:39:15parlé de Londres
00:39:16de ce que ça avait généré
00:39:17dans la population
00:39:18londonienne
00:39:19des touristes
00:39:20qui étaient venus
00:39:21du public qui était venu
00:39:22est-ce qu'il y a des jeux
00:39:23comme ça
00:39:24qui ont enflammé
00:39:25tout un pays
00:39:26parce qu'il organisait
00:39:27les JO
00:39:28plusieurs jours avant ?
00:39:29Est-ce que vous avez
00:39:30mémoire de ça ?
00:39:31Alors moi
00:39:32je suis allé à Londres
00:39:33j'ai été voir la télé
00:39:34puis la gym
00:39:35et en fait
00:39:36j'avais été assez surpris
00:39:37parce que dans Londres
00:39:38même il n'y avait pas
00:39:39beaucoup de communication
00:39:40autour des Jeux
00:39:41ça tournait essentiellement
00:39:42sur Crystal Palace
00:39:43sur le site olympique
00:39:44c'était un site
00:39:45alors que j'ai des copains
00:39:46qui ont fait les Jeux de Séoul
00:39:47ils disaient que c'était partout
00:39:48enfin je sais pas vous
00:39:49Atlanta c'était extraordinaire
00:39:50avec la grandeur américaine
00:39:51du Coca-Cola partout
00:39:52c'est ça
00:39:53c'est ça que t'as retenu
00:39:54le Coca
00:39:55non non
00:39:56moi j'ai retenu
00:39:57la ferveur
00:39:58parce que
00:39:59voilà
00:40:00les américains
00:40:01ils sont
00:40:02expansifs
00:40:03etc
00:40:04tout était grand
00:40:05à Atlanta
00:40:06les sites étaient grands
00:40:07le village olympique
00:40:08était immense
00:40:09sur des expositions
00:40:10sur des expositions
00:40:11sur des expositions
00:40:12immense
00:40:13sur des hectares
00:40:14on se déplaçait
00:40:15en petite voiturette de golf
00:40:16voiture électrique
00:40:17c'était
00:40:18tout était grand
00:40:19Paris c'est très différent
00:40:20en fait
00:40:21et je pense que chaque Jeux
00:40:22est très différent
00:40:23Marie-Claire
00:40:24tu parlais de ferveur
00:40:25eux ils ont fait
00:40:26avec du Coca-Cola
00:40:27nous on va le faire avec le vin
00:40:28je peux te dire que la ferveur
00:40:29chez les supporters
00:40:30et les résultats
00:40:31à mon avis
00:40:32vont pas être les mêmes
00:40:33les résultats
00:40:34vont peut-être pas être
00:40:35les mêmes non plus
00:40:36mais c'est vrai
00:40:37en fait ce qui se passe
00:40:38sur la particularité
00:40:39de Paris 2024
00:40:40c'est que les sites
00:40:41sont éclatés
00:40:42c'est à dire
00:40:43qu'on va avoir
00:40:44des lieux extraordinaires
00:40:45pour des disciplines
00:40:46qui vont être adaptés
00:40:47pour l'occasion
00:40:48et ça
00:40:49je pense que
00:40:50ça rend
00:40:51les Jeux Olympiques
00:40:52de Paris 2024
00:40:53assez unique
00:40:54sur les Jeux d'hiver
00:40:55c'est vrai que ça fait
00:40:56plusieurs années
00:40:57et plusieurs Olympiades
00:40:58qu'on vit
00:40:59des sites éclatés
00:41:00parce qu'il y a
00:41:01les skieurs
00:41:02qui sont plus
00:41:03dans les montagnes
00:41:04et puis tout ce qui est
00:41:05patinage
00:41:06golfs lake
00:41:07tout ça
00:41:08on est un petit peu plus
00:41:09dans la ville
00:41:10et les Jeux Olympiques d'hiver
00:41:11qui ont été pour moi
00:41:12une réussite
00:41:13c'était Sochi
00:41:14pourquoi ?
00:41:15parce qu'il y avait
00:41:16cette grande place
00:41:17Olympique Palace
00:41:18comme on a pu la voir
00:41:19sur Londres
00:41:20où en fait
00:41:21la réunion
00:41:22de tous les sports
00:41:23la cérémonie des médailles
00:41:24avait lieu
00:41:25dans ce parc
00:41:26donc en fait
00:41:27quand vous étiez
00:41:28une fois dans ce parc
00:41:29vous pouviez aller
00:41:30sur plusieurs sites de sport
00:41:31et vous pouviez aussi
00:41:32assister à la remise
00:41:33des médailles
00:41:34le soir même
00:41:35avec une festivité
00:41:36hors du commun
00:41:37avec aussi souvenirs
00:41:38Barcelone 92
00:41:39c'était effectivement
00:41:40une grande grande fête
00:41:41mais c'était aussi
00:41:42une autre époque
00:41:43là les contraintes sécuritaires
00:41:44font aussi qu'il y a
00:41:45des mesures
00:41:46qui peuvent surprendre
00:41:47dérouter
00:41:48c'est effectivement
00:41:49des Jeux uniques au monde
00:41:50tels qu'ils ont été pensés
00:41:51et donc
00:41:52c'est pour ça
00:41:53qu'aujourd'hui
00:41:54on se retrouve
00:41:55dans cette situation
00:41:56avec ces grilles
00:41:57ces QR codes
00:41:58ces zones de sécurité
00:41:59les grises
00:42:00les rouges
00:42:01on verra aussi
00:42:02comment les athlètes
00:42:03et surtout
00:42:04comment le public
00:42:05va s'approprier
00:42:06le fonctionnement
00:42:07de cette ville
00:42:08parce qu'il y a
00:42:09des gens qui sont
00:42:10en train de s'occuper
00:42:11d'eux
00:42:12et c'est pour ça
00:42:13qu'aujourd'hui
00:42:14on se retrouve
00:42:15dans cette situation
00:42:16avec ces grilles
00:42:17et c'est pour ça
00:42:18qu'aujourd'hui
00:42:19on se retrouve
00:42:20dans cette situation
00:42:21avec ces grilles
00:42:22et c'est pour ça
00:42:23qu'aujourd'hui
00:42:24on se retrouve
00:42:25dans cette situation
00:42:26avec ces grilles
00:42:27et c'est pour ça
00:42:28qu'aujourd'hui
00:42:29on se retrouve
00:42:30dans cette situation
00:42:31avec ces grilles
00:42:32et c'est pour ça
00:42:33qu'aujourd'hui
00:42:34on se retrouve
00:42:35dans cette situation
00:42:36avec ces grilles
00:42:37et c'est pour ça
00:42:38qu'aujourd'hui
00:42:39on se retrouve
00:42:40dans cette situation
00:42:41avec ces grilles
00:42:42et c'est pour ça
00:42:43qu'aujourd'hui
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00:42:45dans cette situation
00:42:46avec ces grilles
00:42:47et c'est pour ça
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00:42:50dans cette situation
00:42:51avec ces grilles
00:42:52et c'est pour ça
00:42:53qu'aujourd'hui
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00:42:55dans cette situation
00:42:56avec ces grilles
00:42:57et c'est pour ça
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00:43:00dans cette situation
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00:43:40dans cette situation
00:43:41avec ces grilles
00:43:42et c'est pour ça
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00:43:46avec ces grilles
00:43:47et c'est pour ça
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00:43:50dans cette situation
00:43:51avec ces grilles
00:43:52et c'est pour ça
00:43:53qu'aujourd'hui
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00:43:55dans cette situation
00:43:56avec ces grilles
00:43:57et c'est pour ça
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00:44:00dans cette situation
00:44:01avec ces grilles
00:44:02et c'est pour ça
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00:44:21avec ces grilles
00:44:22et c'est pour ça
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00:44:26avec ces grilles
00:44:27et c'est pour ça
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00:44:31avec ces grilles
00:44:32et c'est pour ça
00:44:33qu'aujourd'hui
00:44:34qu'aujourd'hui
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00:44:36dans cette situation
00:44:37avec ces grilles
00:44:38et c'est pour ça
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00:44:41dans cette situation
00:44:42avec ces grilles
00:44:43et c'est pour ça
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00:44:45on se retrouve
00:44:46dans cette situation
00:44:47avec ces grilles
00:44:48alors comment est-ce
00:44:49que chacun
00:44:50se fait
00:44:50se fournir
00:44:51arriver au bénéfice
00:44:52le mieux possible
00:44:53en analysant
00:44:54les caractéristiques
00:44:55de leur exogène
00:44:56en faisant
00:44:57face à
00:44:58caractéristiques
00:44:59non exotiques
00:45:00puis à la fois
00:45:01très très
00:45:01causives
00:45:02C'est une bonne réponse pour Pascal, une nouvelle fois, j'ai entendu, j'ai entendu.
00:45:11C'est moi qui ai dit 11, j'ai dit 11 aussi, c'est moi qui ai dit 11 ou Pascal, il a peut-être dit avant moi.
00:45:17Pascal d'abord, alors on regarde la régie.
00:45:20Le problème c'est que déjà j'ai un handicap, c'est que je ne suis pas en studio avec vous, donc déjà sur le temps de réaction, il y a un petit handicap de deux.
00:45:27D'accord, on va laisser un temps de réaction.
00:45:29Je peux vous poser une question entre juste vous deux pour vous départager.
00:45:32C'est 11 points pour marquer une manche, mais combien il faut de 7 pour remporter un match ?
00:45:364.
00:45:41C'est 3 normalement.
00:45:42Alors c'est 3.
00:45:43Ah non, 7.
00:45:447 c'est quand tu as pris tes matchs gagnants.
00:45:46Non, je prends la première réponse, c'est bien 3-7 aux Jeux Olympiques.
00:45:49Il y a certaines compétitions dans l'année où c'est 4-7, notamment sur certaines compétitions, mais aux Jeux Olympiques, ça sera 3-7 gagnants de 11 points.
00:45:55Ah ouais, mais tu ne l'avais pas dit ça, que c'était une différence avec les Jeux.
00:45:58Ah bah, c'est parce que c'est le compte-renais.
00:46:00C'est le prix des Jeux.
00:46:03Donc le point à Maxime.
00:46:04Comme quoi les Jeux Olympiques, c'est une compétition unique.
00:46:08Donc le point à Philippe.
00:46:09Bravo Philippe.
00:46:10Ça fait un partout.
00:46:11À Philippe et David.
00:46:12La porte-drapeau Mélina-Robert Michon sera la porte-drapeau de la délégation française avec Florent Menoudou.
00:46:17Mais à Paris, la Française disputera sa combientième Olympiade à 45 ans ?
00:46:24Je crois que c'est la troisième, non ?
00:46:26Il faut une réponse.
00:46:27Il faut un chiffre précis.
00:46:28On a le droit à la redire ou pas ?
00:46:30Il faut le dire, on peut le dire.
00:46:31C'est 6.
00:46:33À Saint-Gobain, c'est à David.
00:46:34Moi je dirais 7.
00:46:35C'est une bonne réponse.
00:46:38Septième Olympiade.
00:46:40Bravo Marie.
00:46:42C'est ça l'équipe.
00:46:43L'équipe studio.
00:46:44En 2000 à Sydney et qui fera à Paris sa septième Olympiade à 45 ans.
00:46:49C'est beau.
00:46:50Médaillé d'argent à Rio en 2016.
00:46:52Deux enfants.
00:46:54Phil, rapproche-toi de la caméra, ça passera peut-être plus vite le son.
00:46:58Oui, je ne suis pas sûr.
00:47:00C'est une question de réseau ça.
00:47:02Prochaine question.
00:47:04L'équipe de France de handball a remporté trois des quatre derniers titres de champion olympique depuis 2008.
00:47:10Mais en quelle année ?
00:47:11La France a échoué en finale.
00:47:13Et question bonus, c'était contre quelle équipe ?
00:47:17Depuis 2008.
00:47:18C'était Atlanta ?
00:47:19Depuis 2008.
00:47:20Depuis 2008.
00:47:21On a toujours gagné.
00:47:22Ils ont gagné à Tokyo.
00:47:24Les barjots font trois.
00:47:26Après tu as les experts qui doivent gagner.
00:47:30Ils étaient à Londres.
00:47:31À Londres, ils ont gagné aussi.
00:47:33Peut-être à Londres, ils étaient en finale.
00:47:36Je me demande.
00:47:37Rio ?
00:47:39C'était Rio, je pense.
00:47:41Rio, ils ont perdu.
00:47:43Rio, c'est une bonne réponse.
00:47:44Allez, on met un point partout.
00:47:45C'est un point partout.
00:47:47Bien joué.
00:47:49C'était face à qui ?
00:47:50Est-ce que vous avez l'équipe ?
00:47:51Je ne sais pas.
00:47:52Danemark.
00:47:53Oui.
00:47:54Et vous jouez, Christine Bouillon ?
00:47:55Oui, un peu.
00:48:00Donc un partout.
00:48:01Donc la dernière question.
00:48:02Non, il y a trois à deux.
00:48:04Attendez, qu'est-ce qu'il gagne le monsieur qui joue avec Philippe ?
00:48:07Avec Philippe ?
00:48:08La reconnaissance de Christine.
00:48:09La reconnaissance éternelle.
00:48:10Il déglace à Marseille.
00:48:11Non, il gagne notre reconnaissance.
00:48:13Et lui, il aura 100% de réduction.
00:48:16Je peux vous faire encore deux questions.
00:48:18Une question.
00:48:19Il peut y avoir un match nul.
00:48:20Et si jamais il n'y a pas de match nul, ça sera la dernière question.
00:48:23Attention, rapidité.
00:48:24En combien de minutes se dispute un match de rugby à 7 ?
00:48:2910 minutes ?
00:48:3010 ?
00:48:31Non, c'est faux.
00:48:32Je dirais 20, moi.
00:48:3320 minutes.
00:48:34Non, c'est moins.
00:48:3515.
00:48:3615 minutes, c'est moins.
00:48:3712.
00:48:387 minutes.
00:48:397 minutes, non.
00:48:4013.
00:48:41Non, c'est plus.
00:48:4214.
00:48:4314 minutes, bonne réponse.
00:48:45Demi-temps de 7 minutes pour le rugby à 7.
00:48:48C'est pour ça, le 7.
00:48:49J'avais le 7 en tête, mais c'était la mi-temps.
00:48:51Et en cas d'égalité sur les phases finales, c'est la première équipe qui marque.
00:48:55Ça s'appelle le Golden Score.
00:48:56C'est le premier essai pour passer au jour suivant.
00:48:58On fait la question qui tue, la dernière ?
00:49:01La question bonus.
00:49:03On va essayer de la retrouver.
00:49:04On va la retrouver.
00:49:05On va la retrouver.
00:49:06Il faut quand même qu'on révise un peu.
00:49:08Parce qu'on a quelques lacunes, mesdames, messieurs, en termes de JO.
00:49:13On devrait avoir des jokers.
00:49:15Ça va aller très vite.
00:49:16Alors, attention, soyez prêts.
00:49:17C'est la dernière question.
00:49:18Après, on fait l'info.
00:49:19Quel est l'entraîneur de l'équipe de France de foot pour les Jeux Olympiques ?
00:49:23Thierry Henry.
00:49:24Bravo.
00:49:25Égalité.
00:49:26Bravo.
00:49:27On n'a même pas le temps de dégainer avec Pascal.
00:49:30Il y a aussi David Assingodin.
00:49:33C'est quand même l'équipe studio, c'est Marie-Claire et Pascal qui remportent.
00:49:39D'une courte tête devant nos équipes de montagnards.
00:49:43David Assingodin.
00:49:44David, on vous remercie.
00:49:46Merci à vous.
00:49:47Merci à vous.
00:49:48Bon jeu.
00:49:49Désolé, David.
00:49:50Il n'y a pas de souci, Philippe.
00:49:51Vous nous avez donné du bonheur pour autre chose.
00:49:53Donc, ça va.
00:49:54Mais voilà, tu as quand même toute ma reconnaissance, quand même.
00:49:58Je suis énormément touché.
00:50:02Merci beaucoup, David.
00:50:03À très bientôt sur l'antenne de Sud Radio.
00:50:06S'il vous plaît, vous ne bougez pas.
00:50:07Les vraies voix des JO, Pascal Ehousan, Marie-Claire Estou, Philippe Candeloro, Antoine Mazère
00:50:12qui nous accompagne aussi ce soir.
00:50:14On est ensemble jusqu'à 19h.
00:50:15On va s'arrêter dans un instant pour faire l'info.
00:50:18La météo.
00:50:19Et puis, il n'y a pas que les JO dans la vie.
00:50:22La politique continue encore.
00:50:24Une trêve politique a demandé le chef de l'État.
00:50:26Mais ça n'a pas l'air si simple que ça.
00:50:28Avec le nouveau Front Populaire, on va en parler dans un instant.
00:50:30Qui se cherche toujours un ou une candidate.
00:50:33Et puis, notre deuxième débat, ça sera un peu de la politique et du sport.
00:50:37Quel est le bilan, finalement, du président de la République, Emmanuel Macron, en matière de sport ?
00:50:42Pour le haut niveau, mais le sport pour tous aussi.
00:50:44On sera là aussi avec un invité et nos vraies voix du jour.
00:50:48On se retrouve dans un instant.
00:50:50À tout de suite sur Sud Radio.
00:50:52Sud Radio.
00:50:53Parlons vrai.
00:50:54Sud Radio.
00:50:55Parlons vrai.
00:50:56Les vraies voix Sud Radio.
00:50:5717h, 19h.
00:50:59Christine Bouillaud.
00:51:00Les vraies voix Sud Radio.
00:51:02Les vraies voix des JO.
00:51:03Pendant trois semaines avec l'équipe du collectif des champions et championnes françaises.
00:51:09Ce soir, autour de la table, nous avons Philippe Candeloro qui est avec nous.
00:51:12Vice-champion du monde de patinage artistique.
00:51:14Double médaillé aux Jeux Olympiques d'hiver.
00:51:16Je rappelle le palmarès de Philippe quand même.
00:51:18Parce qu'on le connaît tellement, mais on en oublie presque.
00:51:20Que derrière, il y a quand même un paquet de médailles.
00:51:23Philippe qui est avec nous depuis la Plagne.
00:51:26Marie Clarestou avec nous également.
00:51:28Championne olympique, championne du monde de judo.
00:51:30Et membre du collectif des champions et championnes françaises.
00:51:33Et Pascale Heusant, double champion du monde de tumbling.
00:51:36Président fondateur de ce collectif de champions et de championnes.
00:51:41Dans un instant, on va avec nos invités.
00:51:45On aura notre débat autour de l'héritage finalement.
00:51:48De la politique d'Emmanuel Macron en matière de sport.
00:51:51Le président, qu'est-ce qu'il a impulsé ?
00:51:53À part évidemment cette question des JO.
00:51:56Philippe, attendez avant de réagir.
00:51:59Attendons.
00:52:01Et avec Antoine Mazère également en studio.
00:52:06Dans un instant, on verra aussi ce qui s'est passé dans les coulisses de Paris 2024.
00:52:11Aujourd'hui, beaucoup de monde est arrivé.
00:52:13Notamment du côté du village olympique.
00:52:15Mais on le sait aussi qu'il n'y a pas que les JO dans la vie.
00:52:18Emmanuel Macron encore lui, qui a appelé lors de sa visite ce matin
00:52:21à une trêve olympique pour la politique.
00:52:23En matière de politique, il faut beaucoup réagir sur les réseaux sociaux.
00:52:26Certains ont dit qu'il a mis le feu aux poudres.
00:52:28Et puis finalement, il demande maintenant d'éteindre l'incendie.
00:52:32Quoi qu'il en soit, du côté du Nouveau Front Populaire,
00:52:35il n'y a toujours pas de candidat unique pour Matignon.
00:52:39Puisque Laurence Tubiana a décidé de renoncer à bréguer Matignon.
00:52:44Son nom a rencontré, dit-elle, trop d'opposition au sein du Nouveau Front Populaire.
00:52:50On est en ligne avec Karima Dehli.
00:52:52Bonsoir Karima Dehli.
00:52:54Bonsoir.
00:52:55Ancienne députée européenne écologiste sur le réseau X,
00:52:59vous avez tweeté un message à l'attention de Laurence Tubiana.
00:53:03Vous écrivez comme Madame Bello.
00:53:05Vous avez fait l'objet d'une campagne de dénigrement infecte,
00:53:08ras-le-bol de cette gauche qui humilie les grandes dames de notre pays.
00:53:11La bataille continue, on a besoin de vous toutes.
00:53:14C'est cette gauche que vous n'aimez pas, alors que vous en faites partie.
00:53:19Karima Dehli qui a...
00:53:22D'abord, moi je regrette profondément le retrait de Madame Tubiana.
00:53:28Je trouve ça assez honteux.
00:53:30Vous voyez cette femme, elle s'est mise au service de la France, de la planète, depuis des années.
00:53:36Elle accepte une proposition, c'est de se mettre au service de la France, de la planète et de la gauche.
00:53:42Et la gauche et les écologistes n'ont pas été capables de l'accueillir dans de bonnes conditions.
00:53:46Quelles ont été les raisons de ne pas soutenir Madame Tubiana ?
00:53:50Un profil sérieux, un profil avec un CV multicompétence,
00:53:56qui est capable avec les accords de Paris de mettre autant de chefs d'Etat autour de la table et d'approuver un accord au fait ?
00:54:01Donc moi je trouve que donner ce spectacle de la gauche n'est pas acceptable.
00:54:10Et je trouve que c'est désastreux.
00:54:15Parce qu'on était censé, notamment, avancer vers un espoir.
00:54:19Et là encore, c'est toujours les femmes qui sont victimes, notamment, de choix politiques.
00:54:25En même temps, il y avait Madame Bello aussi, qui ne faisait pas l'unanimité au sein du Nouveau Front Populaire.
00:54:30Est-ce que c'est une question de femmes ou c'est une question que la gauche n'arrivera jamais à s'entendre sur un nom ?
00:54:35C'est une vraie question.
00:54:37Mais la gauche doit se poser la question de savoir si elle n'est pas un peu sexiste.
00:54:41Parce que c'est fait deux fois deux femmes quand même.
00:54:44Donc ça commence à faire un petit peu beaucoup.
00:54:46Et ensuite, c'est des campagnes de dénigrement qui sont infectes.
00:54:51On a dit Madame Toupiana était macroniste.
00:54:55Mais attendez, elle a refusé trois fois ou deux fois de rentrer dans un gouvernement de M. Macron.
00:54:59Vous voyez, elle a bien dit qu'elle allait appliquer le programme du Nouveau Front Populaire.
00:55:04Donc moi je pense qu'aujourd'hui, la situation actuelle, on est à un poids mort.
00:55:10Donc il faut sortir de cette impasse.
00:55:12Et sortir de cette impasse et trouver des solutions qui sont très fiables.
00:55:17Et moi je trouve qu'une des solutions serait de faire une liste unique de six noms.
00:55:22Et que chaque nom représente la proportionnelle des groupes politiques que les députés du Nouveau Front Populaire pourraient voter.
00:55:30Vous savez, moi ça fait 15 ans que j'ai été députée européenne.
00:55:35Je sais ce que ça veut dire le compromis sans la compromission.
00:55:38Donc à un moment, pour l'intérêt de la France et de la planète, il va falloir se mettre d'accord.
00:55:43Est-ce que vous êtes comme François Ruffin à dire finalement, on en est à se demander, nous gens de gauche, si la gauche a envie de gagner ?
00:55:51Mais moi je ne considère pas que le moment est au renoncement.
00:55:57Il y a des millions de Français qui attendent qu'on augmente le SMIC.
00:56:01Il y a des millions de Français qui attendent qu'on revienne sur la réforme des retraites.
00:56:06Il y a des millions de Français qui attendent qu'on ne baisse pas les bras.
00:56:09Donc moi je ne suis pas encore sur cette volonté de dire qu'il faut renoncer.
00:56:14Moi je suis pour qu'on aille gagner.
00:56:17Parce que le message qu'on nous a envoyé a été clair.
00:56:20Donc maintenant, le temps n'est plus à la tergiversation.
00:56:24Le temps est à l'addition et de trouver réellement la solution dans l'impasse dans laquelle on est.
00:56:30Parmi les six noms que vous proposez pour que tout le monde puisse donner son avis,
00:56:34il reste qui finalement au Nouveau Front Populaire, Karima Dehli ?
00:56:38C'est les partis politiques qui devront choisir une liste de six noms proportionnels
00:56:43selon la répartition notamment du poids politique.
00:56:47Le Parti socialiste pour avoir deux personnes, le FI deux personnes,
00:56:51les Verts une personne et le PC une personne.
00:56:54Et on pourrait faire même le vote comme on a fait sur la Présidente de l'Assemblée Nationale.
00:56:59On pourrait même avoir trois tours s'ils le veulent.
00:57:01Mais en même temps, il faut trouver des solutions.
00:57:03Il y a le 100 mètres au JO aussi qui peut permettre de départager les candidats.
00:57:08Je plaisante évidemment Karima Dehli.
00:57:10Faites attention parce que vous me parlez à une ancienne sprinteuse.
00:57:14C'est vrai ?
00:57:15Oui, pendant très longtemps j'ai été vraiment très très très emballée par la bêtise.
00:57:24Mais malheureusement, j'ai dû arrêter.
00:57:26Mais voilà, moi je vais regarder aussi les JO de très près.
00:57:29Donc je vais écouter jusqu'au bout votre émission.
00:57:31Pascal Léozan qui a une question à vous poser.
00:57:33Karima Dehli a un petit commentaire.
00:57:35Ce n'est pas une question, c'est un petit commentaire.
00:57:37On demande, et notamment pendant les Jeux Olympiques, à l'équipe de France Olympique
00:57:41de faire bonne figure et d'avoir des comportements qui sont les meilleurs qu'ils soient.
00:57:47Défendre les valeurs de l'Olympisme.
00:57:49Je trouve que certains politiques devraient s'en inspirer.
00:57:53Ça c'est dit. Marie-Claire ?
00:57:55Oui, une remarque avec beaucoup de recul.
00:57:58C'est vrai qu'aujourd'hui, les valeurs du sport, on les met sur le devant de la scène.
00:58:05Et effectivement, ces valeurs du sport, j'aimerais qu'elles infusent chez chacun de nos hommes et femmes politiques.
00:58:11Parce qu'aujourd'hui, on insiste malheureusement à des élections où les Français se sont mobilisés
00:58:18et derrière, tout parti confondu, ça c'est charpe, ça on n'est pas d'accord, etc.
00:58:24Donc, moi je suis une fervente, comme Pascal, je soutiens la trêve olympique.
00:58:30Parce qu'au moins, le sport c'est un sujet sur lequel tout le monde peut se mettre d'accord
00:58:35et où les peuples doivent se retrouver avec des règles et des arbitres.
00:58:40Et donc si ça, ça pouvait s'appliquer un petit peu plus au domaine de la politique,
00:58:44je pense que les choses seraient beaucoup plus claires.
00:58:47Alors, moi j'entends bien ce que vous dites.
00:58:53Mais il ne faut pas juste dire que cette situation politique, elle est due aux politiques.
00:59:00Ce n'est pas nous qui avons choisi de faire la dissolution.
00:59:02Moi, j'aurais franchement voulu autre chose.
00:59:04Il y aurait un remaniement ministériel, une grande conférence sur la démocratie et la montée de l'extrême droite en France.
00:59:11Il y avait d'autres choix que de la dissolution.
00:59:13Si on est dans cet impasse aujourd'hui, ce n'est pas le choix de la gauche et des écologistes.
00:59:17On est dans un impasse parce qu'une dissolution nous a mis au pied du mur avec deux semaines de campagne.
00:59:23Vous vous rendez compte ?
00:59:24Il n'y a aucune démocratie, aucun pays en Europe qui fait ça en fait.
00:59:27Donc moi, je veux bien recevoir toutes les critiques.
00:59:30Mais à un moment, il y a aussi les valeurs du sport qui sont fondamentales.
00:59:34Mais il y a les valeurs aussi de la République à défendre.
00:59:36Et moi, en tant que pro-européenne, je peux vous assurer que sur les consensus, ça prend plus de deux semaines.
00:59:43Je vous donne un exemple très concret.
00:59:45Ça peut être polémique ou pas polémique.
00:59:47Mais quand je mets en place, et je sais que ça va vous faire plaisir, notamment les sportifs et les cyclistes,
00:59:52quand je mets en place une stratégie industrielle pour les vélos, où dans 5-10 ans, tous les vélos en Europe seront made in Europe,
01:00:00je n'ai pas pu faire ça en deux semaines ou en trois semaines.
01:00:03Ce n'est pas vrai.
01:00:04Ça prend six mois.
01:00:05Et dans les autres gouvernements, quand on a des gouvernements solides et des coalitions, ça prend six mois.
01:00:11Il y a des contrats de gouvernement où chacun respecte la feuille d'eau haute.
01:00:15Donc là, de demander à une culture française ce qu'elle n'a pas, entre guillemets, dans son adage,
01:00:23c'est très compliqué d'avoir des compromis et de nous demander de faire plus vite la musique,
01:00:28lorsque nous ne sommes pas aussi dans un système, 5e République, qui ne nous le permet pas.
01:00:33Mais j'entends bien ce que vous dites.
01:00:36Tous les sportifs et avec les valeurs des lieux.
01:00:40Des sportifs qui sont aussi citoyens, Karima Deli.
01:00:42Absolument.
01:00:43Le sportif, on lui demande l'exemplarité, beaucoup de choses également.
01:00:46Dernière petite question, et je demanderai à Philippe Candelureau de réagir également.
01:00:50Emmanuel Macron qui a aussi demandé, alors ça fait peut-être un peu écho à ce qu'on dit ici dans ce studio,
01:00:55une trêve olympique pour la politique à l'occasion de ces JO.
01:01:01Non, vous dites, ou en tous les cas, on continue d'avancer sur les dossiers, ou on attend après ?
01:01:09Karima Deli.
01:01:10Moi je pense que techniquement, il faut véritablement montrer à quel point,
01:01:16je pense qu'il faut qu'à ce moment historique, on l'a dit en France,
01:01:23permettre aussi avant l'ouverture des JO d'avoir réellement des réponses à M. Macron, à la politique actuelle.
01:01:30Parce que justement, ce serait un message envoyé aux Français, mais aussi aux politiques, qui permettrait l'apaisement.
01:01:39Alors moi je voulais juste dire, sur la période historique,
01:01:44il y a deux événements historiques, ça fait 100 ans qu'il n'y a pas eu des jeux en France,
01:01:49il y a la dissolution, je choisis les jeux.
01:01:54Et même quand on s'écharpe, on se serre la main à la fin du combat.
01:01:58Philippe Candé.
01:01:59J'allais dire qu'en fait, c'est un peu en contradiction, parce que vous dites qu'il faut prendre son temps,
01:02:02on ne peut pas faire les choses en deux semaines, mais justement,
01:02:04il y a trois ou quatre semaines à faire passer entre les JO et les paralympiques.
01:02:08Donc de toute façon, le bazar, entre guillemets, qu'a mis M. Macron en place,
01:02:14ça ne va pas se résoudre en 48 heures, et ça serait peut-être se précipiter,
01:02:18de désigner tout ce qui pourrait éventuellement dire,
01:02:20allez c'est bon, on a choisi quelqu'un au gouvernement qui va gérer le bordel,
01:02:24je pense qu'il faut laisser passer les JO,
01:02:26et puis repartir sur des bonnes discussions politiques une fois que les jeux seront finis.
01:02:30Parce que là, on ne mettrait jamais tout le monde d'accord en 48 heures,
01:02:34et les JO, ça s'ouvre dans moins de 72 heures.
01:02:36Mais on va se mettre d'accord, oui.
01:02:38Mais on se mettra juste d'accord sur le fait que les JO sont un grand symbole,
01:02:43voilà, de réconciliation, de solidarité, et aussi d'image de la France.
01:02:48Donc sur ce côté-là, on sera totalement en accord pour porter justement les valeurs du sport.
01:02:55Et je vous remercie beaucoup de m'avoir invité.
01:02:57Merci beaucoup à vous d'être venu ce soir dans les vraies voix des JO,
01:03:02pour évoquer l'actualité politique qui continue d'avancer dans l'actualité.
01:03:07Dans un instant, retour avec vous, chères vraies voix des JO,
01:03:12avec vos coups de cœur, vos coups de gueule, les uns les autres,
01:03:16on va parler des taxis, on va revenir sur un discours,
01:03:20avec Marie-Claire Estourt et Philippe Candeloro,
01:03:23petit indice sur le coup de cœur ou le coup de gueule aujourd'hui,
01:03:26de ce qui a marqué la journée ?
01:03:32C'est à moi que vous posez la question ?
01:03:33Ah oui, Philippe !
01:03:37Écoutez, moi, mon coup de gueule, c'était sur la météo,
01:03:39parce qu'il n'a pas fait très beau, j'ai pas pu aller faire ma marche de trois heures.
01:03:42Ah, on va revenir sur les randonneurs.
01:03:45Effectivement, on y revient dans un instant sur Sud Radio,
01:03:47sur les vraies voix des JO, jusqu'à 19h.
01:03:49A tout de suite !
01:03:50Sud Radio.
01:03:51Parlons vrai.
01:03:52Parlons vrai.
01:03:53Sud Radio.
01:03:54Parlons vrai.
01:03:55Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
01:03:59Les vraies voix des JO avec le collectif des champions et championnes françaises
01:04:03pendant toute la durée des JO de Paris,
01:04:06en compagnie ce soir de Philippe Candeloro, Marie-Claire Estourt, Pascal Ehouzan.
01:04:11Alors, c'est l'heure du tour de table de nos vraies voix.
01:04:14Je ne sais pas s'il y a un jingle ?
01:04:15Non ? Il n'y a pas de jingle ?
01:04:16Si ?
01:04:17Max ?
01:04:18Non ?
01:04:19Non, il n'est pas prêt.
01:04:20Bon, on en remettra.
01:04:21Excusez-moi.
01:04:22On ne s'est pas coordonnés juste avant.
01:04:26Philippe, je reviens vers vous, du côté de La Plagne.
01:04:30La semaine prochaine, je crois que vous serez avec nous en studio.
01:04:33Le coup de gueule, c'est cette météo estivale qui n'en est pas vraiment une, visiblement.
01:04:38Oui, bon, ça ne va pas durer.
01:04:40Tant mieux.
01:04:41Après, je ne suis pas vraiment en vacances.
01:04:42Parce qu'il y a cette journée de mercredi aussi pour célébrer France 2030.
01:04:47Donc, je suis un petit peu en villégiature et j'en profite pour faire un petit peu de
01:04:52parcours en même temps.
01:04:53Vous êtes avec une polaire, là.
01:04:57On voit que sur la vidéo, on n'est pas en tee-shirt.
01:05:00Oui, oui.
01:05:01Je ne vais pas vous faire voir la vue, mais c'est vrai qu'on a vu sur le Mont-Blanc
01:05:04quand même, qui est un peu dans les nuages aujourd'hui.
01:05:06Mais voilà, il fait un peu frais.
01:05:08Le beau temps devrait revenir d'ici demain ou après-demain.
01:05:11Il y a du monde à La Plagne ? Il y a du touriste ?
01:05:14Eh bien, pas mal de touristes français.
01:05:16Beaucoup.
01:05:17Beaucoup.
01:05:18Qui ont fui Paris ?
01:05:19Je ne sais pas si ce sont des Parisiens, mais je ne vois pas beaucoup de plaques d'immatriculation
01:05:23de Paris.
01:05:24De toute façon, Philippe, il ne craint pas le froid.
01:05:26C'est un Inuit.
01:05:27C'est ça.
01:05:28Il passe sa vie sur la glace.
01:05:30J'attends que ça gèle et puis j'irai voir sinon mon copain glacier à Marseille.
01:05:35Il va peut-être faire une patinoire là-bas, sur la place du Vieux-Port.
01:05:38Oui, ça va être sympa.
01:05:40On rappelle, parce qu'on parle de Paris, des Jeux d'hiver 2030.
01:05:45Le CIO, qui est réuni en Assemblée Générale à Paris, doit désigner la candidature des
01:05:53Alpes françaises, c'est ça, pour les Jeux d'hiver ?
01:05:56C'est ça.
01:05:57Avec la région Paca et la région Rhône-Alpes, qui doivent organiser en collaboration.
01:06:03Je ne sais pas ce que ça va donner.
01:06:05La collaboration politique, souvent, c'est compliqué.
01:06:08Effectivement, ça va s'étendre depuis Chamonix jusqu'à Nice.
01:06:12Ça risque d'être des beaux Jeux.
01:06:15Les infrastructures sportives ne devraient pas coûter trop cher à fabriquer, puisque
01:06:19la plupart d'entre elles sont déjà construites.
01:06:21De toute façon, on est la seule, aujourd'hui, candidature à postuler pour ces Jeux de 2030.
01:06:27On devrait facilement les avoir.
01:06:29Là, il n'y aura pas un lieu unique.
01:06:31Contrairement à Albertville, qui était déjà un peu éclatée.
01:06:34On se souvient, c'était particulier.
01:06:37Ça, c'est sûr.
01:06:38Après, je pense qu'aujourd'hui, de toute façon, les Jeux olympiques d'hiver sont
01:06:41en danger, ne serait-ce que par le manque de neige, par les infrastructures comme les
01:06:44patinoires, qui, aujourd'hui, on a tendance à nous les fermer plutôt qu'à les laisser
01:06:48ouvertes.
01:06:49Donc, si on peut faire des Jeux olympiques plus économiques qu'on peut, je pense qu'il
01:06:53faut choisir cette voie-là, même si, effectivement, aujourd'hui, de toute façon, la fête des
01:06:57Jeux olympiques, ce n'est plus vraiment comme avant.
01:06:59C'est plus une fête de business qu'une fête sportive.
01:07:03Les athlètes sont là pour défendre leur valeur du sport et les tripes qu'ils y mettent
01:07:07sur la table.
01:07:08Mais aujourd'hui, ce qui compte, c'est qu'il y a des Jeux olympiques qui continuent d'exister
01:07:12et il n'y a plus beaucoup de villes qui peuvent se permettre de postuler et de dépenser des
01:07:15millions pour organiser les Jeux olympiques.
01:07:18Oui, ça fait partie des sujets, puisqu'il y avait très peu de candidatures.
01:07:23Est-ce qu'il faut revoir, par exemple, on y reviendra mercredi d'ailleurs, sur cette
01:07:29disposition d'organiser sur deux régions des JO ? Il n'y a plus de lieu unique.
01:07:34Il y a même des candidatures doublées.
01:07:36Il y a des réflexions autour de ça, je crois, au niveau des grands événements sportifs.
01:07:41Est-ce que ça fait partie des réflexions qu'on doit avoir aujourd'hui ?
01:07:45On voit bien le changement.
01:07:48Oui, je pense que toutes réflexions sont bonnes à prendre pour maintenir cette ferveur
01:07:53et cette grande fête du sport.
01:07:55Mais on voit bien qu'économiquement, c'est de plus en plus compliqué parce que les contraintes
01:07:59sont de plus en plus grandes, notamment en termes de sécurité, on le voit à Paris.
01:08:02Et donc, je pense que ça a du sens que les réflexions et que les organisations puissent
01:08:07être partagées et portées par plusieurs entités.
01:08:10Ça dépend du sens qu'on veut donner à cette compétition.
01:08:13Parce que je pense que le principe des Jeux olympiques et des valeurs humanistes que ça
01:08:19a transporté, c'était de rassembler les gens à un endroit pour que tout le monde
01:08:24puisse échanger, etc.
01:08:26Est-ce que dans la société actuelle où tout le monde est relié, quel que soit l'endroit
01:08:29où il est, est-ce que ça a toujours ce sens-là ?
01:08:32Parce que sinon, on sait très bien qu'économiquement, ce qui fait les Jeux, ce qui ne coûte pas
01:08:38Los Angeles, ils avaient utilisé toutes les infrastructures existantes.
01:08:41Donc, ça n'a pas coûté de coûts majeurs pour construire des espaces sportifs.
01:08:45Ce qui n'est pas le cas pour les autres pays, par exemple.
01:08:48Donc, on pourrait tout à fait imaginer que dans une compétition olympique, le basket
01:08:52se fasse aux Etats-Unis, le hockey sur gazon en Inde, etc.
01:08:56Ça dépend de le sens qu'on veut apporter à la compétition.
01:08:58Mais il n'y aurait plus de village olympique !
01:09:00Et ça, ce serait un grand drame !
01:09:02Parce que c'est là où les athlètes du monde entier se retrouvent !
01:09:05Oui, mais Marie-Claire, ça a changé depuis longtemps, parce qu'ils paraîtaient sportifs.
01:09:08Maintenant, ils n'y vont même plus.
01:09:10Les stars préfèrent rester dans leur coin.
01:09:13Oui, ça fait partie des choses.
01:09:15C'est un débat qui est ouvert.
01:09:16Philippe Candeloro, on y reviendra, puisque c'est la désignation.
01:09:19Quoi se faire, effectivement, mercredi, avec cette question de l'avenir des grands événements sportifs ?
01:09:26Est-ce que ça a encore un sens aujourd'hui ?
01:09:29Mes chers vrais voix des JO, Pascal, coup de cœur ou coup de gueule de quelque chose qui a marqué ?
01:09:37Vous voulez parler de quoi ?
01:09:38Coup de cœur, ça sera Simon Biles, par rapport à son histoire, par rapport à son retour.
01:09:42Parce qu'il a quand même fait des derniers jeux où ça a été problématique d'un point de vue santé.
01:09:47Santé mentale ?
01:09:48Mentale, oui.
01:09:49Je trouve qu'elle est extrêmement forte, parce qu'elle revient et elle va revenir très fort.
01:09:54Donc ça, c'est le coup de cœur.
01:09:55Et le coup de gueule, moi, il est clair.
01:09:57Ça fait un an qu'on se bat avec les copains du CCCF pour essayer de tirer une enveloppe budgétaire
01:10:02pour compenser les manques de trimestre de retraite des générations d'avant 2012.
01:10:08Et ce qui m'a franchement agacé, tant pis si je me fais des ennemis, mais je m'en fous,
01:10:13c'est qu'à l'orée de ces jeux, il y a tout un tas de gens qui ont revendiqué tout un tas de choses
01:10:17et ça a coûté un bras à l'État.
01:10:21Il y a eu des enveloppes qui ont été faites pour la SNCF, pour les aiguilleurs du ciel, etc.
01:10:26On nous a même dit à l'Élysée, quand on était en réunion, que de toute façon, nous, on n'arriverait à rien,
01:10:30puisqu'on ne peut pas faire de grève, parce que les aiguilleurs du ciel, quand ils font la grève,
01:10:34c'est 27 millions d'euros la journée.
01:10:36Donc forcément, si ça tarde, ils font un chèque.
01:10:39Mais nous, je ne sais pas si on s'arrête.
01:10:43On pourrait faire une manifestation sur les Champs-Élysées.
01:10:46On y avait pensé, mais ce n'est pas suffisant, parce que ça ne fait pas perdre d'argent l'État.
01:10:50Exactement.
01:10:52En même temps, Pascal, effectivement, ce n'était pas à nous de demander à nos copains,
01:10:57qui font les Jeux Olympiques pendant les 15 prochains jours,
01:11:01de se mettre en grève pour supporter des retraites auxquelles, eux, ils ont le droit, et pas nous.
01:11:08Finalement, c'est une réflexion plus large.
01:11:11Le sportif, ça fait toujours bien sur la photo.
01:11:14Vous avez remarqué, les politiques, ils adorent rencontrer des sportifs,
01:11:19manger avec des sportifs, aller les rencontrer au village olympique, etc.
01:11:23C'est très très bien pour la communication.
01:11:25C'est une image dynamique, sportive, enthousiasmante, etc.
01:11:30Mais que restera-t-il à la France après ces Jeux Olympiques ?
01:11:34Moi, si vous voulez, je rêve que, enfin, les Jeux Olympiques,
01:11:39100 ans après ceux de 1924, puissent apporter un vrai plus à la société française.
01:11:45Aujourd'hui, on est dans une société qui sent qu'il ose,
01:11:48on est dans une société où les jeunes ont du mal à se bouger un peu les fesses,
01:11:53on a une société où les enseignants d'éducation physique sont très malheureux,
01:11:58parce que dès qu'ils essayent de faire quelque chose, il faut faire des demandes,
01:12:02avec des X exemplaires de demandes, c'est très compliqué administrativement, etc.
01:12:08Moi, je rêve que demain, la France, vraiment, après Paris 2024,
01:12:16on soit une nation beaucoup plus sportive qu'on ne l'est aujourd'hui,
01:12:20mais dans toutes les strates de la société.
01:12:22Et que les valeurs du sport puissent infuser dans le monde de la politique,
01:12:26pour qu'enfin, on ait des joueurs sur le terrain politique,
01:12:30qui, même s'ils ne sont pas d'accord, même s'ils se combattent,
01:12:33même s'ils font des débats, ils puissent se respecter,
01:12:36ils puissent se serrer la main et respecter la démocratie,
01:12:39et respecter aussi la voix du citoyen.
01:12:42Ça, c'est un vrai coup de gueule de Marie.
01:12:44Oui, non, mais ça, c'est un vrai coup de gueule.
01:12:46Pour aller dans ton sens, si je peux rajouter quelque chose
01:12:50par rapport à ce que dit Marie-Claire, elle a tout à fait raison.
01:12:53En fait, demain, moi, ce que j'attendais d'héritage des Jeux Olympiques de Paris 2024,
01:12:57c'est qu'on reconnaisse que le sport est un vrai métier.
01:13:00Aujourd'hui, on ne devient pas champion olympique en pratiquant 4 ans.
01:13:03C'est minimum 15 à 20 ans de pratiques sportives pour devenir champion olympique
01:13:08et depuis le plus jeune âge pour certaines disciplines.
01:13:10Donc, si demain, on disait à une championne de gymnastique
01:13:13qui devient championne olympique française,
01:13:16enfin championne olympique qui était française,
01:13:18on lui dit tu vas gagner autant d'argent que le meilleur footballeur cette année
01:13:20si tu deviens championne olympique, je pense qu'on aurait plus de postulants
01:13:23et on aurait plus de jeunes qui se casseraient le cul
01:13:25pour aller gagner cette compétition ultime que sont les Jeux Olympiques.
01:13:29Ça, je peux vous le garantir.
01:13:30Philippe Candeloro, Marie-Claire Estou, Pascal Auzan sont nos vrais voix des JO.
01:13:34Ce soir, on vous retrouve, on fait une petite pause
01:13:37et on se retrouve dans un instant avec vous jusqu'à 19h.
01:13:40A tout de suite sur Sud Radio.
01:13:51Et toujours avec nos vrais voix des JO, ce soir, Pascal Ezoan,
01:13:55double champion du monde de Tumbling, Marie-Claire Estou,
01:13:58championne olympique et championne du monde de judo,
01:14:00avec Philippe Candeloro qui est avec nous également
01:14:04vice-champion du monde de patinage artistique
01:14:06et double médaillé aux JO d'hiver,
01:14:09tous membres du collectif des champions et championnes françaises.
01:14:14J'en profite parce qu'on va avoir dans un instant ce débat,
01:14:18on a commencé à parler un peu de l'héritage,
01:14:20mais on va aussi se poser la question de l'héritage
01:14:22que laisse notre président actuel, Emmanuel Macron, au monde du sport.
01:14:26Il s'est fait beaucoup de choses, il s'est dit beaucoup de choses,
01:14:28il y a eu des plans, il y a eu des grandes causes nationales,
01:14:32et ça on y reviendra tout à l'heure à 18h40 avec vous trois,
01:14:35les vrais voix des JO.
01:14:37Mais là, je parle du collectif et de tous ces champions
01:14:40que vous êtes les uns les autres,
01:14:42et ça m'a amusé parce que ce week-end, dans l'Equipe magazine,
01:14:45il y a un article où j'ai mis ma médaille.
01:14:48Donc Marie-Claire, en début d'émission, vous nous disiez
01:14:51que vous l'avez bien rangée dans vos placards,
01:14:53mais Philippe Candeloro n'était pas encore avec nous.
01:14:56La médaille, les médailles, elles sont bien cachées, bien rangées,
01:14:59parce que dans cet article, on apprend par exemple
01:15:02qu'il y a des médaillés qui ont été cambriolés,
01:15:04on leur a pris leur médaille.
01:15:06Par exemple, Wilfried Forg l'a retrouvée trois ans plus tard
01:15:10sur un terre-plein d'autoroutes,
01:15:11parce que certainement on avait jeté le carton à ce moment-là.
01:15:14Philippe, elles sont où les médailles ?
01:15:17Alors, moi j'en ai une qui est chez moi sous un tableau.
01:15:20Sous un tableau ?
01:15:21Sous un tableau, puisque j'avais enfermé plein de souvenirs
01:15:24du programme du parrain, en fait, avec une partie du costume,
01:15:28les photos qu'il y avait eues à l'époque,
01:15:31qui sont à l'entrepôt pour, on va dire, en exposition.
01:15:36Et puis celle de Nagano, elle est plutôt au coffre,
01:15:39que je peux aller rechercher de temps en temps à la banque
01:15:42pour justement l'amener sur des organisations caritatives
01:15:46ou avec des gamins, quand on fait célèbre
01:15:48les semaines olympiques en hiver, au mois de février.
01:15:52Ça leur permet de toucher une médaille olympique
01:15:54et puis de pouvoir la balader un petit peu à droite à gauche
01:15:57plutôt que de la laisser enfermée dans un placard.
01:15:59Oui, oui, parce que...
01:16:01Pour moi, elle est dans un endroit beaucoup plus original.
01:16:05Juste comme il vient de parler de Nagano,
01:16:06j'en profite pour faire un petit coucou à Piero Fila.
01:16:09Ah oui, absolument.
01:16:11Ça, c'était une voix des JO.
01:16:13C'était des sports.
01:16:15C'était ici, Nagano.
01:16:17On voit rien du tout.
01:16:21C'était unique, ça.
01:16:22Et il avait commenté mes premiers championnats du monde.
01:16:24Un sacré monsieur, un sacré journaliste sportif.
01:16:26Ah oui, oui, oui, c'était quelque chose.
01:16:29La vieille école.
01:16:30C'était pas mal, cette époque-là.
01:16:32C'était bien, il n'y avait pas d'influenceurs,
01:16:33il n'y avait pas tout ça aussi, d'époque.
01:16:35Donc on allait chercher dans...
01:16:37Voilà, donc moi c'était ça, ce petit article.
01:16:39Si vous avez l'occasion de le lire, c'est savoureux.
01:16:41Mais où j'ai mis ma médaille ?
01:16:42Une médaille olympique, ça pèse tellement dans l'existence
01:16:44d'un athlète que normalement personne ne la perd,
01:16:46sauf ceux qui rangent moins bien leur chambre que les autres.
01:16:49C'est un article à lire dans l'équipe MAG de ce week-end.
01:16:54Je vous le recommande.
01:16:55Oui, Philippe ?
01:16:56Juste, en fait, ce qui est difficile,
01:16:58c'est que, par exemple,
01:16:59ça fait plusieurs fois qu'on me fait la demande
01:17:00de la donner au musée olympique.
01:17:03En tout cas, de la mettre en exposition.
01:17:05Effectivement, ça serait le lieu le plus sûr
01:17:07et qu'elle soit aussi prise dans de bonnes conditions.
01:17:12Parce qu'une médaille olympique,
01:17:13si vous la laissez enfermée même dans un boîtier,
01:17:15elle peut aussi s'abîmer.
01:17:16Surtout que moi, c'est des médailles de bronze.
01:17:18J'ai l'impression que le bronze s'abîme plus que l'or.
01:17:21Si ça peut motiver plus de sportifs à gagner l'or,
01:17:26s'ils ne veulent pas voir leur médaille s'abîmer.
01:17:28Mais c'est vrai que le bronze…
01:17:29Après, c'est l'originalité de la médaille qui est superbe.
01:17:32Alors moi, je ne vis pas toute la journée
01:17:34en regardant ma médaille olympique du siècle dernier.
01:17:37Mais même mes enfants,
01:17:38aujourd'hui, je ne leur fais pas voir tous les jours la médaille.
01:17:41Elles l'ont eu une fois dans leurs mains,
01:17:43elles ont vu.
01:17:44Mais voilà, c'est quelque chose qu'on a du mal à se séparer
01:17:47parce que c'est un symbole tellement important de sa vie,
01:17:49de sportif de haut niveau et de sa vie d'être humain.
01:17:52Donc, c'est compliqué de la voir laisser partir.
01:17:54Je suis un peu très nostalgique de ces moments-là.
01:17:57On ne peut pas la laisser partir.
01:17:58Moi, contrairement à eux, je n'ai pas ce problème
01:18:00parce que moi, mes médailles, même si elles sont d'or,
01:18:02soi-disant, elles sont juste en peinture dorée,
01:18:04donc elles n'ont aucune valeur.
01:18:06Alors que sur la mienne, à Atlanta,
01:18:07il y a quand même 6 grammes d'or,
01:18:08donc ça a une certaine valeur.
01:18:11Surtout en ce moment, c'est remonté le prix de l'or.
01:18:13Oui, en sachant que celles qui ont été faites pour Paris 2024
01:18:16sont effectivement des objets vraiment graphiques
01:18:19qui sont très très belles,
01:18:22des couleurs et tout ça a été pensé.
01:18:24Enfin, toute la scénographie, finalement, est assez jolie.
01:18:28Alors, ces Jeux Olympiques et surtout le sport aujourd'hui,
01:18:32qui est un vrai sujet de société.
01:18:35On voit, par exemple, quand un sportif prend position
01:18:39pour tel ou tel événement,
01:18:40ou pour telle et telle situation dans le pays,
01:18:43tout ce que ça peut déclencher aussi de réaction.
01:18:46Mais en même temps, on va se poser la question
01:18:48sur l'héritage de cette politique sportive.
01:18:52Ce matin, Emmanuel Macron a visité le village olympique.
01:18:55Quel est, lui, son bilan des JO ?
01:18:58C'est une question qu'on a posée, Antoine Mazère,
01:19:00sur les comptes de Sud Radio,
01:19:03le compte X notamment.
01:19:04Et qu'est-ce qu'on répond ?
01:19:05Et vous pouvez réagir sur la page X de Sud Radio.
01:19:08Et on vous a posé cette question, Emmanuel Macron,
01:19:10en visite au village olympique.
01:19:11En a-t-il fait assez pour le sport français ?
01:19:13Et vous répondez non à 78,2%.
01:19:15Oui à 21,8%.
01:19:17Donc, pour l'instant, c'est un non majoritaire
01:19:20concernant Emmanuel Macron.
01:19:21Est-ce qu'il en a fait assez pour le sport français ?
01:19:23Et on va voir avec nous, et les vrais voix des JO,
01:19:26Michel Savin.
01:19:27Bonsoir, Michel Savin.
01:19:28Bonsoir.
01:19:29Sénateur, les Républicains disèrent
01:19:31que vous êtes vice-président de la commission
01:19:33de la culture et du sport au Sénat.
01:19:36Est-ce qu'il en a...
01:19:37Par oui ou non, parce qu'on va devoir faire une petite pause.
01:19:40Par oui ou non, Michel Savin,
01:19:41est-ce que le président Emmanuel Macron
01:19:44en a fait assez pour le mouvement sportif,
01:19:46le haut niveau, comme le sport pour tous ?
01:19:49Si c'est une réponse rapide, c'est non.
01:19:51Voilà, ça c'est dit.
01:19:52On va développer tout ça dans un instant avec vous, évidemment.
01:19:55Michel Savin, également nos vraies voix du sport,
01:19:58Pascale Heusan, Marie-Claire Estoux et Philippe Candeloro.
01:20:00Ne bougez pas, on revient juste après ça, tout de suite.
01:20:03Sud Radio.
01:20:04Parlons vrai.
01:20:05Parlons vrai.
01:20:06Sud Radio.
01:20:07Parlons vrai.
01:20:08Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
01:20:13Les vraies voix DGO jusqu'à 19h,
01:20:16toujours ce soir avec les membres du collectif
01:20:18des champions et championnes français.
01:20:20Ça sera ainsi tous les soirs jusqu'au 9 août prochain.
01:20:23Pascale Heusan, Marie-Claire Estoux, Philippe Candeloro
01:20:26avec notre question du jour,
01:20:28notre question autour de l'héritage que laisse Emmanuel Macron.
01:20:32Il n'est pas encore parti de l'Elysée, attention,
01:20:34mais c'est l'occasion de faire un bilan.
01:20:36Sa politique en matière de sport,
01:20:38que ce soit pour le haut niveau, que ce soit pour le sport pour tous,
01:20:40avec notre invité Michel Savin,
01:20:42sénateur LR de l'ISER et vice-président de la commission de la culture et du sport du Sénat.
01:20:46Alors vous avez dit d'une réponse lapidaire, non, il n'en a pas fait assez,
01:20:50mais il faut quand même qu'on développe un peu, Michel Savin.
01:20:52Pour vous, le bilan en matière de politique sportive,
01:20:58c'est l'occasion avec ces GO de se poser un peu
01:21:00et de regarder ce qu'il se passe pour le sport,
01:21:02pour tous les sports et tous les niveaux de pratiques.
01:21:06Vous dites qu'il n'en a pas fait assez,
01:21:08ou quand même il s'est fait des choses,
01:21:10grande cause nationale,
01:21:12les 30 minutes dans les écoles, etc.
01:21:14Écoutez, il y a le discours qui est tenu aussi bien par le président de la République
01:21:18que par la ministre des sports,
01:21:20et puis il y a la réalité de ce qu'on vit sur le terrain.
01:21:24Alors il est vrai que sur le sport des hauts niveaux,
01:21:26la France, avec l'agence nationale du sport,
01:21:28a mis des moyens dans le cadre
01:21:30de la préparation de ces Jeux olympiques et paralympiques,
01:21:32la préparation des athlètes.
01:21:34C'est vrai qu'il y a un effort important qui a été fait ces dernières années,
01:21:38mais l'objectif de ces Jeux olympiques et paralympiques,
01:21:42c'était aussi que la France devienne une vraie nation sportive,
01:21:46et on a beaucoup parlé de l'héritage des Jeux.
01:21:50Et l'héritage des Jeux, il concerne bien sûr tous les sports,
01:21:52tous les sportifs qui sont régulièrement en activité
01:21:56dans les associations, et des milliers et des milliers de clubs en France.
01:22:00Et puis c'est aussi un enjeu sur l'aménagement du territoire
01:22:04avec les collectivités.
01:22:06Et là, l'État n'est pas au rendez-vous.
01:22:08Alors ça, ça sera ce qui se passera peut-être après les JO, mais...
01:22:14Non, ça se passe...
01:22:16Aujourd'hui, madame, c'est des arbitrages budgétaires
01:22:20qui ont fait que cette année, en 2024,
01:22:22lorsqu'on parle du sport à l'école,
01:22:24une des mesures qui a été déjà prise sur le budget 2024,
01:22:28c'est la réduction du budget qui était consacré
01:22:32pour les cours de récréation active et sportive dans les écoles,
01:22:37qui a été raboté, qui est passé de 10 millions d'euros
01:22:40à 2,5 millions pour 2024.
01:22:42C'est le gel de 50% des crédits qui sont fléchés
01:22:47sur les équipements sportifs structurants.
01:22:49Quand on parle d'équipements structurants,
01:22:51je parle des piscines, des gymnases,
01:22:53qui sont aujourd'hui bloqués en 2024.
01:22:55C'est pas après les JO, c'est aujourd'hui.
01:22:57C'est des décisions qui ont été prises.
01:22:59Donc encore une fois, il y a le discours qui est tenu
01:23:01et la réalité des chiffres.
01:23:03Les vrais voix.
01:23:05Quelqu'un veut réagir à ce qui vient d'être dit, Philippe,
01:23:08sur ce qui s'est passé déjà jusqu'à maintenant ?
01:23:12On a décroché les jeux, on a l'occasion de regarder.
01:23:16Il y a le haut niveau, il y a aussi le sport pour tous.
01:23:19Est-ce qu'on est une nation qui, aujourd'hui,
01:23:22aime le sport ou les sportifs,
01:23:24ou aime les athlètes qui réussissent plutôt ?
01:23:28Philippe, qu'en est le rang ?
01:23:30Je pense qu'on essaie surtout de s'en raccrocher
01:23:32à quelque chose qui, jusque-là,
01:23:34était au-delà de la politique.
01:23:36Comme on le disait, la trêve des Jeux Olympiques
01:23:38a toujours été en notre faveur,
01:23:40à la faveur des sportifs.
01:23:42À un moment donné, le monde s'arrêtait
01:23:44pour qu'on ne parle que de sport.
01:23:46Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment le cas.
01:23:48On le sait bien, sur Paris 2024,
01:23:50c'est le marathon pour tous,
01:23:52qui a donné la chance à beaucoup de sportifs,
01:23:54pas pléjoratifs, mais sportifs du dimanche,
01:23:56de pouvoir participer à un marathon olympique.
01:23:58Ce n'est quand même pas donné à tout le monde.
01:24:00Il fallait faire des sélections,
01:24:02il fallait que tout le monde puisse
01:24:04rentrer dans la sélection.
01:24:06C'est plutôt le fait de rassembler du monde
01:24:08autour des Jeux Olympiques.
01:24:10Après, j'aimerais savoir si, par exemple,
01:24:12M. Macron, ce qui aurait été sympa,
01:24:14c'est qu'il passe une nuit ou deux
01:24:16à l'étage olympique pour savoir
01:24:18quel était son ressenti,
01:24:20si après une nuit passée sur ses lits,
01:24:22il pouvait faire une performance politique
01:24:24ou une performance sportive.
01:24:26On pourrait peut-être un jour lui poser la question
01:24:28ou en tout cas le mettre à l'épreuve,
01:24:30comme on a mis à l'épreuve Anne Hidalgo
01:24:32qui a sauté dans la Seine,
01:24:34ou Amélie Casterak qui a fait une glissade.
01:24:36Elle aurait pu être patineuse,
01:24:38d'après ce que j'ai pu voir ces derniers temps,
01:24:40au moment où elle est rentrée dans la Seine.
01:24:42Sinon, pas grand-chose à dire.
01:24:44C'est ce qu'on a fait.
01:24:46C'est ce qu'on a fait.
01:24:48C'est ce qu'on a fait.
01:24:50C'est ce qu'on a fait.
01:24:52C'est ce qu'on a fait.
01:24:54C'est ce qu'on a fait.
01:24:56C'est ce qu'on a fait.
01:24:58C'est ce qu'on a fait.
01:25:00C'est ce qu'on a fait.
01:25:02C'est ce qu'on a fait.
01:25:04C'est ce qu'on a fait.
01:25:06C'est ce qu'on a fait.
01:25:08C'est ce qu'on a fait.
01:25:10C'est ce qu'on a fait.
01:25:12Excusez-moi, mais...
01:25:14Depuis Jacques Chirac,
01:25:16qui, à mon avis, était vraiment le président
01:25:18qui adorait le sport, et d'ailleurs,
01:25:20je vais vous dire pourquoi il l'adorait tellement bien,
01:25:22c'est que Jean-François Lamourd a réussi à rester
01:25:245 ans ministre des Sports.
01:25:26Marie-Claire, je ne sais pas combien tu as fait en tant que conseillère.
01:25:285 ans aussi.
01:25:30Donc déjà, quand on affiche dans la pérennité
01:25:32le choix des gens qu'on place,
01:25:34ça veut dire qu'on s'inscrit dans une politique
01:25:36qu'on veut mener jusqu'au bout et qu'on veut la mettre en place.
01:25:38Depuis Jacques Chirac,
01:25:40je ne sais plus le chiffre, maintenant c'est encore plus.
01:25:42Là, on a eu 3 ministres sous M. Macron
01:25:44en 7 ans.
01:25:46On a eu Laura, Roxana
01:25:48et Amélie.
01:25:50Mais avant...
01:25:52C'est des sportives.
01:25:54Mais avant, il y en a eu, je crois,
01:25:56pour ne pas dire de bêtises,
01:25:589 en 11 ans.
01:26:00Donc depuis Sarkozy jusqu'à
01:26:02aujourd'hui, on a une flopée de ministres.
01:26:04Moi, j'ai travaillé sur le terrain.
01:26:06C'est-à-dire que moi, je suis employé du ministère, je suis endetté.
01:26:08On avait des politiques qui étaient pérennes.
01:26:10C'est-à-dire que quand on faisait des actions,
01:26:12des dispositifs dans les quartiers, ça durait 5 ans.
01:26:14Et on s'installait dans les quartiers,
01:26:16on faisait du sport aux jeunes.
01:26:18Mais aujourd'hui, vous n'avez plus un dispositif qui tient la route.
01:26:20C'est un an, un an et demi.
01:26:22C'est la radicalisation dans le sport
01:26:24en fonction du ministre.
01:26:26Ça peut être l'aménagement du sport à l'école.
01:26:28Ça a été la lutte
01:26:30contre la violence.
01:26:32Ça change sans arrêt.
01:26:34Et on ne s'inscrit plus dans quelque chose qui développe vraiment
01:26:36et là où le sport est très fort
01:26:38d'un point de vue social, parce que tout le monde est d'accord pour dire
01:26:40que si on s'inspire du sport,
01:26:42on peut
01:26:44encadrer des jeunes, on peut faire plein de choses.
01:26:46Moi, j'ai une question pour vous, monsieur le sénateur
01:26:48Michel Savin. Est-ce que finalement
01:26:50le sport intéresse les politiques
01:26:52autrement que
01:26:54par le fait que ça occupe les enfants
01:26:56le mercredi après-midi, les week-ends
01:26:58et que
01:27:00c'est pas trop mauvais pour la santé
01:27:02à partir d'un certain âge et que le médecin recommande ?
01:27:04Est-ce qu'il y a une vraie prise
01:27:06de conscience, notamment
01:27:08sur les valeurs que
01:27:10représente le sport ? On a vu plusieurs grands sportifs
01:27:12dénoncer le fait que
01:27:14c'était pas une discipline, par exemple
01:27:16dans les établissements scolaires
01:27:18une jeune fille qui aime
01:27:20faire de la gym, elle n'est pas
01:27:22forcément aidée de la même
01:27:24façon que si elle était bonne en maths
01:27:26ou en français, par exemple. Elle n'est pas vue de la même
01:27:28façon.
01:27:30C'était tout l'enjeu et c'est pour ça que
01:27:32l'occasion a été rêvée avec
01:27:34l'accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques
01:27:36en France et sur Paris
01:27:38et sur les autres villes, de pouvoir
01:27:40donner un coup de boost
01:27:42pour le sport et de permettre
01:27:44à la France d'être une vraie nation sportive
01:27:46et c'est là aussi
01:27:48pour moi
01:27:50que c'était l'enjeu numéro un
01:27:52et beaucoup, encore une fois,
01:27:54on parlait d'hieritage, la personne qui
01:27:56vient de parler, parlait
01:27:58du sport au fait et du développement
01:28:00du sport dans les quartiers. Encore
01:28:02un exemple cette année, un dispositif
01:28:04qui était de créer
01:28:061000 postes d'éducateurs socio-sportifs
01:28:08qui est prévu cette année dans les quartiers
01:28:10a été réduit de
01:28:1250%. Donc
01:28:14comment voulez-vous
01:28:16qu'on soit crédible et que
01:28:18la politique nationale soit crédible lorsqu'on fait
01:28:20des annonces de vouloir, et ce qui
01:28:22était positif
01:28:24au vu du Sénat et de l'Assemblée
01:28:26de créer des postes dans des
01:28:28quartiers où on a besoin d'aller développer
01:28:30de soutenir les associations
01:28:32qui travaillent sur un certain
01:28:34nombre d'activités sportives. On sait que la
01:28:36difficulté qu'on a aussi
01:28:38à mobiliser ces gens-là et donc
01:28:40encore une fois, c'est un rabotage de 50%.
01:28:42Mais M. le Sénateur, est-ce qu'on peut aussi
01:28:44se dire on va être une nation sportive,
01:28:46on va considérer le sport
01:28:48dans la formation d'un jeune de la même
01:28:50façon que sont importants les mathématiques
01:28:52ou le français, enfin dans les disciplines,
01:28:54à partir du moment où on voit aussi
01:28:56finalement la carrière d'un sportif, c'est plein
01:28:58d'aléas,
01:29:00ça ne rapporte pas forcément, donc les parents sont
01:29:02plutôt réticents, pardonnez-moi, mais quand on
01:29:04a un enfant qui voudrait absolument faire du
01:29:06sport, on essaye un peu de le retenir
01:29:08parce qu'on sait que derrière il n'y aura pas,
01:29:10parce qu'on voit aussi des modèles de sportifs qui
01:29:12se retrouvent dans des situations délicates et on les a
01:29:14pas aidés, est-ce que tout ça finalement n'est pas
01:29:16lié à des politiques
01:29:18antérieures, ou en tous les cas encore
01:29:20aujourd'hui, qui font que le sportif
01:29:22finalement c'est sympa, sur la photo
01:29:24comme disait Marie-Claire tout à l'heure,
01:29:26mais ça fait rêver peut-être
01:29:28pour ceux qui ont la chance d'y arriver,
01:29:30mais c'est pas en ballon quoi.
01:29:32Mais ça devrait faire rêver tous les enfants
01:29:34qui aujourd'hui ont envie de pratiquer
01:29:36un sport, et c'est pour ça que vous avez
01:29:38tout à fait raison, aujourd'hui il faut
01:29:40qu'on développe, ça a été
01:29:42mis par, il y a quelques
01:29:44temps au niveau national, mais il faut
01:29:46le développer, c'est le double projet
01:29:48du sportif de haut niveau qui doit continuer
01:29:50parce qu'au niveau sportif de haut niveau il y a tous
01:29:52les aléas du sport, les blessures,
01:29:54l'arrêt de la compétition
01:29:56qui font qu'on doit
01:29:58accompagner les sportifs de haut niveau dans un
01:30:00double projet, aussi bien en termes
01:30:02au niveau scolaire, universitaire
01:30:04que professionnel. Donc c'est toutes
01:30:06des structures qu'on doit
01:30:08mettre en place, accompagner, mais dans la durée.
01:30:10Et la personne
01:30:12qui a parlé avant moi, elle a dit
01:30:14qu'il faut travailler sur du moyen
01:30:16et long terme, on ne peut pas changer
01:30:18de politique toutes les années. Moi je
01:30:20plaide depuis des années pour qu'il y ait un vrai plan
01:30:22marchal sur les piscines.
01:30:24L'Etat met en avant le savoir
01:30:26nager, mais pour savoir nager il faut qu'on ait
01:30:28des piscines. Aujourd'hui le constat qu'on fait
01:30:30en France, qu'on ferme plus de piscines
01:30:32qu'on en ouvre. Aujourd'hui vous avez des écoles
01:30:34qui ne peuvent plus aller aux piscines parce que
01:30:36faute d'équipement. Donc il faut qu'il y ait
01:30:38un vrai plan marchal en associant
01:30:40bien sûr toutes les collectivités, l'Etat,
01:30:42les régions, le département,
01:30:44les intercommunalités pour travailler
01:30:46ensemble pour porter ce type de projet.
01:30:48Bien sûr. On va circuler la parole.
01:30:50Marie-Claire Estou. Oui moi je rejoins
01:30:52le sénateur sur ce point.
01:30:54Plusieurs choses. Déjà
01:30:56j'ai eu l'occasion d'assister
01:30:58au discours du Président de la République
01:31:00lorsqu'il a reçu les
01:31:02champions après les Jeux de Tokyo.
01:31:04J'ai été
01:31:06très frappée par
01:31:08la façon avec laquelle il
01:31:10s'adressait aux sportifs
01:31:12parce qu'il ne s'adressait pas
01:31:14en Président de la République et de la France
01:31:16pour les féliciter.
01:31:18Bien sûr il les a félicité un peu
01:31:20mais surtout il leur a dit maintenant vous allez
01:31:22sortir les mains des poches parce que
01:31:24les Jeux de Paris 2024 ça arrive et il va
01:31:26falloir faire un carton.
01:31:28J'ai vraiment eu le sentiment que le Président
01:31:30s'adressait aux sportifs
01:31:32comme un chef d'entreprise
01:31:34s'adresserait à ses salariés
01:31:36avec des objectifs à atteindre.
01:31:38Pardonnez-moi mais il n'y a plus
01:31:40de chef d'entreprise qui s'adresse comme ça à leurs salariés
01:31:42et ça ne marche plus. Exactement.
01:31:44Raison de plus pour dire
01:31:46que je pense qu'Emmanuel Macron
01:31:48n'a pas conscience de ce qu'est
01:31:50un parcours sportif
01:31:52pour atteindre
01:31:54un titre mondial ou olympique.
01:31:56Les sportifs ce sont
01:31:58des personnes qui chacun
01:32:00ont un parcours différent.
01:32:02Tout à l'heure le sénateur
01:32:04a parlé
01:32:06des cités et des politiques qui
01:32:08pouvaient être mises en œuvre dans les cités.
01:32:10Moi je pars du principe que la France est une
01:32:12ville indivisible et que ce qu'on fait dans les cités
01:32:14on devrait aussi pouvoir le faire pour le milieu rural.
01:32:16Moi je suis issue du milieu rural et je peux vous dire
01:32:18qu'on fait dix fois plus pour certaines cités
01:32:20que pour le milieu rural.
01:32:22Donc à un moment donné si on aime
01:32:24les sportifs et si on veut avoir un réel
01:32:26héritage après les Jeux de Paris
01:32:282024, il ne suffit pas de dire
01:32:30aux sportifs on vous aime,
01:32:32il faut leur montrer des preuves d'amour.
01:32:34Et les preuves d'amour ça passe aussi par des budgets
01:32:36qui sont à la hauteur des
01:32:38objectifs qu'on se fixe.
01:32:40J'aimerais rebondir parce que ce que je veux dire ça complète
01:32:42ce que dit Marie-Claire.
01:32:44Moi ce que je voudrais bien faire comprendre
01:32:46c'est que le sport rapporte,
01:32:48je veux dire on n'est pas dépendants,
01:32:50c'est 90 milliards d'euros cette année avec les Jeux,
01:32:52c'est 2% du PIB, c'est plus que la culture
01:32:54par exemple, et le budget
01:32:56il est dix fois inférieur.
01:32:58Donc à un moment donné
01:33:00il y a de l'argent. Le sport rapporte de l'argent
01:33:02et on peut le financer par d'autres moyens
01:33:04que peut-être ceux qui existent.
01:33:06Philippe Candeloro, sur ce débat
01:33:08autour de ce qui a été
01:33:10fait finalement depuis qu'on a
01:33:12les Jeux de Paris
01:33:14dans le viseur et sous l'air
01:33:16d'Emmanuel Macron, pour le sport pour tous
01:33:18comme pour le sport de haut niveau ?
01:33:20Je dirais que malheureusement on a tout basé
01:33:22autour de Paris 2024,
01:33:24après 2024.
01:33:26Donc en fait on va rester
01:33:28au même niveau que ce qu'on était avant.
01:33:30Oui on aura fait une belle fête,
01:33:32on aura eu peut-être des nouveaux champions olympiques français
01:33:34et on sera tous très heureux. Mais finalement
01:33:36sur le fond même
01:33:38du traitement
01:33:40des sportifs de haut niveau et des champions olympiques
01:33:42dans notre pays, en fait on sera restés
01:33:44au même niveau. Il n'y a rien qui va changer.
01:33:46Je voulais rebondir sur les piscines.
01:33:48C'est pas parce que nos piscines ferment
01:33:50qu'on a des gens qui ne savent pas nager. On a aussi un problème
01:33:52de transport. Pour partir
01:33:54d'un collège ou
01:33:56d'une école, les villes ne peuvent
01:33:58plus se payer les transports pour amener les gamins
01:34:00au lieu d'équipements.
01:34:02Donc ça c'est aussi un problème.
01:34:04C'est les budgets qui nous manquent et puis aussi la volonté.
01:34:06Parce que pour moi il y a le sport, le loisir,
01:34:08ce que gère très bien
01:34:10le ministère avec ses fédérations
01:34:12et ce nombre de licenciés. Puis après il y a
01:34:14la discipline où vous dites à 12 ans
01:34:16ou à 13 ans j'ai envie de dire je passe du sport loisir
01:34:18à du sport de haut niveau.
01:34:20Et là c'est un autre domaine.
01:34:22Et là on doit être considéré comme des gens qui font un métier
01:34:24avec pourquoi pas des syndicats qui pourront aussi nous
01:34:26représenter mais fortement parce qu'en fin de montre
01:34:28aujourd'hui on n'a personne qui peut porter
01:34:30nos voix d'anciens ou de
01:34:32demain sportif de haut niveau aux champions olympiques
01:34:34qui pourront porter au plus haut
01:34:36finalement notre engagement
01:34:38qu'on a vécu même si c'était de la passion.
01:34:40On n'est pas fatigué, on est très heureux
01:34:42de l'avoir fait mais en même temps on a l'impression qu'on est
01:34:44des pestiférés aujourd'hui une fois que
01:34:46vous avez quitté la scène des compétitions
01:34:48internationales. Mais heureusement il y a le CCCF.
01:34:50Ah oui.
01:34:52Maintenant on est de voix et on est ferveux.
01:34:54Mais Michel Savin,
01:34:56est-ce que derrière ces JO
01:34:58il va y avoir bien sûr des retours d'expérience
01:35:00à tous les niveaux, on parle beaucoup de
01:35:02ce que ça peut rapporter en termes de
01:35:04Pascal en parlait en termes économiques
01:35:06mais est-ce qu'il faudra impulser
01:35:08est-ce que vous croyez
01:35:10au ruissellement
01:35:12des JO pour
01:35:14le sport d'en bas j'ai envie de dire.
01:35:16Ce petit club qui est au fin fond
01:35:18du Pays Basque et pour financer le déplacement
01:35:20de son équipe
01:35:22de pelote doit faire
01:35:24d'abord des crêpes et des gâteaux et les vendre
01:35:26pour pouvoir financer le minibus.
01:35:28C'est ça Michel Savin.
01:35:30Mais c'est exactement ça la réalité malheureusement.
01:35:32Ce sont des
01:35:34associations, ce sont des bénévoles
01:35:36qui passent les fonciètes de leur temps à trouver
01:35:38des crédits pour faire fonctionner leur club.
01:35:40C'est des collectivités qui cherchent
01:35:42des crédits pour réparer leur gymnase,
01:35:44réparer leur piscine, réparer leurs équipements
01:35:46sportifs pour les mettre à disposition
01:35:48de ces associations. C'est ça la réalité
01:35:50aujourd'hui. Et c'est pour ça
01:35:52qu'encore une fois,
01:35:54on était beaucoup, quelles que soient les
01:35:56possibilités politiques des élus
01:35:58à espérer que
01:36:00la venue
01:36:02de l'organisation des Jeux Olympiques
01:36:04en France soit vraiment
01:36:06un accélérateur. Mais
01:36:08je n'y crois pas malheureusement parce qu'on verra
01:36:10qu'à la fin des Jeux Olympiques
01:36:12on retournera
01:36:14dans un fonctionnement normal.
01:36:16C'est l'arbre qui aura caché la forêt
01:36:18et on continuera avec
01:36:20chacun se débrouillera comme il peut.
01:36:22Les associations comme ils peuvent, les collectivités
01:36:24comme elles le peuvent. Et l'État qui nous expliquera
01:36:26qu'il n'a pas d'argent. Les crédits du sport
01:36:28sont les plus petits bûchers de la nation.
01:36:30Monsieur le sénateur,
01:36:32on est tous des amoureux du sport autour de
01:36:34cette table. On compte sur vous pour
01:36:36booster un peu le sport d'en bas.
01:36:38Vous savez que...
01:36:40On compte sur vous tous, sénateurs
01:36:42des parlementaires. Il y a une vérité
01:36:44qu'il faut à tout prix dire, c'est qu'il n'y a pas de champions
01:36:46sans bénévoles. On a tous été portés par des bénévoles.
01:36:48Ça commence toujours dans un petit
01:36:50club d'ailleurs. Absolument.
01:36:52Dernier mot de la fin.
01:36:56Mon cher Antoine, une info
01:36:58qui vient de tomber. Tadej Pogacar
01:37:00qui a gagné le Tour de France hier sera forfait
01:37:02pour le Tour de France. C'est la presse locale
01:37:04qui nous l'informe de Slovénie.
01:37:06Le triple champion du Tour de France pour les JO
01:37:08ne participera pas aux Jeux Olympiques.
01:37:10Tadej Pogacar. Ça laisse de la place aux autres.
01:37:12Peut-être. On l'espère. Une médaille française.
01:37:14On a des belles touches. Mais c'est vrai que c'est un gros coup
01:37:16pour la Slovénie qui misait énormément sur Tadej Pogacar.
01:37:18Merci beaucoup à tous.
01:37:20Merci monsieur le sénateur Michel Savin
01:37:22d'avoir été avec nous ce soir
01:37:24avec les vrais voix des JO.
01:37:26Avec vous, Philippe Candeloro.
01:37:28Merci Philippe. Bonne soirée.
01:37:30On se retrouve
01:37:32très bientôt. Marie-Claire Estou.
01:37:34Merci Marie-Claire pour cette première.
01:37:36Et Pascale Housan. Merci à vous
01:37:38également. Merci à Antoine
01:37:40et Clément Barguin. Un petit merci
01:37:42également à mon petit assistant qui nous écoute
01:37:44et on se retrouve demain. Max
01:37:46à la régie. Dans un instant sur
01:37:48Sud Radio. Ça sera la rediff
01:37:50des JO dans tous leurs états
01:37:52avec Thierry Guerrier et Joseph Ruiz.
01:37:54Et puis on se retrouve bien
01:37:56évidemment demain 17h-19h
01:37:58pour les VV des JO. Bonne soirée.