Les Vraies Voix avec Philippe Candeloro, Marie-Claire Restoux, Sébastien Deleigne, Marion Clignet et Antoine Mazère.
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00:00:00C'est parti pour les vraies voix des JO sur Sud Radio, les Jeux de Paris comme on ne les vit nulle part ailleurs avec nos vraies voix, vous le savez.
00:00:08Cette équipe XXL, chaque soir les membres du collectif des championnes et des champions français.
00:00:13Je vais vous présenter le plateau de ce soir dans un instant avec au programme jusqu'à 19h notre premier débat.
00:00:21On va parler de l'ambiance. Est-ce que vous êtes étonné de cette ferveur des JO ?
00:00:26Au-delà de Paris, parce que si on est tous in love de Paris, comme le titre notre confrère du Parisien ce matin,
00:00:32même la presse étrangère s'étrangle de plaisir avec ce contraste entre des français qui râlent tout le temps, ce qui n'est pas faux,
00:00:39et ce visage offert au monde entier aujourd'hui d'un pays qui se retrouve avec le sourire et autour de ses athlètes.
00:00:45La France semble avoir pris des vacances avec elle-même, c'est la phrase que je préfère d'un quotidien espagnol,
00:00:51et ailleurs, est-ce la même euphorie du côté de Châteauroux, du côté de Lille, du côté de Marseille, à Tahiti,
00:00:56ou encore dans les stades où se sont déroulés les matchs et les tournois de football ?
00:01:00Vous nous le dites et on en débat tous ensemble. On aura tout à l'heure aussi celles et ceux qui font l'ambiance dans les stades,
00:01:06les speakers et les maîtresses de cérémonie, parce qu'ils ont un rôle capital aussi pour mettre de l'ambiance pour les compétitions des athlètes.
00:01:14Un accueil digne d'une rockstar, bain de foule, sollicitations en tout genre, ce sera notre débat tout à l'heure à partir de 18h30.
00:01:21Léon Marchand, méga star de CGO, la Léon Mania ne fait tel que commencer.
00:01:26Le nageur toulousain semble bien préparé à cette folie, à la fois médiatique, à la fois avec ses fans. Est-ce amené à durer ?
00:01:35Que faire de cette nouvelle notoriété aussi ? Comment assumer un rôle de leader, mais en dehors des bassins ?
00:01:41On va en parler tous ensemble évidemment avec nos vrais voix des JO.
00:01:45Aujourd'hui que je vous présente et que je salue avec plaisir Marie-Claire Restaud. Bonjour Marie-Claire.
00:01:50Bonjour à tous.
00:01:51Championne olympique de judo, faut-il encore le rappeler ? Philippe Candeloro à ma droite. Bonjour Philippe.
00:01:57Bonjour.
00:01:58Ça va bien ?
00:01:59Impeccable.
00:02:00En forme ?
00:02:01J'aimerais bien être au milieu d'une patinoire, il fait un peu plus frais, mais sinon ça va.
00:02:07Dans certains stades, ils mettent la clim' tellement à fond. Ça va venir la patinoire, ça va venir.
00:02:11Marion Cligny qui vient, alors vous prenez votre micro Marion qui est devant vous, là, devant vous, qui est par terre.
00:02:18Là, un gros micro comme ça, là, regarde.
00:02:21Il est trop grand pour moi.
00:02:23Elle est plus à l'aise avec un vélo qu'avec un micro.
00:02:25Elle a fait 300 km en vélo pour venir.
00:02:27Elle est double championne de l'Afrique, mais effectivement avec un micro ça marche mieux parce qu'elle vient en vélo.
00:02:34Vous avez fait quoi cet après-midi ?
00:02:36J'ai fait longchamp, j'ai fait nanterre longchamp, j'ai fait des tours à longchamp, me bagarrer avec d'autres qui préparaient je ne sais quoi.
00:02:43Et puis la chaleur, c'est vrai que patinoire en vélo, ça serait pas mal.
00:02:47On a fait, on a fait pour s'amuser, on a fait un peu de VTT sur la glace.
00:02:52C'est sans doute la seule vraie voix que je connais qui fait longchamp avant de venir en vélo pendant plusieurs heures et qui vient faire une émission après.
00:02:59Sébastien Delaigne est avec nous, bonjour Sébastien, bonjour, bonjour.
00:03:05Bonjour Christine, bonjour à tous.
00:03:07Double champion du monde de patlatelons, 4 JO à votre actif et vous connaissez bien Léon Marchand et son entourage.
00:03:14Votre éclairage sera précieux tout à l'heure pour parler de tout ce qui se profile autour du jeune nageur toulousain après toutes ses médailles olympiques.
00:03:23Antoine Mazère, bonjour mon cher Antoine.
00:03:25Bonjour Christine, bonjour à tous.
00:03:26On se dit bonjour mais on se voit depuis ce matin en fait, on va raconter les couleurs.
00:03:29On préfère cette émission.
00:03:31Ça va bien, alors petite journée, enfin non c'est méchant de dire ça.
00:03:35Journée, on était mal habitué parce qu'on a eu des médailles dans la nuit mais depuis c'est un peu...
00:03:41Exactement, une journée quand même qui a bien commencé pour les français avec un doublé en surf individuel.
00:03:45On attendait l'or pour Colivaste et le bronze pour Johan Dufay.
00:03:49En revanche on a une petite désillusion pour les cavaliers français en saut d'obstacle.
00:03:52Julien Epillard qui avait terminé premier des qualifications termine au pied du podium à la quatrième place.
00:03:57Une matinée par contre plus prometteuse pour Orion Burton, deuxième de la première phase de l'épreuve d'escalade de bloc de difficulté.
00:04:04Par contre chez les hommes, Bassama Wem lui a impressionné et a validé sa place pour le tableau final de vitesse.
00:04:09Et en sport collectif, les handballeuses françaises ont validé leur billet pour les demi-finales en battant l'Allemagne
00:04:14sous un record de spectateurs pour un match de handball féminin.
00:04:18Et également on attend à 18h bien sûr les Bleus qui défient le Canada en basket.
00:04:22Les coéquipiers de Victor Wembanyama qui là sont face à leur responsabilité et qui espèrent décrocher une place en demi-finale.
00:04:27On y reviendra sur ça.
00:04:29Oui, record de public à Lille cet après-midi pour du handball féminin.
00:04:34A mon époque on jouait dans des stades vides.
00:04:36Donc voyez un peu la progression même si c'est passé quand même quelques décennies entre les deux.
00:04:40Je suis d'accord.
00:04:41On file au standard parce qu'on a, bon pas un, mais une auditrice qui est avec nous pour cette première partie d'émission.
00:04:48C'est Sylvie qu'on accueille.
00:04:49Bonjour Sylvie.
00:04:50Bonjour.
00:04:51Vous nous appelez, vous êtes d'où ?
00:04:53Alors je suis parisienne mais je suis dans le Gers.
00:04:57Ah ! Où ça le Gers ?
00:05:00Voilà.
00:05:01Où ça dans le Gers ?
00:05:03Je suis pas très loin de Nogaro.
00:05:06Voilà pour vous donner un endroit, le circuit de Nogaro.
00:05:09Absolument, on connaît bien ce circuit de Nogaro.
00:05:12Et vous avez fui Paris.
00:05:14Voilà.
00:05:15Mais ça vous manque.
00:05:16Ça vous manque puisque vous nous rappelez aujourd'hui.
00:05:18Alors je vois que, d'abord on m'a contactée, mais je vois quand même que l'engouement des copains restés à Paris, ça donne un peu envie finalement.
00:05:26Ah ! Alors il reste encore quelques jours.
00:05:28C'est jusqu'à dimanche, faites un petit aller-retour.
00:05:30Ah mais j'ai un autre programme.
00:05:32Bon.
00:05:33Vous aviez un...
00:05:34Mais il y a pas mal de gens d'ici qui sont montés, je vois des amis d'ici qui sont montés voir des compétitions de rugby ou autre chose.
00:05:41Voilà.
00:05:42Les Gersois.
00:05:43Les Gersois qui sont montés, ouais.
00:05:44Et des Parisiens ont pris la place des Gersois.
00:05:46Donc c'est des vastes communicants.
00:05:48Déjà.
00:05:49Vous voulez nous parler d'une jeune athlète, c'est surtout d'une star et puis d'une légende aujourd'hui, c'est Simone Biles.
00:05:56Dites-nous pourquoi.
00:05:57Tout à fait, ouais, ça me touche parce que j'ai...
00:05:58Enfin, ça me touche à tous les niveaux, mais j'ai fait un peu de gym dans ma jeunesse.
00:06:02Et la jeune Simone Biles, moi, elle me bluffe.
00:06:06J'ai l'impression qu'on a une autre Nadia Comaneci, voilà, avec des niveaux de difficultés qui sont stratosphériques aujourd'hui.
00:06:15Ce qu'elle fait, c'est hallucinant puisqu'on connaît l'histoire de cette jeune femme.
00:06:19Enfin, voilà.
00:06:20Et je me fais la réflexion quand je vois ce que font les jeunes femmes aujourd'hui en gymnastique.
00:06:24Je me dis, mais une jeune fille, une petite, qui commence la gym aujourd'hui, pour espérer atteindre des niveaux,
00:06:31c'est dingue ce qu'elle va devoir gravir comme efflons, comme difficultés.
00:06:36Enfin, on ne se rend pas compte, que ce soit au saut de cheval ou aux barres asymétriques,
00:06:40la prise de risque qu'il y a sur ce qu'elles font, enfin, c'est hallucinant, quoi.
00:06:45Et enfin, vraiment, moi, elle me bluffe, cette jeune femme en plus.
00:06:48C'est un petit bout de femme qui fait 1m40 et quelques.
00:06:51Voilà, elle est pleine de dynamisme.
00:06:53Elle a un équilibre de dingue.
00:06:55Voilà, je la trouve resplendissante.
00:06:58Je suis ravie pour notre champion français de natation aussi, bien entendu.
00:07:01Mais je ne sais pas, elle me touche, cette jeune femme.
00:07:03J'ai l'impression qu'on a une nouvelle Nadia Comaneci.
00:07:05Vous voyez ce que je veux dire ?
00:07:07Pas avec le même âge.
00:07:09Elle est la plus médaillée de l'histoire du gymnastique.
00:07:14Alors, Marion Kigné.
00:07:16Je l'ai vue hier, Simone Biles.
00:07:18Il y avait poutres, barres pour les garçons.
00:07:24Et c'est vrai qu'elle est très impressionnante.
00:07:28Il y a une brésilienne qui commence à monter aussi.
00:07:30Ce que j'ai trouvé très touchant hier,
00:07:32c'est quand les deux américaines se sont mis à genoux
00:07:35pour saluer la brésilienne qui avait gagné la poutre.
00:07:40Sur Netflix, il y a deux films qui s'appellent Rising.
00:07:43C'est en anglais, mais il y a sûrement un traducteur quelque part.
00:07:46Sur Simone Biles, ils vont finir après les Jeux de Paris.
00:07:49Et ça vaut le coup de le voir.
00:07:50Parce que ça explique toute son histoire de ce qu'elle a passé à Tokyo
00:07:53avec les twisties, ce qui s'appelle quand tu perds ton sens dans l'espace.
00:07:57C'est très intéressant.
00:08:01Philippe ?
00:08:02Je voulais intervenir par rapport à ce que disait Sylvie.
00:08:04C'est vrai, on a un peu le même phénomène avec les patineuses russes.
00:08:07En ce moment, elles ne sont plus à la compétition.
00:08:09En fait, elles sont tellement au-dessus de tout le monde
00:08:12qu'elles font peur un petit peu aux jeunes filles
00:08:14qui vont peut-être arriver proches de leur fin de carrière.
00:08:18C'est-à-dire qu'elles savent qu'elles n'arriveront pas à égaler le niveau.
00:08:21Et je pense que c'est un petit peu pareil de ce qui se passe avec Simone Biles.
00:08:24C'est-à-dire qu'on va voir des filles du même niveau de Simone,
00:08:27mais seulement, je pense, dans 5 ou 6 ans.
00:08:29Simone.
00:08:30Simone.
00:08:31Simone.
00:08:32Simone.
00:08:33Simone.
00:08:34Simone.
00:08:35Simone.
00:08:36Simone.
00:08:37Simone.
00:08:38On a la prof d'anglais qui est arrivée.
00:08:41C'est Nelson qui m'a dit de le dire comme ça.
00:08:44Nelson doesn't know what he's talking about.
00:08:48Grâce à toutes ces images, on peut progresser plus.
00:08:51Mais en même temps, on peut aussi être défaitiste
00:08:54dans le fait que si on est déjà presque à son maximum, ça peut effrayer.
00:08:58Mais regarde la perche hier.
00:08:59Le vainqueur, il met 30 cm aux autres.
00:09:02Ils vont tous arrêter ?
00:09:03Non.
00:09:04Ils vont continuer.
00:09:05Le but, ça va être d'essayer de battre Duplantis dans une dizaine d'années.
00:09:09Mais ça ne va pas venir tout de suite.
00:09:10Alors moi, je voudrais avoir l'avis de Marie-Claire.
00:09:13Quand ces athlètes stratosphériques font peur à tout le monde,
00:09:16c'est justement les records et Sébastien Delagne aussi.
00:09:19Ce n'est pas ça qui arrête un athlète de concourir.
00:09:22Non, je ne crois pas.
00:09:23Je ne crois pas.
00:09:24Parce que c'est justement le challenge qui est intéressant.
00:09:26Je me faisais une réflexion le soir du 100 mètres au Stade de France en athlétisme.
00:09:34Ils étaient tous en dessous des 10 secondes.
00:09:37Alors qu'il y a quelques années, 10 secondes, descendre en dessous des 10 secondes, c'était incroyable.
00:09:41Alors que maintenant, ils y sont tous.
00:09:43Ça veut dire aussi que tout progresse.
00:09:46L'entraînement progresse, la technique progresse et aussi le matériel.
00:09:50Le matériel, les chaussures, le revêtement de la piste.
00:09:53Peut-être que le fait qu'elle soit violette, elle ne rebondit plus, je ne sais pas.
00:09:56En tout cas, je constate d'une manière générale que le sport progresse dans tous les domaines
00:10:04et qu'on fait tomber des barrières et des chronos qu'on ne réussissait pas à faire tomber il y a quelques années.
00:10:11Dans tous les sports.
00:10:12Sébastien Delègne.
00:10:14Moi effectivement aussi, je trouve que de toute façon, la remarque de notre maîtrise, c'est assez général.
00:10:20Parce qu'effectivement, je rejoins Marie-Claire.
00:10:24Quand elle parlait, ça m'a fait penser justement au 100 mètres.
00:10:27Mais je pense aussi, encore une fois, aux performances de Léon.
00:10:33En même temps, je pense aussi au judo.
00:10:37Alors tu me contrediras Marie-Claire.
00:10:39Mais quand on voit que ça se nivelle parce qu'on arrive tout le temps au golden score
00:10:45et au golden score, on tape encore 5 à 6 minutes de match, c'est assez incroyable.
00:10:49Donc ça aussi, c'est la performance.
00:10:51Alors effectivement, elle n'est pas codée.
00:10:53Mais voilà, sur les performances métriques et chronométriques, on voit que ça évolue énormément.
00:11:02Oui, c'est clair.
00:11:03Je m'étais déjà exprimé sur le golden score en judo.
00:11:07Moi, je m'interroge justement sur la pertinence du golden score.
00:11:11Ils ont fait évoluer le tableau de marque.
00:11:15Avant, un tout petit avantage comptait.
00:11:17Maintenant, il ne compte que les gros avantages.
00:11:19Et donc, du coup, c'est beaucoup plus difficile de se départager dans les 4 premières minutes du combat.
00:11:25Ça veut dire quoi quand tu dis qu'il ne compte que les gros avantages ?
00:11:28Eh bien, il compte que les wasaris.
00:11:30C'est-à-dire qu'un avantage, c'est quand tu fais tomber ton adversaire
00:11:33sur le dos avec force et vitesse, c'est le hippon.
00:11:37Quand c'est sur le dos, pas tout à fait vite ou qu'il manque un élément, c'est un wasari.
00:11:41Et donc, il ne compte que le wasari et le hippon.
00:11:44Avant, tu pouvais marquer un petit avantage.
00:11:47Si tu faisais tomber ton adversaire sur les fesses, par exemple, ça comptait un petit koka.
00:11:52C'était un petit avantage.
00:11:54Un peu sur le côté, c'était le yuko.
00:11:56C'était traduit comment, du coup ?
00:11:59Eh bien, koka, c'était un point.
00:12:01Yuko, c'était 10 points.
00:12:02Wasari, c'est 100 points.
00:12:03Et le hippon, c'est 1000.
00:12:05Donc maintenant, c'est pour le spectacle.
00:12:07On décide de faire des...
00:12:09Il y a déjà quelques années qu'ils ont supprimé.
00:12:11Je ne sais plus exactement quelle année.
00:12:13Ils ont supprimé les petits avantages pour aller chercher les beaux gestes qui claquent, on va dire.
00:12:20Mais en réalité, le beau geste qui claque, il est de plus en plus difficile à mettre en œuvre.
00:12:24Parce que justement, tout le monde s'entraîne...
00:12:26Et que le hippon s'est valorisé aujourd'hui, en fait.
00:12:28C'est ça le geste.
00:12:29Et le wasari et le hippon.
00:12:30Mais le wasari et le hippon, on les distingue ?
00:12:32C'est par rapport au temps ?
00:12:34C'est par rapport à trois éléments.
00:12:35Il faut faire tomber sur le dos, un, avec force, deux, et vitesse, trois.
00:12:40S'il manque un de ces trois éléments, c'est le wasari.
00:12:43D'accord.
00:12:44Eh bien, on va...
00:12:46Mais c'est pour ça que je pose la question.
00:12:49Parce qu'il y a plein de gens qui ne connaissent pas finalement tout ce qui se passe autour du judo.
00:12:53On voit quand le gars, il y a un hippon.
00:12:55Parce que maintenant, tout le monde a appris ce que c'était qu'un hippon depuis une quinzaine de jours.
00:12:58C'est génial.
00:13:00C'est comme le chaos en boxe, ça arrête le combat.
00:13:05Sébastien, vous vouliez intervenir ?
00:13:07Juste un petit détail, j'ai oublié aussi ce matin, je ne sais pas si vous avez vu,
00:13:11mais en kayak, rien que dans les séries, ils ont battu plusieurs fois les records du monde.
00:13:15Donc voilà, c'est assez général pour reprendre ce qu'on me disait tout à l'heure.
00:13:20Et en même temps, on s'est posé la question, ça pourrait faire l'objet d'un autre débat.
00:13:23Il n'y a pas tant de records du monde que ça qui sont tombés.
00:13:25Il y a eu des records olympiques, oui, mais depuis le début de la semaine,
00:13:28des records du monde, on n'en a pas eu non plus toute une palanquée.
00:13:31C'est-à-dire que l'enveloppe des meilleurs est plus large, en fait.
00:13:34Par rapport à ça, je suis obligée de m'arrêter parce qu'on va faire une petite pause.
00:13:39On reprend notre souffle et on se retrouve juste après.
00:13:41Promis, on ne bouge pas.
00:13:48Avec nos vrais voix des JO ce soir,
00:13:50les membres du collectif des champions et des champions français,
00:13:52Marie-Claire Restaud, Philippe Candeloro, Marion Cligné, Sébastien Delaigne.
00:13:57Alors, notre débat est parti grâce à Sylvie, notre auditrice, qui est dans le Gers en vacances,
00:14:02pressionnée par les prouesses de Simone Biles.
00:14:06Pardonnez-nous, ma chère Marion, on va prononcer comme il faut.
00:14:12Et donc, il y a effectivement la question autour des différents records qui tombent,
00:14:15beaucoup de records olympiques.
00:14:17Quelques records du monde ont été battus à la perche, évidemment.
00:14:20On se demande jusqu'où ira Duplantis, c'est clair.
00:14:25Mais il y a un autre phénomène que l'on va observer tout à l'heure, dans une quarantaine de minutes.
00:14:31C'est le joueur de l'équipe de France, Victor Wembañema,
00:14:34qui, avec les Français, sont au pied du mur.
00:14:37Pied du mur canadien.
00:14:39Pour ça, on retrouve Clément Arion, notre ami Clément,
00:14:42qui se balade de site en site.
00:14:44Et aujourd'hui, vous avez passé, Clément, votre journée à Bercy,
00:14:48qui a changé de décor en l'espace d'une nuit, de la gym.
00:14:52On est passé au basket.
00:14:54Exactement, on est passé des tapis de gym au panier de basket,
00:14:57tout simplement à l'aréna Bercy,
00:14:59la salle qui s'est métamorphosée en l'espace de 17 heures.
00:15:02Cette nuit, 500 personnes étaient mobilisées, un travail acharné,
00:15:05puisqu'il faut d'ordinaire 48 heures pour transformer Bercy en salle de basket.
00:15:10On avait 9000 spectateurs à la gymnastique,
00:15:13et aujourd'hui, la salle en accueille 13 000 pour le basket.
00:15:16Des gradins au sol ont été déployés,
00:15:19des milliers de kilomètres de câbles aussi déplacés
00:15:22pour assurer les retransmissions télé.
00:15:24Et ça joue, donc, depuis ce matin, Christine, dans une super ambiance.
00:15:27Ici à Bercy, l'Allemagne a battu la Grèce,
00:15:30adversaire potentiel de la France en demi,
00:15:33et puis la Serbie qui vient d'éliminer l'Australie en prolongation
00:15:36il y a quelques minutes, 95, 90.
00:15:39La salle qui s'est vidée avant de se reremplir.
00:15:42Ça commence à se remplir pour le match de l'équipe de France,
00:15:45et on aperçoit Victor Wembanyama qui arrive pour l'échauffement.
00:15:48Quelques paniers pour lui, pour commencer.
00:15:51Le défi, c'est de tendre votre micro à Victor, sans que ça se voie.
00:15:55Gros défi, gros challenge.
00:15:57Bon, coup d'envoi 18 heures, évidemment.
00:15:59On en parlait hier soir avec les vrais voix des JO qui étaient là.
00:16:03C'est un gros défi, parce qu'on sent qu'il y a des tensions
00:16:05au sein de l'équipe de France de basket, Antoine Mazère.
00:16:08Des tensions entre Vincent Collet et une partie de son vestiaire,
00:16:12et Robert Leroux qui était là avec vous, à votre place hier soir,
00:16:15disait que pour lui, c'est un coup de poker pour réveiller le vestiaire,
00:16:19de dire et de signifier qu'il y a un joueur qui est meilleur que l'autre
00:16:22pour essayer de piquer au vif l'ensemble du collectif.
00:16:26C'est ce qu'il disait.
00:16:27Oui, c'était des déclarations surtout qui sont sorties après le match face à l'Allemagne,
00:16:30les défaites face au champion en titre allemand.
00:16:32Une réaction de Evan Fournier, le joueur de l'équipe de France
00:16:35qui n'a pas plu à Vincent Collet par médias.
00:16:37Justement, en conférence de presse, ils se sont un petit peu rentrés dedans
00:16:40disant que Vincent Collet trouvait regrettables et inacceptables les propos de son joueur
00:16:45qui compte même l'écarter ce soir pour le match,
00:16:47sachant qu'Evan Fournier fait partie d'un des meilleurs joueurs de l'équipe.
00:16:50Laurent Sierra a demandé hier soir aussi, sur notre antenne,
00:16:52ancien vice-champion olympique avec l'équipe de France de basket en 2000 au Jeu de Sydney,
00:16:57de faire beaucoup de turnover, de changements dans cette équipe
00:17:00pour essayer d'insouffler peut-être un nouveau soupe.
00:17:02Mais c'est vrai que cette équipe du Canada, elle arrive, entre guillemets,
00:17:05pas forcément au bon moment pour l'équipe de France
00:17:07parce qu'elle arrive avec ses grosses stars.
00:17:09Et pour se retrouver, ce n'était pas forcément le match idéal.
00:17:12Qu'est-ce que vous en pensez, Marie-Claire Restaud, Philippe Candeloro, Marion Cligné, Sébastien Deleigne,
00:17:18de ces phrases qui sortent finalement dans les journaux ?
00:17:20Les journalistes font leur boulot, décortiquent.
00:17:23Est-ce qu'à votre époque, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous savez si les athlètes lisent les commentaires
00:17:29ou les phrases qui sont prononcées d'un entraîneur sur sa performance à lui ?
00:17:34C'est compliqué, je pense qu'il doit y avoir... Marie-Claire ?
00:17:37Oui, je pense que c'est compliqué.
00:17:39Il y a parfois des phrases qui peuvent être dites sans volonté de blesser,
00:17:44mais qui peuvent être prises, sorties du contexte, etc.
00:17:47Est-ce que c'est stratégique pour faire réagir ?
00:17:51Alors là, je n'en ai aucune idée.
00:17:53En tout état de cause, moi, je ne lisais pas.
00:17:56Je ne lisais rien avant ma compétition parce que, de toute façon,
00:18:01vous ne pouvez jamais plaire à tout le monde.
00:18:03Et puis, il faut se préserver des choses qui peuvent blesser.
00:18:07Et je crois qu'il faut se concentrer sur ce qu'on a à faire.
00:18:10Et quand on fait ce qu'on a à faire, le résultat est au bout.
00:18:13Philippe ?
00:18:14Alors moi, c'est vrai que j'avais un rapport assez privilégié et particulier avec mon entraîneur
00:18:18parce qu'il n'y avait qu'une seule personne autour de moi.
00:18:20Il y avait le chorégraphe, il y avait l'entourage.
00:18:22Mais en fait, s'il avait un truc à me dire, il n'allait pas le dire à la presse.
00:18:26Il m'engueulait directement.
00:18:29Au moins, c'était clair.
00:18:32Le problème, c'est qu'on est dans un sport d'équipe, effectivement.
00:18:35Peut-être que c'est fait sciemment pour piquer au vif et peut-être motiver l'ensemble de l'équipe.
00:18:41Mais ça n'a jamais rien de bon.
00:18:43Quand il y a de l'animosité entre les joueurs d'une même équipe, à mon avis,
00:18:47ça peut se bouffer la rate sur le terrain et ça peut être très négatif.
00:18:52Sébastien Delaine, ces phrases qui sont sorties dans les journaux,
00:18:55quand on est dans sa bulle de sa compétition, est-ce que ça peut avoir une influence ?
00:19:00Est-ce qu'aujourd'hui, les athlètes sont ultra connectés aussi ?
00:19:03Ils ne sont pas indifférents ?
00:19:05On sait que, par exemple, pour les Jeux de Paris,
00:19:07il y a tout un protocole qui avait été mis en place pour éviter le cyberharcèlement des athlètes eux-mêmes
00:19:11sur leurs réseaux sociaux, Instagram, TikTok, de tous les côtés.
00:19:16Mais est-ce que les coachs, aujourd'hui, sont attentifs à ce qui peut sortir, pas sortir,
00:19:22et préserver cette bulle de confidentialité, quelque part ?
00:19:26Effectivement, mais en sport collectif, c'est peut-être plus difficile,
00:19:31parce qu'il y a un entraîneur pour plusieurs personnes.
00:19:34Je sais qu'en sport individuel, ce qui était mon cas, on arrivait à se mettre dans une bulle,
00:19:39même si on était plusieurs à participer.
00:19:42Après, s'il y avait du linge sale, on le lavait en famille.
00:19:46Je trouve que, ou c'est une maladresse, ou c'est quelque chose qui va permettre de faire réagir l'équipe.
00:19:53En tout cas, ce n'est pas la belle image qu'on attend, ni les propos d'ailleurs,
00:19:59à la suite d'un match où il faut continuer d'être positif, je crois,
00:20:03surtout quand on arrive à ce stade de la compétition,
00:20:06et éviter de polémiquer ou de créer des climats hostiles.
00:20:11Et quand on a été un grand joueur, et qu'on voit un jeune joueur qui attire toute la lumière aussi,
00:20:15est-ce que quelque part, on n'est pas un peu piqué au vif de se voir comme ça,
00:20:20pas voler la vedette, mais en tous les cas, attirer tous les radars médiatiques, Marion Cligny ?
00:20:24Quand on lit sur le basket, le rugby à 7, on ne voit que deux noms, Dupont et Ombania.
00:20:31Je pense que, par exemple, c'est des collectifs,
00:20:34donc les autres sont bien conscients qu'il y a des stars et il y a eux,
00:20:37mais après, ça peut aussi, suivant leur sensibilité, les faire tiquer un petit peu.
00:20:43C'est compliqué ça, la gestion d'un méga star.
00:20:47Ça énerve, parce que si on était deux Français dans la même compétition,
00:20:52on sentait que souvent, il y avait une fédération qui était plus pour l'un que pour nous.
00:20:56Donc tu te dis, allez-y, démerdez-vous tout seuls,
00:20:59allez-y, prenez la lumière, mettez-vous la pression,
00:21:02et l'autre derrière, comme ça, il peut y aller un peu peinard.
00:21:05Mais là, il y a quand même un enjeu assez important,
00:21:08et puis il faut garder l'esprit d'équipe jusqu'au bout.
00:21:12Maintenant, on n'est pas dans les WCR, on ne sait pas vraiment ce qu'il y a entre eux.
00:21:15Il faut les laisser jouer, et puis on verra, on fera le bilan après, je pense.
00:21:19Est-ce que ce n'est pas différent entre sport aussi ?
00:21:21Parce que quand on regarde le BMX, en fait, on ne dissociait pas, il y a 1, 2, 3,
00:21:24ils ont fait 1, 2, 3 ensemble, et j'ai l'impression qu'on ne distingue pas les noms.
00:21:29Tu sais, or, argent, bronze...
00:21:31Oui, c'est la même médaille.
00:21:33C'est à peu près la même médaille, mais là, en rugby à 7,
00:21:36on entend plus Dupont qu'autre chose.
00:21:39Après, gérer un collectif, Antoine Mazère, Marie-Henri Glasdo,
00:21:43avec des individualités comme vous avez dans un groupe de basket,
00:21:46comme il y a là, avec des méga-stars, ça ne doit pas être simple.
00:21:48Non, c'est sûr.
00:21:49Pour un super derby, c'est chaud.
00:21:51C'est du management.
00:21:53Voilà, c'est du management.
00:21:55Chaque personnalité est différente.
00:21:59Moi, je sais qu'il y a des gens, il faut leur crier dessus pour qu'ils les motivent,
00:22:04il y en a d'autres, au contraire, il faut leur parler calmement et les rassurer.
00:22:07Té !
00:22:09Alors, moi, je vais citer mon cas, je n'ai jamais supporté qu'on me crie dessus.
00:22:14J'ai toujours...
00:22:16Moi, mon entraîneur, il me disait 2, 3 trucs avant le combat,
00:22:19et après, il suffisait qu'il me regarde et qu'il me fasse 2, 3 gestes, ça suffisait.
00:22:23Voilà.
00:22:24Et donc, il y en a qui avaient besoin d'être vraiment...
00:22:26Secoués.
00:22:27Secoués pour réagir.
00:22:29C'est vraiment une question de personnalité.
00:22:31Et faire une équipe, ce n'est pas facile, parce qu'il ne faut pas des clones,
00:22:35il ne faut pas 5 ou X personnes de la même trompe,
00:22:40il faut des gens différents, il faut des meneurs, il faut des suiveurs,
00:22:43il faut des bons seconds, il faut des ailiers, il faut des centres,
00:22:48il faut des shooters.
00:22:50Et c'est ça, faire une équipe, c'est quelque chose de compliqué,
00:22:54parce qu'il faut des gens qui soient complémentaires.
00:22:56Et donc, il y a forcément toujours dans une équipe des gens
00:22:58qui vont prendre plus la lumière que d'autres,
00:23:00parce qu'ils seront comme ils sont ?
00:23:03Oui, tout à fait.
00:23:04Le plus dur, c'est quand la lumière s'éteint, pour certains,
00:23:06et que la lumière arrive sur les autres.
00:23:08Il faut accepter.
00:23:10Surtout quand on est en plein tournoi.
00:23:12Si ça se passe après les Jeux Olympiques, il y en a un qui prend sa retraite,
00:23:16on est déjà même à mieux, psychologiquement,
00:23:18de laisser passer la chose et de faire la passation.
00:23:20Mais quand ça arrive en plein tournoi, comme celui des Jeux Olympiques,
00:23:24ça doit être beaucoup plus compliqué.
00:23:26Allez, on va dans un instant retrouver notre invité,
00:23:30le tous-in-love de ces JO de Paris.
00:23:33Mais est-ce que c'est vraiment le cas partout ailleurs ?
00:23:36Et dans les stades aujourd'hui, il y a des personnes,
00:23:39des speakers, des speakerines, des maîtresses et des maîtres de cérémonie qui sont là.
00:23:43Et on est en ligne avec l'une d'elles,
00:23:45que j'ai eu la chance de croiser à la sortie d'un stade de handball ce week-end,
00:23:49c'est Élodie Bonin.
00:23:51Bonsoir Élodie !
00:23:52Bonsoir !
00:23:53Bonsoir, bonsoir !
00:23:54Alors je sais que vous êtes sur les matchs de boxe qui arrivent.
00:23:57On fait une petite pause, Élodie Bonin,
00:23:59et on vous retrouve juste après, d'accord ?
00:24:01Avec les vraies voix des JO.
00:24:03A tout de suite !
00:24:04Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:24:08En compagnie des vraies voix des JO ce soir,
00:24:11ce plateau XXL, mesdames, messieurs,
00:24:13Marie-Claire Restaud, championne olympique de judo,
00:24:16Philippe Candeloro, qui a été vice-champion du monde de patinage,
00:24:19mais double médaillée au jeu, sur une patinoire certes,
00:24:21mais c'est une médaille, ce sont des médailles olympiques,
00:24:23double médaille également au jeu en cyclisme,
00:24:26c'est Marion Cligné qui est autour de cette table,
00:24:28Sébastien Delègne également,
00:24:30qui est double champion du monde en pentathlon moderne.
00:24:33Quatre jeux disputés dans sa carrière,
00:24:37et on va revenir avec notre invité,
00:24:40sur cette folie douce,
00:24:42qui nous en paraît qu'on est étonné de la ferveur des JO,
00:24:44mais aussi au-delà de Paris,
00:24:46on va voir comment ça se passe tout de suite.
00:24:48Les vraies voix Sud Radio,
00:24:51Alors, on parle de cette folie,
00:24:53mais aussi de ce qui se passe dans les autres sites olympiques,
00:24:56Châteauroux, Lille, on en parlait tout à l'heure,
00:24:5826 000 personnes dans un stade pour voir du handball féminin,
00:25:01ça n'était jamais arrivé dans l'histoire de ce sport,
00:25:04mais aussi le succès de ces JO,
00:25:06tiennent avec l'organisation et l'ambiance qui est mise,
00:25:10et qui est mise grâce, je le disais,
00:25:12à tous ces maîtres et maîtresses de cérémonie,
00:25:14on les appelle les speakers,
00:25:16c'est bien ça, il le dit Bonin,
00:25:18on n'appelle pas les speakereen quand même.
00:25:20Non, on n'appelle pas les speakereen,
00:25:22et puis là il y a vraiment deux métiers,
00:25:24il y a le MT, maître et maîtresse de cérémonie,
00:25:27et il y a le speaker sport annonceur,
00:25:29c'est celui qui va, on va dire, un peu plus commenter,
00:25:31donc moi, là, je suis souvent speaker,
00:25:34mais cette fois-ci je suis MT,
00:25:36et donc mon objectif,
00:25:38c'est de mettre l'ambiance et le feu
00:25:40dans tous les stades,
00:25:42dans tous les lieux de compétition.
00:25:44Alors vous avez fait déjà quoi comme stade
00:25:46et comme compétition
00:25:48où vous avez mis le feu ?
00:25:50Oui, j'ai commencé par Vers-sur-Marne
00:25:52avec le canoe et kayak,
00:25:54où on a eu un titre olympique absolument extraordinaire,
00:25:56j'ai eu la chance d'aller au Grand Palais également
00:25:58où on a fait pas mal de victoires pour les screams,
00:26:00j'ai été ce matin au skate,
00:26:02je suis à la boxe là,
00:26:04j'ai fait le triathlon avec la magnifique
00:26:06victoire de Cassandre Braugrand,
00:26:08et puis j'en ai fait d'autres,
00:26:10parce que j'en fais tellement.
00:26:12Voilà une bonne idée pour aller sur toutes les épreuves en fait.
00:26:14D'ailleurs moi j'ai une question,
00:26:16j'ai une question,
00:26:18est-ce que finalement
00:26:20quand on met l'ambiance comme ça en tant que MC,
00:26:22en fonction des sites et des sports
00:26:24qui vont avoir lieu,
00:26:26est-ce que vous changez votre manière d'animer
00:26:28et de mettre l'ambiance ?
00:26:30Complètement,
00:26:32parce que déjà les stades,
00:26:34les centres ne sont pas forcément tous les mêmes,
00:26:36parfois on a deux tribunes qui s'opposent
00:26:38le cas au Grand Palais,
00:26:40quand je suis sur le triathlon par exemple,
00:26:42les gens sont tout au long du parcours,
00:26:44quand je suis
00:26:46à Verstermarne,
00:26:48j'ai une grande tribune sur laquelle
00:26:50je peux facilement faire une ola par exemple,
00:26:52donc il faut vraiment que je m'adapte,
00:26:54et mon discours, et le temps de parole,
00:26:56et la façon de s'adresser à chacun d'entre eux,
00:26:58mais ce qui est génial c'est qu'on se trouve
00:27:00partout la même ferveur.
00:27:02Oui c'est la même question.
00:27:04Oui c'est ça, c'est qu'ils sont vraiment ultra motivés,
00:27:06parce qu'on n'a pas des publics
00:27:08forcément qui sont des publics
00:27:10habitués à ces sports en fait,
00:27:12ce sont des gens qui sont venus découvrir
00:27:14et qui ont conscience
00:27:16de la chance qu'ils ont d'être là.
00:27:18Oui, c'est à dire que là il y a une telle ferveur,
00:27:20c'est presque facile finalement,
00:27:22en tous les cas ça réagit
00:27:24très vite, une salle on le sent tout de suite
00:27:26quand elle est prête à réagir, et là c'est le cas
00:27:28en fait Elodie Bonin.
00:27:30Complètement, alors facile,
00:27:32il faut s'adapter évidemment,
00:27:34néanmoins oui on sent qu'ils sont quand même
00:27:36très ouverts et qu'ils sont là pour faire la fête,
00:27:38et donc dès qu'on lance une hola
00:27:40ou autre, franchement
00:27:42oui, et j'ai eu l'occasion de faire
00:27:44une hola sous la pluie,
00:27:46ou par 300 degrés
00:27:48à vert sur marge, je vous assure que c'est assez surprenant
00:27:50la ferveur qu'il peut y avoir
00:27:52malgré les conditions parfois plus difficiles quand on est en extérieur.
00:27:54Ça peut faire une chorégraphie
00:27:56chantons sous la pluie, hola,
00:27:58on ouvre le parapluie, on referme, ça peut être sympa.
00:28:00Ça ne vous quitte jamais,
00:28:02Philippe.
00:28:04Elodie Bonin, il y a aussi
00:28:06des acteurs musiques
00:28:08dans les stades, pour ceux et celles qui n'y sont pas
00:28:10et qui n'ont pas pu y aller
00:28:12ou en tout cas qui regardent ça à la télévision,
00:28:14la compétition en elle-même aussi,
00:28:16c'est presque un show quelque part.
00:28:18C'est complètement un show, et c'est vrai
00:28:20que moi j'étudie beaucoup avec le DJ
00:28:22et avec l'organisation sur ce qu'on va
00:28:24faire à chaque fois.
00:28:26Parfois on fait des clappings, parfois on a
00:28:28des dance cams, ou on a
00:28:30un filtre qui, dès qu'on est devant la caméra
00:28:32on voit l'enfui, etc.
00:28:34Le kiss cam !
00:28:36Non, on n'a pas la kiss cam !
00:28:38Mais karaoké ou ce genre
00:28:40de choses, et là les gens sont tellement contents
00:28:42de passer à l'écran en plus,
00:28:44mais il faut trouver la bonne musique, forcément,
00:28:46parce qu'on sait qu'il y en a qui prennent plus que d'autres,
00:28:48il y en a qui reviennent régulièrement.
00:28:50Moi j'avais une question par rapport à ça, parce que je suis allée sur
00:28:52quelques épreuves, et à chaque fois il y avait
00:28:54pas mal de chansons françaises,
00:28:56du Johnny, du Piaf, du Joe Dassin,
00:28:58etc, et j'ai trouvé ça très très
00:29:00sympa, et donc je me demandais comment
00:29:02le choix de ces musiques
00:29:04et de ces chansons avait été fait.
00:29:06Alors la réalité c'est que
00:29:08j'ai pas forcément la réponse,
00:29:10nous elles nous ont été en tout
00:29:12cas proposées, on a
00:29:14un répertoire parmi lesquels
00:29:16on pioche
00:29:18en fonction du public et en fonction du timing,
00:29:20parce que le public
00:29:22au début, à la fin, quand il y a des français, quand il n'y a pas de français,
00:29:24c'est pas la même chose, et d'ailleurs, moi en fonction
00:29:26des lieux, c'est la
00:29:28première question que je pose, est-ce que
00:29:30souvent, par exemple, sur les scènes, il y a beaucoup de français
00:29:32dans le public,
00:29:34il y en a où il n'y en a quasiment
00:29:36pas ou peu, et donc du coup
00:29:38on va adapter forcément
00:29:40la playlist au public aussi.
00:29:42Donc voilà.
00:29:44Il y a les fameux trois coups aussi, comme au théâtre,
00:29:46qui sont donnés au démarrage
00:29:48des compétitions, ce qui est quand même
00:29:50assez humoristique.
00:29:52C'est nouveau en plus.
00:29:54Ça fait un petit clin d'œil au monde du
00:29:56théâtre, on est vraiment dans une cérémonie.
00:29:58Est-ce que de mémoire,
00:30:00de tout ce que vous avez vécu là pour l'instant,
00:30:02Élodie Bonin, il y a un moment
00:30:04plus particulier qu'un autre
00:30:06qui va rester gravé,
00:30:08où toutes les compétitions
00:30:10ont été à chaque fois
00:30:12un événement en soi ?
00:30:14Alors, forcément,
00:30:16moi étant en temps
00:30:18triathlète, je fais des Ironman,
00:30:20etc., quand j'ai vu Cassandre Beaumont
00:30:22qui a gagné à quelques mètres de moi,
00:30:24forcément ça m'a marquée, mais j'ai été aussi
00:30:26beaucoup au kayak par exemple,
00:30:28où c'est complètement différent qu'à Noé kayak,
00:30:30et puis surtout on vit avec des gens
00:30:32qui sont tout aussi passionnés que nous,
00:30:34beaucoup de volontaires, et en fait
00:30:36ça devient vraiment une grande famille,
00:30:38et donc du coup tu crois que c'est plus ça qui va me marquer.
00:30:40C'est pas forcément un moment
00:30:42parce que des victoires j'en ai vécues,
00:30:44des médailles, mais c'est surtout
00:30:46cette communion globale
00:30:48que la France a réussi à mettre,
00:30:50et le sourire
00:30:52qu'on a chez les gendarmes,
00:30:54chez les policiers, chez les bénévoles,
00:30:56chez les participants,
00:30:58chez les volontaires,
00:31:00je trouve une bulle de bonheur.
00:31:02On aimerait que ça dure.
00:31:04On ne veut pas que ça s'arrête,
00:31:06vraiment.
00:31:08On a peur des gueules de bois du lendemain.
00:31:10Écoutez Elodie, on vous libère
00:31:12parce que je sais que vous devez partir
00:31:14justement sur l'organisation.
00:31:16C'est quoi le programme de boxe
00:31:18ce soir que vous allez
00:31:20ambiancer en tous les cas en tant que maîtresse de cérémonie ?
00:31:22Là, on a plusieurs combats
00:31:24féminins ce soir.
00:31:26Pour la boxe, demain,
00:31:28ce sera les hommes.
00:31:30C'est à Roland-Garros ?
00:31:32C'est à Roland-Garros, tout à fait.
00:31:34Qu'ils aient transformé aussi.
00:31:36Ça aussi, c'est des prouesses.
00:31:38Il y aura un Français.
00:31:40Elodie, merci infiniment d'être
00:31:42passée nous voir et d'être venue
00:31:44dans cette émission Les vraies voix des JO.
00:31:46Bonne continuation à vous,
00:31:48et on saura mettre un visage derrière ces voix
00:31:50dans les stades grâce à vous.
00:31:52Alors, mes chers vrais voix, effectivement,
00:31:54l'ambiance dans les stades. Mais est-ce qu'Antoine,
00:31:56tout le monde est du même avis en termes d'ambiance ?
00:31:58En tous les cas, il y a eu une petite
00:32:00pique qui a été lancée par une jeune médaillée
00:32:02française, un célèbre
00:32:04animateur de télévision qui se
00:32:06demandait si elle avait pu fêter comme
00:32:08ça aurait pu être le cas à Paris.
00:32:10On va l'écouter, justement. On va écouter.
00:32:12Sur quel jeu hier soir sur France 2 ?
00:32:14Comment à Châteauroux, on vit
00:32:16ces Jeux Olympiques ?
00:32:18Si tu ne peux pas les fêter,
00:32:20déjà. Si tu gagnes une médaille à Châteauroux,
00:32:22tu ne peux pas la fêter, t'es obligé d'arriver.
00:32:24C'est peut-être
00:32:26ce que t'as pensé, mais moi j'ai vécu quelque chose
00:32:28de différent. C'était incroyable parce que le public était
00:32:30proche de nous, le stand était incroyable
00:32:32et j'ai rapidement été emmenée au Club France
00:32:34et je crois que j'ai fêté la médaille
00:32:36avec un public qui a été vraiment magique.
00:32:38J'ai rencontré
00:32:40Lisa hier qui m'a aussi fait pleurer pour cette
00:32:42médaille de bronze. Voilà, on est sensibles
00:32:44et on assume et la célébration a été très belle.
00:32:46La petite Lisa qui n'a pas mâché ses mots.
00:32:48C'était Camille Giedrowski,
00:32:50médaille en tir
00:32:52aux JO et donc c'était bien du côté de Châteauroux.
00:32:54C'était avant-hier ça, sur quels Jeux ?
00:32:56Je l'ai vu,
00:32:58ce petit pic, c'était pas vraiment un petit pic
00:33:00mais c'est vrai que finalement, on pourrait se dire
00:33:02qu'à l'extérieur de Paris,
00:33:04les médailles sont moins bien célébrées
00:33:06et je pense peut-être finalement au contraire par rapport à
00:33:08ce qu'elle explique, c'est que finalement les gens sont plus proches,
00:33:10il y a peut-être moins de sécurité, il y a peut-être moins
00:33:12d'enfermement avec les athlètes,
00:33:14le public est peut-être plus proche des athlètes
00:33:16une fois que la médaille est remportée.
00:33:18Donc voilà, après ils ont deux heures et mille voitures
00:33:20à faire pour venir au Club France et puis fêter ça
00:33:22avec tout le monde.
00:33:24Je pense que c'est un public à viser parce que
00:33:26prendre sa voiture ou faire le chemin jusqu'à Châteauroux
00:33:28pour aller voir du tir
00:33:30qui est une très très belle discipline,
00:33:32ce sont des gens qui sont motivés.
00:33:34Oui.
00:33:36Mais ce que je veux dire c'est qu'il y avait aussi
00:33:38le même cas pour le basket à Lille,
00:33:40alors on aurait pu penser que c'était un handicap
00:33:42et les fédérations s'inquiétaient
00:33:44en basket,
00:33:46on le sait, ils ne voulaient pas monter à Lille,
00:33:48ça a tout été une négociation en se disant
00:33:50on ne va pas avoir de public, c'était plein.
00:33:52Pour le handball, il y avait une petite inquiétude
00:33:54sur le transfert des équipes
00:33:56pour les finalités tournant à Lille.
00:33:58Record de représentation.
00:34:00De France c'était plein partout, ce matin j'étais
00:34:02à 10 heures, c'était plein, il y avait 79 000
00:34:04personnes dans le stade pour des repêchages
00:34:06et puis des qualifs.
00:34:08C'est un truc de fou, je trouve ça génial.
00:34:10Même sur des matchs de foot
00:34:12on n'a pas eu ça, peut-être en 98
00:34:14mais ça fait 20 ans
00:34:16qu'on n'a pas eu ça.
00:34:18C'est plein partout, c'est ce qu'on peut observer
00:34:20avec des gens qui sont vraiment
00:34:22de bonne humeur,
00:34:24ils sont là pour communier
00:34:26et ça c'est très très chouette.
00:34:28Je suis allé dans le RER pour rentrer
00:34:30et il y avait énormément
00:34:32de monde qui marchait pour rejoindre les deux stations
00:34:34de RER mais en fait ça ne se bouscule pas,
00:34:36c'est tranquille, les trains sont bien acheminés
00:34:38pour que dès que c'est un peu plein
00:34:40ils en font partir, ils en font venir d'autres.
00:34:42Franchement si ça pouvait rester comme ça
00:34:44après les Jeux, je pense que
00:34:46la France se porterait mieux.
00:34:48Sébastien Delègne.
00:34:50On les a tellement attendus,
00:34:52ces Jeux avec tous les revers qu'on a pris
00:34:54à chaque candidature, je crois que
00:34:56la mayonnaise a bien pris et tous les spectateurs sont là.
00:34:58Les spectateurs, les athlètes
00:35:00et puis il y a aussi
00:35:02toute l'organisation,
00:35:04il y a toute la partie sécurité,
00:35:06on a dit beaucoup de choses
00:35:08et c'est vrai que ça donne quand même un sentiment
00:35:10d'une ville et de site,
00:35:12mais la question c'était est-ce que d'avoir
00:35:14effectivement excentré par exemple
00:35:16on entendait les interviews
00:35:18des surfeurs qui sont
00:35:20à 14 000 kilomètres de là.
00:35:22Ils sont encore plus loin parce que pour le Club France ça fait loin quand même.
00:35:24Je ne sais pas s'ils ne vont pas venir.
00:35:26La cérémonie de clôture peut-être.
00:35:28Normalement les épreuves seront terminées.
00:35:30C'est dommage le Concorde s'est arrêté.
00:35:32C'est compliqué.
00:35:34C'est compliqué.
00:35:36Sébastien ?
00:35:38Oui mais comme je disais
00:35:40en fait vous parlez du
00:35:42record de la rencontre
00:35:44du handball féminin
00:35:46donc ça n'a pas freiné,
00:35:48ça ne freine personne.
00:35:50Les organisateurs sont bien obligés d'y être
00:35:52mais en attendant, remplir ces
00:35:54gymnases de l'autre côté
00:35:56de Paris, au nord
00:35:58de la France, on l'aurait fait ailleurs
00:36:00je pense qu'il y aurait eu autant de monde.
00:36:02Voilà, c'est ce qui est
00:36:04encourageant pour la suite.
00:36:06Il faut prendre un exemple.
00:36:08Tous les sites étaient pleins. Le golf qui est loin
00:36:10qui est à plus d'une heure de Paris
00:36:12c'était plein aussi. Le vélo,
00:36:14le cyclisme sur piste, c'est loin
00:36:16mais c'est rempli.
00:36:18L'escalade
00:36:20c'est une foule incroyable bourgée.
00:36:22Il y a des gens qui se travaillaient aussi à la
00:36:24dernière minute, qui étaient dit on verra les billets
00:36:26et puis là ils se disent il y a tellement de ferveur
00:36:28qu'on a envie de y être.
00:36:30Donc on va sur le site, on achète son truc.
00:36:32L'application du site est extrêmement bien
00:36:34faite quand même, j'avoue parce que
00:36:36ça paraît compliqué quand on n'a
00:36:38pas de téléphone.
00:36:40Quand on n'a pas de téléphone c'est pas possible.
00:36:42On n'existe pas quand on n'a pas de téléphone.
00:36:44Moi j'ai plus personne avec un papier
00:36:46en train de déplier.
00:36:48Il y a trois applications sur les jeux.
00:36:50L'application pour les tickets, l'application
00:36:52pour suivre le programme, etc.
00:36:54Et l'application pour les transports.
00:36:56Et les trois sont extrêmement bien faites.
00:36:58C'est vrai.
00:37:00C'est un portable,
00:37:02t'as pas de billet.
00:37:04C'est pas possible.
00:37:06Par contre on peut acheter un billet
00:37:08souvenir.
00:37:10Vous pouvez acheter des billets
00:37:12souvenirs.
00:37:14Version papier je pense.
00:37:16Et c'est là où on perd beaucoup
00:37:18nous les françaises qu'avant, les billets qu'on avait
00:37:20à la main. Les gars ils voulaient te faire plaisir,
00:37:22tu te filais les trucs.
00:37:24Ils faisaient des tribunes vides parce que les places
00:37:26n'étaient peut-être pas toujours utilisées.
00:37:28Mais au moins, tu savais que t'avais ton billet dans la main,
00:37:30que tu pouvais y aller, que tu pouvais t'organiser.
00:37:32Là c'est au dernier moment, faire le transfert du nom
00:37:34sur le billet, c'est possible.
00:37:36Mais bon, il faut speeder.
00:37:38Et en sachant que le dernier site
00:37:40où tout le monde se bouscule
00:37:42c'est le Club France,
00:37:44qui est complet jusqu'à la fin.
00:37:46C'est-à-dire jusqu'à dimanche soir.
00:37:48Il n'y a absolument plus aucune place.
00:37:50La jauge est à 25 000.
00:37:52Mais même en VIP, je crois que c'est
00:37:54complet aussi. C'est difficile d'obtenir...
00:37:56De toute façon, on n'est plus VIP, non.
00:37:58Maintenant, on est des vieilles pies.
00:38:00On n'est pas des very important people,
00:38:02on est des vieilles pies.
00:38:04Oui, we are a very important people.
00:38:06Les plus importantes personnes.
00:38:08Dixine, ça vous dit qu'on fasse les 3 mots des JO
00:38:10puisqu'Antoine est prêt à dégainer
00:38:12sur ces 3 mots ? Avec plaisir, avec le premier mot.
00:38:14Il n'est pas inconnu celui-là,
00:38:16c'est quand même Léon Marchand.
00:38:18Mais celui-là, ce n'est pas forcément pour parler de ses exploits sportifs,
00:38:20c'est pour parler d'une petite polémique qui a entaché
00:38:22le nageur toulousain qui aurait refusé de participer
00:38:24à l'émission de Léa Salamé.
00:38:26Quels jeux ? Ils étaient tous là hier soir, sauf lui.
00:38:28Flore Manodou aux côtés de sa sœur,
00:38:30Maxime Grousset, Yann Hennoy-Brouard,
00:38:32Clément Sechy, Raphaël Fante-Damers,
00:38:34vainqueur du relais 4x100m4
00:38:36nage avec Léon Marchand aux JO
00:38:38de Paris 2024. Ils étaient présents
00:38:40sur le plateau de Quels jeux ? Sauf le nageur toulousain.
00:38:42Léon Marchand avait pourtant répondu aux sollicitations
00:38:44des nombreux médias plus tôt dans l'après-midi.
00:38:46RMC, TF1, RTL
00:38:48ou encore Eurosport, côté France Télévisions.
00:38:50C'est Anne-Sophie Lapix qui a enregistré
00:38:52un entretien avec lui, ensuite diffusé
00:38:54dans le JT du 20h de France 2.
00:38:56Mais pas quels jeux avec Léa Salamé ? Le Parisien,
00:38:58le quotidien, écrit qu'il aurait refusé
00:39:00de prendre part car cela ne correspondait pas
00:39:02à ses valeurs. La production avait même
00:39:04proposé d'enregistrer en milieu d'après-midi
00:39:06au lieu du soir, mais sans succès non plus.
00:39:08Pour une fois, il a pas...
00:39:10Il a le droit, tout à fait.
00:39:12Pour une fois, il a pas osé se mouiller.
00:39:14Pour une fois.
00:39:16Non, justement.
00:39:18Il a osé, justement.
00:39:20Et c'est vrai qu'il y en a pas beaucoup
00:39:22qui ont refusé.
00:39:24Je comprends pas pourquoi il a entaché son image.
00:39:26Je trouve que, justement,
00:39:28il a eu
00:39:30la franchise de dire
00:39:32ça ne m'appartient pas d'aller
00:39:34là-bas. Je trouve que c'est très bien.
00:39:36Ou alors c'est parce qu'il a demandé un gros chèque,
00:39:38maintenant qu'il est un peu éduqué à l'américaine.
00:39:40Non, il est pas comme ça.
00:39:42Je pense que
00:39:44peut-être, on sait jamais.
00:39:46On sait pas ce qui se passe derrière.
00:39:48De ce que j'ai compris, en tous les cas,
00:39:50je suis pas dans le secret des dieux, mais il a d'abord
00:39:52choisi des rendez-vous journalistiques,
00:39:54des journaux, le journal
00:39:56de 20 heures. C'était plutôt
00:39:58des moments et pas du show
00:40:00dans lequel, un, peut-être qu'il ne se sent pas à l'aise
00:40:02et deux, il a peut-être pas envie d'être
00:40:04dans un tour de table où
00:40:06ça lui convient pas.
00:40:08Je pars d'un principe
00:40:10très simple dans la vie. Quand on n'a
00:40:12pas envie de faire les choses et qu'on peut
00:40:14ne pas les faire, il faut pas les faire.
00:40:16Et je pense qu'il a suivi
00:40:18ce conseil. Il avait pas envie,
00:40:20il a pas fait. Et puis je pense
00:40:22que les sollicitations ne vont pas manquer
00:40:24le concernant. Donc il aura
00:40:26l'occasion d'y revenir.
00:40:28Il sélectionne.
00:40:30Peut-être que si ça avait été l'émission
00:40:32de Laurent Luyat, peut-être qu'il aurait accepté.
00:40:34Peut-être.
00:40:36Si ça avait été une émission que de sport
00:40:38avec des journalistes sportifs,
00:40:40c'est un cadre qu'il maîtrise.
00:40:42Mais le côté peut-être chaud, c'est peut-être pas là
00:40:44où il est le plus à l'aise. Il a pas envie d'aller...
00:40:46C'est pas un animal de foi.
00:40:48Moi, c'est mon sentiment.
00:40:50Et puis il avait déjà fait l'interview pour France Télévisions avec Anne-Sophie Lepix.
00:40:52Déjà, je pense qu'à France Télévisions,
00:40:54il devait se batailler
00:40:56les différentes stars de la télévision
00:40:58de la deuxième chaîne pour avoir
00:41:00besoin d'avoir Léon Marchand
00:41:02sur leur propre plateau.
00:41:04Il y a un truc qu'il faut dire, c'est que Léon Marchand, aujourd'hui, c'est une star
00:41:06interplanétaire. C'est-à-dire qu'il a eu
00:41:08tellement de sollicitations sur les télévisions étrangères
00:41:10que
00:41:12la France reste
00:41:14peut-être qu'un marché à 20% pour lui
00:41:16par rapport à son exposition
00:41:18qu'il envisage de faire.
00:41:20Le
00:41:22deuxième mot.
00:41:24Ah oui, c'est la cérémonie, parce que la cérémonie de clôture, elle approche.
00:41:26Alors, le cheval que vous êtes, mon cher Philippe,
00:41:28vous allez...
00:41:30Alors, le directeur artistique, c'est pas Philippe Candeloro, ce sera toujours Thomas Joly
00:41:32qui est à nouveau...
00:41:34Je lui ai proposé un ou deux drag queens qu'il avait pas mis à la cérémonie d'ouverture.
00:41:36Je me suis même proposé
00:41:38des nouvelles indiscussions, mais comme lors
00:41:40des Olympiades précédentes,
00:41:42donc ce sera pas sur la scène, par exemple,
00:41:44cette nouvelle cérémonie, ce sera bien dans un stade.
00:41:46Ce sera le Stade de France qui a été choisi pour l'occasion.
00:41:48La cérémonie aura lieu de
00:41:5021h à 23h15, après une grande
00:41:52parade des athlètes. On assistera, comme le veut
00:41:54la tradition, à la transmission de drapeau
00:41:56des Jeux Olympiques entre le comité d'organisation de Paris
00:41:582004 et celui de Los Angeles en
00:42:002028. Et selon le parisien Thomas Mars,
00:42:02le chanteur de Phoenix, ou encore
00:42:04Jean-Benoît Dunkel et Nicolas Godin
00:42:06du groupe Air qui cartonne aux Etats-Unis,
00:42:08ainsi que Tom Cruise seront à l'affiche de la cérémonie.
00:42:10Je vais y aller !
00:42:12Vous y allez, Marie-Claire ?
00:42:14Non, non, c'est pas prévu.
00:42:16Mais s'il y a Tom Cruise...
00:42:18J'ai lu un reportage
00:42:20aujourd'hui, qu'il y avait des gens
00:42:22qui étaient déjà dans la nostalgie, parce qu'ils repartaient chez eux.
00:42:24Donc effectivement, aussi, le site
00:42:26de Paris, que ce soit pour les athlètes
00:42:28ou les bénévoles, les accompagnateurs,
00:42:30en fait, ça va commencer à se
00:42:32vider cette semaine. Il y a des gens qui peuvent
00:42:34pas rester jusqu'au bout. Donc effectivement,
00:42:36peut-être qu'il y aura des places qui vont se libérer.
00:42:38Ça va de 220 euros à 1600 euros.
00:42:40C'est un gros spectacle.
00:42:42Même pas deux heures de show. Mais il n'y a que ça.
00:42:44C'était les économies que j'avais
00:42:46faites depuis que j'ai revendu ma médaille olympique,
00:42:48il y a quelques semaines.
00:42:50Je croyais que c'était pour
00:42:52payer ta retraite.
00:42:54Oui, mais non, c'est mort la retraite, on n'en aura pas.
00:42:56Tu le sais bien.
00:42:58Ça peut être relancé.
00:43:00Et votre dernier mot ?
00:43:02C'est boycott, parce que la finale du sol
00:43:04qu'on parlait hier vire à l'incident presque
00:43:06diplomatique. Le premier ministre roumain
00:43:08a décidé de boycotter
00:43:10cette cérémonie de clôture.
00:43:12C'est Ana Maria Barbosso,
00:43:14la Roumaine, qui pensait avoir gagné la médaille de bronze
00:43:16hier lors de l'épreuve au sol de gymnastique.
00:43:18Mais suite à un appel réalisé par
00:43:20l'entraîneur de l'américaine Jordan Childs,
00:43:22la Roumaine a été privée de la troisième
00:43:24place. En réaction
00:43:26de cette décision, le premier ministre roumain
00:43:28Marcel Tchialokou
00:43:30a décidé de ne pas se rendre
00:43:32à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques.
00:43:34Étant là, j'étais vraiment surprise
00:43:36que l'ordre
00:43:38des médailles
00:43:40avait changé. Et on m'a
00:43:42expliqué après que l'américaine
00:43:44avait donné ses difficultés,
00:43:46mais elle les a surpassées.
00:43:48Elle a fait des choses encore plus dures, donc
00:43:50ils ont augmenté les points.
00:43:52Il y avait une autre médaille qui m'a
00:43:54surpris aussi.
00:43:56Non, c'était Simone. Je pensais qu'elle avait
00:43:58gagné parce qu'elle avait
00:44:00fait des difficultés beaucoup plus importantes
00:44:02que la brésilienne. Par contre, elle est sortie
00:44:04à la meilleure paye.
00:44:06Deux fois dans le truc.
00:44:08Je voulais revenir sur ce que t'as
00:44:10dit. En fait, c'est bizarre parce qu'on fait
00:44:12la passation du drapeau olympique,
00:44:14mais les prochains Jeux, c'est en 2026.
00:44:1626 pour les Jeux d'hiver.
00:44:18Donc normalement,
00:44:20la cérémonie de clôture se ferme pour laisser
00:44:22place. Alors comme on parle d'Olympiades d'été
00:44:24et d'Olympiades d'hiver, il me semblait
00:44:26que les prochaines fois qu'on va rouvrir
00:44:28Athènes, ça va être pour
00:44:30les Jeux d'hiver de Milan-Cortina.
00:44:32En 2026.
00:44:34Bon, je suis obligée de s'y faire un temps mort
00:44:36parce qu'il faut qu'on fasse une coupure
00:44:38et on a le quiz qui arrive.
00:44:40On va retrouver notre auditrice
00:44:42depuis le Gers,
00:44:44qui va devoir choisir entre vous, mes chers vrais-voix,
00:44:46pour savoir avec qui elle concourt
00:44:48pour cette discipline olympique.
00:44:50Arbitrée par moi-même
00:44:52et dirigée par vous,
00:44:54Antoine Mazère. Vous ne bougez pas, c'est tout de suite après ça.
00:45:02Avec Marie-Claire Restoud, championne
00:45:04olympique de judo, Philippe Candeloro,
00:45:06double médaillée aux Jeux d'hiver en patinage,
00:45:08Marion Cligné, double médaillée
00:45:10d'argent aux Jeux olympiques
00:45:12en 1996 et 2000,
00:45:14et Sébastien Delaigne, double champion du monde de pentathlon.
00:45:16Tous membres du collectif
00:45:18des championnes et champions français.
00:45:20C'est donc avec vous,
00:45:22ma chère Sylvie, on vous retrouve,
00:45:24que vous allez disputer le quiz des JO
00:45:26sur Sud Radio.
00:45:28Alors, avec qui ?
00:45:30Il faut choisir un duo, là.
00:45:32J'adorerais jouer avec monsieur Candeloro.
00:45:34Vous allez adorer perdre, surtout.
00:45:36C'est ça, le truc.
00:45:42On fait un duo ?
00:45:44Oui, parce qu'on est quatre autour de la table.
00:45:46Vous avez droit à une deuxième carte
00:45:48Marion Cligné ou Marie-Claire ?
00:45:50Sébastien Delaigne.
00:45:52Marion Cligné ou Marie-Claire Estou ?
00:45:54Marion.
00:45:56Donc, il y a la team.
00:45:58Sylvie, Philippe et Marion.
00:46:00Et face à vous,
00:46:02Sébastien.
00:46:04C'est du très lourd, sur le papier.
00:46:06Marie-Claire.
00:46:08Allez, on y va ?
00:46:10Alors, on rappelle les règles.
00:46:12Lorsque je vais donner la question,
00:46:14il faudra absolument donner son prénom
00:46:16et on vous donne la parole.
00:46:18Une fois que vous avez la bonne ou la mauvaise réponse,
00:46:20si elle est bonne, c'est un point.
00:46:22Si elle est mauvaise, c'est la balle.
00:46:24A l'autre équipe, qui aura 5 secondes pour parler,
00:46:26il faut remporter 3 questions
00:46:28pour gagner ce quiz olympique.
00:46:30C'est parti ?
00:46:32Première question.
00:46:34Ça va aller très vite.
00:46:36Quel est le nouveau record du monde
00:46:38du saut à la perche battu hier soir par Armand Duplantis ?
00:46:40Marion.
00:46:42La hauteur ?
00:46:44C'est une bonne réponse.
00:46:46Ça fait 1 à 0.
00:46:48Vous avez gagné Sylvie.
00:46:50Oui, la hauteur.
00:46:52Le nouveau record.
00:46:54Vous avez gagné Philippe,
00:46:56donc ne contestez pas.
00:46:58Deuxième question.
00:47:00Contre qui l'équipe de France de football
00:47:02s'est imposée hier soir
00:47:04pour se qualifier en finale ?
00:47:06Sébastien.
00:47:08C'est une bonne réponse.
00:47:10Sylvie, il faut d'abord
00:47:12donner votre prénom
00:47:14et ensuite la réponse.
00:47:16Sinon, le CIO ne valide pas.
00:47:18C'est un transigeant.
00:47:20C'est Sébastien qui a donné la réponse.
00:47:22Celui qui est à l'extérieur,
00:47:24qui n'est pas au studio,
00:47:26il perd une petite seconde.
00:47:28C'était dur ce match.
00:47:30C'était jusqu'au bout.
00:47:32Prolongation victoire 3-1 de l'équipe de France.
00:47:34Quelle épreuve
00:47:36se dispute en ce moment
00:47:38du côté du Bourget ?
00:47:40Marie-Claire.
00:47:42L'escalade.
00:47:44Je l'avais, je l'avais.
00:47:46J'ai du mal à dire mon prénom en fait.
00:47:48C'est con.
00:47:50On va se mettre un petit post-it.
00:47:52J'ai la réponse à la question.
00:47:542-1 pour l'équipe Marie-Claire-Sébastien.
00:47:56Ça peut déjà être décisif
00:47:58sur cette prochaine question.
00:48:00Attention, à quel âge
00:48:02a Wao Zheng,
00:48:04la plus jeune athlète des Jeux Olympiques ?
00:48:06Marion.
00:48:08Sylvie.
00:48:10Marion, c'est elle qui m'a dit 14 ans.
00:48:12C'est une mauvaise réponse.
00:48:14C'est la balle à l'autre équipe.
00:48:16C'est une mauvaise réponse.
00:48:18La balle à l'équipe de Sylvie.
00:48:20Sylvie.
00:48:22Quel âge vous l'avez dit ?
00:48:2416 ans.
00:48:26C'est beaucoup moins.
00:48:28C'est l'autre équipe.
00:48:30C'est à nous.
00:48:32C'est trop ?
00:48:34C'est à nous.
00:48:36Je dirais 12 ans.
00:48:38C'est une mauvaise réponse.
00:48:40La balle à l'autre équipe.
00:48:42En fait, Philippe, elle n'est pas née la gonzesse.
00:48:44C'est moins de 12 ans.
00:48:46Elle est moins de 12 ans.
00:48:48Marion.
00:48:50C'est impossible.
00:48:52C'est plus.
00:48:54Sylvie.
00:48:5611 ans.
00:48:5811 ans, c'est une bonne réponse.
00:49:00On l'a dit en même temps.
00:49:02Sébastien l'a répondu en même temps.
00:49:04On aurait pu commencer avec 99 ans.
00:49:06Elle a 11 ans.
00:49:08C'est en skateboard.
00:49:10C'est la plus jeune athlète de tous les Jeux Olympiques.
00:49:124 ans seulement après avoir débuté sur une planche.
00:49:14Petite pensée pour les petites Françaises
00:49:16qui ont été sorties du concours.
00:49:18Mais qui ne sont pas plus âgées.
00:49:20Il y en a une qui a 14 ans et l'autre qui a 15 ans.
00:49:22On se fait la dernière question pour le fun.
00:49:24Mais on sait déjà qui a gagné.
00:49:26C'est nous qui avons gagné.
00:49:28Marie-Claire et Sébastien.
00:49:30Bien sûr, Marie-Claire.
00:49:32Il y a une question d'arbitrage.
00:49:34Sylvie, vous avez le droit de changer d'équipe.
00:49:36Juste pour la gaille.
00:49:38Je serais ravie de perdre avec vous, Philippe.
00:49:40C'est gentil.
00:49:42Attention, dernière question.
00:49:44Avec quel autre athlète
00:49:46Simone Biles
00:49:48a demandé à faire une photo ce matin
00:49:50qui a fait le tour du monde
00:49:52en sortant de son interview avec...
00:49:54Sébastien.
00:49:56Avec Léon Marchand.
00:49:58C'est une bonne réponse.
00:50:00Il est un collab sur Léon Marchand.
00:50:02C'était avec la chaîne américaine, la NBC.
00:50:04Et juste après, Simone Biles a demandé à faire une photo
00:50:06avec son idole, peut-être, Léon Marchand.
00:50:08C'est la classe.
00:50:10Il va être convoité, le gamin.
00:50:12Il faudrait que...
00:50:14Oui, ils vivent tous les deux aux Etats-Unis, en fait.
00:50:16Ça serait marrant de voir
00:50:18une session de coaching l'un avec l'autre.
00:50:20Il y en a au fond de la piscine
00:50:22et c'est lui qui se casse la gueule sur la poutre.
00:50:24Bon.
00:50:26Sylvie, on vous retrouve pas trop déçue.
00:50:28Là, on sort du terrain et c'est la défaite.
00:50:30Non.
00:50:32Moi, c'est l'esprit de Coubertin.
00:50:34Qu'est-ce que vous avez prévu, Sylvie,
00:50:36dites-nous, dans le Gers ?
00:50:38C'est quoi, le programme des vacances ?
00:50:40Plastruc, Martiak, le festival du Chacha,
00:50:42fêtes de villages,
00:50:44courses landaises, foie gras,
00:50:46magrets,
00:50:48pâtes rindes, madirans,
00:50:50baignades.
00:50:52C'est le bonheur, dans le Gers.
00:50:54Vous nous ramenez des petits gésiers et puis on viendra manger chez vous, à Paris.
00:50:56Avec plaisir.
00:50:58Vous êtes du côté de l'armagnac.
00:51:00Oui, il y a tout ce qu'il faut.
00:51:02Le bonheur est dans le Gers.
00:51:04On vous embrasse, Sylvie.
00:51:06Merci beaucoup.
00:51:08Bonne vacances.
00:51:10Bonne vacances du Gers
00:51:12et bonnes vacances aussi à toutes celles et ceux qui nous écoutent.
00:51:14Évidemment,
00:51:16puisqu'on parle des JO,
00:51:18il y a aussi des vacances qui se déroulent.
00:51:20Souvent, d'ailleurs, avec des écrans géants
00:51:22qui sont installés dans les campings.
00:51:24C'est incroyable.
00:51:26On met tout ça et tout le monde se retrouve autour des compétitions.
00:51:28Allez, on s'arrête un court instant à faire le journal
00:51:30La météo avec Rémi André
00:51:32et on va ouvrir notre deuxième heure des Vraies Voix des JO.
00:51:34Toujours en compagnie
00:51:36de notre plateau de rêve.
00:51:38Marie-Claire Estou, Philippe Candeloro,
00:51:40Marion Cligny et Sébastien Deleigne.
00:51:42On se retrouve juste après ça sur Sud Radio.
00:51:44À tout de suite.
00:51:46Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:51:48Christine Bouillaud.
00:51:50Allez, c'est parti. Deuxième heure des Vraies Voix des JO.
00:51:52Avec le collectif des championnes et champions français.
00:51:54Toujours ce plateau exceptionnel.
00:51:56Ce soir, autour de la table,
00:51:58Marie-Claire Estou, championne olympique de judo.
00:52:00Philippe Candeloro, double médaillée aux Jeux Olympiques d'hiver.
00:52:02Marion Cligny, double médaillée
00:52:04en cyclisme aux JO de 1996 et 2000.
00:52:06Sébastien Deleigne,
00:52:08double champion du monde de pentathlon moderne
00:52:10avec quatre participations aux JO.
00:52:12Évidemment, on va revenir
00:52:14avec vous sur cette journée.
00:52:16On a l'impression que c'est
00:52:18un petit peu plus mou parce qu'on avait
00:52:20beaucoup de médailles jusqu'à présent tous les jours.
00:52:22On a quand même eu une médaille d'or, ce matin une médaille de bronze.
00:52:24On réveille, mon cher Antoine, en surf.
00:52:26Oui, exactement. On s'est bien réveillés
00:52:28avec une belle nouvelle. D'abord, ça avait commencé
00:52:30par la médaille d'or pour Colivaste et le bronze
00:52:32pour Joanne Defey en surf
00:52:34individuel. Et c'est vrai qu'après,
00:52:36la suite de la journée était un petit peu plus compliquée
00:52:38avec les cavaliers français, notamment, sous d'obstacles.
00:52:40Et Julien Epillard qui a terminé au pied des podiums.
00:52:42Mais on a eu notamment en escalade la super belle
00:52:44performance d'Oriane Berton et
00:52:46chez les garçons de Bassa Mahouem.
00:52:48C'est un sport collectif. La très belle victoire de l'équipe
00:52:50de France de handball féminin
00:52:52devant l'Allemagne. Qualification pour
00:52:54les demi-finales. Et on va y revenir parce qu'il y a
00:52:56un match qui vient de commencer entre la France
00:52:58et l'Allemagne. Et c'est déjà très chaud. Et la France
00:53:00qui mène 14 à 5 face aux Allemands.
00:53:02C'est bien. Face aux Canadiens, pardon.
00:53:04Le Canadien. Il y aura
00:53:06beaucoup de France-Allemagne, mais c'est vrai que ce match-là, c'est pas
00:53:08un France-Allemagne. C'est une face au Canada.
00:53:10Vous savez quoi ? On va aller voir l'ambiance, savoir si les Français
00:53:12sont poussés par leur public, mon cher
00:53:14Clément Harion. Vous êtes à Bercy
00:53:16et j'entends les bleus. Donc ça va pousser
00:53:18tout au long du match. Eh oui, Christine,
00:53:20ça a démarré fort. Plus 11 déjà
00:53:22pour les bleus. France-Canada,
00:53:24c'est parti. Une ambiance de
00:53:26fou pour le moment dans ce premier quart-temps.
00:53:28Petit temps mort. Les Français qui ont
00:53:30très bien entamé cette rencontre.
00:53:32On a eu un Vincent Collet, le coach
00:53:34de l'équipe de France, légèrement sifflé
00:53:36à l'annonce des compositions d'équipe.
00:53:38On sent que c'est tendu. On sent qu'il peut tout
00:53:40perdre ce soir, le coach de l'équipe de France.
00:53:42On a eu des tensions par médias
00:53:44interposés. Antoine en a parlé entre Vincent
00:53:46Collet et Evan Fournier. Un projet
00:53:48de jeu qui pose question.
00:53:50On joue quand même l'un des favoris au titre olympique
00:53:52ce soir, Christine.
00:53:54Le basket canadien, sans doute au meilleur niveau
00:53:56de son histoire. Une tâche
00:53:58difficile pour nos bleus, mais pour l'instant,
00:54:00ils répondent présents. Ils ont eu
00:54:024 jours pour se remobiliser.
00:54:04Les basketteurs français, quart de finale
00:54:06des JO, c'est quand même une étape charnière
00:54:08parce que si vous gagnez, derrière,
00:54:10il y a 3 chances sur 4 de décrocher
00:54:12une médaille. On compte sur
00:54:14Wembanyama et toute l'équipe de France
00:54:16pour faire un grand match ce soir.
00:54:1811 points d'avance pour le moment, je vous le rappelle.
00:54:20Ça sent bon. Pour le moment, ça se passe bien.
00:54:22Oui, sauf que le match
00:54:24ne fait que commencer, donc on ne va pas s'enflammer.
00:54:26Ça peut se dérégler à tout moment.
00:54:28Surtout en basket.
00:54:30Ça, c'est clair.
00:54:32À propos de Victor Wembanyama,
00:54:34s'il avait été dans vos sports
00:54:36respectifs, est-ce qu'il aurait été bon ?
00:54:38Vu la taille qu'il fait,
00:54:40il aurait fallu trouver des patins
00:54:42à sa taille.
00:54:44Ça existe, les patins en 57 ?
00:54:46Non, j'ai jamais vu ça. De toute façon,
00:54:48on dit qu'aux patins, il faut avoir
00:54:50une taille un peu plus petite que d'être
00:54:52trop grand.
00:54:54Garder l'équilibre dans les airs,
00:54:56on le voit avec Simone Biles.
00:54:58Elle est petite et elle arrive très bien
00:55:00à se projeter dans les airs,
00:55:02mais un grand bonhomme, c'est plus pour la danse
00:55:04sur glace ou peut-être
00:55:06le couple artistique.
00:55:08Moi, je pense
00:55:10que pour le judo,
00:55:12il n'aurait pas eu de problème
00:55:14de taille de chaussure, puisqu'on n'en a pas.
00:55:16En revanche,
00:55:18je pense qu'il aurait fallu
00:55:20qu'il passe par une période
00:55:22de renforcement musculaire intense
00:55:24pour s'épaissir un peu.
00:55:26Sinon, les lourds judocales
00:55:28l'auraient plié en deux.
00:55:30Il y a des catégories de quoi ?
00:55:32Pour l'attraper, ça aurait été...
00:55:34Vu sa taille, il doit être chez les lourds.
00:55:36Marion, je pose cette question
00:55:38et Sébastien, c'est pareil.
00:55:40Souvent, le physique
00:55:42détermine finalement la discipline.
00:55:44Poids plume, rapport poids-puissance,
00:55:46ça serait un excellent grimpeur.
00:55:48Peut-être, mais le taille de cadre
00:55:50écraserait les roues. On aurait l'impression
00:55:52que c'est des roues de 600 ou 650.
00:55:54Il ne pourrait pas pédaster, il aurait l'électrique
00:55:56qui touche le sol à chaque tour de pédale.
00:55:58Il faudrait des manivelles de 200.
00:56:00Et puis, pas aérodynamique
00:56:02de tout, il prendra tout le vent.
00:56:04Après, ça dépend.
00:56:06Par contre, le jour où il vous a filé
00:56:08un coup de pied au cul à son gamin,
00:56:10ça va faire mal.
00:56:12Dans quelle discipline, autre que la sienne ?
00:56:14Finalement,
00:56:16chez nous,
00:56:18il y a un profil à peu près type.
00:56:20Il y a des grands, il y a des petits.
00:56:22Maintenant, j'ai du mal à voir
00:56:24comment, avec cette taille-là,
00:56:26il fait couple avec un cheval.
00:56:28Sachant que dans notre discipline, le cheval est tiré au sort.
00:56:30Donc, il faut trouver un cheval.
00:56:32C'est aussi un petit spider.
00:56:34Le cheval, il se barre.
00:56:38C'est lui qui porte le cheval.
00:56:40Peut-être en natation.
00:56:42Peut-être en natation, Sébastien.
00:56:44Oui, pourquoi pas.
00:56:46C'est quoi le plus grand ?
00:56:48Il pourrait faire du saut en hauteur.
00:56:52C'est très grand.
00:56:54Je n'ai pas les tailles en tête.
00:56:56Il y a eu de très grands nageurs.
00:56:58L'Albatros, je ne sais pas si vous vous souvenez,
00:57:00il avait une envergure qui permettait
00:57:02de toucher les lignes d'eau de chaque côté
00:57:04quand il était en papillon.
00:57:08Oui, mais effectivement,
00:57:10je rejoins aussi Marie-Claire
00:57:12parce qu'il manque un peu de musculature pour un nageur.
00:57:14Si on le mettait en danse
00:57:16avec les stars, avec Simone Biles.
00:57:20Ils avaient fait une comparaison.
00:57:22C'est une question qui me vient
00:57:24en parlant de basket
00:57:26et par rapport aux différentes disciplines.
00:57:28Est-ce qu'il aurait été
00:57:30un bon défenseur ?
00:57:32En tout cas, il y a une chose qu'on constate
00:57:34à travers nos échanges,
00:57:36c'est que la physionomie
00:57:38aiguille
00:57:40généralement vers un sport.
00:57:42C'est vrai que moi, je me souviens
00:57:44quand on était au village olympique,
00:57:46quand on voyait les tout petits,
00:57:48on disait, c'est un petit gymnaste.
00:57:50Quand on voyait les grands, on disait, c'est des basketeurs.
00:57:54Et puis les gros altérophiles, très musclés.
00:57:56Et puis ceux qui avaient les oreilles en chou-fleur,
00:57:58on se disait, c'est des lutteurs
00:58:00ou des judokas ou des rugbymans.
00:58:04C'est vrai que ça se passait comme ça.
00:58:06Il n'y avait pas besoin de demander la discipline.
00:58:08Les yeux côté pile ou
00:58:10côté face, mon cher Antoine ?
00:58:12On fait une petite pause.
00:58:16Le chrono.
00:58:18Mon Dieu,
00:58:20je manque à tous mes devoirs.
00:58:22On fait une pause et on se retrouve
00:58:24les yeux côté pile et côté face.
00:58:26Puis on ouvrira notre débat aussi avec un invité,
00:58:28un économiste du sport.
00:58:30Léon Mania ne fait-elle que commencer ?
00:58:32Quelles sont les conséquences derrière pour lui ?
00:58:34Comment ça va se passer ?
00:58:36Qu'est-ce qui peut lui arriver de bien ?
00:58:38Les dangers, les écueils à éviter ?
00:58:40On sait qu'il y a un entourage très précis autour de lui.
00:58:42On va y revenir dans un instant sur Sud Radio.
00:58:44A tout de suite.
00:58:54Allô patron ?
00:58:56Dès demain chez Lidl, elle est à 2,59€ les 200g
00:58:58au lieu de 3,69€.
00:59:00Moins 30% patron.
00:59:022,59€ la burrata ?
00:59:04Oh non, pas du tout. On est mal.
00:59:06Lidl, le vrai prix des bonnes choses.
00:59:0812,95€ le kilo,
00:59:1023% de matière grasse sur produits finis,
00:59:12transformés en Italie, offre valable
00:59:14jusqu'à épuisement des stocks.
00:59:16Plus d'informations sur Lidl.fr.
00:59:18Pour votre santé, limitez les aliments gras, salés et sucrés.
00:59:20Sud Radio, Monde Marçan.
00:59:23Chéri, toi tu reviens de chez Giphy.
00:59:25Oui, et je me suis encore fait plaisir.
00:59:27Et hop, la natte de plage à 1,99€.
00:59:29La serviette à 2,49€.
00:59:31Et le coussin qui va bien à 3,99€.
00:59:33Je suis jalouse.
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00:59:47Au bon prix Giphy, j'y retourne.
00:59:49Giphy, l'élu meilleur enseigne loisir et déco 2024.
00:59:52Au bon prix et ouvert même le dimanche.
00:59:54Les vraies voix Sud Radio,
00:59:5617h-19h, Christine Bouillaud.
00:59:58Nos vraies voix des JO,
01:00:00le collectif des championnes et champions
01:00:02français. Retenez bien ces noms.
01:00:04Sébastien Delaigne, Marion Cligné,
01:00:06Philippe Candeloro, Marie-Claire Estou,
01:00:08pour ce plateau de ce mardi,
01:00:10de cette deuxième semaine des Jeux Olympiques
01:00:122024.
01:00:14Mon cher Antoine Mazère,
01:00:16on fait les JO côté pied et côté face,
01:00:18mais je voulais faire un petit focus avec
01:00:20notre ami Philippe Candeloro sur votre
01:00:22petite chaîne que vous animez
01:00:24et on peut vous retrouver ce soir
01:00:26après cette émission, mais il faut nous expliquer où et comment.
01:00:28Effectivement,
01:00:30sur IceRadio.com
01:00:32Ice comme I-C-E
01:00:34comme mon métier, la glace,
01:00:36en anglais.
01:00:38C'est 100% Radio Sport de glace.
01:00:40Normalement, en été, on fait un petit break,
01:00:42mais à cause des JO, on s'est dit
01:00:44on va faire deux émissions spéciales
01:00:46pour en plus passer avec de l'image.
01:00:48Et donc ça se passe tout à l'heure
01:00:50à côté des trois présidents, juste en dessous de
01:00:52BFMTV et DRMC.
01:00:54On invite le public surtout, puisque l'idée
01:00:56c'est de faire participer le public à cette émission
01:00:58puisqu'on en a de moins en moins des émissions
01:01:00où le public peut venir boire un verre
01:01:02et en plus prendre le micro s'il en a envie.
01:01:04C'est là-dessus où je me sens le plus à l'aise,
01:01:06c'est d'être proche des gens
01:01:08et de co-animer finalement avec des gens
01:01:10que je vais rencontrer seulement ce soir.
01:01:12J'ai un ou deux chroniqueurs, ça passe un petit peu
01:01:14comme ici, mais j'ai
01:01:16beaucoup moins de technique et je dois être multitâche
01:01:18c'est-à-dire que je dois faire un peu la pieuvre,
01:01:20c'est-à-dire que je fais un peu de la technique, j'interroge,
01:01:22je mets l'ambiance, je mets de la musique
01:01:24et puis en plus on suit en même temps
01:01:26les épreuves à la télé.
01:01:28Iceradio.com
01:01:30C'est ça. Candeloro
01:01:32et les givrées des JO, on a appelé ça parce qu'habituellement
01:01:34c'est tous les mardis soirs, de 18 à 20h
01:01:36qui s'appelle Candeloro et sa bande de givrées.
01:01:38On ne sait pas pourquoi.
01:01:40C'est à cause
01:01:42du nom de la radio en fait.
01:01:44Bon bah écoutez,
01:01:46on se connectera et donc vous allez continuer
01:01:48jusqu'à la fin des JO ?
01:01:50Là non, on a fait deux émissions spéciales
01:01:52on fera peut-être quelque chose pour les paras
01:01:54et puis après on reprend la saison
01:01:56avec le Médiadet du hockey sur glace
01:01:58puisque la ligne Magnus qui redémarre à partir du
01:02:0010 septembre, donc du coup après on reprend
01:02:02notre saison normale tous les mardis soirs en direct.
01:02:04Et Ice Radio, c'est une radio
01:02:06vraiment très rafraîchissante.
01:02:08Alors là !
01:02:10Merci Marie-Claire.
01:02:12On va le faire en jingle ça.
01:02:14On va demander à notre amie Fred de faire ça.
01:02:16J'en perds le fil.
01:02:18Dans un instant
01:02:20on va parler de la Léon Magna
01:02:22qui va s'enclencher ou qui a déjà commencé.
01:02:24On va venir avec quelques chiffres
01:02:26déjà très marquants. Mais c'est l'heure des JO
01:02:28côté piles et côté faces. Antoine,
01:02:30qu'est-ce que vous nous avez trouvé ?
01:02:32On en a un petit peu évoqué tout à l'heure mais c'était bien
01:02:34de le rappeler parce que c'est vrai que ces JO battent beaucoup de
01:02:36records. Il y avait le record d'un nombre de spectateurs
01:02:38pour aller voir un match de rugby
01:02:40féminin. C'était du côté du
01:02:42Stade de France pour le rugby A7. Et on a battu un autre
01:02:44record, celui du handball féminin.
01:02:46Donc tout à l'heure, plus de 26 000 supporters
01:02:48pour pousser les bleus au Stade Pierre-Montroy.
01:02:50C'était à Lille pour la victoire de la France face à l'Allemagne
01:02:52en quart de finale. Donc c'était un record pour
01:02:54un match de handball féminin. Donc c'était important de le souligner.
01:02:56Bien sûr. C'est formidable.
01:02:58Pas trop de regrets, Christine, d'avoir arrêté le monde ?
01:03:00Non mais je nous me dis merci.
01:03:02Enfin, jouer devant 26 000
01:03:04c'est supporter.
01:03:06Je vous rappelle quand même qu'à mon époque, on jouait dans des stades
01:03:08quasi vides.
01:03:10Sauf à l'époque où on jouait avec les clubs où il y avait vraiment
01:03:12du monde à Dijon à Metz.
01:03:14Mais l'équipe de France ne
01:03:16ne déplaçait pas les foules. Ce qui est normal.
01:03:18Et tant mieux. C'était une autre époque.
01:03:20Mais c'est quand même incroyable. Parce que personne
01:03:22à l'époque ne pensait qu'un sport
01:03:24féminin pouvait remplir des
01:03:26stades comme quoi.
01:03:28Et puis il y a également le beau message
01:03:30de No Allies qui a marqué les esprits. On s'en rappelle
01:03:32en gagnant la course pour 5 000e.
01:03:34C'était avant-hier soir. Et sur
01:03:36Twitter, enfin sur X maintenant, anciennement Twitter,
01:03:38l'athlète américain a publié un message fort
01:03:40et encourageant en expliquant que malgré
01:03:42les problèmes de santé, tout le monde peut se surpasser.
01:03:44Il dit je souffre d'asthme, d'allergie,
01:03:46de dyslexie, de troubles de l'attention,
01:03:48d'anxiété et de dépression.
01:03:50Tout ça pour
01:03:52valoriser sa performance.
01:03:54Mais ce que vous avez ne définit pas ce que vous pouvez
01:03:56devenir. Pourquoi pas vous ? Un discours qu'il a répété
01:03:58également en conférence de presse une fois sa victoire
01:04:00arrachée sur le fil où il explique vouloir rendre
01:04:02accessible l'athlétisme. Il s'agit
01:04:04d'un sport mondial. Il faut que tout le monde puisse le regarder.
01:04:06Ce mec-là, tu le lâches
01:04:08en Australie. Les kangourous, ils font la gueule.
01:04:10Je ne sais pas si
01:04:12tu l'as vu avant sa course.
01:04:14Quand il débarque et tout ça, il fait son show.
01:04:16C'est là où j'admire les
01:04:18ricains. Il assume derrière.
01:04:20Il a beaucoup bossé avec un coach
01:04:22et ils ont mis tout en
01:04:24ordre.
01:04:26Juste avant sa course, il a appelé
01:04:28apparemment trois cloches un peu
01:04:30bouddhistes. Elle a sonné et il a fait
01:04:32un truc de respiration.
01:04:34Après, il a fait ses mouvements.
01:04:38C'est des showmans, Sébastien Delenne.
01:04:40Ces Américains, sur pas mal
01:04:42de disciplines. L'athlétisme, on attend
01:04:44de voir. Il y a
01:04:46les tenues, les ongles, les cheveux.
01:04:48La façon de se comporter.
01:04:50Les interviews d'après compétition.
01:04:52C'est vraiment autre chose.
01:04:54Effectivement. J'ai toujours connu ça.
01:04:56Sur les finales du 100 mètres,
01:04:58les Américains font le show.
01:05:00En même temps, après, derrière,
01:05:02il n'y a pas eu que les Américains.
01:05:04Je me rappelle que Hussain Bol
01:05:06faisait aussi un peu le show.
01:05:08Ça a été repris. Je ne sais pas si c'est
01:05:10la particularité du 100 mètres.
01:05:12Un athlète, en tout cas,
01:05:14il a beaucoup de showmans.
01:05:16Daniel, s'il
01:05:18était là, il nous le confirmerait.
01:05:20Certains ont des rituels
01:05:22bien rôdés
01:05:24pour se mettre en condition
01:05:26avant l'épreuve.
01:05:28Pour être explosif.
01:05:30Pour se mettre vraiment dans la compétition.
01:05:32Marion disait
01:05:34qu'il a fait sonner trois cloches, etc.
01:05:36Certains
01:05:38tennisman vont
01:05:40faire X pas, taper
01:05:42trois fois la raquette.
01:05:44Des espèces de rituels qui se répètent
01:05:46et qui mettent
01:05:48en condition l'athlète en fonction de sa discipline.
01:05:50Vous n'en aviez pas?
01:05:52Sébastien?
01:05:54Ils veulent peut-être impressionner aussi l'adversaire.
01:05:56C'est une façon
01:05:58de dire
01:06:00je suis là.
01:06:02C'est tellement intensif
01:06:04et c'est tellement court que
01:06:06tout ce qui se passe avant, c'est très important.
01:06:08Il y a l'esthétisme aussi qui commence
01:06:10à prendre de l'ampleur.
01:06:12Notamment dans les disciplines où il y a
01:06:14beaucoup de femmes. Aujourd'hui, je trouve qu'elles sont
01:06:16très coquettes, bien maquillées, les ongles
01:06:18faits. On a
01:06:20presque 90% des athlètes féminines
01:06:22aujourd'hui, indépendamment de leur
01:06:24performance. Parce que c'est d'abord ça
01:06:26qu'on doit regarder
01:06:28et admirer. Mais physiquement, il faut reconnaître
01:06:30qu'il y a des sacrés canons.
01:06:34Disons qu'il y a une évolution
01:06:36en termes, parce que sinon vous allez vous faire tomber dessus
01:06:38en disant...
01:06:40Même les lanceuses de marteau
01:06:42sont jolies.
01:06:44Comme les athlètes,
01:06:46il y a une évolution en termes
01:06:48d'esthétisme et de choix.
01:06:50Aussi de s'assumer parfaitement.
01:06:52Ce n'est pas parce qu'on faisait
01:06:54à l'époque du sport ou des sports qui étaient dits masculins
01:06:56qu'on ne pouvait pas rester féminine
01:06:58ou qu'il fallait copier...
01:07:00On a encore le droit de dire qu'il y a des femmes qui sont jolies
01:07:02qui font du sport et des performances.
01:07:04Après, le lanceur
01:07:06de marteau canadien, c'est vrai
01:07:08qu'il n'a pas le même look.
01:07:10Mais il a un look qu'on retient.
01:07:12Quelqu'un de la sauteuse
01:07:14en hauteur
01:07:16ukrainienne.
01:07:18Toujours la même coiffure avec deux tresses.
01:07:20Oui, oui, oui.
01:07:22Je pense que ça peut aussi
01:07:24être partie du rituel, la coiffure, pour certains.
01:07:26Que ce soit pour le lanceur
01:07:28de marteau ou la sauteuse
01:07:30en hauteur.
01:07:32On pourrait se tromper.
01:07:34On en est où,
01:07:36nos côtés piles et côtés chaussures ?
01:07:38C'est une petite transition, une petite place décisive,
01:07:40comme on dit dans le jargon, parce qu'on va parler de Léon Marchand.
01:07:42Il y avait un reportage très sympathique
01:07:44sur la matinale de TF1.
01:07:46Notamment, le titre, c'était
01:07:48Léon Marchand, le nouveau chouchou des Français.
01:07:50Ils ont trouvé Apolline. Qui est Apolline ?
01:07:52Je vais vous laisser le découvrir. Vous allez voir ce qu'elle fait.
01:07:54Elle note tous les temps de Léon Marchand.
01:07:56Elle a réussi à le croiser, mais ça ne s'est pas passé comme prévu.
01:07:58Il y a les courses de Léon Marchand,
01:08:00les temps, et ses médailles.
01:08:02Il y a des cases pour
01:08:04faire signer à des couronnageurs.
01:08:06Qu'est-ce qu'il représente pour toi, Léon Marchand ?
01:08:08C'est mon modèle.
01:08:10Du coup, il représente tout.
01:08:12Pardon ?
01:08:14Regarde, il arrive.
01:08:16Vas-y.
01:08:18Bonjour.
01:08:20Léon ?
01:08:22Désolé, j'ai pas trop le temps.
01:08:24C'est pas grave.
01:08:26Oh non, c'est super !
01:08:28Mais c'est pas possible !
01:08:30Effectivement, il n'avait pas le temps.
01:08:32Mais il y a une suite !
01:08:34Il y a exactement moins de deux heures, Léon Marchand a vu ce reportage.
01:08:36Il a vu le tweet du journaliste
01:08:38Paul Larroutoureau, qui travaille chez
01:08:40TF1 et LCI.
01:08:42Il a répondu, les gars, j'ai besoin de vous
01:08:44pour trouver le contact de cette petite fille
01:08:46pour que, absolument, je lui fasse un petit cadeau.
01:08:48Donc, Apolline devrait rencontrer bientôt son idole,
01:08:50Léon Marchand, à 10 ans.
01:08:52La petite a dit, c'est pas grave.
01:08:54Et puis, c'est selon les adultes derrière
01:08:56qui vont venir dramatiser un petit peu la séquence.
01:08:58C'est ça qui est dingue.
01:09:00On va en reparler dans un instant
01:09:02sur ce phénomène-là. Parce qu'aujourd'hui,
01:09:04comme il y a l'image, comme il y a les réseaux sociaux,
01:09:06les faits et gestes de chacun et de
01:09:08chacune de ces stars sont
01:09:10décortiqués à la seconde près.
01:09:12Et souvent, on n'a pas le début, on n'a pas la fin.
01:09:14Et c'est ce qui se passe exactement dans ce reportage.
01:09:16Parce qu'effectivement, Léon Marchand,
01:09:18nous, on n'était pas dans la séquence, on n'était pas sur place.
01:09:20Mais on imagine très bien qu'il avait un timing
01:09:22ultra serré et qu'il devait rejoindre
01:09:24je ne sais quoi pour faire je ne sais qui
01:09:26et qu'il était dans sa bulle pour aller
01:09:28au rendez-vous. Ce qui peut arriver.
01:09:30Mais tous ces faits et gestes vont évidemment être
01:09:32décortiqués. Le côté pile, côté face continue.
01:09:34Non, vous n'avez rien d'autre.
01:09:36C'est déjà pas mal.
01:09:38On finit pour une petite transition sur Léon Marchand.
01:09:40Et un petit topo sur la
01:09:42poursuite par équipe féminine.
01:09:44On va vous mettre à jour et on suit également
01:09:46le basket, ça se passe très bien pour l'équipe
01:09:48de France. Mais on va vous tenir au courant, bien sûr, juste après la petite
01:09:50pause de l'équipe de France de cyclistes.
01:09:52Exactement. On peut s'arrêter maintenant.
01:09:54Bon, voilà, on fait une petite pause. Dès maintenant,
01:09:56on reprend notre souffle, on boit de l'eau, on s'hydrate.
01:09:58Et on revient
01:10:00avec nos vraies voix des JO.
01:10:02On va parler de Léon Magnin
01:10:04et on aura un économiste du sport aussi.
01:10:06C'est important de voir un peu sur le facteur
01:10:08économique ce que ça peut
01:10:10enclencher aussi de dynamique, à la fois
01:10:12pour lui, pour son sport et pour
01:10:14le sport français aussi en général.
01:10:16Quelles sont les conséquences qu'on peut déjà retirer
01:10:18de cet engouement ?
01:10:20Vous ne bougez pas, on se retrouve juste après ça sur Sud Radio.
01:10:22A tout de suite.
01:10:24Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
01:10:26Christine Bouillaud.
01:10:28Allez, on continue avec nos vraies voix des JO.
01:10:30Ce soir, autour de la table,
01:10:32les membres du collectif des champions
01:10:34et des champions français.
01:10:36Philippe Candeloro,
01:10:38Marion Cligny et Sébastien Deleigne.
01:10:40J'arrive pas à compter. Combien vous avez
01:10:42de médailles chacun ?
01:10:44Si vous êtes tous réunis.
01:10:46Des médailles mondiales ou olympiques ?
01:10:48Moi, j'en ai qu'une.
01:10:50Ça fait quand même 5.
01:10:52On s'incline.
01:10:54Et mondiale, double.
01:10:562, 3,
01:10:5810,
01:11:0015,
01:11:0223,
01:11:040, 2.
01:11:06J'ai compté que les titres.
01:11:08Les titres, 6.
01:11:10Que les titres, 6.
01:11:12Sébastien, c'est plus 3.
01:11:14Que 3.
01:11:16On s'incline, mais quand même.
01:11:18Vous avez connu
01:11:20cette séquence
01:11:22comme certainement beaucoup d'athlètes,
01:11:24même si aujourd'hui, tout est décuplé,
01:11:26compte tenu du fait que ce sont les Jeux en France,
01:11:28qu'il y a les réseaux sociaux aussi,
01:11:30et cette Léon Mania
01:11:32de se déclencher.
01:11:3425 000 personnes
01:11:36l'attendaient. On fait des heures de queue
01:11:38hier pour le voir
01:11:40au Club France et ce n'en est absolument
01:11:42pas terminé. Il est sur sollicité
01:11:44évidemment. C'est un marathon
01:11:46médiatique qui
01:11:48s'ouvre pour lui
01:11:50et avec beaucoup de questions
01:11:52autour de ça. Est-ce que ça a un avantage ?
01:11:54Comment va-t-il gérer tout ça ?
01:11:56Sébastien Delègne, j'aimerais que,
01:11:58parce que vous connaissez la famille
01:12:00proche, ses parents,
01:12:02de Léon Marchand, cette méga star
01:12:04qui est devenue Léon Marchand.
01:12:06On le savait, pour ceux qui connaissaient
01:12:08parfaitement la natation et le sport
01:12:10en général, que ces Jeux allaient être
01:12:12vraiment une bascule, une réussite
01:12:14pour lui parce qu'il était préparé pour ça.
01:12:16Mais maintenant, dans quoi bascule-t-il
01:12:18lui, le jeune homme de 22 ans
01:12:20qui était plutôt protégé
01:12:22du fait d'être aux Etats-Unis,
01:12:24d'être très bien entouré et d'être dans l'univers de la natation ?
01:12:26Il bascule
01:12:28dans une dimension qu'il ne connaissait pas
01:12:30et que très peu de sportifs ont connue.
01:12:32Comme vous le disiez,
01:12:34il est starifié,
01:12:36c'est une grande star de ces Jeux olympiques
01:12:38carrément et au niveau national
01:12:40comme international.
01:12:42Il a marqué l'histoire de son sport,
01:12:44il a marqué l'histoire des Jeux de Paris
01:12:46et du coup,
01:12:48effectivement, ça va être une gestion
01:12:50relativement compliquée
01:12:52mais je pense qu'avec l'entourage
01:12:54qu'il a, les parents qu'il a,
01:12:56l'entraîneur qu'il a,
01:12:58les entraîneurs qu'il a,
01:13:02il a encore une fois, je le disais la semaine dernière,
01:13:04c'est quelqu'un qui a la tête sur les épaules,
01:13:06il sait très bien où il va,
01:13:08il sait très bien ce qui se passe,
01:13:10même s'il n'a pas réalisé tout à fait encore l'ampleur
01:13:12de cette notoriété.
01:13:14C'est quelqu'un de serein,
01:13:16de posé,
01:13:18quelquefois introverti
01:13:20puisqu'effectivement, il n'aime pas
01:13:22non plus
01:13:24tout ce qui peut se faire
01:13:26autour d'un sportif,
01:13:28c'est-à-dire la surmédiatisation,
01:13:30les plateaux à gogo,
01:13:32ce n'est pas son genre.
01:13:34Ce n'est pas son style.
01:13:36Donc il sera,
01:13:38lui-même est déjà un peu
01:13:40protégé par sa personnalité ou son caractère
01:13:42quelque part.
01:13:44Par contre,
01:13:46ça ne va pas être facile à faire
01:13:48et je pense que
01:13:50il est assez intelligent
01:13:52et le monde qui l'entoure aussi
01:13:54pour pouvoir faire la part des choses.
01:13:56Ses parents,
01:13:58c'est une bulle.
01:14:00Évidemment, ils connaissent aussi l'univers médiatique.
01:14:02Son papa est journaliste,
01:14:04sa maman ne l'est pas,
01:14:06mais connaît cet univers-là aussi.
01:14:08Le fait qu'ils aient aussi, eux, vécu
01:14:10ce que vous, tout le collectif,
01:14:12vous avez vécu,
01:14:14est-ce que pour lui, ça peut être un rempart
01:14:16pour le protéger plus que lui
01:14:18de devoir se protéger lui-même ?
01:14:22Oui, quelque part, oui.
01:14:24C'est un atout.
01:14:26Ils sont passés par là,
01:14:28l'expérience y l'ont
01:14:30et comme vous disiez,
01:14:32Xavier
01:14:34est dans le milieu,
01:14:36il sait comment ça se passe, il connaît les rouages
01:14:38et je pense que son fils
01:14:40est le premier averti.
01:14:42Est-ce qu'ils sont préparés aux éventuelles
01:14:44polémiques qui pourraient commencer à être mises en avant ?
01:14:46On l'a vu avec le phénomène Mbappé,
01:14:48tout ce qu'il faisait était merveilleux,
01:14:50jusqu'au jour où on trouve un truc
01:14:52et que la France entière se déchaîne.
01:14:54Oui, ils sont préparés.
01:14:56Ils savent que, de toute façon,
01:14:58on ne peut pas plaire à tout le monde
01:15:00et qu'il y a toujours des détracteurs,
01:15:02j'ai envie de dire, du plaisir
01:15:04et qu'ils seront
01:15:06là pour critiquer
01:15:08ou faire une analyse
01:15:10ou interpréter quelque chose
01:15:12qui n'a pas lieu d'être.
01:15:14Ils sont très conscients
01:15:16et ça permet
01:15:18de le vivre au moins de surprise,
01:15:20de fracas.
01:15:22De toute façon, après une telle
01:15:24montée en puissance de ce qu'il a donné
01:15:26sur ses jeux, il va falloir forcément
01:15:28qu'à un moment donné, il se casse la gueule
01:15:30pour qu'il se fasse défoncer.
01:15:32Soit il va continuer,
01:15:34il peut continuer 3-4 compètes,
01:15:36ça va continuer à bien se passer,
01:15:38mais à un moment donné, avec la pression,
01:15:40s'il n'aime pas trop la partie un peu
01:15:42du média, moi j'aimais le public,
01:15:44donc quand j'ai ce truc-là qui m'est tombé sur la tête,
01:15:46j'en ai profité, ça m'a galvanisé,
01:15:48ça m'a boosté dans mes efforts.
01:15:50Si lui, il n'est pas trop
01:15:52dans ce style de pouvoir
01:15:54utiliser le public, s'en servir
01:15:56et vivre avec,
01:15:58à un moment donné, de toute façon, les médias
01:16:00français adorent ça. Il était tellement
01:16:02haut le gars qu'on va attendre à un moment donné
01:16:04qu'il y ait une petite rechute pour pouvoir
01:16:06appuyer sur la tête parce qu'il faut
01:16:08toujours, comme il dit, qu'on a besoin
01:16:10de détracteurs en France, sinon ça ne marche pas.
01:16:12C'est terrible.
01:16:14Alors Sébastien Delaigne.
01:16:16Philippe, j'ai pas dit qu'il n'aimait
01:16:18pas le public, attention, au contraire,
01:16:20il s'en est servi et il s'en est servi avec
01:16:22intelligence. On l'a vu, aux Jeux
01:16:24olympiques, il les a remerciés
01:16:26à plusieurs reprises,
01:16:28il était avec
01:16:30le visage
01:16:32pas du tout fermé quand il rentrait dans l'arène,
01:16:34il se nourrissait de ça
01:16:36intelligemment.
01:16:38Ce que je disais, c'est que
01:16:40ce n'est pas un gars
01:16:42qui va chercher à être sur les plateaux
01:16:44télévisés et à
01:16:46se montrer. Déjà là-dessus,
01:16:48il est
01:16:50grâce à ce caractère-là un peu
01:16:52protégé. Marie-Claire Estour.
01:16:54Moi je pense que
01:16:56dans un premier temps, il va falloir qu'il se fasse à l'idée
01:16:58d'avoir
01:17:00gagné une avalanche de médailles en peu
01:17:02de temps, donc c'est déjà
01:17:04retomber
01:17:06sur terre et se dire, waouh, je l'ai fait.
01:17:08Après, je pense qu'effectivement
01:17:10il doit être bien entouré
01:17:12et le plus important
01:17:14pour traverser des épreuves
01:17:16comme ça,
01:17:18des épreuves auxquelles on n'est pas forcément
01:17:20complètement préparé, il faut être bien
01:17:22entouré et il faut choisir son entourage.
01:17:24Vraiment, ça c'est quelque chose
01:17:26de très important.
01:17:28Il faut être bien entouré et puis
01:17:30il m'a l'air d'avoir quand même
01:17:32les pieds bien sur terre.
01:17:34Suivant les personnalités,
01:17:36il y en a qui vont, comme Philippe,
01:17:38complètement surfer sur
01:17:40la vague de la popularité
01:17:42et puis d'autres qui vont
01:17:44choisir un petit peu plus
01:17:46ce qu'ils vont faire
01:17:48et ce qu'ils vont donner, je dirais,
01:17:50au public, aux médias, etc.
01:17:52Je pense que lui,
01:17:54il sera plutôt dans ce
01:17:56profil-là où il choisira vraiment
01:17:58et sélectionnera ce qu'il fera.
01:18:00Je n'ai pas dit qu'il n'aimait pas le public, au contraire,
01:18:02qu'il a envie d'aller, mais qu'il y a une certaine
01:18:04réserve. Après, moi, je n'ai pas fait
01:18:06le même métier. Moi, je fais un sport
01:18:08artistique, on doit séduire le public
01:18:10pour être apprécié et être applaudi.
01:18:12Là, c'est les performances et c'est
01:18:14la lingo, traversée le plus vite possible,
01:18:16qui va faire sa notoriété.
01:18:18J'ai relevé, dans les interviews
01:18:20qui ont été faites autour
01:18:22de Léon Marchand, l'interview de Bob Bowman
01:18:24dans les colonnes de l'équipe,
01:18:26c'est ma consorte Céline Noni
01:18:28qui lui avait posé la question, qu'est-ce qui va se passer
01:18:30pour lui ? Et il dit toute l'année,
01:18:32ce que dit Bob Bowman sur Léon Marchand,
01:18:34j'ai trouvé ça incroyable, je me suis concentrée
01:18:36à baliser factuellement son chemin et tout
01:18:38ce qu'il pourrait contrôler afin de lui libérer
01:18:40l'esprit. Mais je savais déjà
01:18:42qu'il allait perdre quelque chose et que mon
01:18:44job était justement de l'amener à cette perte.
01:18:46D'une certaine manière, c'est tellement triste,
01:18:48désormais Léon ne va plus tout à fait
01:18:50s'appartenir, les gens vont se l'approprier,
01:18:52le priver de son insouciance
01:18:54et du plaisir simple de nager.
01:18:56Voilà ce que disait Bob Bowman.
01:18:58Est-ce qu'il est bon ce Bowman ?
01:19:00C'est incroyable de savoir que derrière,
01:19:02on va gagner des médailles, mais on va perdre
01:19:04aussi quelque chose. Il a un nom prédestiné,
01:19:06Bowman.
01:19:08On perd, mais on gagne aussi.
01:19:10On gagne en partage avec le public,
01:19:12on gagne
01:19:14beaucoup de choses aussi.
01:19:16Après, il y a aussi un phénomène,
01:19:18ce qu'on appelle en anglais les POB,
01:19:20c'est le Post Olympic Blues.
01:19:22Après les Jeux, tu as une petite
01:19:24dépression pour certains, parce que d'un coup,
01:19:26tu es là, et puis tu arrives
01:19:28chez toi. Mais pour un jeune homme
01:19:30de 22 ans, qui vivait sa vie
01:19:32de jeune homme et d'athlète de 22 ans, à partir d'aujourd'hui,
01:19:34aller au cinéma, aller au restaurant,
01:19:36ne sera plus tout à fait la même
01:19:38chose. Il vivra ce que Patrick Bruel
01:19:40a connu, quand il peut aller manger une pizza
01:19:42et tout ça. Il va le préserver, c'est peut-être
01:19:44que dans quelques semaines, il va retourner
01:19:46aux Etats-Unis, ça va peut-être un petit peu le préserver.
01:19:48Que va-t-il
01:19:50se passer aussi, accompagner
01:19:52l'effet Léon Marchand, cette Léon Mania,
01:19:54mais aussi sur d'autres aspects plus économiques ?
01:19:56On va en parler dans un instant avec
01:19:58Vincent Chaudel, qui est fondateur
01:20:00d'Inès Sport et de l'Observatoire du Sport
01:20:02Binès, qui va faire un détour avec nous
01:20:04dans cette émission. Et on fera un petit
01:20:06crochet également par le basket avec vous,
01:20:08mon cher Antoine Mazère.
01:20:10Allez, encore un petit moment à passer tous
01:20:12ensemble. On s'arrête et on se retrouve juste après ça.
01:20:14A tout de suite.
01:20:20Les vrais voix des JO, vous le savez,
01:20:22avec les membres du collectif des championnes
01:20:24et des champions français, le
01:20:26CCCF, retenez bien
01:20:28ces initiales. Dans cette émission,
01:20:30ce soir, nous accueillons Marie-Claire Estou,
01:20:32Philippe Candeloro, Marion Cligny et
01:20:34Sébastien Deleigne. Ils ont tous un palmarès
01:20:36long comme le bras, ce que nous n'avons pas.
01:20:38Et donc c'est pour ça qu'ils sont avec nous ce soir,
01:20:40sur cette antenne, sur
01:20:42cette radio. Si, quand même, un peu, Philippe ?
01:20:44Tu te souviens
01:20:46de l'émission Gribouille ? Non.
01:20:48Il avait des tout petits bras
01:20:50et puis il dessinait. C'était un truc
01:20:52d'une émission pour enfants.
01:20:54Donc je n'avais pas un grand bras.
01:20:56Palmarès long comme le bras.
01:20:58Bon, écoute, c'était la blague.
01:21:00Palmarès long comme le bras,
01:21:02comme on les a eu tous. Désolé, ça fait long.
01:21:04On fait un petit crochet
01:21:06par le résultat du basket, mon cher
01:21:08Antoine. Les Français face aux Canadiens qui sont
01:21:10au pied du mur pour se qualifier. Et ça se passe
01:21:12pourtant très bien pour l'instant pour l'équipe de
01:21:14France qui, dans le deuxième quartan, mène 30
01:21:16à 20. Les coéquipiers de
01:21:18Maniama qui ont réalisé un très gros début
01:21:20de match, notamment les 10 points d'Isaya
01:21:22Cordinier qui permettent à l'équipe de France
01:21:24de mener à 5 minutes
01:21:26maintenant de la mi-temps. L'entame de
01:21:28match, elle est quasiment parfaite. Maintenant, il faut tenir
01:21:30par contre face aux Canadiens et leurs stars
01:21:32de la NBA. Juste un petit mot tout à l'heure, on en parlait
01:21:34avec Marion. On suit le cyclisme
01:21:36sur piste avec l'équipe de France. Alors déjà,
01:21:38la première bonne nouvelle, c'est que l'équipe de France a battu
01:21:40le record de France pour la poursuite féminine.
01:21:42L'équipe de France a amélioré le record
01:21:44de France dès son entrée en liste en qualification. C'était
01:21:46pour le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
01:21:48Le quatuor formé par Clara Copponi,
01:21:50Valentin Fortin, Marion Borras
01:21:52et Marie Le Nez a avalé
01:21:54les 4 kilomètres en 4'08.
01:21:56L'ancien record était de 4'10 et datait
01:21:58du 12 avril lors de la Coupe du Monde en Australie.
01:22:00Mais malheureusement, ça ne suffira pas pour
01:22:02entrer dans les 4 premières. C'est l'Australie,
01:22:04le Royaume-Uni, le Danemark et l'Italie
01:22:06qui ont terminé dans cet ordre pour 4ème place
01:22:08qui, eux, vont se disputer la médaille d'or.
01:22:10Par contre, pour l'équipe de France, on pourra toujours viser
01:22:12une médaille de bronze.
01:22:14C'est pas mal.
01:22:16Il faut augmenter le potentiel.
01:22:18On est habitué à tellement de médailles
01:22:20chaque jour.
01:22:22A longueur de fil d'infos,
01:22:24on a l'impression qu'il ne se passe rien
01:22:26aujourd'hui, mais pas du tout.
01:22:28Ça, c'est une grande information.
01:22:30Il faut le rappeler aux auditeurs.
01:22:34Sébastien ?
01:22:36C'est historique.
01:22:38Il n'y a pas eu une journée sans médaille.
01:22:40Là, il n'y en a pas eu encore.
01:22:42Ce matin, 2h30 du matin.
01:22:44C'est bien au jour du mardi.
01:22:46Justement, il n'y a pas eu une journée
01:22:48pour le moment sans médaille.
01:22:50Chaque jour, on a eu des médailles.
01:22:52Merci Marie-Claire.
01:22:54Il faut traduire des fois.
01:22:56C'est historique.
01:22:58C'est super.
01:23:00On espère que ça dure comme ça
01:23:02jusqu'à dimanche pour qu'on puisse
01:23:04battre le record.
01:23:06Hier, on a fait un petit quiz.
01:23:08On posera la question tout à l'heure
01:23:10et on va finir de médailles très précisément
01:23:12pour voir qui s'en rapproche le plus
01:23:14à une ou deux médailles près.
01:23:16C'était le débat qu'on avait avec Révoir.
01:23:18Je voudrais qu'on continue sur notre débat
01:23:20autour de la Léon Magnin qui ne fait que commencer.
01:23:22Qu'est-ce qu'il peut donner ?
01:23:24Dans l'ordre des choses,
01:23:26il faut savoir que la 4ème médaille d'or
01:23:28de Léon Marchand, le pic d'audience
01:23:30pour la télévision était de 14,5 millions
01:23:32de téléspectateurs.
01:23:34À titre d'exemple,
01:23:36la finale de rugby à 7, c'était 11,6 millions.
01:23:38Vous imaginez un peu
01:23:40le pic d'audience pour France Télévisions
01:23:42à ce moment-là ? Ils sont doublés
01:23:44le même soir, c'était 13,5 millions
01:23:46de téléspectateurs.
01:23:48Seule la victoire de l'équipe
01:23:50de France de judo est arrivée à 13 millions
01:23:52dans le palmarès des succès d'audience.
01:23:54On en est là aujourd'hui.
01:23:56Au bout de 10 jours, la plateforme de France TV
01:23:58cumule 138 millions
01:24:00de vidéos vues.
01:24:02C'est un jackpot en termes d'images.
01:24:04Et 57 millions...
01:24:06Finalement,
01:24:08ils vont peut-être
01:24:10continuer à m'engager avec Nelson.
01:24:12Ils vont peut-être continuer à nous embaucher.
01:24:14Ils ne vont pas pouvoir vous dire que c'est des problèmes de budget.
01:24:16Non, ça me paraît évident.
01:24:18C'est un problème d'âge pour Nelson.
01:24:20Sébastien Delègne,
01:24:22je rappelle que vous êtes double champion
01:24:24du monde de pentathlon moderne. Vous êtes aussi
01:24:26proche de la famille de Léon Marchand.
01:24:28Est-ce que vous savez ce que Léon
01:24:30Marchand aurait envie de faire
01:24:32de cette notoriété ? Souvent, il y a des
01:24:34sportifs de haut niveau, de très haut niveau
01:24:36qui ont des envies
01:24:38en se disant, moi, ma notoriété,
01:24:40je veux la mettre au service
01:24:42de telle ou telle idée ou telle ou telle
01:24:44cause. Est-ce que là-dessus, il y a déjà répondu
01:24:46ou c'est encore trop tôt ?
01:24:50Non, je pense que c'est encore trop tôt.
01:24:52Il faut que
01:24:54l'effervescence redescende
01:24:56et qu'il prenne un peu
01:24:58la mesure des choses.
01:25:00C'est beaucoup trop tôt. Et il n'a pas fait ça
01:25:02pour ça en plus.
01:25:04Il n'y a pas la même interprétation
01:25:06ou la réflexion
01:25:08qui est posée dans sa tête.
01:25:10Ça ne fonctionne pas comme ça.
01:25:12Je ne veux pas
01:25:14que ma notoriété...
01:25:16Je ne décide pas ma notoriété.
01:25:18Je décide les performances
01:25:20que je fais d'abord.
01:25:22Quelque part, effectivement, derrière,
01:25:24on découle la notoriété. Ce n'est pas le même cheminement.
01:25:26Bien sûr. Il faut quand même rappeler aux auditeurs
01:25:28que vous êtes des anciens
01:25:30sportifs de très haut niveau.
01:25:32C'est d'abord qu'on est des sportifs de très haut niveau
01:25:34avant d'être des personnalités
01:25:36qui prennent position, etc.
01:25:38Il ne faut pas tout mélanger non plus.
01:25:40Le jeune homme n'a que 22 ans.
01:25:42Il a encore 2 ou 3 Olympiades à pouvoir faire
01:25:44quand on voit la plupart des gens
01:25:46qui veulent continuer.
01:25:48C'est une question d'envie.
01:25:50La priorité, ça va être pour lui
01:25:52s'il a envie de continuer à nager.
01:25:54Après, s'il est en fin de carrière,
01:25:56peut-être qu'il se poserait la question de savoir
01:25:58si c'était son engouement
01:26:00pour une œuvre caritative ou pour une action
01:26:02de bienfaisance.
01:26:04Il pourra toujours le faire un peu en parallèle
01:26:06mais il ne pourra pas donner toute sa vie et son temps à ça
01:26:08s'il veut continuer à nager.
01:26:10Sur le plan économique, qu'est-ce que ça pourrait changer
01:26:12la Léon Magna, finalement, à la fois pour sa discipline
01:26:14mais pour le sport aussi en général,
01:26:16parce que ça peut aussi compter.
01:26:18Qu'est-ce que ça a peut-être déjà rapporté,
01:26:20s'il y a déjà des indicateurs ? On parlait des audiences télé.
01:26:22On est avec Vincent Chaudel,
01:26:24qui est avec nous ce soir.
01:26:26Bonsoir Vincent.
01:26:28Merci d'être avec nous,
01:26:30de faire un petit passage dans les vraies voies
01:26:32des Géofondateurs d'Innsport
01:26:34et de l'Observatoire du Sports Business.
01:26:36Est-ce que vous avez déjà pu un peu analyser
01:26:38cette Léon Magna
01:26:40sur le plan économique ou est-ce qu'on peut déjà
01:26:42anticiper certains
01:26:44éléments économiques ?
01:26:46Je vais déjà vous donner quelques éléments
01:26:48de comparaison
01:26:50ou complémentaires à vos échanges.
01:26:52Déjà, malheureusement, je ne vais pas vous rapporter beaucoup de médailles d'or
01:26:54dans votre total
01:26:56du plateau.
01:26:58On est bien garnis.
01:27:00Tout va bien.
01:27:02On aura mis leur massif par contre.
01:27:04D'un point de vue économique,
01:27:06ce qui est important pour un athlète lui-même,
01:27:08c'est la rencontre avec le public,
01:27:10c'est l'exposition
01:27:12de ce nombre
01:27:14de millions de Français qui étaient devant leur écran.
01:27:16Ça, ça le change
01:27:18de dimension.
01:27:20Vous avez évoqué les 14 millions de Français
01:27:22qui étaient devant leur écran
01:27:24pour sa finale.
01:27:26Mais attention, il y a eu 14 millions
01:27:28de Français aussi devant France-Brésil en 2019
01:27:30pour le football féminin.
01:27:32Après, on est tombé à moins de 1000 spectateurs
01:27:34de moyenne pour le championnat de France
01:27:36de première division du football féminin.
01:27:38Donc, il y a une rencontre.
01:27:40C'est le point qui est très important.
01:27:42Mais après, et c'est toute la difficulté pour les sportifs
01:27:44olympiens,
01:27:46c'est qu'est-ce qui va se passer pendant 4 ans
01:27:48entre le moment où ils rencontrent le public
01:27:50une fois et le public
01:27:52global français
01:27:54et pas le public uniquement des amateurs de natation
01:27:56et qu'est-ce qui va se passer pendant les 4 ans.
01:27:58C'est ça qui va être important à voir.
01:28:00Si on veut quelques
01:28:02points de repère,
01:28:04un champion comme Kevin Mayer, moi je prends beaucoup
01:28:06comme point de comparaison
01:28:08les communautés sur les réseaux sociaux
01:28:10et notamment Instagram, parce que c'est
01:28:12l'indicateur qui est souvent
01:28:14retenu notamment par les sponsors
01:28:16pour suivre et accompagner
01:28:18des sportifs.
01:28:20Un Kevin Mayer qui est un grand champion
01:28:22qui malheureusement n'a pas
01:28:24pu faire Paris 2024
01:28:26et à 400 000 followers.
01:28:28Un Florent Manoudou
01:28:30qui a participé à de multiples
01:28:32Olympiades et à
01:28:34775 000 followers.
01:28:36Teddy Riner à 1,5 million.
01:28:38Et aujourd'hui,
01:28:40notre Léon Magna va terminer
01:28:42les CGO avec 1,2 million.
01:28:44C'est très bien, mais c'est 10 fois moins
01:28:46que Phelps par exemple.
01:28:48Et c'est 100 fois moins qu'Mbappé.
01:28:50Si on veut se donner des points de comparaison,
01:28:52c'est cela.
01:28:54Il va avoir gagné rien qu'avec les primes de médaille d'or
01:28:56quelque chose
01:28:58comme 300 000 euros, un peu plus.
01:29:00Mais il va falloir défalquer
01:29:02la retenue fiscale.
01:29:04Un joueur comme Mbappé, il a 25 millions
01:29:06d'euros de contrats
01:29:08sponsoring. Il n'aura pas ça,
01:29:10bien évidemment. Et quand vous parliez
01:29:12tout à l'heure
01:29:14de son sujet
01:29:16de réserve,
01:29:18des fois,
01:29:20quand on a les moyens, on peut l'organiser.
01:29:22On peut s'extrader,
01:29:24s'expatrier,
01:29:26et organiser une vie avec
01:29:28une certaine distance avec le public.
01:29:30Mais il faut en avoir les moyens.
01:29:32Ce n'est pas nécessairement toujours facile.
01:29:34La chance qu'il a,
01:29:36je crois que
01:29:38Philippe Candeloro l'a évoqué,
01:29:40c'est qu'il va repartir aux Etats-Unis.
01:29:42Il sera plus
01:29:44protégé parce qu'il y a
01:29:46une forme d'anonymat.
01:29:48Maintenant, s'il veut monétiser,
01:29:50il va falloir qu'il entretienne sa visibilité.
01:29:52Il va l'entretenir avec de la performance,
01:29:54mais il va falloir qu'il l'entretienne aussi
01:29:56avec des marques qui vont l'exposer.
01:29:58On va avoir ce qu'on appelle du co-branding.
01:30:00C'est-à-dire que les marques vont
01:30:02s'associer, vont chercher
01:30:04le transfert d'excellence
01:30:06que lui va représenter
01:30:08dans d'autres univers. C'est d'ailleurs pour ça
01:30:10qu'il est avec le groupe LVMH
01:30:12qui se veut excellent dans son domaine.
01:30:14Est-ce qu'il y a quelqu'un qui veut
01:30:16poser une question ?
01:30:18Marion n'est pas d'accord.
01:30:20Il fait ses études aux Etats-Unis.
01:30:22Il est plus que connu aux Etats-Unis.
01:30:24Il ne rentre pas dans l'animal là-bas.
01:30:26On est moins envahissant
01:30:28peut-être avec la célébrité ?
01:30:30Ça dépend. Il y a des groupies là-bas.
01:30:32Peut-être moins folding qu'ici.
01:30:34Après, tout dépend
01:30:36de ce qu'il aura envie de faire.
01:30:38Tout dépend de ce qu'il aura envie de faire.
01:30:40Est-ce qu'il aura envie de monnayer
01:30:42vraiment ses titres ou pas ?
01:30:44C'est une vraie question parce que
01:30:46d'un sportif à l'autre...
01:30:48Il a des projets professionnels.
01:30:50D'un sportif à l'autre, il y en a
01:30:52qui font des démarches,
01:30:54qui embauchent un agent,
01:30:56etc. pour aller chercher
01:30:58du budget,
01:31:00clairement.
01:31:02Et puis il y en a qui
01:31:04ne sont pas là-dessus parce qu'ils ont
01:31:06aussi...
01:31:08Ils considèrent que le sport, c'est du sport
01:31:10et c'est super, mais c'est pas
01:31:12le métier de demain.
01:31:16Suivant le sportif, ça peut être
01:31:18très différent.
01:31:20L'avantage, c'est que quand on est connu
01:31:22comme Léon Marchand, les sponsors
01:31:24vont venir sans doute tout seuls.
01:31:26Il n'y aura pas besoin d'aller les chercher.
01:31:28Les téléphones vont sonner tout seuls.
01:31:30Moi, je dirais qu'il y a deux choses.
01:31:32Ce qui est paradoxal, c'est que parfois, on peut avoir
01:31:34des gens qui ont des milliers de followers.
01:31:36Là, on parle de 700 000 followers.
01:31:38Mais combien de ces followers
01:31:40vont dépenser 10, 15, 20 ou 50 euros
01:31:42pour aller voir une compétition de leur champion ?
01:31:44Pas beaucoup, finalement.
01:31:46Donc c'est ça qui est paradoxal, c'est que les sponsors
01:31:48s'intéressent uniquement à ce nombre de followers
01:31:50qui est un petit peu
01:31:52ce qui appâte le sponsor, mais en fait,
01:31:54dans une salle sur de l'événementiel, ce qui rapporte
01:31:56quand même beaucoup d'argent aussi, l'événementiel,
01:31:58entre le merchandising, la billetterie, tout ça,
01:32:00finalement, ce ne sont pas ces followers
01:32:02qui remplissent les stades ou les piscines.
01:32:04Donc peut-être qu'on aura aussi
01:32:06plus de constructions de piscines
01:32:08de 50 mètres, parce qu'aujourd'hui, on parle
01:32:10beaucoup de bassins aquatiques, de bien-être
01:32:12et un petit peu d'apprentissage à nager,
01:32:14mais les 50 mètres de long, il y en a
01:32:16de moins en moins.
01:32:18Mais les marques comme LVMH ne cherchent pas forcément
01:32:20à ce que les suiveurs de Léon Marchand
01:32:22viennent le voir en piscine. Elles veulent que, par exemple,
01:32:24Léon Marchand va porter
01:32:26la dernière chemise LVMH, et du coup,
01:32:28il va poster une photo avec la dernière chemise LVMH
01:32:30et forcément, il y aura des répercussions là-dessus.
01:32:32Je suis d'accord aussi.
01:32:34Mais Vincent Chaudel, les marques,
01:32:36certes, mais les sportifs et les
01:32:38entités, alors là, on parle d'un sport individuel,
01:32:40mais j'imagine que
01:32:42les dauphins du Thoëk,
01:32:44c'est un sujet qui existe aussi,
01:32:46c'est le club d'origine
01:32:48de Léon Marchand, mais de tous les autres,
01:32:50c'est de pouvoir avoir des bassins
01:32:52suffisamment grands. Est-ce que
01:32:54il y aura un effet, quelque part,
01:32:56Léon Marchand pour la natation française
01:32:58avec des communes, l'État,
01:33:00des instances
01:33:02qui vont se dire, effectivement, on est un peu faible
01:33:04au niveau du nombre de piscines, on a un phénomène, certes,
01:33:06mais on peut faire mieux ?
01:33:08Alors, il va y avoir un phénomène Léon Marchand,
01:33:10c'est-à-dire qu'on va le voir dans les inscriptions
01:33:12dans les écoles de natation.
01:33:14C'est mécanique.
01:33:16À chaque Jeux Olympiques, il y a des sports
01:33:18comme l'eskime, le judo,
01:33:20la natation, qui ont un pic de demande
01:33:22selon, évidemment,
01:33:24les performances des équipes de camp,
01:33:26on a un pic de demande à la rentrée
01:33:28et on a un phénomène en escalier
01:33:30parce qu'entre ce pic de demande
01:33:32et la capacité
01:33:34d'accueil, d'encadrement
01:33:36et aussi des infrastructures
01:33:38comme vous venez de l'évoquer, ça varie
01:33:40et donc il va falloir
01:33:42un temps entre le moment où les municipalités
01:33:44vont décider de construire
01:33:46de nouveaux bassins
01:33:48et le moment où ils vont être livrés
01:33:50et à ce moment-là, il y a de la déperdition en ligne.
01:33:52C'est difficile
01:33:54aujourd'hui dans le sport
01:33:56c'est monétiser
01:33:58pour les clubs et les fédérations
01:34:00pour les événements. Ce qui a été dit
01:34:02c'est que les followers s'intéressent
01:34:04à l'athlète lui-même
01:34:06les sponsors à l'athlète, on fait le transfert
01:34:08mais pour aller réellement
01:34:10dans les salles
01:34:12ou dans les stades, c'est plus compliqué
01:34:14et donc on a un phénomène
01:34:16qui est un peu particulier
01:34:18c'est que ce sont les organisateurs
01:34:20des compétitions, les fédérations, les clubs
01:34:22qui permettent
01:34:24d'exposer ces champions-là
01:34:26mais ils n'ont pas nécessairement l'économie
01:34:28on peut gagner de l'argent
01:34:30dans tout ce qui est images
01:34:32et ça va être l'image des joueurs ou les droits télé
01:34:34c'est plus compliqué au niveau des clubs
01:34:36et de l'organisation. C'est quand même un sacré paradoxe
01:34:38cette situation
01:34:40je voudrais qu'on entende Sébastien aussi tout à l'heure
01:34:42Philippe, d'abord
01:34:44vas-y Sébastien, vas-y
01:34:46Moi je crois qu'il va faire du bien déjà
01:34:48la fédération française de natation
01:34:50et justement
01:34:52aux clubs qui en découlent
01:34:54parce que beaucoup de jeunes, et on le sait
01:34:56après les Jeux, souvent on s'inscrit dans les clubs
01:34:58il y a beaucoup de clubs
01:35:00qui existent
01:35:02et effectivement un manque de structure
01:35:04mais en attendant
01:35:06il y aura pas mal de nouveaux
01:35:08licenciés qui iront prendre
01:35:10une licence dans les clubs de natation
01:35:12et c'est pas une mauvaise chose quand on sait
01:35:14qu'encore aujourd'hui
01:35:16on ne peut pas proposer la natation
01:35:18à tous les niveaux scolaires
01:35:20et
01:35:22il y a des vides, tout à fait
01:35:24le savoir nager
01:35:26qui est obligatoire
01:35:28c'est partie du programme qui est obligatoire
01:35:30et en fait on ne peut même pas y répondre, on n'a pas les moyens
01:35:32pour répondre à cette volonté
01:35:34ou cet objectif, je dirais
01:35:36éducatif
01:35:38ce qui fait que je voulais dire
01:35:40tout simplement que les clubs
01:35:42vont se voir
01:35:44grandir par ces nouvelles licences
01:35:46et c'est pas un mal du tout
01:35:48après il faut
01:35:50répondre aux besoins et je pense que ça va
01:35:52permettre effectivement, il y a le temps
01:35:54le délai de livraison de certaines piscines
01:35:56mais au moins de remplir certains
01:35:58bâtins qui sont
01:36:00quelquefois par manque d'utilisation
01:36:02fermes, fermes très peu utilisées
01:36:04et je pense que là
01:36:06les municipalités, même si c'est
01:36:08rude en termes
01:36:10de finances, je dirais
01:36:12les clubs vont
01:36:14pouvoir fournir le reste
01:36:16Il vaut mieux arriver avec des médailles et peser
01:36:18un poids médiatique certain pour certainement
01:36:20négocier dans cette
01:36:22histoire là. Vincent Chaudel
01:36:24il reste quelques minutes
01:36:26mais je voulais avoir l'oeil
01:36:28de l'économiste du sport que vous êtes
01:36:30la réussite d'ores et déjà
01:36:32annoncée de ces Jeux, soit en termes de médailles
01:36:34d'organisation, est-ce que finalement
01:36:36l'héritage
01:36:38ne sera pas de transformer toute cette
01:36:40belle énergie pour le
01:36:42mouvement sportif ou alors on va
01:36:44avoir une énorme gueule de bois à l'arrivée ?
01:36:48Alors l'héritage
01:36:50c'est de faire que les Français fassent
01:36:52plus de sport, ça va être certainement ça l'héritage
01:36:54parce que contrairement à d'autres Jeux, on n'a pas
01:36:56compris beaucoup d'infrastructures pour ces Jeux
01:36:58c'est d'ailleurs pour ça qu'on a un budget
01:37:00qui est relativement maîtrisé et maîtrisable
01:37:02donc ça va être un héritage plus
01:37:04immatériel et
01:37:06malheureusement pour les Jeux Olympiques
01:37:08on risque de pouvoir le constater que dans 10 ou 15 ans
01:37:10mais si les Français faisaient plus de sport
01:37:12on pourrait économiser 5 milliards
01:37:14de dépenses publiques
01:37:16en santé publique.
01:37:18Donc ça c'est très important. Maintenant
01:37:20quand on parle de la natation
01:37:22le problème c'est qu'une piscine
01:37:24c'est toujours un coût
01:37:26rare sont ceux qui arrivent à gagner de l'argent
01:37:28dans l'exploitation de la piscine.
01:37:30Donc d'un point de vue économique
01:37:32il vaut mieux avoir beaucoup de fonction
01:37:34en judo parce qu'on peut faire
01:37:36rapidement un dojo
01:37:38et mieux le gérer
01:37:40qu'une piscine malheureusement.
01:37:42C'est peut-être notre système
01:37:44qui est à revoir parce qu'effectivement
01:37:46les sommes sur des piscines sont drastiques
01:37:48mais comment vous expliquez qu'en Espagne il y a beaucoup plus de piscines
01:37:50qu'en Angleterre il y a beaucoup plus de piscines
01:37:52qu'en Allemagne il y a beaucoup plus de piscines
01:37:54et en France on est toujours limité
01:37:56il y en a beaucoup qui veulent nager mais qui sont obligés
01:37:58en club par exemple, ils sont obligés
01:38:00de faire 40 km aller
01:38:0240 km retour. Donc comment
01:38:04on n'arrive pas à pallier à ces besoins là
01:38:06c'est la question que je vous pose
01:38:08pas vous en tant que
01:38:10que je pose à tout le monde
01:38:12au système français.
01:38:14Pour les patinoires
01:38:16il faut savoir qu'une patinoire accolée à une piscine
01:38:18aujourd'hui peut apporter une économie
01:38:20d'environ 200 000 euros à l'année de coûts énergétiques.
01:38:22Donc ça veut dire que demain
01:38:24s'il y a des nouvelles piscines qui doivent se construire
01:38:26je pense qu'il doit y avoir un plan global
01:38:28avec le ministère
01:38:30une réflexion globale pour dire
01:38:32est-ce que notre meilleur système aujourd'hui c'est de construire
01:38:34on a aussi France 2030
01:38:36qui va se construire. Aujourd'hui
01:38:38nos patinoires sont en perdition
01:38:40elles sont en train de fermer parce que c'est un gouffre énergétique
01:38:42donc si demain on construit des piscines
01:38:44je pense qu'il faudrait que l'Etat dise
01:38:46vous construisez une piscine, à côté
01:38:48mettez aussi une patinoire. Alors peut-être pas systématiquement
01:38:50s'il y a 100 piscines qui doivent être construites
01:38:52d'ici 15 ans on n'aura peut-être pas 100 patinoires
01:38:54mais en tous les cas je pense qu'il y a une réflexion
01:38:56globale à imaginer.
01:38:58Petite question pour vous Vincent Chaudel
01:39:00pourquoi est-ce que l'univers du sport a tant de mal
01:39:02à se faire entendre sur ces sujets-là
01:39:04de construction d'infrastructures, ce que n'a pas
01:39:06forcément le monde de la culture ?
01:39:10C'est ma perception
01:39:12c'est que la France était un pays
01:39:14de culture et d'art
01:39:16que nos élites de droite comme de gauche
01:39:18ont toujours été sensibles aux faits culturels
01:39:20et beaucoup moins aux faits sportifs
01:39:22beaucoup moins que les anglo-saxons par exemple
01:39:24et donc
01:39:26il y a comme
01:39:28un accord tacite
01:39:30pour soutenir l'art et la culture
01:39:32pour la rendre accessible
01:39:34au plus grand nombre et on se dit que
01:39:36pour le sport
01:39:38les gens se débrouilleront toujours
01:39:40mais
01:39:42petit à petit j'ai comme le sentiment
01:39:44qu'avec France 98
01:39:46déjà le regard des politiques sur le sport
01:39:48a commencé à changer
01:39:50et ça peut être aussi un héritage
01:39:52de Paris 2024
01:39:54de se rendre compte que réellement le sport
01:39:56est près du lien, du liant
01:39:58dynamique et surtout un boucleur
01:40:00de moral
01:40:04C'est ça qu'il faut qu'ils changent leur regard
01:40:06c'est que l'art et la culture
01:40:08est considéré comme un métier
01:40:10le sport doit devenir un métier
01:40:12c'est tout et là à ce moment là
01:40:14vous allez montrer aux gens que
01:40:16on considère les sportifs et pas seulement
01:40:18un laps de temps mais sur une longévité
01:40:20Quel autre événement culturel peut proposer
01:40:22ce que les JO de Paris ont proposé jusqu'à présent ?
01:40:24Aucun
01:40:26Voilà, ça sera le mot de la fin
01:40:28On prêche peut-être pour notre paroisse
01:40:30On peut peut-être prêcher pour notre paroisse
01:40:32Pour le CCCF
01:40:34Voilà ce qu'on voulait dire
01:40:36Mais simplement ça va être un des héritages
01:40:38ça va être un sacré défi pour les autorités
01:40:40l'héritage des jeux de redescendre
01:40:42derrière tout ça en sachant qu'il y a aussi
01:40:44les Jeux Paralympiques
01:40:46Il n'y a pas de sujet par rapport à ça
01:40:48mais il y a Alpes 2030
01:40:50et on a entendu que politiquement
01:40:52à la rentrée il y aurait des débats autour de
01:40:54Alpes 2030 parce qu'on les aura
01:40:56si on a quand même la caution de l'état
01:40:58Il risque d'y avoir des débats
01:41:00On va vite rentrer dans le débat
01:41:02On n'a pas envie d'en sortir
01:41:04de cette séquence
01:41:06Mes chers vrais voix, Vincent Chaudel
01:41:08merci beaucoup d'être passé nous voir
01:41:10on se repassera un petit coup de fil à nouveau
01:41:12parce que c'est intéressant ce qui va se passer
01:41:14au niveau des conséquences, des suites
01:41:16de l'après JO 2024
01:41:18Moi je vous embrasse
01:41:20Sébastien Deleigne
01:41:22Vos vrais voix des JO ce soir
01:41:24Marion Cligné qui repart en vélo
01:41:26Vous n'allez quand même pas faire le tour de Longchamp ?
01:41:28Non, je vais directe
01:41:30Il faut passer par le Mont-Vol à Rennes
01:41:32C'est pas mal
01:41:34C'est quand même la seule invitée de cette radio
01:41:36qui vient en tenue de sport et fait en vélo
01:41:38Philippe Candeloro, bonne émission
01:41:40Je vous libère
01:41:42iceradio.com
01:41:44A tout de suite
01:41:46et Marie-Claire reste où ?
01:41:48A très bientôt
01:41:50Vos vrais voix des JO ce soir
01:41:52à retrouver bien évidemment en podcast sur Sud Radio
01:41:54et dans un instant
01:41:56c'est l'info, la météo
01:41:58et nous on se retrouve demain avec un autre plateau
01:42:00Un dernier mot, le basket
01:42:02C'est l'habitant, l'équipe de France mène
01:42:0445 à 29 face aux Canadiens
01:42:06On croise les doigts encore, deux cartons à tenir
01:42:08Allez les Bleus
01:42:10Allez à demain, très bonne soirée, ciao