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00:00:00Il est 6h, bon réveil à tous, voici les titres de votre journal.
00:00:04A la une, l'évasion sanglante de Mohamed Amra aurait-elle pu être évitée ?
00:00:08Probablement au vu du rapport de l'inspection générale de la justice,
00:00:11il pointe du doigt le manque de communication entre les services des enquêteurs,
00:00:15l'autorité judiciaire, l'administration pénitentiaire et les services de renseignement.
00:00:19On rappelle ce drame, le 14 mai dernier, ce sont deux agents pénitentiaires qui ont été tués.
00:00:24L'Etat en fait-il assez pour soutenir la natalité en France ?
00:00:28C'est l'une des questions que l'on se pose ce matin au vu des statistiques.
00:00:30Les Français font de moins en moins d'enfants.
00:00:32Il faut croire que l'appel au réarmement démographique d'Emmanuel Macron n'a pas été entendu.
00:00:37On en parle ce matin, notamment dans l'édito-écho de Benjamin Cliquet.
00:00:42Des milliers de personnes rassemblées dans les rues de Tel-Aviv hier soir,
00:00:44autour des familles d'otages toujours en captivité dans la bande de Gaza.
00:00:47Des manifestations qui viennent rappeler ce triste décompte.
00:00:51300 jours qu'ils sont retenus dans l'enclave palestinienne.
00:00:54Ils sont au total 115 otages, dont deux Français.
00:00:58L'Ukraine et le monde entier sont d'accord pour que la Russie soit invitée au prochain sommet de la paix.
00:01:02Ce sont les mots de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien.
00:01:05La Russie avait été exclue du dernier sommet organisé mi-juin en Suisse.
00:01:10Qu'est-ce que cela nous dit de la situation militaire sur place ?
00:01:13On posera la question, on fera le point avec le général Bruno Clermont,
00:01:16notre consultant de défense qui nous accompagne tout au long de cette émission.
00:01:20Tout d'abord, bientôt trois mois que Mohamed Amra a disparu dans la nature.
00:01:26C'est le 14 mai dernier.
00:01:27Une évasion ultra-violente durant laquelle deux agents pénitentiaires ont été tués.
00:01:31L'inspection générale de la justice vient de publier un rapport et point du doigt
00:01:35un déficit de communication entre les différentes autorités.
00:01:39Ce jour-là, les détails avec Marie-Victoire Diodonné.
00:01:41La communication, mère de toutes les batailles.
00:01:44Et plus particulièrement, celle qui aurait pu arrêter à temps Mohamed Amra,
00:01:48considéré à tort comme un malfrat de la drogue sans envergure.
00:01:52Le garde des Sceaux s'était engagé à faire lumière sur l'évasion sanglante.
00:01:56Deux mois plus tard, 70 pages pointent du doigt le cloisonnement de toute la chaîne pénale.
00:02:01Ce rapport formule 17 recommandations pour répondre aux besoins impérieux
00:02:05d'améliorer le partage d'informations entre les services enquêteurs,
00:02:08l'autorité judiciaire, l'administration pénitentiaire et les services de renseignement.
00:02:13Des conclusions qui n'étonnent pas cet ancien magistrat.
00:02:16Certains parmi les juges et parmi le renseignement connaissaient la véritable personnalité de Mohamed Amra.
00:02:23Mais ils ne l'ont pas transmis à ceux qui devaient s'en occuper par la suite quand il est arrivé à Evreux.
00:02:29Ces informations n'ont pas suivi le transferment.
00:02:33C'est là qu'il y a une faille terrible.
00:02:36Déjà annoncé en avril, un parquet national anticriminalité devrait donc voir le jour.
00:02:41Une décision saluée, mais une organisation qui reste, elle, à démontrer.
00:02:46Les détenus particulièrement surveillés, qu'ils soient gérés par un même parquet, pourquoi pas.
00:02:52Mais en France, il y a quand même beaucoup de détenus particulièrement surveillés.
00:02:56Il faudra savoir lesquels vont dépendre de cette juridiction.
00:03:01Mais créer ce nouveau parquet nécessite une modification de la loi.
00:03:05Impossible à ce stade, en l'absence d'un nouveau gouvernement.
00:03:10C'est vrai que les éléments d'enquête parus dans la presse, quelques jours après l'évasion de Mohamed Amra, étaient accablants.
00:03:16On aurait pu finalement éviter ce drame.
00:03:18Mais ce qui est absolument fou, c'est qu'il avait Open Bar dans sa propre cellule, avec téléphone.
00:03:22Il pouvait gérer ses trafics, son emploi du temps, ses investissements en bourse peut-être,
00:03:28comme la drogue ça rapporte beaucoup d'argent.
00:03:30Mais on est où là ? C'est la prison ou c'est le Club Med ?
00:03:33Il va falloir évidemment que ça change.
00:03:35L'explosion de la cybercriminalité.
00:03:38La France n'échappe pas à ce phénomène.
00:03:40Elle a encore progressé de 9% l'an dernier.
00:03:42Un rapport du ministère de l'Intérieur sonne l'alerte sur un phénomène en particulier.
00:03:45Le Kissing, c'est une arnaque opérée à l'aide d'un QR code.
00:03:49Et on sait, Marine, à quel point les QR codes sont utilisés en ce moment.
00:03:51Oui, faux avis de passage, fausses contraventions.
00:03:54Les escrocs redoublent d'imagination pour obtenir vos informations personnelles.
00:03:58L'ampleur du phénomène est détaillée par Audrey Bertheau.
00:04:01Depuis quelques mois, le Kissing se répand de plus en plus.
00:04:05Une nouvelle forme d'arnaque qui consiste à placer de faux QR codes
00:04:09afin de vous renvoyer vers un faux site ou encore de récupérer vos données personnelles.
00:04:13Des nouvelles escroqueries qui demandent de redoubler de vigilance.
00:04:17Les QR codes sont en effet très faciles à générer.
00:04:20Tout le monde peut le faire.
00:04:21Il y a énormément de logiciels, même gratuits, qui permettent de le faire.
00:04:24Aucune difficulté.
00:04:25Et contrairement à une idée reçue chez beaucoup de consommateurs,
00:04:28ce n'est pas du tout un gage de sécurité, de maîtrise technique de savoir faire un QR code.
00:04:33Donc il faut rester toujours extrêmement vigilant avec les QR codes,
00:04:37comme on est vigilant avec les e-mails ou avec les SMS.
00:04:40L'usage de ce petit pictogramme noir et blanc est bel et bien ancré dans notre quotidien.
00:04:45Mais pour autant, tout le monde peut se faire avoir selon l'association de consommateurs.
00:04:50On a fait un sondage il y a un an sur les arnaques.
00:04:52Et quasiment l'ensemble des consommateurs nous ont dit avoir été victimes de tentatives de phishing ou de kissing.
00:05:00Le ministère de l'Intérieur a publié son premier rapport annuel sur la cybercriminalité.
00:05:05Selon ce rapport, 9 Français sur 10 ont déjà été confrontés à une situation de malveillance informatique.
00:05:12Et toutes les couches de la population sont concernées.
00:05:1547% des victimes de préjudices financiers ont moins de 44 ans.
00:05:20C'est vrai qu'on est sollicités en permanent sur Internet, dans nos boîtes mail, via des QR codes pour des arnaques comme ça.
00:05:26D'ailleurs, restez bien avec nous tout à l'heure à 7h10.
00:05:29On sera avec le général Christophe Husson, chef du commandement du ministère de l'Intérieur dans le cyberespace,
00:05:33pour évoquer ce tout dernier rapport sur la cybercriminalité.
00:05:36On comprendra tout avec le général Christophe Husson.
00:05:39Les Français font de moins en moins d'enfants.
00:05:42Je vous le disais en titre, 2,4% de moins sur les 6 premiers mois de l'année 2024 par rapport à la même période l'an dernier.
00:05:48Marine, ce sont les chiffres de l'INSEE.
00:05:50Oui, l'année 2024 pourrait enregistrer un niveau de naissance historiquement bas.
00:05:54Alors comment expliquer ce phénomène ?
00:05:56Faut-il s'en inquiéter ? On voit cela avec Pierre Emko et Félix Pérolaz.
00:06:00L'appel d'Emmanuel Macron à un réarmement démographique n'a pas été entendu.
00:06:06Au premier semestre de 2024, un peu plus de 326 000 bébés ont vu le jour, soit 2,4% de moins par rapport à l'année précédente.
00:06:14En 2023, le nombre de naissances était déjà passé sous le seuil des 700 000, une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:06:22Une baisse qui peut s'expliquer par plusieurs facteurs qui inquiètent les Français.
00:06:27Pour nous, il y a la condition climatique qui se pose, mais ce ne serait pas un frein à ce moment-là.
00:06:33Après, peut-être en avoir pas en grand nombre pour ne pas avoir un impact trop fort sur le climat actuellement.
00:06:42Je ne cache pas que c'est aussi quelque chose qui me préoccupe un peu, au vu du contexte actuel, comment évoluent les choses,
00:06:50que ce soit économiquement ou géopolitiquement.
00:06:53Mais pour certains, l'envie de fonder une grande famille demeure.
00:06:56J'aurais envie de reproduire ce que j'ai eu, j'ai une grande famille.
00:07:00Autour de moi, je vois aussi des gens qui ont envie d'avoir une grande famille.
00:07:04Emmanuel Macron souhaitait également un grand plan pour lutter contre l'infertilité,
00:07:09mais ses projets de réforme ont été mis à l'arrêt par la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:07:16Alors, l'État en fait-il assez pour soutenir la natalité en France ?
00:07:18C'est la question que je vous pose à travers ce QR code.
00:07:20C'est la question que je retourne à Philippe David aussi.
00:07:22Déjà, François Hollande a cassé la politique familiale,
00:07:24qui était une politique familiale quasi unique en Europe au niveau de la France.
00:07:28Et ce que je trouve amusant, c'est que quand il a parlé de réarmement démographique,
00:07:32les féministes ont sauté comme des cabris, pas en disant l'Europe, l'Europe, l'Europe,
00:07:36mais le corps des femmes, le corps des femmes, le corps des femmes.
00:07:39Les mêmes féministes, je pense à celles du Nouveau Front Populaire,
00:07:42qui défendent leur tour de la retraite à 60 ans.
00:07:44Alors, si vous voulez la retraite à 60 ans, par régime, par répartition,
00:07:47et qui n'a pas d'enfants, c'est trop compliqué.
00:07:49Et puis, dernier point, si on arrêtait de faire peur aux gens,
00:07:52vous savez, comme vous avez Greta Thaïoïo, Greta Thunberg, c'est comme ça que je l'appelle,
00:07:56qui dit comme ça, mais c'est comme ça que je l'appelle et j'assume totalement,
00:07:59qui dit qu'il ne faut pas faire d'enfants parce que la planète,
00:08:03ils produisent du CO2 quand ils respirent.
00:08:05C'est sûr que quand on respire, on produit du CO2.
00:08:07Ils avaient des jeunes aujourd'hui qui disaient,
00:08:09nous, on ne fait pas d'enfants pour protéger la planète.
00:08:11Comme vous voudrez avoir une retraite dans 30 ans, on en reparlera.
00:08:14On fera un point complet sur la natalité tout à l'heure avec Benjamin Cux.
00:08:17Ce sera son édito écho aux alentours de 6h20.
00:08:20Les taxis et les VTC parisiens font grise mine depuis le début des JO.
00:08:24On leur avait demandé de rester mobilisés durant toute la compétition
00:08:27pour faire face à l'afflux de spectateurs.
00:08:29Or, la demande n'est clairement pas au rendez-vous.
00:08:31Les syndicats avaient adressé une lettre au gouvernement
00:08:33dans laquelle ils dénonçaient une baisse de revenus allant jusqu'à 50%
00:08:37depuis le début de la compétition par rapport à un été classique.
00:08:40Pour compenser, le ministère de l'Intérieur leur permet désormais
00:08:44d'accéder aux zones rouges de la capitale sans restriction.
00:08:47Leur soulagement est raconté par Noémie Hardy.
00:08:54Exceptionnellement, les barrières s'ouvrent.
00:08:56Je suis étonnée que ça s'ouvre sans rien demander.
00:09:01Habituellement, pour les taxis, c'est demi-tour.
00:09:04Mais depuis jeudi après-midi, la réglementation a changé.
00:09:08Avec le préfet de police Laurent Nunez, nous avons pris la décision
00:09:11de faciliter la pose et la dépose des spectateurs.
00:09:14Les véhicules, taxis et VTC peuvent désormais accéder
00:09:17aux périmètres rouges des Jeux Olympiques de Paris sans restriction.
00:09:20Une modification qui intervient à la suite d'un communiqué
00:09:23des syndicats de taxis.
00:09:25Les spectateurs venus pour les Jeux ne compensent pas l'impact
00:09:28des mesures de restriction de circulation, de fermeture de lieux
00:09:31et de dissuasion de la clientèle habituelle.
00:09:34L'AMIA s'était rendue disponible pendant les Jeux.
00:09:37Pour elle, c'est la désillusion.
00:09:39Ce mois-ci, on a subi une perte du 40% à voir 50% de moins.
00:09:44On n'arrive même pas à faire nos charges.
00:09:46Les syndicats de taxis demandent au ministère des Transports
00:09:49une compensation financière pour couvrir la période de privatisation
00:09:53des sites d'événements ou de l'espace public,
00:09:56c'est-à-dire de mars à fin octobre.
00:10:00Au 300e jour de guerre entre Israël et le Hamas,
00:10:03les proches d'otages se sont une nouvelle fois réunis hier.
00:10:06A-t-elle à vivre pour faire pression sur le gouvernement ?
00:10:09Les négociations pour la libération de leurs proches sont gelées.
00:10:12115 personnes sont toujours retenues à Gaza, dont 2 Français.
00:10:15Les familles redoutent les conséquences des récents événements.
00:10:18Le point sur la situation avec Audrey Berto et Mathieu Dewez.
00:10:21Ella Benhamy est une survivante des massacres du 7 octobre
00:10:24dans le kiboutz de Béry.
00:10:26Hier soir, s'étant fermée dans une cage,
00:10:29elle a réclamé la libération de son père.
00:10:32Cela fait 300 jours que mon père m'a écrit pour me dire qu'il l'avait capturé.
00:10:35300 jours que je ne lui ai pas parlé.
00:10:38Comme elle, des milliers d'Israéliens se sont rassemblés hier soir à Tel Aviv.
00:10:41Tous exigent un accord pour libérer les otages.
00:10:44Depuis désormais 300 jours, 111 personnes enlevées le 7 octobre
00:10:47sont retenues en captivité dans la bande de Gaza.
00:10:50Je veux que mon frère revienne vivant.
00:10:53Je ne veux pas de signe de vie, pas de vidéo.
00:10:56Je le veux vivant, aujourd'hui.
00:10:59Symbole fort, certains manifestants ont marché les pieds enchaînés.
00:11:02D'autres ont brandi des portraits géants d'otages retenus à Gaza.
00:11:05C'est le cas de Sacha.
00:11:08Sa soeur Karina, 19 ans seulement, est toujours entre les mains du Hamas.
00:11:11J'espère que tout ce que nous faisons est utile
00:11:14et que nous pourrons rapidement signer un accord.
00:11:17C'est pourquoi je m'adresse à mon gouvernement, au Qatar,
00:11:20à l'Egypte, aux Etats-Unis, au Hamas et au monde entier
00:11:23pour qu'ils signent l'accord et que nous puissions en finir.
00:11:26Une éventualité qui semble de plus en plus lointaine
00:11:29après la mort du chef du bureau politique du Hamas
00:11:32et le regain de tensions au Proche-Orient.
00:11:35Une petite image pour finir ce journal.
00:11:38Et je sais qu'elle va briser le cœur de Marine Sabourin et d'Alexandra Blanc.
00:11:41C'est un dauphin complètement désorienté le long de la Tamise à Londres.
00:11:44Depuis le début de l'année, au moins 5 groupes de dauphins
00:11:47au-delà de l'estuaire du fleuve se baladent.
00:11:50Mais plusieurs d'entre eux n'ont malheureusement pas survécu.
00:11:53Ça fait mal au cœur, Alexandra.
00:11:56Vous adorez les animaux.
00:11:59C'est dommage qu'il n'ait pas pu être sauvé.
00:12:02Mais malheureusement, je pense que les eaux sont très polluées
00:12:05et c'est compliqué pour ce genre d'animal de survivre
00:12:08dans un milieu hostile comme ça.
00:12:11On va passer au sport pour finir.
00:12:34Ça fait une semaine que les JO de Paris ont commencé.
00:12:37Ils ont déjà offert des moments inoubliables aux spectateurs du monde entier.
00:12:40Cérémonie d'ouverture et moisson de médailles françaises impressionnantes.
00:12:43Dounia Tengu revient pour nous sur les moments marquants de la semaine.
00:12:46Une cérémonie d'ouverture hors du commun.
00:12:49Une vasque qui illumine tout Paris.
00:12:52Les JO 2024 font vibrer au jour le jour le public venu du monde entier.
00:12:55Le point levé, tout sourire.
00:12:58Le nageur Léon Marchand a réussi à conquérir le cœur des Français.
00:13:01Le jeune homme de 22 ans enchaîne les prouesses
00:13:04et entre dans l'histoire avec ses 3 médailles d'or.
00:13:07Pauline Ferrand Prévost ne peut contenir ses larmes sur le podium.
00:13:10Pour cause, c'est la victoire de toute une vie
00:13:13pour cette quintuple championne du monde de VTT Cross Country.
00:13:16Ce dimanche, elle a décroché la plus belle des médailles.
00:13:19Autre image incontournable de la semaine,
00:13:22celle du surfeur brésilien Gabriel Medina
00:13:25en lévitation au-dessus des eaux polynésiennes.
00:13:28Sa planche accrochée aux pieds.
00:13:31Un moment pris sur le vif en sortie de vague
00:13:35Restons encore dans les airs avec le Français Anthony Jeanjean
00:13:38qui a offert un superbe run devant l'obélisque de Luxor
00:13:41pour la compétition de BMX Freestyle.
00:13:44Malgré la prouesse, le champion ne raflera pas l'or
00:13:47mais offrira à la France la médaille de bronze.
00:13:50Les Jeux Olympiques, ce sont aussi les plus beaux joyaux architecturaux de Paris
00:13:53mis à l'honneur.
00:13:56Les scrims au Grand Palais ou encore l'équitation au château de Versailles.
00:13:59Et enfin, aux Invalides, un nom que l'on n'est pas prêt d'oublier
00:14:03celui de la championne olympique de triathlon Cassandre Beaugrand
00:14:06sur le pont Alexandre III, ligne d'arrivée.
00:14:09La jeune française savoure enfin sa victoire tant attendue
00:14:12les deux mains prêtes à se joindre.
00:14:15C'est l'heure de la délivrance et du sacre pour celle qui avait dû abandonner
00:14:18lors des derniers JO de Tokyo.
00:14:32C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:14:35garantis à vie. Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:14:38Et on a peut-être une autre image forte
00:14:41qui viendra s'ajouter à tout ça. Léon Marchand, aujourd'hui, 200 mètres
00:14:44quatre nages, il aura peut-être une quatrième médaille d'or.
00:14:47On le soutient, on est là, on espère qu'il va nous la rapporter cette quatrième médaille.
00:14:50On en parlera d'ailleurs tout à l'heure dans le journal de 6h30.
00:14:53Dans quelques instants, on va évoquer l'Ukraine.
00:14:56L'Ukraine et le monde entier sont d'accord pour que la Russie
00:14:59soit invitée au prochain sommet de la paix. Ce sont les mots de Volodymyr Zelensky.
00:15:02On va voir avec le général Bruno Clermont qui est avec nous en plateau
00:15:05ce que cela nous dit de la situation techniquement,
00:15:08la situation militaire sur le terrain.
00:15:11L'analyse de notre consultant défense dans un instant après la pub.
00:15:176h16, bon réveil à tous si vous nous rejoignez.
00:15:20Le rappel de l'actualité avec vous Marine.
00:15:25Les professionnels du tourisme inquiets dans le bassin d'Arcachon,
00:15:29les hôteliers et directeurs de camping déplorent une baisse allant jusqu'à 30%.
00:15:32Même son cloche dans la capitale ou les fréquentations dans les restaurants
00:15:35sont eux aussi en baisse de 30%.
00:15:38Pourtant les arrivées touristiques sont en hausse par rapport à l'année dernière.
00:15:41Plus 17% de visiteurs français à Paris et près de 15% supplémentaires
00:15:44pour les touristes étrangers.
00:15:47L'insécurité en baisse en Ile-de-France depuis le début des Jeux Olympiques.
00:15:50Le nombre de vols avec violence s'effondre de 24%
00:15:53selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
00:15:56Le nombre de découïbles et survolontaires sur personnes de plus de 15 ans
00:15:59hors cadre familial ont quant à eux baissé de 8%.
00:16:05L'Ukraine et le monde entier sont d'accord pour que la Russie
00:16:08soit invitée au prochain sommet de la paix.
00:16:11Ce sont les mots du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:16:14La Russie avait été exclue du dernier sommet organisé mi-juin en Suisse.
00:16:17Avant d'en parler avec le général Bruno Clermont qui nous accompagne,
00:16:20tout de suite écoutez le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:16:24La majorité du monde dit aujourd'hui que la Russie doit être représentée
00:16:27au deuxième sommet de la paix.
00:16:30Sinon, nous n'obtiendrons pas de résultats probants
00:16:33parce que la Russie est en guerre contre l'Ukraine.
00:16:36Et ce sont les partis dans cette guerre, c'est pourquoi le monde entier
00:16:39a besoin que les représentants de la Russie soient présents au deuxième sommet.
00:16:48Général, qu'est-ce que cela nous dit de la situation militaire sur place
00:16:52est-ce que l'Ukraine gagne ou perd du terrain ?
00:16:55Je pense que d'abord il faut bien comprendre que le mot négociation
00:16:58dans la bouche du président ukrainien c'est vraiment une nouveauté.
00:17:01C'est un mot qui était tabou jusqu'à présent.
00:17:04C'est effectivement la situation sur le terrain mais pas simplement.
00:17:07Il y a également la lassitude des opinions publiques.
00:17:10Il y a le fait que cette guerre maintenant donne l'impression de s'enliser
00:17:13depuis deux ans et demi.
00:17:16Des centaines de milliers meurent de deux côtés.
00:17:19Il y a une destruction incroyable de l'Ukraine.
00:17:22Le terrain fait la différence, vous l'avez dit.
00:17:25Les Ukrainiens ont réussi des opérations militaires incroyables
00:17:28contre la flotte russe en mer Noire.
00:17:31Avec des capacités limitées, ils ont été capables de neutraliser la flotte russe.
00:17:34Mais sur le terrain, sur la ligne de front,
00:17:37sur les mille kilomètres de ligne de front,
00:17:40depuis quelques semaines, depuis quelques mois,
00:17:43les Américains ont arrêté de livrer les armements pendant six mois.
00:17:47Les Ukrainiens reculent et les Russes grignotent le terrain petit à petit
00:17:50pour une raison très simple, c'est que la supériorité militaire,
00:17:53la supériorité en armement, la puissance de feu des Russes
00:17:56est encore très supérieure à celle des Ukrainiens.
00:17:59On voit un scénario qui est en train de se dessiner
00:18:02dans lequel Poutine essaie de récupérer l'ensemble des territoires
00:18:05des quatre blasts qu'il avait annexés.
00:18:08Vous vous souvenez de ce référendum dans lequel il avait déclaré
00:18:11qu'il s'était russe. Il reste encore du terrain à conquérir.
00:18:14Tout ça avance petit à petit.
00:18:17Et effectivement, le sommet de la paix, un sommet de la paix
00:18:20auquel la Russie sera associée, est en train de se profiler
00:18:23probablement au mois de novembre ou à la fin de l'année
00:18:26avec la Russie à la table de négociation.
00:18:29Et si la Russie est à la table de négociation,
00:18:32il y aura des discussions qui seront ou pas favorables à l'Ukraine,
00:18:35on va le voir, mais ces discussions ont déjà commencé,
00:18:38sont à mon avis déjà avancées.
00:18:41Derrière la pression, elle arrive d'un pays principal
00:18:44qui est les Etats-Unis. Les Etats-Unis ont d'autres priorités
00:18:47que le conflit en Ukraine. Les Etats-Unis ont une priorité
00:18:50qui est en Israël. Ils sont obligés d'armer Israël.
00:18:53On va voir qu'il risque d'y avoir un embrasement de la région
00:18:56dans lequel les Etats-Unis vont jouer un rôle majeur.
00:18:59Et puis la priorité, c'est Taïwan. La priorité, ce n'est pas l'Ukraine.
00:19:02Donc on arrive à la fin d'un cycle et il est important
00:19:05que l'Ukraine sorte de ces négociations qui ont déjà commencé
00:19:08parce que les discussions entre diplomates sont déjà avancées
00:19:11dans les meilleures conditions possibles.
00:19:14Cela dit, les Américains doivent aussi livrer des avions F-16 aux Ukrainiens.
00:19:17Est-ce qu'ils peuvent arriver assez vite ces avions pour changer la donne ?
00:19:20La leçon de cette guerre, ça tient en quelques mots.
00:19:23Trop peu, trop tard. On a décidé d'aider l'Ukraine
00:19:26avec trop peu de capacités militaires et beaucoup trop tard.
00:19:29Ces F-16 arrivent. Ils avaient été annoncés il y a un an.
00:19:32Il a fallu plus d'un an pour les identifier,
00:19:36pour former les pilotes, former les mécaniciens.
00:19:39Officiellement, il n'y a pas d'annonce officielle du Pentagone,
00:19:42mais les Américains ont laissé entendre que les premiers F-16 sont arrivés.
00:19:45Une poignée de F-16, les premiers pour probablement une petite centaine,
00:19:48mais ça va mettre deux ou trois ans pour arriver.
00:19:51On voit que c'est trop peu aujourd'hui et c'est trop tard.
00:19:54D'autant plus que ces F-16, on ne connaît pas les limitations
00:19:57qui sont imposées par les Américains et par les Occidentaux
00:20:00concernant l'armement et les conditions d'emploi.
00:20:03Est-ce qu'on aura le droit de franchir la frontière pour aller frapper
00:20:06les forceries au-delà de la frontière ? On ne le sait pas.
00:20:09Ils sont bienvenus pour les Ukrainiens parce qu'ils vont permettre
00:20:12de freiner l'avancée des Russes et de faire en sorte que l'Ukraine,
00:20:15au moment où on rentre dans un cycle des négociations,
00:20:18perde le moins de terrain possible pour être dans les meilleures
00:20:21conditions possibles pour les négociations qui s'annoncent.
00:20:24L'analyse du général Bruno Clermont qui reste avec nous
00:20:27tout au long de cette émission. La natalité en baisse dans notre pays.
00:20:31L'État doit-il faire plus ? Doit-il faire mieux pour soutenir
00:20:34la natalité dans notre pays ? L'édito éco de Benjamin Cuc,
00:20:37c'est juste après la pause.
00:20:446h23, l'édito éco de Benjamin Cuc qui est avec nous ce matin.
00:20:47Benjamin, le nombre de naissances en France recule de 2,4%
00:20:50au premier semestre 2024. Le prochain gouvernement
00:20:53devra-t-il repenser la politique familiale de la nation ?
00:20:57Il va devoir la refonder même. Mise en place en 1946,
00:21:00elle a été la clé de la dynamique nataliste de la France.
00:21:03Mais aujourd'hui, qui a envie de faire des enfants ?
00:21:06Le contexte est anxiogène et il est alimenté comme tel.
00:21:09On nous parle d'éco-anxiété, des choses comme ça.
00:21:12Une réalité, c'est que les familles ont de plus en plus
00:21:15de mal à boucler leur fin de mois. Elles ont beaucoup de mal
00:21:18à trouver des modes de garde. Depuis 10 ans, on fait moins
00:21:21d'enfants. On est à 2,35 enfants par femme.
00:21:25Aujourd'hui, on est à 1,84. On est au niveau des tchèques.
00:21:28Mais pour l'instant, ça veut dire qu'on va continuer
00:21:31de baisser. La politique volontariste
00:21:34d'Emmanuel Macron de réarmement démographique de la France
00:21:37qui était quand même quelque chose d'assez bizarre
00:21:40et assez incompréhensible, qui passait par un bilan
00:21:43de fertilité, des congés de naissance et de nouvelles places
00:21:46en crèche. Mais Elisabeth Borne avait promis
00:21:49200 000 places en crèche, sauf qu'elle n'avait pas
00:21:53à l'horizon 2030, sauf qu'il en faudrait 30 000 par an,
00:21:56ce qui n'est pas du tout le cas. On n'en fait même pas
00:21:5910 000 aujourd'hui. Donc le problème, c'est de passer
00:22:02de l'incantation à la réalité.
00:22:05Et quelle solution, justement, il faudrait pour redynamiser
00:22:08les naissances ? Supprimer d'abord le plafonnement
00:22:11du quotient familial mis en place par François Hollande
00:22:14en 2014. Ça, ça a été une catastrophe.
00:22:17Pour que tous les ménages puissent bénéficier des allocations
00:22:20familiales, attribuer des allocations familiales
00:22:23dès le premier enfant. Si vous êtes un couple avec
00:22:26des revenus de 1800, 1900 euros, vous n'avez le droit
00:22:29à rien au premier enfant. Faciliter les modes de garde.
00:22:32Aujourd'hui, on ne trouve pas de nounou,
00:22:35on ne trouve pas de places en crèche,
00:22:38c'est une catastrophe. Et surtout, les crèches qui s'ouvrent
00:22:41ne trouvent personne pour venir travailler dedans, parce qu'à 12 euros
00:22:44de l'heure, on ne vient pas travailler à 12 euros de l'heure pour garder
00:22:47l'enfant, c'est une responsabilité immense. Et les parents n'ont pas envie
00:22:50de laisser quelqu'un qui est sous-payé, leur enfant
00:22:53à quelqu'un qui est sous-payé.
00:22:55Quelles conséquences si la natalité ne repart pas ?
00:22:58C'est bien simple. L'écart de naissance
00:23:02entre le nombre de naissances et le nombre de décès
00:23:05se resserre. On va arriver à un déclin de la population française
00:23:08à terme. S'il y a moins de naissances
00:23:11que de décès, il y aura forcément un déclin.
00:23:14On atteint le niveau de la Seconde Guerre mondiale en termes de naissances.
00:23:17Et ce n'était pas une période très heureuse.
00:23:20Mais surtout, il y aura moins de production de richesses,
00:23:23une accentuation du problème des retraites à terme, parce que personne
00:23:26ne peut payer les retraites, et une obligation de recourir
00:23:29à une immigration, ce dont les Français ne veulent plus.
00:23:32Donc, il est plus que jamais nécessaire de repenser complètement
00:23:35la politique familiale de la France.
00:23:37Et comme vous le dites, on est loin du réarmement démographique
00:23:40voulu par Emmanuel Macron. 6h26 sur CNews, la météo des plages.
00:23:44La météo des plages avec BDOR.fr.
00:23:47L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:23:50L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:23:53Beaucoup de soleil sur les plages du Nord ce vendredi.
00:23:5624 degrés prévus à Deauville pour la température de l'air.
00:23:59Une mer aux alentours des 20 degrés. Un index UV assez élevé.
00:24:02Un grand ciel bleu sur le nord de la côte atlantique.
00:24:05De la chaleur prévue au sable de l'Aune. Plus de 25 degrés.
00:24:08Un océan à plus de 20 degrés dans ce secteur. Un indice UV de 8.
00:24:11Des pluies parfois fortes prévues sur le Pays Basque.
00:24:14Des températures peu respirables sous les pluies.
00:24:17Pratiquement la même température dans l'air que dans l'eau d'ailleurs.
00:24:20Encore de très fortes chaleurs sont annoncées dans les départements du sud-est.
00:24:23Dont certains restent en vigilance orange canicule.
00:24:26Près de 40 degrés à Valrace et à Lombre. Hydratez-vous énormément.
00:24:29Enfin du ciel bleu en région sud et en Corse.
00:24:32Une grande bleue particulièrement chaude à 28 degrés.
00:24:35La météo des plages avec BDOR.fr.
00:24:37L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:24:40L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:24:436h27 sur CNews. Quel temps fait-il dans le ciel de votre vendredi ?
00:24:48On voit ça tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:24:50Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:24:52La météo avec Groupe Verlaine.
00:24:54Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:24:57Groupe Verlaine.
00:24:59La météo et encore de la chaleur dans le sud-est Alexandra.
00:25:03Oui en effet de la chaleur et également des orages.
00:25:06Des inondations hier du côté de la Seine-et-Marne.
00:25:08Avec des trombes d'eau qui sont tombées en seulement quelques heures en fin de journée.
00:25:12Attention le département de la Seine-et-Marne reste placé en vigilance orange pour les crues.
00:25:17On a eu également de fortes inondations dans les Vosges.
00:25:19Avec localement jusqu'à plusieurs semaines de précipitations en seulement quelques heures.
00:25:24Des orages également entre le bassin parisien et le nord-est.
00:25:27Donc avec un temps qui reste particulièrement agité.
00:25:30Une nouvelle fois aujourd'hui en raison d'un conflit de masse d'air.
00:25:32Il fait chaud, il a fait très chaud cette semaine.
00:25:34Et donc conséquence les orages sont particulièrement virulents.
00:25:37Alors au programme aujourd'hui plusieurs départements en vigilance crue.
00:25:40Notamment les Vosges ou encore la Seine-et-Marne je vous le disais.
00:25:43Et puis attention également cette chaleur qui se maintient.
00:25:45Mais uniquement autour du golfe du Lyon.
00:25:47Entre les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-Maritimes ou encore du côté de la Corse.
00:25:51Vous le voyez la région lyonnaise est sortie de cette vigilance canicule.
00:25:55Avec des températures beaucoup plus respirables.
00:25:57Aujourd'hui donc ce matin on retrouve un temps assez chargé, assez nuageux localement.
00:26:01Quelques bancs de brouillard autour du bassin parisien.
00:26:03Temps très nuageux également sur l'est du pays ou encore en allant au pied des Pyrénées.
00:26:07Petite nouveauté autour du Mistral et de la Tramontane.
00:26:10Et donc dans un flux de nord conséquence ce sera beaucoup plus respirable.
00:26:13Et beaucoup moins étouffant, beaucoup moins tropical.
00:26:16Alors au programme cet après-midi deux nouveaux orages qui sont donc attendus.
00:26:20Avec un axe orageux qui se met en place entre les Pyrénées, le massif central.
00:26:24Ou encore les régions de l'Est avec des orages parfois localement assez forts.
00:26:27Si vous êtes en Bretagne en revanche.
00:26:29Si vous êtes en direction de Bordeaux ou encore autour du golfe du Lyon.
00:26:32Et bien là des conditions météo-estivales avec un ciel parfaitement dégagé.
00:26:37Les températures, on respire mieux ce matin.
00:26:39C'est moins étouffant avec localement 19 degrés à Paris ou encore 24 degrés à Marseille.
00:26:44Ça reste quand même assez chaud autour du golfe du Lyon.
00:26:47Et puis dans l'après-midi les températures resteront respirables au nord.
00:26:5026 degrés en Bourgogne contre localement 36 degrés il y a seulement quelques jours.
00:26:55Vous aurez 28 degrés à Paris, 27 degrés à Rennes, 23 degrés pour la pointe bretonne.
00:27:00Tandis que la chaleur subsiste dans le sud avec 37 degrés pour nos amis Corse.
00:27:0537 degrés également à Marseille ou encore 35 degrés à Montpellier.
00:27:09La suite du programme, un week-end plutôt calme.
00:27:11Avec néanmoins de la grisaille sur le nord du pays.
00:27:14Et des températures à peu près conformes au normal de saison.
00:27:17Température donc en moyenne de 25 à 26 degrés sur le nord du pays.
00:27:22Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:27:24C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:27:26Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:27:29Groupe Verlaine.
00:27:31Bon réveil à tous dans la matinale de CNews.
00:27:33Avec Marine Sabourin, Benjamin Cuc, Alexandra Blanc, le général Bruno Clermont et Philippe David
00:27:38qui nous accompagnent pour décrypter l'actualité.
00:27:39Voici les titres de votre journal.
00:27:41A la une ce matin, on vous emmène en Gironde.
00:27:43Où la situation, la saison touristique n'est pas bonne.
00:27:46C'est le moins qu'on puisse dire.
00:27:47Les JO ont certes capté toute une partie des voyageurs.
00:27:50Mais tout n'est pas à mettre sur le dos de la compétition.
00:27:52Il y a aussi une météo morose, un contexte politique et économique instable.
00:27:56Un pouvoir d'achat en berne.
00:27:57Notre reportage dès le début de ce journal.
00:28:00Léon Marchand en quête d'une quatrième médaille d'or.
00:28:03Aujourd'hui, il est la sensation de ces Jeux Olympiques.
00:28:06Il est dans le cœur des Français et tout particulièrement des Toulousains.
00:28:09Puisque c'est dans la Ville Rose qu'il a grandi.
00:28:11On est allé ce matin dans le bassin, la piscine, où il a fait ses débuts de nageur.
00:28:14Le reportage à suivre également.
00:28:16Aura-t-on suffisamment de médicaments cet hiver ?
00:28:18L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament anticipe et demande aux pharmaciens
00:28:22de renflouer dès à présent les stocks.
00:28:24L'année dernière, la France avait cruellement manqué d'amoxycyline.
00:28:28Et puis nous reviendrons sur cet accord historique entre la Russie et les Occidentaux.
00:28:32Ils ont procédé hier au plus important échange de prisonniers depuis la guerre froide.
00:28:36Les détails à suivre avec Fanny Chauvin depuis New York.
00:28:42Alors quel bilan touristique pour ce premier mois d'été ?
00:28:45Les chiffres ne semblent pas à la hauteur.
00:28:47En tout cas pas dans le département de la Gironde.
00:28:49Entre la météo, les JO, l'inflation, les hôteliers, restaurateurs font grise mine.
00:28:52Ils enregistrent une baisse conséquente de leur fréquentation.
00:28:55Illustration dans les stations balnéaires de Gironde avec Antoine Estève.
00:29:00Depuis le début de la saison dans les campings du sud-ouest,
00:29:02la baisse de fréquentation est de 20 à 30% par rapport à l'an dernier.
00:29:06Il y a eu du mauvais temps au printemps.
00:29:08On a eu les élections.
00:29:10On a l'inflation qui joue aussi.
00:29:12Parce qu'on sent très bien que les gens ne sont pas à l'aise.
00:29:14Que financièrement ils sont un petit peu coincés.
00:29:16Donc c'est un ensemble.
00:29:18Ça peut être catastrophique.
00:29:19Il y a certains petits établissements qui risquent d'avoir besoin d'aide d'ici la fin de l'été.
00:29:24Dans cet établissement à quelques kilomètres d'Arcachon,
00:29:26on trouve encore des emplacements à moins de 20 euros par jour.
00:29:29Une majorité de vacanciers nous expliquent qu'ils sont très prudents.
00:29:32Chaque dépense est comptée.
00:29:34On a plus de mal à partir et à prendre un logement un peu plus important
00:29:37comme un mobilhome ou un chalet.
00:29:40On est obligé de dormir en tente.
00:29:41Ce n'est pas forcément le luxe.
00:29:43Mais au niveau des prix, si on souhaite partir en vacances,
00:29:46il nous faut un emplacement de camping comme là.
00:29:49L'autre facteur qui plombe les chiffres du tourisme, c'est la météo.
00:29:52Entre les pluies du mois de juin et actuellement les fortes chaleurs,
00:29:55il faut trouver le bon moment pour partir.
00:29:57Ils attendent peut-être plus tard parce qu'ils ont peut-être peur des canicules.
00:30:00Personnellement, je serais partie en septembre, de moi-même.
00:30:02Parce qu'il fait un petit peu moins chaud.
00:30:04Là, ces jours-ci, c'est difficile de tenir.
00:30:07La saison 2024 n'a pas vraiment commencé pour les professionnels du tourisme.
00:30:10Ils estiment que le mois d'août ne suffira pas à éponger les pertes de juin et juillet.
00:30:152022 et 2023 ont été des saisons extraordinaires pour nous.
00:30:18On a eu énormément de monde.
00:30:20Après Covid, les gens avaient envie de sortir, de bouger.
00:30:23Ils ne pouvaient pas partir à l'étranger.
00:30:25Il fallait qu'ils restent en France.
00:30:26Donc, on a vraiment bien travaillé.
00:30:27Enfin, il y aurait aussi un effet Jeux Olympiques.
00:30:30D'après plusieurs organismes touristiques,
00:30:32beaucoup de Français attendraient la fin des épreuves pour partir en vacances,
00:30:35profiter des plages et des décors de cartes postales.
00:30:39Benjamin Cuc, il y a beaucoup de Français cette année qui ne partent pas en vacances ?
00:30:42Le Secours populaire a déclaré qu'un enfant sur dix ne partirait pas en vacances
00:30:47et 40% des Français ne pourraient pas non plus partir en vacances.
00:30:50Ce qui est quand même assez alarmant dans la cinquième économie du monde.
00:30:53Et même constat qu'en Gironde, dans la capitale,
00:30:56cette fois les touristes sont certes arrivés fin juillet pour le début des Jeux Olympiques.
00:31:01Cette année, les habitudes ont changé Marine.
00:31:03Oui, les musées peinent à faire le plein, tout comme les restaurants.
00:31:06De quoi décontenancer les professionnels du secteur.
00:31:09Fabrice Elsner, Axel Rébeau, Mathilde Couvillère-Flornoy et Alice Sommerer.
00:31:14La fièvre olympique est bien présente au musée Grévin,
00:31:16mais elle ne semble pas avoir gagné les juilletistes avant la cérémonie d'ouverture des JO.
00:31:20Sa fréquentation était déjà en baisse.
00:31:22C'est la première fois dans ce musée-là qu'il y a si peu de monde.
00:31:26Il y a plus de mannequins que de visiteurs.
00:31:29Cette baisse se fait sentir dans tous les musées de la capitale.
00:31:32Au mois de juillet, le musée du Quai Branly contémoin de 40% de visiteurs par rapport à 2023.
00:31:37Une situation qui s'explique par une différence de clientèle pour ce spécialiste.
00:31:412 millions de touristes qui viennent spécifiquement pour les JO pendant cette période.
00:31:45Elle en fait fuir 3 millions qui venaient habituellement, essentiellement,
00:31:49pour les sites culturels, les sites de visite et le patrimoine parisien.
00:31:52Le célèbre château de Versailles n'échappe pas à ce phénomène.
00:31:55Entre le 18 et le 26 juillet, la fréquentation du château a chuté de 30%.
00:31:59Mais l'administrateur du château reste confiant pour la suite.
00:32:02Le site a attiré de nombreux visiteurs.
00:32:05Nous en sommes au début des JO, donc on ne peut pas tirer des conclusions.
00:32:08Pour l'instant, nous sommes sur une fréquentation d'à peu près 18 000 personnes pour le château.
00:32:12En plus de la fréquentation qui vient dans les jardins, nous sommes sur une bonne fréquentation estivale.
00:32:17Par ailleurs, nous sommes un site qui accueille énormément de monde au titre des compétitions olympiques.
00:32:22C'est un moment exceptionnel et nous en sommes très fiers.
00:32:25Durant la période olympique, Paris et l'île de France pourraient accueillir jusqu'à 15 millions de visiteurs.
00:32:31Benjamin, il faut dire que les musées de région parisienne n'ont pas fait beaucoup d'efforts non plus.
00:32:36Les prix ne sont pas très attractifs.
00:32:38Non, c'est même un peu.
00:32:40Les musées et le ministère de la culture ont un peu pris les touristes pour des pigeons
00:32:44puisque le Louvre est passé cette année de 15 à 22 euros.
00:32:48Idem pour Versailles qui a progressé de 30%.
00:32:50Tous les tarifs des grands musées nationaux qui font rêver le monde entier,
00:32:54on s'est dit qu'on allait rincer le monde entier.
00:32:57Ils ont vu les portefeuilles des Américains débarquer.
00:32:59Ils se sont dit que ça allait dépenser.
00:33:01Finalement, ce n'est pas que des Américains.
00:33:03Les pieds dans le plat.
00:33:05Autre son de cloche pour le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal.
00:33:09Si les 15 millions de touristes ne sont pas au rendez-vous cet été,
00:33:11les Jeux olympiques pourraient permettre à la France de rayonner dans les prochaines années.
00:33:15C'est ce qu'il dit.
00:33:17Je pense que ce qui est important de dire aussi, c'est qu'on a observé dans les précédentes éditions des Jeux olympiques
00:33:23qu'il y a ensuite des retombées touristiques pendant plusieurs années.
00:33:26Je crois qu'à Londres, pendant 4, 5, voire 6 ans après, il y a eu un pic de touristes,
00:33:33de visites touristiques qui a été notable.
00:33:37Et quand on voit aujourd'hui l'image de Paris, l'image de la France qui est renvoyée dans le monde
00:33:41avec des sites olympiques qui sont en plus au cœur de la ville,
00:33:45sous la tour Eiffel, sur la Seine, dans des lieux absolument somptueux,
00:33:49on peut s'attendre évidemment à de très fortes retombées en matière touristique et donc économique dans les années à venir.
00:33:55On les attend, on les espère ces retombées.
00:33:57C'est un peu notre héros national cet été, Léon Marchand, déjà triple champion olympique.
00:34:03Il pourrait gagner ce soir une nouvelle médaille d'or au 200 mètres quatre nages.
00:34:07Oui, originaire de la ville Rose, le nageur fait battre à l'unisson le cœur des Toulousains.
00:34:12Reportage dans une piscine que Léon Marchand connaît bien avec Jean-Luc Thomas.
00:34:16Cette piscine, c'est la piscine des dauphins du Thoèque, là où Léon Marchand a débuté la natation,
00:34:22là où il s'est entraîné avant les Jeux olympiques.
00:34:25Ce jour-là, les nageurs présents sont fiers de la réussite du jeune nageur triplement paré d'or.
00:34:31J'ai été bluffé d'abord par sa simplicité.
00:34:35Il est toujours resté ce qu'il était et j'espère qu'il va le rester longtemps.
00:34:40C'est ce qui, je crois, plaît à tous les gens qui regardent ces courses.
00:34:45D'autres pour rien au monde ne ratent les courses du prodige du club.
00:34:49On était derrière l'écran de télé, c'était extraordinaire, d'autant plus que c'est un dauphin du Thoèque.
00:34:56On l'a côtoyé, on l'a croisé et on est super fiers de lui.
00:35:02On criait devant la télé. Il est stratosphérique, génialissime.
00:35:08Pour les plus assidus des bassins, la qualité de la formation toulousaine est une grande satisfaction.
00:35:14Ça me fait plaisir pour le Thoèque et l'école de formation ici. C'est ça dont je suis fière, je crois.
00:35:21C'est un exemple. Ça fait rêver. Même à Toulouse, on peut aussi faire des belles performances incroyables.
00:35:27Les nageurs et les Toulousains pourront ovationner et fêter leur champion lors d'un hommage. Ce sera début septembre.
00:35:35Philippe David, vous aussi, il vous fait rêver, Léon Marchand ?
00:35:38Il fait rêver tous les Français. J'étais ici en direct avec Julien Pascal à la fin de 100% politique.
00:35:43Il avait eu sa quatrième médaille d'or et que la France est passée pour cinq minutes avant que le Chinois batte le record du monde du 100 mètres nage libre.
00:35:50La France était première au niveau des médailles si on tient compte du nombre de médailles d'or, puis argent, puis bronze.
00:35:55Au total, les Américains étaient devant. Il nous fait rêver et je sens bien qu'il va nous ramener une quatrième médaille d'or aujourd'hui.
00:36:01Vous avez un lien particulier avec Toulouse ?
00:36:03Oui, la piscine des dauphins du Thoèque, je vois très bien où c'est.
00:36:06Il faut voir quand même que Toulouse a fait rêver doublement.
00:36:08Rappelez-vous quand même le rugby à 7, il y a quand même Dupont et Épée qui jouent au stade Toulousain.
00:36:12Avec vous, c'est marrant, on y revient toujours au rugby.
00:36:15Oui, ça doit être, je ne sais pas, Pavlovien.
00:36:19Exactement.
00:36:20Allez, cette question ce matin, il y aura-t-il suffisamment de médicaments cet hiver ?
00:36:24L'Agence nationale de sécurité du médicament prend les devants et demande aux pharmaciens de se fournir chez les grossistes et non en laboratoire.
00:36:30Oui, car certains stocks, notamment d'amoxycilline, sont encore très faibles.
00:36:33Illustration dans une pharmacie nantaise avec Jean-Michel Decaze.
00:36:37Voilà les sirops antibiotiques pour enfants avec deux dosages différents qu'on espère avoir en quantité suffisante pour cet hiver.
00:36:45Et lorsque notre pharmacien regarde les stocks actuels d'amoxycilline chez ses grossistes, la situation est loin de le rassurer.
00:36:52Quand je regarde mon premier grossiste, je vois que tout est rouge, sauf une référence.
00:36:57Quand j'interroge mon deuxième grossiste, tout est rouge.
00:37:00Sur son site, l'Agence nationale du médicament confirme bien le manque de cet antibiotique depuis l'hiver dernier.
00:37:07L'Agence a donc demandé aux pharmaciens de ne s'approvisionner que chez les grossistes sans contacter directement les laboratoires.
00:37:15Tous les stocks sont disponibles chez ces grossistes et pourront être délivrés dans toutes les pharmacies,
00:37:21avec des quantités limitées par pharmacie de manière à ce que toutes les pharmacies en aient en quantité équivalente.
00:37:27Ce qui est inquiétant, c'est que là il y a une seule référence disponible en quantité limitée et on est au mois d'août,
00:37:32où finalement il n'y a pas beaucoup de pathologies et pas beaucoup de prescriptions d'antibiotiques pour les enfants.
00:37:37Mais dans 2-3 mois, quand l'hiver va arriver et on ne sait jamais s'il y avait un hiver avec beaucoup d'infections,
00:37:43on pourrait assez facilement tomber en rupture encore une fois d'amoxycilline.
00:37:47La pénurie de cet antibiotique très utilisé pour les enfants trouve sa source dans une production insuffisante et à un prix d'achat trop bas en France.
00:37:55Ce flacon est vendu 2,51 euros. Les labos préfèrent livrer d'autres pays qui achètent plus cher.
00:38:02L'hiver dernier, les répartiteurs français étaient allés acheter l'amoxycilline en Allemagne.
00:38:10Dans l'actualité internationale, cet accord historique, la Russie et les Occidentaux ont échangé 26 de leurs ressortissants emprisonnés.
00:38:17Plusieurs opposants politiques au régime de Vladimir Poutine ont été libérés contre des citoyens russes
00:38:22condamnés pour espionnage ou meurtre. Les précisions de notre correspondante à New York, Fanny Chauvin.
00:38:27Il aura fallu plus de cinq ans de négociations pour libérer certains de ces otages.
00:38:31C'est donc un succès diplomatique pour tous les pays impliqués. Même le FSB, les services secrets russes, ont remercié leurs partenaires étrangers.
00:38:39Alors, on va s'arrêter sur le cas d'un prisonnier, sûrement la plus grosse prise de Moscou.
00:38:44Il s'agit d'un agent russe présumé, Vadim Krasikov, emprisonné en Allemagne.
00:38:49Il avait été arrêté après l'assassinat d'un séparatiste tchétchène à Berlin.
00:38:54Et c'est Kamala Harris qui a négocié avec le chancelier allemand Olaf Scholz en marge d'un sommet à Munich en février dernier
00:39:02pour que l'Allemagne accepte de relâcher ce prisonnier dans le cadre de cet échange.
00:39:07L'administration Biden qui s'est beaucoup investie dans cette opération.
00:39:11Un proche du président a même admis que Joe Biden était au téléphone avec un homologue slovène une heure avant l'annonce de son retrait de la course à la présidentielle.
00:39:21Alors, aujourd'hui, on peut se demander est-ce que cette opération va réchauffer les relations entre l'Occident et la Russie ?
00:39:28Est-ce que ça peut changer quelque chose pour la guerre en Ukraine ?
00:39:31Et bien, pas vraiment. Joe Biden et Vladimir Poutine ne se sont pas parlé récemment.
00:39:36Et on le voit aussi, la Russie reste hostile à l'Occident et cherche à tout prix à protéger ses agents.
00:39:446h42, l'Apache-Port.
00:39:48Programme avec Groupe Verlaine. Installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
00:39:54groupeverlaine.pro
00:39:55Votre programme avec les déménageurs bretons. Des déménagements d'exception.
00:39:59On dit chapeau les bretons.
00:40:01Information sur déménageurs-breton.fr
00:40:04Et en natation, le français Florent Manoudou s'est qualifié hier pour la finale du 50 mètres.
00:40:08Déjà double médaillé, il va tenter de s'offrir l'or pour sa dernière participation olympique.
00:40:13Le porte-drapeau de la délégation française accède à la finale avec le huitième et dernier temps des demi.
00:40:19De son côté, Maxime Grousset s'était aussi qualifié mais a finalement déclaré forfait.
00:40:23La finale aura lieu à la Défense Arena à 20h30.
00:40:27Votre programme avec les déménageurs bretons. Des déménagements d'exception.
00:40:31On dit chapeau les bretons.
00:40:33Information sur déménageurs-breton.fr
00:40:35Jamais le soleil n'a autant brillé.
00:40:37C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:40:39Installateur de panneaux photovoltaïques garanti à vie.
00:40:41Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:40:45Alors il a provoqué une sacrée polémique en France lors de la cérémonie d'ouverture des JO.
00:40:50Philippe Catherine remporte en revanche un franc succès en Chine.
00:40:55Il a créé l'épervescence sur les réseaux sociaux depuis sa prestation nue en Dionysos bleu.
00:41:046h45, bon réveil à tous sur CNews.
00:41:06Le rappel de l'actualité, c'est avec vous Marine Sabourin.
00:41:11L'évasion sanglante de Mohamed Amra lors d'un transfert pénitentiaire.
00:41:15Aurait-elle pu être évité ?
00:41:17L'inspection générale de la justice pointe du doigt un déficit de communication entre les différentes autorités.
00:41:22C'était le 14 mai dernier, deux agents pénitentiaires avaient été tués.
00:41:26Le Hezbollah annonce avoir lancé des dizaines de roquettes au nord d'Israël hier.
00:41:30Une riposte à une frappe israélienne qui a tué quatre Syriens dans le sud du Liban.
00:41:34Ça l'affirme que de nombreux projectiles ont été interceptés.
00:41:37Et puis vers de nouvelles médailles pour la France.
00:41:39Teddy Riner, Florent Manodou et Léon Marchand visent l'or.
00:41:42Aujourd'hui à E3, ils pèsent 6 titres olympiques et plus de 20 titres mondiaux en individuel.
00:41:48On va parler à présent d'un succès particulièrement inattendu
00:41:51tant il a provoqué la polémique lors de la cérémonie d'ouverture des JO.
00:41:55Vous le voyez s'afficher, je vous parle de Philippe Catherine.
00:41:58L'artiste Philippe Catherine qui crée l'effervescence sur les réseaux sociaux,
00:42:02notamment en Chine depuis sa prestation nue en Dionysos.
00:42:06Oui, en dessin, en sculpture ou même en plat, le chanteur est représenté partout
00:42:10et sous toutes ses formes, les détails avec Jade Chevret, Alice Morel,
00:42:15La Philippe Catherine Mania est bien made in China.
00:42:18La cérémonie d'ouverture des JO a permis au chanteur d'étendre sa renommée à l'international.
00:42:23Mais si Donald Trump l'a qualifié de honte, ce n'est pas le cas des internautes chinois
00:42:28qui raffolent de la prestation du français.
00:42:30C'est une différence culturelle et nous acceptons les différences culturelles du monde entier.
00:42:35Les caricatures du Dionysos bleu, des fils parvalent,
00:42:40Les caricatures du Dionysos bleu, des fils parvalent sur les réseaux sociaux chinois.
00:42:46Philippe Catherine est représentée de plusieurs manières,
00:42:49que ce soit en dessin, en sculpture, voire même en plat.
00:42:52Certains, plus créatifs, reproduisent même le costume du chanteur
00:42:56avec en prime les étapes de reproduction du déguisement.
00:42:59C'est remarquable, ce n'est pas une manière commune d'interpréter une chanson.
00:43:06C'est pour ça que je connais son nom et qu'il est si spécial.
00:43:12L'artiste Strumpf, comme surnommé par les chinois, a pris la parole sur son compte Instagram.
00:43:17Il écrit en description de sa publication en mandarin
00:43:20« Merci de votre compréhension ».
00:43:24Comme quoi finalement, est-ce qu'il ne vaut pas mieux en rire ?
00:43:27Il vaut mieux en rire, mais surtout une autre chose qui fait le buzz, c'est la chanson « L'hymne à l'amour ».
00:43:32Vous allez sur Youtube, le nombre de vues ont explosé.
00:43:35Nombre d'anglo-saxons disent « je ne connaissais pas cette chanson, j'ai entendu Céline Dion la chanter »
00:43:41et ils ont découvert la version de Piaf après avoir découvert Céline Dion.
00:43:45Non, je ne vous crois pas, ils ne connaissaient pas la version de Piaf.
00:43:48Ah non, mais attendez.
00:43:49Je pensais qu'elle était mondialement connue.
00:43:51J'ai passé un petit peu de temps aux Etats-Unis, pas énormément de temps,
00:43:53mais un peu de temps, je n'ai jamais entendu une chanson française à la radio américaine.
00:43:56Jamais.
00:43:58Et ils ont découvert la version de Piaf en même temps, qui est magique,
00:44:01mais l'interprétation de Céline Dion était super.
00:44:03Magistrale.
00:44:04Moi j'ai eu la chanson, je ne sais pas pour vous Marine,
00:44:06j'ai eu la chanson en tête pendant une semaine.
00:44:08Je la chantais sous la douche, je me couchais en me réveillant.
00:44:10Vous pouvez nous montrer votre voix ?
00:44:12Ce sera à l'occasion d'un événement privé dans un karaoké.
00:44:16Je chante très bien.
00:44:17Ah, mais j'ai pas de doute là-dessus.
00:44:19Vous chantez bien ?
00:44:20Je ne me débrouille pas mal, ce ne sera pas pour l'émission.
00:44:22Vous ne voulez pas nous montrer que ce n'est pas une fake show ?
00:44:24Excusez-moi, on arrête là.
00:44:256h50, dans quelques instants, ce sera l'édito de M. Philippe David.
00:44:30Concentrez-vous, on revient au sérieux.
00:44:33Un édito très sérieux justement, ce sera dans un instant.
00:44:396h53 sur CNews, l'édito de Philippe David.
00:44:43Philippe, votre édito du jour est un édito historique
00:44:46puisque le 2 août marque le 80e anniversaire d'un événement dramatique de l'histoire
00:44:51qui est malheureusement méconnu.
00:44:53Il y a 80 ans, le 2 août 44 marque le début d'un double crime contre l'humanité.
00:44:58Un crime contre l'humanité actif et un crime contre l'humanité passif.
00:45:02Expliquez-nous Philippe.
00:45:03Il y a 80 ans hier, à 17h, une bombe explosait au siège de la Gestapo de Varsovie
00:45:08marquant le début de la tristement célèbre insurrection de Varsovie.
00:45:12Depuis des jours, Radio Moscou demandait au peuple frère de prendre les armes
00:45:16lui promettant le soutien de l'armée rouge alors que ses troupes étaient aux portes de la ville.
00:45:20Pourtant le 2 août, il y a 80 ans aujourd'hui, Radio Moscou condamnait l'insurrection
00:45:26tandis que Staline donnait l'ordre de laisser les troupes nazies arriver en renfort
00:45:30massacrer la résistance polonaise qui avait une tare énorme pour lui.
00:45:35Elle était aussi anti-nazie qu'anti-communiste et voulait la libération de la Pologne
00:45:39pas qu'elle tombe sous le jus stalinien après avoir été martyrisée par les nazis
00:45:43mais aussi par les soviétiques.
00:45:45Vous parlez de quel martyr de la Pologne par les soviétiques ?
00:45:48Je pense bien évidemment au dépeçage de la Pologne en 1939
00:45:51suite au pacte germano-soviétique et au massacre de Katyn mais pas que.
00:45:55On connaît peu en France le massacre de Katyn où en avril mai 40
00:45:59plus de 4 000 officiers polonais ont été exécutés.
00:46:02Mais il n'y avait pas que Katyn puisque des milliers d'autres membres des élites polonais
00:46:06ont été exécutés, entre autres Hadwier, Minsk, Kiev, Kherson ou Kharkov
00:46:11pour un total de près de 22 000 morts.
00:46:14L'exécuteur en chef de Staline, Wassily Blokin, en tuera plus de 7 000 de ses mains
00:46:19d'une balle dans la nuque.
00:46:20Il s'était fait la main lors des grandes purges staliniennes
00:46:23puisqu'il aura tué plus de 20 000 personnes dans sa vie avec ce mode d'exécution.
00:46:27C'est effectivement atroce.
00:46:28Oui mais les 22 000 morts de Katyn et des autres sites d'exécution
00:46:33ne représentent même pas 10 % des morts de l'insurrection de Varsovie
00:46:37puisque la bataille durera jusqu'au 2 octobre
00:46:40coûtant la vie à près de 250 000 Polonais dont 200 000 civils.
00:46:44Dans le seul quartier de Wola, entre le 5 et le 12 août,
00:46:48les SS massacreront entre 40 et 50 000 personnes.
00:46:51En conclusion Philippe ?
00:46:52On a dans ce cadre précis, à mon avis, deux crimes contre l'humanité.
00:46:56Un crime contre l'humanité actif mené par les nazis
00:47:00et un crime contre l'humanité passif mené par les soviétiques
00:47:03qui les ont laissés faire.
00:47:04Alors ça me laisse deux grands regrets.
00:47:06Le premier est que ce passage dramatique de l'histoire
00:47:09n'est jamais enseigné dans les écoles en France.
00:47:11Le second étant que le Nuremberg du nazisme a eu lieu
00:47:14tandis qu'on n'a jamais fait celui du communisme.
00:47:16Et merci pour ce moment d'histoire Philippe David.
00:47:19Votre rendez-vous politique de la matinale de CNews
00:47:22est à 8h10.
00:47:23Tout à l'heure, la grande interview par Thomas Bonnet.
00:47:26Il recevra Samira Sitta, l'ambassadrice du Maroc en France.
00:47:30Ils évoqueront notamment la question du Sahara occidental.
00:47:34Tout de suite, la météo, Alexandra Blanc.
00:47:36Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:47:38La météo avec Groupe Verlaine.
00:47:40Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:47:43Groupe Verlaine.
00:47:46Alexandra, la météo avec des pluies diluviennes hier dans les rues de Paris.
00:47:50Oui, en effet, aux alentours de 22h30, le ciel commençait à gronder.
00:47:54On a eu donc des pluies diluviennes sur le 16e arrondissement de Paris
00:47:58avec localement jusqu'à 25-30 mm de précipitation
00:48:02en seulement quelques heures.
00:48:03Beaucoup de vent également.
00:48:04Des rafales de l'ordre de près de 100 km par heure.
00:48:06Donc vraiment, cette instabilité hier sur le bassin parisien aux alentours de 23h.
00:48:11On va conserver aujourd'hui un temps assez instable, assez variable
00:48:14avec deux phénomènes à surveiller.
00:48:16Alors, on aura des orages cet après-midi, mais également ce soir.
00:48:19Mais attention aux crues, notamment entre la Seine-et-Marne et les Vosges.
00:48:22On a eu de fortes précipitations hier et donc conséquence,
00:48:25certains cours d'eau débordent.
00:48:26Et puis regardez cette canicule qui se maintient autour du Golfe du Lion,
00:48:29notamment entre Marseille et Nice avec des températures encore très élevées pour la saison.
00:48:34Et puis on aura également très chaud en Corse avec jusqu'à 37-38 degrés aujourd'hui.
00:48:39Alors au programme ce matin, un temps relativement calme, pas toujours très beau.
00:48:43On retrouve quelques nuages, notamment sur un bon quart nord-est
00:48:46avec localement un temps assez brumeux sur le bassin parisien
00:48:49ou encore sur le nord du pays.
00:48:51Quelques brouillards également sur la pointe bretonne.
00:48:53Et puis un temps nuageux également au pied des Pyrénées.
00:48:56A noter également le retour du Mistral et de la Tramontane en Méditerranée.
00:49:00Donc conséquence, le ressenti sera beaucoup moins lourd, beaucoup moins chaud
00:49:04puisque les températures vont donc commencer à baisser.
00:49:07Alors on retrouvera cet après-midi une forte dégradation orageuse
00:49:10entre les Pyrénées et les régions de l'Est en passant également par le massif central.
00:49:14Attention, ces orages pourraient être localement assez forts,
00:49:17accompagnés de grêles mais également de fortes rafales de vent
00:49:20en allant vers les Vosges, vers le Jura ou encore en remontant vers les Ardennes.
00:49:25Les températures ce matin restent globalement assez élevées
00:49:28mais on respire quand même mieux qu'il y a deux jours avec 19 degrés à Paris,
00:49:3221-22 degrés en moyenne pour le Lyonnais et déjà 25 degrés à Perpignan.
00:49:37Et dans l'après-midi, les températures sont beaucoup plus respirables
00:49:40et finalement à peu près conformes au normal de saison avec 23 degrés pour la pointe bretonne.
00:49:45Vous aurez 28 degrés à Paris, 31 degrés à Lyon contre 39 degrés en début de semaine.
00:49:50Vous aurez 26 degrés à Toulouse et toujours cette chaleur
00:49:53qui va donc se maintenir autour du golfe du Lyon avec 37 degrés attendus à Marseille ou encore à Ajaccio.
00:49:59Vous aurez 34 degrés à Bastia et en moyenne 31 degrés à Grenoble.
00:50:03La suite du programme, demain un temps beaucoup plus clément
00:50:06avec quelques nuages sur les régions de l'Ouest.
00:50:09Et puis dimanche, une belle journée avec du vent en Méditerranée,
00:50:12quelques orages et des températures enfin beaucoup plus respirables.
00:50:16On va respirer avec des températures qui vont donc retrouver des niveaux conformes au normal de saison.
00:50:22Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:50:24C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:50:26Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:50:29Groupe Verlaine.
00:50:31La question du jour.
00:50:32L'État en fait-il suffisamment pour soutenir la natalité en France ?
00:50:37Les Français font de moins en moins d'enfants.
00:50:38L'année 2024 pourrait enregistrer un niveau de naissance historiquement bas.
00:50:42Vous scannez le QR code qui s'affiche sur votre écran.
00:50:45Vous enregistrez vos réponses et on s'engage à les diffuser d'ici la fin de cette émission.
00:50:51Bon réveil à tous sur CNews.
00:50:52Il est quasiment 7h.
00:50:54La matinale jusqu'à 9h avec de l'info, de l'analyse, du décryptage.
00:50:58J'ai le plaisir d'avoir Marine Sabourin qui m'accompagne.
00:51:01Benjamin Cuc pour l'édito éco.
00:51:02Alexandre Raban bien évidemment pour La Météo.
00:51:05Philippe David pour Décrypter.
00:51:06Là aussi l'actualité.
00:51:07Le général Bruno Clermont pour les questions de sécurité et de défense.
00:51:11Et nous a rejoint sur ce plateau le général Christophe Husson.
00:51:14Bonjour et merci d'être avec nous.
00:51:15Vous êtes chef du commandement du ministère de l'Intérieur dans le cyberespace.
00:51:19Puisqu'avec vous tout à l'heure à 7h10, on parlera de la cybercriminalité
00:51:23qui explose partout dans le monde.
00:51:25Et la France n'échappe pas à ce phénomène.
00:51:27A tout de suite, cher général Christophe Husson.
00:51:30Voici les titres de votre journal de 7h.
00:51:33L'évasion sanglante de Mohamed Amra lors d'un transfert pénitentiaire
00:51:36aurait-elle pu être évitée ?
00:51:38Probablement au vu du rapport de l'inspection générale de la justice.
00:51:41Il pointe du doigt le manque de communication entre les services des enquêteurs,
00:51:45l'autorité judiciaire, l'administration pénitentiaire
00:51:47et les services de renseignement.
00:51:48On rappelle ce drame.
00:51:49Le 14 mai dernier, ce sont deux agents pénitentiaires qui ont été tués.
00:51:53Qui dit JO, dit sécurité renforcée.
00:51:56Et dans les rues de Paris, vous avez peut-être remarqué les forces de l'ordre à cheval.
00:52:00Les gendarmes de la garde républicaine font partie des 30 000 agents mobilisés
00:52:04pour sécuriser les jeux.
00:52:05On les a suivis.
00:52:06Le reportage à suivre.
00:52:08Des milliers de personnes rassemblées dans les rues telles à Vivière
00:52:11soient autour des familles d'otages toujours en captivité dans la bande de Gaza.
00:52:14Des manifestations qui viennent rappeler ce triste décompte.
00:52:17300 jours qu'ils sont retenus dans l'enclave palestinienne.
00:52:20Ils sont au total 115 otages, dont deux Français.
00:52:26Mais tout d'abord, bientôt trois mois que Mohamed Hamra a disparu dans la nature.
00:52:30C'était le 14 mai dernier.
00:52:31Une évasion ultra-violente durant laquelle deux agents pénitentiaires ont été tués.
00:52:35L'inspection générale de la justice vient de publier un rapport
00:52:38et pointe du doigt un déficit de communication entre les différentes autorités ce jour-là.
00:52:42Les détails avec Marie-Victoire Dieudonné.
00:52:45La communication, mère de toutes les batailles.
00:52:48Et plus particulièrement, celle qui aurait pu arrêter à temps Mohamed Hamra,
00:52:52considéré à tort comme un malfrat de la drogue sans envergure.
00:52:55Le garde des Sceaux s'était engagé à faire lumière sur l'évasion sanglante.
00:52:59Deux mois plus tard, 70 pages pointent du doigt le cloisonnement de toute la chaîne pénale.
00:53:04Ce rapport formule 17 recommandations pour répondre aux besoins impérieux
00:53:08d'améliorer le partage d'informations entre les services enquêteurs,
00:53:11l'autorité judiciaire, l'administration pénitentiaire et les services de renseignement.
00:53:16Des conclusions qui n'étonnent pas cet ancien magistrat.
00:53:19Certains parmi les juges et parmi le renseignement connaissaient la véritable personnalité de Mohamed Hamra.
00:53:26Mais ils ne l'ont pas transmis à ceux qui devaient s'en occuper par la suite quand il est arrivé à Evreux.
00:53:32Ces informations n'ont pas suivi le transferment.
00:53:36C'est là qu'il y a une faille terrible.
00:53:39Déjà annoncé en avril, un parquet national anticriminalité devrait donc voir le jour.
00:53:44Une décision saluée, mais une organisation qui reste, elle, à démontrer.
00:53:49Les détenus particulièrement surveillés, qu'ils soient gérés par un même parquet, pourquoi pas.
00:53:56Mais en France, il y a quand même beaucoup de détenus particulièrement surveillés.
00:53:59Il faudra savoir lesquels vont dépendre de cette juridiction.
00:54:04Mais créer ce nouveau parquet nécessite une modification de la loi.
00:54:08Impossible à ce stade, en l'absence d'un nouveau gouvernement.
00:54:13Alors Philippe David, c'est vrai que des éléments accablants étaient parus dans la presse quelques jours après l'évasion de Mohamed Hamra,
00:54:18qui forcément laissent penser aux Français que ce drame aurait pu être évité.
00:54:22Evidemment, quand on voit, mais Hamra, ce n'est pas le seul, que certains truands gèrent leurs affaires, leurs business,
00:54:28on va dire ça comme ça, depuis leurs cellules, parce que les téléphones portables circulent de manière libre.
00:54:34Parce que c'est dramatique, on achète la paix sociale aussi en prison.
00:54:38C'est ce qu'il y a quand même d'affligeant.
00:54:40Et quand vous avez des honnêtes gens, des gens qui gagnent très mal leur vie,
00:54:44comme les personnels pénitentiaires, qui se font abattre de cette manière,
00:54:49je peux vous dire que les Français n'en peuvent plus.
00:54:51Alors le courage politique, je sais que le courage, ça ne coûte rien.
00:54:55Le problème, c'est que c'est la chose la plus dure à avoir, en particulier chez nos politiques.
00:55:00La preuve, Hamra pouvait gérer tous ces trafics depuis sa cellule,
00:55:03et d'autres, des dizaines, sont dans la même situation.
00:55:05Alors le courage, c'est pour quand ? Malheureusement, j'ai peur que ce ne soit pas pour aujourd'hui ni pour demain.
00:55:10Dans le reste de l'actualité, les Français qui font de moins en moins d'enfants,
00:55:132,4% en moins sur les 6 premiers mois de l'année 2024,
00:55:16par rapport à la même période l'année précédente, ce sont les chiffres de l'INSEE.
00:55:19L'année 2024 pourrait enregistrer un niveau de naissance historiquement bas.
00:55:23Alors comment expliquer ce phénomène et faut-il s'en inquiéter ?
00:55:26On voit cela avec Pierre Emko et Félix Perolaz.
00:55:29L'appel d'Emmanuel Macron à un réarmement démographique n'a pas été entendu.
00:55:35Au premier semestre de 2024, un peu plus de 326 000 bébés ont vu le jour,
00:55:40soit 2,4% de moins par rapport à l'année précédente.
00:55:43En 2023, le nombre de naissances était déjà passé sous le seuil des 700 000,
00:55:48une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
00:55:51Une baisse qui peut s'expliquer par plusieurs facteurs qui inquiètent les Français.
00:55:56Je pense que pour nous, il y a la condition climatique qui se pose,
00:55:59mais ce ne serait pas complètement un frein à se rendre des enfants.
00:56:02Après, peut-être en avoir pas en grand nombre pour justement
00:56:07ne pas avoir un impact trop fort sur le climat actuellement.
00:56:11Je ne cache pas que c'est aussi quelque chose qui me préoccupe un peu
00:56:14au vu du contexte actuel, comment évoluent les choses,
00:56:19que ce soit économiquement ou géopolitiquement.
00:56:22Mais pour certains, l'envie de fonder une grande famille demeure.
00:56:25J'aurais envie de reproduire ce que j'ai eu, j'ai une grande famille.
00:56:28Autour de moi, je vois aussi des gens qui ont envie d'avoir une grande famille.
00:56:33Emmanuel Macron souhaitait également un grand plan pour lutter contre l'infertilité,
00:56:38mais ses projets de réforme ont été mis à l'arrêt
00:56:41par la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:56:45Philippe David, l'État doit-il en faire davantage pour soutenir la natalité ?
00:56:49Déjà, on en parlait, le quotient familial, il faudrait remettre ça en place.
00:56:52C'est Hollande qui l'a supprimé il y a 10 ans.
00:56:54Mais la question, je le disais tout à l'heure, l'éco-anxiété,
00:56:58où on fait peur aux gens qu'il ne faut pas avoir d'enfants,
00:57:01mais comment on va payer les retraites, c'est quand même un point important.
00:57:04Dans les statistiques, il y a ma petite fille, je suis grand-père,
00:57:07la petite Eva aura 7 mois après-demain.
00:57:10Et moi, ma fille et mon genre ne sont pas à Paris.
00:57:14Ils m'envoient des vidéos et je peux vous dire,
00:57:16c'est que du bonheur de voir un petit bébé.
00:57:18Voilà le message de Philippe David ce matin, faites des enfants.
00:57:21Je ne sais pas si ça va suffire à réarmer démographiquement la France.
00:57:27Mais bon, ça vaut ce que ça vaut, mais c'est l'appel de Philippe David ce matin.
00:57:30On vous emmène ce matin aux côtés de ceux qui font la sécurité des JO au quotidien,
00:57:34les forces de l'ordre, et puis particulièrement les gendarmes de la garde républicaine.
00:57:38Oui, ils font partie des 30 000 agents mobilisés.
00:57:41Leur spécificité, ils arpentent les rues de Paris à cheval
00:57:44et on les voit de loin, le reportage signé Thibault Marcheteau.
00:57:48Perchés à 2,50 m de haut sur la selle de leurs chevaux,
00:57:51ces gendarmes de la garde républicaine patrouillent tous les jours
00:57:54dans les rues parisiennes en cette période olympique.
00:57:56La présence de ces animaux aux côtés des forces de l'ordre offre de nombreux avantages.
00:58:01Nous, notre avantage, ça va être déjà un super contact avec la population
00:58:04parce que ça nous permet d'approcher les gens.
00:58:07En fait, ils voient d'abord le cheval avant de voir le gendarme.
00:58:10Et ça nous permet aussi d'avoir une vision très globale de l'environnement
00:58:14parce qu'on est en hauteur et d'être vus aussi de loin.
00:58:17Et aussi, ça nous permet de courir de grands espaces avec nos chevaux.
00:58:22Nombreux sont les touristes qui demandent des photos ou qui souhaitent caresser les chevaux.
00:58:26La présence de la garde républicaine semble plaire à la population.
00:58:30J'adore la garde républicaine, les chevaux sont extraordinaires,
00:58:33les cavaliers avec et c'est tellement majestueux
00:58:36et ça représente bien Paris, je trouve, la France.
00:58:38C'est génial, c'est joli, c'est joli, je vais faire une photo.
00:58:41C'est joli, c'est impressive, ça me plaît beaucoup.
00:58:46Pendant toute la période olympique, 200 chevaux parcourent les rues de la capitale,
00:58:50soit une soixantaine de patrouilles.
00:58:53La situation au Proche-Orient, au 300ème jour de guerre entre Israël et le Hamas.
00:58:58Les proches d'otages se sont une nouvelle fois réunis hier soir à Tel Aviv
00:59:01pour faire pression sur le gouvernement.
00:59:03Les négociations pour la libération de leurs proches sont gelées.
00:59:06115 personnes sont toujours retenues à Gaza, dont deux Français.
00:59:09Les familles redoutent les conséquences des récents événements.
00:59:12Raphaël Gérusalemie était l'invité de ces news hier.
00:59:15Il est ancien officier supérieur des renseignements militaires israélien.
00:59:18Écoutez son analyse.
00:59:20C'est la priorité absolue.
00:59:22C'est jouable aujourd'hui, peut-être, apparemment.
00:59:25Ça n'empêche pas d'appliquer une pression militaire,
00:59:28une pression psychologique en éliminant des hauts dirigeants.
00:59:32Mais il faut aujourd'hui assouplir les positions.
00:59:35Israël peut se permettre, doit se permettre de libérer les otages
00:59:38pour la simple raison que tout peut attendre.
00:59:41Éliminer les gens à Téhéran ou ailleurs, ça peut attendre.
00:59:44Les otages, eux, ne peuvent plus attendre.
00:59:47Ils sont détruits moralement, physiquement, au bord de la mort.
00:59:50Il faut les libérer.
00:59:53L'Ukraine et le monde entier sont d'accord pour que la Russie
00:59:56soit invitée au prochain sommet de la paix.
00:59:59Ce sont les mots du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
01:00:02La Russie avait été exclue du dernier sommet organisé mi-juin en Suisse.
01:00:05Je vous propose d'écouter le président ukrainien.
01:00:09La majorité du monde dit aujourd'hui que la Russie doit être représentée
01:00:12au deuxième sommet de la paix.
01:00:15Sinon, nous n'obtiendrons pas de résultat probant
01:00:18parce que la Russie est en guerre contre l'Ukraine.
01:00:21Ce sont les partis dans cette guerre, c'est pourquoi le monde entier
01:00:24a besoin que les représentants de la Russie soient présents
01:00:27au deuxième sommet.
01:00:33Le décryptage avec le général Bruno Clermont à nos côtés.
01:00:37Général, qu'est-ce que cela nous dit de la situation militaire sur place ?
01:00:40L'Ukraine gagne ou perd du terrain ?
01:00:43Le mot négociation était un mot tabou dans cette guerre d'Ukraine.
01:00:46Le fait qu'il soit utilisé par le président Zelensky
01:00:49montre qu'il y a trois raisons pour lesquelles ce mot est utilisé.
01:00:52La première, c'est une forme de lassitude des opinions publiques
01:00:55face à une guerre qui s'enlise.
01:00:58Une guerre qui dure depuis deux ans et demi avec des centaines
01:01:01de milliers de morts, des destructions terribles
01:01:04de villes importantes de l'Ukraine.
01:01:07La deuxième, vous l'avez rappelé, c'est la situation sur le terrain.
01:01:10Elle n'est pas favorable à l'Ukraine. L'Ukraine a réussi des coups incroyables
01:01:13comme par exemple les opérations en mer noire contre la flotte russe
01:01:16ou les attaques de drones dans la profondeur du territoire russe.
01:01:19Mais sur le terrain, sur la ligne de front, sur les 1000 km de ligne de front,
01:01:22les Russes grignotent kilomètre carré par kilomètre carré
01:01:25du terrain sur les Ukrainiens.
01:01:28L'objectif de Poutine, qui ne s'en cache pas, c'est de récupérer
01:01:31le territoire des quatre oblastes qu'il a annexés par ce référendum
01:01:34qu'il considère comme appartenant à la Russie.
01:01:37On voit bien pourquoi cette deuxième raison militaire
01:01:40est du fait de la supériorité des Russes militaires
01:01:43et la conséquence du fait que les Occidentaux,
01:01:46les Américains en particulier, ont livré de l'armement
01:01:49trop peu trop tard. C'est l'exemple des F-16.
01:01:52Une décision qui a été prise il y a un an. Les premiers arrivent
01:01:55simplement maintenant et ce n'est pas suffisant pour inverser
01:01:58le cours de la bataille.
01:02:01La troisième raison, c'est l'arrivée probable de Trump
01:02:04qui accélère le calendrier. Les élections américaines ont lieu
01:02:07au mois de novembre. Il a annoncé qu'il mettra une fin rapide
01:02:10à ce conflit. Les conditions sont réunies pour qu'effectivement
01:02:13la question de la négociation arrive sur le terrain.
01:02:16La diplomatie, c'est un iceberg. On voit la partie petite.
01:02:19En dessous, il se passe beaucoup de choses depuis des mois
01:02:22entre les Américains et les Russes dans ce théâtre.
01:02:25On peut s'attendre à des choses importantes,
01:02:28des décisions importantes en espérant qu'elle soit
01:02:31le plus favorable possible à l'Ukraine dans les mois qui viennent.
01:02:34L'analyse du général Bruno Clermont qui nous accompagne
01:02:37tout au long de cette matinale.
01:02:55Une semaine déjà que les JO de Paris ont commencé
01:02:58et ils ont déjà offert aux téléspectateurs
01:03:01et aux spectateurs des moments inoubliables.
01:03:04Oui, entre cérémonies d'ouverture hors normes
01:03:07et vagues de médailles françaises.
01:03:10Dounia Tengu revient pour nous sur les moments marquants
01:03:13de cette semaine. Regardez.
01:03:16Une cérémonie d'ouverture hors du commun.
01:03:19Une vasque qui illumine tout Paris. Les Jeux Olympiques 2024
01:03:22Le public venu du monde entier. Le point levé.
01:03:25Tout sourire. Le nageur Léon Marchand a réussi à conquérir
01:03:28le cœur des Français. Le jeune homme de 22 ans enchaîne
01:03:31les prouesses et entre dans l'histoire avec ses 3 médailles d'or.
01:03:34Pauline Ferrand Prévost, elle, ne peut contenir ses larmes
01:03:37sur le podium et pour cause, c'est la victoire
01:03:40de toute une vie pour cette quintuple championne du monde
01:03:43de VTT Cross Country. Ce dimanche, elle a décroché
01:03:46la plus belle des médailles.
01:03:49Un personnage incontournable de la semaine, celle du surfeur
01:03:52brésilien Gabriel Medina, en lévitation au-dessus
01:03:55des eaux polynésiennes. Sa planche accrochée aux pieds.
01:03:58Un moment pris sur le vif en sortie de vagues
01:04:01qui n'a pas tardé à faire le tour du monde.
01:04:04Restons encore dans les airs avec le Français Anthony Jeanjean
01:04:07qui a offert un superbe run devant l'obélisque de Luxor
01:04:10pour la compétition de BMX Freestyle. Malgré la prouesse,
01:04:13le champion ne raflera pas l'or mais offrira à la France
01:04:17Les Jeux Olympiques, ce sont aussi les plus beaux joyaux
01:04:20architecturaux de Paris mis à l'honneur.
01:04:23Les scrims au Grand Palais ou encore l'équitation
01:04:26au château de Versailles. Et enfin, aux Invalides,
01:04:29un nom que l'on n'est pas prêt d'oublier, celui de la championne
01:04:32olympique de triathlon Cassandre Beaugrand.
01:04:35Sur le pont Alexandre III, ligne d'arrivée,
01:04:38la jeune Française savoure enfin sa victoire tant attendue.
01:04:41Les deux mains prêtes à se joindre, c'est l'heure de la délivrance
01:04:44et du sacre pour celle qui avait dû abandonner
01:04:47lors des derniers JO de Tokyo.
01:05:06Et peut-être que ce soir, il y aura une nouvelle image
01:05:09qui va venir s'ajouter à tout ça, celle de Léon Marchand
01:05:12avec sa 4ème médaille d'or au 200 mètres quatrennage.
01:05:26Dans un instant, le général Christophe Husson
01:05:29qui est avec nous, chef du commandement du ministère de l'Intérieur
01:05:32dans le cyberespace, on va parler avec vous de la cybercriminalité
01:05:35qui explose partout dans le monde et forcément la France n'y échappe pas.
01:05:397h15, bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
01:05:42Le rappel de l'actualité avec vous Marie.
01:06:09L'insécurité en baisse en Ile-de-France depuis le début des jeux olympiques.
01:06:13Le nombre de vols avec violence s'effondre de 24%
01:06:16selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
01:06:19Les couilles blessures volontaires sur personnes de plus de 15 ans
01:06:22ont quant à eux baissé de 8%.
01:06:25Allez, on va parler cybercriminalité à présent.
01:06:28Une menace croissante dans le monde entier et notre pays n'y échappe pas.
01:06:31C'est pour y faire face que le ministère de l'Intérieur a créé
01:06:34en 2023 un commandement cyber qui associe la police
01:06:37et la gendarmerie et nous sommes ce matin
01:06:40avec le chef de ce commandement, le général Christophe Husson.
01:06:43Bonjour. Merci d'être avec nous ce matin.
01:06:46Vous venez de publier un premier rapport sur la cybercriminalité
01:06:49en 2023 et le premier constat, c'est qu'elle a progressé
01:06:52par rapport à l'année précédente de combien ?
01:06:55Alors il y a une progression effectivement sur les dernières années.
01:06:58Sur les cinq dernières années, une progression de 40%
01:07:01et globalement un petit peu moins de 10% sur chacune des différentes années.
01:07:04Alors ça peut s'expliquer par différentes manières.
01:07:07La toute première, c'est qu'on a quand même une exposition numérique.
01:07:10Notre vie du quotidien se développe.
01:07:13Donc forcément, la délinquance, elle évolue aussi en conséquence.
01:07:16Et la deuxième raison principale, c'est qu'aujourd'hui,
01:07:19on en parle beaucoup plus.
01:07:22Typiquement, vous aviez encore il y a quelques temps des collectivités
01:07:25ou plutôt des entreprises qui étaient victimes d'attaques,
01:07:28qui étaient assez importantes comme les rançongiciels.
01:07:31Et ces entreprises ne l'évoquaient pas forcément, n'en parlaient pas,
01:07:34ne déposaient pas plainte, tout simplement parce qu'il y a une question de réputation.
01:07:37Et on a un peu parfois honte, alors qu'aujourd'hui, finalement,
01:07:40le plus efficace en termes de prévention, c'est que quelqu'un
01:07:43qui a été victime puisse en parler.
01:07:46Et ça permet justement à ses pairs de pouvoir se rendre compte
01:07:49de la difficulté et des problèmes auxquels on peut être confronté.
01:07:52Parmi les types d'infractions constatées,
01:07:56Il y a énormément de choses. Vous avez à la fois des attaques
01:07:59qui sont très dévastatrices sur les systèmes d'information.
01:08:02C'est ce qu'on appelle les rançongiciels, par exemple.
01:08:05Donc là, il faut vraiment avoir des compétences qui sont plutôt importantes.
01:08:08Ça veut dire quoi ? Ça veut dire on bloque le système informatique d'une entreprise
01:08:11et on leur dit si vous ne nous donnez pas d'argent, on ne débloque pas le système ?
01:08:14Globalement, c'est ça. C'est-à-dire que vous avez en général deux phases.
01:08:17Une première phase où, sans que vous vous en rendiez compte,
01:08:20on extirpe les données sensibles d'une entreprise ou d'une collectivité.
01:08:24Et donc, vous avez évidemment les activités économiques
01:08:27qui ont subi un certain nombre de conséquences.
01:08:30Ça, c'est un phénomène qu'on a vu apparaître de manière assez importante
01:08:33en 2018-2019 et qui a continué ensuite à évoluer de manière importante.
01:08:38Au départ, c'était essentiellement des grands groupes industriels qui étaient victimes.
01:08:41Mais aujourd'hui, ça s'est démocratisé parce que vous avez un service
01:08:44qui devient beaucoup plus accessible à des personnes qui ont moins de compétences.
01:08:47Et donc, les collectivités, les petites collectivités,
01:08:51j'ai le souvenir quand même d'une commune de 200 habitants
01:08:53qui était victime d'une attaque par sangiciale.
01:08:55Donc, on n'est jamais trop petit pour être attaqué.
01:08:57Les entreprises, les PME, petites et moyennes entreprises,
01:08:59les ETI, les entreprises de taille intermédiaire,
01:09:02également les grands groupes, mais tout le monde peut potentiellement être touché.
01:09:05Et les particuliers aussi souvent avec les QR codes ?
01:09:07Alors là, c'est sur une autre typologie de délinquance,
01:09:10celle qui vraiment touche le français et pas que le français dans son quotidien.
01:09:14Vous avez effectivement ce qu'on appelle le phishing,
01:09:17le phishing, donc les mails que l'on peut recevoir sur sa boîte aux lettres numérique.
01:09:21Vous avez eu ensuite l'équivalent avec les SMS.
01:09:24Et maintenant, vous avez un nouveau phénomène depuis quelques temps avec les QR codes.
01:09:28Vous allez scanner un QR code.
01:09:30Vous allez vous retrouver sur un site qui est un site malveillant.
01:09:32On va vous inviter à rentrer vos codes bancaires.
01:09:35Et puis là, vous allez être, encore une fois,
01:09:37soulagé de quelques centaines d'euros que vous allez perdre.
01:09:39Mais vous n'allez jamais recevoir le produit que vous avez commandé
01:09:41ou ce pour quoi vous aviez envisagé payer au départ.
01:09:43Et quelles sont les catégories de populations les plus touchées ?
01:09:47Alors, vous avez globalement toutes les populations qui peuvent être touchées.
01:09:51Ce que l'on observe aujourd'hui, c'est notamment une augmentation assez forte
01:09:54en termes d'atteinte aux personnes, typiquement tout ce qui peut concerner la pédopornographie.
01:09:58Et puis, ce qu'on a pu identifier aussi en termes de tendances sur ces dernières années,
01:10:02ce sont notamment en termes d'atteinte aux personnes, là également,
01:10:05sur plutôt du harcèlement ou du cyberharcèlement,
01:10:08les femmes plutôt jeunes, entre 18 et 44 ans, une proportion assez importante.
01:10:12Alors, je n'aurai pas forcément d'élément d'explication,
01:10:14mais en tout cas, pour nous, c'est un élément utile,
01:10:16dans le cadre notamment des actions de prévention qui peuvent être réalisées
01:10:19à l'encontre de cette typologie de population par les services de police,
01:10:23de gendarmerie, mais également par tous les acteurs.
01:10:25Et ce que vous nous dites aussi, c'est que les cybercriminels,
01:10:28ils sont de plus en plus organisés, professionnalisés quelque part.
01:10:32Alors oui, on avait vraiment des structures qui étaient assez similaires à des entreprises.
01:10:36Vous avez les spécialistes techniques qui vont développer les malwares.
01:10:40Vous avez un responsable financé qui va s'occuper de faire en sorte
01:10:43que le modèle économique soit favorable.
01:10:45Vous allez avoir un directeur des ressources humaines
01:10:47qui va essayer de trouver toutes les personnes qui sont en mesure de pouvoir travailler.
01:10:50Donc, c'est vraiment une organisation très professionnelle.
01:10:53Et puis, vous avez même le modèle qui a évolué en permettant justement
01:10:57de mettre à disposition les codes malveillants à des personnes
01:10:59qui ont beaucoup moins de compétences aujourd'hui.
01:11:01Et c'est ce qui a contribué justement à la démocratisation
01:11:03et à une augmentation assez forte de cette utilisation.
01:11:06Et dernière question, très rapidement, vous avez les équipes formées pour ça
01:11:09parce qu'il ne suffit pas d'être peut-être agent du ministère de l'Intérieur,
01:11:12en tout cas, policier ou enquêteur.
01:11:14Il faut aussi avoir des compétences en informatique particulière, j'imagine.
01:11:17En fait, c'est un métier qui est très vaste.
01:11:19Il faut des compétences techniques.
01:11:21Il faut des compétences en termes de police judiciaire pour mener des investigations.
01:11:24Il faut des compétences aussi juridiques et des compétences pour assurer la prévention
01:11:27parce que la lutte contre la cybercriminité, c'est un tout.
01:11:30Il y a une volonté très forte du ministère de l'Intérieur,
01:11:32côté gendarmerie, côté police nationale aujourd'hui,
01:11:34pour faire monter en compétences avec des militaires et des fonctionnaires
01:11:37qui sont spécialistes.
01:11:39Mais on a aussi besoin d'acculturer tous les policiers, tous les gendarmes
01:11:42dans les commissariats de police, dans les brigades de gendarmerie,
01:11:44de manière à accueillir dans de très bonnes conditions une personne qui était victime
01:11:47et surtout de pouvoir initier l'enquête au bon niveau.
01:11:50Le général Christophe Husson est venu nous expliquer le fonctionnement
01:11:53de ce commandement du ministère de l'Intérieur dans le cyberespace
01:11:56et nous parler ce matin de cybercriminalité.
01:11:58Merci infiniment d'avoir accepté notre invitation sur CNews.
01:12:01Dans un instant, on va vous parler du coût gigantesque
01:12:03pour les assurances des catastrophes naturelles.
01:12:06C'est l'objet de l'édito éco de Benjamin Cuc, juste après la pause.
01:12:09A tout de suite.
01:12:137h23, c'est l'heure de l'édito éco de Benjamin Cuc
01:12:16qui nous accompagne ce matin.
01:12:18Benjamin, le monde se détraque et cela coûte de plus en plus cher.
01:12:21Au premier semestre 2024, le coût global des catastrophes naturelles
01:12:24est stratosphérique.
01:12:26Oui, après une année 2023 qui était déjà stratosphérique,
01:12:30on se maintient avec une dépense totale de plus de 120 milliards de dollars,
01:12:35c'est-à-dire 110 milliards d'euros.
01:12:37C'est l'estimation du cabinet de réassurance allemand, Munich RE,
01:12:41qui a calculé tout cela sur la base de toutes les catastrophes naturelles
01:12:44survenues au premier semestre 2024.
01:12:47Et c'est nettement au-dessus de la moyenne des 30 dernières années.
01:12:52Le problème est que seulement la moitié de ces dégâts sont assurés.
01:12:57Les assureurs n'ont pris que 62 milliards de dollars,
01:13:0057 milliards d'euros de dépenses à leur charge.
01:13:04Le reste, dans la majeure partie des cas,
01:13:06c'est les gens qui se débrouillent tout seuls dans les pays du tiers-monde.
01:13:09Il n'y a personne qui vient leur tenir la main.
01:13:11Et dans les pays développés, c'est les États, quand ils veulent,
01:13:15qui prennent en charge le reste des dépenses.
01:13:18Et quelles sont les principales causes de ces catastrophes ?
01:13:21Les deux tiers sont dus aux dérèglements climatiques.
01:13:26Ils sont principalement imputables à des orages, des inondations,
01:13:29des incendies de forêt, de la sécheresse,
01:13:31parfois dans des endroits improbables,
01:13:33comme les inondations à Dubaï au mois d'avril.
01:13:35On a vu des voitures flotter, des Lamborghini totalement ruinés.
01:13:38Dubaï a été submergé d'eau.
01:13:41Et tout ça, ça a un coût immense.
01:13:43Parce que si vous avez des voitures, il faut les rembourser par les assurances.
01:13:46Le problème, c'est qu'on va nous dire que c'est de l'idéologie.
01:13:50Non, pas du tout.
01:13:51Les assureurs ne font pas de l'idéologie.
01:13:53Ils ne sont pas climato-sceptiques.
01:13:56Ils ne sont pas non plus éco-anxieux.
01:13:58Ils ne font même pas écolo tout court.
01:14:00Les assureurs font du business et le business de l'assurance.
01:14:03Et c'est comme ça que ça fonctionne.
01:14:05Et résultat qui paie à l'arrivée ?
01:14:07C'est vous, c'est moi, c'est nous tous autour de ce plateau.
01:14:10Et le principe d'assurance, c'est la mutualisation des risques
01:14:14et la mutualisation des cotisations en fonction du risque.
01:14:17Et en France, on n'est pas du tout exempt de ce risque.
01:14:216 milliards par an en moyenne ces 5 dernières années.
01:14:26Or, devant les catastrophes, les primes d'assurance augmentent.
01:14:29On va passer de 25 à 40 euros cette surprime catastrophe naturelle.
01:14:33Et c'est logique, la France Assureur estime que le montant des sinistres
01:14:37liés aux catastrophes naturelles va être dans les années prochaines
01:14:41le double de ce qu'elle a été dans les 30 dernières années.
01:14:44Conclusion, il va falloir d'abord s'habituer à vivre avec les catastrophes naturelles
01:14:49qui vont nous coûter de plus en plus cher.
01:14:51Jusqu'à 100 milliards d'euros tous les 6 mois.
01:14:54Merci beaucoup Benjamin Cuc pour votre édito et écho.
01:14:58On aura un autre édito sur un autre sujet tout à l'heure à 7h50.
01:15:02La météo des plages tout de suite.
01:15:29Un océan à plus de 20 degrés dans ce secteur, un indice UV de 8.
01:15:32Des pluies parfois fortes prévues sur le Pays Basque.
01:15:35Des températures plus respirables sous les pluies.
01:15:37Pratiquement la même température dans l'air que dans l'eau d'ailleurs.
01:15:40Encore de très fortes chaleurs sont annoncées dans les départements du sud-est
01:15:44dont certains restent en vigilance orange canicule.
01:15:46Près de 40 degrés à Valrace et à Lombre.
01:15:48Hydratez-vous énormément.
01:15:50Enfin du ciel bleu en région sud et en Corse.
01:15:52Une grande bleue particulièrement chaude à 28 degrés.
01:15:58L'agence BDO vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:16:01L'agence BDO, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:16:04La plage c'est bien, seulement s'il ne pleut pas et qu'il n'y a pas d'orage.
01:16:08On voit ça tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:16:10Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:16:12La météo avec Groupe Verlaine.
01:16:14Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:16:17Groupe Verlaine.
01:16:19La météo et encore de la chaleur aujourd'hui Alexandra.
01:16:22Oui de la chaleur et des orages.
01:16:24Petite combinaison des deux avec des pluies diluviennes
01:16:27qui se sont donc abattues hier sur le département de la Seine-et-Marne.
01:16:30Regardez ces images.
01:16:32Des inondations sur le bassin parisien mais également dans les Vosges.
01:16:35Avec des inondations également assez importantes.
01:16:38On a eu parfois l'équivalent de quelques semaines de pluie en seulement quelques heures.
01:16:42Avec ces conditions météo toujours orageuses et contrastées.
01:16:45D'ailleurs plusieurs départements du nord restent placés sous surveillance.
01:16:48En cause de la vigilance crue notamment pour la Seine-et-Marne ou encore les Vosges.
01:16:52On vient de vous montrer les images.
01:16:54Nous avons des crues assez importantes et assez exceptionnelles.
01:16:57Donc situation à surveiller.
01:16:59Surtout que nous allons avoir de nouveaux orages.
01:17:01Principalement sur les Vosges ou encore sur le Jura.
01:17:03Aujourd'hui à noter également cette vigilance canicule qui se maintient autour du golfe du Lyon.
01:17:08Notamment entre les bouches du Rhône, le Var, les Alpes-Maritimes ou encore la Corse.
01:17:11Où les températures resteront de nouveau caniculaires en cette journée de vendredi.
01:17:16Alors au programme ce matin un temps relativement calme.
01:17:19Un temps assez brumeux par endroits avec beaucoup d'humidité dans les basses couches.
01:17:22Notamment sur le nord-est, sur le bassin parisien ou encore sur le nord du pays.
01:17:26Plus vous irez vers le sud ou encore vers le sud-est, plus vous aurez du grand beau temps.
01:17:30Avec le retour du Mistral et de la Trin-Montagne.
01:17:32Et donc conséquence avec le vent on aura d'une part moins de pollution.
01:17:36Mais surtout on va avoir un air beaucoup plus respirable, beaucoup moins tropical.
01:17:39Cette atmosphère assez lourde que nous avions depuis quelques jours.
01:17:43Et bien on va commencer à respirer doucement.
01:17:45Mais sûrement dans l'après-midi, attention, un nouvel axe orageux se met donc en place.
01:17:49Entre les Pyrénées, le Massif central ou encore les frontières de l'Est.
01:17:53Avec des orages parfois localement assez violents.
01:17:55Belles éclaircies à l'ouest.
01:17:57Toujours des conditions météo estivales entre le golfe du Lyon et la Corse.
01:18:01Les températures restent relativement élevées ce matin.
01:18:04Mais beaucoup plus respirables qu'hier.
01:18:0619 à Paris, 21 degrés à Lyon ou encore déjà 25 degrés à Perpignan.
01:18:10Et dans l'après-midi les températures resteront un peu plus conformes aux normales de saison.
01:18:1528 degrés à Paris, 27 degrés à Rennes.
01:18:18Localement 27-28 degrés en allant vers le Pays Basque.
01:18:21Vous aurez 31 degrés du côté de Lyon.
01:18:23Et localement jusqu'à 37 degrés entre Marseille et la Corse.
01:18:27C'est pourquoi ces départements-là restent donc placés en vigilance canicule.
01:18:31Votre week-end à présent un temps gris pour la journée de samedi sur les régions du nord.
01:18:36Dans le sud toujours du grand beau temps avec néanmoins le maintien du vent.
01:18:40Et puis dimanche on aura quelques petits orages sur les Alpes.
01:18:43Avec des températures qui vont donc baisser.
01:18:45Températures conformes aux normales de saison.
01:18:47Et donc beaucoup plus respirables pour ce week-end qui s'annonce relativement gris sur les régions du nord.
01:18:53Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:18:56C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:18:58Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:19:00Groupe Verlaine.
01:19:02À 7h30 que du beau monde sur le plateau de la matinale de CNews.
01:19:06Il y a Alexandra Blanc bien sûr, Benjamin Cuc, Marine Sabourin, Philippe David, le général Bruno Clermont.
01:19:11Et nous a rejoint à l'instant Paul Suzy pour son audito de 7h50.
01:19:16On vous retrouve tout à l'heure.
01:19:18À la une de votre journal de 7h30.
01:19:20Léon Marchand, il est aujourd'hui la sensation des Jeux Olympiques.
01:19:24Il est en quête d'une quatrième médaille d'or.
01:19:26Il est dans le cœur des Français et tout particulièrement des Toulousains.
01:19:29Puisque c'est dans la Ville Rose qu'il a grandi.
01:19:31Un petit peu comme Philippe David sur ce plateau.
01:19:33Et on est allé ce matin dans le bassin, la piscine.
01:19:35Où il a fait ses débuts de nageur.
01:19:38À la une également, on vous emmène en Gironde.
01:19:40Où la saison touristique n'est pas bonne.
01:19:42Les JO ont certes capté toute une partie des voyageurs.
01:19:45Mais tout n'est pas à mettre sur le dos de la compétition.
01:19:47Il y a aussi une météo morose.
01:19:49Un contexte politique et économique instable.
01:19:51Un pouvoir d'achat en berne.
01:19:53Notre reportage dès le début de ce journal.
01:19:56Et puis nous reviendrons sur cet accord historique entre la Russie et les Occidentaux.
01:20:00Ils ont procédé hier au plus important échange de prisonniers depuis la guerre froide.
01:20:08Mais tout d'abord, notre héros national de ces JO.
01:20:11J'ai nommé Léon Marchand.
01:20:13Déjà triple champion, il pourrait gagner une nouvelle médaille d'or.
01:20:16Ce soir, lors du 200 mètres quatre nage.
01:20:18Joué originaire de la Ville Rose.
01:20:20Le nageur fait battre à l'unisson le cœur des Toulousains.
01:20:23Reportage dans une piscine que Léon Marchand connaît bien avec Jean-Luc Thomas.
01:20:27Cette piscine, c'est la piscine des dauphins du Thoek.
01:20:30Là où Léon Marchand a débuté la natation.
01:20:33Là où il s'est entraîné avant les JO.
01:20:35Ce jour-là, les nageurs présents sont fiers de la réussite du jeune nageur triplement paré d'or.
01:20:42J'ai été bluffé d'abord par sa simplicité.
01:20:46Il est toujours resté ce qu'il était et j'espère qu'il va le rester longtemps.
01:20:51C'est ce qui, je crois, plaît à tous les gens qui regardent ces courses.
01:20:55D'autres pour rien au monde ne ratent les courses du prodige du club.
01:20:59On était derrière l'écran de la télé, c'était extraordinaire.
01:21:03D'autant plus que c'est un dauphin du Thoek.
01:21:07On l'a côtoyé, on l'a croisé.
01:21:10On est super fiers de lui.
01:21:12On criait devant la télé.
01:21:14Il est stratosphérique, génialissime.
01:21:18Pour les plus assidus des bassins, la qualité de la formation toulousaine est une grande satisfaction.
01:21:24Ça me fait plaisir pour le Thoek et l'école de formation ici.
01:21:29C'est ça dont je suis fière, je crois.
01:21:31C'est un exemple.
01:21:32Ça fait rêver.
01:21:33Même à Toulouse, on peut aussi faire des belles performances incroyables.
01:21:37Les nageurs et les Toulousains pourront ovationner et fêter leurs champions lors d'un hommage.
01:21:42Ce sera début septembre.
01:21:45Et vive Léon Marchand, vive Toulouse.
01:21:48Ce n'est pas vous qui allez me dire le contraire, Philippe David.
01:21:50C'est sûr qu'on va changer de registre.
01:21:51Vous allez dire que je ne parle que de rugby.
01:21:53Mais regardez, quand la France est championne du monde en 1998, il y a deux Toulousains.
01:21:57Il y avait Barthez, évidemment, le gardien de but.
01:22:00Qui avait une coupe de cheveux d'ailleurs, qui a beaucoup de charme.
01:22:05Bien sûr.
01:22:06Évidemment.
01:22:07Mais je ne cite personne.
01:22:08Et en 2018, on avait Blaise Matuidi, également milieu de terrain de l'équipe de France,
01:22:12qui était natif de Toulouse.
01:22:13Et alors là, si je me bats parler des rugbymans, on y reste jusqu'à 9h.
01:22:17Donc j'arrête là.
01:22:18Mais Forza Tolosa.
01:22:20Comme vous dites.
01:22:21Les JO qui ont bouleversé le paysage touristique français, les vacanciers,
01:22:25sont arrivés fin juillet pour le début de la compétition.
01:22:28Et cette année, les habitudes ont changé, Marine.
01:22:30Oui, à Paris, les musées peinent à faire le plein.
01:22:32Tout comme les restaurants.
01:22:33De quoi décontenancer les professionnels du secteur.
01:22:36Fabrice Elsner, Axel Rebaud, Mathilde Cuvillère-Flornois et Alice Moret.
01:22:41La fièvre olympique est bien présente au musée Grévin.
01:22:43Mais elle ne semble pas avoir gagné les juilletistes.
01:22:45Avant la cérémonie d'ouverture des JO.
01:22:47Sa fréquentation était déjà en baisse.
01:22:49C'est la première fois dans ce musée-là qu'il y a si peu de monde.
01:22:53Il y a plus de mannequins que de visiteurs.
01:22:56Cette baisse se fait sentir dans tous les musées de la capitale.
01:22:59Au mois de juillet, le musée du Quai Branly
01:23:01comptait moins de 40% de visiteurs par rapport à 2023.
01:23:04Une situation qui s'explique par une différence de clientèle pour ce spécialiste.
01:23:082 millions de touristes qui viennent spécifiquement pour les JO pendant cette période.
01:23:12Elle en fait fuir 3 millions qui venaient habituellement, essentiellement,
01:23:16pour les sites culturels, les sites de visite et le patrimoine parisien.
01:23:19Le célèbre château de Versailles n'échappe pas à ce phénomène.
01:23:22Entre le 18 et le 26 juillet, la fréquentation du château a chuté de 30%.
01:23:26Mais l'administrateur du château reste confiant pour la suite.
01:23:29Le site a attiré de nombreux visiteurs.
01:23:32Nous en sommes au début des JO, donc on ne peut pas tirer des conclusions.
01:23:35Pour l'instant, nous sommes sur une fréquentation d'à peu près 18 000 personnes pour le château.
01:23:39En plus de la fréquentation qui vient dans les jardins,
01:23:42nous sommes sur une bonne fréquentation estivale.
01:23:44Par ailleurs, nous sommes un site qui accueille énormément de monde
01:23:47au titre des compétitions olympiques.
01:23:49C'est un moment exceptionnel, nous en sommes très fiers.
01:23:52Durant la période olympique, Paris et l'île de France
01:23:55pourraient accueillir jusqu'à 15 millions de visiteurs.
01:23:59On parle des musées parisiens, on pourrait tout aussi bien parler du reste du pays.
01:24:03Qu'en est-il du bilan touristique de ce premier mois d'été ?
01:24:06Les chiffres ne semblent pas du tout à la hauteur,
01:24:08notamment dans le département de la Gironde.
01:24:10Entre la météo, les JO et l'inflation,
01:24:12les hôteliers et les restaurateurs font grise mine.
01:24:14Ils enregistrent une baisse conséquente de leur fréquentation
01:24:17dans les stations balnéaires de Gironde avec Antoine et Steve.
01:24:21Depuis le début de la saison dans les campings du sud-ouest,
01:24:24la baisse de fréquentation est de 20 à 30% par rapport à l'an dernier.
01:24:27Il y a eu du mauvais temps au printemps,
01:24:29on a eu les élections, on a l'inflation qui joue aussi
01:24:33parce qu'on sent très bien que les gens ne sont pas à l'aise,
01:24:35que financièrement ils sont un petit peu coincés.
01:24:37C'est un ensemble, ça peut être catastrophique.
01:24:40Il y a certains petits établissements qui risquent d'avoir besoin d'aide d'ici la fin de l'été.
01:24:45Dans cet établissement à quelques kilomètres d'Arcachon,
01:24:48on trouve encore des emplacements à moins de 20 euros par jour.
01:24:51Une majorité de vacanciers nous expliquent qu'ils sont très prudents,
01:24:54chaque dépense est comptée.
01:24:56On a plus de mal à partir et à prendre un logement un peu plus important
01:24:59comme un mobilhome ou un chalet.
01:25:02On est obligé de dormir en tente, ce n'est pas forcément le luxe,
01:25:05mais au niveau des prix, si on souhaite partir en vacances,
01:25:08il nous faut un emplacement de camping comme là.
01:25:11L'autre facteur qui plombe les chiffres du tourisme, c'est la météo.
01:25:14Entre les pluies du mois de juin et actuellement les fortes chaleurs,
01:25:17il faut trouver le bon moment pour partir.
01:25:19Ils attendent peut-être plus tard parce qu'ils ont peut-être peur des canicules.
01:25:22Personnellement, je serais partie en septembre, de moi-même,
01:25:24parce qu'il fait un petit peu moins chaud.
01:25:26Là, ces jours-ci, c'est difficile de tenir.
01:25:28La saison 2024 n'a pas vraiment commencé pour les professionnels du tourisme.
01:25:32Ils estiment que le mois d'août ne suffira pas à éponger les pertes de juin et juillet.
01:25:362022 et 2023 ont été des saisons extraordinaires pour nous.
01:25:40On a eu énormément de monde.
01:25:42Après Covid, les gens avaient envie de sortir, de bouger.
01:25:44Ils ne pouvaient pas partir à l'étranger.
01:25:46Il fallait qu'ils restent en France.
01:25:47Donc, on a vraiment bien travaillé.
01:25:49Enfin, il y aurait aussi un effet Jeux olympiques.
01:25:51D'après plusieurs organismes touristiques,
01:25:53beaucoup de Français attendraient la fin des épreuves pour partir en vacances,
01:25:56profiter des plages et des décors de cartes postales.
01:26:00Et Benjamin, on a encore beaucoup de Français qui ne partent pas en vacances.
01:26:03Oui, malheureusement, le Secours populaire alerte chaque année.
01:26:05Cette année, c'est un enfant sur dix français qui ne va pas partir en vacances
01:26:09et 40% d'adultes qui n'ont plus les moyens de partir en vacances.
01:26:12Ce qui est quand même très préoccupant dans la cinquième économie du monde.
01:26:15Bien sûr. Dans l'actualité internationale à présent,
01:26:17cet accord historique, la Russie et les Occidentaux
01:26:20ont échangé 26 de leurs ressortissants emprisonnés.
01:26:23Plusieurs opposants politiques au régime de Vladimir Poutine
01:26:26ont été libérés contre des citoyens russes condamnés pour espionnage ou meurtre.
01:26:30Le président Joe Biden a salué la décision courageuse des alliés européens.
01:26:34On l'écoute.
01:26:37Cet accord n'aurait pas été possible sans nos alliés,
01:26:40l'Allemagne, la Pologne, la Slovénie, la Norvège et la Turquie.
01:26:44Ils se sont tous mobilisés et nous ont soutenus.
01:26:47Ils ont pris des décisions courageuses et audacieuses,
01:26:50libérés des prisonniers détenus dans leur pays à juste titre
01:26:53et apporté un soutien logistique au retour des Américains.
01:27:01C'est un soulagement incroyable pour tous les membres de la famille réunis ici.
01:27:04C'est un soulagement pour les amis et les collègues de tout le pays
01:27:07qui priaient pour ce jour depuis longtemps.
01:27:09L'accord qui a rendu cela possible est une prouesse de diplomatie et d'amitié.
01:27:14De nombreux pays ont contribué à cet accord.
01:27:16Ils ont participé aux négociations difficiles et complexes à ma demande.
01:27:23Le décryptage du général Bruno Clermont avec vous général.
01:27:26Est-ce qu'il faut voir dans cet échange de prisonniers
01:27:29un lien avec cet appel au dialogue qui a été lancé par Volodymyr Zelensky
01:27:34qui veut inviter la Russie à la table des négociations de paix ?
01:27:37Il serait vrai que le contexte de la libération est particulier.
01:27:40D'ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Antony Blinken,
01:27:43sans qu'on lui pose la question, a dit qu'il n'y a pas de lien
01:27:45entre cet échange et la situation en Ukraine.
01:27:48En réalité, ce qu'on constate, c'est un peu l'exemple de l'iceberg
01:27:51que j'avais pris tout à l'heure, c'est qu'en matière de diplomatie,
01:27:53il y a ce qu'on voit qui n'est pas grand-chose et ce qu'on ne voit pas qui est énorme.
01:27:56En fait, il y a des discussions sans arrêt
01:27:59entre les Américains et les Russes à différents niveaux.
01:28:02On l'a vu, il y a eu d'autres échanges.
01:28:05Vous vous souvenez, la joueuse de basket contre ce vendeur d'armes au mois de février.
01:28:09Cette négociation a pris sans doute plusieurs mois,
01:28:12voire plusieurs années pour en arriver à cette conclusion.
01:28:14Il y a deux raisons principales pour lesquelles il y a des échanges.
01:28:17La première, c'est que tout le monde sait qu'il y aura forcément une solution politique à la fin.
01:28:21Donc, on converge vers une solution politique, quoi qu'il arrive,
01:28:24quelque soit le temps que ça prendra.
01:28:26Et la deuxième raison, c'est qu'aussi bien les Russes que les Américains,
01:28:29et encore plus les Russes que les Américains,
01:28:31ne veulent pas d'escalade puisqu'il s'agit de deux puissances nucléaires.
01:28:34Donc, il y a un lien permanent entre les ministres de la Défense,
01:28:37entre les chefs des services secrets, entre la diplomatie,
01:28:40de manière à, en parallèle des combats et en parallèle de ce qui se passe sur le terrain,
01:28:45il y ait des avancées.
01:28:46Et effectivement, on constate avec cette double annonce,
01:28:49cet échange majeur, le plus important depuis la guerre froide,
01:28:52et l'annonce de cette conférence pour la paix à laquelle la Russie participera,
01:28:56qu'il se passe des choses importantes au niveau de la diplomatie,
01:28:59la diplomatie souterraine.
01:29:00– Je vous voyais acquiescer Philippe.
01:29:01– Oui, certains avocats disent mieux vaut un mauvais accord qu'un bon procès.
01:29:04Je crois que parfois, il vaut mieux une mauvaise paix qu'une bonne guerre.
01:29:07– Allez, on va continuer à parler de la situation internationale
01:29:10et surtout au Proche-Orient, avec ce triste décompte.
01:29:12300ème jour de guerre entre Israël et le Hamas.
01:29:15Les proches d'otages se sont réunis une nouvelle fois hier soir.
01:29:17A-t-elle à vivre pour faire pression sur le gouvernement ?
01:29:19On en parle dans un instant avec notre correspondante en Israël,
01:29:22Lisbeth Kemoun.
01:29:23A tout de suite.
01:29:28C'était la question du jour.
01:29:29L'État en fait-il assez pour soutenir la natalité en France ?
01:29:32Les Français font de moins en moins d'enfants.
01:29:34L'année 2024 pourrait enregistrer un niveau de naissance historiquement bas.
01:29:38On vous a donc posé la question avec ce QR code.
01:29:41Je vous propose d'écouter vos réponses.
01:29:44– La vie devient trop chère maintenant.
01:29:45Les Français ne peuvent plus subvenir aux besoins et aux envies des enfants.
01:29:49Ce qui est très compliqué, surtout une grosse catégorie
01:29:52où les salaires ne sont plus aussi élevés.
01:29:55La vie n'est plus du tout la même.
01:29:57Voilà, il faut remplir les écoles.
01:29:59– Pour moi, il n'y a pas de raison à ce que l'État intervienne
01:30:03sur le fait de faire des enfants.
01:30:05Ou en tout cas d'encourager à faire des enfants,
01:30:08car c'est un choix qui est individuel, qui est personnel
01:30:14et en aucun cas, l'État n'a à intervenir
01:30:18dans le cadre d'une liberté individuelle
01:30:21qui peut être influencée,
01:30:23notamment par la situation actuelle, économique, politique.
01:30:29– Déjà, c'est un sujet important pour le futur.
01:30:32Et non, pour moi, il ne faut pas oublier que
01:30:34M. François Hollande et M. Macron ont baissé les coefficients familiales.
01:30:39On ferme aussi des maternités, des services d'accouchement.
01:30:43Non, moi je pense que l'État ne fait pas assez.
01:30:46C'est pourquoi aussi qu'on se trouve dans une situation de démocratie
01:30:49et pourtant c'est un sujet important pour le futur du pays.
01:30:53– Vous vouliez commenter justement la politique de natalité de la France.
01:30:56– Oui, la question que vous posez est vraiment passionnante.
01:30:58On se rend compte, en fait, étude après étude,
01:31:00qu'il y a un décalage entre le taux de fécondité réel,
01:31:03donc le nombre d'enfants par femme,
01:31:04et le taux de fécondité que voudraient avoir les ménages français.
01:31:08C'est-à-dire que les français ont un peu moins d'enfants
01:31:10que ce qu'ils espéraient quand on leur pose la question.
01:31:13Donc ça veut dire que les aspirations à fonder une famille
01:31:16ou avoir un certain nombre d'enfants ne sont pas toujours satisfaites.
01:31:18Alors il y a évidemment un certain nombre de paramètres qui rentrent en compte.
01:31:21Le principal en réalité, c'est le fait que les femmes sont en situation
01:31:25de pouvoir accueillir des enfants de plus en plus tard.
01:31:28Et ça, elles le disent souvent, c'est que l'âge à partir duquel
01:31:32elles se sentent de pouvoir fonder une famille recule
01:31:35à mesure que notamment les études progressent, etc.
01:31:37Il y a aussi une chose, c'est que concilier une vie de famille
01:31:40et une vie parentale, ça reste toujours très difficile.
01:31:42Alors tous les partis politiques en parlent depuis des années.
01:31:45Il y a même des sujets qui font consensus.
01:31:47Par exemple, l'idée de créer un service public de la petite enfance
01:31:49pour assurer que tous les parents qui ont des enfants
01:31:51mais qui veulent travailler tous les deux peuvent faire garder leurs petits.
01:31:54Tous ceux qui nous écoutent et qui notamment habitent dans des grandes villes
01:31:57savent que c'est parfois très saturé, les crèches municipales.
01:32:00Donc ça, ça fait partie des choses qui sont relativement consensuelles.
01:32:03Mais enfin, on les attend encore.
01:32:04Allez, on en vient maintenant à ce triste décompte
01:32:06que ce 300e jour de guerre entre Israël et le Hamas.
01:32:09Les proches d'otages se sont une nouvelle fois réunis hier à Tel Aviv
01:32:12pour faire pression sur le gouvernement.
01:32:14Les négociations pour la libération de leurs proches
01:32:16sont plus ou moins gelées pour le moment.
01:32:18115 personnes toujours retenues à Gaza, dont deux Français.
01:32:21Et on en parle avec vous, Lisbeth Kemoun.
01:32:23Merci d'être avec nous ce matin.
01:32:24Vous êtes notre correspondante en Israël.
01:32:26Les familles redoutent évidemment les conséquences des récents événements.
01:32:29Et quand je parle des récents événements, je pense à la mort de haut responsable
01:32:32du Hamas et du Hezbollah.
01:32:35Bonjour Anthony, bonjour à tous.
01:32:36Oui, bien sûr, les familles d'otages et tout le peuple israélien
01:32:40craignent toujours pour leur vie.
01:32:42Mais la vérité, c'est qu'on est sans nouvelles d'eux depuis 300 jours.
01:32:45Et ces éliminations, bien entendu qu'elles ne doivent pas aider.
01:32:49Mais il n'est pas sûr du tout que ça change véritablement
01:32:52quelque chose sur le terrain.
01:32:54Alors, l'Égypte et le Qatar ont dit que ça n'aidait pas.
01:32:57Joe Biden a dit que ça n'aidait pas.
01:32:59C'est vrai que c'est un premier genre de personne qui est persuadée
01:33:05que ça ne l'est pas et qui doit le dire de manière publique.
01:33:09Parce qu'évidemment, ce serait encore plus compliqué
01:33:12si les médiateurs soutenaient les éliminations ciblées d'Israël.
01:33:15Mais en tout cas, elles ne sont pas complètement gelées.
01:33:18Elles ont eu lieu.
01:33:19On n'en parle pas énormément publiquement.
01:33:23Il y a deux écoles, en fait, ici.
01:33:25Soit Yair Yassinouar, qui se retrouve seul à la tête de ces négociations
01:33:30depuis la mort d'Ismail Haniyeh, va durcir sa position.
01:33:34D'autres personnes disaient qu'au contraire,
01:33:37Ismail Haniyeh était devenu ces dernières semaines un obstacle en lui-même
01:33:41et celui qui avait la position la plus dure face à Israël.
01:33:45Donc, on peut entendre les deux positions.
01:33:48En tout cas, aujourd'hui, Anthony Blinken, le secrétaire d'État américain,
01:33:51doit discuter avec les Émirats arabes unis
01:33:53pour essayer d'amener, là encore, d'autres éléments
01:33:57pour tenter de conclure un cessez-le-feu et la libération de ces otages.
01:34:00Et on attend également, en Israël,
01:34:04le secrétaire britannique à la Défense, aujourd'hui.
01:34:10Donc, peut-être que le Royaume-Uni va aussi rentrer dans la danse.
01:34:14En tout cas, bien entendu, on a peur.
01:34:17Ce qu'on a appris récemment, c'est que ça n'était pas un drone comme cela.
01:34:21Cela avait été dit au départ, qui avait éliminé Ismail Haniyeh au cœur de Téhéran.
01:34:26C'était bien une bombe, un dispositif explosif
01:34:30qui aurait été placé, depuis plusieurs mois déjà,
01:34:34à cet endroit, dans l'appartement dans lequel il se rendait,
01:34:37de manière assez régulière, en Iran.
01:34:40La population israélienne est suspendue à cette crainte, ces derniers jours.
01:34:44La menace d'une riposte iranienne.
01:34:47Oui, absolument, Anthony.
01:34:49Ça, c'est certain. On sait bien qu'une menace, il y aura.
01:34:53Toute la difficulté, aujourd'hui, c'est de déterminer quelle ampleur elle va avoir.
01:34:58Pas de consigne spécifique, pour l'instant, de la part du Front du commandement intérieur.
01:35:03Hier soir, le porte-parole de TSAL, Daniel Hagari, a pris la parole.
01:35:07Il a rappelé qu'Israël sait faire face aux menaces.
01:35:10Il a tenté de donner confiance aux Israéliens,
01:35:13qui, évidemment, à la fois vivent normalement, comme je vous le dis souvent,
01:35:17et qui, en même temps, s'inquiètent un peu plus.
01:35:19Vous avez vu les annulations, notamment des vols pour Tel Aviv.
01:35:23Donc, on recommande à la population d'être constamment en ligne
01:35:28et de vérifier sur ses téléphones portables ce qui se passe
01:35:31et s'il y a des consignes supplémentaires à suivre.
01:35:34Pour l'instant, on parle d'une riposte sur plusieurs fronts,
01:35:38de la part des proxys de l'Iran, c'est-à-dire du Hezbollah, des Houthis,
01:35:42et probablement aussi en Syrie et en Irak.
01:35:45Les États-Unis ont renforcé leur arsenal au Proche-Orient.
01:35:49Hier, il y a eu des dizaines de roquettes tirées sur le nord.
01:35:52Donc, le nord d'Israël est toujours en alerte maximale.
01:35:55Les soldats sont prêts.
01:35:56Il n'y a pas de soldats qui vont sortir ce week-end
01:35:59dans la plupart de toutes les bases du pays.
01:36:01Beaucoup de réservistes ont été rappelés aussi.
01:36:05Peut-être la seconde hypothèse serait une réponse rapide du Hezbollah
01:36:09et une réponse à plus long terme de l'Iran
01:36:12qui va mettre peut-être plus de temps à choisir exactement la riposte.
01:36:16En tout cas, un week-end qui va être extrêmement décisif pour Israël.
01:36:21Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
01:36:22Merci à vous, Lisbeth Nkemoun, vous êtes notre correspondante en Israël.
01:36:26Tout de suite, la chronique écho de Benjamin Cuc.
01:36:29On va parler avec vous, on va revenir sur cette question de la natalité en France.
01:36:33Le nombre de naissances en France recule de 2,4 % au premier semestre
01:36:37par rapport au premier semestre de l'an dernier.
01:36:40Le prochain gouvernement devra-t-il repenser la politique familiale de la nation ?
01:36:45Il devra même la refonder, la politique familiale de la nation.
01:36:48Mise en place en 1946 à la sortie de la guerre,
01:36:51elle a été la grandeur et la clé de la dynamique nataliste de la France.
01:36:55Mais aujourd'hui, qui a envie de faire des enfants ?
01:36:57Il y a l'abstrait, le contexte anxiogène qui n'incite pas à faire des enfants
01:37:01et qui est alimenté par les écolos, les dénatalistes, les emaltusiens.
01:37:06Et il y a le concret, les familles ont de plus en plus de mal à boucler leur fin de mois.
01:37:10Elles ont aussi énormément de mal à trouver des modes de garde.
01:37:13Depuis 10 ans, on fait moins d'enfants.
01:37:15On était à 2,35 enfants par femme, on est à 1,84.
01:37:19Mais la France reste championne en Europe, mais pas de solution.
01:37:22Et on ne sait pas où va le gouvernement.
01:37:24Globalement, le projet de réarmement démographique d'Emmanuel Macron,
01:37:28on n'en a pas vu la couleur.
01:37:30Il voulait simplement rompre avec François Hollande
01:37:33qui avait plafonné le quotient familial
01:37:36et rendu impossible même les allocations familiales à tous les couples
01:37:42qui gagnaient à deux plus de 6 000 euros par mois.
01:37:44C'est-à-dire pas non plus Rockefeller.
01:37:47Et en janvier, il a mis des possibilités de solutions.
01:37:51Un bilan de fertilité, oui, pourquoi pas.
01:37:54Un congé de naissance très obscur.
01:37:56Et des places en crèche.
01:37:58Elisabeth Borne promettait 200 000 places en crèche à l'horizon 2030.
01:38:01Sauf qu'on n'y sera jamais, puisqu'il en faudrait 30 000 par an.
01:38:04On n'en fait pas plus de 10 000.
01:38:06Le problème, c'est qu'on est passé dans une incantation formelle à rien.
01:38:09Et voilà.
01:38:10Aujourd'hui, quelles solutions faudraient-ils pour redynamiser justement les naissances ?
01:38:14Il faudrait déjà trouver des solutions faciles de garde à mettre en place.
01:38:19Supprimer le plafonnement du quotient familial, déjà, pour commencer.
01:38:23Que tous les ménages puissent être éligibles aux allocations familiales.
01:38:27Ce n'est pas de l'argent qu'on donne pour aller faire les fêtes.
01:38:30C'est de l'argent pour aider à l'éducation des enfants.
01:38:33Attribuer des allocations familiales dès le premier enfant.
01:38:37Si vous avez 1800 et 1800 euros de revenus à deux, vous avez un enfant, vous n'avez rien.
01:38:42Faciliter les modes de garde.
01:38:44On y revient toujours.
01:38:45La France de 1946 n'est pas celle de 2024.
01:38:48Et surtout, les crèches, même privées, ne recrutent pas, ne parviennent pas à recruter.
01:38:54Parce que les salaires sont trop faibles.
01:38:5512 euros de l'heure.
01:38:57Est-ce qu'on a envie de prendre la responsabilité de garder un enfant à 12 euros de l'heure ?
01:39:03Et quand on est parent, est-ce qu'on peut s'inquiéter aussi ?
01:39:06Une sacrée responsabilité.
01:39:07Si la natalité ne repart pas, quelles seront les conséquences ?
01:39:10Ça va être assez vite vu.
01:39:12C'est-à-dire que si le nombre de décès est supérieur au nombre de naissances,
01:39:18la France va décroître en population.
01:39:20Et on atteindra forcément, à un moment, d'autres problèmes.
01:39:24C'est-à-dire qu'on ne pourra plus payer les retraites parce qu'on n'aura plus de population active.
01:39:28Et surtout, là, on arrive à un niveau catastrophique
01:39:32qui est inférieur au nombre de naissances qu'on avait durant la Seconde Guerre mondiale.
01:39:36C'est très, très inquiétant.
01:39:38Et c'était donc l'édito écho de Benjamin Cuc sur la natalité en France.
01:39:42Cette image qu'on vous montre avant de partir en pub, c'est en direct.
01:39:46Gérald Darmanin qui est au commissariat de Saint-Denis.
01:39:49Il est accompagné de Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
01:39:59Il vient dresser un premier bilan sécuritaire des JO.
01:40:03Il s'adresse là aux policiers de ce commissariat.
01:40:06Vous voyez cette image en direct.
01:40:08On suivra évidemment s'il y a une prise de parole dans les minutes à venir.
01:40:12On va marquer une courte pause. Dans un instant, l'édito politique de Paul Sujit.
01:40:20C'est l'heure de l'édito politique de Paul Sujit.
01:40:23Avec cette question, les Insoumis vont-ils porter le deuil du chef du Hamas ?
01:40:26Le Moyen-Orient se retrouve de nouveau en ébullition.
01:40:29Plus que jamais, Paul, deux jours après l'annonce de l'assassinat ciblée d'Ismaël Haniye à Téhéran,
01:40:34le chef du Hamas, les réactions politiques chez nous sont souvent prudentes.
01:40:38D'autant qu'Israël n'a pas officiellement reconnu son implication.
01:40:41Mais tout de même, des voix à gauche s'élèvent déjà pour critiquer son élimination.
01:40:45Oui, Anthony, en fait, tout avait commencé par une blague d'ailleurs peut-être douteuse.
01:40:49C'était mercredi soir, donc on avait appris dans la journée la mort du chef du Hamas.
01:40:54Et puis l'animateur de télévision Arthur a posté dans son esprit de provocation légendaire
01:40:59cette méchante plaisanterie sur Twitter.
01:41:02Il dit de tout cœur, avec la France Insoumise, dans cette douloureuse épreuve que vous traversez, sincères condoléances.
01:41:07Bon, laissant entendre que donc la mort de ce chef du Hamas allait plonger toute la France Insoumise dans quelques jours de deuil.
01:41:13Ce n'était pas franchement très fin et en pleine trêve olympique, on pouvait même se demander si ça n'était pas jeter de l'huile sur le feu.
01:41:19Mais en réalité, ce sont les Insoumis eux-mêmes qui ont semblé finalement mettre un point d'honneur
01:41:23à vouloir donner raison à Arthur en s'attristant parfois fort bruyamment de la mort finalement de l'un des hommes
01:41:29qui a rendu possible les crimes du 7 octobre et le maintien depuis lors en détention de tous les otages qui sont encore aux mains du Hamas.
01:41:35Alors néanmoins, il y a quand même une différence entre porter le deuil de quelqu'un, d'un criminel comme lui,
01:41:40et critiquer la façon dont il a été éliminé.
01:41:43C'est vrai Anthony et votre précaution vous honore.
01:41:45Mais enfin, les propos de certains Insoumis peuvent porter à confusion et vous en avez entendu certains
01:41:49puisqu'ils étaient tenus ici même sur ce plateau hier presque à la même heure par Antoine Léaumant
01:41:54qui donc évoquait l'élimination du chef d'une organisation, je le cite évidemment,
01:41:59d'une organisation avec laquelle on n'est pas forcément d'accord.
01:42:02Voilà les mots qu'il employait pour qualifier le Hamas.
01:42:04Il faut aimer les euphémismes et la France Insoumise donc n'est pas forcément d'accord avec le Hamas.
01:42:08On ne sait pas comment est-ce qu'il qualifierait Al-Qaïda.
01:42:11Est-ce qu'ils ont des divergences de point de vue ponctuel sur la méthode ?
01:42:14Ou beaucoup à rame, qu'est-ce que c'est au fond ?
01:42:16Un mouvement politique dont on partage les aspirations
01:42:18sans toujours pouvoir nous mettre d'accord sur le vote de motion commune en Assemblée Générale ?
01:42:21Bon, il faudra nous expliquer peut-être aussi plus précisément
01:42:24quels sont les sujets avec lesquels Antoine Léaumant a des désaccords.
01:42:28Est-ce que c'est sur l'éventrement de femmes enceintes ?
01:42:30Est-ce que c'est sur le maintien d'enfants en captivité pendant de longs mois à l'intérieur de la bande de Gaza ?
01:42:35On attend des précisions.
01:42:36Reste que le député insoumis a donc cité cette comparaison pour le coup proprement ridicule.
01:42:40Il dit « Est-ce qu'on accepterait, nous, que la Belgique vienne à Paris
01:42:43pour cibler quelqu'un avec qui elle n'est pas d'accord ? »
01:42:46Reprenant donc une deuxième fois cette expression.
01:42:48On peut rappeler à ce cher Antoine Léaumant
01:42:50que lorsqu'il s'agit de lutter contre leur ennemi terroriste commun
01:42:53et Dieu sait malheureusement si les exemples récents ne manquent pas,
01:42:56les policiers belges et français savent travailler main dans la main
01:42:59sans que l'un soit obligé d'intervenir violemment sur le territoire de l'autre.
01:43:02L'arrestation de Salah Abdeslam en 2016 à Molenbeek en témoigne évidemment.
01:43:05Mais là, le chef du Hamas, Ismaël Agnier, était aussi impliqué dans des négociations de paix.
01:43:09Oui, alors effectivement, c'est une paix à laquelle il semblait malgré tout ne croire que très peu lui-même
01:43:13puisqu'il avait d'ailleurs théorisé devant les caméras
01:43:16le besoin pour Gaza de se faire massacrer aux yeux du monde entier
01:43:19afin de faire avancer la cause palestinienne.
01:43:21Il avait déclaré sur la télévision libanaise
01:43:23« Nous avons besoin du sang des femmes, des enfants et des vieillards de Gaza
01:43:27pour réveiller en nous l'esprit de détermination et de résistance. »
01:43:30C'est donc à cet homme-là qu'un certain nombre d'insoumis
01:43:33semblent presque rendre hommage, du moins si l'on en croit les captures d'écran
01:43:36du compte Instagram personnel de Sophia Chikirou, autre députée insoumise
01:43:39qui ont été partagées sur les réseaux sociaux, notamment par des comptes de vigilance
01:43:43sur ce genre de sujet, par exemple ce World of Salomon.
01:43:47Ces captures d'écran, encore une fois...
01:43:49Alors, je précise que ces captures d'écran restent à vérifier.
01:43:52Bien sûr.
01:43:53Ce sont des captures d'écran qu'on a vues, qui ont été relayées,
01:43:55qui seraient attribuées au compte de Sophia Chikirou,
01:43:58auquel on n'a pas forcément accès puisque c'est un compte privé.
01:44:00Je vous confirme que Sophia Chikirou n'a pas accepté que je la suive sur Instagram.
01:44:03En tous les cas, si vous voulez, ses propos, s'ils sont effectivement
01:44:06ceux qu'elle a tenus sur son compte privé, révèlent qu'il y a au fond
01:44:09presque une logique d'hommage chez certains insoumis
01:44:12à celui que, d'ailleurs, le journal Le Monde a présenté dans son portrait
01:44:16comme un diplomate et un modéré, faisant hurler certains autres journalistes
01:44:20qui connaissent aussi bien le sujet.
01:44:22Le Monde, le vrai, pas le journal, lui, respire pour le coup
01:44:25sans doute un peu mieux depuis son élimination.
01:44:27D'accord, je rappelle encore une fois qu'on reste très prudent
01:44:29sur le compte Instagram de Sophia Chikirou.
01:44:32Si effectivement c'est avéré, c'est assez grave.
01:44:36Donc c'est pour ça qu'il faut évidemment rester prudent.
01:44:39Si ses captures d'écran sont réelles ou pas, on verra bien.
01:44:42Peut-être qu'elle viendra elle-même à s'expliquer sur ses captures d'écran.
01:44:45Merci beaucoup Paul Fugy pour cet édito.
01:44:47Tout de suite, la météo de votre vendredi, c'est avec Alexandra Blanc.
01:44:51Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:44:54La météo avec Groupe Verlaine.
01:44:56Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:44:59Groupe Verlaine.
01:45:01Une journée marquée par le maintien des orages, Alexandra.
01:45:04Oui, encore une journée orageuse, ma chère Marine,
01:45:07avec un risque de cru notamment en Seine-et-Marne
01:45:09ou encore du côté des Vosges.
01:45:10On a eu des cours d'eau qui débordent hier en raison des fortes précipitations.
01:45:14Et puis cette vigilance canicule qui se maintient,
01:45:16mais uniquement autour du Golfe du Lion,
01:45:18notamment en allant vers Marseille
01:45:20ou encore en direction de Nice et de Cannes
01:45:22où l'on attend encore de fortes chaleurs aujourd'hui.
01:45:24Alors ce matin, temps très brumeux, très nuageux,
01:45:26beaucoup d'humidité dans les basses couches après les orages d'hier,
01:45:29notamment entre le bassin parisien et l'est du pays.
01:45:32Attention également à quelques orages qui pourraient localement éclater
01:45:35en direction du Golfe de Gascogne.
01:45:37Et puis dans l'après-midi, deux nouveaux orages
01:45:39qui sont donc attendus avec un axe orageux
01:45:41entre les Pyrénées, le massif central ou encore le nord-est.
01:45:45On retrouvera de très belles éclaircies sur la façade ouest
01:45:48et toujours du grand beau temps entre la Côte d'Azur et la Corse.
01:45:50D'ailleurs, les températures sont relativement douces ce matin,
01:45:53mais beaucoup plus respirables par rapport aux journées précédentes
01:45:56avec 13 degrés pour la pointe bretonne, 18 degrés à Lille
01:45:59ou encore 19 degrés à Grenoble.
01:46:01Et dans l'après-midi, les températures retrouvent des niveaux
01:46:04à peu près conformes au normal de saison avec 27 degrés à Rennes,
01:46:0826 degrés en Bourgogne.
01:46:09Vous aurez localement jusqu'à 28 degrés à Paris
01:46:12tandis que la chaleur caniculaire se maintient autour du Golfe du Lyon
01:46:15avec en moyenne 35 degrés à Montpellier
01:46:18et localement jusqu'à 37 degrés entre Marseille et Ajaccio.
01:46:23...mouvement de la rénovation énergétique.
01:46:25C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:46:27Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:46:30Groupe Verlaine.
01:46:32Il est 8h, bienvenue.
01:46:33Bon réveil dans votre matinale sur CNews
01:46:35avec une équipe qui m'accompagne pour décrypter toute l'actualité.
01:46:38Marine Sabourin, Benjamin Cuc, Alexandra Blanc,
01:46:40Philippe David, le général Bruno Clermont et Paul Sujit.
01:46:43Voici tout de suite les titres de votre journal.
01:46:45A la une, l'évasion sanglante de Mohamed Hamra
01:46:47lors d'un transfert pénitentiaire.
01:46:49Aurait-elle pu être évitée ?
01:46:51Probablement au vu du rapport de l'Inspection Générale de la Justice.
01:46:54Il pointe du doigt le manque de communication
01:46:56entre les services des enquêteurs, l'autorité judiciaire,
01:46:58l'administration pénitentiaire et les services de renseignement.
01:47:01On rappelle que ce drame, le 14 mai dernier,
01:47:04a fait deux morts, deux agents pénitentiaires qui ont été tués.
01:47:08L'État en fait il assez pour soutenir la natalité en France.
01:47:10C'est l'une des questions que l'on se pose ce matin au vu des statistiques.
01:47:13Les Français font de moins en moins d'enfants.
01:47:15Il faut croire que l'appel au réarmement démographique
01:47:17d'Emmanuel Macron n'a pas été entendu.
01:47:19Et on en parle ce matin dans votre journal.
01:47:21Des milliers de personnes rassemblées dans les rues de Tel Aviv hier soir
01:47:24autour des familles d'otages toujours en captivité dans la bande de Gaza.
01:47:27Des manifestations qui viennent rappeler ce triste décompte.
01:47:29300 jours qu'ils sont retenus dans l'enclave palestinienne.
01:47:32Ils sont 115 otages au total, dont deux Français.
01:47:38Bientôt trois mois que Mohamed Hamra a disparu dans la nature,
01:47:40c'était le 14 mai dernier.
01:47:42Une évasion ultra violente durant laquelle
01:47:44deux agents pénitentiaires ont été tués.
01:47:46L'inspection générale de la justice vient de publier un rapport
01:47:49et pointe du doigt un déficit de communication
01:47:51entre les différentes autorités ce jour-là.
01:47:53Les détails avec Marie-Victoire Diodonné.
01:47:58Mère de toutes les batailles, et plus particulièrement
01:48:00celle qui aurait pu arrêter à temps
01:48:02Mohamed Hamra, considéré à tort
01:48:04comme un malfrat de la drogue sans envergure.
01:48:06Le garde des Sceaux s'était engagé
01:48:08à faire lumière sur l'évasion sanglante.
01:48:10Deux mois plus tard, 70 pages
01:48:12pointent du doigt le cloisonnement
01:48:14de toute la chaîne pénale.
01:48:16Ce rapport formule 17 recommandations
01:48:18pour répondre aux besoins impérieux d'améliorer
01:48:20le partage d'informations entre les services enquêteurs,
01:48:22l'autorité judiciaire,
01:48:24l'administration pénitentiaire
01:48:26et les services de renseignement.
01:48:28Des conclusions qui n'étonnent pas cet ancien magistrat.
01:48:30Certains parmi les juges
01:48:32et parmi le renseignement
01:48:34connaissaient la véritable personnalité
01:48:36de Mohamed Hamra.
01:48:38Mais ils ne l'ont pas transmis
01:48:40à ceux qui devaient s'en occuper par la suite
01:48:42quand il est arrivé à Evreux.
01:48:44Ces informations n'ont pas suivi le transferment.
01:48:46C'est là
01:48:48qu'il y a une faille terrible.
01:48:50Déjà annoncé en avril,
01:48:52un parquet national anticriminalité
01:48:54devrait donc voir le jour.
01:48:56Une décision saluée, mais une organisation
01:48:58qui reste, elle, à démontrer.
01:49:00Les détenus particulièrement
01:49:02surveillés, qu'ils soient
01:49:04gérés par un même parquet,
01:49:06pourquoi pas, mais en France,
01:49:08il y a quand même beaucoup de détenus particulièrement
01:49:10surveillés, donc il faudra savoir
01:49:12lesquels vont dépendre de cette
01:49:14juridiction.
01:49:16Mais créer ce nouveau parquet nécessite une
01:49:18modification de la loi.
01:49:20Impossible à ce stade, en l'absence
01:49:22d'un nouveau gouvernement.
01:49:24L'explosion
01:49:26de la cybersécurité, la France n'échappe
01:49:28pas au phénomène. Elle a encore progressé,
01:49:30cette insécurité, cette
01:49:32criminalité cybernétique de 9%
01:49:34l'an dernier. Un rapport du ministère de l'Intérieur
01:49:36sonne l'alerte sur un phénomène
01:49:38en particulier, c'est le hameçonnage
01:49:40via QR code. C'est une arnaque.
01:49:42Et on sait à quel point les QR code sont utilisés
01:49:44en ce moment. Oui, faux avis de passage
01:49:46ou encore fausse contravention, les
01:49:48escrocs redoublent d'imagination
01:49:50pour obtenir vos informations personnelles
01:49:52l'ampleur du phénomène détaillé par Audrey Bertheau.
01:49:56Le kishing se répand de plus
01:49:58en plus. Une nouvelle forme
01:50:00d'arnaque qui consiste à placer de
01:50:02faux QR code afin de vous renvoyer vers
01:50:04un faux site, ou encore de récupérer vos
01:50:06données personnelles. Des nouvelles
01:50:08escroqueries qui demandent de redoubler
01:50:10de vigilance. Les QR code
01:50:12sont en effet très faciles à générer.
01:50:14Tout le monde peut le faire, il y a énormément de logiciels
01:50:16même gratuits qui permettent de le faire.
01:50:18Aucune difficulté et
01:50:20contrairement à une idée reçue chez beaucoup de consommateurs
01:50:22c'est pas du tout un gage de sécurité
01:50:24de maîtrise technique de savoir faire
01:50:26un QR code. Donc il faut rester
01:50:28toujours extrêmement vigilant avec
01:50:30les QR code comme on est vigilant
01:50:32avec les emails ou avec les SMS.
01:50:34L'usage de ce petit pictogramme
01:50:36noir et blanc est bel et bien ancré
01:50:38dans notre quotidien. Mais pour
01:50:40autant, tout le monde peut se faire avoir
01:50:42selon l'association de consommateurs.
01:50:44On a fait un sondage il y a un an sur les
01:50:46arnaques et quasiment
01:50:48l'ensemble des consommateurs nous ont
01:50:50dit avoir été victimes
01:50:52de tentatives de phishing ou de kishing.
01:50:54Le ministère de l'Intérieur a publié
01:50:56son premier rapport annuel sur la
01:50:58cybercriminalité. Selon
01:51:00ce rapport, 9 français sur 10
01:51:02ont déjà été confrontés à une situation
01:51:04de malveillance informatique.
01:51:06Et toutes les couches de la population
01:51:08sont concernées. 47%
01:51:10des victimes de préjudice financier
01:51:12ont moins de 44 ans.
01:51:14Au Proche-Orient, ce 300ème
01:51:16jour de guerre entre Israël et le
01:51:18Hamas. Les proches d'otages se sont une nouvelle fois
01:51:20réunis hier soir à Tel Aviv pour manifester
01:51:22pour faire pression sur le gouvernement.
01:51:24Les négociations pour la libération de leurs proches
01:51:26sont gelées. 115 personnes sont
01:51:28toujours retenues à Gaza dont 2
01:51:30sont censées. Les familles redoutent des conséquences
01:51:32après les récents événements.
01:51:34Le point sur la situation avec Audrey Berto et
01:51:36Mathieu Dewez.
01:51:38La Benhami est une survivante des massacres du 7 octobre
01:51:40dans le kiboutz de Béry.
01:51:42Hier soir, c'est enfermée dans une cage
01:51:44qu'elle a réclamé la libération de son père.
01:51:46Cela fait 300 jours que mon père
01:51:48m'a écrit pour me dire qu'il l'avait capturé.
01:51:50300 jours que je ne lui ai pas parlé.
01:51:52Comme elle, des milliers d'Israéliens se sont rassemblés
01:51:54hier soir à Tel Aviv. Tous exigent
01:51:56un accord pour libérer les otages.
01:51:58Depuis désormais 300 jours,
01:52:00111 personnes enlevées le 7 octobre
01:52:02sont retenues en captivité dans la bande de Gaza.
01:52:06Je veux que mon frère revienne vivant.
01:52:08Je ne veux pas de signe de vie, pas de vidéo.
01:52:10Je le veux vivant, aujourd'hui.
01:52:14Symbole fort, certains manifestants
01:52:16ont marché les pieds enchaînés.
01:52:18D'autres ont brandi des portraits géants
01:52:20d'otages retenus à Gaza. C'est le cas
01:52:22de Sacha. Sa sœur, Carina,
01:52:2419 ans seulement, est toujours
01:52:26entre les mains du Hamas.
01:52:30J'espère que tout ce que nous faisons
01:52:32est utile et que nous pourrons rapidement
01:52:34signer un accord. C'est pourquoi je m'adresse
01:52:36à mon gouvernement, au Qatar,
01:52:38à l'Egypte, aux Etats-Unis, au Hamas
01:52:40et au monde entier pour qu'ils signent l'accord
01:52:42et que nous puissions en finir.
01:52:44Une éventualité
01:52:46qui semble de plus en plus lointaine
01:52:48après la mort du chef du bureau politique
01:52:50du Hamas et le regain
01:52:52de tensions au Proche-Orient.
01:52:54C'est la question du jour.
01:52:56L'Etat en fait-il assez pour soutenir
01:52:58la natalité en France ? Les Français font
01:53:00de moins en moins d'enfants. L'année 2024
01:53:02pourrait enregistrer un niveau
01:53:04de naissance historiquement bas. Je vous propose
01:53:06de scanner le QR code qui s'affiche
01:53:08à l'écran. Vous enregistrez vos réponses
01:53:10et nous les diffuserons dans le courant
01:53:12de cette émission. On va terminer
01:53:14ce journal avec cette image assez
01:53:16rare, celle d'un dauphin
01:53:18complètement désorienté le long de la Tamise, c'était à Londres hier.
01:53:20Oui, depuis le début de l'année, au moins
01:53:22deux groupes de dauphins ont été aperçus
01:53:24au-delà de l'estuaire du fleuve
01:53:26mais plusieurs d'entre eux n'ont malheureusement
01:53:28pas survécu. Triste image qu'on voulait vous montrer
01:53:30ce matin. Un mot
01:53:32pour vous annoncer cette
01:53:34grande interview juste après la pause
01:53:36dans un instant. Samira Sitta
01:53:38est l'ambassadeur du Maroc en France
01:53:40elle sera l'invitée de notre journaliste politique
01:53:42Thomas Bonnet, à tout de suite sur CNews.
01:53:48C'est l'heure de la grande interview
01:53:50sur CNews et sur Europe.
01:53:52Samira Sitta est l'ambassadeur du Maroc en France
01:53:54et l'invité de Thomas Bonnet.
01:53:58Bonjour Samira Sitta,
01:54:00vous êtes ambassadeur du Maroc
01:54:02en France. Mardi, le président
01:54:04de la République française a adressé
01:54:06une lettre au roi Mohamed VI du Maroc.
01:54:08On peut y lire cette phrase, je la cite
01:54:10Le présent et l'avenir du Sahara
01:54:12occidental s'inscrivent dans
01:54:14le cadre de la souveraineté marocaine.
01:54:16C'est un geste fort, presque historique
01:54:18même du chef de l'Etat. Comment vous avez
01:54:20accueilli cette déclaration ?
01:54:22Rabat ne peut que se réjouir
01:54:24de cette évolution significative
01:54:26de Paris. Je vous ai passé à lui
01:54:28Thomas Bonnet. Bonjour.
01:54:30Je vous disais que Rabat
01:54:32ne pouvait que se réjouir
01:54:34de cette évolution significative
01:54:36de la position de la France
01:54:38en sachant que cette position
01:54:40ne vient pas du néant.
01:54:42Il y a un plan d'autonomie
01:54:44qui a été présenté par le Maroc depuis 2007
01:54:46et la France soutient ce plan d'autonomie.
01:54:48Ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est qu'effectivement
01:54:50se soutient
01:54:52cet appui de la France
01:54:54au plan
01:54:56à la souveraineté du Maroc sur ses
01:54:58provinces du Sud, d'une part
01:55:00et puis d'autre part, ce plan d'autonomie
01:55:02considéré dorénavant par la France
01:55:04comme étant la seule
01:55:06base pour le règlement
01:55:08du différent. Est-ce que vous vous y
01:55:10attendiez ? Est-ce que c'est une surprise
01:55:12pour les autorités marocaines, cette prise
01:55:14de position ? En réalité,
01:55:16je suis tentée de dire non.
01:55:18Que ce n'était pas une surprise,
01:55:20que c'est dans l'ordre des choses
01:55:22et que c'est en parfaite cohérence avec
01:55:24la position de Paris
01:55:26aux côtés de Rabat sur ce
01:55:28conflit depuis, encore une fois,
01:55:30au moins 2007, c'est-à-dire
01:55:32depuis que le Maroc a posé sur la table
01:55:34de négociation cette proposition
01:55:36d'autonomie et le premier
01:55:38pays qui a salué cette
01:55:40proposition d'autonomie à l'époque,
01:55:42évidemment, c'était la France. Pourquoi maintenant ?
01:55:44Un mot sur le timing. On rappelle
01:55:46que ce courrier a été envoyé pour
01:55:48la fête du trône, les 25 ans
01:55:50de l'intronisation de Mohamed VI.
01:55:52Pourquoi maintenant alors ? D'abord, il fallait
01:55:54une occasion
01:55:56pour le faire et la fête du trône
01:55:58en effet en était une.
01:56:00Et puis, je vous rappelle que c'est un long
01:56:02processus qu'il y a eu avant.
01:56:04Nous avons commencé
01:56:06à recoconstruire
01:56:08cette relation qui est
01:56:10la nôtre depuis
01:56:12octobre dernier.
01:56:14C'est l'aboutissement de
01:56:16plusieurs mois de discussions
01:56:18où nous avons coché toutes les
01:56:20cases, à commencer par celle de
01:56:22la confiance et que nous avons
01:56:24posé sur la table un certain nombre de
01:56:26sujets pour rénover
01:56:28ce partenariat, le partenariat
01:56:30qui est le nôtre et en faire
01:56:32quelque chose d'exceptionnel,
01:56:34si vous voulez que nous en parlions. Bien sûr, on va en parler.
01:56:36Pour nos téléspectateurs et nos auditeurs
01:56:38européens qui nous écoutent, rappelons
01:56:40quand même quel est l'enjeu du Sahara
01:56:42occidental. C'est un territoire disputé.
01:56:44Comment vous pourriez résumer la situation
01:56:46de ce territoire sur les dernières décennies ?
01:56:48Alors écoutez, ce territoire
01:56:50d'abord, il faut préciser qu'avant
01:56:52que les Espagnols
01:56:54ne le colonisent pendant
01:56:5691 ans, jusqu'à
01:56:581975, ce
01:57:00territoire était marocain,
01:57:02partie intégrante
01:57:04de l'Empire shérifia.
01:57:06Et personne ne peut le contester,
01:57:08encore moins les historiens
01:57:10qui constatent, évidemment,
01:57:12et encore moins sur le plan juridique,
01:57:14le lien ancestral entre
01:57:16les tribus habitant dans cette région
01:57:18et le sultan du Maroc.
01:57:20Et ces liens font que
01:57:22ce Sahara appartenait et
01:57:24était sous souveraineté marocaine.
01:57:26Et depuis, il est disputé, il y a le fameux front polisario
01:57:28qui conteste la
01:57:30souveraineté du Maroc, justement, sur ce territoire.
01:57:32La milice du polisario,
01:57:34créée en 1973
01:57:36par le dictateur libyen
01:57:38Muammar Qadhafi,
01:57:40dans un contexte de guerre froide,
01:57:42dans un contexte où
01:57:44une monarchie, comme celle
01:57:46du Royaume du Maroc, dans cette région
01:57:48du monde, devait être combattue.
01:57:50Lorsque Muammar
01:57:52Qadhafi revient le meilleur sentiment,
01:57:54c'est l'Algérie qui prend
01:57:56le relais en 1975, pour pouvoir
01:57:58soutenir,
01:58:00armer, utiliser
01:58:02tel un marionnettiste
01:58:04cette milice du polisario
01:58:06pour défendre
01:58:08ses intérêts contre ceux du Maroc.
01:58:10On va revenir sur le rôle de l'Algérie dans un instant,
01:58:12mais un autre passage de la lettre
01:58:14adressée par Emmanuel Macron au roi Mohamed VI,
01:58:16la France apporte son soutien, justement,
01:58:18au plan proposé en 2007 par le Maroc.
01:58:20Est-ce que vous pouvez nous détailler, qu'est-ce qu'il y a dans ce plan ?
01:58:22Alors, ce plan comprend
01:58:24donc une large autonomie,
01:58:26la décision par
01:58:28les populations locales, qui vont
01:58:30élire leurs représentants.
01:58:32Donc,
01:58:34les populations locales
01:58:36prennent en main
01:58:38leur destin. D'ailleurs, elles le font déjà
01:58:40avec de
01:58:42multiples manières.
01:58:44Pour caricaturer,
01:58:46mais si nous devions faire une comparaison,
01:58:48ce serait un peu comme
01:58:50les Landers, d'ailleurs,
01:58:52Sa Majesté Hassane II faisait cette comparaison.
01:58:54Donc, une très large autonomie
01:58:56des douze grandes régions du Maroc,
01:58:58y compris celles des provinces du Sud,
01:59:00avec un drapeau et
01:59:02une monnaie commune.
01:59:04Mais des prérogatives qui resteraient
01:59:06liées, gérées par le Maroc,
01:59:08sur les questions régaliennes, par exemple ?
01:59:10Sur la question de la politique étrangère,
01:59:12de toute évidence, mais les affaires
01:59:14internes, les affaires
01:59:16des provinces du Sud
01:59:18seront gérées par les habitants
01:59:20des provinces du Sud eux-mêmes.
01:59:22Et c'est toute la force
01:59:24de ce plan d'autonomie.
01:59:26Je vous rappelle, Thomas Bonaï,
01:59:28qui est depuis les 23 dernières
01:59:30résolutions des Nations Unies,
01:59:32considère ce plan
01:59:34d'autonomie comme étant une option
01:59:36crédible
01:59:38et sérieuse pour le règlement
01:59:40de ce dossier. Si vous permettez,
01:59:42pendant une dizaine d'années, nous avons
01:59:44testé l'option du référendum
01:59:46entre 1991 et 2001.
01:59:48Parce qu'il était prévu dans les accords de cessez-le-feu,
01:59:50on le rappelle, qui ont été signés en 1991.
01:59:52Et nous n'avons pas réussi
01:59:54à mettre en place, à concrétiser
01:59:56cette option de référendum
01:59:58tout simplement
02:00:00parce que nous ne sommes pas mis d'accord
02:00:02sur le corpus électoral.
02:00:04Les adversaires du Maroc
02:00:06ont mis à l'intérieur de ce corpus électoral
02:00:08tout un tas de populations
02:00:10qui n'étaient pas originaires des provinces
02:00:12du Sud. C'est ce qui fait
02:00:14que le corpus électoral n'a pas pu être
02:00:16déterminé, identifié.
02:00:18Et de l'avis même des Nations Unies,
02:00:20le droit
02:00:22international, c'est les Nations Unies,
02:00:24c'est le Conseil de sécurité.
02:00:26Et de l'avis même des Nations Unies, du
02:00:28représentant personnel du secrétaire
02:00:30général des Nations Unies, M. Van
02:00:32Valsum, en 2008,
02:00:34constatait que
02:00:36l'option d'une indépendance
02:00:38était irréalisable et que
02:00:40l'option d'un référendum également
02:00:42était irréalisable. C'est vous dire
02:00:44l'importance que revêt
02:00:46aujourd'hui ce plan d'autonomie pour
02:00:48régler ce différent
02:00:50artificiellement
02:00:52dopé depuis plus de 49 ans.
02:00:54Vous en parliez, le rôle de l'Algérie
02:00:56dans cette situation.
02:00:58La décision d'Emmanuel Macron a
02:01:00suscité une crise diplomatique avec l'Algérie
02:01:02qui a décidé le retrait immédiat de son
02:01:04ambassadeur en France
02:01:06par son geste. La France, dit
02:01:08le ministre algérien des Affaires étrangères,
02:01:10défend la légitimité de l'ordre colonial.
02:01:12Qu'est-ce que vous répondez à cette déclaration ?
02:01:14J'ai envie de répondre par une question,
02:01:16Thomas Benay. Pourquoi
02:01:18l'Algérie n'a-t-elle pas rompu
02:01:20ses relations diplomatiques avec les Etats-Unis ?
02:01:22Ou rappeler son ambassadeur
02:01:24des Etats-Unis lorsque
02:01:26les Etats-Unis ont reconnu
02:01:28la souveraineté du Maroc
02:01:30sur ces provinces du Sud ?
02:01:32Pourquoi ne l'a-t-elle pas fait ?
02:01:34Je me contenterai de poser juste cette question.
02:01:36Vous parliez justement des Etats-Unis.
02:01:38Ils ont reconnu en 2020 la souveraineté du Maroc
02:01:40sur le Sahara occidental.
02:01:42Parmi les raisons qui ont expliqué ce changement
02:01:44de position des Etats-Unis, il y a
02:01:46aussi les accords d'Abraham qui ont été passés
02:01:48entre le Maroc et l'Etat d'Israël.
02:01:50Où en est-on de ce processus
02:01:52de normalisation des relations
02:01:54entre le Maroc et Israël actuellement ?
02:01:56Écoutez, entendons-nous bien déjà.
02:01:58La souveraineté du Maroc
02:02:00reconnue par les Etats-Unis
02:02:02et par l'Etat d'Israël
02:02:04ne fait pas l'objet d'un deal
02:02:06à partir duquel les accords d'Abraham
02:02:08seraient signés de l'autre côté.
02:02:10Le Maroc est un
02:02:12pays qui,
02:02:14bien avant les accords d'Abraham,
02:02:16avait déjà établi
02:02:18des relations avec Israël.
02:02:20Nous les avions rompus au moment
02:02:22de la première intifada.
02:02:24Nous avons repris ces relations
02:02:26qui, par ailleurs, je vous le signale,
02:02:28font que nous avons un
02:02:30rapport et une relation extrêmement
02:02:32particulière avec l'Etat d'Israël.
02:02:34D'abord parce que nous avons 10%
02:02:36de la population israélienne qui est d'origine
02:02:38marocaine, ce qui n'est pas rien.
02:02:40Donc ce lien que nous entretenons,
02:02:42il est humain, il est identitaire
02:02:44et ne tient pas
02:02:46d'un deal qui aurait été passé
02:02:48entre deux Etats. C'est une mise au point
02:02:50que je donne les affaires.
02:02:52Pour ce qui est de la situation
02:02:54actuellement, excusez-moi, j'ai oublié votre question.
02:02:56Non, simplement le rôle
02:02:58que peut jouer le Maroc dans la situation
02:03:00au Proche-Orient. Vous savez, il le joue déjà
02:03:02aujourd'hui lorsqu'il
02:03:04s'étagit, au premier jour du Ramadan,
02:03:06d'aider les populations
02:03:08palestiniennes en détresse
02:03:10à accéder à une aide humanitaire.
02:03:12Nous sommes le seul pays
02:03:14que l'Etat d'Israël a autorisé
02:03:16à acheminer
02:03:18des aides humanitaires par voie terrestre.
02:03:20A l'époque, plus de 21 tonnes
02:03:22et je répète encore une fois
02:03:24par voie terrestre, lorsque
02:03:26les autres pays, y compris les
02:03:28Etats-Unis, n'étaient pas autorisés
02:03:30à le faire, si ce n'est par voie aérienne.
02:03:32Nous avons réalisé
02:03:34il y a quelques semaines encore
02:03:36l'envoi d'une seconde aide humanitaire.
02:03:38Nous avons bien évidemment
02:03:40une relation très particulière
02:03:42également avec le peuple palestinien.
02:03:44Il s'agit pour nous
02:03:46de soutenir la solution
02:03:48à deux Etats, ce que fait également
02:03:50la France, notre partenaire
02:03:52et la plupart
02:03:54des pays dans le monde. Les droits
02:03:56inaliénables du peuple palestinien
02:03:58ne sauraient être balayés
02:04:00du revers de la main.
02:04:02Et en même temps,
02:04:04encore une fois, nous entretenons
02:04:06des relations avec les deux partis
02:04:08qui nous permettront
02:04:10de manière crédible
02:04:12de nous asseoir à la table de négociation
02:04:14lorsqu'il faudra le faire.
02:04:16Samira Sidael, revenons sur les relations entre la France
02:04:18et le Maroc.
02:04:20Les deux pays ont eu des relations
02:04:22parfois compliquées.
02:04:24Il y a eu des affaires qui ont empoisonné
02:04:26ces relations diplomatiques.
02:04:28Affaire d'espionnage, crise des visas.
02:04:30Est-ce que vous diriez aujourd'hui que ça va mieux ?
02:04:32Que les relations sont bonnes
02:04:34entre les deux diplomaties ?
02:04:36D'abord, on se rend compte que sur le plan de l'espionnage,
02:04:38lorsque vous avez un État
02:04:40qui s'appuie
02:04:42sur le rapport
02:04:44d'une entité,
02:04:46d'un ensemble de journalistes,
02:04:48si on l'est d'ailleurs,
02:04:50Forbidden Stories,
02:04:52et une association qui s'appelle Amnesty International,
02:04:54lorsqu'on se rend compte
02:04:56que des décisions aussi importantes
02:04:58sont prises
02:05:00sur la base d'un rapport
02:05:02avec des informations
02:05:04fournies par des voix
02:05:06plutôt obscures,
02:05:08et qu'on se rend compte aujourd'hui qu'aucune preuve
02:05:10n'a jamais été apportée
02:05:12sur la possession de cette
02:05:14technologie qui s'appelle Pegasus.
02:05:16Bien sûr.
02:05:18Quand on parle d'espionnage, on parle de Pegasus.
02:05:20Aucune preuve, au jour d'aujourd'hui,
02:05:22n'a jamais été apportée
02:05:24sur l'implication du Maroc
02:05:26et la possession par le Maroc
02:05:28de cette technologie.
02:05:30Sachons exactement de quoi nous parlons.
02:05:32Avec le recul, nos partenaires...
02:05:34Ça avait quand même créé des tensions diplomatiques.
02:05:36Bien sûr qu'elles ont été créées
02:05:38parce qu'elles ont été dopées artificiellement.
02:05:40Et aujourd'hui vous diriez que ça va mieux quand même ?
02:05:42Non seulement je dirais que ça va mieux,
02:05:44mais je dirais que c'est totalement derrière nous,
02:05:46qu'encore une fois toutes les cases
02:05:48de la confiance ont été cochées,
02:05:50que nous nous sommes
02:05:52expliqués sur les malentendus,
02:05:54sur les maladresses,
02:05:56on s'est parfois un peu même tourné le dos,
02:05:58mais encore une fois
02:06:00cette relation qui est tout simplement
02:06:02irremplaçable
02:06:04entre le Maroc et la France,
02:06:06qui est très forte parce qu'elle repose
02:06:08sur une amitié, une fraternité
02:06:10et sur des intérêts communs
02:06:12pour la prospérité
02:06:14de nos deux peuples.
02:06:16Vous savez, ça ne se limite pas à des chiffres,
02:06:18des pourcentages, des contrats signés
02:06:20ici et là. C'est vraiment quelque chose
02:06:22de très intense. Nous avons
02:06:241 700 000 Marocains
02:06:26d'origine ou binationaux
02:06:28établis en France,
02:06:30qu'ils soient de confession musulmane
02:06:32ou qu'ils soient de confession juive.
02:06:34Et ça, je peux vous dire que ça renforce
02:06:36substantiellement les liens.
02:06:38Justement sur la question des visas et de la
02:06:40coopération entre la France et le Maroc
02:06:42sur la question migratoire,
02:06:44comment se passe cette coopération
02:06:46en ce moment ?
02:06:48Sur la coopération migratoire,
02:06:50nous avons par exemple
02:06:52par rapport
02:06:54aux visas,
02:06:56à certaines catégories de visas,
02:06:58aujourd'hui,
02:07:00la situation est totalement rétablie, rappelez-vous.
02:07:02Il y a eu un moment d'une crise des visas,
02:07:04ce qu'on appelait la crise des visas.
02:07:06La situation est aujourd'hui
02:07:08totalement rétablie. Alors évidemment,
02:07:10les consulats sont un peu débordés en France
02:07:12parce qu'ils sont noyés de demandes,
02:07:14mais avec mon homologue
02:07:16Christophe Lecourtier,
02:07:18j'ai bon espoir que tout ceci
02:07:20rentre dans l'ordre assez rapidement et c'est déjà le cas.
02:07:22Sur la coopération migratoire,
02:07:24vous savez, il y a tout un tas de sujets
02:07:26extrêmement sensibles.
02:07:28Je ne vais pas revenir sur les chiffres,
02:07:30je dirais simplement que
02:07:32nous travaillons surtout
02:07:34pour ne pas
02:07:36caricaturer cette question
02:07:38sur le démantèlement
02:07:40de tous ces réseaux
02:07:42qui font que des individus
02:07:44souvent en détresse,
02:07:46qu'ils soient sur le territoire africain
02:07:48ou qu'ils soient un peu plus
02:07:50à l'est, se laissent
02:07:52leurrer par un rêve
02:07:54qui voudrait qu'ils viennent en Europe.
02:07:56Alors nous avons un rôle très important
02:07:58au sud de l'Europe, sur le plan de la sécurité
02:08:00de l'Europe. Il n'y a pas que la question
02:08:02migratoire, il y a également les questions
02:08:04liées au terrorisme. Je résumerai ça
02:08:06très rapidement aux questions de sécurité.
02:08:08On arrive au bout de cette interview, allez-y. J'entends bien.
02:08:10Le fait est que la coopération est très importante,
02:08:12qu'elle se développe et que
02:08:14encore une fois, elles sont basées sur un rapport
02:08:16de confiance très fort
02:08:18entre nos deux pays.
02:08:20Merci beaucoup Samira Sita et l'ambassadeur du Maroc en France.
02:08:22C'était votre grande interview en direct
02:08:24sur CNews et sur Europe.
02:08:26Merci.
02:08:30De retour dans votre matinale sur CNews, tout de suite
02:08:32on va voir Gérald Darmanin qui est au commissariat
02:08:34de Saint-Denis ce matin. Il est sur place pour dresser un premier
02:08:36bilan sécuritaire après une semaine des JO.
02:08:38On l'écoute. Une baisse qui n'est pas totale
02:08:40bien évidemment, mais une baisse très importante
02:08:42de la délinquance pour l'ensemble
02:08:44de la Seine-Saint-Denis et de la région
02:08:46d'Île-de-France. Plus singulièrement,
02:08:48cette semaine,
02:08:50depuis le début des Jeux Olympiques,
02:08:52où nous tenons avec attention
02:08:54au sourire et à
02:08:56l'accueil bienveillant des policiers et des gendarmes,
02:08:58il y a aussi une lutte extrêmement forte
02:09:00contre la délinquance.
02:09:02Pour l'ensemble de la couronne parisienne,
02:09:04qui vous le savez concentre d'habitude 40%
02:09:06de la délinquance française, donc c'est
02:09:08évidemment un enjeu très important.
02:09:10Les premiers chiffres statistiques
02:09:12sont tombés pour cette première semaine de JO.
02:09:14Il y a eu 200 interpellations
02:09:16dont 180 gardes à vue.
02:09:18Nous avons moins 24%
02:09:20de vols avec violence à Paris
02:09:22et dans la petite couronne, c'est-à-dire la banlieue
02:09:24parisienne. Moins 10%
02:09:26de vols de véhicules
02:09:28et l'ensemble des items de la délinquance
02:09:30a très largement baissé
02:09:32du fait sans doute de l'hyperprésence
02:09:34de la police et de la gendarmerie
02:09:36sur la voie publique. Il s'agit donc
02:09:38d'excellents chiffres dont je remercie les
02:09:40policiers et les gendarmes.
02:09:42C'est l'ensemble du territoire national pour la région
02:09:44Île-de-France, pour la Seine-Saint-Denis et pour Paris en particulier
02:09:46que nous allons poursuivre cette semaine
02:09:48puisqu'il nous reste au moins une grosse
02:09:50semaine d'épreuves avec des moments très
02:09:52importants comme les courses
02:09:54de la fin de semaine.
02:09:56Cette cérémonie de clôture est ici, puis ensuite
02:09:58évidemment les Jeux paralympiques
02:10:00et l'héritage que nous laisserons en termes
02:10:02de sécurité, c'est plus de caméras de vidéo
02:10:04protection qui resteront, c'est des nouveaux
02:10:06commissariats qui resteront, c'est
02:10:08des effectifs supplémentaires qui resteront
02:10:10et c'est aussi, je crois, une délinquance
02:10:12notamment une lutte contre la drogue ou contre la contrebande
02:10:14de tabac qui sera
02:10:16un héritage pour l'ensemble des communes
02:10:18de l'Île-de-France.
02:10:20Est-ce que vous avez des questions ?
02:10:32Alors vous savez que les difficultés
02:10:34que peut connaître un pays comme le nôtre
02:10:36lorsqu'il organise ce genre d'événements sont de
02:10:38quatre ordres.
02:10:40Des difficultés on va dire
02:10:42de violences aux droits communs, des délinquances aux droits communs
02:10:44je pense qu'on voit que l'organisation
02:10:46a mis en place les limites énormément
02:10:48il y a très peu de faits
02:10:50très peu de vols, très peu
02:10:52d'agressions et à chaque fois d'ailleurs
02:10:54l'efficacité de la police judiciaire
02:10:56montre qu'ils sont interpellés donc je pense
02:10:58qu'on peut écarter désormais cette menace de délinquance
02:11:00par la présence très importante des policiers
02:11:02et des gendarmes partout sur le territoire
02:11:04national. Il y a une menace
02:11:06de mouvements de foules parce qu'il y a vraiment énormément au monde
02:11:08et ici notamment entre Saint-Ouen et Saint-Denis
02:11:10beaucoup d'épreuves
02:11:12avec beaucoup de spectateurs
02:11:14qui sortent des stades, rentrent dans les stades
02:11:16je pense que ces mouvements de foules entre la cérémonie
02:11:18d'ouverture et les événements que nous connaissons
02:11:20peuvent être écartés aussi vu la bonne organisation
02:11:22de la préfecture de police et des transports.
02:11:24Il y a une troisième menace qui est un peu des menaces
02:11:26technologiques, une menace cyber
02:11:28il faut rester très attentif même si
02:11:30nous sommes très bien protégés contre cette menace
02:11:32une menace de drones
02:11:34vous avez vu que notre couverture même si c'est une
02:11:36menace importante
02:11:38est particulièrement efficace
02:11:40et puis une menace terroriste bien sûr
02:11:42que nous pensons tous. Plusieurs projets
02:11:44d'action violente ont été déjoués par les services
02:11:46de renseignement. Je remercie d'ailleurs
02:11:48les services de renseignement et nos partenaires étrangers
02:11:50qui nous donnent aussi des informations
02:11:52on voit bien que la tension géopolitique
02:11:54que nous connaissons peut aussi
02:11:56rendre possible, non pas
02:11:58une menace organisée qui viendrait nous toucher
02:12:00mais une menace qu'on appellerait nous endogène
02:12:02de chez nous, de gens qui passeraient à l'acte
02:12:04donc nous continuons à être très
02:12:06attentifs, il n'y a pas de menaces, toujours pas de menaces
02:12:08caractérisées avec des projets
02:12:10d'attentats que nous connaîtrions et que nous
02:12:12viendrons à déjouer mais nous interpellons
02:12:14quasiment tous les jours
02:12:16la DGSI, les services
02:12:18de la police et de la gendarmerie
02:12:20des individus dont nous pensons qu'ils sont susceptibles de passer
02:12:22à l'acte. Il y a plus de 700
02:12:24mesures administratives et judiciaires que nous avons
02:12:26prises qui obligent
02:12:28les personnes à rester chez elles ou à pointer
02:12:30dans des commissariats à certaines heures pour éviter qu'ils s'approchent
02:12:32des lieux, les mettre
02:12:34sous technique de renseignement, les géolocaliser
02:12:36donc nous proposons un très gros travail en amont
02:12:38de menaces qui encore une fois
02:12:40n'est pas caractérisée mais dont
02:12:42des individus pourraient passer à l'acte
02:12:44parce qu'il y a le conflit
02:12:46israélo-palestinien
02:12:48il y a les revendications de l'Etat
02:12:50islamique, il y a aussi
02:12:52l'agression de la Russie sur l'Ukraine
02:12:54la menace et les protéiformes
02:12:56nous nous sommes pour l'instant réussis grâce
02:12:58à notre organisation et à nos renseignements
02:13:00à nous organiser contre cette menace mais il faut être très attentif
02:13:02et moi je suis concentré et attentif
02:13:04jusqu'au dernier jour de la compétition.
02:13:06Donc rien n'a été déjoué ou empêché
02:13:08concrètement sur le soir même de
02:13:10la cérémonie du 28?
02:13:12Très concrètement et il ne m'appartient pas
02:13:14de rentrer dans ce détail puisque
02:13:16les Jeux Olympiques ne sont pas finis
02:13:18et la justice communiquera quand elle
02:13:20souhaitera le communiquer parce qu'en France c'est le parquet antiterroriste
02:13:22qui qualifie le terrorisme des actes
02:13:24très concrètement nous interpellons
02:13:26tous les jours des individus
02:13:28dont nous pensons qu'ils pourraient passer à l'acte
02:13:30et c'est évidemment le cas aussi
02:13:32pour la journée de la cérémonie d'ouverture
02:13:34mais il n'y a pas
02:13:36il n'y a pas eu et pour l'instant nous ne connaissons pas
02:13:38de menaces caractérisées d'organisation
02:13:40qui viendraient de façon
02:13:42extérieure
02:13:44nous toucher, il n'y a pas d'attentat
02:13:46organisé que nous connaissons en préparation
02:13:48ou qui ont été en préparation
02:13:50il y a cependant des individus isolés
02:13:52qui pourraient
02:13:54ou auraient pu passer à l'acte
02:13:56et tous les jours, encore hier
02:13:58nous sommes dans la prévention
02:14:00et nous interpellons et nous remettons à la justice des individus
02:14:02dont nous pensons qu'ils auraient pu
02:14:04passer à l'acte et la justice
02:14:06ensuite fait son travail d'enquête
02:14:08notamment en regardant les supports informatiques
02:14:10ou les communications de ces personnes
02:14:12Juste pour confirmer
02:14:14c'est 150 nouveaux cas
02:14:16qui sont toujours en effet ?
02:14:18Alors oui, il y a beaucoup de mesures
02:14:20administratives donc il y a eu
02:14:22plus de 700 mesures administratives
02:14:24de MICAS depuis le début de l'année
02:14:26qui concernent les Jeux Olympiques
02:14:28je rappelle que les Jeux Olympiques c'est d'abord le relais de la flamme
02:14:3068 étapes qui se sont extrêmement bien passées
02:14:32avec 8 millions de personnes
02:14:34puis la cérémonie d'ouverture, encore une fois
02:14:36quelque chose d'extraordinaire
02:14:38et puis ces Jeux Olympiques qui vont durer jusqu'au 11 août
02:14:40avec une cérémonie de clôture
02:14:42ici à Saint-Denis
02:14:44et donc l'ensemble des mesures administratives
02:14:46prises pour ces Jeux Olympiques
02:14:48c'est effectivement plus de 500 mesures
02:14:50administratives qu'on appelle des MICAS
02:14:52et énormément, des centaines
02:14:54de visites domiciliaires
02:14:56autorisées par le juge des libertés et de la détention
02:14:58des perquisitions sous l'autorité du juge
02:15:00chez les gens pour voir s'ils ne préparaient pas
02:15:02une bombe, s'ils n'avaient pas
02:15:04des relations avec l'ennemi
02:15:06et aujourd'hui en effet on a un petit peu moins de
02:15:08200 mesures encore en cours
02:15:10de personnes dont nous pensons
02:15:12qu'ils ont
02:15:14un lien possible avec
02:15:16une radicalisation
02:15:18soit parce qu'ils ont été condamnés pour terrorisme et qu'ils sont sortis
02:15:20de prison, soit qu'ils ont été radicalisés
02:15:22en prison, soit que la justice
02:15:24ne les a pas condamnés à une peine mais dont nous pensons
02:15:26administrativement qu'ils ont
02:15:28qui représentent un danger pour nous.
02:15:30Comment vous répondez aux avocats
02:15:32pour des gens, quelques gens
02:15:34qui ont été mis
02:15:36au MICAS, surtout au domicile
02:15:38qui disent que c'est en fait
02:15:40ça vise plutôt les gens avec
02:15:42un héritage
02:15:44soit d'immigration maghrébine
02:15:46et l'objection qu'en fait
02:15:48ça puise toute cette communauté là ?
02:15:50Non non, je peux vous dire que
02:15:52nous mettons en surveillance
02:15:54des personnes qui viennent de l'islamisme radical
02:15:56mais aussi d'ultra gauche ou d'ultra droite
02:15:58donc il ne s'agit pas que de l'islamisme radical
02:16:00mon travail de ministre de l'Intérieur c'est d'appliquer
02:16:02la loi de la République. La loi a été
02:16:04validée à plusieurs reprises
02:16:06depuis 2017 sur
02:16:08ces mesures qui ne sont pas des
02:16:10décisions de justice à la place de la justice
02:16:12il s'agit de permettre à des personnes
02:16:14de rester géographiquement dans un lieu
02:16:16et de venir pointer une fois tout droit
02:16:18dans un commissariat, ils ne sont pas
02:16:20enfermés chez eux, ils sont
02:16:22mis sous la surveillance
02:16:24c'est vrai du
02:16:26commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie
02:16:28souvent d'ailleurs en province pour éviter qu'ils viennent
02:16:30dans les sites comme
02:16:32ceux des Jeux Olympiques et notamment ici à Saint-Denis
02:16:34ou à Paris et dont nous avons
02:16:36puisqu'à chaque fois tout est validé, il y a des recours possibles
02:16:38bien évidemment et nous sommes
02:16:40sous l'autorité du juge
02:16:42nous avons des preuves ou des soupçons
02:16:44très importants
02:16:46qui sont radicalisés et qui pourraient
02:16:48préparer un attentat. Après mon travail
02:16:50de ministre de l'Intérieur monsieur, c'est de protéger
02:16:52les Français. Mon travail
02:16:54c'est l'intérêt général, ce sont
02:16:56les libertés publiques, je suis ministre des libertés publiques
02:16:58et il n'y a pas de liberté publique
02:17:00sans que nous garantissions la sécurité
02:17:02de nos concitoyens. Que diraient
02:17:04les Français ? Que dirait le monde ?
02:17:06Si les personnes dont nous pouvons soupçonner qu'ils passent à l'acte
02:17:08qui sont radicalisés seraient en
02:17:10parfaite liberté
02:17:12et viendraient à commettre des attentats que nous avons malheureusement
02:17:14connus ici à Saint-Denis
02:17:16comme partout sur le territoire national.
02:17:18Après toute décision prise par le ministère de l'Intérieur
02:17:20fondée sur la loi de la République
02:17:22est susceptible de recours et donc
02:17:24chacun peut aller voir effectivement le tribunal
02:17:26pour faire valoir ses droits. Mais mon travail
02:17:28de ministre de l'Intérieur c'est de protéger les Français
02:17:30en écartant de la vie publique
02:17:32pendant cette période particulière
02:17:34que sont les Jeux Olympiques, des individus
02:17:36extrêmement dangereux pour nos concitoyens.
02:17:38Combien de policiers étrangers sont
02:17:40sollicités encore à Paris et de combien de nationalités ?
02:17:42Il y a encore à peu près 1 700
02:17:44policiers et gendarmes étrangers
02:17:46de 42 pays.
02:17:48Nous devons un commissaire luxembourgeois
02:17:50qui est d'ailleurs ici à Saint-Denis
02:17:52et qui nous aide soit pour déminer
02:17:54parce qu'il fallait faire
02:17:56un très gros travail de déminage
02:17:58soit évidemment de protection
02:18:00de leurs propres athlètes, soit
02:18:02de lien avec la population.
02:18:04Je ne sais pas si M. le maire de Saint-Denis veut dire un mot.
02:18:06Non mais peut-être M. le ministre
02:18:08remercier l'ensemble
02:18:10des agents
02:18:12engagés sur le terrain
02:18:14à la fois pour
02:18:16leur action mais aussi
02:18:18je pense qu'on a pu le ressentir
02:18:20sur leur présence bienveillante
02:18:22qui permet aussi de donner
02:18:24dans la question de l'accueil
02:18:26une très belle image de notre pays.
02:18:28Tous ces policiers
02:18:30et je veux aussi en profiter pour dire
02:18:32tous ces volontaires, à la fois des bénévoles
02:18:34mais aussi des agents publics qui sont
02:18:36sur le terrain pour justement permettre
02:18:38le bon accompagnement
02:18:40de tous nos visiteurs étrangers
02:18:42tous nos visiteurs français comme étrangers
02:18:44et ça c'est une
02:18:46grande réussite depuis
02:18:48le 24 juillet
02:18:50concernant la ville de Saint-Denis.
02:18:52Donc beaucoup de
02:18:54fierté aujourd'hui
02:18:56et on a juste l'impression d'être
02:18:58au milieu du gué et on compte bien
02:19:00continuer jusqu'au bout.
02:19:02Juste une dernière question.
02:19:04La situation de tension
02:19:06dans le Proche-Orient,
02:19:08est-ce que ça change quelque chose ici
02:19:10au niveau de votre stratégie
02:19:12avec votre présence ?
02:19:14Nous sommes toujours
02:19:16très attentifs et tributaires
02:19:18des événements internationaux.
02:19:20Nous avons organisé la Coupe du monde de rugby,
02:19:22le quatrième événement mondial
02:19:24pendant le drame
02:19:26évidemment absolu qu'on représente
02:19:28le 7 octobre.
02:19:30Nous sommes habitués en France, malheureusement
02:19:32aux sous-Brusseaux qui viennent
02:19:34toucher des événements très intérieurs
02:19:36et en l'occurrence évidemment nous avons
02:19:38une attention particulière à ce qui se passe à la fois
02:19:40sur le front ukrainien, je le répète
02:19:42mais aussi bien évidemment
02:19:44dans
02:19:46les évolutions au Proche-Orient.
02:19:48Nous avons des services de renseignement
02:19:50extrêmement efficaces. Nous protégeons
02:19:52de manière extrêmement
02:19:54pointilleuse l'ensemble des délégations
02:19:56qu'elles soient de certains
02:19:58pays arabes ou la délégation israélienne
02:20:00avec beaucoup de méticulosité
02:20:02et des forces spéciales extrêmement
02:20:04engagées que je remercie
02:20:06et vous aurez constaté que l'ensemble des délégations
02:20:08quels que soient d'ailleurs les drapeaux
02:20:10de ces délégations ont pu
02:20:12faire venir leurs supporters, faire entendre
02:20:14leur voix et
02:20:16mener leur compétition. Moi je salue le travail
02:20:18que fait le préfet de police notamment sur les matchs
02:20:20à enjeu de football qu'il y a eu au Parc des Princes
02:20:22avec des dizaines de milliers
02:20:24de supporters. On a pu y voir des drapeaux
02:20:26de toutes les nationalités sans que personne ne se fasse
02:20:28agresser. Il est évident monsieur
02:20:30que le monde
02:20:32difficile dans lequel nous évoluons
02:20:34tous peut faire naître des idées de passage
02:20:36à l'acte pour faire
02:20:38des revendications et c'est pour cela que
02:20:40l'hyper présence de la police et de la gendarmerie
02:20:42est extrêmement dissuasive
02:20:44mais aussi que les services de renseignement que je vais d'ailleurs
02:20:46rencontrer juste après vous sont extrêmement
02:20:48attentifs et que
02:20:50nous sommes aujourd'hui à une semaine de bilan des Jeux olympiques
02:20:52avec je crois une réussite
02:20:54très importante en matière
02:20:56de sécurité et de lutte contre le terrorisme
02:20:58et voilà, nous sommes très concentrés
02:21:00et nous n'oublions pas non plus
02:21:02qu'après les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques
02:21:04qui vont aussi concentrer la venue
02:21:06du monde fin août début septembre ici
02:21:08en Seine-Saint-Denis et à Paris avec 3 millions
02:21:10de touristes, l'équivalent
02:21:12d'un stade de France place de la Concorde, ce serait la cérémonie
02:21:14d'ouverture et jusqu'à mi-septembre
02:21:16énormément d'événements qui vont attirer
02:21:18l'attention du monde et donc ce risque
02:21:20terroriste il existe partout d'ailleurs
02:21:22sur le territoire national
02:21:24indépendamment des Jeux olympiques
02:21:26mais particulièrement pendant ce moment et donc oui
02:21:28les soubresauts du monde, il faut que nous sommes encore
02:21:30plus attentifs depuis
02:21:32quelques jours et quelques heures.
02:21:34Merci beaucoup.
02:21:36Une question, vous avez des éléments sur l'enquête sur le
02:21:38sortage d'une incendie ?
02:21:40Je vous souhaite une bonne journée. Merci beaucoup.
02:21:48Gérald Darmanin,
02:21:50le ministre démissionnaire de l'intérieur
02:21:52au commissariat de Seine-Saint-Denis
02:21:54pour faire un premier bilan sécuritaire
02:21:56de ces Jeux olympiques.
02:21:58Quel est-il ce bilan sécuritaire ?
02:22:00230 interpellations depuis le début de la compétition
02:22:02dont 180 personnes placées en garde à vue
02:22:04moins 24%
02:22:06de vols avec violence, moins 10%
02:22:08de vols de véhicules. Le ministre démissionnaire
02:22:10de l'intérieur qui nous parle d'excellents
02:22:12chiffres pour Paris et sa petite couronne
02:22:14il nous explique qu'il n'y a pas de menaces
02:22:16caractérisées concernant
02:22:18les organisations
02:22:20terroristes et il nous explique aussi ce qui restera
02:22:22après les Jeux olympiques. Plus de
02:22:24vidéoprotection, plus de commissariat, plus
02:22:26d'effectifs de police également. Il tire cette conclusion
02:22:28presque évidente. L'hyperprésence
02:22:30de la police et de la gendarmerie est
02:22:32extrêmement dissuasive.
02:22:34Et dire qu'il a fallu attendre 2024
02:22:36pour qu'un ministre de l'intérieur comprenne ça.
02:22:38On vient de voir la lune.
02:22:40Il a découvert l'eau chaude,
02:22:42l'eau tiède, l'eau froide, on ne sait même plus.
02:22:44C'était mon édito hier soir dans
02:22:46la salle info. Il s'appelait
02:22:48« Merci les bleus, vive les bleus ». Je parlais des bleus,
02:22:50les uniformes, policiers, gendarmes,
02:22:52forces de l'ordre. Pourquoi ? On n'a jamais été
02:22:54autant en sécurité
02:22:56depuis des lustres dans Paris
02:22:58parce qu'il y a des policiers,
02:23:00des gendarmes, des militaires, les hommes
02:23:02de Sentinelle, il faut leur rendre hommage aussi.
02:23:0430 000 forces de l'ordre mobilisées je rappelle.
02:23:06Désolé pour mon voisin qui vient de l'armée de l'air où c'est le bleu
02:23:08mais là c'est plutôt le vert armé
02:23:10pour l'armée de terre mais il y a aussi des hommes de l'armée de l'air
02:23:12qui sont là et qui assurent notre sécurité.
02:23:14Et moi je le dis,
02:23:16c'est toute une question de courage et de volonté politique
02:23:18mais le courage ça ne coûte rien
02:23:20mais il faut en avoir.
02:23:22C'est que si on met de la police partout
02:23:24et si on a une justice implacable
02:23:26avec les voyous, on peut refaire
02:23:28de la France un pays
02:23:30où on sera en toute sécurité. Il faut
02:23:32du courage et de la volonté.
02:23:34Deux qualités qui ne sont malheureusement pas offertes à tout le monde.
02:23:36Général Bruno Clermont.
02:23:38Le citoyen Bruno Clermont est totalement d'accord
02:23:40avec ce que vient de dire Philippe. Après le
02:23:42général rappel mais ça a été évoqué également, le rôle important
02:23:44des militaires dans cette affaire.
02:23:46Centinelles, 20 000 soldats de l'armée de terre essentiellement
02:23:48mais la protection aérienne est assurée par des
02:23:50milliers d'aviateurs, la protection navale
02:23:52par des marins et tous ces gens-là
02:23:54n'ont pas demandé de primes, je vous ferai remarquer.
02:23:56Ils font leur métier parce que c'est leur métier
02:23:58de protéger la France et les Français.
02:24:00Et on peut effectivement les remercier
02:24:02les forces de l'ordre de notre
02:24:04pays. Autre sujet
02:24:06d'actualité qu'on évoque ce matin.
02:24:08Les Français qui font de moins en moins d'enfants
02:24:102,4% de moins sur le
02:24:12premier semestre 2024 par rapport
02:24:14à la même période l'an dernier, ce sont Marine
02:24:16les chiffres de l'INSEE. Oui, l'année 2024
02:24:18pourrait enregistrer un niveau naissance
02:24:20historiquement bas. Alors comment expliquer
02:24:22ce phénomène et faut-il s'en inquiéter ?
02:24:24On voit cela avec Pierre Emco et Félix Pérolaz.
02:24:26L'appel d'Emmanuel
02:24:28Macron à un réarmement démographique
02:24:30n'a pas été entendu.
02:24:32Au premier semestre
02:24:34de 2024, un peu plus
02:24:36de 326 000 bébés ont vu le jour
02:24:38soit 2,4% de moins
02:24:40par rapport à l'année précédente. En 2023,
02:24:42le nombre de naissances
02:24:44était déjà passé sous le seuil des 700 000.
02:24:46Une première depuis la fin
02:24:48de la Seconde Guerre mondiale.
02:24:50Une baisse qui peut s'expliquer par plusieurs
02:24:52facteurs qui inquiètent les Français.
02:24:54Pour nous, il y a la condition climatique
02:24:56qui se pose, mais ce serait pas
02:24:58complètement un frein à ce qu'on ait des enfants.
02:25:00Après, peut-être en avoir
02:25:02pas en grand nombre
02:25:04pour justement pas avoir un impact
02:25:06trop fort sur le
02:25:08climat actuellement. Je ne cache pas
02:25:10que c'est aussi quelque chose qui me préoccupe un peu
02:25:12au vu du contexte
02:25:14actuel, comment
02:25:16évoluent les choses, que ce soit
02:25:18économiquement ou géopolitiquement.
02:25:20Mais pour certains, l'envie de
02:25:22fonder une grande famille demeure. J'aurais envie de reproduire
02:25:24ce que j'ai eu, j'ai une grande famille
02:25:26et moi j'ai pas
02:25:28autour de moi, je vois aussi des gens
02:25:30qui ont envie d'avoir une grande famille.
02:25:32Emmanuel Macron souhaitait également
02:25:34un grand plan pour lutter contre l'infertilité,
02:25:36mais ses projets de réforme
02:25:38ont été mis à l'arrêt par la
02:25:40dissolution de l'Assemblée nationale.
02:25:42Benjamin Cuc.
02:25:44Oui, il y a un problème de places
02:25:46en crèche et d'accueil d'enfants de moins de 3 ans
02:25:48en France. Il y a 550 000
02:25:50places en crèche à peu près actuellement.
02:25:52Elisabeth Borne en avait promis
02:25:54200 000 de plus, c'est-à-dire 30 000
02:25:56places par an. On n'en a même pas
02:25:5810 000 qui sont créées, parce que
02:26:00crèches privées comme crèches publiques sont confrontées
02:26:02à une réalité, c'est l'incapacité
02:26:04de celles-ci à employer
02:26:06principalement des femmes dans le secteur
02:26:08de la petite enfance, parce que les salaires sont trop bas.
02:26:1012 euros de l'heure.
02:26:12Pour garder nos enfants, effectivement.
02:26:14Pour garder ses enfants, on n'a pas envie de confier
02:26:16son enfant à quelqu'un
02:26:18qui paye 12 euros de l'heure. 12 euros de l'heure,
02:26:20c'est quasiment le SMIC. Il faudrait que
02:26:22ces emplois soient beaucoup mieux
02:26:24valorisés et surtout revalorisés.
02:26:26Philippe David. Il y a un pays qui avait redressé
02:26:28ça a été très rapidement,
02:26:30c'était la RDA qui avait pris des mesures
02:26:32en 1976, notamment le Kindergarten,
02:26:34l'année de l'enfant. Alors, ça ne fait pas de moi
02:26:36un admirateur de Honecker ou un
02:26:38marxiste-léniniste, vous me connaissez un peu,
02:26:40mais il y avait des mesures absolument
02:26:42très intéressantes. Alors, l'État en fait
02:26:44illacé pour soutenir la natalité en France ? Écoutez
02:26:46vos réponses.
02:26:48Il devient trop cher maintenant, les Français ne peuvent plus
02:26:50subvenir aux besoins et aux
02:26:52envies des enfants, ce qui est très compliqué,
02:26:54surtout une grosse catégorie où
02:26:56les salaires ne sont plus aussi élevés,
02:26:58la vie n'est plus du tout la même,
02:27:00voilà, il faut remplir
02:27:02les écoles. Pour moi, il n'y a pas de raison
02:27:04à ce que l'État intervienne
02:27:06sur le fait de faire
02:27:08des enfants, ou en tout cas d'encourager
02:27:10à faire des enfants,
02:27:12car c'est un choix qui est individuel,
02:27:14qui est personnel,
02:27:16et en aucun
02:27:18cas, l'État
02:27:20n'a à intervenir dans le cadre
02:27:22d'une liberté individuelle
02:27:24qui peut être influencée
02:27:26notamment par la
02:27:28situation actuelle
02:27:30économique, politique.
02:27:32Déjà, c'est un sujet important pour le
02:27:34futur, et non,
02:27:36au moins, il ne faut pas oublier que M.François Hollande
02:27:38et M.Macron
02:27:40ont baissé les coefficients familiales,
02:27:42on ferme aussi des
02:27:44maternités, des services
02:27:46d'accouchement, non, moi je pense que l'État
02:27:48ne fait pas assez, c'est pourquoi
02:27:50aussi qu'on se trouve dans une situation de démocratie,
02:27:52et pourtant c'est un sujet important
02:27:54pour le futur du pays.
02:27:56Dans le reste de l'actualité,
02:27:58à Nice, un quatrième suspect
02:28:00dans l'incendie criminel qui a coûté la vie
02:28:02à 7 personnes le 18 juillet
02:28:04dernier a été placé en détention hier soir.
02:28:06Oui, âgé de 17 ans, il a été interpellé
02:28:08à la frontière franco-espagnole mardi
02:28:10alors qu'il circulait dans un bus en direction
02:28:12de la France, originaire de
02:28:14Seine-Saint-Denis, sans profession.
02:28:16Ce mineur est connu des services de police, notamment
02:28:18pour trafic de stupéfiants, mais il n'a
02:28:20jamais été condamné.
02:28:22On vous emmène ce matin aux côtés
02:28:24de ceux qui font la sécurité des JO
02:28:26au quotidien, les forces de l'ordre, et plus particulièrement
02:28:28les gendarmes de la garde républicaine.
02:28:30Oui, ils font partie des 30 000 agents
02:28:32mobilisés, leur spécificité,
02:28:34ils arpentent les rues de Paris sur leur cheval
02:28:36et on les voit de loin, le reportage
02:28:38de Thibault Marchetout.
02:28:40Perchés à 2,50 mètres de haut
02:28:42sur la selle de leurs chevaux, ces gendarmes
02:28:44de la garde républicaine patrouillent tous les jours
02:28:46dans les rues parisiennes en cette période olympique.
02:28:48La présence de ces animaux aux côtés
02:28:50des forces de l'ordre offre de nombreux avantages.
02:28:52Nous, notre avantage, ça va être
02:28:54déjà un super contact avec la population
02:28:56parce que ça nous permet d'approcher
02:28:58les gens et en fait ils voient d'abord
02:29:00le cheval avant de voir le gendarme
02:29:02et ça nous permet aussi d'avoir une vision
02:29:04très globale de l'environnement
02:29:06parce qu'on est en hauteur et d'être vus
02:29:08aussi de loin et
02:29:10aussi ça nous permet de courir de grands
02:29:12espaces avec nos chevaux.
02:29:14Nombreux sont les touristes qui demandent
02:29:16des photos ou qui souhaitent caresser les chevaux.
02:29:18La présence de la garde républicaine
02:29:20semble plaire à la population.
02:29:22J'adore la garde républicaine,
02:29:24les chevaux sont extraordinaires, les cavaliers avec
02:29:26et c'est tellement majestueux
02:29:28et ça représente bien Paris, je trouve, la France.
02:29:30C'est génial, c'est joli, c'est joli
02:29:32je vais faire une photo, c'est joli
02:29:34c'est impressive
02:29:36ça me plaît beaucoup.
02:29:38Pendant toute la période olympique,
02:29:40200 chevaux parcourent les rues de la capitale
02:29:42soit une soixantaine de patrouilles.
02:29:44C'est vrai que ça fait toujours
02:29:46son petit effet, la garde républicaine.
02:29:48L'actualité internationale avec
02:29:50l'Ukraine et le monde entier
02:29:52qui sont d'accord pour que la Russie soit invitée au prochain
02:29:54sommet de la paix. Ce sont les mots de Volodymyr Zelensky.
02:29:56La Russie avait été exclue
02:29:58du dernier sommet organisé
02:30:00mi-juin en Suisse. Je vous propose
02:30:02justement d'écouter le président ukrainien.
02:30:04La majorité du monde
02:30:08dit aujourd'hui que la Russie doit être
02:30:10représentée au deuxième sommet de la paix
02:30:12sinon nous n'obtiendrons
02:30:14pas de résultats probants
02:30:16parce que la Russie est en guerre contre l'Ukraine.
02:30:18Et ce sont les partis dans cette guerre
02:30:20c'est pourquoi le monde entier
02:30:22a besoin que les représentants de la Russie
02:30:24soient présents au deuxième sommet.
02:30:30Le décryptage du général Bruno
02:30:32Clermont avec nous, qu'est-ce que cela nous
02:30:34dit finalement de la situation militaire
02:30:36sur place ?
02:30:38Pour la première fois, le président Zelensky
02:30:40évoque la possibilité de
02:30:42discussions avec la Russie.
02:30:44C'est-à-dire des négociations. Vous vous souvenez,
02:30:46il y en avait eu au mois d'avril 2022,
02:30:48quelques mois après le début de la guerre.
02:30:50Elles avaient échoué et depuis ce mot
02:30:52était un mot banni du vocabulaire.
02:30:54Le mot négociation revient dans le paysage
02:30:56pour trois raisons principales. La première, c'est qu'il y a une forme
02:30:58de lassitude des opinions publiques
02:31:00sur une guerre qui dure,
02:31:02qui est extrêmement brutale avec des centaines
02:31:04de milliers de victimes, des villes d'Ukraine
02:31:06qui sont dévastées, des conséquences économiques
02:31:08pour les Européens. La deuxième,
02:31:10c'est la situation sur le terrain.
02:31:12La situation est difficile
02:31:14pour les Ukrainiens, même s'ils ont
02:31:16obtenu des succès magnifiques
02:31:18en mer Noire et également
02:31:20fait reculer les bombardiers stratégiques
02:31:22russes en frappant avec des drones
02:31:24les bases aériennes en Russie. Mais c'est sur le
02:31:26terrain, la ligne de front, les tranchées,
02:31:28sur les mille kilomètres, les forces
02:31:30ukrainiennes reculent, les Russes
02:31:32gagnent le terrain à kilomètre carré par kilomètre
02:31:34carré. La raison
02:31:36principale est le manque
02:31:38d'aide, l'aide insuffisante
02:31:40des Européens
02:31:42et des Américains. On pourrait dire trop peu, trop tard.
02:31:44C'est l'exemple des F-16 qui arrivent maintenant
02:31:46alors que Zelensky les demandait depuis
02:31:48deux ans et demi. Ils arrivent deux ans et demi après.
02:31:50Et la troisième raison de tout ça, c'est
02:31:52la possibilité de l'arrivée
02:31:54de Président Trump à la tête
02:31:56des États-Unis avec une position extrêmement radicale
02:31:58sur l'Ukraine qui peut
02:32:00accélérer. Donc on rentre dans un nouveau processus,
02:32:02un processus dans lequel on va parler
02:32:04effectivement d'un sommet pour la paix avec la Russie.
02:32:06Un moment important
02:32:08pour l'Ukraine qui se prépare dès à présent.
02:32:10Les négociations commencent bien avant la tenue d'un sommet.
02:32:12On n'a pas la date du sommet
02:32:14mais effectivement on va probablement
02:32:16vers une solution
02:32:18politique dans ce conflit
02:32:20en espérant qu'elle soit
02:32:22de la manière la meilleure possible
02:32:24à l'avantage de l'Ukraine. Le général Bruno
02:32:26Claremont qui nous a accompagné tout au long de cette émission.
02:32:28Merci à vous. Merci aussi à Philippe David.
02:32:30Parce qu'on arrive à la fin. Merci
02:32:32à Alexandra Blanche. Je vous retrouve lundi évidemment.
02:32:34Lundi. Super. Je suis très heureux de vous retrouver lundi.
02:32:36Benjamin Cuck également, notre éditorialiste éco.
02:32:38Et Marine Sabourin qui va m'accompagner
02:32:40jusqu'au retour de Romain Desarbres.
02:32:42On pense à Léon Marchand aujourd'hui.
02:32:44Et à Teddy Riner aussi.
02:32:46Et à nous deux.
02:32:48Et tous les autres. Vous avez raison.
02:32:50Vive nos athlètes français. Vive les Jeux Olympiques.
02:32:52Passez une très belle journée sur CNews. Dans un instant, l'heure des pros.
02:32:54C'est avec Elodie Huchard si je ne me trompe pas.

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