Midi News Été (Émission du 02/08/2024)

  • il y a 2 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Il est bientôt 11h, bonjour à tous, merci d'être avec nous en direct sur CNews, dans Midi News version été.
00:00:05Dans quelques instants, je vous présente mes invités autour de cette table, mais avant, à 11h, l'essentiel de l'actu avec vous, Somaya Labidi.
00:00:11Bonjour, Somaya.
00:00:12Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:00:14Au septième jour de la compétition, il se félicite du premier bilan des JO.
00:00:18Pas de menaces caractérisées, 200 interpellations depuis le coup d'envoi, annonce de Gérald Darmanin en visite ce matin dans un commissariat de Seine-Saint-Denis.
00:00:27Le ministre de l'Intérieur qui précise que plusieurs projets d'action violente ont été déjoués.
00:00:32Teddy Riner, Florent Manaudou, Léon Marchand, grosse journée pour la délégation française au programme.
00:00:38Entrée en liste en fin de matinée de notre judoka Teddy Riner.
00:00:42Florent Manaudou sera lui au départ de la finale du 50 mètres nage libre.
00:00:46Et l'ovni Léon Marchand tentera de décrocher une quatrième médaille d'or ce soir.
00:00:51Et puis après des funérailles officielles à Téhéran hier, sa dépouille est arrivée au Qatar.
00:00:56Ismaël Agnès, numéro un du Hamas, va être énumé à Doha où il vivait en exil.
00:01:00Une mort que le Hamas a déjà promis de venger.
00:01:04Merci beaucoup chère Soumaya.
00:01:06A tout à l'heure, autour de cette table, donc, Raphaël Stainville.
00:01:10Bonjour cher Raphaël.
00:01:11Journaliste Mathioc, bonjour.
00:01:13Merci d'être avec nous, secrétaire générale du Millénaire, Joseph Touvenel.
00:01:18Merci d'être avec nous, directeur de la rédaction Capital Social.
00:01:21Et Thomas Bonnet, journaliste politique de la rédaction, transformé en journaliste sportif un petit peu aujourd'hui.
00:01:26Je m'adapte à l'actualité.
00:01:28Exactement.
00:01:29Il y a un petit peu de politique quand même, de toute façon.
00:01:31On va parler évidemment des Jeux Olympiques, programme assez chargé, vous le savez.
00:01:35Mais on va parler aussi et surtout des Jeux Olympiques, en tout cas dans cette première heure.
00:01:39Grosse journée pour la délégation française.
00:01:42Les stars de la délégation entrent en lice, ou en tout cas jouent aujourd'hui.
00:01:46C'est même à partir de maintenant.
00:01:48En ce moment même, on rejoint Louis Floch avec Agathe Ferrière au Club France.
00:01:53Bonjour cher Louis.
00:01:54Quel est le programme pour les Bleus aujourd'hui ?
00:01:56Donc, journée très chargée.
00:02:01Effectivement, programme très très chargé.
00:02:03Les supporters tricolores vont être servis.
00:02:05Ça commence dès ce matin.
00:02:06On l'a entendu dans le journal il y a quelques secondes.
00:02:08Avec le judo, Teddy Riner, Romain Ndico chez les Lourdes qui sont très très attendus.
00:02:13Toujours pas de médaille d'or dans la délégation française de judo.
00:02:16On sait que c'est un immense pourvoyeur, au même titre que les scrims de médaille d'or.
00:02:20Ça n'a pas été le cas, donc ils sont très attendus.
00:02:22Ils vont démarrer, je crois que Romain Ndico, à l'heure où on se parle,
00:02:24et tentera de jouer son combat pour son premier tour.
00:02:27Teddy Riner, il va falloir attendre un petit peu.
00:02:29Il y a Félix Lebrun aussi que vous connaissez maintenant dans le sport
00:02:32qui commence de plus en plus à être médiatisé
00:02:34tant il a fait du bruit avec son frère Alexis.
00:02:36Félix Lebrun, cinquième joueur mondial en demi-finale des Jeux Olympiques face au chinois Fan Zhendong,
00:02:42numéro 4. Il a obtenu sa qualification hier, Félix.
00:02:45Et il est en train de réaliser peut-être un exploit, de rallier la finale olympique
00:02:49pour au pire, dans ce cas-là, décrocher une médaille d'argent.
00:02:51Ça ne serait plus arrivé depuis Jean-Philippe Gatien au JO 1991.
00:02:55Donc il y a beaucoup de Français qui vont être attendus dès ce matin.
00:02:58Il y aura aussi un petit peu d'athlétisme à suivre.
00:03:01On sait que les épreuves ont démarré hier avec la marche.
00:03:03Aujourd'hui, c'était l'entrée du décathlon avec Mackenson, Gleti.
00:03:07L'immense chance, c'est la seule chance française en lice parce qu'on le rappelle,
00:03:10Kevin Mayer, hier, a annoncé son forfait pour blessure dans ses Jeux Olympiques.
00:03:14Mackenson, Gleti, qui a mal démarré ce matin avec un 100 mètres un petit peu difficile.
00:03:17Il va lui rester 4 épreuves pour se rattraper dans cette première journée en décathlon.
00:03:20Donc 10 épreuves d'athlétisme.
00:03:22Et puis, également, en natation, on connaît l'OVNI Léon Marchand.
00:03:25Il ne faudra pas oublier Florent Manedou et Maxime Grousset,
00:03:28alignés ce soir sur la finale du 50 mètres nage libre.
00:03:32Et puis Léon Marchand, évidemment.
00:03:34L'OVNI en tête peut-être d'une quatrième médaille olympique en 5 jours.
00:03:38C'est du mal à réaliser pour les Français ici présents au Club France.
00:03:42C'est un parc, il faut l'imaginer, 25 000 supporters qui sont présents tous les jours.
00:03:46Ils viennent pour Léon Marchand.
00:03:48Ils n'ont qu'une idée en tête, c'est de voir la médaille d'or.
00:03:50Alors ce soir, il aura l'occasion, sur le 200 mètre 4 nage,
00:03:53d'aller chercher une quatrième médaille.
00:03:55On verra bien ce que ça va donner parce que ça a plutôt bien,
00:03:58très très bien démarré même, ce tableau des médailles
00:04:00pour l'équipe de France depuis le début de la compétition.
00:04:02Alors je vous donne le résultat en direct.
00:04:04Cher Louis, on parlait de Romane Dicot.
00:04:06Il vient de se qualifier justement pour le prochain tour.
00:04:08Donc c'est une bonne nouvelle là aussi pour la délégation française.
00:04:11Il est 11 heures passées de 5 minutes au Club France.
00:04:14On a l'habitude de voir les images, Louis, d'effervescence le soir
00:04:17où les athlètes viennent voir les supporters.
00:04:19Qu'est-ce que ça donne en milieu de journée, j'allais dire, à ce qu'il y a du monde ?
00:04:27Ça monte progressivement l'affluence.
00:04:29Ce matin, je croisais un père avec son petit garçon qui rentrait justement.
00:04:33Est-ce qu'il fallait avoir le numéro de téléphone sur le bracelet
00:04:35pour ne pas le perdre ? Le monsieur disait vous inquiétez pas.
00:04:37Le matin, ça reste assez calme.
00:04:39C'est progressivement justement au fil de la journée
00:04:41que l'affluence grandit ici au Club France.
00:04:43Je parlais de 25 000 supporters, c'est souvent le cas le soir.
00:04:46Il faut aussi rappeler qu'il y a des gens qui travaillent la journée tout simplement.
00:04:50Ils se ramènent le soir en général pour suivre les épreuves
00:04:53avec Léon Marchand donc très très attendu.
00:04:55Il faut aussi prendre en compte, c'est ça on observe,
00:04:57selon les athlètes français qui sont présents avec Teddy Riner,
00:05:01forcément que s'il se qualifie ce soir au bloc final,
00:05:03au même titre que Romain Ndiko, qui sont tous les deux favoris dans leur compétition,
00:05:06ça va ramener du monde forcément dans cette effervescence.
00:05:09C'est un petit peu l'endroit où être.
00:05:11On a vu depuis le début de la compétition avec déjà les rugbyman à 7
00:05:14qui avaient fait une ambiance assez impressionnante ici au Club France
00:05:17après leur titre olympique à qui il y a quelques jours.
00:05:20C'est vraiment une ambiance qui est à suivre,
00:05:23que les français ont eu l'occasion maintenant de voir beaucoup
00:05:25sur les antennes du groupe Canal, sur les réseaux sociaux en général.
00:05:29C'est un endroit où être parce que les français tout simplement brillent
00:05:32et on espère aujourd'hui que le tableau des médailles va continuer de gonfler.
00:05:35On apprécie Louis Floch qui n'utilise pas d'anglicisme.
00:05:38De place to be, c'est ça que vous vouliez dire Louis Floch.
00:05:41Merci beaucoup avec Agathe Ferrière.
00:05:44On reviendra vous voir un petit peu plus tard dans l'émission
00:05:47pour un autre point sur justement les résultats en cours
00:05:49et puis encore pour projeter un petit peu sur cette journée
00:05:52où on espère plusieurs médailles.
00:05:54Merci beaucoup à tous les deux et à tout à l'heure.
00:05:57Mathioc, vous êtes allé faire un tour au Club France ?
00:05:59Pas encore, pas du tout.
00:06:01Peut-être ce week-end normalement.
00:06:03Et Thomas Bonnet ?
00:06:04Pas encore non plus.
00:06:05Vous étiez au travail en même temps.
00:06:06Beaucoup. Joseph Touvenel.
00:06:08Non, moi je reste derrière mes télévisions.
00:06:10Et c'est peut-être la meilleure place en tout cas pour voir les compétitions,
00:06:13pour avoir l'ambiance. Ce n'est pas forcément la meilleure place.
00:06:16J'ai un fils qui est sur place toute la nuit et qui me raconte ce qui se passe.
00:06:20C'est très intéressant.
00:06:22Toute la nuit ?
00:06:23Oui, parce qu'il y travaille.
00:06:24Il y travaille. Il fait quoi ? Volontaire ?
00:06:26Non, il est salarié d'une société qui travaille là-bas.
00:06:29D'accord.
00:06:30C'est très intéressant d'avoir le retour.
00:06:32En interne ?
00:06:33Oui, en interne, de ce qui se passe, de comment c'est géré, de la sécurité.
00:06:38Raphaël Stainville ?
00:06:39Je fais partie de ceux qui sont derrière leur écran.
00:06:41Leur écran, pas de billet non plus, rien ?
00:06:43Non, je n'ai pas eu le temps.
00:06:44Même pas pour le rugby A7, je vous sais.
00:06:46Rugbyman, ancien rugbyman, dis-moi.
00:06:48Non, j'ai regardé avec beaucoup de passion.
00:06:51Mais depuis mon canapé.
00:06:54C'est peut-être effectivement pas plus mal.
00:06:56Mathieu, si on peut faire un résumé, ça fait une semaine que les JO ont commencé.
00:07:00La France est troisième au tableau des médailles, 8 médailles d'or.
00:07:03Et encore une fois, beaucoup de chances de médailles aujourd'hui.
00:07:06Jusque-là, c'est quand même une énorme réussite.
00:07:09C'est une énorme réussite, effectivement.
00:07:11L'objectif qui a été affiché par les responsables politiques et par les fédérations
00:07:17qui étaient des top 5 des nations devrait être atteint.
00:07:21Puisque quand on regarde la dynamique des médailles,
00:07:23et quand on sait un peu les grands champions qui restent à concourir,
00:07:27on se doute qu'on aura d'autres médailles d'or.
00:07:29Donc, normalement, on devrait atteindre cet objectif,
00:07:31qui est quand même un objectif qu'il faut rappeler, qui est à saluer.
00:07:34Puisque quand on regarde le classement des médailles, le tableau des médailles,
00:07:37aujourd'hui, les États-Unis et la Chine sont redevenus les deux pays qui sont les plus forts.
00:07:41Mais en fait, quand on compare le nombre de médailles par rapport à la population des pays,
00:07:45on s'aperçoit que la France est une sorte d'anomalie avec l'Australie.
00:07:48Parce que, justement, par rapport à notre population,
00:07:50on a beaucoup de médailles d'or par rapport au Japon, à la Corée du Sud, etc.
00:07:53Et ça démontre quand même que les résultats de notre politique sportive depuis 20 ans
00:07:57sont plutôt performants, même s'il y a encore un potentiel à explorer,
00:08:01puisqu'on n'est pas à 100% de notre capacité.
00:08:03La plupart des grands champions, Teddy Riner, Florent Manoudou,
00:08:05décrient à juste titre la politique sportive française.
00:08:08Il y a encore beaucoup à faire, notamment en termes de professionnalisation.
00:08:11Mais on peut aujourd'hui saluer quand même la formation de nos sportifs,
00:08:14qui est quand même excellente en France.
00:08:16C'est l'effort de l'armée française, parce que 40% des athlètes français sont des militaires.
00:08:22C'est-à-dire que l'armée française met à disposition des moyens.
00:08:25Il y a des engagements aussi.
00:08:26C'est, je crois, près de 150 athlètes, 40% de la délégation.
00:08:29Les gendarmes aussi, par exemple.
00:08:31Oui, beaucoup les gendarmes.
00:08:32Les gendarmes sont des militaires.
00:08:33Oui, bien sûr, on l'a précisé.
00:08:34Les gendarmes, l'armée de terre, l'armée de l'air, la marine, on les retrouve partout.
00:08:37C'est-à-dire qu'il y a un effort de la nation.
00:08:39Et ça, c'est très intéressant.
00:08:41Tout le monde est content, tout le monde est ravi.
00:08:42Ça se passe bien, on a des médailles, etc.
00:08:45Qu'est-ce qu'il fait une nation quand il y a un effort commun de la nation dans la durée ?
00:08:49Là, on le constate, ça rapproche.
00:08:51On oublie les querelles politiques.
00:08:53On est derrière notre drapeau tricolore.
00:08:55Et quand on a un peu de tête, on applaudit tous les efforts de tous les pays.
00:08:59Mais on est très contents.
00:09:00Et on voit que l'armée reste une base pour réussir.
00:09:04Bravo à tous, mais particulièrement aux armées qui, depuis des années, aident nos militaires,
00:09:09notamment via le bataillon de Joinville,
00:09:11qui est basé à Fontainebleau, mais qui était d'abord à Joinville,
00:09:14qui forme les militaires.
00:09:15Et eux s'engagent à servir leur pays, d'abord.
00:09:18Et ils s'engagent aussi à donner des conférences,
00:09:20à aller promouvoir le sport au niveau des jeunes.
00:09:23Et ça, c'est très, très beau.
00:09:24Et ça vient d'être dit, ça porte ses fruits dans la durée.
00:09:27Et on souligne effectivement leur effort, Raphaël Stengel,
00:09:29sur ces résultats sportifs qui portent haut le drapeau français aujourd'hui.
00:09:33Oui, d'abord, il faut souligner la première semaine française.
00:09:37Elle a été exceptionnelle.
00:09:38Après, vous connaissez la formule, c'est à la fin du marché qu'on compte les bouses.
00:09:42Je crois que la deuxième semaine pourrait être plus compliquée pour la délégation française,
00:09:48parce que, notamment, c'est la semaine de l'athlétisme.
00:09:52Et nous sommes loin des objectifs qu'on s'était fixés il y a quelques années sur ces disciplines.
00:10:00Mais c'est vrai que cette première semaine a été absolument incroyable,
00:10:04avec des surprises, des découvertes, des sports qui, jusqu'à présent,
00:10:08étaient, je pense, inconnus pour nombre de téléspectateurs
00:10:12et qui ont porté de beaux champions.
00:10:14Donc ça, c'est vraiment merveilleux.
00:10:16Thomas Bonnet ?
00:10:17Ce qui est bien aussi, c'est que, comme le disait Raphaël,
00:10:19on découvre des sports, on découvre des athlètes aussi,
00:10:21avec un état d'esprit, une personnalité, une humilité qui fait plaisir à entendre.
00:10:27Pour ceux qui, comme moi, suivent le football,
00:10:30on a quand même un miroir de ce que peut être, parfois, le football,
00:10:34dans toutes ses dérives et son individualisme poussé à l'extrême.
00:10:38Quand vous regardez et quand vous écoutez les athlètes,
00:10:40les ont marchant en tête, qui, malgré ces performances incroyables,
00:10:43restent d'une humilité exceptionnelle.
00:10:45Ça fait plaisir aussi de voir un investissement à ce point-là,
00:10:48de ces athlètes pour leur discipline, parfois dans l'anonymat le plus complet.
00:10:52Et puis, une fois tous les quatre ans, ils sont devant des millions de téléspectateurs.
00:10:55Donc je pense que c'est à saluer.
00:10:57Joseph Tounel évoquait les querelles politiques.
00:11:00Je pense que l'effervescence, la ferveur que l'on connaît aussi,
00:11:04est à mettre en parallèle avec le marasme qui a précédé ces Jeux Olympiques.
00:11:08Je pense que l'un ne va pas sans l'autre.
00:11:10C'est-à-dire que les Français avaient sans doute besoin aussi d'une respiration,
00:11:13d'un élan de bons sentiments, de bonheur et de sentiments patriotiques aussi,
00:11:19parce qu'on voit beaucoup de marseillaises, beaucoup de drapeaux.
00:11:21Je pense qu'il y avait besoin de ça aussi dans le contexte actuel.
00:11:24On va revenir sur cette trêve politique dans un tout petit instant,
00:11:27mais sur cette fête populaire qui fonctionne justement.
00:11:31C'est sûrement grâce aux athlètes, j'allais dire,
00:11:34mais peut-être effectivement grâce à leur humilité, leur modestie.
00:11:37On a l'air de pouvoir les approcher en tout cas assez facilement.
00:11:43Nicolas Gestin, Léon Marchand, tous ces athlètes-là qui font les tours des plateaux télé,
00:11:48qui ont l'air franchement sympas, loin de l'image qu'on a,
00:11:52même des tennismans, parfois le tennis professionnel, des footballeurs, pardonnez-moi,
00:11:57qui également peuvent paraître très distants, parfois déconnectés de la réalité,
00:12:01eux vivent la réalité.
00:12:03Peut-être que c'est là toute la formule miracle de cette fête populaire en France aujourd'hui,
00:12:08qu'on se balade dans les rues de Paris pour ceux qui ne sont pas à Paris,
00:12:11qui n'ont pas la chance de pouvoir vivre ces JO.
00:12:13Personnellement, je trouve ça incroyable.
00:12:15On se balade à côté des sites olympiques, tout le monde avec son drapeau,
00:12:18peu importe le pays, mais on est fiers de porter le drapeau français,
00:12:21en l'occurrence pour les supporters de l'équipe de France,
00:12:24et ça fait franchement plaisir à voir.
00:12:26Oui, en effet, mais c'est parce qu'aussi les sportifs,
00:12:28notamment qui reprennent la France aux JO, sont quand même différents
00:12:31des footballeurs, des tennismans, etc.
00:12:33La plupart des sportifs qui sont aux JO sont des Français comme vous, comme moi,
00:12:37qui ne gagnent pas des fortunes des milliers d'essences,
00:12:40qui ne sont pas des salaires mirobolants comme on peut l'avoir dans le foot,
00:12:43dans le tennis ou dans le basket, par exemple.
00:12:45Donc ça crée aussi un sentiment de proximité entre les Français
00:12:48et cette équipe de France.
00:12:50Après, il faut quand même rappeler, j'apporterai un point de nuance dessus,
00:12:52c'est que les Français ont toujours été au rendez-vous dès lors qu'ils ont
00:12:55organisé une grande compétition sportive nationale.
00:12:57La Coupe du Monde 98 avait eu un élan patriotique,
00:13:01et puis ça avait même provoqué une chiracomania
00:13:04quelques mois après la Coupe du Monde 98.
00:13:08L'Euro 2016 aussi a été une réussite de ce point de vue-là.
00:13:11La Coupe du Monde de rugby 2023 également l'a été.
00:13:14Donc les Français sont aussi quand même un peuple de supporters.
00:13:17Ce n'est peut-être pas un peuple aujourd'hui qui a une culture sportive très forte,
00:13:19parce qu'on ne pratique pas le sport autant que le font les Espagnols,
00:13:22que le font les pays anglo-saxons.
00:13:24Mais en tout cas, en termes de supporters,
00:13:26on a une véritable culture de supporter notre équipe nationale
00:13:29qui, effectivement, n'a pas d'équivalent peut-être dans le monde.
00:13:32Quel autre événement d'envergure mondiale peut permettre aux Français
00:13:37de se rassembler autant ?
00:13:39Y en a-t-il un seul, Joseph Tounel ?
00:13:41Je ne sais pas, tous les Français ? Non, je ne crois pas.
00:13:43Les drames, malheureusement.
00:13:45Les attentats, la marche pour Charlie le 11 janvier,
00:13:48c'est le dernier exemple en date d'une sorte de communion pour d'autres circonstances.
00:13:52Sinon, il n'y a que les événements sportifs, je crois.
00:13:54Encore, tout le monde n'était pas Charlie.
00:13:56Et encore, c'est vrai qu'il y avait des voix dissonantes.
00:13:58Dans l'histoire, il y avait les expositions universelles aussi.
00:14:00Aussi, effectivement.
00:14:01De Paris, par exemple.
00:14:02Je ne sais pas si on doit se satisfaire de se dire que c'est que le sport, justement,
00:14:05qui nous permet de nous unir à ce point-là.
00:14:07C'est un bon début, c'est déjà ça.
00:14:08J'allais dire, au moins, il y a un événement qui nous permet de nous rassembler.
00:14:10En fait, ce qui rassemble les Français, on le voit dans l'histoire récente.
00:14:14Alors, quand je dis l'histoire récente, à partir du 20e siècle.
00:14:17On a eu Notre-Dame, mais ça, c'est dans les phénomènes malheureux.
00:14:21Mais dans ce qui est heureux, c'est quand il y a un projet qui est construit sur le long terme.
00:14:27Par exemple, la fierté des Français, quand on a envoyé notre première fusée dans l'espace,
00:14:31elle était immense.
00:14:32Mais nous n'avons plus ces projets collectifs.
00:14:34Ces projets, ils se bâtissent sur 10, 15, 20 ans.
00:14:38Aujourd'hui, on ne nous propose pas de projet collectif.
00:14:40On s'aperçoit que quand on porte un projet dans la durée et qu'on le réussit, qu'il aboutit.
00:14:46Alors, tous les Français sont derrière.
00:14:48C'est au monde politique de bâtir ses projets, de proposer un projet collectif.
00:14:52Mais aujourd'hui, ils ne proposent pas.
00:14:54Reste le sport.
00:14:55Raphaël Stainville, on parlait de la trêve politique à l'instant avec Thomas Bonnet.
00:15:00Jusque-là, cette trêve politique, c'est de tradition lors des Jeux olympiques.
00:15:05Elle est respectée, selon vous ?
00:15:07Elle a été partiellement respectée.
00:15:09C'est-à-dire qu'on a déjà eu l'occasion de revenir très largement sur la cérémonie d'ouverture
00:15:13qui était très largement idéologisée et qui a nuit finalement à la perception
00:15:20que les gens ont pu avoir de cette cérémonie d'ouverture.
00:15:23Il ne faut pas se leurrer.
00:15:25Les Jeux olympiques ont été aussi un peu pollués par quelques tentatives,
00:15:29notamment d'activistes pro-palestiniens qui ont voulu profiter de l'occasion
00:15:36pour faire avancer leur cause et s'en prendre à la délégation des athlètes israéliens.
00:15:45Mais c'est vrai que dans l'ensemble, cette trêve olympique,
00:15:48elle est très largement respectée et tout le monde communit au sport
00:15:51plutôt qu'aux différents enjeux politiques qui pourraient polluer cette trinzaine olympique.
00:15:59J'apporterais deux bémols.
00:16:00Lucie Castex, qui malgré les Jeux olympiques,
00:16:02tente de continuer sa campagne pour Matignon.
00:16:05Il n'y a pas vraiment de trêve politique.
00:16:07Ça passe absolument inaperçu, je suis d'accord avec vous,
00:16:10parce que les Français n'ont pas les yeux rivés vers la politique en ce moment.
00:16:14L'autre bémol que j'apporterais, c'est le gouvernement actuel, Gabriel Attal,
00:16:17qui tente d'une certaine manière de récupérer les bénéfices de ces Jeux olympiques.
00:16:21A juste titre d'abord, parce que cette première semaine s'est très bien déroulée,
00:16:24notamment d'un point de vue organisationnel et sécuritaire.
00:16:27Effectivement, de ce point de vue-là, tout a été bien fait par le gouvernement,
00:16:31par Gabriel Attal, par Gérald Darmanin.
00:16:33Mais on voit quand même que dans la surcommunication de ces derniers jours
00:16:36de la part du Premier ministre aux démissionnaires,
00:16:38il y a la volonté aussi de capitaliser politiquement sur un événement
00:16:42qui, on le voit, fédère les Français.
00:16:44C'est assez commode pour Gabriel Attal de s'associer à cette réussite,
00:16:49lui qui sait que ses jours à Matignon sont comptés.
00:16:51C'est ça Mathieu, les Français n'ont plus la tête en ce moment à la politique.
00:16:55Ils ne veulent plus entendre parler de politique.
00:16:57Oui, c'est pour ça que je suis d'accord avec ce que vient de dire Raphaël Saint-Mille.
00:17:00Lucie Castex est complètement inaudible.
00:17:02Il y avait aussi une autre faction de la société française
00:17:05qui voulait prendre en otage les Jeux olympiques, c'est les associations d'ultra-gauche.
00:17:08Notamment, on l'avait vu avec la SNCF, les attaques qui avaient eu lieu contre la SNCF,
00:17:13où justement des associations d'ultra-gauche voulaient prendre en otage les Jeux olympiques.
00:17:17Toujours pas de revendication de ce sabotage à la SNCF.
00:17:20On ne sait toujours pas officiellement d'où vient ce sabotage et qui en est à l'origine.
00:17:24Mais en tout cas, vos confrères du Figaro ont sorti justement une information
00:17:26qui disait que par rapport au modèle opératoire,
00:17:30on était plutôt sur ce type de propositions.
00:17:32Et puis surtout, les associations d'ultra-gauche, l'extrême-gauche,
00:17:35avaient déjà annoncé depuis plusieurs mois qu'elles allaient prendre en otage les Jeux olympiques
00:17:39pour des revendications qui étaient sectorielles.
00:17:41Mais à part cela, non, les Français ont la tête ailleurs.
00:17:43On le voit bien, la nomination du gouvernement, la nomination du Premier ministre
00:17:47seront des sujets qui seront importants, mais que les Français relèguent à la rentrée à juste titre.
00:17:51Thomas Bonnet.
00:17:52J'ajouterais juste un petit mot.
00:17:53Effectivement, nous sommes dans une trêve politique.
00:17:56En revanche, il y aura des conséquences forcément des Jeux olympiques sur notre vie politique après,
00:18:01à la rentrée notamment, notamment sur l'aspect sécuritaire.
00:18:04On y reviendra peut-être.
00:18:06Paris est très sécurisé en ce moment.
00:18:09Il y a 30 000 forces de l'ordre en permanence dans la capitale et dans la petite couronne.
00:18:13Gérald Darmanin, ce matin, s'est félicité justement du bilan sécuritaire.
00:18:16Ça montre une chose, ça montre que le fatalisme parfois qui nous est proposé
00:18:20en disant que finalement on ne peut rien faire face à l'insécurité qui est structurelle à Paris,
00:18:24eh bien c'est faux.
00:18:25Si on met les moyens, on peut arriver à avoir une ville où il fait bon vivre,
00:18:29et vous en parliez vous aussi.
00:18:31Et donc aussi, les Français vont peut-être demander des comptes.
00:18:33C'est-à-dire qu'on sait qu'on ne pourra pas garder 30 000 policiers et gendarmes
00:18:36tout le temps de manière pérenne à Paris.
00:18:38Malgré tout, l'aspiration à la sécurité des Parisiens, des Franciliens plus largement,
00:18:44eh bien ils auront désormais une illustration que cela est possible.
00:18:47Et donc, pour le prochain gouvernement, charge à lui de maintenir,
00:18:52en tout cas d'essayer de maintenir cet aspect de sécurité.
00:18:54Alors, pour le côté sécurité, on y reviendra dans notre prochaine demi-heure, effectivement.
00:18:58Mais vous aviez bien vu, Thomas Bonnet, sur cette trêve politique, Joseph Tounel.
00:19:02Sur la trêve politique, il y a effectivement globalement la trêve,
00:19:05mais on voit très bien, ça a été dit par Thomas,
00:19:08Gabriel Attal essaye de paraître tous les jours,
00:19:10donc tous les jours, il invente quelque chose pour apparaître.
00:19:12Et du coup, Gérald Darmanin fait la même chose, on l'a vu hier,
00:19:15où il est venu nous annoncer très fièrement les chiffres, etc.
00:19:18Il ne fait pas systématiquement.
00:19:20Donc, ces hommes politiques continuent à être dans la communication.
00:19:23Après tout, c'est leur droit.
00:19:25On a aussi ceux qui veulent profiter de l'occasion pour apparaître.
00:19:28Je pense à ce député LFI qui nous a dit que ce n'était pas bien de soutenir la France.
00:19:33C'était trop nationaliste.
00:19:34Lui, il a essayé d'apparaître dans l'actualité en disant,
00:19:37voilà, il faut s'ouvrir au monde entier,
00:19:40arrêter de présenter les athlètes français.
00:19:42Il a raison.
00:19:43Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi on présente en français,
00:19:45on monte le drapeau français.
00:19:47C'était un ridicule, mais...
00:19:49Pour le coup, je n'ai vraiment pas compris cette prise de position.
00:19:52Il essayait d'exister de façon stupide.
00:19:55Ce qu'on peut regretter, c'est que, rappelons-le,
00:19:58on n'a toujours pas de gouvernement.
00:20:00Et le rôle des politiques, plutôt que de faire de la communication,
00:20:03ça serait d'organiser le gouvernement pays.
00:20:05Je vais vous donner deux exemples.
00:20:06On va avoir le budget.
00:20:08Le budget, ce n'est pas rien.
00:20:09Ce n'est pas au dernier moment qu'on va faire le budget,
00:20:12si on veut le faire sérieusement.
00:20:14Ça se prépare avec les services.
00:20:16Et pour le moment, c'est le grand vide.
00:20:18Ça, c'est une faute.
00:20:19C'est une erreur, mais c'est même une faute.
00:20:21Deuxième exemple.
00:20:22Rappelez-vous les gardiens de prison
00:20:24qui s'étaient mis en grève suite à l'attaque
00:20:27et à la mort de leurs collègues.
00:20:29Il y a eu un accord.
00:20:31Il y a eu un accord avec une promesse gouvernementale
00:20:35de mettre en vigueur cet accord.
00:20:37Oui, mais comme il n'y a plus de gouvernement,
00:20:39il n'y a pas d'accord.
00:20:41Ce qui veut dire que cet accord n'est pas rentré dans les textes.
00:20:44Ça veut dire que tout est gelé, tout est bloqué.
00:20:46On ne peut pas geler un pays comme ça.
00:20:49Il faut continuer à travailler.
00:20:50Moi, je trouve que c'est de l'inconscience politique
00:20:53de dire que ce n'est pas grave,
00:20:55on va se retrouver au mois d'août.
00:20:57Mais le pays, il a besoin de décisions,
00:20:59même si ce ne sont pas des décisions
00:21:01qu'on va mesurer tout de suite.
00:21:03On a besoin de gens.
00:21:04C'est la responsabilité des politiques
00:21:06et ils font une démonstration d'irresponsabilité
00:21:09pour un jeu politicien.
00:21:10Moi, je trouve ça attirant.
00:21:12J'ai pris ces deux exemples parce qu'ils sont là,
00:21:14mais on pourrait en rajouter plein d'autres.
00:21:16Non, le pays a besoin d'avoir un gouvernement
00:21:18qui prenne des décisions et qui mène une politique.
00:21:21On ne peut pas dire qu'on va attendre un mois et demi,
00:21:23deux mois, etc.
00:21:24Ce n'est pas que de l'amateurisme.
00:21:27C'est dangereux pour le pays.
00:21:28– Vous êtes d'accord avec ça ?
00:21:29C'est dangereux pour le pays,
00:21:30cette espèce de période ventre mou ?
00:21:32– Je serais moins sévère que Joseph sur ce point-là.
00:21:37D'une part, parce que l'on voit
00:21:39que ce gouvernement démissionnaire,
00:21:41il continue à gérer les affaires courantes.
00:21:44Vous évoquiez le budget.
00:21:45Bruno Le Maire, aujourd'hui, prépare le budget
00:21:48avec différentes options en fonction de la coloration
00:21:51qu'aura le futur gouvernement.
00:21:55Donc, je pense que ça continue à travailler.
00:21:58Il y a des choses, bien évidemment, qui sont dérangeantes.
00:22:00Un certain nombre de nominations,
00:22:02de décrets d'application qui auraient dû être pris
00:22:04ne le sont pas ou retardés.
00:22:06Donc, oui, il y a des choses qui sont dérangeantes.
00:22:09Mais après, la responsabilité, vous avez raison
00:22:11de souligner la responsabilité des politiques,
00:22:13mais il y a aussi la responsabilité des Français.
00:22:14C'est eux qui ont finalement acté de cette volonté
00:22:21d'avoir une Assemblée fracturée en trois blocs.
00:22:25Alors, les politiques, parce qu'ils ont pour beaucoup
00:22:28organisé ces barrages, ces désistements,
00:22:33ont participé de cette grande confusion.
00:22:36Mais les Français, finalement, ont donné quittus
00:22:39à ce que les politiques, les dirigeants,
00:22:42avaient tenté d'organiser.
00:22:44Mathieu Hoque ?
00:22:45Oui, je rejoins ce qui vient d'être dit.
00:22:46Je pense aussi que sur le gouvernement des missionnaires,
00:22:48l'enjeu pour Gabriel Attal, c'est de justifier sa présence.
00:22:50Parce que l'argumentaire qui avait été donné
00:22:52par Emmanuel Macron pour justifier le maintien
00:22:54et le maintien de Gabriel Attal,
00:22:56et surtout la non-nomination d'un Premier ministre de gauche,
00:22:58de Lucie Castex ou n'importe qui d'autre,
00:23:00c'était justement de dire que Gabriel Attal
00:23:02va gérer les affaires courantes.
00:23:03Donc, Gabriel Attal est dans l'obligation,
00:23:05d'une certaine façon, c'est son mandat,
00:23:07d'apparaître quasiment quotidiennement
00:23:09au niveau des Jeux olympiques pour pouvoir montrer
00:23:11aux Français qu'il est à la tâche,
00:23:13qu'il travaille, etc.
00:23:14Ensuite, après, lui va capitaliser dessus,
00:23:16je suis d'accord avec ce qu'a dit Thomas,
00:23:18pour son avenir politique personnel,
00:23:20en restant sur une bonne note,
00:23:22en restant sur l'image d'un Premier ministre
00:23:24qui, en tant qu'homme d'État,
00:23:26grand homme d'État, a géré,
00:23:28pour l'intérêt général, les Jeux olympiques.
00:23:30Et si par cas, les Jeux olympiques se passent bien
00:23:32d'un point de vue sécuritaire,
00:23:34d'un point de vue organisationnel,
00:23:36d'un point de vue sportif, il y est pour rien,
00:23:38mais d'un point de vue sécuritaire et organisationnel,
00:23:40il pourra être crédité de cela
00:23:42et il pourra effectuer sa rentrée politique
00:23:44avec davantage de capital politique
00:23:46qu'après la dissolution, où il avait été
00:23:48quand même marginalisé dans le choix
00:23:50d'Emmanuel Macron d'opérer la dissolution.
00:23:52Allez, je vous propose de terminer
00:23:54cette première demi-heure avec les belles images,
00:23:56les meilleures images de cette première semaine
00:23:58des Jeux olympiques de Paris 2024,
00:24:00compilées par Duna Tengour.
00:24:02Une cérémonie d'ouverture hors du commun,
00:24:04une vasque qui illumine tout Paris,
00:24:06les Jeux olympiques 2024 font vibrer
00:24:08au jour le jour le public venu du monde entier.
00:24:10Le point levé, tout sourire,
00:24:12le nageur Léon Marchand a réussi
00:24:14à conquérir le cœur des Français.
00:24:16Le jeune homme de 22 ans enchaîne les prouesses
00:24:18et entre dans l'histoire avec ses 3 médailles d'or.
00:24:20Pauline Ferrand Prévost,
00:24:22elle, ne peut contenir ses larmes
00:24:24sur le podium et pour cause,
00:24:26c'est la victoire de toute une vie
00:24:28pour cette quintuple championne du monde
00:24:30de VTT Cross Country.
00:24:32Ce dimanche, elle a décroché la plus belle des médailles.
00:24:34Autre image incontournable
00:24:36de la semaine, celle du surfeur brésilien
00:24:38Gabriel Medina en lévitation
00:24:40au-dessus des eaux polynésiennes.
00:24:42Sa planche accrochée aux pieds,
00:24:44un moment pris sur le vif en sortie
00:24:46de vagues qui n'a pas tardé à faire le tour du monde.
00:24:48Restons encore dans les airs
00:24:50avec le Français Anthony Jeanjean
00:24:52qui a offert un superbe run devant
00:24:54l'obélisque de Luxor pour la compétition
00:24:56de BMX Freestyle. Malgré la prouesse,
00:24:58le champion ne raflera pas l'or
00:25:00mais offrira à la France la médaille de bronze.
00:25:02Les Jeux olympiques,
00:25:04ce sont aussi les plus beaux
00:25:06joyaux architecturaux de Paris
00:25:08mis à l'honneur. Les scrims,
00:25:10au Grand Palais ou encore
00:25:12l'équitation au château de Versailles.
00:25:14Et enfin, aux Invalides,
00:25:16un nom que l'on n'est pas prêt d'oublier,
00:25:18celui de la championne olympique de triathlon
00:25:20Cassandre Beaugrand.
00:25:22Sur le pont Alexandre III, ligne d'arrivée,
00:25:24la jeune Française s'avouera enfin
00:25:26sa victoire tant attendue,
00:25:28les deux mains prêtes à se joindre.
00:25:30C'est l'heure de la délivrance et du sacre
00:25:32qu'elle avait dû abandonner lors des derniers
00:25:34JO de Tokyo.
00:25:36En parlant de triathlon, justement, on sera
00:25:38dans une demi-heure à midi avec
00:25:40le président de la Fédération Nationale de Triathlon
00:25:42pour faire un petit peu le point et se projeter
00:25:44sur la prochaine épreuve parce qu'il y a le relais mixte
00:25:46en triathlon également dans les prochains jours.
00:25:48Je vous propose
00:25:50de faire une petite pause et on revient
00:25:52tout de suite. On évoquera toujours
00:25:54les Jeux olympiques, le côté un petit peu plus sécurité.
00:25:56On ira aussi à la terrasse des Jeux, à l'hôtel de ville
00:25:58de Paris 2024, prendre un petit peu la température.
00:26:00Je vous rappelle les rendez-vous principaux
00:26:02de la journée, on les connaît. Il y a également
00:26:04deux France-Argentine en balle en ce moment
00:26:06et ce soir, le foot. France-Argentine,
00:26:08gros objectif sécuritaire
00:26:10également, on va en parler dans quelques instants.
00:26:12A tout de suite.
00:26:1611h, pas bientôt
00:26:18passé de 32 minutes. Soyez les bienvenus dans
00:26:20Midi News version été, l'essentiel de l'actualité
00:26:22avec vous, Somaya. Au septième jour
00:26:24de la compétition, il se félicite du
00:26:26premier bilan des JO. Pas de menaces
00:26:28caractérisées. 200 interpellations
00:26:30depuis le coup d'envoi, annonce
00:26:32de Gérald Darmanin en visite ce matin
00:26:34dans un commissariat de Seine-Saint-Denis.
00:26:36Le ministre de l'Intérieur qui précise
00:26:38que plusieurs projets d'action violente
00:26:40ont été déjoués.
00:26:42Une évasion qui aurait pu être
00:26:44évitée, c'est ce que pointe un rapport sur l'affaire
00:26:46Mohamed Amra. Le manque de
00:26:48communication entre la police, les tribunaux
00:26:50et les prisons a permis aux détenus de se faire
00:26:52la belle. Évasion qui a coûté
00:26:54la vie, je vous le rappelle, à deux agents pénitentiaires
00:26:56le 14 mai dernier.
00:26:58Et puis du jamais vu depuis la
00:27:00guerre froide, échange historique
00:27:02de prisonniers entre la Russie et les Occidentaux.
00:27:04Des prisonniers accueillis
00:27:06par Joe Biden et Kamala Harris,
00:27:08comme vous pouvez le voir sur ces images.
00:27:10Au total, 24 détenus et deux enfants
00:27:12issus de sept pays ont été libérés.
00:27:14Merci beaucoup
00:27:16chère Somaya. Nous sommes toujours avec
00:27:18Joseph Tufnel, Raphaël Stainville-Matioc
00:27:20et Thomas Bonnet.
00:27:22En ce moment même, les JO
00:27:24battent leur plein
00:27:26dans Paris. Un certain Félix Lebrun
00:27:28s'est mal embarqué mais
00:27:30est toujours en lice pour le moment pour sa demi-finale
00:27:32en tennis de table. Les Lebruns,
00:27:34les frères Lebruns qui ont littéralement créé
00:27:36une Lebrunmania. Autour d'eux, je propose
00:27:38de regarder les explications d'Alice Sommerer.
00:27:42Jeune prodige du ping-pong, Félix Lebrun,
00:27:44âgé seulement de 17 ans, s'est hissé en
00:27:46demi-finale. Première fois depuis
00:27:481992 que la France pourrait ramener une
00:27:50médaille olympique dans cette discipline.
00:27:52Un exploit pour le jeune athlète dont la
00:27:54popularité a explosé ces derniers jours.
00:27:56Tout le monde ne parle que de lui.
00:27:58Mercredi, Zinedine Zidane, la star de
00:28:00football, s'est déplacée pour le regarder disputer
00:28:02son huitième de finale. Un déplacement
00:28:04qui a grandement touché le jeune athlète.
00:28:06Mais la Lebrunmania ne s'arrête pas là
00:28:08puisque Antoine Griezmann, sur les réseaux
00:28:10sociaux, a interpellé le petit frère de Félix
00:28:12Lebrun, Alexis, pour le saluer
00:28:14de ses performances. Et puis
00:28:16l'engouement dépasse aussi les frontières puisque
00:28:18la star américaine de basket,
00:28:20Ali Burton, a félicité
00:28:22les frères Lebrun en écrivant
00:28:24« Les frères Lebrun sont tous fous ».
00:28:26Et pour finir, le comte officiel France
00:28:28Rugby a aussi salué cette performance.
00:28:30De quoi encourager notre
00:28:32nouvelle star du ping-pong pour cette demi-finale.
00:28:34Ah oui, cette
00:28:36Lebrunmania qui malheureusement
00:28:38se termine à l'instant même. Félix Lebrun
00:28:40qui vient d'être éliminé
00:28:42en 4 petits sets.
00:28:44C'est malheureux. Néanmoins, c'est pas encore
00:28:46terminé parce qu'il y a la médaille de bronze à jouer
00:28:48et puis les épreuves
00:28:50par équipe également.
00:28:52Un petit mot peut-être sur les frères Lebrun
00:28:54qui ont mis en valeur le tennis de table
00:28:56parce que c'est vrai que c'est un sport
00:28:58dont l'image est
00:29:00un petit peu comme le badminton, comme un sport de plage,
00:29:02un sport de jardin,
00:29:04j'allais dire. Après le barbecue,
00:29:06le dimanche, on se fait un petit ping-pong. D'ailleurs,
00:29:08tennis de table n'est pas ping-pong. Allez-y.
00:29:10Je pense que cette Lebrunmania a commencé, débuté
00:29:12bien avant les Jeux Olympiques. Et d'une certaine
00:29:14manière, on a redécouvert
00:29:16probablement grâce
00:29:18au format court sur TikTok,
00:29:20sur Instagram, des échanges
00:29:22absolument fabuleux
00:29:24des frères Lebrun et qui ont permis
00:29:26de moderniser
00:29:28l'image qu'on pouvait avoir de ce sport
00:29:30effectivement qu'on a l'habitude
00:29:32de reléguer
00:29:34dans un garage et sans
00:29:36prendre la dimension,
00:29:38l'explosivité,
00:29:40les qualités techniques que ce sport
00:29:42suppose.
00:29:44Effectivement, oui, je pense que ça a commencé
00:29:46avant. Ce n'est pas prêt de se terminer malgré la défaite
00:29:48de Félix Lebrun.
00:29:50Zinedine Zidane, qui vient vous voir en
00:29:52personne pour votre match,
00:29:54des échanges
00:29:56de tweets de X avec Antoine Griezmann,
00:29:58une star de la NBA,
00:30:00son nom m'échappe.
00:30:02Quand on est Félix
00:30:04ou Alexis Lebrun,
00:30:06ça doit être quand même énorme
00:30:08d'avoir vécu ça, sans parler de
00:30:10l'ambiance, également à l'Arena
00:30:12de Paris-Sud, qui est absolument incroyable.
00:30:14Il y a deux choses. Vous parliez
00:30:16du badminton, du tennis de table,
00:30:18ce sont des sports très télégéniques qui se suivent
00:30:20très facilement à la télé. On est pris
00:30:22par l'enjeu.
00:30:24En l'occurrence, pour les frères Lebrun,
00:30:26la personnalité de ces deux
00:30:28frangins est quand même assez
00:30:30intéressante à suivre. On sait
00:30:32que le plus jeune, visiblement,
00:30:34est le meilleur des deux, mais il n'arrive pas à battre
00:30:36son grand frère. Il y a une histoire
00:30:38dans l'histoire. C'est super
00:30:40intéressant à suivre. Et là encore, comme je le disais tout à l'heure,
00:30:42il y a une forme d'humilité, de fraîcheur
00:30:44aussi, à les entendre s'exprimer
00:30:46à l'issue de leur match.
00:30:48C'est bien. On espère que leurs résultats
00:30:50seront suivis maintenant, à un peu plus près,
00:30:52via les réseaux sociaux notamment.
00:30:54Une petite médaille de bronze, ce serait
00:30:56franchement mérité.
00:30:58Oui, ça serait mérité, mais quand on voit
00:31:00l'exemple des deux frères, ça pose toujours
00:31:02psychologiquement, quand on est
00:31:04très proche, c'est les jumeaux, c'est les deux
00:31:06frères très proches. Quand l'un
00:31:08doit battre l'autre, ou être meilleur
00:31:10que l'autre, c'est très difficile psychologiquement.
00:31:12Bien sûr. Et là, quand on a
00:31:14vu l'élimination du grand frère,
00:31:16vous pouvez se dire
00:31:18comment va réagir le petit frère ?
00:31:20Est-ce que, pour lui, ce n'est pas un poids supplémentaire ?
00:31:22Alors, ça peut être les deux. Ça peut être un poids supplémentaire.
00:31:24Je n'ai pas le droit de
00:31:26battre mon grand frère, psychologiquement.
00:31:28Ou alors, ça peut être le contraire,
00:31:30en réaction, alors je vais venger mon grand frère.
00:31:32Exactement. Mais c'est terrible.
00:31:34Ce qui peut se passer dans la tête, et ça
00:31:36joue à pas grand-chose, ça peut jouer sur les pédales.
00:31:38Guilhem Lafarge, vous êtes avec
00:31:40Solène Boulan, à la terrasse
00:31:42des Jeux, à Hôtel de Ville, à Paris.
00:31:44Sous le soleil, ça change
00:31:46de cette nuit. C'est bien, tant mieux.
00:31:48Est-ce qu'il y a du monde ? J'imagine un petit peu
00:31:50de tristesse, de déception
00:31:52à la suite de l'élimination de Félix Lebrun, il y a
00:31:54quelques minutes.
00:31:56Oui, Vincent, alors
00:31:58ça commence à se remplir petit à petit.
00:32:00Alors, nous sommes arrivés il y a quelque temps, et on voit
00:32:02de plus en plus le monde arriver. Il y a encore 5 minutes,
00:32:04tout le monde retenait son souffle,
00:32:06et il y a un peu de déception autour de nous pour cette
00:32:08défaite de Félix Lebrun.
00:32:10Mais ce n'est pas terminé aujourd'hui, parce que Teddy Riner
00:32:12vient d'entrer en piste, et d'autres Français
00:32:14vont pouvoir s'exprimer dans leur discipline aujourd'hui.
00:32:16L'ambiance est plutôt bonne ici,
00:32:18on voit des personnes jouer au ping-pong,
00:32:20il y a des terrains de basket, il y a des
00:32:22petites épreuves d'athlétisme pour les enfants, c'est
00:32:24assez ludique. Et ici, les supporters sont
00:32:26plutôt bouillants, on voit des drapeaux bleu-blanc-rouge
00:32:28d'un peu partout.
00:32:30On est ici, alors nous sommes ici
00:32:32avec Andréa et Dominique.
00:32:34Bonjour Andréa et Dominique, ils sont venus ici
00:32:36de Strasbourg. Alors, Andréa et Dominique,
00:32:38racontez-nous ce que ça vous fait d'être ici, dans la
00:32:40Pas-de-Dôme à Paris, pour les Jeux Olympiques.
00:32:42Il y a une superbe ambiance, c'est super
00:32:44bien organisé, et vraiment c'est top
00:32:46pour supporter les Français avec tout le monde, là, ici.
00:32:48C'est vrai que c'est une ambiance qui est
00:32:50extraordinaire, on n'a pas l'habitude de voir
00:32:52cette ambiance à Paris,
00:32:54où on sent que tout le monde est heureux,
00:32:56heureux d'être là, heureux de partager de très
00:32:58très beaux moments, qu'on soit français,
00:33:00belge, néerlandais,
00:33:02ça fait vraiment plaisir à voir.
00:33:04C'est vrai qu'on l'a vu, il y a une très bonne ambiance,
00:33:06même avec les supporters étrangers, j'ai pu croiser
00:33:08des Espagnols et des Italiens, l'ambiance
00:33:10est très bonne. Qu'est-ce que ça vous fait, ici, de voir
00:33:12des supporters avec des drapeaux bleus, blancs, rouges
00:33:14un peu partout ? Est-ce que ça te lie ?
00:33:16Racontez-nous ce que ça vous fait. Moi, je trouve ça magique de voir
00:33:18cette diversité, partout, que ce soit même dans les
00:33:20rames de métro, ou ici, là, sur les fan zones,
00:33:22ça fait vraiment une convivialité,
00:33:24et c'est vraiment bon enfant. Oui, et puis bon,
00:33:26je crois qu'on est un peu
00:33:28plus chauvins, on est fiers d'être français, d'avoir des jeux
00:33:30comme ça, à Paris, qui sont vraiment une très
00:33:32très grande réussite, ça fait vraiment plaisir
00:33:34pour tout le monde, et d'être
00:33:36bleu, blanc, rouge, aujourd'hui,
00:33:38c'est en compagnie
00:33:40d'autres nations qui sont très belles aussi,
00:33:42on a été voir un match de volleyball, hier,
00:33:44du Japon contre
00:33:46le Brésil, qui était extraordinaire,
00:33:48avec une ambiance vraiment chaude,
00:33:50c'est vraiment plaisant.
00:33:52Racontez-nous, est-ce qu'il y a un sportif
00:33:54que vous attendez, particulièrement aujourd'hui, est-ce qu'il y a
00:33:56une discipline reine que vous attendez ?
00:33:58Racontez-nous un peu. Alors ce soir, la finale du
00:34:0010 millimètres, il y a une shrub qui est
00:34:02alsacienne, donc j'ai hâte de voir ça
00:34:04en direct.
00:34:06Superbe, merci beaucoup Dominique
00:34:08et Andrea, merci à vous,
00:34:10on est
00:34:12fiers d'être français, c'est le mot qu'a dit Dominique,
00:34:14et c'est un peu ce que tout le monde ressent ici
00:34:16avec les drapeaux bleu, blanc, rouge sur cette fin de zone,
00:34:18Vincent. Merci beaucoup
00:34:20Guilhem, merci à Solène Boulon qui vous accompagne,
00:34:22on veut vous voir avec un drapeau à midi, s'il vous plaît
00:34:24Guilhem. Merci beaucoup,
00:34:26à tout à l'heure, avec d'autres supporters,
00:34:28peut-être,
00:34:30on évoquait tout à l'heure le défi sécuritaire
00:34:32autour de ces Jeux Olympiques, Gérald Darmanin qui s'est
00:34:34félicité tout à l'heure lors d'une conférence
00:34:36de presse d'un micro tendu, on appelle ça comme ça,
00:34:38du bilan sécuritaire,
00:34:40en tout cas une baisse de la délinquance
00:34:42à Paris,
00:34:44bon, c'est à peu près normal
00:34:46puisqu'il y a 30 000 forces
00:34:48de force de l'ordre à Paris,
00:34:50Joseph Tonnel en ce moment. Oui, et démonstration
00:34:52que quand on se donne les moyens, on peut faire baisser la délinquance,
00:34:54alors les moyens ça coûte cher,
00:34:56maintenant c'est dans les priorités des politiques,
00:34:58maintenant qu'ils nous ont fait la démonstration que c'était possible,
00:35:00parce que rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps,
00:35:02il y avait tous ceux qui disaient non, non, non,
00:35:04d'abord l'insécurité c'est un sentiment,
00:35:06on sait que non, et ensuite
00:35:08disons mais rajouter des forces de police dans la rue,
00:35:10c'est pas comme ça que ça doit se passer, c'est pas comme ça
00:35:12que ça marche. Oui, c'est une
00:35:14partie de la solution, si ce n'est pas
00:35:16la solution c'est la démonstration,
00:35:18maintenant il va falloir continuer
00:35:20parce qu'on ne peut pas abandonner comme ça,
00:35:22nous dire on a les moyens d'eux,
00:35:24et abandonner c'est un message,
00:35:26ça veut dire qu'il va falloir faire des choix,
00:35:28et on parlait du budget tout à l'heure,
00:35:30je ne suis pas sûr que dans les choix budgétaires
00:35:32ce soit les choix qui soient faits là,
00:35:34maintenant, parce que c'est maintenant que les choix doivent être faits
00:35:36pour que le budget soit présenté
00:35:38devant l'Assemblée Nationale, c'est pour ça que moi je suis
00:35:40terrifié par l'irresponsabilité
00:35:42de nos politiques, même si
00:35:44Raphaël nous disait, mais notre gentil
00:35:46Bruno Le Maire est en train de nous dire que
00:35:48si j'avais la naïveté
00:35:50de croire tout ce que raconte Bruno Le Maire,
00:35:52ça fait deux ans que je sais que la Russie
00:35:54a perdu face à l'Ukraine.
00:35:56Et voilà,
00:35:58c'est vraiment ça, là on a une démonstration
00:36:00et tant mieux, tous ceux
00:36:02qui prennent, ils sont nombreux,
00:36:04les transports en commun en ce moment
00:36:06on est beaucoup plus sécurisés que d'habitude
00:36:08quel que soit l'horaire, il y a des gendarmes,
00:36:10il y a des forces de police,
00:36:12il y a aussi des agents de la...
00:36:14Globalement il n'y a pas grand monde dans les transports en commun, c'est très agréable en ce moment
00:36:16de prendre le métro, etc.
00:36:18Sauf, à côté du stade
00:36:20de France, effectivement, après
00:36:22les compétitions.
00:36:24Le transport en commun c'est aussi le RER,
00:36:26qui vient grandement de l'UE.
00:36:28Pour arriver en courant à ces news ce matin,
00:36:30c'était plein, c'était plein, c'était plein.
00:36:32Bon, voilà, au moins
00:36:34il y a le contre-exemple.
00:36:36Cette démonstration
00:36:38elle est faite, alors maintenant il faut que ce soit suivi des faits
00:36:40en mettant les moyens, et c'est le budget
00:36:42qui doit régler ses moyens.
00:36:44Néanmoins, ce dispositif de sécurité
00:36:46il n'est pas pérenne. On ne peut pas maintenir
00:36:48un tel dispositif de sécurité
00:36:50tout jamais, ou en tout cas dans les prochaines
00:36:52semaines. Un tel dispositif c'est certain.
00:36:54Bien évidemment, on le sait, ça a été annoncé,
00:36:56ce déploiement
00:36:58des forces de l'ordre, de gendarmes,
00:37:00de policiers, il n'a été possible que parce que
00:37:02Gérald Darmanin
00:37:04a demandé à ces
00:37:06forces de l'ordre de ne pas
00:37:08poser de congés, et donc
00:37:10il a surmobilisé quasiment
00:37:12tout l'appareil
00:37:14sécuritaire
00:37:16à disposition. On ne peut
00:37:18pas maintenir dans le temps ce genre de
00:37:20dispositif. Pour autant,
00:37:22on ne peut que se réjouir
00:37:24de l'effet produit. Après,
00:37:26c'est aussi au prix d'un certain nombre de
00:37:28décisions qui ont été beaucoup moins
00:37:30commentées ces derniers
00:37:32jours ou ces dernières semaines, c'est que
00:37:34un certain nombre de
00:37:36clandestins, de demandeurs d'asile
00:37:38ont été
00:37:40relégués dans les campagnes,
00:37:42dans les provinces, plutôt que d'être
00:37:44maintenus à Paris, et ça participe
00:37:46aussi de ce sentiment
00:37:48de sécurité qui règne
00:37:50dans la capitale. Vous voyez du bleu, mais vous ne
00:37:52voyez plus
00:37:54des mineurs isolés
00:37:56qui traînent notamment du côté du champ de Mars
00:37:58et terrorisant un certain
00:38:00nombre de touristes. Mathioc ? Oui, en effet,
00:38:02on ne peut pas maintenir un tel dispositif de sécurité
00:38:04dans la durée, de toute façon, ça n'aurait pas d'intérêt
00:38:06puisque ça veut dire qu'on serait à 100%
00:38:08de nos capacités, et donc pour organiser
00:38:10ensuite après des événements de cette
00:38:12nature-là, on n'aurait plus de réservoirs
00:38:14de troupes d'une certaine façon, donc on ne peut pas
00:38:16se permettre quelque chose de cette nature-là. En revanche,
00:38:18ce que démontre l'organisation de ces Jeux Olympiques,
00:38:20tout comme la réponse qui avait été effectuée par
00:38:22le ministère de l'Intérieur aux émeutes, notamment
00:38:24les émeutes de l'été 2023,
00:38:26c'est que lorsque l'on met les moyens, et notamment les moyens
00:38:28humains, au contact de la population,
00:38:30un, ça se passe bien,
00:38:32et deux, les résultats
00:38:34en termes de baisse de l'insécurité sont
00:38:36très forts. Donc, ça pose quand même la question
00:38:38pour l'avenir ensuite, sur comment on va
00:38:40affecter les ressources
00:38:42humaines policières, tout en
00:38:44se disant quand même, et tout en ayant une attention
00:38:46particulière apportée, au sacrifice
00:38:48qu'ont subi nos
00:38:50forces de police, parce que depuis 2015,
00:38:52je le rappelle souvent, depuis 2015,
00:38:54elles sont usées et abusées par les
00:38:56politiques, parce qu'elles doivent résoudre tous les problèmes
00:38:58de la société. L'insécurité globale,
00:39:00la lutte contre
00:39:02le terrorisme islamique,
00:39:04la lutte contre les narcotrafiquants,
00:39:06les problèmes dans
00:39:08les quartiers populaires, etc.
00:39:10Donc, il va falloir jongler entre ces deux
00:39:12leviers-là, ces deux objectifs-là,
00:39:14qui sont des objectifs qui sont contradictoires, et il faudra
00:39:16que le prochain ministre de l'Intérieur s'attelle à cela.
00:39:18Thomas Bonnet, c'est un défi
00:39:20réussi pour Gérald Darmanin, jusqu'ici ?
00:39:22Dernier défi, d'ailleurs, peut-être, même sûrement,
00:39:24de Gérald Darmanin. Probablement, en tout cas, c'est vrai qu'il
00:39:26jouait gros. On a tous dit, ici, que
00:39:28Gérald Darmanin jouait gros à l'occasion de ses
00:39:30Jeux Olympiques. Alors, c'était avant la dissolution, avant la
00:39:32démission du gouvernement. Malgré tout, on voit
00:39:34qu'il est à la tâche et que, pour l'instant, les choses
00:39:36se passent très bien, grâce,
00:39:38notamment, on en a beaucoup parlé, au déploiement
00:39:40massif des forces de l'ordre.
00:39:42Évidemment, ce n'est pas possible de
00:39:44le faire dans le temps long. Malgré
00:39:46tout, je pense que l'aspiration des Français à vivre
00:39:48en sécurité, elle a été exprimée à de nombreuses
00:39:50reprises, elle apparaît régulièrement
00:39:52dans les sondages, et je pense
00:39:54que vous aurez du mal à revenir à
00:39:56une situation antérieure,
00:39:58à une situation classique à Paris.
00:40:00C'est-à-dire que, maintenant que les Français,
00:40:02les Franciliens ou les Parisiens ont goûté
00:40:04à vivre à Paris de manière
00:40:06paisible et en sécurité, alors
00:40:08au prix aussi, c'est vrai, il faut quand même le préciser,
00:40:10des QR codes, des zones qui sont
00:40:12interdites à la circulation, il n'y a pas seulement les forces
00:40:14de l'ordre. Enfin, on a quand même démontré
00:40:16là qu'il y avait une possibilité d'avoir
00:40:18une situation apaisée. La question
00:40:20qui se pose, c'est comment on va pouvoir essayer de maintenir
00:40:22ça dans le temps long, après les JO ?
00:40:24Et surtout, est-ce que c'est vrai
00:40:26dans toutes les villes ? On n'a pas de retour, pour l'instant, sur
00:40:28la délinquance dans d'autres
00:40:30villes en province, par exemple, parce qu'on sait
00:40:32qu'un certain nombre de policiers et gendarmes
00:40:34qui sont aujourd'hui déployés à Paris
00:40:36sont originaires d'autres villes
00:40:38et ont été déplacés.
00:40:40Donc, est-ce qu'il n'y a pas un contre-effet
00:40:42contre-productif
00:40:44dans d'autres villes ? Ce sera aussi à mesurer
00:40:46à ce moment-là. Qualification, à l'instant,
00:40:48de Teddy Riner, au Forceps, à la
00:40:50mort subite, me semble-t-il ?
00:40:52Golden score, mort subite, c'est un escrime.
00:40:54Donc, Teddy Riner qui passe
00:40:56son premier tour, je vous le dis,
00:40:58péniblement, très péniblement.
00:41:00Oui, absolument.
00:41:0210-0 à la fin.
00:41:04Il a reçu une troisième pénalité.
00:41:06J'y connais absolument rien en judo, ne m'en voulez pas.
00:41:08Donc, voilà.
00:41:10Bravo Teddy, quand même.
00:41:12Bravo Teddy.
00:41:14Il y a de fortes chances de médailles, notamment en judo.
00:41:16Aujourd'hui, effectivement, on suivra ça
00:41:18de très près. Parmi les gendarmes
00:41:20mobilisés pour la sécurisation de ces Jeux
00:41:22Olympiques, il y a notamment la garde républicaine.
00:41:24Notre équipe a pu suivre
00:41:26certains de ces agents lors d'une
00:41:28patrouille dans les rues de la capitale. Je vous propose
00:41:30de regarder ce reportage de Thibault Marcheteau.
00:41:32Perchés
00:41:34à 2,50 m de haut sur la selle de leurs
00:41:36chevaux, ces gendarmes de la garde
00:41:38républicaine patrouillent tous les jours dans les rues
00:41:40parisiennes en cette période olympique.
00:41:42La présence de ces animaux aux côtés des forces
00:41:44de l'ordre offre de nombreux avantages.
00:41:46Nous, notre avantage, ça va être déjà
00:41:48un super contact avec la population
00:41:50parce que ça nous permet d'approcher
00:41:52les gens et en fait, ils voient d'abord le cheval
00:41:54avant de voir le gendarme et
00:41:56ça nous permet aussi d'avoir une vision
00:41:58très globale de l'environnement parce qu'on est en hauteur
00:42:00et d'être vus aussi de loin
00:42:02et aussi ça nous
00:42:04permet de courir de grands espaces
00:42:06avec nos chevaux.
00:42:08Nombreux sont les touristes qui demandent des photos
00:42:10ou qui souhaitent caresser les chevaux.
00:42:12La présence de la garde républicaine
00:42:14semble plaire à la population. J'adore la garde
00:42:16républicaine, les chevaux sont
00:42:18extraordinaires, les cavaliers avec
00:42:20et c'est tellement majestueux et ça représente
00:42:22bien Paris, je trouve, la France.
00:42:24C'est génial, c'est joli, c'est joli, je vais faire
00:42:26une photo, c'est joli, c'est
00:42:28impressive,
00:42:30ça me plaît beaucoup. Pendant toute la période
00:42:32olympique, 200 chevaux parcourent
00:42:34les rues de la capitale, soit
00:42:36une soixantaine de patrouilles.
00:42:38Joseph Touvenel, bon, c'est
00:42:40sympa. Alors attendez,
00:42:42est-ce qu'on est à l'antenne ? Oui, c'est bon, on est
00:42:44à l'antenne. Dans l'audition, c'est ça.
00:42:46Dans l'audition, oui, c'est la garde républicaine
00:42:48qui participe à tout ça. Quand on voit les chevaux,
00:42:50c'est toujours beau, c'est magnifique.
00:42:52Donc du coup, c'est d'autant plus sympa,
00:42:54c'est une très très belle image, très belle image
00:42:56de la France, de Paris
00:42:58et puis cette approche,
00:43:00ce qu'on a vu, c'est qu'ils
00:43:02ne s'éloignent pas non plus des gens, donc les touristes
00:43:04sont tout à fait contents, ça fait vraiment partie
00:43:06de l'accueil de la
00:43:08capitale, ça nous sécurise
00:43:10et c'est très efficace parce que tout le monde a
00:43:12noté que quand on est sur un cheval, on est beaucoup plus
00:43:14haut, on peut voir ce qui se passe.
00:43:16La relation entre les forces de l'ordre et les touristes
00:43:18ou les visiteurs français se passe
00:43:20très bien, visiblement il y a eu des consignes aussi qui ont été
00:43:22passées en haut lieu pour que justement
00:43:24tout cela se passe bien et on voit
00:43:26là aussi une belle atmosphère
00:43:28dans les rues de la capitale à ce niveau-là.
00:43:30Oui absolument, pour les visiteurs ou même pour
00:43:32accéder autour de la rédaction ici, parfois il y a des
00:43:34rues qui sont bloquées, on leur pose des
00:43:36questions, ce n'est pas toujours le cas, ils ne répondent pas
00:43:38toujours de manière bienveillante, là c'est le cas
00:43:40en ce moment, très décontracté,
00:43:42vraiment dans l'explication, etc. Effectivement, des consignes
00:43:44ont été données et ça fait du bien aussi de pouvoir dialoguer
00:43:46assez sereinement avec les forces de l'ordre.
00:43:48Rapidement, Raphaël Stainville. Oui, mais on souligne à raison
00:43:50la forte présence
00:43:52des forces françaises, mais il ne faut
00:43:54pas oublier les délégations étrangères
00:43:56qui sont très nombreuses et qui participent aussi je pense
00:43:58de cette bonne ambiance. Absolument.
00:44:00Raphaël Stainville, je vous garde à mes côtés.
00:44:02Joseph Touvenel également.
00:44:04Thomas Bonnet, on a négocié jusqu'à ? Un petit peu,
00:44:06on verra. Allez, midi et demi au moins.
00:44:08Allez, encore une petite demi-heure. Mathioc, merci beaucoup
00:44:10d'avoir été avec nous, vous restez bien devant
00:44:12C News, on revient tout de suite.
00:44:16Il est tout juste midi,
00:44:18merci beaucoup d'être avec nous en direct sur C News
00:44:20dans Midi News. Je vous présente
00:44:22mes nouveaux invités autour de cette table
00:44:24dans un instant, mais avant l'essentiel de l'actu
00:44:26avec vous, Somaya Labidi.
00:44:28Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:44:30Grosse déception pour le jeune
00:44:32pongiste Félix Lebrun, c'était il y a
00:44:34quelques minutes, il a été battu en demi-finale
00:44:364-0 par le chinois Fan Zhendong.
00:44:38Le jeune espoir
00:44:40de 17 ans jouera tout de même le bronze
00:44:42du simple ce dimanche.
00:44:44Au septième jour de la compétition,
00:44:46Gérald Darmanin en visite ce matin
00:44:48dans un commissariat de Seine-Saint-Denis.
00:44:50Il s'est félicité du premier
00:44:52bilan sécuritaire des JO. Écoutez.
00:44:54L'hyperprésence
00:44:56de la police et de la gendarmerie est extrêmement
00:44:58dissuasive. Nous sommes aujourd'hui à une semaine
00:45:00de bilan des Jeux Olympiques avec,
00:45:02je crois, une réussite très importante
00:45:04en matière de sécurité et de lutte
00:45:06contre le terrorisme. Nous sommes
00:45:08très concentrés et
00:45:10nous n'oublions pas non plus qu'après les Jeux Olympiques
00:45:12et les Jeux Paralympiques qui vont aussi
00:45:14concentrer la venue du monde fin août, début septembre
00:45:16ici en Seine-Saint-Denis
00:45:18et à Paris avec 3 millions de touristes.
00:45:20L'équivalent d'un stade de France place de la
00:45:22Concorde, ce sera la cérémonie d'ouverture.
00:45:24Et jusqu'à mi-septembre, énormément
00:45:26d'événements qui vont attirer l'attention du monde.
00:45:28Et donc ce risque terroriste, il existe
00:45:30partout d'ailleurs sur le territoire
00:45:32national, indépendamment
00:45:34des Jeux Olympiques, mais particulièrement pendant ce moment.
00:45:36Et donc oui, les soubresauts du monde
00:45:38font que nous sommes encore plus attentifs
00:45:40depuis quelques jours et quelques heures.
00:45:42On passe à présent
00:45:44à cette bonne nouvelle pour les taxiers
00:45:46et les VTC. Changement de réglementation
00:45:48depuis jeudi suite à un coup de gueule
00:45:50des syndicats. Ils peuvent désormais
00:45:52accéder au périmètre rouge de la
00:45:54capitale Noémiardie.
00:45:56Il y a quelque chose
00:45:58qui ne va pas aujourd'hui.
00:46:00Exceptionnellement, les barrières
00:46:02s'ouvrent. Je suis étonnée.
00:46:04Je suis étonnée que ça s'ouvre
00:46:06sans rien demander.
00:46:08Habituellement, pour les taxis, c'est
00:46:10demi-tour. Mais depuis jeudi après-midi,
00:46:12la réglementation a changé.
00:46:14Avec le préfet de police Laurent Nouniès,
00:46:16nous avons pris la décision de faciliter
00:46:18la pose et la dépose des spectateurs.
00:46:20Les véhicules, taxis et VTC
00:46:22peuvent désormais accéder au périmètre rouge
00:46:24des Jeux Olympiques de Paris,
00:46:26sans restriction. Une modification
00:46:28qui intervient à la suite d'un communiqué
00:46:30des syndicats de taxis.
00:46:32Les spectateurs venus pour les Jeux ne compensent pas
00:46:34l'impact des mesures de restriction de circulation,
00:46:36de fermeture de lieux et de
00:46:38dissuasion de la clientèle habituelle.
00:46:40L'AMIA s'était rendue disponible
00:46:42pendant les Jeux. Pour elle,
00:46:44c'est la désillusion.
00:46:46Ce mois-ci, on a subi une perte
00:46:48du 40% à voir 50% de moins.
00:46:50On n'arrive même pas à faire nos charges.
00:46:52Les syndicats de taxis demandent
00:46:54au ministère des Transports une compensation
00:46:56financière pour couvrir la période
00:46:58de privatisation des sites
00:47:00d'événements ou de l'espace public,
00:47:02c'est-à-dire de mars à fin octobre.
00:47:08On termine ce journal avec cette évasion
00:47:10qui aurait pu être évitée. C'est ce que pointe
00:47:12un rapport sur l'affaire Mohamed Hamra.
00:47:14Les précisions de Georges Fenech,
00:47:16ancien magistrat.
00:47:18On n'a pas mesuré la dangerosité
00:47:20de Mohamed Hamra,
00:47:22qu'on considérait comme un délinquant ordinaire
00:47:24et qui aurait dû être classé comme délinquant
00:47:26particulièrement signalé.
00:47:28Il continuait, et on le savait
00:47:30par les écoutes téléphoniques qui avaient été mis
00:47:32à la prison de la Santé,
00:47:34à gérer son trafic de stupéfiants
00:47:36et commettre d'autres infractions.
00:47:38Malheureusement, toutes ces informations
00:47:40dont disposait la prison de Marseille
00:47:42n'ont pas été transmises
00:47:44à la prison d'Evreux quand il a été
00:47:46transféré. On voit bien
00:47:48que ce manque de communication
00:47:50a abouti à ce drame
00:47:52puisqu'il y a deux agents pénitentiaires
00:47:54qui sont morts.
00:47:56Je vous invite à aller retenir de l'actualité.
00:47:58Merci beaucoup, cher Somaya.
00:48:00Et je vous dis à tout à l'heure.
00:48:02Nous nous rejoignons sur son plateau.
00:48:04Sur ce plateau, Magali Vissante, bonjour.
00:48:06Merci beaucoup d'être avec nous, communicante politique.
00:48:08Jean-Michel Fauvergue, également bonjour à vous.
00:48:10Ancien chef du RAID.
00:48:12Sont restés, comme prévu...
00:48:14Oh, Alberto Toscano, je vous ai oublié.
00:48:16Quelle honte !
00:48:18Merci d'être avec nous ce midi.
00:48:20Sont restés sur ce plateau
00:48:22Raphaël Stainville, Joseph Stounel
00:48:24et Thomas Bonnet, comme convenu à 11h45.
00:48:26Merci beaucoup, cher Thomas.
00:48:28On va se rendre tout de suite
00:48:30à la terrasse des Jeux à Hôtel de Ville
00:48:32à Paris. Guilhem Lafarge,
00:48:34vous êtes avec Solène Boulan sur place.
00:48:36Quelle est l'ambiance ? On sait que
00:48:38la journée est assez chargée
00:48:40pour les Bleus. Beaucoup de médailles à gagner
00:48:42aujourd'hui pour la délégation française.
00:48:44Quelle est l'ambiance sur place ?
00:48:46Écoutez, toujours
00:48:48une très bonne ambiance qui monte petit à petit.
00:48:50Les gens qui arrivent de plus en plus.
00:48:52Il y a une vingtaine de minutes, ça a été la déception
00:48:54avec l'élimination de Félix Lebrun, mais tout de suite
00:48:56la consolation avec Teddy Riner.
00:48:58Et puis là, actuellement, c'est Romandico.
00:49:00Alors on espère une avalanche de médailles.
00:49:02On le voit, les Français qui arrivent et une liesse
00:49:04avec aussi les supporters étrangers. On voit une très bonne ambiance.
00:49:06Tout le monde qui applaudit Romandico.
00:49:08On est dans l'ambiance actuellement.
00:49:10Romandico qui est peut-être en train de
00:49:12gagner, qui est peut-être en train de
00:49:14passer son premier tour. On le voit.
00:49:16Tout le monde qui applaudit Romandico.
00:49:18Vous voyez les Français
00:49:20qui sont extrêmement
00:49:22en bonne ambiance, qui sont très chauvins
00:49:24comme on a pu le voir. Certains nous l'ont dit.
00:49:26Et puis il y a une discipline un peu nouvelle qui existe depuis Tokyo.
00:49:28C'est le BMX. Et je vous ai parlé tout à l'heure
00:49:30Vincent des épreuves un peu plus ludiques
00:49:32pour les enfants. On a des démonstrateurs
00:49:34de BMX avec Jérémy et Jesse.
00:49:36Jérémy et Jesse, racontez-nous un peu
00:49:38ce que vous faites ici et ce que vous faites dans cette fan zone
00:49:40ici à l'hôtel de ville.
00:49:42Bonjour. Ce qu'on fait ici, c'est des démonstrations.
00:49:44L'avantage, c'est que les épreuves
00:49:46sont déjà passées. Donc il y a vraiment
00:49:48un intérêt qui est suscité auprès des spectateurs.
00:49:50Depuis ce matin, on met les vélos à disposition.
00:49:52On explique les différentes
00:49:54spécificités. On a pris deux vélos
00:49:56différents. On en a pris un avec des pegs.
00:49:58Il y a des géométries complètement différentes.
00:50:00Et du coup, ça plaît. Depuis ce matin,
00:50:02il y a beaucoup de jeunes, beaucoup d'enfants,
00:50:04même des adultes. Et on a compté tout à l'heure,
00:50:06il y a à peu près une vingtaine de nationalités qui ont essayé les vélos.
00:50:08Donc vraiment, c'est un régal.
00:50:10Vous pensez que ces Jeux Olympiques de Paris font
00:50:12développer peut-être votre discipline
00:50:14et que ce genre de fan zone, l'ambiance de ces fan zones
00:50:16amène aussi à découvrir certains sports ?
00:50:18Oui. Évidemment, de toute manière,
00:50:20ça a commencé depuis les JO de Tokyo.
00:50:22Et là, c'est vrai qu'on voit un réel engouement. Même
00:50:24après les JO de Tokyo, on voit que sur les skateparks
00:50:26et même sur les zones urbaines, il y a eu beaucoup plus de pratiquants.
00:50:28Donc clairement, ça a un impact et ça apporte
00:50:30une énorme vitrine.
00:50:31Racontez-nous, Jessie, est-ce qu'il y a un Français que vous attendez
00:50:33tout particulièrement aujourd'hui ?
00:50:35Les trois Français se sont qualifiés.
00:50:37Donc Joris et les deux autres. J'ai mangé les noms,
00:50:39excusez-moi. Je suis désolé pour eux.
00:50:41Mais oui, Joris Zodet. Je crois qu'il est
00:50:43vers chez moi en plus, vers Sainte. Donc lui, c'est loin
00:50:45de ses premiers JO. Donc j'espère qu'il va tout
00:50:47cartonner. Les deux autres aussi, évidemment.
00:50:49Et Axelle Etienne aussi. Il y a une féminine.
00:50:51Donc je n'ai pas suivi. Je ne sais pas s'il a s'est qualifié ou pas.
00:50:53Mais évidemment, on est tous derrière eux.
00:50:55Et bravo encore à Anthony Jean-Jean qui a remporté
00:50:57du coup le bronze. Il a un peu à l'arracher.
00:50:59Mais on est hyper fiers de lui en BMX Freestyle
00:51:01du coup avant-hier.
00:51:03Merci. Jessie, vous voyez
00:51:05une très bonne ambiance, Vincent. C'est très ludique
00:51:07et on voit beaucoup d'enfants jouer tout à l'heure.
00:51:09On va peut-être faire une petite démo avec Jérémy et
00:51:11Jessie. Faites-nous une petite démo, messieurs.
00:51:33Merci beaucoup Jérémy. Merci beaucoup
00:51:35Jessie. Voilà des figures Freestyle et on espère
00:51:37pour tout à l'heure une avalanche de médailles, Vincent.
00:51:39Merci beaucoup Guilhem. Merci à
00:51:41Solène Boulan qui vous accompagne à la terrasse
00:51:43des Jeux. Terrasse qui prend bien son nom parce qu'il y a
00:51:45du soleil aujourd'hui à Paris, effectivement.
00:51:47Jean-Michel Fauvergues, c'est vrai qu'il y a cette
00:51:49atmosphère autour des JO qu'on n'avait pas réellement
00:51:51vu venir parce qu'il y a eu beaucoup de JO bashing, c'est vrai.
00:51:53Depuis des semaines, des mois, même
00:51:55depuis la préparation des JO. Beaucoup de craintes,
00:51:57forcément aussi. Mais force est de constater que tout
00:51:59se passe bien et que l'atmosphère est au rendez-vous.
00:52:01Les spectateurs sont au rendez-vous. Et au final,
00:52:03c'est une belle fête. Et heureusement.
00:52:05Les craintes étaient justifiées. Elles sont toujours justifiées.
00:52:07Par contre, le bashing ne l'était
00:52:09pas du tout. Il a été exagéré.
00:52:11Bien évidemment, que ce soit sur la sécurité ou que ce soit
00:52:13sur l'organisation des JO.
00:52:15Et là, effectivement,
00:52:17on est dedans avec
00:52:19quand même beaucoup de médailles pour la France.
00:52:21Pas mal de médailles. Et il y a
00:52:23un esprit un peu chauvin qui est en train
00:52:25de croître.
00:52:27Et c'est
00:52:29plutôt pas mal. Il y a un esprit aussi
00:52:31de partage
00:52:33avec, en tout cas, les autres spectateurs.
00:52:35Cet esprit est
00:52:37drainé par un certain nombre d'athlètes.
00:52:39Pas par tous les athlètes d'une manière générale.
00:52:41Mais certains n'ont plus
00:52:43que d'autres qui nous tirent
00:52:45évidemment vers cette satisfaction.
00:52:47Je pense aller en marchant, bien évidemment.
00:52:49Antoine Dupont qui a ouvert le...
00:52:51C'est vrai qu'on l'a oublié, Antoine Dupont. On ne l'a même pas du tout cité.
00:52:53Mais ils ont gagné.
00:52:55On l'a oublié.
00:52:57Non, on ne l'a pas oublié. Mais c'est parce que
00:52:59d'autres sont passés entre-temps aussi sur les projecteurs.
00:53:01Les uns chassant les autres.
00:53:03Et c'est plutôt
00:53:05pas mal parce que ça veut dire qu'on a
00:53:07une quantité d'athlètes.
00:53:09J'ai oublié les femmes aussi.
00:53:11Une quantité d'hommes-femmes qui sont
00:53:13extraordinaires et qui drainent
00:53:15la France vers le haut. Et on en avait besoin ces derniers temps.
00:53:17Magalie Vissante.
00:53:19En fait, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que
00:53:21je le rappelle souvent,
00:53:23la communication, c'est vraiment
00:53:25une histoire d'énergie. Et qu'est-ce qui est en train de se passer ?
00:53:27Il y a une espèce de diffusion
00:53:29générale. Pourquoi ? Parce que chaque
00:53:31personne qui regarde, que ce soit derrière son écran
00:53:33ou sur les sites,
00:53:35est impactée par
00:53:37une énergie extrêmement positive
00:53:39de ce qui est en train de se passer dans la discipline
00:53:41en question. Et il faut savoir en plus que
00:53:43c'est une histoire d'émotions et que ces émotions sont
00:53:45différentes en fonction des gens qui les regardent.
00:53:47C'est-à-dire que vous allez regarder du rugby ou
00:53:49de l'escrime, ça ne va pas résonner de la même façon
00:53:51que la personne qui est à côté de vous.
00:53:53En fonction du sport, en fonction de la notion
00:53:55d'engagement, en fonction des valeurs,
00:53:57il y a des émotions qui vont être ressenties par l'ensemble
00:53:59des téléspectateurs qui vont faire que derrière,
00:54:01il y a cet engouement. Et puis, il ne faut pas oublier que
00:54:03on a un rayonnement, un rayonnement
00:54:05de par la situation des épreuves
00:54:07qui fait qu'à un moment donné, cette magie
00:54:09de Paris, cette magie du sport,
00:54:11elle vient forcément nous toucher.
00:54:13Et puis, le dernier élément, c'est que
00:54:15les gens ont envie de partager. Il y a cette notion de
00:54:17fierté française aussi, parce qu'il faut le dire.
00:54:19Les gens sont fiers des athlètes, les gens sont fiers que ça se passe
00:54:21bien. Et puis, cet engouement, il est partagé.
00:54:23Vous prenez les transports, et c'est vrai qu'il y a
00:54:25beaucoup de vidéos en ce moment qui le disent.
00:54:27Dans les transports, c'est cool. Les gens, ils ont envie de parler.
00:54:29Les gens, ils ont envie de partager. Et ça,
00:54:31ça fait du bien au cœur et à l'esprit.
00:54:33Et pas de honte de porter le drapeau français,
00:54:35de l'afficher, d'avoir les couleurs,
00:54:37le bleu, blanc, rouge, pas de sous-entendu
00:54:39politique de quoi que ce soit. Et ça fait
00:54:41du bien, effectivement. Alors vous, Alberto Toscano,
00:54:43je vous ai à l'œil. Vous, je vous ai à l'œil, parce que
00:54:45les Italiens, ils nous font du mal quand même un petit peu.
00:54:47Non, mais les Italiens,
00:54:49Georgia Melonia à Paris,
00:54:51elle fait un peu de tourisme.
00:54:53Je crois qu'elle espère rencontrer le président Macron.
00:54:55Je ne sais pas si elle... Georgia Melonia est à Paris
00:54:57en ce moment-même ? Oui, elle est à Paris.
00:54:59Elle voulait venir ici, mais elle avait un autre
00:55:01engagement. Mais elle a promis... Elle viendra demain.
00:55:03Voilà.
00:55:05Non, je crois que
00:55:07effectivement, l'esprit chauvin
00:55:09aux étoiles,
00:55:11les médailles sont nombreuses.
00:55:13Mais je remarque,
00:55:15si vous permettez un petit bémol,
00:55:17quelques... Tout d'abord,
00:55:19une différence par rapport à Paris
00:55:21en 98.
00:55:23Le mythe de la gloire
00:55:25de l'équipe de France,
00:55:27bleu, blanc, beurre,
00:55:29c'était...
00:55:31L'esprit de cette époque,
00:55:33je ne le retrouve pas dans
00:55:35le Paris d'aujourd'hui.
00:55:37Et dans la ville de Paris d'aujourd'hui, je ne retrouve pas
00:55:39l'esprit que j'ai trouvé. On en parlait
00:55:41à une autre occasion
00:55:43en suivant les Jeux olympiques de Barcelone
00:55:45en 92. Là, c'était une ville
00:55:47heureuse. Ici,
00:55:49la ville est heureuse là où il y a
00:55:51les compétitions.
00:55:53Mais pour le reste, je vois une ville
00:55:55plutôt vide,
00:55:57plutôt énervée.
00:55:59Énervée,
00:56:01Alberto Toscano, alors je suis assez surpris.
00:56:03Parlez avec des restaurateurs.
00:56:05Parlez avec des chauffeurs
00:56:07de taxi, parlez avec
00:56:09des boulangers, parlez avec
00:56:11des commerçants. Vous verrez que
00:56:13les personnes énervées sont
00:56:15nombreuses dans cette ville. Je vois des
00:56:17choses formidables.
00:56:19Mais je vois aussi des points
00:56:21sur lesquels je pense
00:56:23qu'on devrait réfléchir.
00:56:25Du moins des points améliorables.
00:56:27Cédric Gosse, vous en tout cas, vous n'êtes pas
00:56:29malheureux a priori. Bonjour, merci beaucoup
00:56:31d'être avec nous. Vous êtes le président de la Fédération française
00:56:33de triathlon.
00:56:35Une délégation qui a rapporté
00:56:37deux médailles, une en or
00:56:39avec Cassandre Beaugrand, une en bronze avec
00:56:41Léo Berger.
00:56:43J'imagine, alors déjà
00:56:45félicitations aux athlètes, félicitations
00:56:47à la délégation française forcément.
00:56:49J'imagine que le contrat est rempli pour vous
00:56:51et ce n'est pas fini.
00:56:53Écoutez,
00:56:55oui, une fédération,
00:56:57on est très heureux
00:56:59et très fiers de
00:57:01ses résultats.
00:57:03Sur les trois dernières années,
00:57:05on a connu des résultats au niveau
00:57:07international qui sont montés en puissance
00:57:09qui nous permettaient
00:57:11d'avoir une équipe
00:57:13de France qui n'a jamais été aussi
00:57:15solide, aussi homogène
00:57:17et aussi régulière dans son
00:57:19niveau de performance.
00:57:21Nous avions
00:57:23des ambitions
00:57:25que nous portons aussi avec humilité
00:57:27parce que la concurrence
00:57:29est rude, il y a beaucoup de densité dans
00:57:31les courses, mais
00:57:33l'espoir que nous avions,
00:57:35l'objectif un peu secret parce que
00:57:37notre idée n'est surtout pas
00:57:39de fanfaronner, c'était quand même
00:57:41d'aller accrocher une médaille
00:57:43sur chaque course.
00:57:45Et donc le contrat est rempli,
00:57:47j'allais même dire pour tout le monde parce que
00:57:49vos triathlètes ont nagé
00:57:51également dans la Seine, vous avez pu
00:57:53leur parler, ça relève
00:57:55de l'exploit quand on est français,
00:57:57en tout cas quand on connaît Paris, vous avez pu
00:57:59leur parler,
00:58:01j'imagine ?
00:58:03Oui, bien sûr, bien sûr, je leur
00:58:05ai parlé avant la course,
00:58:07lundi soir, alors même
00:58:09s'il y a eu cette journée
00:58:11de report.
00:58:13Nager dans la Seine,
00:58:15c'est extrêmement important
00:58:17pour notre fédération parce que
00:58:19ça constitue
00:58:21aussi un héritage
00:58:23considérable pour l'avenir,
00:58:25nous organisons la
00:58:27fédération française de triathlon,
00:58:29le triathlon de Paris qui généralement
00:58:31se déroule fin juin,
00:58:33nous avons déjà
00:58:35nagé dans la Seine, puis nous
00:58:37avions rebasculé
00:58:39vers le bassin de la Villette en attendant que
00:58:41la qualité d'eau sur la Seine
00:58:43puisse s'améliorer,
00:58:45mais ça nous permet
00:58:47de nous projeter dans l'avenir
00:58:49et cet événement olympique va nous
00:58:51permettre de pouvoir réorganiser
00:58:53au cœur de Paris un événement
00:58:55populaire pour
00:58:575000-6000 personnes.
00:58:59Et forcément, un événement pareil,
00:59:01les projecteurs ont été
00:59:03mis sur votre discipline
00:59:05il y a quelques jours,
00:59:07en plus les médailles qui vont avec, j'imagine qu'il y aura
00:59:09des retombées pour la fédération,
00:59:11plus d'inscriptions
00:59:13peut-être à la rentrée prochaine, c'est ce que vous espérez du moins ?
00:59:15Oui,
00:59:17c'est ce qu'on espère et
00:59:19nous nous y sommes préparés, j'ai eu l'occasion
00:59:21avant ces Jeux Olympiques
00:59:23de rassembler l'ensemble
00:59:25des acteurs dans les territoires,
00:59:27dans les régions
00:59:29avec aussi des présidents de clubs
00:59:31pour préparer cette rentrée de
00:59:33septembre et nous espérons
00:59:35avoir des jeunes garçons,
00:59:37des jeunes filles
00:59:39mais aussi des
00:59:41adultes qui rejoignent notre
00:59:43fédération. Nous avons sur
00:59:45les deux dernières années beaucoup
00:59:47travaillé à cet accueil,
00:59:49notamment en développant l'encadrement
00:59:51parce que pour accueillir
00:59:53correctement ce nouveau
00:59:55public, il nous faut de l'encadrement qualifié
00:59:57donc nous avons multiplié par
00:59:59trois le nombre d'encadrements
01:00:01qualifiés au sein
01:00:03de notre fédération et puis nos clubs sont
01:00:05prêts, nos régions, les collectivités
01:00:07qui accompagnent nos clubs,
01:00:09nous nous préparons à
01:00:11accueillir ce nouveau public.
01:00:13Merci beaucoup Cédric Gosse d'avoir accepté
01:00:15notre invitation ce midi et bon courage
01:00:17à l'équipe pour le relais mixte.
01:00:19Quel jour exactement le relais mixte ?
01:00:21C'est lundi
01:00:23à 8h. On sera
01:00:25au rendez-vous et on va suivre
01:00:27nos athlètes avec beaucoup d'intérêt.
01:00:29Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce midi.
01:00:31Il est midi 16, on est un petit peu
01:00:33en retard ce mardi à la midi, l'essentiel de l'actu avec vous.
01:00:35A la une de l'actualité, un premier
01:00:37combat dans la douleur, la star
01:00:39des tatamis Teddy Riner vient de se qualifier
01:00:41pour les quarts de finale des plus
01:00:43de 100 kilos, la légende du judo
01:00:45français rencontra le géorgien
01:00:47Guram Tushishvili, vice-champion
01:00:49olympique en titre.
01:00:51Au septième jour de la compétition, il se
01:00:53félicite du premier bilan des JO,
01:00:55pas de menaces caractérisées, 200
01:00:57interpellations depuis le coup d'envoi.
01:00:59Annonce de Gérald Darmanin,
01:01:01visite ce matin dans un commissariat
01:01:03de Seine-Saint-Denis.
01:01:05C'est une évasion qui aurait pu être
01:01:07évitée, c'est ce que pointe un rapport
01:01:09sur l'affaire Mohamed Amra.
01:01:11Le manque de communication entre la police,
01:01:13les tribunaux et les prisons a permis
01:01:15aux détenus de se faire la belle.
01:01:17Évasion qui a coûté la vie à deux agents
01:01:19pénitentiaires le 14 mai dernier.
01:01:21Merci beaucoup
01:01:23Somanya et à tout à l'heure.
01:01:25Vous voyez tout à l'heure dodoliner un petit peu
01:01:27lorsque Alberto Toscano
01:01:29prenait la parole.
01:01:31Non, je n'ai pas seulement
01:01:33dodoliner.
01:01:35Je précise que ce n'est pas un pari.
01:01:41Effectivement, j'ai aussi réagi
01:01:43au propos du président de la fédération
01:01:45de Triathlon
01:01:47parce qu'il évoquait
01:01:49la bénéabilité de la Seine et rappelait que
01:01:51la Seine avait déjà été
01:01:53pratiquée
01:01:55par les triathlètes
01:01:57lors de compétitions.
01:01:59Et ça me faisait dire que
01:02:01les organisateurs, les politiques
01:02:03ont voulu transformer la Seine
01:02:05en un objet de communication
01:02:07absolu. Il fallait pouvoir faire
01:02:09la démonstration d'une
01:02:11nouveauté, d'une prouesse
01:02:13alors même que, de manière très
01:02:15ponctuelle, la Seine avait déjà été
01:02:19un terrain de jeu pour des épreuves
01:02:21de triathlon. Quant à ce que
01:02:23disait Alberto Toscano
01:02:25sur la colère
01:02:27d'un certain nombre de commerçants,
01:02:29la vérité c'est que je pense que ça existe
01:02:31aussi. Il y a une sorte de
01:02:33Paris Potemkin, notamment autour
01:02:35de tous les
01:02:37lieux où se déroulent
01:02:39les JO du
01:02:41Club France, mais il y a
01:02:43un certain nombre d'autres quartiers de la
01:02:45capitale qui, effectivement,
01:02:47vivent un peu
01:02:49à l'écart de ces jeux. Les Parisiens
01:02:51ont fui pour partie la capitale
01:02:53comme anticipant toutes les difficultés
01:02:55qu'on leur avait promis.
01:02:57Et donc c'est vrai qu'il y a
01:02:59quand même quelque chose, c'est à la fois
01:03:01une ambiance incroyable dans un certain
01:03:03nombre de quartiers et puis
01:03:05un Paris désert ou mort dans d'autres.
01:03:07Thomas Bonnet, vous lirez. Je vais revenir sur la question
01:03:09de la Seine parce que c'est vrai, c'est devenu
01:03:11un objet de communication politique
01:03:13en permanence. D'ailleurs, on témoigne
01:03:15les scènes de baignade à la fois
01:03:17de la ministre des Sports, des missionnaires
01:03:19Amélie Houdet-Castérat et de la maire Anne Hidalgo.
01:03:21L'idée, on l'a bien compris, c'était de
01:03:23montrer qu'il y aura un héritage
01:03:25à ces jeux olympiques. Il n'y a pas eu tellement de construction
01:03:27pour ces jeux. Beaucoup des sites qui sont
01:03:29utilisés sont des sites qui existaient déjà.
01:03:31Et donc il fallait, pour justifier
01:03:33aussi les dépenses, parce qu'on parle rarement
01:03:35de cet aspect-là, mais les dépenses
01:03:37conséquentes pour ces JO, qu'il y ait un héritage.
01:03:39La Seine, la baignabilité de la
01:03:41Seine peut constituer cette forme
01:03:43d'héritage. La question, c'est est-ce que les
01:03:45Parisiens vont s'emparer de ce fleuve
01:03:47pour s'y baigner dans les mois, voire les
01:03:49années à venir ? C'est le pari d'Anne Hidalgo.
01:03:51Au milieu des péniches.
01:03:53Je ne suis pas certain que les Parisiens aient envie
01:03:55de se baigner avec le fret
01:03:57fluvial qui passe juste à côté d'eux.
01:03:59Je ne suis pas certain que ce soit
01:04:01le meilleur endroit pour se baigner.
01:04:03Et je voulais juste, puisqu'on parlait de triathlon,
01:04:05quand même saluer la performance de Cassandre Beaugrand,
01:04:07parce que le triathlon, c'est une discipline sportive
01:04:09très compliquée, très difficile.
01:04:11Et on a rarement performé,
01:04:13les sportifs français ont rarement performé,
01:04:15donc il faut saluer sa victoire.
01:04:17Absolument. Joseph Tounel, vous avez déjà votre maillot,
01:04:19je crois, vous. Prêt à vous baigner,
01:04:21prêt à plonger ? Non, je suis très mauvais pour le triathlon.
01:04:23Je suis mieux à courir.
01:04:25Je ne cours pas vite, mais longtemps.
01:04:27Il y a de la course dans le triathlon.
01:04:29Vous seriez très bon dans cette partie.
01:04:31Il y a le marathon. Moi, je faisais les 100 km, je ne fais pas les courses de vitesse.
01:04:33Non, mais sur cette question de l'héritage
01:04:35des gilets... Non, ce qui est très intéressant,
01:04:37je trouve, dans les images, et là, c'est une réussite,
01:04:39quand on voit le pont Alexandre III
01:04:41derrière les triathlètes, c'est une magnifique image
01:04:43de Paris. Quand on voit aussi
01:04:45les fontaines de la Concorde, quand on voit
01:04:47le Bélisque, etc., c'est
01:04:49effectivement, là, une très grande réussite.
01:04:51Heureusement qu'on ne voit pas sous l'eau.
01:04:53Oui, quand il y a un rayon de soleil.
01:04:55Mais c'est joli aussi. Mais pour rebondir
01:04:57sur ce que disait Alberto,
01:04:59la comparaison avec 1998 est très intéressante.
01:05:01Bleu-blanc-beurre,
01:05:03on est
01:05:05en train de se dire, mais non,
01:05:07il faut rester à nos couleurs tricolores.
01:05:09Pourquoi
01:05:11on est une nation, on est un ensemble ?
01:05:13Pourquoi sortir, comme ça,
01:05:15certains, et les qualifier
01:05:17en fonction de leurs origines, de leurs couleurs, etc.
01:05:19C'est une erreur monumentale.
01:05:21Il ne faut pas reproduire cette erreur.
01:05:23Il y a un athlète pour qui j'ai
01:05:25beaucoup d'admiration, qui était un très grand athlète,
01:05:27médaille d'or d'athlétisme, il n'y en a pas tant,
01:05:29c'est Alain Mimoune.
01:05:31Alain Mimoune, vous allez lui dire qu'il était beurre ?
01:05:33Non, Alain Mimoune, il était français.
01:05:35Quelles que soient ses origines, même s'il était né en Algérie,
01:05:37etc.
01:05:39Il faut en revenir à ça.
01:05:41On a un creuset avec nos différences, et c'est normal.
01:05:43Un breton, ce n'est pas un lorrain.
01:05:45Un gars de la Guadeloupe,
01:05:47c'est pareil, ce sont des différences
01:05:49qu'il faut reconnaître, qui sont bien, d'ailleurs.
01:05:51Mais nous avons un creuset commun
01:05:53dans notre République française, et il ne faut pas l'oublier.
01:05:55C'est comme ça que des jeunes qui viennent
01:05:57d'ailleurs, on peut les incorporer
01:05:59dans notre rendement national et dans l'avenir.
01:06:01Alberto Toscano, rapidement.
01:06:03Je crois surtout que 1998, c'était la partie
01:06:05qui s'est émergée d'un iceberg d'optimisme.
01:06:07C'était une France gagnante
01:06:09comme pays. Il y avait
01:06:11une cohabitation dont la politique
01:06:13avait su se rassembler.
01:06:15Il y avait la croissance
01:06:17économique. C'était
01:06:19une période, quelque part,
01:06:21de plaisir
01:06:23d'être français. Aujourd'hui,
01:06:25il y a une période où la politique
01:06:27est celle qu'on sait, il y a
01:06:29les clivages qu'on sait, et il y a
01:06:31un pays qui cherche
01:06:33une opinion publique qui
01:06:35se cherche,
01:06:37qui cherche une étoile polaire,
01:06:39et dont les Jeux olympiques
01:06:41ne peuvent pas faire le miracle
01:06:43de restituer l'optimisme à un pays
01:06:45qui est pessimiste pour d'autres
01:06:47raisons. Et je rajoute malheureusement
01:06:49qu'il est pessimiste pour d'autres raisons.
01:06:51On va y revenir juste après la pause.
01:06:53On aura le temps d'y revenir après la pause.
01:06:55Une différence immense entre 1998
01:06:57et aujourd'hui, c'est notamment l'aspect
01:06:59sécuritaire. C'était une question qui n'existait
01:07:01pas à l'époque.
01:07:03Et justement, on va y revenir avec Sandra Buisson,
01:07:05qui nous donnera toutes les informations, sans vouloir
01:07:07vous couper la chic, cher Raphaël.
01:07:09Vous restez bien sur CNews. A tout de suite.
01:07:15Il est midi 28 sur CNews.
01:07:17Merci beaucoup d'être avec nous. Bon appétit
01:07:19si vous êtes en train de déjeuner.
01:07:21En ce vendredi midi, nous sommes
01:07:23toujours avec Magali Vissante,
01:07:25avec Jean-Michel Fauvergue. Sandra Buisson
01:07:27nous a rejoints pour évoquer l'aspect sécuritaire
01:07:29de ces Jeux Olympiques et cette prise de parole
01:07:31de Gérald Darmanin ce matin.
01:07:33On y revient dans quelques instants.
01:07:35Alberto Toscano est resté, Joseph Touvenel
01:07:37et Raphaël Stenville également. Sommeil à la midi,
01:07:39c'est à vous pour le journal de midi et demi.
01:07:41À la une de l'actualité, grosse déception
01:07:43pour le jeune fongiste Félix Lebrun,
01:07:45battu en demi-finale 4-0
01:07:47par le chinois Fan Zhendong.
01:07:49Le jeune espoir de 17 ans jouera tout de même
01:07:51le bronze du simple ce dimanche.
01:07:53Du jamais vu depuis la
01:07:55guerre froide, échanges historiques de prisonniers
01:07:57entre la Russie et l'Occident.
01:07:59Des prisonniers accueillis par Joe Biden
01:08:01et Kamala Harris, comme vous pouvez le voir sur ces images.
01:08:03Au total, 24 détenus
01:08:05et 2 enfants issus de 7 pays
01:08:07ont été libérés.
01:08:09Et puis, des preuves incontestables
01:08:11d'une victoire de l'opposition au Venezuela.
01:08:13C'est en tout cas ce qu'affirme le chef
01:08:15de la diplomatie américaine, Anthony Blinken.
01:08:17Selon lui, c'est bien Edmundo
01:08:19González Urrutia qui a remporté
01:08:21le scrutin face à Nicolas Maduro.
01:08:23Nicolas Maduro,
01:08:25dont la réélection a provoqué de grandes
01:08:27manifestations meurtrières dans le pays.
01:08:29Merci beaucoup
01:08:31Soumaya Labidi.
01:08:33Gérald Darmanin a donc pris la parole
01:08:35tout à l'heure, Sandra Buisson.
01:08:37Autosatisfaction du
01:08:39ministre de l'Intérieur ?
01:08:41Parce que les autorités craignaient une surdélinquance
01:08:43avec ces Jeux Olympiques, une augmentation
01:08:45très importante du volume
01:08:47des infractions au regard de l'augmentation
01:08:49du nombre de victimes potentielles
01:08:51que représente l'afflux
01:08:53des touristes. Alors ça concernait
01:08:55notamment la délinquance d'opportunité
01:08:57comme les vols à la tire, les violences
01:08:59mais aussi des infractions plus spécifiquement
01:09:01en lien et dopées par les JO
01:09:03comme les escroqueries, le proxénétisme
01:09:05ou les cyberattaques. Alors pour les vols
01:09:07sans violence, il y a une augmentation
01:09:09de 7% en zone
01:09:11Jeux Olympiques en Ile-de-France depuis le début des Jeux
01:09:13par rapport à la semaine précédente.
01:09:15Augmentation aussi des outrages, des violences
01:09:17sur personnes dépositaires de l'autorité
01:09:19publique que l'on retrouve aussi au niveau
01:09:21national mais sorti de ça
01:09:23la vague de délinquance que craignaient les services
01:09:25ne semble pas avoir eu lieu
01:09:27c'est ce que constatent aussi les parquets de Paris
01:09:29et de Bobigny vraisemblablement
01:09:31grâce à la saturation
01:09:33de l'espace par les forces de l'ordre
01:09:35présente en surnombre dans les zones
01:09:37Olympiques. Il y a même une baisse des vols
01:09:39avec violence, des vols de véhicules
01:09:41la question sera de savoir
01:09:43si cela peut perdurer après
01:09:45les Jeux quand les renforts de région seront
01:09:47repartis. Il faudra attendre un petit peu
01:09:49pour analyser ça parce que certes
01:09:51le gros morceau, la cérémonie d'ouverture
01:09:53de ces Jeux est passée
01:09:55mais il reste du travail avec l'ouverture
01:09:57par exemple des Jeux Paralympiques fin août
01:09:59ça se passera place de la Concorde
01:10:01l'équivalent d'un stade de France réuni à cet endroit là
01:10:03et puis 3 millions de touristes attendus
01:10:05pour suivre ces Jeux Paralympiques
01:10:07également jusqu'en septembre. Merci beaucoup
01:10:09Sandra Buisson, Jean-Michel Fauvert
01:10:11je vous voyais réagir au propos
01:10:13de Sandra sur le dispositif qui n'est pas pérenne
01:10:15forcément et donc des résultats qui probablement
01:10:17ne seront pas non plus aussi bons toute l'année
01:10:19Ah ben non
01:10:21déjà
01:10:23ne baissons pas la garde parce que
01:10:25effectivement les choses ne sont pas finies
01:10:27et
01:10:29le plus gros
01:10:31n'est pas passé en fait
01:10:33il faut être vigilant jusqu'à la fin
01:10:35de toutes ces compétitions là, ça c'est la première chose
01:10:37la deuxième chose sur les chiffres de la criminalité
01:10:39c'est normal d'avoir
01:10:41les chiffres de la criminalité comme ça
01:10:43certains baissent d'autres augmentent
01:10:45en fonction de la présence de la police
01:10:47et de la gendarmerie sur les voies publiques
01:10:49en fonction aussi du fait que
01:10:51la présence
01:10:53des visiteurs
01:10:55fait qu'il y a plus de vols à la tire
01:10:57ou des choses de ce type là
01:10:59maintenant, ce qui s'est passé
01:11:01ce qui d'ores et déjà dans ces Jeux
01:11:03et ce qui va continuer à se passer
01:11:05c'est que les français
01:11:07ont été habitués dans cette période là
01:11:09à avoir de la sécurité
01:11:11et à mon avis ils se déshabiteront
01:11:13peu d'avoir cette sécurité là
01:11:15et il va falloir trouver un système
01:11:17pour que notre police et gendarmerie
01:11:19qui est une des police
01:11:21et gendarmerie avec les réserves
01:11:23confondues
01:11:25on est dans le pays qui est le plus représenté
01:11:27en force de police et gendarmerie
01:11:29par le nombre d'habitants
01:11:31et on a
01:11:33peu de gens sur le terrain
01:11:35il va falloir trouver un système pour que les gens soient
01:11:37sur le terrain parce que
01:11:39le secret
01:11:41d'une délinquance qui baisse
01:11:43c'est à la fois d'avoir de la présence de policiers
01:11:45de gendarmes, de policiers municipaux, de services privés
01:11:47de sécurité là où ils sont compétents
01:11:49d'avoir cette présence là
01:11:51H24 mais aussi
01:11:53que cette présence soit doublée
01:11:55d'une justice
01:11:57qui soit efficace
01:11:59et qui fasse en sorte que les multirécidivistes
01:12:01ne soient pas immédiatement sur le terrain
01:12:03donc il va falloir travailler là dessus
01:12:05parce qu'on a habitué les français
01:12:07à avoir cette sécurité là
01:12:09c'est possible
01:12:11c'est possible mais à court terme peut-être
01:12:13je partage totalement, là on est
01:12:15typiquement dans la communication non verbale
01:12:17c'est à dire qu'on a
01:12:19des forces de l'ordre qui sont présentes et rien que par
01:12:21leur présence, elles diffusent un message
01:12:23et il va être très difficile
01:12:25pour les habitants
01:12:29de faire en sorte que
01:12:31de s'habituer à ce qu'elles aient disparu
01:12:33parce que finalement le climat ambiant
01:12:35est ultra
01:12:37protecteur, ça fait du bien de voir les forces
01:12:39de l'ordre et c'est très inconscient encore une fois
01:12:41je le redis, c'est rien que par l'image
01:12:43ça vient nous renvoyer sur cette notion
01:12:45de protection mais
01:12:47j'ai envie de lire au-delà de ça
01:12:49il y a cette dimension de proximité et d'accessibilité
01:12:51des forces de l'ordre, il ne faut pas oublier c'est à dire qu'on a
01:12:53la dimension sécuritaire et protection
01:12:55mais il faut voir aussi l'énergie des forces
01:12:57de l'ordre, elles sont là, elles sont
01:12:59souriantes, elles sont
01:13:01en proximité des gens et du coup
01:13:03il y a cette dimension là qui socialement a un impact
01:13:05et je partage en fait
01:13:07l'avis, c'est qu'après quelle solution
01:13:09on va pouvoir trouver à pérenniser
01:13:11qui pourra donner et continuer à avoir
01:13:13cette notion là de présence
01:13:15relativement régulière qui va
01:13:17rassurer parce que ça c'est impératif de rassurer
01:13:19mais aussi
01:13:21trouver comment on va pouvoir concilier
01:13:23puisque on est bien conscient que
01:13:25à quel prix les forces de l'ordre sont aujourd'hui présentes
01:13:27sur notre territoire, sur Paris
01:13:29on peut vraiment saluer leur engagement
01:13:31mais qu'est-ce que ça va donner après, quelle solution
01:13:33on va pouvoir trouver pour pouvoir pérenniser
01:13:35un tel système. Alors il y a la présence policière
01:13:37effectivement qui dissuade
01:13:39il y a aussi les zones super
01:13:41contrôlées voire impossibles d'accès, elles sont
01:13:43nombreuses également dans Paris et ce sont les zones
01:13:45touristiques là où il y a des actes, vous me
01:13:47corrigez si je me trompe Sandra, où il y a
01:13:49beaucoup d'actes, alors des vols à la tire par exemple
01:13:51sur les touristes etc, ce sont les zones de Paris
01:13:53qui sont ultra ultra quasiment impossibles
01:13:55d'accès sans ticket donc forcément ça joue
01:13:57sur ces résultats aussi. Oui mais
01:13:59c'est vrai, je suis tout à fait d'accord
01:14:01le succès est bien réel
01:14:03sur le terrain de la sécurité et le
01:14:05ministre de l'intérieur quand il revendique
01:14:07ces résultats, il a raison. Encore
01:14:09faut-il savoir qu'on ne pourra
01:14:11pas avoir à Paris, je crois
01:14:13systématiquement
01:14:1550 000 militaires
01:14:17pour la protection de l'ordre
01:14:19public et de la sécurité du citoyen
01:14:21et quelque part, là
01:14:23il y a un précédent, la barre a été mise
01:14:25placée très haut et la
01:14:27sensibilité des Parisiens
01:14:29et en général des Français après
01:14:31ce jeu olympique sera très forte
01:14:33sur le terrain de la sécurité
01:14:35et s'il y aura des faits qui
01:14:37provoqueront une déception, alors
01:14:39les effets quelque part politiques
01:14:41et psychologiques de la
01:14:43déception seront encore plus
01:14:45relevés et donc il est important de
01:14:47garder une atmosphère de sécurité
01:14:49chose qui n'est pas évidente.
01:14:51Alors vous voyez cette double fenêtre
01:14:53à l'écran puisque en ce moment même
01:14:55Teddy Riner est en train de jouer son quart de finale
01:14:57en judo
01:14:59vous voyez effectivement le public
01:15:01actuellement à la terrasse des jeux à Paris
01:15:03on se rendra sur place
01:15:05à la fin du combat, restez bien
01:15:07sur CNews en attendant évidemment.
01:15:09Oui, deux choses, d'abord
01:15:11à la place du ministre tout le monde
01:15:13prendrait la communication en disant
01:15:15ben voilà il y a eu une réussite, il a raison
01:15:17en plus comme il y a eu une bagarre avec Gabriel
01:15:19Attal, Attal
01:15:21prend la parole, Larmenin prend la parole
01:15:23chacun est en compétition
01:15:25c'est une autre compétition, moins sportive
01:15:27mais une vraie compétition. Moi ce qui me frappe
01:15:29le plus c'est que dans les zones
01:15:31hyper sécurisées, par exemple les chambres des athlètes
01:15:33ils se font voler
01:15:35c'est que dans les zones hyper sécurisées
01:15:37où se passe, non pas dans la rue mais dans les endroits
01:15:39fermés où se passe
01:15:41des compétitions du JO, il y a des vols
01:15:43et alors là je me dis il y a quand même
01:15:45un trou dans la raquette, comment se fait-il
01:15:47que du matériel disparaisse ?
01:15:49Il y a du matériel qui disparaît
01:15:51Alors c'est quand même
01:15:53vraiment à la marge pour le coup
01:15:55effectivement il y a eu cette polémique
01:15:57autour de la Fédération Argentine de Football
01:15:59au tout début, me semble-t-il
01:16:01au tout début de la compétition
01:16:03où des montres ont été volées a priori
01:16:05c'est ce qu'a dit la Fédération Argentine
01:16:07Il y a du matériel qui disparaît et je ne parle pas
01:16:09que là où dorment
01:16:11les athlètes, c'est-à-dire dans les zones
01:16:13hyper sécurisées, je le dis il y a quand même
01:16:15quelques trous dans la raquette pour que le matériel disparaisse
01:16:17s'il disparaisse c'est qu'il sort
01:16:19il ne reste pas sur place
01:16:21Et le deuxième point
01:16:23par rapport à ce que disait Jean-Michel Fauvergue
01:16:25à juste titre, la police
01:16:27il faut qu'elle soit sur le terrain
01:16:29une des solutions c'est de décharger
01:16:31d'une partie des tâches administratives
01:16:33mais les tâches administratives
01:16:35ça passe aussi et ça sera très difficile
01:16:37par un changement législatif
01:16:39il y a des lois qui font qu'un
01:16:41judiciaire il est obligé de faire
01:16:43de la paperasserie
01:16:45quand on compare il y a 20 ans
01:16:47à aujourd'hui, on voit que l'augmentation
01:16:49des tâches administratives a été
01:16:51immense
01:16:53c'est phénoménal
01:16:55moi j'ai été frappé, juste un exemple
01:16:57on flash une voiture
01:16:59avec un conducteur, d'accord
01:17:01il reçoit le PV, c'est pas lui qui est au volant
01:17:03on le voit sur la voiture
01:17:05il écrit en disant
01:17:07c'est pas moi, j'ai la preuve que d'abord
01:17:09c'est madame, c'est une femme et moi je suis un homme
01:17:11et je peux prouver que
01:17:13j'étais à l'autre bout de la planète
01:17:15à ce moment là
01:17:17cette personne va être convoquée au commissariat
01:17:19et va être entendue par un officier
01:17:21de police judiciaire
01:17:23vous imaginez qu'un officier de police judiciaire
01:17:25n'a pas autre chose à faire que de voir que
01:17:27sur la photo le permis c'est un homme
01:17:29et qu'il conduit c'est une femme
01:17:31vous voyez c'est petit, mais vous multipliez ça
01:17:33c'est des heures, des heures
01:17:35et des heures qui ne sont pas consacrées à la sécurité
01:17:37de nos concitoyens. Raphaël Stainville
01:17:39je vous fais réagir dans un tout petit instant
01:17:41mais tout d'abord on va se rendre à la terrasse
01:17:43des jeux à Hôtel de Ville puisque ça y est
01:17:45Guilhem Lafarge vient de se qualifier
01:17:47pour les demi-finales de la compétition
01:17:49Guilhem Lafarge vous êtes sur place
01:17:51avec Solène Boulan
01:17:53j'imagine qu'on a un petit peu moins tremblé
01:17:55sur ce match là
01:17:57que le round avant
01:18:05alors peut-être que Guilhem
01:18:07ne nous entend pas, vous voyez en tout cas
01:18:09la joie des supporters français
01:18:11très nombreux, il n'est que midi et demi
01:18:13déjà très nombreux à la terrasse des jeux
01:18:15et on sera en direct dans quelques instants
01:18:17sur place, bravo à Teddy Riner
01:18:19qui nous rapporte la médaille d'or s'il vous plaît
01:18:21Raphaël Stainville sur ce côté, sur cet aspect
01:18:23sécuritaire
01:18:25Oui, on comprend que Gérald Darmanin puisse
01:18:27se féliciter des bons résultats
01:18:29l'espace parisien a été
01:18:31saturé de forces de l'ordre
01:18:33mais il ne faudrait pas oublier que derrière
01:18:35cette
01:18:37cette, oui
01:18:39satisfaite du ministre de l'Intérieur
01:18:41il y a aussi des résultats beaucoup plus contrastés en province
01:18:43je fais écho notamment au
01:18:45papier que nos confrères du Figaro
01:18:47ont établi sur la base des statistiques
01:18:49qui sont publiées
01:18:51si
01:18:53Paris aujourd'hui bénéficie
01:18:55d'une sorte d'état de grâce
01:18:57avec une délinquance
01:18:59plutôt en baisse
01:19:01ce n'est pas le cas en province
01:19:03et donc c'est vrai que cette focale qui a été
01:19:05volontairement mise par le
01:19:07ministre de l'Intérieur ne doit pas nous faire oublier
01:19:09que le déploiement
01:19:11massif de forces de l'ordre
01:19:13dans la capitale
01:19:15c'est peut-être fait aussi au détriment d'un certain nombre d'autres
01:19:17régions qui dans le même temps accueillent
01:19:19des estivants nombreux qui ont
01:19:21quitté Paris, Bordeaux,
01:19:23Lyon pour d'autres
01:19:25lieux de villigiature
01:19:27et que ça a aussi un impact sur la délinquance locale
01:19:29Guillaume Lafarge
01:19:31on vous retrouve sur la terrasse des Jeux
01:19:33à Hôtel de Ville à Paris
01:19:35vous êtes avec Solène Boulan
01:19:37j'imagine que l'on a un petit peu
01:19:39moins tremblé sur ce quart de finale
01:19:41plutôt que le tour d'avant
01:19:43pour les supporters, je rappelle que Teddy Riner
01:19:45est donc qualifié pour la demi-finale
01:19:49oui la victoire de tout à l'heure était une victoire
01:19:51aux forceps, mais là
01:19:53vous voyez, vous l'écoutez, on a l'ambiance ici
01:19:55alors les gens ont exulté sur le
01:19:57hip-hop, c'est comme ça
01:19:59qu'on appelle quand un joueur retombe sur les deux épaules
01:20:01et c'est ce qu'a fait Teddy Riner tout à l'heure
01:20:03on écoute l'ambiance
01:20:05ici à l'Hôtel de Ville
01:20:11Teddy Riner ici
01:20:13c'est le gros athlète, Teddy Riner
01:20:15qui est la star ici, qui était attendu
01:20:17plusieurs personnes nous l'ont dit tout à l'heure
01:20:19on attend Teddy Riner, des supporters qui viennent me mettre le doigt
01:20:21pour français, on est extrêmement contents ici
01:20:23on est fiers d'être français grâce à Teddy Riner
01:20:25et aujourd'hui là je suis avec
01:20:27Amy, je suis tout de suite avec
01:20:29Amy et Maxime qui sont venus spécialement
01:20:31de Nice pour voir les Jeux Olympiques
01:20:33Qu'est-ce qui vous fait de participer à ce genre d'ambiance Amy ?
01:20:35On est super contents
01:20:37c'est unique
01:20:39c'est la première fois que c'est
01:20:41à Paris, enfin la deuxième fois
01:20:43c'est vraiment énorme, on a trop de chance d'être ici
01:20:45surtout il y a plein d'ambiance
01:20:47tout le monde crie à chaque fois qu'il y a un point, je suis trop contente
01:20:49C'est vrai, on est très contents
01:20:51on avait pris nos places il y a très très longtemps
01:20:53et on est allés voir hier du handball, au jour de ce soir
01:20:55on est du volet en attendant, on est à la fanzone pour supporter
01:20:57Teddy, on était là tout à l'heure pour Félix
01:20:59on sera là dimanche, dommage pour Félix
01:21:01mais il va gagner la médaille de bronze, on en est sûr
01:21:03Vous espérez encore d'autres médailles ?
01:21:05Est-ce qu'il y a des sportifs que vous êtes particulièrement
01:21:07venus voir ici ?
01:21:09Amy elle fait du handball
01:21:11l'athlétisme aussi, on va voir
01:21:13et le volet, mais sinon il n'y a pas
01:21:15de sportif, on va voir particulièrement
01:21:17on aime tout le monde
01:21:19On est supporters
01:21:21Merci beaucoup Maxime et Amy
01:21:23ces Jeux Olympiques
01:21:25qui sont un peu la
01:21:27parenthèse enchantée comme certains nous l'ont dit
01:21:29tout le monde est content
01:21:31il y a une très bonne ambiance
01:21:33il n'y a pas de problème ici
01:21:35c'est les vacances, c'est l'été, il fait beau
01:21:37on continue, on espère une avalanche de médailles aujourd'hui
01:21:39Vincent
01:21:41Merci beaucoup Guilhem, merci à Solène Boulan
01:21:43qui vous accompagne visiblement
01:21:45le supporter derrière vous était connecté sur CNews tout à l'heure
01:21:47parce que je vous avais mis au défi
01:21:49d'avoir le drapeau français avec vous
01:21:51donc merci à lui en tout cas
01:21:53merci à Solène Boulan pour les images
01:21:55et on vous retrouve un petit peu plus tard
01:21:57vous êtes notre fil rouge en quelque sorte
01:21:59de Midi News
01:22:01merci à tous les deux
01:22:03pour revenir sur l'aspect sécuritaire des Jeux Olympiques
01:22:05on y reviendra après
01:22:07sur cette fête populaire réussie
01:22:09cette question qui vous est adressée
01:22:11Jean-Michel Fauvergne, le Red
01:22:13est mobilisé pour ces Jeux Olympiques
01:22:15quel est le rôle du Red ?
01:22:17Ils sont mobilisés à la fois le Red, le GIGN
01:22:19et la BRI sur Paris
01:22:21le rôle du Red
01:22:23a été déjà
01:22:25très important sur la cérémonie
01:22:27comme le rôle des autres unités que j'ai citées
01:22:29sur les points hauts, sur les points tireurs
01:22:31sur les contre-sniping
01:22:33et sur l'accompagnement
01:22:35d'un certain nombre de délégations
01:22:37particulièrement
01:22:39visées
01:22:41je pense en particulier à la délégation
01:22:43israélienne qui était protégée par le GIGN
01:22:45je pense aussi à la délégation
01:22:47américaine. Les unités d'intervention
01:22:49sont là pour ce type
01:22:51de travail un peu particulier
01:22:53pour lever le doute
01:22:55sur une information
01:22:57que l'on aurait soit par les services
01:22:59de renseignement, soit par les passants
01:23:01et les autres policiers
01:23:03qui sont autant de vigis sur le dispositif
01:23:05et qui pourraient dire à un certain moment
01:23:07on a vu des gens suspects à tel endroit
01:23:09et à ce moment-là
01:23:11on enverrait des équipes d'intervention pour lever
01:23:13le doute en prenant
01:23:15toutes les précautions d'usage
01:23:17et c'est en ça que servent
01:23:19ces unités-là avec leur technicité
01:23:21avec leur matériel spécifique
01:23:23en particulier du matériel blindé.
01:23:25Et on salue évidemment toutes ces équipes
01:23:27de police, de gendarmerie
01:23:29qui sont mobilisées pour les Jeux Olympiques
01:23:31et qui participent à cette belle fête populaire
01:23:33justement parce que ça se passe bien aussi
01:23:35grâce à eux.
01:23:37Effectivement. Sommeil à la midi
01:23:39et l'essentiel de l'actu avec vous.
01:23:41Après un premier combat dans la douleur
01:23:43la star des tatamis vient de se qualifier
01:23:45pour les demi-finales des plus de 100 kilos
01:23:47Teddy Riner a battu
01:23:49le géorgien Guram Tushishvili
01:23:51vice-champion olympique en titre.
01:23:53Enquête ouverte pour cyber-harcèlement
01:23:55de Thomas Joly, directeur artistique
01:23:57de la cérémonie d'ouverture des JO
01:23:59un tableau en particulier
01:24:01à déchaîner les passions sur internet
01:24:03celui qui détourne la scène avec des drag queens.
01:24:05Et puis au septième jour
01:24:07de la compétition, il se félicite
01:24:09du premier bilan des Jeux
01:24:11pas de menaces caractérisées
01:24:13200 interpellations depuis le coup d'envoi
01:24:15annonce de Gérald Darmanin
01:24:17dans un commissariat de Seine-Saint-Denis
01:24:19comme vous pouvez le voir sur ces images.
01:24:21Merci beaucoup
01:24:23chère Soumaya et je vous dis à dans
01:24:25un petit quart d'heure. Je rajoute
01:24:27cette médaille de bronze qui est tombée
01:24:29il y a quelques minutes également pour la voile
01:24:31féminine en compétition
01:24:33skiff. Alors la voile
01:24:35ce n'est pas trop mon domaine. Je suis breton pourtant c'est dommage
01:24:37mais la voile ce n'est pas trop mon domaine donc félicitations
01:24:39à elle. Je pense que si c'est du skiff
01:24:41c'est pas de la voile.
01:24:43C'est de l'aviron non ?
01:24:45Oui et non autant pour moi
01:24:47effectivement je me trompe. Non c'est bien
01:24:49de la voile alors c'est bien de la voile donc c'est peut-être pas
01:24:51le skiff. Pardonnez-moi j'ai peut-être mal écrit
01:24:53pardonnez-moi. Merci de me reprendre
01:24:55cher Raphaël Stainville.
01:24:57Je vous propose de regarder ce reportage des Jormais
01:24:59sur les gendarmes qui sont mobilisés
01:25:01pendant les JO et il y a notamment parmi eux
01:25:03la garde républicaine. Notre équipe
01:25:05a pu suivre une patrouille dans les rues de la
01:25:07capitale. Voyez ce reportage de Thibault Marcheteau.
01:25:11Perchés à 2m50 de haut sur la
01:25:13salle de leurs chevaux, ces gendarmes
01:25:15de la garde républicaine patrouillent tous les jours
01:25:17dans les rues parisiennes en cette période olympique.
01:25:19La présence de ces animaux aux côtés
01:25:21des forces de l'ordre offre de nombreux
01:25:23avantages. Nous notre avantage ça va être
01:25:25déjà un super contact avec la population
01:25:27parce que ça nous permet d'approcher
01:25:29les gens et en fait ils voient d'abord
01:25:31le cheval avant de voir le gendarme
01:25:33et ça nous permet aussi d'avoir une vision
01:25:35très globale de l'environnement
01:25:37parce qu'on est en hauteur et d'être
01:25:39vu aussi de loin et
01:25:41ça nous permet de courir
01:25:43de grands espaces avec nos chevaux.
01:25:45Nombreux sont les touristes qui demandent
01:25:47des photos ou qui souhaitent caresser les chevaux.
01:25:49La présence de la garde républicaine
01:25:51semble plaire à la population.
01:25:53J'adore la garde républicaine, les chevaux
01:25:55sont extraordinaires, les cavaliers avec
01:25:57et c'est tellement majestueux
01:25:59et ça représente bien Paris je trouve, la France.
01:26:01C'est génial, c'est joli, c'est joli
01:26:03je vais faire une photo, c'est joli
01:26:05c'est impressive
01:26:07ça me plaît beaucoup.
01:26:09Depuis toute la période olympique,
01:26:11200 chevaux parcourent les rues de la capitale
01:26:13soit une soixantaine de patrouilles.
01:26:15Alors je rectifie mon erreur
01:26:17effectivement, bronze pour
01:26:19l'équipe de France féminine
01:26:21de voile
01:26:23il s'agit de Charline Picon et de Sarah Steyart
01:26:25qui ont décroché le bronze
01:26:27en dériveurs
01:26:29et ça se passe à Marseille d'ailleurs ces compétitions.
01:26:31Troisième médaille pour Charline Picon
01:26:33après l'or et l'argent qu'elle avait obtenu
01:26:35sur les précédentes Olympiades.
01:26:37C'est un peu de la bouche Raphaël Stainville
01:26:39sur ces images de la garde républicaine
01:26:41ça fait plaisir à voir
01:26:43ça fait partie également de ce rayonnement
01:26:45de la France, de faire participer
01:26:47la garde républicaine dans ses missions
01:26:49de maintien de l'ordre tout simplement.
01:26:51C'est la prestance, avoir
01:26:53un officier représentant de l'ordre
01:26:55sur son cheval
01:26:57on le voit bien les gens tout de suite
01:26:59la première réaction c'est d'abord le cheval
01:27:01après le policier
01:27:03donc il y a une façon d'adoucir un petit peu
01:27:05le rapport et de créer cette notion
01:27:07de proximité qui est en plus d'autant
01:27:09plus facile avec les chevaux
01:27:11qui sont très ouverts émotionnellement parlant
01:27:13ils détiennent un pouvoir inconscient
01:27:15très particulier
01:27:17et je pourrais en parler des heures mais ce n'est pas le sujet
01:27:19je vous assure et en fait
01:27:21ce qui se passe c'est l'image encore une fois
01:27:23de la France, on le voit bien les touristes étrangers
01:27:25sont devant la garde républicaine
01:27:27c'est toute la notion historique qui vient renforcer
01:27:29la sécurité au sein
01:27:31de la ville et être
01:27:33on va dire dans l'illustration du paysage
01:27:35avec tous ces monuments
01:27:37toutes ces places où on a le sport en continu
01:27:39et je le rappelle on a le sport
01:27:41dans la ville, c'est un vrai message
01:27:43ça aussi très important à retenir
01:27:45et un vrai changement par rapport à bien d'autres
01:27:47Jeux Olympiques que d'ici là, Alberto Toscano
01:27:49non non mais j'écoute avec grand plaisir
01:27:51j'avais même la curiosité
01:27:53de vous poser une question
01:27:55qu'est-ce qui se passe dans la tête d'un cheval
01:27:57vous êtes
01:27:59expert
01:28:01c'est un cheval comme les autres
01:28:03ou un cheval qui s'occupe
01:28:05alors je vous donne 20 secondes parce qu'on va bientôt
01:28:07terminer cette heure d'émission
01:28:09comme tout le monde il dit bravo Léon
01:28:11rapidement en fait
01:28:13le cheval détient un pouvoir de connexion
01:28:15c'est-à-dire qu'il est capable de se connecter à votre propre
01:28:17rythme cardiaque, il est votre propre
01:28:19reflet à l'instant T, donc quand vous rentrez
01:28:21par exemple dans un manège seul
01:28:23avec un cheval, le cheval peut se connecter
01:28:25aux émotions que vous êtes en train de ressentir
01:28:27et du coup la façon dont il va
01:28:29bouger, la façon dont il va réagir
01:28:31ça va être en fait, ça va vous livrer un message
01:28:33sur ce que vous êtes vous à l'instant T
01:28:35c'est magnifique, il peut se passer plein de choses
01:28:37moi je fais beaucoup d'accompagnement au travers du cheval
01:28:39ça s'appelle de l'équicoaching, il y a l'équithérapie
01:28:41qui existe, et bien l'équicoaching en termes de management
01:28:43c'est fantastique. Non le cheval s'aperçoit
01:28:45du contexte de la vie
01:28:47il le ressent, c'est émotionnel
01:28:49c'est émotionnel et du coup il n'y a pas de mental
01:28:51et de toute façon on va continuer à parler
01:28:53un petit peu d'équitation parce que dans
01:28:55une dizaine de minutes on sera avec Patrice Delavaux
01:28:57qui est l'entraîneur de l'équipe de France d'équitation
01:28:59qui a été également
01:29:01qui a participé au JO d'Atlanta
01:29:03notamment, qui a fini 4ème
01:29:05et qui est 3 fois
01:29:07vice-champion du monde, au passage
01:29:09également il sera avec nous parce qu'on a des chances de médaille
01:29:11en équitation également aujourd'hui
01:29:13donc on aura le temps d'en reparler
01:29:15Raphaël Sterville, merci beaucoup d'avoir été avec nous
01:29:17cet après-midi, ce midi, pardonnez-moi
01:29:19il est midi 50, Joseph Touvenel également
01:29:21merci beaucoup, à très vite
01:29:23je vous garde, Alberto Toscano, Maguile Vicente
01:29:25et Jean-Michel Fauvergue
01:29:27vous également devant votre télévision, à tout de suite
01:29:33il est bientôt 13h
01:29:35merci beaucoup d'être avec nous
01:29:37dans Midi News sur CNews, nous sommes toujours
01:29:39avec Alberto Toscano, Maguile Vicente et Jean-Michel Fauvergue
01:29:41et nous rejoignons
01:29:43Somaya Labidi pour le journal
01:29:45de 13h, bonjour à vous Somaya
01:29:47bonjour Vincent, bonjour à tous
01:29:49à la une c'est une réalité depuis
01:29:51plusieurs années, les français font de moins
01:29:53en moins d'enfants, et les derniers chiffres
01:29:55de l'INSEE le confirment
01:29:57Pierre Emko et Félix Pérolase
01:29:59l'appel d'Emmanuel Macron
01:30:01à un réarmement démographique
01:30:03n'a pas été entendu
01:30:05au premier semestre de 2024
01:30:07un peu plus de 326 000
01:30:09bébés ont vu le jour, soit 2,4%
01:30:11de moins par rapport à l'année précédente
01:30:13en 2023, le nombre
01:30:15de naissances était déjà passé
01:30:17sous le seuil des 700 000, une première
01:30:19depuis la fin de la seconde guerre mondiale
01:30:21une baisse qui peut s'expliquer
01:30:23par plusieurs facteurs qui inquiètent
01:30:25les français. Je pense que pour nous
01:30:27il y a la condition climatique qui se pose
01:30:29mais ce ne serait pas
01:30:31un frein à se rendre des enfants
01:30:33après peut-être en avoir
01:30:35pas en grand nombre pour justement
01:30:37pas avoir un impact trop fort
01:30:39sur le climat actuellement
01:30:41je ne cache pas que c'est aussi
01:30:43quelque chose qui me préoccupe un peu
01:30:45au vu du contexte actuel
01:30:47comment évoluent les choses
01:30:49que ce soit économiquement
01:30:51ou géopolitiquement. Mais pour certains
01:30:53l'envie de fonder une grande famille
01:30:55demeure. J'aurais envie de reproduire ce que j'ai eu
01:30:57j'ai une grande famille
01:30:59et autour de moi
01:31:01je vois aussi des gens qui ont envie d'avoir
01:31:03une grande famille. Emmanuel Macron
01:31:05souhaitait également un grand plan pour
01:31:07lutter contre l'infertilité
01:31:09mais ses projets de réforme ont été
01:31:11mis à l'arrêt par la dissolution de l'Assemblée
01:31:13nationale
01:31:15Au septième jour de la compétition
01:31:17Gérald Darmanin en visite ce matin
01:31:19dans un commissariat de Seine-Saint-Denis
01:31:21adresser un premier bilan sécuritaire des jeux écoutés
01:31:23Les premiers chiffres statistiques
01:31:25sont tombés
01:31:27pour cette première semaine de JO
01:31:29il y a eu 200 interpellations
01:31:31dont 180 gardes à vue
01:31:33nous avons moins 24% de vols
01:31:35avec violence à Paris
01:31:37et dans la petite couronne, c'est à dire la banlieue parisienne
01:31:39moins 10% de vols
01:31:41de véhicules
01:31:43et l'ensemble des items de la délinquance
01:31:45a très largement baissé
01:31:47du fait sans doute de l'hyperprésence
01:31:49de la police et de la gendarmerie
01:31:51sur la voie publique
01:31:53On l'a appris il y a quelques minutes
01:31:55enquête ouverte pour cyberharcèlement
01:31:57de Thomas Joly, directeur artistique
01:31:59de la cérémonie des JO
01:32:01un tableau en particulier a déchaîné
01:32:03les passions sur internet
01:32:05celui qui détourne la Seine avec
01:32:07des drag queens
01:32:09Dans le reste de l'actualité
01:32:11un quatrième suspect interpellé
01:32:13est laissé en détention dans l'incendie mortel
01:32:15d'un immeuble à Nice
01:32:17le jeune homme de 17 ans a reconnu son implication
01:32:19et dit avoir été rémunéré
01:32:21et puis on termine ce journal
01:32:23avec le secteur du tourisme
01:32:25qui fait grise mine
01:32:27JO, politique et contexte économique
01:32:29on fait fuir les touristes de Gironde
01:32:31reportage sur place
01:32:33signé Antoine Esteve
01:32:35Depuis le début de la saison dans les campings du sud-ouest
01:32:37la baisse de fréquentation est de 20 à 30%
01:32:39par rapport à l'an dernier
01:32:41On a eu des mauvais temps au printemps
01:32:43on a eu les élections
01:32:45on a l'inflation qui joue aussi
01:32:47parce qu'on sent très bien que les gens ne sont pas à l'aise
01:32:49que financièrement ils sont un petit peu coincés
01:32:51donc c'est un ensemble pour certains
01:32:53ça peut être catastrophique
01:32:55il y a certains petits établissements qui risquent
01:32:57d'avoir besoin d'aide d'ici la fin de l'été
01:32:59Dans cet établissement à quelques kilomètres d'Arcachon
01:33:01on trouve encore des emplacements
01:33:03à moins de 20 euros par jour
01:33:05une majorité de vacanciers nous explique
01:33:07qu'ils sont très prudents, chaque dépense est comptée
01:33:09On a plus de mal à partir
01:33:11et à prendre un logement un peu plus important
01:33:13comme un mobilhome ou un chalet
01:33:15on est obligé de dormir en tente
01:33:17c'est pas forcément le luxe
01:33:19mais au niveau des prix si on souhaite partir en vacances
01:33:21il nous faut un emplacement de camping
01:33:23comme là
01:33:25L'autre facteur qui plombe les chiffres du tourisme
01:33:27c'est la météo, entre les pluies du mois de juin
01:33:29et actuellement les fortes chaleurs
01:33:31il faut trouver le bon moment pour partir
01:33:33Ils attendent peut-être plus tard parce qu'ils ont peut-être peur des canicules
01:33:35Personnellement je serais partie en septembre
01:33:37parce qu'il fait un petit peu moins chaud
01:33:39ces jours-ci c'est difficile de tenir
01:33:41La saison 2024 n'a pas vraiment commencé
01:33:43pour les professionnels du tourisme
01:33:45ils estiment que le mois d'août ne suffira pas
01:33:47à éponger les pertes de juin et juillet
01:33:492022 et 2023 ont été des saisons extraordinaires
01:33:51on a eu énormément de monde
01:33:53après Covid
01:33:55les gens avaient envie de sortir
01:33:57de bouger, ils ne pouvaient pas partir à l'étranger
01:33:59il fallait qu'ils restent en France
01:34:01enfin il y aurait aussi un effet
01:34:03jeux olympiques
01:34:05avec plusieurs organismes touristiques
01:34:07beaucoup de français attendraient la fin des épreuves
01:34:09pour partir en vacances, profiter des plages
01:34:11et des décors de cartes postales
01:34:13Voilà ce qu'il fallait retenir
01:34:15de l'actualité à 13h
01:34:17Merci beaucoup Somaïa
01:34:19et à tout à l'heure
01:34:21nous sommes toujours avec Alberto Toscano, Magalie Vicente
01:34:23et Jean-Michel Fauverg
01:34:25on va tout de suite se diriger vers le Club France
01:34:27Louis Flocque vous êtes sur place avec
01:34:29Agathe Ferrière
01:34:31bonjour, rebonjour à tous les deux
01:34:33dites-moi qu'on va avoir au moins 3 médailles d'or
01:34:35aujourd'hui, Teddy Riner, Romane Dicot
01:34:37et Léon Marchand, au moins 3
01:34:41Au moins 3
01:34:43oui ça serait pas mal
01:34:45on peut même viser un petit peu plus
01:34:47c'est vrai que le début de journée est assez positif
01:34:49beaucoup mieux qu'hier en tout cas
01:34:51vous l'avez cité Teddy Riner
01:34:53vous avez aussi cité Romane Dicot
01:34:55qui sont tous les deux qualifiés chez les Lours en demi-finale
01:34:57bloc finale aux alentours de 16h
01:34:59il va falloir attendre un petit peu encore
01:35:01s'ils arrivent à se qualifier en finale
01:35:03pour aller chercher peut-être
01:35:05la première médaille d'or de la délégation
01:35:07en judo française, ce serait pas mal
01:35:09autre bonne nouvelle aussi à souligner
01:35:11c'est la 3ème place en voile
01:35:13de Sarah Stewart et de
01:35:15Charline Picon à Marseille dans la catégorie des skiffs
01:35:17la médaille de bronze qui a été rapportée
01:35:19pour encore un petit peu plus alourdir
01:35:21ce tableau des médailles
01:35:23il y a des bonnes nouvelles et quand même
01:35:25une mauvaise à retenir s'il fallait dans la matinée
01:35:27de retenir une nouvelle, c'est la demi-finale perdue
01:35:29malheureusement de Félix Lebrun
01:35:315ème joueur mondial, premier
01:35:33joueur français à 17 ans seulement
01:35:35il est tombé sur un os tout simplement
01:35:37double champion du monde
01:35:39donc il y aura l'occasion quand même
01:35:41Félix Lebrun dimanche d'aller chercher le bronze
01:35:43ce serait la 2ème médaille de l'histoire
01:35:45du ping français aux Jeux Olympiques
01:35:47vous l'avez dit, 3 médailles d'or
01:35:49Teddy Riner, Roman Dico, Léon Marchand qui sera attendu
01:35:51ce soir en natation sur le 204 nage
01:35:53Florent Manaudou aussi
01:35:55peut-être pourquoi pas Maxime Grousset
01:35:57qui s'invitait sur le Podone en 50 m de nage libre
01:35:59en tout cas oui, le programme s'annonce radieux
01:36:01aujourd'hui, les supporters tricolores vont être servis
01:36:03et puis un rendez-vous qui nous tient à coeur
01:36:05aussi forcément, l'équipe de France
01:36:07de football qui joue contre l'Argentine
01:36:09alors certes, on rejoue pas la finale
01:36:11de la Coupe du Monde mais ça nous ferait plaisir
01:36:13une petite victoire contre
01:36:15l'Argentine, un petit mot
01:36:17Louis, sur l'ambiance au Club
01:36:19France à cette heure-ci, à 13h
01:36:21L'ambiance
01:36:23monte de plus en plus
01:36:25on voit de plus en plus de supporters
01:36:27venir, c'est vrai que ce matin
01:36:29c'était assez calme et vous savez quand on parle
01:36:31de Félix Lebrun, quand on parle de Teddy Riner
01:36:33même Roman Dico, pour ceux qui aiment
01:36:35le judo, forcément que ça fait venir du monde
01:36:37on parle ici du Club France qui peut accueillir
01:36:39jusqu'à 25 000 personnes par jour
01:36:41c'est énorme, c'était au début de la compétition
01:36:43un endroit qu'on ne connaissait pas vraiment
01:36:45mais c'est vrai que grâce à la médiatisation
01:36:47avec la venue notamment de l'équipe de France de rugby
01:36:49à 7 titrés il y a quelques jours
01:36:51d'or avec les coéquipiers d'Antoine Dupont
01:36:53et bien ça a mis en lumière cet endroit
01:36:55de Paris-La Villette qui regroupe
01:36:57tout le monde finalement, toutes les générations
01:36:59tous les supporters, qu'on soit passionné ou non
01:37:01on vient aussi découvrir les disciplines ici
01:37:03et vous pouvez le croire
01:37:05tout au long de la journée ça va continuer de monter parce qu'il suffit
01:37:07de prononcer ici le nom de Léon Marchand
01:37:09qu'on connaisse ou pas le sport, tout le monde en a entendu parler
01:37:11et ce soir il est peut-être en quête d'un 4ème
01:37:13titre olympique en 5 jours, c'est énorme
01:37:15donc oui, l'ambiance va continuer de monter
01:37:17tout au long de la journée
01:37:19et que l'on va suivre bien évidemment sur ces news
01:37:21merci beaucoup Louis Floch, merci à Agathe Ferrière
01:37:23qui vous accompagne au Club France
01:37:25on prend la direction du centre de Paris
01:37:27la terrasse des Jeux à Hôtel de Ville
01:37:29Guilhem Lafage, vous êtes sur place avec
01:37:31Solène Boulan
01:37:33j'imagine alors la même question, quelle ambiance
01:37:35sur place, elle monte petit à petit
01:37:39Je vous assure Vincent que l'ambiance
01:37:41est très très bonne ici, elle est très très
01:37:43bon enfant, elle monte alors
01:37:45elle s'est un peu vidée dans l'heure du midi
01:37:47après la victoire de Teddy Riner mais je vous assure ici
01:37:49que sur toute cette place là, la foule
01:37:51se levait, on a entendu des scènes de joie
01:37:53et aussi pour la victoire de Romain Dicot
01:37:55en demi-finale, on espère
01:37:57encore d'autres victoires
01:37:59en demi-finale et ici c'est la petite parenthèse
01:38:01enchantée, on a croisé beaucoup de provinciaux
01:38:03on a croisé des Alsaciens
01:38:05des Vendéens, des Bretons qui ne viennent
01:38:07jamais à Paris et qui sont venus exclusivement
01:38:09pour les Jeux Olympiques, c'est le moment de communion
01:38:11c'est le moment de se réunir et là je rigole un peu
01:38:13on s'est fait un peu des petites blagues
01:38:15on a rencontré des gens du Pas-de-Calais qui sont
01:38:17descendus spécialement pour les Jeux Olympiques
01:38:19donc nous sommes avec Jérémy et Maxime
01:38:21bonjour Jérémy
01:38:23qu'est-ce que ça vous fait de venir ici dans cette ambiance
01:38:25de vivre cette communion, cette victoire
01:38:27de Teddy Riner ? C'est magnifique
01:38:29on a passé une très bonne matinée
01:38:31et en plus avec la victoire
01:38:33de Teddy Riner en demi-finale
01:38:35après le premier quart
01:38:37qui était difficile
01:38:39on a passé une bonne matinée
01:38:41est-ce que vous avez des sportifs
01:38:43en particulier que vous venez voir aujourd'hui Maxime ?
01:38:45Là du coup on est venu voir
01:38:47le biche volée à 15h
01:38:49et du coup on est arrivé tôt ce matin
01:38:51donc on est venu dans la fan zone
01:38:53c'est excellent, il y a une bonne ambiance
01:38:55après au niveau des sportifs
01:38:57on va supporter tous les Français qu'on voit
01:38:59et au biche volée il y a les masculins
01:39:01qui jouent, donc voilà on va être
01:39:03à fond derrière eux et on va les supporter
01:39:05qu'est-ce que ça vous fait de voir tous ces gens se rassembler
01:39:07sur cette place à Paris, à Paris pour les Jeux
01:39:09avec des drapeaux bleu, blanc, rouge
01:39:11est-ce que ça vous fait quelque chose de particulier à vous ?
01:39:13Forcément, c'est une chose qu'on va vivre
01:39:15une fois dans notre vie
01:39:17c'est unique, c'est mémorable, l'ambiance est bonne
01:39:19les gens sont sympas
01:39:21et voilà, on va s'éclater
01:39:23Merci beaucoup Maxime et Jérémy
01:39:25l'ambiance est sympa, on va s'éclater, on s'amuse ici
01:39:27il fait beau et on espère encore
01:39:29voir cette place et cette foule se lever
01:39:31et une avalanche de médailles tout à l'heure
01:39:33on attend les demi-finales de Teddy Riner et de Romandico notamment
01:39:35Est-ce que vous pouvez demander
01:39:37à nos deux camarades
01:39:39s'ils sont venus à Paris exprès
01:39:41pour venir voir, ressentir l'ambiance
01:39:43ou est-ce qu'ils ont prévu d'aller voir des compétitions ?
01:39:47Vous êtes venus exprès pour venir voir l'ambiance
01:39:49ou vous allez voir des compétitions
01:39:51c'est ce que vous nous avez dit, vous allez voir le beach volé, c'est ça ?
01:39:53Donc là, on va voir le beach volé
01:39:55à la Tour Eiffel cet après-midi
01:39:57donc voilà, on est arrivés tôt ce matin
01:39:59donc du coup, voilà, on est venus
01:40:01on a cherché les fat zones
01:40:03les fat zones, on a trouvé l'hôtel de ville
01:40:05et du coup, on est là depuis ce matin
01:40:07c'est l'éclat de total
01:40:09Voilà, donc c'est l'éclat de total
01:40:11on a Maxime et Jérémy qui viennent aussi
01:40:13qui vont voir quelques épreuves
01:40:15mais qui viennent ici avant leurs épreuves, profiter de l'ambiance
01:40:17si j'ai bien compris, c'est bien ça les gars
01:40:19Vous venez, vous profitez de l'ambiance ?
01:40:21Ah totalement, l'ambiance est exceptionnelle
01:40:23ça vient de partout et en plus il fait beau
01:40:25Et vous allez revenir les prochains jours avant d'autres épreuves ici ?
01:40:27Oui, oui, mardi et vendredi
01:40:29On revient mardi et vendredi aussi
01:40:31On revient mardi et vendredi également
01:40:33Ok, super, merci beaucoup
01:40:35et on espère que mardi et vendredi avec Maxime et Jérémy
01:40:37il y aura encore une très bonne ambiance ici
01:40:39ici à l'hôtel de ville
01:40:41pour des médailles françaises
01:40:43Il aime la plage avec Solène Boulan
01:40:45merci beaucoup à tous les deux et merci à nos deux camarades
01:40:47fans d'eau sport, franchement
01:40:49ça fait plaisir à voir
01:40:51et ils ont beaucoup de chance
01:40:53d'aller voir le beach volley, le volley de plage
01:40:55si on ne veut pas faire d'anglicisme
01:40:57parce qu'effectivement l'arène est absolument incroyable
01:40:59il n'y a plus une place qui se vend
01:41:01tellement le spot est magnifique
01:41:03au pied de la tour Eiffel
01:41:05Tous les spots de ces Jeux Olympiques
01:41:07sont extraordinaires
01:41:09quand vous voyez les scrims
01:41:11où ça se passe, le tir à l'arc
01:41:13le Grand Palais
01:41:15l'équitation
01:41:17on va en parler dans un instant d'ailleurs
01:41:19c'est extraordinaire
01:41:21et même d'ailleurs
01:41:23les spots ultramarins
01:41:25ou les spots du côté de Marseille
01:41:27absolument
01:41:29ça rayonne au travers de toutes ces images
01:41:31on a bien vu qu'à chaque athlète
01:41:33qui gagnait une médaille
01:41:35derrière il y avait sa photographie
01:41:37avec soit des monuments historiques
01:41:39soit comme à Tahiti
01:41:41en Polynésie pour le surf
01:41:43il y a à chaque fois derrière quelque chose de magique
01:41:45quelque chose de splendide
01:41:47et ça participe au rayonnement
01:41:49et encore une fois je le dis
01:41:51on est dans le sport dans la ville
01:41:53c'est relativement inédit
01:41:55de pouvoir associer ces images-là
01:41:57de mélanger l'histoire
01:41:59le sport, le partage
01:42:01la communion
01:42:03énormément de dimensions qui se rejoignent
01:42:05et qui font que ça participe à cette émulation
01:42:07collective
01:42:09tout à fait d'accord
01:42:11on a envie de dire que nos villes européennes
01:42:13ont quelque chose de plus
01:42:15parce qu'on peut dire
01:42:17que Los Angeles a tout le respect du monde
01:42:19mais nos villes
01:42:21ont des siècles
01:42:23des milliers d'années d'histoire
01:42:25et ça se voit
01:42:27et je me souviens
01:42:29à l'époque
01:42:31j'étais un adolescent
01:42:33les Jeux Olympiques à Rome
01:42:35et qu'est-ce qu'ils ont été pour les Italiens
01:42:37qu'est-ce que ça a été
01:42:39aussi de voir à la télé en 1960
01:42:41moi j'avais 12 ans
01:42:43les images
01:42:45de Rome
01:42:47au milieu des Jeux Olympiques
01:42:49le marathon à Rome
01:42:51gagné par Abebe Biki
01:42:53c'était la ville
01:42:55qui se mettait en scène
01:42:57et aujourd'hui Paris c'est extraordinaire
01:42:59côté touristique c'est un triomphe
01:43:01il y a eu des mises en scène dans les deux sens
01:43:03si vous rappelez
01:43:05les reportages qu'on a vus
01:43:07sur les Jeux Olympiques de Munich
01:43:09dans l'Allemagne nazie
01:43:11ça jouait aussi dans l'autre sens
01:43:13et du mauvais côté
01:43:15le côté le plus sombre de notre histoire
01:43:17je voudrais juste faire un flash
01:43:19sur le spot de Vers-sur-Marne
01:43:21qui a été construit
01:43:23pour le canoë et le kayak
01:43:25qui est vraiment quelque chose d'extraordinaire
01:43:27je tiens à le souligner
01:43:29parce que c'est un département que j'aime beaucoup
01:43:31puisqu'on parle
01:43:33de cette discipline
01:43:35je salue Nicolas Gestin
01:43:37qui vient de Quimperlé
01:43:39pour les amis bretons
01:43:41qui connaissent forcément et qui a gagné cette
01:43:43magnifique médaille d'or
01:43:45Patrice Delavaux, bonjour, merci beaucoup d'être avec nous
01:43:47à distance, vous êtes cavalier français
01:43:49de saut d'obstacle, vous avez participé
01:43:51au JO d'Atlanta
01:43:53au JO de Sydney, vous êtes également
01:43:55multimédaillé dans votre discipline
01:43:57forcément, et vous faites
01:43:59partie du staff qui a
01:44:01entraîné l'équipe
01:44:03de concours complet
01:44:05me semble-t-il
01:44:07médaille de bronze à la clé
01:44:09j'imagine que c'est une immense satisfaction pour vous
01:44:11Oui, oui
01:44:13c'était médaille d'argent
01:44:15pour rectifier, deuxième
01:44:17les français ont fait
01:44:19un concours formidable
01:44:21malheureusement on n'a pas pu rattraper
01:44:23les anglais sur l'épreuve de saut d'obstacle
01:44:25ils avaient un petit peu d'avance sur nous, mais on a pu garder
01:44:27notre deuxième place
01:44:29c'est quand même un résultat fantastique
01:44:31pour toutes les sports
01:44:33équestres en France
01:44:35Un mot peut-être, puisqu'on parlait des sites olympiques
01:44:37un mot de ce site de Versailles
01:44:39qui est absolument grandiose, j'imagine, est-ce que vous avez
01:44:41déjà vécu
01:44:43vu un site pareil
01:44:45dans des Jeux Olympiques ou dans une compétition mondiale
01:44:47Non, c'était vraiment formidable
01:44:49fantastique
01:44:51le concours de crosse
01:44:53dans le parc de Versailles qui était d'une beauté incroyable
01:44:55et surtout un monde
01:44:57fou, plus de 40 000 spectateurs
01:44:59une ambiance
01:45:01fantastique et je dois dire que
01:45:03l'équipe de France a été un petit peu avantagée
01:45:05avec ça, ils nous ont vraiment supporté
01:45:07et le lendemain, pareil
01:45:09sur le stade équestre, avec la vue sur
01:45:11le château, c'est quelque chose vraiment de fantastique
01:45:13Un mot
01:45:15eux aussi, ils font la fête
01:45:17les chevaux à côté de vous
01:45:19un mot peut-être rapidement
01:45:21sur la compétition
01:45:23d'aujourd'hui, le saut d'obstacle
01:45:25est-ce qu'on a de bonnes chances de médaille ?
01:45:27Oui, je pense qu'on a eu
01:45:29un entame de compétition un tout petit peu
01:45:31juste hier
01:45:33mais les Français se sont bien attrapés
01:45:35en fin d'épreuve
01:45:37je pense que les Allemands
01:45:39et les Suédois sont un tout petit peu devant nous
01:45:41je pense qu'on a une petite chance d'être sur le podium
01:45:43maintenant il va encore se passer
01:45:45beaucoup de choses dans le sport, vous savez il y a beaucoup de
01:45:47retournements de situation
01:45:49on a vu par exemple hier avec les Suisses qui ont
01:45:51complètement raté leur qualification pour la finale
01:45:53aujourd'hui, mais on a quand même des craques cavaliers
01:45:55en France avec des chevaux
01:45:57fantastiques et je pense qu'on a quand même une chance
01:45:59de monter sur le podium, ça va pas être facile
01:46:01d'aller monter sur la plus haute marge du podium
01:46:03mais je pense qu'on peut accrocher une petite place
01:46:05Début de cette finale dans
01:46:07à peu près 45 minutes
01:46:09c'est vraiment une compétition pareille
01:46:11une épreuve pareille, comment en tant que cavalier
01:46:13on se prépare et comment on prépare le cheval également ?
01:46:15Alors
01:46:17le cavalier commence, je pense
01:46:19qu'ils vont pas tarder à faire leur reconnaissance
01:46:21de parcours, alors on commence à avoir un petit peu
01:46:23de pression bien sûr
01:46:25les chevaux sont suivis par leurs soigneurs
01:46:27aux écuries, ils commencent aussi à marcher
01:46:29à s'échauffer, je dois dire que ce sont des moments
01:46:31qui sont très intenses à ce moment-là
01:46:33trois quarts d'heure, une heure avant l'épreuve
01:46:35on commence à sentir un petit peu
01:46:37la tension monter, mais bon ce sont
01:46:39deux grands champions, il faut pas que cette tension
01:46:41soit négative
01:46:43et je pense qu'avec le métier qu'ils ont
01:46:45ils vont savoir s'en sortir
01:46:47Et allez les Bleus, bien évidemment, merci beaucoup Patrice Delaveau
01:46:49d'avoir été avec nous
01:46:51cet après-midi, 13h16
01:46:53bientôt 17, l'essentiel de l'actus
01:46:55au Mayala Bidi
01:46:57Après un premier combat dans la douleur, la star des Tatamis
01:46:59s'est qualifiée pour les demi-finales
01:47:01des plus de 100 kg
01:47:03Teddy Riner a battu le géorgien Guram
01:47:05Tushishvili, vice-champion olympique
01:47:07en titre. Au septième jour
01:47:09de la compétition, il se félicite
01:47:11du premier bilan des JO, pas de
01:47:13menaces caractérisées, 200
01:47:15interpellations depuis le coup d'envoi
01:47:17dont 180 gardes à vue
01:47:19Annonce de Gérald Darmanin en visite ce matin
01:47:21dans un commissariat de Seine-Saint-Denis
01:47:23comme vous pouvez le voir sur ces images
01:47:25Et puis une évasion qui aurait pu
01:47:27être évitée, c'est ce que pointe
01:47:29un rapport sur l'affaire Mohamed Amra
01:47:31Le manque de communication entre la police
01:47:33les tribunaux et les prisons
01:47:35a permis aux détenus de se faire la belle
01:47:37Évasion qui a coûté la vie à, je vous le
01:47:39rappelle, deux agents pénitentiaires
01:47:41le 14 mai dernier
01:47:43Merci beaucoup chère Somaya
01:47:45On évoquait un petit peu plus tôt dans cette émission
01:47:47cette société française
01:47:49qu'on dit beaucoup fracturée ces derniers temps
01:47:51C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de
01:47:53sous-brosseaux, j'allais dire, politiques ces derniers mois
01:47:55ces dernières semaines, mais cette société
01:47:57française que l'on
01:47:59ressent se
01:48:01réunir autour de ce drapeau
01:48:03grâce à ces Jeux Olympiques
01:48:05Est-ce que vous avez cette même impression Jean-Michel Fauvergue
01:48:07N'est-il que le sport d'ailleurs qui puisse
01:48:09permettre cela ?
01:48:11Tout à l'heure, sur ce même
01:48:13plateau, on parlait de
01:48:15parenthèses enchantées
01:48:17de ces Jeux Olympiques dans une société
01:48:19morose, une société française morose
01:48:21qui n'a pas beaucoup d'espoir, etc
01:48:23Est-ce que ça ne serait pas plutôt
01:48:25le contraire ? Est-ce que ça ne serait pas
01:48:27plutôt un précipité harmonieux
01:48:29des Jeux Olympiques
01:48:31dans une société qui finalement
01:48:33est une société dont la majorité
01:48:35des Français, et en particulier la jeunesse
01:48:37continuent à y croire
01:48:39mais c'est une partie
01:48:41de la société dont on ne parle pas
01:48:43D'une manière générale, moi je veux croire
01:48:45à l'optimisme de notre
01:48:47nation et en croisant
01:48:49en croisant
01:48:51d'une manière aussi générale
01:48:53des hommes et des femmes
01:48:55je m'aperçois que tout le monde n'est pas si pessimiste
01:48:57que ça, et peut-être que c'est
01:48:59ce que révèlent ces Jeux Olympiques
01:49:01D'une manière générale
01:49:03J'espère que tout le monde ne soit pas
01:49:05si pessimiste, je crois
01:49:07que tout ce qui s'est passé
01:49:09en France pendant les derniers
01:49:11mois amène
01:49:13à avoir un pays qui se
01:49:15cherche, un pays en difficulté
01:49:17un pays qui a du mal
01:49:19à retrouver l'optimisme
01:49:21Ensuite, il y a une relation
01:49:23évidemment avec une atmosphère
01:49:25politique qui est tendue
01:49:27on a vu des explosions
01:49:29des tensions lors des dernières
01:49:31années, des gilets jaunes jusqu'à
01:49:33la révolte des banlieues il y a un an
01:49:35donc je crois
01:49:37qu'on n'aurait
01:49:39pas raison d'oublier
01:49:41les difficultés d'un
01:49:43contexte qui
01:49:45je trouve est bien réel
01:49:47et qui n'est pas seulement
01:49:49un contexte français, parce qu'en Italie
01:49:51il y a des tensions, en Allemagne
01:49:53en Espagne, il y en a partout en Europe
01:49:55il y a une société
01:49:57européenne qui doit
01:49:59se rendre compte
01:50:01des problèmes vieux
01:50:03et nouveaux, les problèmes
01:50:05de l'immigration par exemple
01:50:07est réel, on peut
01:50:09trouver des solutions, on peut
01:50:11intégrer, et on doit
01:50:13intégrer, on peut multiplier les efforts
01:50:15sur ce terrain, et on doit
01:50:17le faire, mais ce n'est pas
01:50:19évident aujourd'hui
01:50:21il y a des problèmes à résoudre
01:50:23donc dans cette Europe
01:50:25le sport a un rôle à jouer
01:50:27et je suis totalement d'accord avec vous
01:50:29le sport peut donner
01:50:31de l'optimisme
01:50:33de l'optimisme de la volonté
01:50:35parce que c'est la
01:50:37démonstration que si on veut gagner
01:50:39on peut le faire, si on veut résoudre les problèmes
01:50:41on peut le faire, mais
01:50:43je crois qu'aujourd'hui la France
01:50:45vit une parenthèse
01:50:47importante grâce aux Jeux Olympiques
01:50:49mais que
01:50:51quand même ça ne peut pas
01:50:53permettre de
01:50:55ne pas voir
01:50:57ce qui a été la réalité
01:50:59il y a des derniers mois
01:51:01et ce qui
01:51:03est encore la réalité de la société
01:51:05aujourd'hui, la politique doit
01:51:07donner des réponses, et le président
01:51:09de la République a dit que les Jeux Olympiques
01:51:11qu'il y a une
01:51:13trêve olympique, une trêve
01:51:15dans un contexte politique
01:51:17de confusion
01:51:19or c'est au président de la République
01:51:21de donner les réponses en premier
01:51:23c'est à la politique de donner des réponses
01:51:25je crois que
01:51:27après la trêve on verra à nouveau
01:51:29la réalité, mais cet
01:51:31optimisme peut-être
01:51:33aidera à résoudre les problèmes
01:51:35pourvu que cette trêve soit pérenne
01:51:39par définition c'est une trêve
01:51:41par définition c'est une trêve, mais pourquoi pas
01:51:43espérons, espérons que
01:51:45cet optimisme
01:51:47continue un petit peu
01:51:49et calme un petit peu les tensions
01:51:51dans ce pays, espérons
01:51:53mais bon, on est français, avant tout
01:51:55au-delà de ça, je pense qu'il faut y voir
01:51:57une notion de valeur, le sport est facteur de cohésion sociale
01:51:59et pourquoi il est facteur de cohésion ?
01:52:01parce qu'il y a des valeurs
01:52:03qui sont données au travers du sport
01:52:05et donc les gens se retrouvent au travers de ces valeurs
01:52:07et tout le défi, ça va être, et c'est tout le paradoxe
01:52:09aussi avec les politiques aujourd'hui
01:52:11c'est que les français dans la dimension politique
01:52:13ne retrouvent pas un certain nombre de valeurs
01:52:15et de visions partagées
01:52:17et tout le défi va être de passer
01:52:19de cet exploit
01:52:21et de cet
01:52:25feu d'artifice d'émotions
01:52:27et de valeurs partagées
01:52:29et derrière on va se retrouver, et politiquement il y a un enjeu
01:52:31c'est-à-dire qu'il va falloir vraiment
01:52:33donner envie
01:52:35aux français de à nouveau se retrouver
01:52:37dans la vie politique française
01:52:39et de faire un petit peu un effort sur l'image
01:52:41qu'on va donner de nos gouvernants
01:52:43pour faire en sorte que les français
01:52:45ne soient pas dans la désillusion
01:52:47la plus totale et qu'on passe
01:52:49d'une émotion de ferveur et de fierté
01:52:51française à
01:52:53quelque chose d'un peu moins sympathique
01:52:55Retournons aux Jeux Olympiques
01:52:57ça fait quand même une semaine
01:52:59que les Jeux ont commencé, le temps passe
01:53:01très très vite forcément, et puis en plus
01:53:03c'est les vacances d'été, pour vous en tout cas devant votre télé
01:53:05peut-être, je vous propose de regarder
01:53:07les moments marquants de cette première semaine avec Dounia Tengour
01:53:09Cérémonie
01:53:11d'ouverture hors du commun
01:53:13une vasque qui illumine tout Paris
01:53:15les Jeux Olympiques 2024 font vibrer
01:53:17au jour le jour le public venu du monde
01:53:19entier. Le point levé
01:53:21tout sourire, le nageur Léon Marchand
01:53:23a réussi à conquérir le coeur des français
01:53:25le jeune homme de 22 ans enchaîne les prouesses
01:53:27et entre dans l'histoire avec
01:53:29ses trois médailles d'or
01:53:31Pauline Ferrand Prévost, elle, ne peut
01:53:33contenir ses larmes sur le podium
01:53:35et pour cause, c'est la victoire de toute une vie
01:53:37pour cette quintuple championne du monde
01:53:39de VTT Cross Country. Ce dimanche
01:53:41elle a décroché la plus belle des médailles
01:53:43Autre image incontournable
01:53:45de la semaine, celle du surfeur
01:53:47brésilien Gabriel Medina
01:53:49en lévitation au dessus des eaux polynésiennes
01:53:51sa planche accrochée au pied
01:53:53un moment pris sur le vif en sortie
01:53:55de vagues qui n'a pas tardé à faire le tour
01:53:57du monde. Restons encore
01:53:59dans les airs avec le français Anthony
01:54:01Jeanjean qui a offert un superbe run devant
01:54:03l'obélisque de Luxor pour la compétition
01:54:05de BMX Freestyle
01:54:07Malgré la prouesse, le champion ne raflera
01:54:09pas l'or mais offrira à la France
01:54:11la médaille de bronze
01:54:13Les Jeux Olympiques, ce sont aussi les plus
01:54:15beaux joyaux architecturaux de Paris
01:54:17mis à l'honneur. Les scrims
01:54:19au Grand Palais ou encore
01:54:21l'équitation au Château de Versailles
01:54:23et enfin, aux Invalides
01:54:25un nom que l'on n'est pas prêt d'oublier
01:54:27celui de la championne olympique de triathlon
01:54:29Cassandre Beaugrand
01:54:31sur le pont Alexandre III, ligne d'arrivée
01:54:33La jeune française s'avouera enfin
01:54:35sa victoire tant attendue, les deux mains
01:54:37prêtes à se joindre. C'est l'heure de la
01:54:39délivrance et du sacre pour celle qui
01:54:41avait dû abandonner lors des derniers
01:54:43JO de Tokyo
01:54:45Alors moi je note quand même qu'il fait le même temps à Tahiti
01:54:47qu'à Paris, voire même
01:54:49peut-être un petit peu plus voilé
01:54:51le ciel. C'est un peu notre
01:54:53héros de cet été
01:54:55il s'appelle Léon Marchand, forcément tout le monde en a
01:54:57entendu parler. Il pourrait gagner
01:54:59une quatrième médaille d'or
01:55:01ce soir lors du 200 mètres
01:55:034 nages. Il est originaire
01:55:05de la ville rose de Toulouse
01:55:07et vous allez voir dans ce reportage qu'il fait
01:55:09battre le coeur des habitants
01:55:11de Toulouse, des Toulousains. Reportage dans une
01:55:13piscine qu'il connaît bien avec Jean-Luc Thomas
01:55:15Cette piscine, c'est la piscine des dauphins
01:55:17du Thoèque, là où Léon Marchand a
01:55:19débuté la natation, là où il
01:55:21s'est entraîné avant les JO
01:55:23Ce jour-là, les nageurs présents
01:55:25sont fiers de la réussite du jeune
01:55:27nageur, triplement paré d'or
01:55:29J'ai été bluffé d'abord
01:55:31par sa simplicité
01:55:33Il est
01:55:35toujours resté ce qu'il était et j'espère
01:55:37qu'il va le rester longtemps. C'est ce qui
01:55:39je crois, plaît
01:55:41à tous les gens qui regardent ses courses
01:55:43D'autres pour rien au monde ne ratent
01:55:45les courses du prodige du club
01:55:47On était derrière l'écran de télé
01:55:49c'était extraordinaire
01:55:51d'autant plus que c'est un
01:55:53dauphin du Thoèque, donc
01:55:55voilà, on l'a côtoyé, on l'a
01:55:57croisé et voilà, on est super
01:55:59fiers de lui, on criait devant
01:56:01la télé, voilà, c'était
01:56:03stratosphérique, génialissime
01:56:05Pour les plus assidus
01:56:07des bassins, la qualité de la formation
01:56:09toulousaine est une grande
01:56:11satisfaction
01:56:13Ça me fait plaisir pour le Thoèque
01:56:15et l'école de formation ici
01:56:17C'est ça dont je suis fière, je crois
01:56:19C'est un exemple, ça fait rêver
01:56:21Même à Toulouse, on peut aussi faire
01:56:23des belles performances incroyables
01:56:25Les nageurs et les Toulousains
01:56:27pourront ovationner et fêter leurs champions
01:56:29lors d'un hommage, ce sera
01:56:31début septembre
01:56:33Allez, c'est la fin de cette
01:56:35demi-heure, vous restez bien autour de cette
01:56:37table, vous restez bien devant CNews, on revient
01:56:39dans quelques instants, on évoquera dans quelques
01:56:41minutes la situation au
01:56:43Proche-Orient, dans le reste de l'actualité
01:56:45forcément, et ce risque d'embrasement qui
01:56:47inquiète la région, on va tout de suite
01:56:49...
01:56:53Il est bientôt 13h30, merci d'être
01:56:55resté avec nous sur CNews, dans
01:56:57Media News, le journal, avec vous
01:56:59Somaïa Labidi
01:57:00A la une de l'actualité, on l'a appris
01:57:02il y a quelques minutes, enquête ouverte pour
01:57:04cyberharcèlement pour Thomas Joly
01:57:06directeur artistique de la cérémonie
01:57:08d'ouverture des JO, un tableau
01:57:10en particulier a déchaîné les passions
01:57:12sur internet, celui qui détourne la scène
01:57:14avec des drag queens
01:57:16Grosse déception pour le jeune plongiste
01:57:18Félix Lebrun, battu en
01:57:20demi-finale 4-0 par le chinois
01:57:22Fan Zhendong, l'espoir de
01:57:2417 ans jouera tout de même le bronze
01:57:26du simple ce dimanche
01:57:28Et puis c'est du jamais vu depuis la
01:57:30guerre froide, échange historique de prisonniers
01:57:32entre la Russie et l'Occident
01:57:34des prisonniers accueillis par Joe Biden
01:57:36et Kamala Harris, comme vous pouvez le voir sur ces
01:57:38images, au total, 24
01:57:40détenus et 2 enfants issus de
01:57:42ce pays, ont été libérés
01:57:44Merci beaucoup
01:57:46pour vos bons
01:57:48et loyaux services dans Midi News
01:57:50Merci à vous
01:57:52Nous sommes toujours avec Magali Vissant, Alberto Toscano
01:57:54et Jean-Michel Fauvergue
01:57:56J'aimerais évoquer avec vous
01:57:58la situation au Proche-Orient et ce risque d'embrasement
01:58:00qui inquiète la région après les
01:58:02éliminations de deux leaders
01:58:04Celui du Hamas
01:58:06à Téhéran et celui du Hezbollah
01:58:08à Beyrouth
01:58:10Je vous propose de regarder les craintes
01:58:12avec Marie-Victoire Dedonné
01:58:14qui sera en direct d'Israël dans un instant
01:58:18La colère et la vengeance
01:58:20c'est ce que promet le chef du Hezbollah
01:58:22lors de l'enterrement de son bras droit
01:58:24Foued Shokar, visé par une frappe
01:58:26israélienne
01:58:28L'ennemi et ceux qui sont derrière l'ennemi
01:58:30doivent attendre notre réponse inéluctable
01:58:32Il n'y a pas de discussion
01:58:34ou d'argument à ce sujet
01:58:36et les jours et les nuits à venir ainsi que le champ
01:58:38de bataille le prouveront
01:58:40L'Iran et les formations qui lui sont alliées
01:58:42au Proche-Orient
01:58:44entendent riposter de manière coordonnée contre Israël
01:58:46Mais d'après les analyses
01:58:48l'intérêt du Hezbollah est une réponse
01:58:50mesurée pour éviter un embrasement régional
01:58:52Benyamin Netanyahou
01:58:54se prépare néanmoins à tous les scénarios
01:58:56Israël est hautement
01:58:58préparé à tous scénarios tant sur le plan
01:59:00défensif qu'offensif
01:59:02Nous exigerons un prix très élevé
01:59:04pour tout acte d'agression contre nous
01:59:06quelle que soit la reine
01:59:08Déif était responsable
01:59:10du terrible massacre du 7 octobre
01:59:12et de nombreuses attaques meurtrières
01:59:14contre les citoyens d'Israël
01:59:16Pendant des années, il a été l'homme le plus recherché d'Israël
01:59:18Son élimination confirme
01:59:20un principe simple que nous avons établi
01:59:22Quiconque nous fait du mal, nous lui faisons du mal
01:59:26Les Etats-Unis se disent impliqués
01:59:28dans des efforts intenses pour éviter
01:59:30un conflit à grande échelle au Proche-Orient
01:59:34Et justement, quelles sont les répercussions
01:59:36pour les otages
01:59:38qui sont toujours retenus
01:59:40dans la bande de Gaza
01:59:42Je vous propose de regarder ce reportage
01:59:44de Mathieu Devez
01:59:46Il aura fallu 5 ans d'apres négociations
01:59:48pour parvenir à cet échange historique
01:59:50Aux Etats-Unis, 3 des 26 prisonniers
01:59:52libérés ont été accueillis par leur famille
01:59:54Un échange qui n'a été rendu possible
01:59:56que par la cohésion des alliés européens
01:59:58de Washington
02:00:00C'est un soulagement incroyable
02:00:02pour tous les membres de la famille réunis ici
02:00:04C'est un soulagement pour les amis et les collègues
02:00:06qui priaient pour ce jour depuis longtemps
02:00:08L'accord qui a rendu cela possible
02:00:10est une prouesse de diplomatie
02:00:12Pardonnez-nous, petite erreur de reportage
02:00:14Actualité quand même également
02:00:16très intéressante celle-ci
02:00:18Effectivement, je vous rappelle qu'il y a encore
02:00:20115 otages qui sont toujours retenus
02:00:22dans la bande de Gaza
02:00:24et des milliers d'Israéliens ont manifesté hier soir
02:00:26pour marquer ces 300 jours
02:00:28300 jours de combat
02:00:30dans la bande de Gaza
02:00:32depuis le 7 octobre dernier
02:00:34C'est un gestant qui exige
02:00:36également la finalisation
02:00:38d'un accord de cesser le feu
02:00:40du moins une trêve
02:00:42contre la libération des otages qui sont sur place
02:00:44Mathieu Dewez
02:00:46Ella Benhami est une survivante
02:00:48des massacres du 7 octobre dans le kiboutz de Béry
02:00:50Hier soir, s'est enfermée dans une cage
02:00:52qu'elle a réclamé la libération de son père
02:00:54Cela fait 300 jours
02:00:56que mon père m'a écrit pour me dire qu'il l'avait capturé
02:00:58300 jours que je ne lui ai pas parlé
02:01:00Comme elle, des milliers d'Israéliens
02:01:02ont rassemblé hier soir à Tel Aviv
02:01:04Tous exigent un accord pour libérer les otages
02:01:06Depuis désormais 300 jours
02:01:08111 personnes enlevées le 7 octobre
02:01:10sont retenues en captivité
02:01:12dans la bande de Gaza
02:01:14Je veux que mon frère revienne vivant
02:01:16Je ne veux pas de signe de vie
02:01:18Pas de vidéo, je le veux vivant
02:01:20Aujourd'hui
02:01:22Symbole fort, certains manifestants
02:01:24ont marché les pieds enchaînés
02:01:26D'autres ont brandi des portraits géants
02:01:28d'otages retenus à Gaza
02:01:30C'est le cas de Sacha
02:01:32Sa soeur Karina, 19 ans seulement
02:01:34est toujours entre les mains du Hamas
02:01:38J'espère que tout ce que nous faisons
02:01:40est utile et que nous pourrons rapidement
02:01:42signer un accord
02:01:44C'est pourquoi je m'adresse à mon gouvernement
02:01:46au Qatar, à l'Egypte, aux Etats-Unis
02:01:48au Hamas et au monde entier
02:01:50pour qu'ils signent l'accord et que nous puissions en finir
02:01:54Une éventualité qui semble de plus en plus lointaine
02:01:56après la mort du chef du bureau politique du Hamas
02:01:58et le regain de tensions au Proche-Orient
02:02:28que nous serions là 300 jours plus tard
02:02:30après ce qu'il est désormais connu
02:02:32d'appeler le samedi noir
02:02:34avec les otages
02:02:36qui ne sont pas encore libérés
02:02:38Alors hier, en ce jour très symbolique
02:02:40le 305ème jour, la nation
02:02:42était en jaune, la couleur symbolique
02:02:44de la lutte pour la libération
02:02:46des otages, le chiffre 300
02:02:48s'est affiché sur la tour Israélie
02:02:50à Tel Aviv, c'est la plus haute tour du pays
02:02:52La compagnie aérienne nationale
02:02:54est là, elle a illuminé
02:02:56ces vols de nuit avec un éclairage
02:02:58jaune et de nombreux spectateurs
02:03:00venus assister au combat des judokas
02:03:02israéliens aux JO à Paris
02:03:04portaient des t-shirts jaunes
02:03:06Une journée jalonnée aussi de très
02:03:08nombreux événements dans tout le pays
02:03:10notamment à Tel Aviv, des milliers
02:03:12d'Israéliens, vous l'avez dit, ont organisé une marche
02:03:14autour du ministère de la Défense
02:03:16et un rassemblement sur la place
02:03:18désormais appelée place des otages
02:03:20pour marquer cette date
02:03:22mais aussi pour exiger
02:03:24la finalisation d'un accord qui permettrait
02:03:26leur libération, elles sont
02:03:28nombreuses à estimer que le Premier
02:03:30ministre Benhamin Netanyahou fait tout
02:03:32pour perturber les négociations
02:03:34et ce pour ne pas froisser
02:03:36ses partenaires nationalistes
02:03:38de sa coalition qui menacent
02:03:40de se retirer en cas d'accord qui ne leur
02:03:42conviendrait pas, ce qui marquerait
02:03:44la fin du mandat de Netanyahou
02:03:46une approche que rejettent les proches
02:03:48du Premier ministre, eux estiment que la
02:03:50pression militaire sur le Hamas
02:03:52rapproche la conclusion
02:03:54d'un accord, un accord qui pour l'heure
02:03:56semble très incertain, après
02:03:58la confirmation hier par Tsaïde
02:04:00de l'élimination de Mohamed Def
02:04:02le bras droit de Yéyé Sinouar
02:04:04et architecte du 7 octobre
02:04:06il y a trois semaines, et celle d'Ismail
02:04:08Amiye, le chef politique du Hamas
02:04:10éliminé à Téhéran après
02:04:12avoir assisté à la cérémonie
02:04:14d'investiture du nouveau président
02:04:16iranien, une élimination
02:04:18non revendiquée par
02:04:20Salem, rappelons-le, il était l'interlocuteur
02:04:22quasiment unique du Hamas
02:04:24dans les discussions en vue justement
02:04:26d'un éventuel accord, alors qui pourra
02:04:28le remplacer, se demandent les familles
02:04:30très inquiètes et qui craignent
02:04:32désormais le pire pour leurs proches
02:04:34ces éliminations pourraient-elles mettre
02:04:36la pression sur Yéyé Sinouar
02:04:38toujours retranchée dans les
02:04:40tunnels de Gaza, et qui est le seul
02:04:42à décider du sort
02:04:44des otages, ou au contraire
02:04:46provoquer un rejet
02:04:48catégorique, personne ne peut le dire
02:04:50comme vous l'imaginez, c'est toute une
02:04:52nation qui attend le retour des otages
02:04:54sans lequel même avec la victoire
02:04:56de Salem à Gaza, il sera
02:04:58impossible d'amorcer
02:05:00une phase de résilience, officiellement
02:05:02il reste à Gaza 115
02:05:04otages, 41 d'entre eux ne seraient
02:05:06plus en vie, tant qu'il n'y a pas
02:05:08de preuve ou d'élément permettant d'affirmer
02:05:10qu'un otage est mort
02:05:12il est considéré comme vivant, parmi
02:05:14eux, rappelons-le, deux français
02:05:16Merci beaucoup Nathalie Sosnaoufier
02:05:18en direct d'Israël
02:05:20merci à vous, Jean-Michel Fauvergue
02:05:22l'équation est quasi impossible
02:05:24comment espérer un accord de trêve
02:05:26avec
02:05:28le Hamas, quand
02:05:30le leader du mouvement
02:05:32est tué à Téhéran, et le leader
02:05:34du Hezbollah également, l'un des leaders du Hezbollah
02:05:36a été tué à Beyrouth
02:05:38Oui bien sûr, et ça relance
02:05:40la crainte qu'on a pour ces otages
02:05:42à qui on pense tout le temps, et en particulier
02:05:44les deux otages français, bien évidemment, ça a été dit
02:05:46dans votre reportage
02:05:48et ça va être difficile maintenant d'avoir une trêve
02:05:50mais est-ce que la trêve a été tellement désirée
02:05:52de la part, en particulier
02:05:54de Benjamin Netanyahou ?
02:05:56En fait, en réalité
02:05:58la problématique
02:06:00c'est que délivrer des otages
02:06:02je vous le garantis
02:06:04c'est des choses difficiles, déjà
02:06:06en pays de paix
02:06:08surtout s'il y a plusieurs otages
02:06:10délivrer des otages pendant une guerre
02:06:12c'est quasi mission impossible
02:06:14je ne dis pas que c'est impossible totalement
02:06:16puisque l'armée israélienne
02:06:18a déjà délivré quelques otages
02:06:20elle en a aussi
02:06:22malheureusement
02:06:24souvenez-vous, a battu trois en se trompant
02:06:26de cible, mais on ne peut pas
02:06:28lui en vouloir, on est dans un système
02:06:30de guerre, un système très
02:06:32difficile, ça c'est la première chose
02:06:34la deuxième chose, il ne semblait
02:06:36pas qu'au départ
02:06:38de la guerre contre
02:06:40le Hamas
02:06:42la délivrance
02:06:44des otages ait été
02:06:46placée en numéro un
02:06:48par Netanyahou
02:06:50ce qui était placé en numéro un, c'est
02:06:52l'esprit de vengeance
02:06:54ou du moins l'esprit
02:06:56de vouloir éliminer tous ces
02:06:58terroristes
02:07:00et ça, il est évidemment
02:07:02dans son droit et on ne peut surtout pas lui reprocher
02:07:04parce que ces terroristes
02:07:06sont à l'origine de ce qui s'est passé
02:07:08de ce pogrom
02:07:10affreux du 7 octobre
02:07:12donc de les éliminer avant que
02:07:14de penser aux otages
02:07:16donc on est dans une période un peu
02:07:18particulière et puis vous l'avez dit aussi
02:07:22le leader du Hamas
02:07:24qui participait
02:07:26de cette relation-là
02:07:28pour la trêve a été
02:07:30abattu, a été éliminé
02:07:32atterrant et donc
02:07:34c'était lui l'interlocuteur pour les négociations
02:07:36oui oui, c'était lui l'interlocuteur
02:07:38évidemment
02:07:40il faudra dans les quelques jours
02:07:42qui viennent, voir comment les choses
02:07:44se dessinent
02:07:46et en particulier si les ripostes
02:07:48sont des vraies ripostes ou des ripostes
02:07:50un peu plus
02:07:52mesurées
02:07:54un peu plus légères que ce à quoi on s'attend
02:07:56ça, ça sera un autre signe
02:07:58Alberto Toscano ?
02:08:00En effet, on ne peut que
02:08:02sympathiser et éprouver une peine énorme
02:08:04pour les familles des otages
02:08:06en même temps, la question
02:08:08des otages est
02:08:10elle-même otage de cette grande politique
02:08:12le 7 octobre
02:08:14a ouvert un problème
02:08:16vital pour Israël
02:08:18et c'est vraiment celui de
02:08:20sa propre sécurité
02:08:22et je crois que
02:08:24l'enjeu est l'avenir de Gaza
02:08:26et le fait que Gaza
02:08:28puisse avoir
02:08:30un gouvernement
02:08:32un pouvoir, une administration
02:08:34qui ne représente pas
02:08:36structurellement
02:08:38un danger pour l'existence même
02:08:40de l'Etat d'Israël
02:08:42Or, nous vivons
02:08:44une situation extrêmement délicate
02:08:46parce qu'il n'y a pas
02:08:48une puissance à niveau international
02:08:50telle que les Etats-Unis
02:08:52ont été à d'autres époques
02:08:54capables d'agir
02:08:56vraiment pour imposer la paix
02:08:58pour
02:09:00proposer une réelle alternative
02:09:02parce que l'alternative est celle
02:09:04d'un pouvoir à Gaza
02:09:06différent par rapport à l'administration
02:09:08et au pouvoir de Hamas
02:09:10Hamas, avec Hamas
02:09:12je crois qu'Israël peut
02:09:14et le faisait
02:09:16négocier une trêve
02:09:18mais Hamas ne peut pas être
02:09:20partie prenante d'une paix définitive
02:09:22tant que Hamas
02:09:24n'acceptera pas l'existence d'Israël
02:09:26et je crois que le point
02:09:28est là et aujourd'hui
02:09:30on doit se mesurer à l'impuissance
02:09:32de la politique internationale
02:09:34à l'incapacité des
02:09:36grands puissances de proposer
02:09:38des solutions
02:09:40Alberto, quand vous dites
02:09:42je me posais une question si vous le permettez
02:09:44quand vous dites
02:09:46une autorité
02:09:48différente que la Hamas, bien évidemment
02:09:50sur la bande de Gaza, est-ce que vous pensez
02:09:52à la même autorité qu'en Cisjordanie
02:09:54ou une nouvelle autorité supplémentaire ?
02:09:56Je pense à une présence internationale
02:09:58et il y a deux pays qui
02:10:00à mon sens ont un rôle particulier à jouer
02:10:02c'est l'Egypte
02:10:04Gaza était avant 1967
02:10:06un territoire égyptien
02:10:08et l'Egypte ne veut pas
02:10:10Gaza parce que Gaza on sait
02:10:12qu'est-ce que ça peut représenter
02:10:14pour les équilibres en Egypte
02:10:16où la présence des frères musulmans
02:10:18est toujours très sensible
02:10:20et l'autre puissance c'est les Etats-Unis
02:10:22l'Europe malheureusement
02:10:24a révélé
02:10:26une incapacité de proposer
02:10:28des solutions, mais je crois que l'Egypte
02:10:30et les Etats-Unis ont un rôle
02:10:32déterminant à jouer dans l'avenir de Gaza
02:10:34Donc on met de côté
02:10:36l'autorité... Non, l'autorité palestinienne
02:10:38mais on n'est pas
02:10:40en train de parler
02:10:42On n'y est pas encore de toute façon
02:10:44mais je crois que l'autorité
02:10:46palestinienne a un rôle essentiel
02:10:48mais ce rôle essentiel
02:10:50l'autorité palestinienne était à Gaza
02:10:52elle a été chassée par Hamas
02:10:54on ne peut pas permettre à l'histoire
02:10:56de se répéter de la même façon
02:10:58donc la présence de l'autorité palestinienne
02:11:00et son pouvoir doivent être
02:11:02doivent avoir une garantie internationale
02:11:04qui puisse
02:11:06empêcher à l'avenir
02:11:08une organisation terroriste
02:11:10de prendre le pouvoir à Gaza
02:11:12c'est mon opinion
02:11:14Difficile de se projeter de toute façon
02:11:16parce qu'on est encore loin, très loin
02:11:18de la fin de ce conflit
02:11:20On est en 13h44
02:11:22l'essentiel de l'actus
02:11:24Après un premier combat
02:11:26dans la douleur, la star des Tatamis
02:11:28s'est qualifiée pour les demi-finales
02:11:30des plus de 100 kilos
02:11:32Teddy Rinor a battu le géorgien Guram Tushishvili
02:11:34vice-champion olympique en titre
02:11:36Au septième jour de la compétition
02:11:38il se félicite du premier bilan
02:11:40des JO
02:11:42pas de menaces caractérisées, 200 interpellations
02:11:44depuis le coup d'envoi
02:11:46dont 180 gardes à vue
02:11:48Gérald Darmanin en visite ce matin
02:11:50dans un commissariat de Seine-Saint-Denis
02:11:52comme vous pouvez le voir sur ces images
02:11:54Et puis après des funérailles officielles
02:11:56à Téhéran en Iran hier
02:11:58sa dépouille est arrivée au Qatar
02:12:00Ismail Agneh, numéro 1 du Hamas, va être inhumé
02:12:02à Doha où il vivait en exil
02:12:04une mort que le Hamas a déjà promis de venger
02:12:06Merci beaucoup Somaya
02:12:08pour l'essentiel de l'actu
02:12:10On va peut-être reparler un petit peu
02:12:12pour terminer cette émission
02:12:14des JO avec cette ferveur
02:12:16et les retombées économiques
02:12:18qui ne pourraient pas forcément être celles que l'on espère
02:12:20en tout cas, on espère de bonnes retombées économiques
02:12:22néanmoins les musées, les restaurants
02:12:24notamment en Ile-de-France
02:12:26peinent à remplir
02:12:28Je vous propose de regarder ce reportage de Fabrice Elsner
02:12:30avec Axelle Raybaud, Mathilde Couvlier-Fleurnoy et Alice Sommerer
02:12:34La fièvre olympique est bien présente au musée Grévin
02:12:36mais elle ne semble pas avoir gagné les juilletistes
02:12:38avant la cérémonie d'ouverture des JO
02:12:40Sa fréquentation était déjà en baisse
02:12:42C'est la première fois dans ce musée-là
02:12:44qu'il y a si peu de monde
02:12:46Il y a plus de mannequins que de visiteurs
02:12:48Cette baisse se fait sentir
02:12:50dans tous les musées de la capitale
02:12:52Au mois de juillet, le musée du Quai Branly
02:12:54comptait moins de 40% de visiteurs
02:12:56par rapport à 2023
02:12:58Une situation qui s'explique par une différence de clientèle
02:13:00pour ce spécialiste
02:13:022 millions de touristes qui viennent spécifiquement
02:13:04pour les JO pendant cette période
02:13:06elle en fait fuir 3 millions qui venaient habituellement
02:13:08essentiellement pour les sites culturels
02:13:10les sites de visite et le patrimoine parisien
02:13:12Le célèbre château de Versailles n'échappe pas à ce phénomène
02:13:14Entre le 18 et le 26 juillet
02:13:16la fréquentation du château a chuté de 30%
02:13:18mais l'administrateur du château
02:13:20reste confiant pour la suite
02:13:22Le site a attiré de nombreux visiteurs
02:13:24Nous en sommes au début des JO
02:13:26donc on ne peut pas tirer des conclusions
02:13:28Pour l'instant nous sommes sur une fréquentation
02:13:30d'à peu près 18 000 personnes pour le château
02:13:32en plus de la fréquentation qui vient dans les jardins
02:13:34donc nous sommes sur une bonne fréquentation estivale
02:13:36et par ailleurs
02:13:38nous sommes un site qui accueille énormément de monde
02:13:40au titre des compétitions olympiques
02:13:42et c'est un moment exceptionnel
02:13:44nous en sommes très fiers
02:13:46Durant la période olympique
02:13:48Paris et l'île de France pourraient accueillir
02:13:50jusqu'à 15 millions de visiteurs
02:13:52Un mot sur les retombées économiques
02:13:54ce contexte forcément particulier
02:13:56pour le commerce en général
02:13:58Pas que le commerce d'ailleurs
02:14:00on peut se promener dans Paris
02:14:02et constater tous les jours
02:14:04que malheureusement des acteurs économiques
02:14:06notamment TPE et PME
02:14:08quand on a vendu les Jeux Olympiques
02:14:10comme la possibilité justement de travailler
02:14:12et donc les gens sont restés là
02:14:14ils déchantent un peu
02:14:16et j'ai envie de dire qu'il y a un petit aspect
02:14:18dont on n'entend pas souvent parler dans les médias
02:14:20qui reste l'aspect communication
02:14:22parce qu'il faut savoir que si aujourd'hui
02:14:24les Jeux Olympiques ont lieu
02:14:26c'est qu'il y a plein de TPE et PME qui participent
02:14:28à l'effervescence, qui tous les jours
02:14:30le matin comme la nuit sont là pour bosser
02:14:32pour faire en sorte que ces Jeux soient réussis
02:14:34et qui malheureusement n'ont aucune autorisation
02:14:36de communiquer sur ces Jeux Olympiques
02:14:38et ça c'est assez malheureux
02:14:40ce sont des contrats qui sont faits
02:14:42justement par le CIO
02:14:44et il y a peut-être quelque chose à creuser là-dessus
02:14:46parce que derrière il y a effectivement une dimension
02:14:48très marketing du CIO
02:14:50qui malheureusement ne permet pas
02:14:52à nos TPE et PME
02:14:54de pouvoir rayonner aussi, de pouvoir profiter
02:14:56de cet engouement et ne serait-ce que de pouvoir dire
02:14:58qu'ils ne participent pas à ces Jeux Olympiques
02:15:00à leur manière à eux.
02:15:02Merci beaucoup Magalie Vissante d'avoir été avec nous
02:15:04cet après-midi, Jean-Michel Fauvergue également
02:15:06Alberto Toscano, merci beaucoup
02:15:08merci de nous avoir suivis
02:15:10tout de suite 680 minutes avec
02:15:12Mickaël de Santos, moi je vous dis à demain
02:15:14dès 6h pour la matinale week-end.

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