La France bat son record de médailles olympiques

  • le mois dernier

Mickaël Dorian revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il revient sur le record de la France dans ces Jeux Olympiques.

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00:00Mais d'abord, on va parler des Jeux Olympiques !
00:02Ah voilà, merci !
00:04C'est vrai que c'est de la radio, il faut faire des signes !
00:07J'ai jamais entendu autant de fois la Marseillaise en 10 jours !
00:10Déjà 44 médailles pour la France, dont 12 médailles d'or, record battu !
00:15Ces 9 premiers Jeux ont été fracassants pour les athlètes français.
00:19Pour rappel, à Tokyo, les Français avaient ramené 22 médailles.
00:22Ça veut dire qu'après 9 jours, on en a déjà 2 fois plus qu'à Tokyo sur toute la durée des Jeux.
00:27C'est formidable, avec notamment hier le ping-pong !
00:30Vous avez suivi le ping-pong, Estelle ?
00:32Évidemment, j'étais même encore habillée avec ma tenue européenne,
00:37parce que je suis rentrée à la maison et je voulais absolument pas décoller de la télé pour pas rater ça.
00:42Médaille de bronze décrochée par Félix Lebrun en individuel à seulement 17 ans.
00:45Et nous sommes avec sa maman, Dominique Lebrun.
00:47Bonjour et d'abord, félicitations madame !
00:51Merci beaucoup, bonjour à tous !
00:53Félicitations pour votre garçon.
00:57Il faut rappeler que la dernière médaille olympique en simple au tennis de table remonte à 1992.
01:03Donc bravo pour cet exploit !
01:05C'est ça, et en plus j'étais dans les tribunes en 1992 pour encourager Jean-Philippe Gassien.
01:11C'est une histoire familiale et c'est vraiment incroyable ce qu'on est en train de vivre là.
01:19Ça veut dire qu'il y a une véritable histoire de famille avec le tennis de table pour vous, madame Lebrun ?
01:26C'est ça, parce que mon frère jumeau a fait trois fois les Jeux olympiques et donc on encourageait toute la famille Philou en 1992 qui avait décroché l'argent.
01:36Et là, voilà, mon fils qui est un petit peu dans cette lignée, ça fait vraiment plaisir.
01:44Philou lui avait aussi donné quelques conseils et je pense que voilà, c'est une belle histoire.
01:53On est très très contents de ce qui est en train de se passer là.
01:56Alors, il n'était pas né Félix en 1992 ?
01:58Ah non, pas encore.
02:00Non, mais par contre, dès qu'il est né, il a eu une petite raquette dans les mains à la place des petites voitures.
02:07Alors pas forcé, mais c'est vrai qu'il y a très vite pris goût parce qu'il a vu son papa qui a été aussi septième joueur français.
02:16Il a vu son oncle qui était professionnel et voilà, on a baigné dans ce milieu-là.
02:21Donc forcément, on avait des raquettes et des balles à la maison.
02:24Et puis petit à petit, avec son frère, ils échangeaient dans la salle à manger.
02:28Ils faisaient des jongles et des jongles toute la journée.
02:31On entendait le bruit des balles dans la maison.
02:33Ça peut taper sur le système au bout d'un moment quand même.
02:36Oui, mais on le voyait tellement heureux.
02:40Il accompagnait son papa pour voir les matchs.
02:43Et à la fin de la rencontre, c'était Alexi et Félix qui jouaient sur la table de pro A.
02:51A quel âge ça a commencé pour lui, vraiment, Madame Lebrun ?
02:56Comme je vous le disais, tout petit.
02:58Mais après, il est rentré dans le club de Montpellier avec le Baby Ping.
03:03On appelle ça vers l'âge de trois ans.
03:06Et puis à trois ans, il faisait déjà 100 jongles.
03:09Je suis enseignante en grande section de maternelle.
03:12Je peux vous garantir que les élèves de cinq ans ont du mal à faire deux jongles.
03:17Et lui, il en faisait 100.
03:18Il avait quand même une dextérité incroyable pour son âge déjà.
03:22J'imagine que vous avez fêté ça hier soir.
03:24Qu'est-ce que vous avez fait pour fêter cette médaille de bronze ?
03:28On s'est tous réunis, la famille, les amis, le club,
03:32tous ceux qui étaient là pour l'encourager dans la salle.
03:37Bien sûr, son frère, ses soeurs.
03:40On a pris une petite coupette tous ensemble de champagne.
03:44Et puis après, ils étaient appelés ensuite à la maison de la performance pour se réunir aussi.
03:52Après, il faut se remobiliser.
03:55Ce soir à 20h, c'est déjà le par équipe qui commence.
03:59Donc, on n'a pas trop le temps.
04:02Et puis, en forme pour demain.
04:04Voilà, c'est ça.
04:05Là, on va de nouveau être d'attaque.
04:07Nous, on est un peu fatigués.
04:08Alors, on imagine que lui aussi.
04:10Après, c'est tout le travail du staff de la kiné qui est vraiment important.
04:15On espère que ça va bien se passer ce soir.
04:18Alexis et Simon vont le tirer pour que ce soit une belle équipe de France
04:24qui nous fasse encore rêver
04:26et pour décrocher une nouvelle médaille en fin de semaine.
04:29C'est la première fois de ma vie que je pleure de joie,
04:32a déclaré votre fils.
04:33Ça a dû vous toucher d'entendre ça, forcément pour une maman.
04:36Oui, forcément.
04:37Et puis, je sais que c'était vraiment son rêve.
04:40Et voilà, on n'a pas l'impression qu'il fasse vraiment de sacrifices.
04:45On n'a pas l'impression qu'il passe à côté de son adolescence.
04:47On a juste l'impression qu'il vit son rêve.
04:49Et ça, pour des parents, forcément, c'est magique.
04:54On le voit vraiment heureux et c'est beau.
04:57Et puis, la joie de son frère aussi, de ses sœurs,
05:00c'est très touchant et on en a vraiment profité.
05:04Ce n'est pas un garçon émotif, habituellement ?
05:09Pas tant que ça.
05:10Il a 17 ans, c'est un garçon.
05:14Mais là, la joie, vraiment, a pris le dessus surtout.
05:17Je pense que c'est quand même extraordinaire
05:21de faire une médaille à 17 ans aux Jeux Olympiques de Paris.
05:25Il y a tout qui est extraordinaire dans ça.
05:30C'est fou.
05:31Alors, pour les parents d'enfants ou d'ados qui font du sport,
05:34c'est quoi le secret pour en faire des champions ?
05:35Parce que là, vous en avez deux dont on va entendre parler longtemps,
05:38à mon avis, Madame Lebrun.
05:40Alors, je ne sais pas s'il y a des secrets.
05:44Nous, forcément, on vient d'une famille de pongistes,
05:46donc ça aide, c'est sûr.
05:48Mon mari a entraîné beaucoup d'équipes,
05:53donc il a une expérience.
05:56Je pense qu'il a su mettre aussi les bonnes personnes au bon moment
05:59avec Nathanael Molin, l'entraîneur qui a été nommé
06:02meilleur entraîneur du monde récemment.
06:04C'est vraiment un très bon ami qui est arrivé au club
06:07quand il avait 16 ans, qui était très mature.
06:10Ensuite, on a mis autour d'eux une team qui a vraiment bien fonctionné
06:14avec Jérémy Sureau, qui est le préparateur physique,
06:17qui les connaît depuis des années aussi.
06:19Je pense qu'il y a beaucoup d'humains dans le staff
06:22et dans notre équipe.
06:24Donc ça, je pense que c'est l'une des clés.
06:28Et puis après, forcément, je pense que l'entraînement
06:31et tout ce que Félix a donné pendant tant d'années quand même.
06:34Merci beaucoup, Dominique Lebrun, d'avoir été avec nous ce matin.
06:39Et puis on croise les doigts, évidemment,
06:41pour le huitième de finale ce soir en équipe.
06:46On croise les doigts, on sera tous derrière eux
06:50et on espère une belle victoire en fin de semaine.
06:53Une nouvelle médaille en fin de semaine.
06:55Merci beaucoup.
06:56Et puis autre exploit, évidemment, ce week-end avec le judo.
07:00On l'attendait et c'était...
07:02Moi, j'ai trouvé ça formidable parce que les Japonais
07:04arrivent chaque fois à gagner les championnats du monde.
07:06On les avait pris la médaille à Tokyo
07:09et ils espéraient se venger de nous en France.
07:12Eh bien non, c'est encore pas le cas.
07:13C'est encore pour nous.
07:14Voilà, avec l'exploit de Teddy Riner
07:17qui a remporté aussi vendredi son troisième titre olympique en individuel.
07:21Et puis samedi, nouvelle médaille d'or, vous le disiez, en équipe.
07:24Cette fois, on en parle avec...
07:26Céline Géraud, bien sûr.
07:27Bonjour Céline.
07:28Bonjour les amis, bonjour à tous.
07:30Notre judocate de l'information ici à Europe.
07:33Céline, la France s'impose une nouvelle fois aux Jeux Olympiques
07:36grâce au judo et grâce notamment à l'exploit d'un certain Teddy.
07:41Exactement.
07:4210 médailles pour le judo, 9 en individuel.
07:44C'est quasiment un quart des médailles totales de la délégation française.
07:49C'est énorme ce qui s'est passé ce week-end.
07:51Il faut rappeler que cette épreuve par équipe est mixte.
07:53Elle est récente.
07:54Elle date de Tokyo.
07:55C'est sa deuxième édition.
07:57C'est quelque chose de nouveau qui a été fait
07:59évidemment à la fois pour créer un esprit d'équipe
08:02mais ce n'est pas dans la culture du judo au départ.
08:05Autant ça l'est dans la culture de l'escrime
08:07où les compétitions par équipe existent depuis toujours,
08:09autant chez nous.
08:10C'est nouveau.
08:11Les Français ont très vite pris le pas.
08:13C'était irrespirable.
08:15Il y avait tout.
08:16Surtout que la finale ne s'est pas du tout passée comme on l'avait pensé.
08:20C'est-à-dire que c'est le Japon qui a pris le lead au départ.
08:22Ils menaient 2-0, puis 2-1, puis 3-1.
08:25Et puis tour à tour, Clarisse Agbenienou et Teddy Rayner
08:30ont ramené la France à 3 partout.
08:32Et puis ce match décisif, la roue de la fortune
08:34où on fait tourner la roulette russe
08:36avec ce match Teddy Rayner contre Saito,
08:39171 kg, un gros bébé quand même.
08:4132 kg de plus que Teddy.
08:43Je ne sais pas si vous imaginez.
08:44C'est quand même colossal.
08:46Teddy est déjà un beau bébé.
08:48Teddy fait 141 kg.
08:50Il était à son point de forme.
08:52Mais 30 kg de plus, ça pèse quand même.
08:54Il faut les bouger.
08:55Il faut les bouger.
08:56Et ça a été un combat de titans absolu.
08:58Brutal, violent.
09:00Avec les respects des règles du judo.
09:03C'était incroyable.
09:05Et à l'arrivée, effectivement,
09:07le judo plus grand pourvoyeur de médailles.
09:0910 médailles devant l'escrime,
09:11qui en a 7.
09:14C'était quand même...
09:15On fait les Jeux.
09:16En tout cas, on vit les Jeux
09:17pour des moments comme celui-là.
09:19Et c'est vrai que c'est inscrit dans notre mémoire
09:21de manière très débile.
09:22Céline, qu'est-ce qui fait ?
09:23On ne va pas s'en plaindre.
09:24Qu'est-ce qui fait que les Français
09:25s'en sortent aussi bien au judo
09:27et en particulier lors des compétitions olympiques ?
09:30C'est vrai qu'il y a eu 8 médailles à Tokyo.
09:32Il y en a eu 10 cette fois.
09:34Je pense que ce qui fait la différence,
09:37c'est tout simplement l'engagement, le travail.
09:39Le goût du travail.
09:41Le judo, c'est un sport quand même
09:43très rugueux, très dur,
09:44qui demande beaucoup d'entraînement.
09:45Et après, ils l'ont tous dit,
09:48et ce n'est pas là pour tous les sports,
09:49le 11e homme, j'allais dire le 12e homme,
09:52le public, évidemment, est là.
09:54Mais je crois qu'il y a une...
09:56C'est tellement difficile au judo
09:58d'accrocher sa sélection,
10:00d'être le numéro 1 en France,
10:01que quand on sort, on se dit
10:03« Ok, on en a trop bavé pour être sélectionné,
10:06pour être le numéro 1,
10:07pour gâcher cette chance au niveau olympique. »
10:09Il y a ça aussi qui joue.
10:10Contrairement à d'autres sports
10:11où ils sont souvent 2 ou 3,
10:12c'est d'ailleurs le cas dans la plupart des disciplines,
10:14que ce soit les screams, la lutte,
10:17dans chaque catégorie, dans chaque sport,
10:19il y a toujours 2 ou 3 représentants français.
10:21Mais en tout cas, le judo,
10:22le fait qu'on soit seul, ça joue beaucoup.
10:24Et puis après, il y a la tombola aussi.
10:29Il faut le dire, le judo, c'est un sport,
10:30t'es champion du monde,
10:31tu peux perdre au premier tour.
10:32C'est la preuve où t'as abé
10:33la double championne olympique des 52 kg,
10:37qui a été sortie d'entrée dès son premier tour.
10:39Je ne sais pas si vous avez vu
10:41cette image de détresse absolue.
10:42C'est une des images très fortes du judo.
10:44Alors c'est du Japon,
10:45mais c'est vrai que sur son visage,
10:48il y avait tout,
10:49c'est-à-dire tout le travail
10:50qu'elle avait fait pendant 3 ans,
10:51anéanti en 4 minutes.
10:53C'est vraiment un combat de tous les instants,
10:56et c'est pour ça que ça marche bien en France,
10:58parce qu'on sait faire.
10:59Ma dernière question, Céline,
11:00avant d'accueillir notre coach Perrin.
11:02Vous êtes une ancienne championne.
11:03Qu'est-ce qui se passe dans la tête
11:05de Teddy Riner vendredi ?
11:06Qu'est-ce qui se passe dans la tête
11:07des judocats français samedi
11:09lorsqu'ils reçoivent cette médaille d'or ?
11:12Écoutez, il y a tout ce que je viens de vous évoquer,
11:14c'est-à-dire il y a toute cette
11:16espèce de délivrance.
11:18C'est un moment où on se dit,
11:20on a su saisir notre chance,
11:22nos heures et nos heures d'entraînement,
11:25de souffrance sont récompensées.
11:28Et ça justifie la progression aussi.
11:33En tout cas pour Teddy, il y avait la notion de défi
11:35d'être le judocat le plus titré de tous les temps.
11:37Maintenant c'est fait.
11:38Il est définitivement au panthéon absolu du judo.
11:41Et il est tellement bien à 35 ans
11:44qu'il se dit, je vais poursuivre,
11:46je vais aller jusqu'à Los Angeles
11:47parce que je vais voir les taxis volants.
11:49Je vais pouvoir aller en taxi volant aux Jeux Olympiques
11:51à Los Angeles, donc j'y vais.
11:53Après, au niveau de Teddy,
11:55je ferai une différence entre l'équipe de France et lui,
11:57parce que lui, il est arrivé à un tel niveau
11:59qu'il peut se préserver,
12:01qu'il peut orienter sa stratégie
12:03et faire du sur-mesure.
12:04C'est un peu une Formule 1.
12:05On a failli les avoir à Paris aussi, les taxis volants.
12:08Oui, c'est vrai, on a failli.
12:10Mais dans 4 ans, ce sera bon.
12:12Mais en tout cas, ça nous promet des émotions très fortes,
12:15évidemment dans 4 ans.
12:16Mais là, on va continuer.
12:17Aujourd'hui, il y a encore beaucoup de choses.
12:19La deuxième semaine va être très forte en émotions, je l'espère.
12:21Merci Céline !
12:23Merci à vous les amis !
12:24A bientôt !
12:26Merci Céline d'avoir été notre invitée.
12:28On en parlait juste avant du ping-pong,
12:30maintenant du judo, beaucoup de médailles.
12:31Mais à quoi on peut s'attendre aujourd'hui ?
12:33Pour en parler, Michael, vous recevez Jean-Claude Perrin,
12:35qu'on appelle ici le coach Perrin.
12:37Bonjour coach !
12:38Bonjour coach !
12:39Oui, bonjour !
12:40Alors, on vient d'en parler,
12:42ces 9 jours totalement dingues,
12:44quelles sont nos chances de médailles à venir ?
12:46Parce que là, on a déjà battu un premier record.
12:48On a envie de continuer dans cette direction, coach.
12:52Alors, c'est très intéressant comme question.
12:57Même si on a grande difficulté à répondre,
13:00on a encore des billes sur les relais.
13:04Les filles et les garçons sur 110 et sur 100,
13:10donc on a encore des points forts.
13:13Mais il y a quelque chose,
13:15alors je vais vous dire une chose,
13:16il y a quelque chose qui m'énerve profondément,
13:19alors là, je vais le redire encore à Céline,
13:24c'est de faire des comparaisons entre les sports.
13:27Qu'est-ce que vous voulez comparer
13:29entre des épreuves d'athlétisme et des épreuves de judo ?
13:33En judo, il y a 5-7 pays,
13:36si vous regardez la liste d'engagés d'hier matin,
13:41du 100 m, il y avait 100 pays
13:44qui avaient les normes de qualification.
13:48Donc, ce sont des épreuves universelles,
13:51mondiales, multiples,
13:54et vous ne pouvez faire aucune comparaison.
13:57Quel est le programme de la journée, coach ?
14:00Qu'est-ce qu'on doit suivre attentivement
14:02aujourd'hui sur nos écrans ?
14:05Alors, aujourd'hui, sans lunettes,
14:08vous devez suivre en priorité le saut à la perche.
14:12Là, on était ce matin dans des conditions absolument idéales,
14:18au stade, il fait bon, on est bien,
14:21on a vu des qualifications des 400 m,
14:26on a vu des qualifications du disque,
14:30et cet après-midi, on a surtout la finale du saut à la perche,
14:36on aura des grandes finales,
14:39et c'est sûrement, on a quand même,
14:43on ne peut pas parler de record du monde,
14:46mais on va avoir une lutte terrible,
14:48et puis il faut revenir doucement sur ce qu'on a vu hier,
14:53hier, pour la finale du 100 m,
14:58tous les 8 finalistes, les 8 garçons,
15:02étaient tous en moins de 10 secondes,
15:05ça ne s'est jamais vu,
15:06parce qu'ils viennent déjà de faire le cas,
15:09ils ont fait déjà 3 courses,
15:12et puis surtout, on a départagé au millième,
15:18au millième de seconde les deux premiers.
15:20Du jamais vu.
15:21Du jamais vu, merci.
15:22Non, du jamais vu.
15:25C'est unique.
15:26C'est unique, merci,
15:27et ces Jeux Olympiques de Paris 2024 sont uniques,
15:30merci Coach Perrin d'avoir été avec nous,
15:32et à demain, évidemment !

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