Au Musée océanographique, une attraction ou plutôt deux attirent particulièrement le regard des curieux: les tortues marines. Le musée en compte deux. Une en aquarium extérieur, celle dite Caouanne de Méditerranée. Et une autre dans le grand aquarium de 6 mètres de hauteur, en intérieur, la tortue imbriquée des tropiques.
Elles ont la chance de recevoir une fois par an un traitement aux petits oignons réalisé par une équipe de six soigneurs dévoués. Et le bilan annuel de santé se déroulait cette année le mardi 23 juillet, en pleine période touristique.
Elles ont la chance de recevoir une fois par an un traitement aux petits oignons réalisé par une équipe de six soigneurs dévoués. Et le bilan annuel de santé se déroulait cette année le mardi 23 juillet, en pleine période touristique.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour, je suis Olivier, responsable des aquariums ici au Musée Océanographique de Monaco.
00:09Aujourd'hui, on va faire un petit contrôle annuel de l'état de santé de nos tortues
00:12marines. Prise de sang, échographie avec l'équipe, l'aquariologiste et le vétérinaire.
00:17Je vous emmène avec moi. En fait, c'est une tortue qui est née à Antibes, à Marineland,
00:23en 2011 effectivement, donc elle a 13 ans maintenant. Elle est née en captivité,
00:27donc elle n'a pas vocation à retourner en mer. Elle fait partie d'un programme de
00:31sensibilisation. En fait, il y a plusieurs tortues qui sont nées de la même génération,
00:35qui sont dans différents aquariums en Europe, pour permettre de sensibiliser le public à la
00:40cause des tortues marines, aux menaces qui pèsent sur elles et aux mesures de protection qui peuvent
00:43être mises en place. On s'équipe, on installe le matériel, de quoi sortir la tortue en sécurité,
00:51de quoi nous travailler aussi en sécurité. Et puis voilà, on va juste la mettre dans le
00:57brancard. Après, Christophe va mouliner pour la monter et puis voilà, on la met juste derrière
01:04le petit muret pour la prise de sang. Elle est quand même plutôt curieuse et joueuse. Dès qu'on
01:10va dans le bassin, elle vient vers nous et puis il faut faire attention parce qu'elle n'a pas de
01:14doigt pour nous toucher. Elle nous touche avec son bec, donc il faut vraiment faire attention à ça,
01:18parce que les tortues kawans particulièrement ont un bec assez puissant qui peut vous couper un
01:23doigt sans problème. Donc on essaye de faire attention à nos doigts, faire attention à
01:27elle évidemment aussi pour pas qu'elle tombe ou qu'elle se blesse. Ensuite, on va la descendre
01:37en fait petit à petit avec la poulie, la poser en position safe pour elle, pour pouvoir faire
01:43la prise de sang et les différentes analyses qu'on a à faire dessus.
02:13Donc là, on a fini le premier check de la première tortue sur le bassin extérieur. On a fait la
02:24prise de sang, les chorégraphies. Tout va bien, c'est plutôt rassurant. Donc voilà,
02:29maintenant on va faire la deuxième qui est dans le bassin des requins à l'intérieur.
02:31C'est un accès un peu sportif. Elle est là depuis une trentaine d'années. En fait,
02:52elle a été récupérée à la douane à l'aéroport à Nice. Quelqu'un qui rentrait de vacances avec
02:57une petite tortue dans sa valise. Elle est donc saisie par les douanes et donc dans ces cas-là,
03:01en fait, les douanes font appel aux aquariums ou aux parcs animaliers pour héberger ces animaux.
03:07On regarde ses follicules. C'est une sorte de grappe d'eau verte si vous voulez. Et on regarde
03:32la taille qu'ils ont. Comme il n'y a pas de balles, eux-mêmes, ils se résorbent et on
03:37surveille justement qu'ils se résorbent et que tout rentre dans l'ordre et c'est joli. Et on
03:41compare en fait par rapport aux anciennes échographies et au contraire, c'est positif.