La Cérémonie des Jeux Olympiques censurée à l'étranger

  • il y a 3 mois

Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabanes et ses invités débattent des slogan antisémites entendus lors de certaines épreuves des Jeux Olympiques.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00On va parler et on va terminer par la cérémonie d'ouverture des J.O. qui continue évidemment de faire parler, on en a parlé dans la première heure.
00:07Je vous propose d'écouter Tony Estanguet parce qu'il répond évidemment à tous les sujets qui ont fait polémique. Écoutez Tony Estanguet.
00:17Cette cérémonie c'était encore une fois de faire rayonner la France, de faire rayonner les artistes, les athlètes, de mettre à l'honneur du mieux possible notre pays.
00:28Si certains ont pu ne pas apprécier certains tableaux, certains moments, certains artistes, on le déplore.
00:37Nous, notre objectif c'était de faire plaisir aux gens, de les rassembler, de célébrer la France, de célébrer l'amour.
00:44Il n'y avait pas de volonté de nuire, de critiquer quelque culture, quelque religion.
00:51C'est l'expression artistique française qui s'est exprimée dans toute sa diversité.
00:56Alors, autre réaction spécialement pour vous, Guylain Ménessa, parce que je suis sûr que ça va vous faire réagir.
01:01Je vous taquine.
01:03On va écouter Sandrine Rousseau, évidemment, sa vision sur cette cérémonie.
01:08Je suis sûr que ça va ouvrir un petit peu le débat pour terminer cette émission.
01:11Avec plaisir.
01:12Marie-Antoinette, ça fait partie de notre histoire et donc on l'a montré.
01:16Je trouve que même on l'a montré d'une manière où on se moquait presque de nous-mêmes.
01:20Et c'est ça aussi qui a été la force de cette cérémonie.
01:23Sur la scène qui a fait tant de commentaires, je trouve que c'est quelque chose qui dit aussi,
01:28qui renvoie à notre histoire, à Charlie, et en fait à notre capacité à se moquer,
01:34y compris des institutions fondamentales dans une société comme les religions.
01:39Je trouve que vraiment, il y a eu presque une explosion de liberté dans cette...
01:48Enfin, c'est pas presque, il y a eu une explosion de liberté dans cette cérémonie
01:51et moi ça m'a fait beaucoup de bien.
01:53Alors, je le dis à nos auditeurs d'Europe 1 qui n'ont pas l'image,
01:57mais Guylain Vanessa prenait plein de notes durant l'intervention de François de Goussoir.
02:01Je ne sais pas quelles sont les notes, j'ai cafeté, j'aurais pas dû cafeter,
02:04mais je vous ai vu prendre plein de notes et l'écouter avec un large sourire.
02:08Ce qui m'étonne quand même, ça m'interpelle.
02:10Vous savez, malheureusement, c'est ce que je fais avec mes étudiants,
02:13je leur dis juste de choisir des mots précis, le lexique.
02:16On répond à une copie, on répond à une question, on a un lexique.
02:20Elle nous dit que Charlie, c'est de l'histoire, l'histoire de France.
02:23Alors, Charlie, je ne dis pas que ce n'est pas de l'histoire de France,
02:25il y a eu autre chose avant Charlie.
02:27Ensuite, elle nous parle des institutions.
02:28Quel rapport entre Charlie, l'histoire, la scène, Marie-Antoinette,
02:33la décapitation, etc. et des institutions ?
02:35Et ensuite, elle nous dit, il y a eu une explosion de liberté.
02:38Alors, j'aimerais savoir exactement ce que signifie le terme explosion de liberté
02:42lorsqu'on a littéralement une femme décapitée,
02:45qui est une figure de l'histoire de France, certes,
02:47mais quel rapport avec ça immédiat dans un tableau
02:49qui fait l'apologie de la violence ?
02:51Et surtout, vous savez, je voulais le dire tout à l'heure,
02:54on n'a pas... Peu importe.
02:56Quand Jean-Luc Mélenchon a une parole un peu différente des autres à gauche
03:00sur cette question-là de la scène et du sacrilege ou non,
03:04du blasphème, etc., il ne faut pas tout à fait ne pas le prendre au sérieux.
03:08Jean-Luc Mélenchon est le dernier, à mon avis, l'un des derniers à gauche
03:11à savoir qu'à la fin du contrat social de Rousseau,
03:14qui est le petit livre de notre République à l'origine du XVIIIe siècle,
03:17il y a un fameux chapitre qui s'appelle « De la religion civile ».
03:20Et il sait que sans religion, tout ça ne tient pas.
03:23Nos institutions, notre État dépend également de quelque chose
03:26qu'il appelle une religion civile.
03:28Or, à force de se moquer des religions, on fait n'importe quoi,
03:31je pense que Jean-Luc Mélenchon, il s'en moque,
03:33mais il sait aussi, quelque part, que ça reste un ciment.
03:36Là où tous ses comparses à gauche ne l'ont même pas remarqué,
03:38combien ce ciment-là devait exister.
03:41Stanguet nous parle de rassemblée. Ce qu'on réussit à rassembler,
03:44c'est la messe d'ouverture des JO de l'Église catholique
03:46qui a mis côte à côte l'ambassadeur d'Israël, l'ambassadeur d'Iran,
03:49et ça s'est très bien passé.
03:51Ainsi se termine ce punchline été, les amis.
03:53Merci de m'avoir accompagné.
03:54Merci pour votre grande fidélité à notre rendez-vous.
03:57Merci à l'équipe qui m'a entouré, David Poujol, Sophia Rousseau, Simon Guillain.
04:01Merci à la programmation Lino Vitez.
04:03Merci aux équipes en régie.
04:04Tout de suite, Elodie Huchard sur CNews pour Facein Info.
04:07Et puis Thomas Schnell sur Europe 1 pour Europe 1 Soir.
04:11Belle soirée.
04:12Moi, je vous dis à demain.
04:13Bye bye.
04:14Pour Midi News à partir de 11h.
04:16Et puis pour Punchline, je serai là aussi à nouveau demain à partir de 17h.
04:20À demain.

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