Gérald Olivier, spécialiste des Etats-Unis, sur l'élection présidentielle américaine : «L'élection est beaucoup plus serrée qu'elle n'était il y a 15 jours».
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00:00Moi, je dis qu'Amala Harris sera candidate et qu'elle a la cote et que ça va très bien se passer pour elle pendant un mois, voire un mois et demi, et qu'à la fin, je pense qu'elle aura du mal à tenir, mais l'élection est beaucoup plus serrée qu'elle n'était il y a 15 jours.
00:12Donald Trump, donc, peut s'inquiéter.
00:14Oui, oui, il y a une vraie campagne. La campagne a été bouleversée. On change de sujet. Ce n'est plus Biden, ce n'est plus son âge, c'est les programmes et c'est, je dirais, le bilan.
00:23Elle fait partie de l'administration Harris-Biden et à partir de là, elle partage le bilan de Joe Biden qui n'est pas très, très reluisant.
00:30Elle a un passé elle-même parce qu'elle a une carrière en Californie. On sait d'où elle vient, mais par contre, il va falloir que les Républicains, s'ils veulent continuer à préserver l'avantage qu'ils avaient réussi à avoir,
00:39fassent campagne contre elle et fassent comprendre aux Américains qui ils mettraient à la Maison-Blanche s'ils décidaient d'élire Kamala Harris.
00:46Quant à elle, elle fait l'inverse. Elle continue à dénoncer Donald Trump comme quelqu'un qui a été condamné en justice et qui ne mérite pas d'être à la Maison-Blanche et ce sera l'essentiel de sa campagne.
00:55Parce qu'elle ne va pas vouloir s'approprier, je dirais, l'héritage Biden ou uniquement ce bon héritage, c'est-à-dire les emplois qu'ils ont pu créer dans les industries vertes et autres.
01:07Ça, elle va se l'approprier. Tout le reste, elle va le rejeter, y compris la question de l'immigration, y compris la question de l'inflation.
01:16Sous-titrage Société Radio-Canada