• il y a 2 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour cette nouvelle édition de Mili-News.
00:00:07Été évidemment, version longue, trois heures, nous sommes ensemble durant trois heures avec des reportages, des témoignages et évidemment des débats.
00:00:13Je vous présente mon équipe dans quelques instants, vous connaissez le refrain, mais tout de suite le sommaire de notre première partie.
00:00:19Il est à la une de tous vos journaux quotidiens, tout puissant pour aujourd'hui, le Roi Léon pour le Figaro et un très beau titre pour l'équipe, une légende d'or et de sang.
00:00:28Léon Marchand, star incontesté, incontestable, le nageur a remporté l'or sur 200m papillon, puis le 200m brasse, après l'or dimanche sur 400m et quelque chose me dit que ce n'est pas fini.
00:00:40Il est incroyable et c'est vrai, ça nous fait du bien en cette période un peu anxiogène.
00:00:46C'est le co-titre évidemment, Jacques Vandrou, notre spécialiste sport, sera avec nous.
00:00:51En attendant, ces JO ont également un mérite, et oui, il faut le solidier, la capitale a rarement été placée sous haute protection et si tranquille.
00:00:59Là aussi, ça nous fait du bien, il y a des policiers partout.
00:01:02On est allé au champ de Mars, normalement envahi de vendeurs à la sevette ou de pickpocket, et bien là, il n'y a plus personne.
00:01:09Notre reportage, et puis en revanche, situation paradoxale, en région, l'insécurité est toujours là.
00:01:15Trois hommes ont été blessés dans une fusillade, il pourrait s'agir d'un règlement de compte sous fond de trafic de drogue, on en parle évidemment avec mes invités.
00:01:23Voilà pour le programme de notre première partie, mais tout de suite, elle est fidèle au poste, je ne sais pas si elle va nous dire beaucoup de cocorico aujourd'hui comme hier.
00:01:31C'est Somaï Labidi que je salue, bonjour Somaïa.
00:01:34Bonjour Thierry, vous en parliez dans votre sommaire, mais c'est le monde entier qui parle de lui au lendemain de son doublé historique sur le 200m papillon et le 200m brasse.
00:01:43Léon Marchand replonge dès ce matin, le prodige tricolore des bassins est attendu sur le 200m4 nage, et on lui souhaite évidemment de se qualifier pour une quatrième médaille d'or.
00:01:55Une marée humaine funéraille en Iran, vous allez voir ces images du chef du Hamas, Ismail Hani, qui a été tué dans une frappe imputée à Israël.
00:02:04Le numéro 1 du Hamas sera d'ailleurs enterré demain au Qatar, où il vivait en exil.
00:02:09Et puis une décision lourde de sens, le chef de l'organisation des Etats américains va demander à la CPI, Cour pénale internationale, d'inculper Nicolas Maduro pour, je cite, le bain de sang au Venezuela.
00:02:21Inculpation qui devrait être assortie d'un mandat d'arrêt contre le président vénézuélien.
00:02:26Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 11h, je vous retrouve dans 30 petites minutes Thierry.
00:02:30Et bien vous savez quoi ? On sera au rendez-vous Somaïa.
00:02:33A tout à l'heure.
00:02:35A tout à l'heure.
00:02:36Allez, avant de vous présenter mon plateau, je voudrais qu'on commence par une image.
00:02:39Cette image-là.
00:02:41Regardez, écoutez, vivez-la.
00:03:07Eh oui, quand je vous dis qu'Eléon Marchand c'est la star des stars, je présente mon plateau.
00:03:13J'espère que vous avez pris vos maillots de bain, parce qu'on va beaucoup parler natation en ce début d'émission.
00:03:17Ma joie à laïté, avocate.
00:03:19Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:03:20Je suis ravi de vous accueillir.
00:03:21Ce sont des images qui font plaisir à voir.
00:03:22Tout à fait.
00:03:23Lauriane Rossi, présidente Renaissance et Haute Seine.
00:03:25Bonjour.
00:03:26Ça fait du bien quand je disais, après cette période un petit peu où la France a vécu, une période un peu sensible, perturbée.
00:03:32Je trouve que c'est important de commencer.
00:03:34Ces jeux nous font du bien, oui.
00:03:35Ça nous fait du bien.
00:03:36Vous êtes d'accord avec moi.
00:03:37Benoît Perrin, vous avez pris votre maillot de bain ?
00:03:38Non, mais je suis prêt à plonger dans l'actualité.
00:03:40Très bien.
00:03:41Très fort.
00:03:42Très, très fort.
00:03:43Directeur général de Contribuables Associés.
00:03:46On va saluer notre ami Jacques Vendroux, qui est avec nous.
00:03:49Grand spécialiste, qui est en vacances.
00:03:52Son maillot de bain ne doit pas être très, très loin, Jacques Vendroux.
00:03:54Je le connais.
00:03:55Bonjour Jacques.
00:03:56Comment allez-vous ?
00:03:57Comment ça va les amis ?
00:03:58Écoutez, ça va bien.
00:03:59Je vois que vous êtes au soleil, avec des petites fleurs derrière vous.
00:04:01Donc voilà, on a un peu de clim.
00:04:03Donc voilà.
00:04:04Incroyable ce qui s'est passé, Jacques.
00:04:07On va voir tout ça en image, mais incroyable.
00:04:09Non, mais c'est du jamais vu.
00:04:11Parce que des champions qui ont obtenu deux médailles d'or pendant la durée d'une Olympiade,
00:04:17pendant 15 jours, c'est déjà arrivé.
00:04:19Et ça arrivera encore.
00:04:20Mais un champion qui obtient deux médailles d'or à trois heures d'intervalle en natation,
00:04:27c'est du jamais vu.
00:04:29Actuellement, il a trois médailles d'or.
00:04:32Il égale un champion que vous connaissez bien, Thierry, Jean-Claude Killy,
00:04:36des Jeux olympiques d'hiver en 1968.
00:04:38Il avait obtenu trois médailles d'or, mais sur la durée de la compétition.
00:04:42Ce qui ne minimise en aucun cas la performance de Jean-Claude Killy.
00:04:46Mais là, ce garçon, il est hors norme.
00:04:48Et vous savez, il a pris la décision la plus importante de sa vie il y a trois ans.
00:04:53Son entraîneur de l'époque à Toulouse rentre en contact avec Bob Roman,
00:04:59l'entraîneur de Michael Pepps.
00:05:01Il lui envoie un mail, tout simplement.
00:05:03Et son entraîneur lui dit, je crois, je crois que j'ai un phénomène ici à Toulouse.
00:05:09Je vous demande de le recevoir, de voir.
00:05:12Et il s'en va aux Etats-Unis.
00:05:14Et l'entraîneur de Pepps le garde.
00:05:16Et voilà ce qu'il a fait.
00:05:17L'entraîneur de Pepps, qui avait déjà des exploits avec Michael Pepps, bien sûr.
00:05:22Cet entraîneur Bob Roman a façonné, a construit ce champion qui est maintenant un champion du siècle.
00:05:29Un champion pour l'éternité.
00:05:31C'est-à-dire qu'en 48 heures, enfin en trois jours, il obtient trois médailles d'or.
00:05:36Ce qui est évidemment quasiment du jamais vu.
00:05:39Deux médailles d'or, je l'ai dit tout à l'heure sur la même journée.
00:05:41Alors ça, c'est un exploit qui sera quasiment jamais battu.
00:05:45Mais on en a fait un champion.
00:05:47Et surtout, il est français.
00:05:48Et surtout, il fait du bien.
00:05:50Et surtout, toute la France est avec lui.
00:05:52Et ça, ça fait du bien.
00:05:53Tout le monde est bien l'encourage.
00:05:54Et ça, ça fait un bien énorme au pays.
00:05:56Croyez-moi.
00:05:57Restez avec nous, Jacques.
00:05:58Parce que j'ai plein de questions à vous poser en tant que grand connaisseur du sport.
00:06:01Mais on va revivre ces événements avec Maxime Legay.
00:06:03Et on continue à dialoguer avec mes invités et vous-même, mon cher Jacques.
00:06:09Un finish exceptionnel pour une performance historique.
00:06:13Hier soir, le roi Léon a fait honneur à son surnom.
00:06:16Et réalise l'impensable.
00:06:18Être titré en 200 m papillon et en 200 m brasse lors de la même soirée.
00:06:23Le tout en seulement moins de deux heures.
00:06:27Une prestation hors normes qui a fait chavirer les Français.
00:06:30Réunis dans les fan zones.
00:06:36Il est trop fort.
00:06:37Il est trop fort.
00:06:38Il a tout survolé.
00:06:39Quelle fierté de l'avoir.
00:06:40Il est français.
00:06:41Et c'est trop beau.
00:06:42On adore.
00:06:43Incroyable.
00:06:44C'est extraordinaire de voir ça.
00:06:45Vous avez vu aussi.
00:06:46Le coeur.
00:06:47Le coeur est sorti.
00:06:48Plus vous criez, c'est extraordinaire.
00:06:49On n'en revient pas.
00:06:50On n'en revient pas.
00:06:51Une Léon Mania qui gagne tout le pays.
00:06:53Et qui fait le bonheur des spectateurs.
00:06:55Pour ces Jeux Olympiques à domicile, la ferveur du public français n'a sans doute jamais été aussi grande.
00:07:01Ça fait du bien à la France ce genre de médaille.
00:07:04Ça fait du bien aux gens qui aiment le sport.
00:07:08Est-ce qu'hier, par exemple, dans sa dernière compétition, le public s'est levé.
00:07:14Mais attendez, s'est levé.
00:07:1517 000 personnes quand même.
00:07:17Ils ont chanté tous ensemble que je t'aime, la chanson de Johnny Hallyday.
00:07:22Je n'ai jamais vu ça de ma vie.
00:07:24Le prodige de 22 ans n'a pas fini d'éclabousser de son talent le bassin de la Paris Défense Arena.
00:07:30Ce jeudi, il est en lice pour le 200 mètres catenage.
00:07:33Avant le relais français du 4x100 catenage prévu ce samedi.
00:07:38J'étais tellement enthousiaste.
00:07:39J'ai totalement oublié de vous demander si vous aviez regardé la séquence hier.
00:07:43Lauriane, vous avez regardé ?
00:07:45Je l'ai regardée dans des conditions assez particulières.
00:07:47J'étais en train d'assister au quart de finale simple dame tennis.
00:07:50Tout le cours s'est mis à hurler.
00:07:53D'ailleurs, les champions croates et ukrainiens qui étaient en train de jouer n'ont pas vraiment compris ce qui se passait.
00:07:58Léon Marchand venait de remporter sa deuxième médaille d'or de la journée.
00:08:02Il est rentré dans la légende des Jeux et dans la légende française.
00:08:05C'est devenu un héros français hier soir et un héros olympique.
00:08:08On a eu besoin de ça quand même.
00:08:10Je m'adresse à la femme politique.
00:08:12Cette joie, cette liesse, cette ferveur populaire autour des Jeux olympiques en France,
00:08:19mais qui réunit évidemment tous les habitants du monde entier,
00:08:22montre combien le sport est capable d'apporter de la joie
00:08:27et de nous sortir effectivement d'une période un peu morose.
00:08:30Il faut le dire, c'est bien politique.
00:08:35Il y avait la chanson « Vacances, j'oublie tout » et les hommes politiques veulent dire « J'y vais, j'oublie tout ».
00:08:40Oui, je crois. On peut être fiers de cela.
00:08:42Je crois que c'est une fierté énorme d'accueillir ces Jeux olympiques en France, à Paris.
00:08:46Le palmarès de notre délégation française fait honneur à ces Jeux et apporte énormément de joie aux Français.
00:08:53Je crois qu'on le voit dans les rues, à Paris comme en province.
00:08:56La ferveur est là. Les gens sont contents d'être réunis ensemble.
00:09:00Nous sommes tous derrière nos athlètes, derrière nos champions.
00:09:03C'est loin d'être fini. Je vous rejoins.
00:09:05Léon Marchand n'en a pas fini de nous surprendre.
00:09:07On verra ça avec Jacques tout à l'heure.
00:09:08Najwa, vous les avez regardées en famille, cette compétition ?
00:09:10Tout à fait.
00:09:11Je vous connais un peu.
00:09:12En famille, devant ma télé.
00:09:15Je me suis dit que c'est un phénomène, Léon Marchand.
00:09:20Un véritable phénomène. Jacques Vendredi le rappelait.
00:09:23Trois médailles, trois records olympiques qui vont bien sûr avec ces médailles.
00:09:29On va être devant également notre télé pour le 200 mètres quatre nages.
00:09:37Parce que là aussi, je pense que ça va être…
00:09:40On a l'impression que rien ne peut l'arrêter.
00:09:43C'est une fierté.
00:09:46Comme les autres d'ailleurs.
00:09:48La délégation française est également au rendez-vous.
00:09:52Je rappelle quand même qu'il y a 26 médailles dont 8 en or.
00:09:57Après simplement cinq jours de compétition.
00:10:00Et donc on avait besoin vraiment de cette trêve politique.
00:10:04Parce qu'en effet le sport fédère.
00:10:07Fédère un peuple.
00:10:09Et on a vu cette liasse, cette ferveur dans cette fan zone.
00:10:14Et qui faisait vraiment plaisir à voir.
00:10:17Vous savez en conférence de rédaction ce matin, on ne s'est pas posé dix mille questions.
00:10:21Pour ouvrir Midi News Eté, on s'est dit oui voilà.
00:10:24On va commencer par quelque chose de formidable et de magique.
00:10:27Et qui donne un peu de rêve.
00:10:29Et qui met un peu de paillettes dans les yeux des français.
00:10:31Parce qu'on en a bien besoin.
00:10:32Benoît, vous avez regardé vous aussi ?
00:10:34Moi j'ai regardé mais malheureusement tout seul.
00:10:35Parce que ma femme et mes enfants vont partir.
00:10:37Mais vous avez crié quand même.
00:10:38Mais j'ai crié tout seul.
00:10:39Est-ce que vous avez chanté comme Jacques Vendredi le disait que je t'aime ?
00:10:41Ah oui mais évidemment.
00:10:42Non mais ce qui est extraordinaire je trouve dans cette histoire.
00:10:44C'est effectivement, vous l'avez parfaitement dit.
00:10:46On vit une période parfaitement angoissante.
00:10:48A la fois en termes de politique nationale.
00:10:50A la fois en termes de contexte international qui est vraiment terrible.
00:10:52Mais ce qui est je crois vraiment formidable dans ces champions.
00:10:55Qui sont vraiment des champions des temps modernes.
00:10:57C'est que pour nous c'est du divertissement.
00:10:59Vous parlez d'émotion.
00:11:00On parle tous d'émotion extraordinaire devant nos postes.
00:11:02Mais pour eux c'est quand même du travail.
00:11:04C'est quand même le sens du sacrifice.
00:11:05C'est quand même un travail vraiment acharné.
00:11:07C'est une gestion du stress.
00:11:08C'est la capacité à se fixer des objectifs.
00:11:10A les atteindre.
00:11:11A gérer ses émotions.
00:11:13Et je trouve que c'est finalement inspirant pour nous tous.
00:11:15Dans nos vies respectives.
00:11:17Parce qu'ils sont l'incarnation du fait qu'en fait avec du travail et de l'ambition.
00:11:20On peut faire quelque chose de formidable de nos vies.
00:11:22Jacques comme tout bon journaliste.
00:11:24Je sais que vous avez lu l'équipe ce matin.
00:11:26Je l'ai lu également.
00:11:27C'est un de mes premiers réflexes.
00:11:29Où on apprend tout sur l'extraordinaire monsieur tout le monde.
00:11:31Je serais tenté de dire qu'est-ce qu'il a de plus que les autres.
00:11:34Quand je lis cet article de l'équipe.
00:11:36Il a des pieds qui l'aident dans les coulées.
00:11:38Son coeur est capable de s'autoréguler.
00:11:40Qu'est-ce qu'il a de plus que les autres Jacques ?
00:11:42L'envie d'avoir envie.
00:11:45On reste dans la chanson.
00:11:47Quelle culture.
00:11:49Il a décidé quand il avait 4 ou 5 ans.
00:11:51Parce qu'on rappelle que ses parents ont participé dans une autre vie à des Jeux Olympiques.
00:11:56Son papa et sa maman.
00:11:58Il n'a pas été élevé pour devenir champion de natation.
00:12:01Il a simplement baigné dans cette ambiance.
00:12:03C'est-à-dire qu'il sort de l'ordinaire.
00:12:05Du milieu sportif et du milieu de la natation.
00:12:07Et puis il y a une motivation qui est hors norme.
00:12:10Et puis il y a une motivation.
00:12:12Il ne faut pas oublier.
00:12:14Parce qu'on parle bien sûr de l'exploit.
00:12:16Mais Léon Marchand, il s'entraîne depuis des années.
00:12:217 heures par jour.
00:12:23C'est-à-dire que le matin quand il se réveille.
00:12:25En dehors de faire ses études.
00:12:27Il va nager pendant 5 heures et 7 heures.
00:12:29Dans les différentes universités où il est aux États-Unis.
00:12:31C'est-à-dire qu'on n'est pas champion par hasard.
00:12:34On n'est pas champion par accident.
00:12:36On n'a pas une médaille d'or par raccourci.
00:12:39Regardez, là il est à 3, peut-être à 4.
00:12:41Et quand vous regardez tous les anciens champions olympiques.
00:12:44Ou même les champions du monde.
00:12:46Ou même les grandes équipes de football en Ligue des champions, etc.
00:12:49Il n'arrive pas là-bas.
00:12:51Il n'arrive pas avec le succès par hasard.
00:12:53Ce n'est pas un accident.
00:12:55Et puis c'est vrai que c'est un garçon qui semble équilibré.
00:12:59Il a reçu forcément une éducation exceptionnelle de la part de ses parents.
00:13:04Qui sont issus, je le répète, du milieu sportif.
00:13:06Donc ses parents lui ont donné des codes.
00:13:09En dehors de ses qualités incroyables.
00:13:11Je veux dire, il a un état d'esprit de gagnant.
00:13:15Et puis je voudrais quand même qu'on insiste aussi.
00:13:17Parce qu'on parle des champions.
00:13:19On parle, je veux dire, des performances.
00:13:21Il ne faut pas oublier que pour la première fois.
00:13:24Depuis mes deux très très longues années.
00:13:26Et malheureusement, c'est mon expérience qui peut en témoigner.
00:13:29Jamais l'État, à commencer par Emmanuel Macron, etc.
00:13:33Et tous ses collaborateurs.
00:13:35A mis autant de moyens pour ces Jeux Olympiques qui se déroulent en France.
00:13:40Ils sont dans des conditions exceptionnelles.
00:13:43Du président de la République à Tony Estanguier.
00:13:45Ils ont des moyens de s'extérioriser d'une manière fabuleuse.
00:13:49Regardez, 8 médailles d'or, 10 médailles d'argent, 8 médailles de bronze.
00:13:53C'est du jamais vu dans l'histoire des Jeux concernant la France.
00:13:58Bon, maintenant on a un énorme avantage.
00:14:00Et il faut en profiter.
00:14:02C'est chez nous en France.
00:14:04Et que ce soit le tournoi des 6 nations.
00:14:06Que ce soit une Coupe du monde de football avec l'équipe de France.
00:14:09Que ce soit n'importe quelle compétition.
00:14:11Les Français qui traversent un moment extrêmement douloureux actuellement.
00:14:17Eh bien, ça leur fait un bien énorme.
00:14:20Et je suis content.
00:14:21Jacques, j'ai une question à vous poser.
00:14:22Parce qu'on va voir l'ambiance dans quelques instants dans les fan zones.
00:14:25Vous avez évoqué le fait qu'il soit parti s'entraîner.
00:14:27Alors il y a le même entraîneur que le célèbre Michael Phelps.
00:14:30Mais est-ce qu'il ne pouvait pas rester en France.
00:14:32Parce qu'on a eu des entraîneurs.
00:14:34Je parle de Lucas avec leurs mains de doux, etc.
00:14:36Pourquoi il est parti aux Etats-Unis ?
00:14:38Pourquoi il n'est pas resté chez nous en France ?
00:14:40Parce qu'il a décidé.
00:14:42Son entraîneur.
00:14:43Il entraîne depuis des longues années.
00:14:45Qui habite Soulouz comme Antoine Dupont.
00:14:47Bon, a décidé qu'il devait passer à la vitesse supérieure.
00:14:51Il fallait qu'il fasse.
00:14:52Les Américains.
00:14:53Attendez, les Américains.
00:14:54Pour raconter tout ce qu'on veut sur les Américains.
00:14:56C'est les meilleurs du monde en natation depuis 40 ans.
00:15:00C'est les meilleurs du monde.
00:15:01Il n'y en a pas d'autres.
00:15:02Il y a eux et les Australiens.
00:15:04C'est les meilleurs du monde.
00:15:05Et donc, le gamin a dit.
00:15:07Qu'est-ce que je peux faire ?
00:15:09J'arrive à mon plafond sur le plan national.
00:15:12Je voudrais passer à la vitesse supérieure.
00:15:14Qu'est-ce que je peux faire ?
00:15:15Et son entraîneur lui dit.
00:15:16Tu sais quoi ?
00:15:17On va t'envoyer aux Etats-Unis.
00:15:19Tu vas les retrouver.
00:15:20Je veux dire Bomboman.
00:15:21Et surtout, surtout.
00:15:23Il a envoyé un mail.
00:15:25Vous la connaissez l'histoire.
00:15:26Il a envoyé un mail.
00:15:27Il a dit.
00:15:28J'ai une pépite ici à Toulouse.
00:15:31Monsieur Bob.
00:15:33Et le garçon lui a répondu.
00:15:35Vous me l'envoyez.
00:15:36Bon, on peut penser qu'il risque d'avoir d'autres médailles.
00:15:39Jacques, on peut parier.
00:15:42Est-ce qu'on prend du risque ?
00:15:43Ou est-ce qu'on prend des risques ?
00:15:45200 mètres quatre nages.
00:15:47Pourquoi pas ?
00:15:48Je rappelle quand même, pour nous rassurer.
00:15:51Il est champion du monde de cette spécialité.
00:15:54En 2023 et en 2024.
00:15:56Donc il est quand même, allez, favori.
00:15:58On va dire ça comme ça.
00:15:59Moi, je pense qu'il va gagner.
00:16:00Allez, restez avec nous.
00:16:01Parce qu'il y a une ambiance incroyable.
00:16:02On l'évoquait avec mes invités.
00:16:04On est allé à la terrasse des Jeux qui est installée devant l'hôtel de ville.
00:16:07Vous allez voir un peu l'ambiance.
00:16:08C'est un reportage de Noemi Hardy de Bamba Gay.
00:16:17Musique, écran géant, photos souvenirs.
00:16:20Les fanzones des Jeux Olympiques cartonnent et séduisent de plus en plus de Français.
00:16:25C'est plus sympa.
00:16:26Il y a tout le monde.
00:16:27Tout le monde est en train de supporter son équipe, les Français.
00:16:30Il y a vraiment une ambiance d'équipe.
00:16:32C'est toujours mieux d'être là que d'être dans le salon.
00:16:34Et puis voilà, on prend du plaisir.
00:16:36On boit des coups et puis c'est sympa.
00:16:38C'est un bon exemple de vivre ensemble.
00:16:41Je trouve ça, c'est super.
00:16:43C'est génial de la part de la ville de Paris.
00:16:45Profiter des gens, de la foule, des animations, de la beauté de Paris.
00:16:49Un engouement largement partagé par les touristes.
00:16:53On voulait voir ce qu'il se passait à Paris.
00:17:00Pour les JO, on voulait être ici.
00:17:05On soutient la France.
00:17:07On est super motivés pour la France.
00:17:09On est Mexicains.
00:17:11C'est un endroit incroyable ici.
00:17:13Entrée gratuite et sans réservation.
00:17:16Cette fanzone affiche complet depuis le début des Jeux.
00:17:19On peut accueillir 3000 personnes en instantané.
00:17:21Et de l'ouverture à la fermeture, entre 10h et minuit,
00:17:25on est constamment complet.
00:17:27Plusieurs dates-clés rythment l'espace.
00:17:29Le départ des marathons olympiques.
00:17:31Le bal des 80 ans de la libération de Paris.
00:17:34Ou encore l'arrivée de la flamme paralympique.
00:17:37Des rendez-vous à ne surtout pas manquer.
00:17:42Lauriana Rossi, ça va vous faire plaisir en tant que femme politique.
00:17:45Parce qu'on a tellement dit de choses avant ces JO.
00:17:47On dit que les Français sont ronchons.
00:17:49On ne savait pas le QR code, la circulation,
00:17:52que ça allait être la pagaille.
00:17:54On avait peur sur la sécurité.
00:17:56Et au final, bravo et cocorico à nos forces de l'ordre.
00:17:59Parce que tout s'est bien passé.
00:18:01Et quand on voit cet engouement,
00:18:03plus les médailles qui s'accumulent dans le camp français,
00:18:06ça fait un beau petit cocktail, non ?
00:18:08Oui, ça fait plaisir.
00:18:10Et au-delà de Paris, d'ailleurs, il y a des fanzones
00:18:12dans beaucoup de villes en France,
00:18:14en banlieue parisienne, mais aussi en province.
00:18:16Et ces fanzones permettent à tous nos concitoyens
00:18:18de se réunir, de partager cette joie d'être ensemble
00:18:20autour du sport, encore une fois.
00:18:22C'est toute la beauté de ces JO olympiques
00:18:25et la force du sport que de pouvoir réunir les gens.
00:18:27Et effectivement, n'en déplaise à tous ceux
00:18:29qui critiquaient ces jeux ou leur organisation,
00:18:31forcés de constater qu'à ce stade,
00:18:33évidemment ils ne sont pas terminés,
00:18:35il y aura ensuite les jeux paralympiques,
00:18:37tout se passe bien.
00:18:39Depuis le passage de la flamme sur tout le territoire français
00:18:41jusqu'à la cérémonie d'ouverture et désormais les épreuves,
00:18:44grâce à la mobilisation exceptionnelle
00:18:46de nos forces de l'ordre, je le rappelle,
00:18:48plus de 30 000 policiers mobilisés
00:18:50sur Paris, la région parisienne,
00:18:52mais sans négliger la sécurité,
00:18:54évidemment en province, puisque nous avons
00:18:56près de 15 000 forces de l'ordre mobilisées
00:18:58également sur tout le territoire,
00:19:00la sécurité est au rendez-vous.
00:19:02Nous la devons évidemment au monde entier,
00:19:04mais nous la devons évidemment aux Français,
00:19:06parce que la vie continue aussi et que la sécurité
00:19:08reste notre priorité.
00:19:10Tout se passe bien pour le moment,
00:19:12c'est une satisfaction.
00:19:14C'est vrai, on était plutôt ronchons avant.
00:19:16On l'est toujours.
00:19:18Ça c'est notre petit côté franchouillard.
00:19:20Pas dans ce cadre-là,
00:19:22on est connus pour être ronchons,
00:19:24mais ce qui se passe,
00:19:26on en avait bien besoin,
00:19:28c'est une bouffée d'oxygène,
00:19:30d'autant que vous le rappeliez très justement,
00:19:32ça a commencé par le passage de la flamme
00:19:34dans différentes communes,
00:19:36où là aussi il y a eu une ferveur,
00:19:38une fierté aussi, d'accompagner
00:19:40cette flamme et de la voir
00:19:42circuler
00:19:44jusqu'à Paris.
00:19:46Et ça avait bien commencé à Marseille.
00:19:48Oui.
00:19:50Et puis cette cérémonie
00:19:52d'ouverture des JO qui a été suivie
00:19:54par des millions de Français.
00:19:56Bon, après il y a eu quelques critiques,
00:19:58mais bon,
00:20:00quelques critiques. Comme d'habitude.
00:20:02De manière globale, c'est une réussite.
00:20:04Et puis, voir cette délégation
00:20:06française qui,
00:20:08au bout de 5 jours de compétition,
00:20:10ramène, et je le rappelle,
00:20:1226 médailles, 8 médailles d'or
00:20:14et d'autres médailles
00:20:16d'argent et de bronze,
00:20:18je peux vous dire,
00:20:20oui, c'est une communion nationale
00:20:22qui se passe derrière
00:20:24la délégation française. Et on voit
00:20:26circulant dans Paris,
00:20:28vous avez également des touristes
00:20:30étrangers qui participent
00:20:32également à cette ferveur.
00:20:34Et bien sûr, remercions nos
00:20:36forces de l'ordre aussi,
00:20:38très mobilisées pour assurer
00:20:40la sécurité des Français, mais aussi
00:20:42la sécurité des touristes
00:20:44à Paris et dans les villes
00:20:46avoisinantes.
00:20:47C'est vrai que la France est un pays très politique
00:20:49et là, ça fait un bien fou.
00:20:51Ça fait vraiment un bien fou de ne pas parler de politique
00:20:53pendant quelques semaines.
00:20:55Ça avait mal commencé, parce que justement,
00:20:57vous l'avez dit, la France a le don
00:20:59d'avoir des débats assez vifs.
00:21:01Et dans le cadre de la cérémonie, je m'étais dit
00:21:03on est parti encore pour 15 jours
00:21:05de politique. Et non, heureusement, ça s'est vite arrêté.
00:21:07Il y a une trêve, comme disons.
00:21:09Il y a une vraie trêve politique. Alors c'est vrai que ça fait un bien fou.
00:21:11Et j'en viens à me demander, pour parler deux secondes de politique,
00:21:13si Emmanuel Macron finalement ne regrette pas d'avoir
00:21:15dissous l'Assemblée, parce qu'il aurait pu récupérer
00:21:17la France dans un état
00:21:19d'union ou de communion extraordinaire.
00:21:21Et en fait, malheureusement pour lui...
00:21:23C'est Gabriel Attal qui occupe davantage le terrain.
00:21:25Exactement. Mais même Gabriel Attal, il aurait pu
00:21:27demain retourner
00:21:29en tant que Premier ministre avec un pays
00:21:31vraiment joyeux. Et puis il aurait pu presque faire passer
00:21:33les réformes qu'il souhaitait, puisque tout le monde était heureux.
00:21:35Et là, ben non, finalement,
00:21:37ils vont revenir
00:21:39à l'Assemblée,
00:21:41ils vont vite faire Griezmann, parce que
00:21:43on va retrouver... Ah, il y a les dossiers.
00:21:45Les dossiers sont toujours là. Exactement, avec des gros enjeux
00:21:47et notamment des enjeux financiers. Et le budget.
00:21:49Des enjeux financiers, budgétaires.
00:21:51Je rappelle juste que les Jeux Olympiques, ça va coûter à peu près...
00:21:53On est parti sur un budget
00:21:55de 11 milliards. On avait prévu initialement
00:21:57un budget de 6 milliards. Jacques,
00:21:59ça fait du bien en tant que grand
00:22:01amoureux du sport que vous êtes, évidemment.
00:22:03Et même la Seine. C'est vrai,
00:22:05on peut se mettre des cartons jaunes, nous, les journalistes,
00:22:07parce qu'on a dit que ce triathlon allait se transformer
00:22:09en duathlon. Enfin, c'est pas nous qui le disions, mais on avait...
00:22:11On était un peu inquiets.
00:22:13Le triathlon a eu lieu quand même,
00:22:15Jacques. Vous savez,
00:22:17dans l'émission de Pascal Praud, je me suis baigné dans la Seine.
00:22:19Oui, alors Thomas Vauderbe, le directeur
00:22:21de l'Information, me disait...
00:22:23Pose la question
00:22:25à Jacques. Est-ce qu'il est prêt à replonger ?
00:22:27Bien sûr, mais je n'ai aucun
00:22:29étonnement, maintenant... Mais Thomas Vauderbe m'a dit
00:22:31qu'il n'avait pas mis la tête sous l'eau. C'est vrai ou pas ?
00:22:33Vous avez mis la tête sous l'eau ? Je ne me souviens plus de la séquence.
00:22:35Non, non, non. Je n'ai pas mis la tête sous l'eau.
00:22:37Thomas Vauderbe a raison. Je n'ai pas pris de risque.
00:22:39Mais je me suis baigné, avant
00:22:41tout le monde, pour faire plaisir à
00:22:43Pascal. Non, mais ce que je voulais vous dire, surtout,
00:22:45c'est que, de toute façon,
00:22:47on assiste au même film depuis toujours.
00:22:49Il y a, avant une grande compétition,
00:22:51une grande compétition,
00:22:53il y a, croyez-moi,
00:22:55des donneurs de leçons.
00:22:57C'est comme ça tout le temps.
00:22:59Vous avez des gens qui vont dire que ça va être
00:23:01une catastrophe, que ça coûte trop d'argent.
00:23:03Regardez, pendant 15 jours, on est en train de
00:23:05rêver. Pendant 15 jours,
00:23:07on oublie. Pendant 15 jours,
00:23:09on va au stade. Pendant 15 jours, on regarde
00:23:11la télévision. C'est une chance inouïe
00:23:13d'avoir ces Jeux Olympiques
00:23:15et ce que je répète une nouvelle fois.
00:23:17Souvenez-vous de 1998,
00:23:19la Coupe du Monde, où on est champion du monde.
00:23:21Tout le monde disait, ça ne sert
00:23:23à rien, on ne va jamais être champion du monde,
00:23:25on n'a pas les meilleurs joueurs qu'il faut.
00:23:27On a été champion du monde,
00:23:29on a eu les joueurs qu'il fallait justement pour avoir
00:23:31ce titre de champion du monde et ça se passe
00:23:33exactement pour les Jeux Olympiques.
00:23:35Je vais vous donner un exemple tout bête.
00:23:37Quand Léon Marchand a battu tous ses
00:23:39records, ça se déroule,
00:23:41vous savez où ? Ça se déroule au stade
00:23:43de l'Aréna des Lanternes
00:23:45et vous savez, le stade de l'Aréna des Lanternes
00:23:47devient, habituellement,
00:23:49à l'équipe de France, à l'équipe de rugby
00:23:51du Racing 92.
00:23:53Et Jean-François Lamour qui a été chargé de
00:23:55s'occuper de l'organisation, on est à 100
00:23:57lieux de penser que, quand on regarde
00:23:59la natation, qu'avant, dans une autre vie
00:24:01et après dans une autre vie différente,
00:24:03eh bien on va retrouver un stade de rugby.
00:24:05Technologiquement, on a fait des trucs
00:24:07incroyables aussi, il ne faut pas l'oublier.
00:24:09Bon, combien de médailles en gros ?
00:24:11Allez, jetez-vous à l'eau, à nouveau.
00:24:13Combien de médailles, vous t'appelez sur combien de médailles
00:24:15pour l'équipe de France, les équipes de France ?
00:24:17Moi, je crois qu'on va terminer deuxième.
00:24:19Premier d'abord ?
00:24:21Premier la Chine.
00:24:23Deuxième ?
00:24:25Deuxième la France. Troisième ?
00:24:27Allez les Américains, on va faire autrement.
00:24:29Bon, voilà.
00:24:31Mais, mais, profitons
00:24:33de ce moment magique.
00:24:35C'est ça le plus important. Après, les problèmes,
00:24:37croyez-moi, et je parle
00:24:39autour de vos invités, les problèmes
00:24:41arriveront rapidement.
00:24:43Il ne faut pas se faire de soucis. Mais là, il faut
00:24:45profiter de ce moment magique
00:24:47et exceptionnel, parce que c'est
00:24:49historique. On assiste
00:24:51à des moments historiques,
00:24:53notamment avec Léon Marchand.
00:24:55Écoutez, c'est un plaisir. Vous savez, vous êtes
00:24:57toujours le bienvenu sur notre antenne. C'est toujours un plaisir
00:24:59de vous avoir à mes côtés pour
00:25:01commenter l'actualité sportive, mais pas que aussi.
00:25:03Mais pas que. Passez de bonnes vacances
00:25:05Jacques. À bientôt.
00:25:07Allez, on marque une pause dans ce mini-news
00:25:09été. Conséquence
00:25:11de ces JO, il y a de la sécurité
00:25:13à Paris. Il n'y a jamais eu autant de forces de police.
00:25:15On est allé du côté du Champ-de-Mars
00:25:17et vous allez voir, voilà,
00:25:19les petits vendeurs à la sauvette,
00:25:21les pickpockets, il y en a moins.
00:25:23Donc ça aussi, c'est un effet
00:25:25magique, pourvu que ça dure. Et positif.
00:25:27Pourvu que ça dure. Tout à fait.
00:25:29On ne sait pas. Allez, on marque une pause.
00:25:31On se retrouve dans quelques instants avec mes invités.
00:25:33À tout de suite.
00:25:37Il est 11h30, soyez bienvenus.
00:25:39C'est mini-news été, nous sommes très hauts
00:25:41et nous parlons beaucoup de natation et ça fait du
00:25:43bien de parler de sport,
00:25:45de joie, de médailles,
00:25:47de médailles d'or. Mais on va retrouver tout de suite
00:25:49la médaille d'or de l'information. Sommeil à la
00:25:51midi. Et au lendemain de son
00:25:53doublé historique sur le 200 m papillon
00:25:55et le 200 m brasse, Léon Marchand
00:25:57replonge dès ce matin.
00:25:59Le prodige tricolore des bassins est attendu
00:26:01pour les qualifications du 200 m
00:26:03quatre nage et on lui souhaite
00:26:05évidemment de décrocher une
00:26:07quatrième médaille d'or demain.
00:26:09Un jeune de 17 ans inculpé pour
00:26:11le meurtre de trois fillettes lors d'une attaque
00:26:13de couteau à Southport dans le nord-ouest
00:26:15de l'Angleterre. L'adolescent sera
00:26:17présenté à un tribunal dans la
00:26:19journée. Et puis, TSAHAL
00:26:21annonce avoir éliminé le chef militaire
00:26:23du Hamas, Mohamed Daif,
00:26:25dans une frappe le 13 juillet
00:26:27dernier à Gaza. Une annonce de
00:26:29l'armée israélienne qui intervient un jour
00:26:31seulement après une frappe de missile qui a tué
00:26:33le chef politique du Hamas à Téhéran
00:26:35en Iran.
00:26:37Merci Soumaya et à tout à l'heure, je vous présente
00:26:39l'équipe qui m'accompagne depuis le début
00:26:41de cette émission, on a Jeval Haïté, Lauriane
00:26:43Rossi et Benoît Perrin et nous a rejoint
00:26:45Axel Ronde, porte-parole
00:26:47du syndicat CFTC Police.
00:26:49Soyez le bienvenu, cher Axel.
00:26:51Vous avez manqué le début de l'émission, on était
00:26:53plutôt très cocorico, là on va parler
00:26:55de choses plutôt, bon, dans un
00:26:57premier temps positif, dans un second temps
00:26:59un peu moins positif. Parce que conséquence
00:27:01de ces JO,
00:27:03il y a des policiers un peu partout
00:27:05et c'est vrai, pour ceux qui viennent à Paris,
00:27:07on est dans une espèce de
00:27:09sécurité incroyable.
00:27:11Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
00:27:13Encore une fois, Lauriane, je parle sur votre
00:27:15gouverne, j'espère que les choses vont durer.
00:27:17Et nous sommes allés du côté du
00:27:19champ de Mars, vous savez, c'est un peu le royaume
00:27:21des pickpockets, des vendeurs
00:27:23à la sauvette. On va voir ce qu'en pensent
00:27:25les habitants. C'est un reportage de Jean-Laurent
00:27:27Constantini avec le récit de
00:27:29Mathilde Couvillier-Fleurnoy et puis évidemment
00:27:31on en parle. Et quand il y a du bleu,
00:27:33ça va mieux.
00:27:35Avant, le champ de Mars, c'était ça.
00:27:37Des vendeurs à la sauvette,
00:27:39des pickpockets, des pétitions à tout va
00:27:41et autres arnaques de rue.
00:27:43Aujourd'hui, ils se font plus rares aux abords
00:27:45de la Tour Eiffel et pour cause,
00:27:47le champ de Mars est fermé pendant toute la période
00:27:49des Jeux Olympiques. Sans accès
00:27:51possible, les vendeurs clandestins ont
00:27:53donc déserté les lieux pour le plus grand
00:27:55bonheur des riverains. C'est mieux
00:27:57pour les touristes parce que ça fait de la peine
00:27:59de voir que des touristes un peu naïfs
00:28:01se font avoir par des
00:28:03joueurs de moto qui sont là
00:28:05c'est de la punité. On a perdu le champ de Mars
00:28:07mais les vendeurs de moto et
00:28:09de la sauvette en même temps parce qu'ils n'y
00:28:11avaient plus accès.
00:28:13Donc ça, c'était la bonne chose
00:28:15mais comme on ne profitait pas du champ de Mars,
00:28:17on n'a pas beaucoup profité de leur absence.
00:28:19Pour la vice-présidente de l'Association des Amis
00:28:21du champ de Mars, cette période de répit
00:28:23n'est que de courte durée. Nous, on sait
00:28:25qu'ils reviendront dès qu'il y aura
00:28:27un peu moins de pression. Sans doute,
00:28:29ils reviendront dès la fin des premiers JO
00:28:31et peut-être pour les paras,
00:28:33ils redisparaîtront quelques jours
00:28:35mais tout ça, c'est du petit temporaire.
00:28:37Pour que la tranquillité continue de régner
00:28:39au pied de la Tour Eiffel, de nombreuses
00:28:41patrouilles de policiers et gendarmes se relèvent
00:28:43pour quadriller le site jour et nuit.
00:28:45Excellent, je le disais,
00:28:47quand il y a du bleu, ça va mieux.
00:28:49C'est un jeu de mots facile mais c'est un peu la réalité.
00:28:51L'idée, c'est que ça puisse
00:28:53durer.
00:28:55Ça va être très compliqué
00:28:57dans ce format.
00:28:59Ce n'est pas possible parce qu'on a besoin de se reposer.
00:29:01On ne peut pas mettre des policiers
00:29:0324 heures sur 24.
00:29:05En tout cas, ça montre bien qu'il y a
00:29:07un problème de répartition des effectifs
00:29:09de police, que ce soit
00:29:11à Paris ou sur tout le
00:29:13reste du territoire. Est-ce que c'est
00:29:15normal qu'il y ait 800 policiers qui
00:29:17travaillent au Tribunal de Grande Instance de Paris ?
00:29:19Par exemple, vous voyez, ce sont 800 policiers
00:29:21qui ne sont pas sur la voie publique. Même chose dans les centres
00:29:23de rétention. Est-ce que c'est normal que ce soient des policiers
00:29:25qui s'occupent des centres de rétention ?
00:29:27On a énormément d'effectifs
00:29:29qui sont dans des tâches indues
00:29:31toujours. Il y a eu des allégements.
00:29:33C'est vrai que notre ministre de l'Intérieur,
00:29:35Gérard Darmanin, a mis le paquet pour
00:29:37justement
00:29:39répartir
00:29:41ces effectifs et essayer d'enlever
00:29:43des missions ingrates. Mais malheureusement,
00:29:45elles perdurent.
00:29:47En fait, on revient dans une
00:29:49situation sur Paris
00:29:51que j'ai pu connaître en début
00:29:53de ma carrière il y a à peu près 25 ans
00:29:55où on avait
00:29:57les torts d'effectifs, où les commissariats
00:29:59étaient remplis de fonctionnaires de police
00:30:01et la voie publique aussi.
00:30:03D'ailleurs, on voit bien qu'on nous
00:30:05parle de police de proximité,
00:30:07mais ce n'est pas un problème
00:30:09de police de proximité, puisque
00:30:11on réagit. On est dans une police
00:30:13où, comme on n'a pas assez d'effectifs,
00:30:15en tout cas, on a des effectifs, mais ils sont mal
00:30:17répartis, j'imagine, on est
00:30:19souvent en intervention en véhicule.
00:30:21Et là, quand on a le temps de prendre,
00:30:23parce qu'il y a du monde, on a le temps
00:30:25finalement d'aller faire des patrouilles
00:30:27pédestres, ça permet de rassurer
00:30:29la population, ça permet
00:30:31d'avoir du renseignement, et ça permet
00:30:33de mettre un terme à toutes les
00:30:35exactions de voie publique, qui
00:30:37finalement posent énormément de problèmes
00:30:39aux Français, puisque c'est cette délinquance
00:30:41qui est visuelle, c'est cette délinquance
00:30:43qui leur pourrisse le quotidien. Donc oui, il va
00:30:45falloir mettre le paquet sur
00:30:47un, recruter
00:30:49encore des effectifs, parce que
00:30:51malgré qu'il y a des plans
00:30:53importants de recrutement,
00:30:55mais il y a toujours autant de
00:30:57manque, parce qu'il y a eu beaucoup de départs en retraite
00:30:59ces 25 dernières années, il va y avoir
00:31:01encore des nouvelles vagues, et on a du mal
00:31:03finalement à pallier cela. Et puis,
00:31:05vous avez bien aussi compris
00:31:07qu'il y a un gros problème de délinquance
00:31:09sur tout le territoire national, et qu'il a fallu
00:31:11répartir
00:31:13tous ces effectifs
00:31:15aussi sur tout le territoire national.
00:31:17Vous avez une femme politique en face de vous qui vous écoutait
00:31:19avec une grande attention, je voyais
00:31:21Laurienne Rossi que j'observais,
00:31:23ça a du sens, ce que
00:31:25dit Axel Ronde, évidemment.
00:31:27Il y a peut-être
00:31:29une organisation nouvelle à
00:31:31penser, évidemment.
00:31:33On ne va pas faire beaucoup de politique, mais néanmoins
00:31:35le verdict des urnes
00:31:37était là. Les Français vous ont fait passer
00:31:39un certain nombre de messages
00:31:41comme problématique de l'insécurité
00:31:43en France. Il y a peut-être des solutions.
00:31:45Là, on voit qu'évidemment, du côté du
00:31:47champ de Mars,
00:31:49les Parisiens que nous avons interrogés se sentent
00:31:51en sécurité, se sentent, bon,
00:31:53des doutes pour que les choses puissent évoluer,
00:31:55mais il y a peut-être des choses à faire, des enseignements
00:31:57à tirer. Évidemment, alors là, ces Jeux Olympiques
00:31:59impliquent un dispositif exceptionnel
00:32:01avec des périmètres liés aux épreuves
00:32:03sous la tour Eiffel, on a des épreuves de beach volley
00:32:05me semble-t-il.
00:32:07Donc évidemment, ça suppose
00:32:09des renforts inédits, je le disais tout
00:32:11à l'heure, 30 000 policiers et gendarmes
00:32:13sur Paris, 15 000
00:32:15sur tout le reste du territoire.
00:32:17Pour autant, effectivement, je pense que ces Jeux doivent
00:32:19pour la suite peut-être nous guider, et je
00:32:21crois que le ministre de l'Intérieur,
00:32:23qu'il faut féliciter d'ailleurs pour l'organisation de ce
00:32:25dispositif de sécurité, lui et évidemment
00:32:27toutes ses équipes,
00:32:29regardera attentivement ce qui a fonctionné et ce qui
00:32:31peut être dupliqué par la suite au-delà de ces Jeux
00:32:33Olympiques. Je veux quand même rappeler que la première
00:32:35des solutions, c'est le renfort humain
00:32:37et là-dessus, l'engagement pris par Emmanuel
00:32:39Macron dès 2017 avait été donné puisqu'il avait
00:32:41promis le recrutement de plus de 10 000
00:32:43policiers et gendarmes supplémentaires. Ces recrutements ont été
00:32:45financés et ont été effectués. Il faut
00:32:47continuer sur cette voie-là, vous le disiez très justement,
00:32:49on manque de ressources humaines,
00:32:51il y a des départs à la retraite, il y a une courbe
00:32:53démographique dans nos effectifs
00:32:55des forces de l'ordre qu'il faut regarder de près
00:32:57et puis effectivement, regarder aussi
00:32:59les tâches qui sont demandées
00:33:01à nos forces de l'ordre, des tâches
00:33:03administratives que là aussi on a voulu simplifier
00:33:05et réduire. On peut peut-être encore
00:33:07aller plus loin, c'est tout l'enjeu évidemment
00:33:09pour la suite au-delà de ces Jeux Olympiques,
00:33:11que de simplifier encore le travail de nos policiers
00:33:13mais surtout renforcer leur présence sur le terrain,
00:33:15c'est-à-dire plus de bleu pour assurer la sécurité
00:33:17de tous nos concitoyens.
00:33:19La voquette que vous êtes, je vois,
00:33:21vous êtes d'accord avec le regard,
00:33:23les remarques
00:33:25d'Axel Rombre ? Oui, tout à fait,
00:33:27c'est vrai, vous parlez du tribunal
00:33:29judiciaire de Paris, en nombre...
00:33:31Bien sûr, et du dépôt aussi.
00:33:33Oui, oui,
00:33:35je vois de quoi vous parlez. Oui, il y a une présence
00:33:37extrêmement importante des forces
00:33:39de l'ordre au sein du tribunal judiciaire
00:33:41de Paris, et d'ailleurs c'est ce qui vous frappe.
00:33:43Quand vous rentrez au tribunal judiciaire
00:33:45de Paris,
00:33:47il y a des forces de l'ordre partout, c'est-à-dire
00:33:49au sein
00:33:51des salles d'audience,
00:33:53au sein aussi
00:33:55de l'entrée, et puis
00:33:57comme vous l'indiquiez
00:33:59également, dans les dépôts.
00:34:01Donc présence importante.
00:34:03Après, moi je ne sais pas si
00:34:05800
00:34:07agents de police sont nécessaires,
00:34:09je ne pourrais pas vous le dire,
00:34:11mais si vous dites qu'il
00:34:13s'agit de mieux répartir,
00:34:15la question, elle doit se poser
00:34:17en termes de meilleure répartition
00:34:19pour assurer une
00:34:21meilleure efficacité
00:34:23en termes de sécurité dans l'espace
00:34:25public, parce que c'est un véritable
00:34:27problème. Je vous avouerai, bon, je vais pas
00:34:29parler pour ma personne, mais
00:34:31j'ai plus plaisir à me promener
00:34:33en famille ou toute seule,
00:34:35enfin je veux dire, quand je sors,
00:34:37je fais pas que de me promener, je sors aussi
00:34:39du travail.
00:34:41Vous travaillez excessivement,
00:34:43vous êtes avocate, je le rappelle.
00:34:45Je travaille et il m'arrive
00:34:47de finir assez tard et de
00:34:49pas me sentir en sécurité. Aujourd'hui,
00:34:51je suis à l'aise
00:34:53parce que vous avez des barrages
00:34:55de policiers
00:34:57et de gendarmes dans
00:34:59les différents quartiers de
00:35:01Paris. Mais
00:35:03la question qui se pose, c'est qu'il faut que
00:35:05ça continue, qu'on s'inscrive
00:35:07dans la durée. Et c'est
00:35:09toute la question, pas, et je suis d'accord
00:35:11avec vous, il s'agit pas de mettre un policier
00:35:13derrière.
00:35:15Chaque Français, on n'en aurait pas les moyens
00:35:17et puis en nombre d'effectifs,
00:35:19vous-même vous le disiez,
00:35:21il y a un nombre de départs à la retraite
00:35:23important, mais aussi un
00:35:25nombre de démissions, puisque
00:35:27on le dit assez souvent
00:35:29sur ce plateau,
00:35:31il y a un mal-être aussi des forces de l'ordre.
00:35:33J'y reviendrai pas,
00:35:35mais là aussi, si on recourt
00:35:37à des agents de sécurité privés,
00:35:39c'est parce que
00:35:41le métier attire
00:35:43de moins en moins
00:35:45par rapport aux conditions
00:35:47d'exercice
00:35:49de ce métier qui devient de plus
00:35:51en plus difficile dans un
00:35:53contexte où la société devient de plus
00:35:55en plus violente. Donc il y a aussi cette réatilité
00:35:57là. Donc je résume,
00:35:59en effet, il faut une meilleure répartition
00:36:01des effectifs dans l'espace public.
00:36:03Laurent Lunès, le préfet de police
00:36:05de Paris l'a annoncé, il disait
00:36:07il s'agit de continuer
00:36:09mais de cibler,
00:36:11de cibler plus
00:36:13les zones touristiques et également
00:36:15les transports en commun.
00:36:17C'est les propos récents
00:36:19que j'ai lus dans la
00:36:21presse où il s'exprimait
00:36:23en ce sens. Benoît,
00:36:25alors c'est vrai que quand on voit
00:36:27les sondages, on voit que surtout les franciliens,
00:36:29il y en a à peu près un sur deux qui se sent en insécurité.
00:36:31Quand on regarde aussi les sondages, on voit que c'est
00:36:33la première préoccupation des franciliens. Donc oui,
00:36:35il y a un sujet d'insécurité. Ah il y a un sujet, ça je vous confirme.
00:36:37En France, enfin en Ile-de-France et dans la
00:36:39France entière. Et alors de manière un peu
00:36:41taquine, j'ai envie de
00:36:43poser la question, est-ce que l'insécurité finalement
00:36:45ce n'est pas un choix politique ? Parce que très
00:36:47concrètement, on voit que quand on veut mettre les moyens,
00:36:49on y arrive. Et j'ai envie de demander aux responsables
00:36:51politiques, s'il vous plaît, faites-nous ce cadeau
00:36:53de mettre le paquet, justement
00:36:55sur la sécurité des Français
00:36:57parce qu'encore une fois, les résultats sont là.
00:36:59Et en termes juste
00:37:01budgétaires, je crois que c'est intéressant de voir
00:37:03combien ça représente sur
00:37:051 000 euros de dépenses publiques. La sécurité
00:37:07en France, c'est 23 euros.
00:37:09Donc quand monsieur parle de problème budgétaire,
00:37:11ce n'est pas un caprice, pardon de dire ça,
00:37:13de syndicalisme, pas du tout.
00:37:1523 euros sur 1 000 euros de dépenses
00:37:17publiques, c'est effectivement très peu.
00:37:19Et le dernier
00:37:21point, je crois, c'est que la police, c'est aussi
00:37:23une espèce d'archétype
00:37:25d'un problème administratif français, c'est-à-dire
00:37:27qu'il y a beaucoup de gens dans les bureaux et pas assez sur le terrain.
00:37:29C'est aussi le cas à l'éducation nationale
00:37:31où on sait qu'il y a beaucoup de gens, notamment dans les
00:37:33rectorats, et pas assez de professeurs.
00:37:35C'est le cas aussi dans la santé. Et c'est tout à fait vrai
00:37:37dans la santé. On pense aux ARS, notamment.
00:37:39On sait notamment que dans les hôpitaux,
00:37:41il y a 35 % de personnels non-soignants.
00:37:43Donc c'est un vrai problème français.
00:37:45On a, je crois, trop de fonctionnaires
00:37:47et il faut, de toutes les manières,
00:37:49pour ceux qui sont là, vider les bureaux et les remettre sur le terrain.
00:37:51Vous pouvez répondre à la question
00:37:53que vous étiez un tant soit peu
00:37:55provocateur et un peu taquin.
00:37:57On ne peut que répondre oui,
00:37:59évidemment, et c'est
00:38:01le sens de la politique qui est mené
00:38:03depuis presque
00:38:05dix ans maintenant, depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron.
00:38:07On a renforcé, je le disais tout à l'heure,
00:38:09les moyens humains, mais également les moyens matériels
00:38:11avec la construction de nouveaux commissariats,
00:38:13l'acquisition de véhicules neufs, parce que
00:38:15on parlait de conditions matérielles,
00:38:17de conditions d'exercice, de la profession de policier ou de gendarme,
00:38:19ça passe aussi par là, c'est-à-dire travailler dans des locaux
00:38:21dignes, avoir des véhicules
00:38:23et un matériel à la hauteur
00:38:25de l'enjeu de leur fonction, de leur sécurité
00:38:27personnelle, et puis ça passe aussi par des
00:38:29revalorisations salariales qui ont été,
00:38:31il faut le dire, significatives,
00:38:33avec des hausses de salaire importantes. Évidemment,
00:38:35il faudra encore aller plus loin, je le pense.
00:38:37Après, on ne peut pas
00:38:39non plus, il faut quand même avoir conscience
00:38:41que nos policiers ont renoncé,
00:38:43ont sacrifié leurs congés estivaux.
00:38:45Il faut les remercier pour cela, remercier leurs familles
00:38:47aussi, et ça sur la durée, évidemment, ce n'est pas tenable.
00:38:49Mais c'est important de le rappeler.
00:38:51Donc, ça passe par des renforts humains. Il faut continuer
00:38:53à recruter. Ça, c'est un point de vue personnel.
00:38:55Et moi, je pense qu'il faut inciter, voire même
00:38:57obliger les communes, à partir d'un seuil
00:38:59d'habitants, à se doter d'une police municipale.
00:39:01Je l'ai vu, moi, dans ma circonscription
00:39:03des Hauts-de-Seine, deux des villes
00:39:05de la circonscription de laquelle j'étais élue
00:39:07n'avaient pas de police municipale. Et ça,
00:39:09c'est un tort. Je veux dire, à un moment donné, il faut
00:39:11qu'on puisse se doter d'une police de proximité
00:39:13qui vienne en complément de la police nationale.
00:39:15C'est une vraie synergie entre les deux, d'ailleurs.
00:39:17Et puis, à l'issue de ces Jeux olympiques, voire aussi
00:39:19puisque nous avons recouru massivement
00:39:21pour ces Jeux à des sociétés privées
00:39:23de sécurité, quelles sont les missions,
00:39:25sans leur donner des missions de police
00:39:27à proprement parler, mais comment peuvent-ils venir en appui
00:39:29sur le long terme
00:39:31auprès de nos policiers, de nos gendarmes ? C'est peut-être aussi
00:39:33une piste à explorer davantage.
00:39:35Oui, alors oui, pourquoi pas.
00:39:37Mais pas que.
00:39:39Mais on peut aussi créer
00:39:41des nouveaux types de fonctionnaires,
00:39:43par exemple pour les palais de justice,
00:39:45ça peut être aussi des gens
00:39:47de fonctions publiques.
00:39:49C'est vrai que le ministère de l'Intérieur
00:39:51a fait la réforme de la police nationale
00:39:53avec aussi des agents
00:39:55administratifs
00:39:57qui ont été recrutés massivement
00:39:59et donc des fonctionnaires de police qui faisaient
00:40:01des tâches administratives sont repartis sur le terrain.
00:40:03Donc ça, c'est une volonté effectivement de ces
00:40:05politiques de ces trois dernières années.
00:40:07Et on voit effectivement
00:40:09le résultat sur la voie publique
00:40:11puisqu'on a pu augmenter le nombre de patrouilles
00:40:13mais elles sont toujours déficitaires
00:40:15dans certains endroits et c'est toujours
00:40:17très compliqué, surtout en région parisienne,
00:40:19de fidéliser des fonctionnaires de police
00:40:21parce que beaucoup ne veulent pas rester
00:40:23à Paris. On a aussi
00:40:25beaucoup de difficultés finalement
00:40:27dans ce métier parce que
00:40:29certes, depuis récemment
00:40:31avec le Beauvau de la Sécurité,
00:40:33on a eu une reconnaissance
00:40:35salariale qui a évolué mais
00:40:37il va falloir continuer parce qu'on voit
00:40:39qu'on fait énormément d'efforts, nous, fonctionnaires
00:40:41de police et on sait très bien que
00:40:43le nerf de la guerre, c'est quand même l'argent
00:40:45et nos collègues ont aussi besoin
00:40:47de vivre décemment parce que souvent, ils sont
00:40:49obligés de s'exiler hors
00:40:51des grandes villes parce qu'ils ne veulent pas être
00:40:53reconnus. Donc c'est vrai que ça a
00:40:55un coût aussi financier dans
00:40:57les transports, que ce soit
00:40:59en voiture parce que souvent,
00:41:01on a des horaires décalés.
00:41:03Donc oui, l'effort, il doit être
00:41:05aussi financier pour
00:41:07permettre à des fonctionnaires de police de vivre
00:41:09dignement.
00:41:11Un dernier mot, ce que je vais vous amener à Valence
00:41:13où effectivement, si on se sent
00:41:15plus en sécurité à Paris, c'est
00:41:17moins le cas en région
00:41:19mais on ira
00:41:21à Valence dans quelques instants.
00:41:23Oui, c'est vrai qu'il faut des moyens, c'est évident,
00:41:25on l'a dit à l'instant, l'État ne met pas le paquet
00:41:27sur la sécurité en termes budgétaires mais il faut
00:41:29surtout une volonté politique et on espère
00:41:31vraiment que le prochain ministre de l'Intérieur
00:41:33aura vraiment cette préoccupation
00:41:35liée au corps parce qu'on sait tous que c'est
00:41:37une des préoccupations majeures des fonctionnaires.
00:41:39Mais qui sera ministre de l'Intérieur ?
00:41:41Et de quel bord politique ?
00:41:43Là, il y a la question.
00:41:49Et si c'était un ministre
00:41:51LFI ou du Nouveau Front Populaire ?
00:41:53Après, si c'est
00:41:55quelqu'un issu du Parti Socialiste,
00:41:57ils ont déjà été
00:41:59aux manettes et ont bien, M. Cazeneuve
00:42:01quand même laissé un bon souvenir
00:42:03à la police nationale.
00:42:05Pas de fumée blanche, pas d'informations,
00:42:07puisque je vous ai là.
00:42:09Xavier Bertrand dont on parle pas mal.
00:42:13Je crois que le moment
00:42:15n'est pas venu et ce n'est pas moi
00:42:17qui vous annoncerai quoi que ce soit aujourd'hui.
00:42:19Puisque je vous ai sur mon plateau, autant
00:42:21vous poser la question, je ne ferai pas
00:42:23mon métier si je ne vous posais pas la question.
00:42:25Donc si Paris se sent un peu plus
00:42:27en sécurité, je mets
00:42:29des guillemets,
00:42:31mais on va aller du côté de Valence
00:42:33où la CRS 83 a
00:42:35à nouveau été déployée, puisque
00:42:37ça fait suite à une fusillade qui a éclaté
00:42:39lundi soir, c'était dans le quartier de Font-Barlette.
00:42:41Au niveau d'un point
00:42:43de deal, trois jeunes hommes ont été
00:42:45blessés, on voit tout cela avec
00:42:47Olivier Madini avec le récit de Mathilde Couvillère-Fleurnoy
00:42:49et on en parle avec mes habilités
00:42:51juste après.
00:42:53Trois jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans
00:42:55ont été blessés par balle dans la soirée de ce lundi
00:42:57à Valence, et plus précisément
00:42:59dans le quartier de Font-Barlette, connu
00:43:01pour ses points de deal. L'un a été
00:43:03touché au thorax et est en urgence absolue.
00:43:05Les deux autres ont été touchés à la cheville
00:43:07et à la cuisse. Les victimes
00:43:09étaient connues des services de police.
00:43:11Ce sont des gens associés au trafic de
00:43:13stupéfiants. L'endroit où ça s'est passé
00:43:15est un point de deal référencé.
00:43:17On peut penser que ce qui s'est passé
00:43:19c'est la conséquence d'une guerre de territoire
00:43:21entre différentes factions intéressées par
00:43:23le trafic de stupéfiants.
00:43:24Cet habitant qui a souhaité rester anonyme
00:43:26nous a confié sa peur quotidienne
00:43:28pour le quartier.
00:43:29Personne ne sent en sécurité ici.
00:43:31J'ai discuté avec les anciens un peu
00:43:33et eux aussi ne sont pas en sécurité.
00:43:35Ce mardi, la préfecture de la Drôme
00:43:37a dépêché sur les lieux une trentaine
00:43:39de membres de la CRS 83
00:43:41pour fouiller le quartier et contrôler
00:43:43certains habitants.
00:43:44Nous maintenons une présence policière depuis
00:43:46le début de l'année. Encore une fois, ça ne veut pas dire
00:43:48tous les jours, mais ça veut dire à des heures,
00:43:50à des jours, de manière aléatoire
00:43:52pour déstabiliser les trafics.
00:43:54La CRS 83 restera encore mobilisée
00:43:56quelques jours, le ou les auteurs des tirs
00:43:58sont toujours recherchés. L'enquête a été
00:44:00ouverte par la division de la criminalité
00:44:02organisée et spécialisée.
00:44:04Axel Rond, je passe sous votre gouverne.
00:44:07La CRS 83 est là,
00:44:09mais son rôle n'est pas
00:44:11de rester à Valence
00:44:13et on l'a vu dans d'autres endroits.
00:44:16Une fois que la CRS 83 va partir,
00:44:18que va-t-il se passer ?
00:44:20On peut le deviner, malheureusement.
00:44:22Oui, voilà, de toute façon,
00:44:24les trafics continuent, les consommateurs
00:44:26sont toujours là, J.O. ou pas J.O.,
00:44:28les gens continuent à se fournir
00:44:30en produits stupéfiants, parce qu'au final,
00:44:32la problématique, ce sont les consommateurs,
00:44:34on le sait très bien. Après, oui,
00:44:36sur cette zone, il va y avoir
00:44:38la CRS 83 qui va essayer de rechercher
00:44:40comme toujours, soit de l'armement,
00:44:42soit des produits stupéfiants.
00:44:44On va mettre la pression sur cette zone
00:44:46et puis on va repartir,
00:44:49parce que, comme je vous ai dit,
00:44:51c'est un manque d'effectifs qu'il y a
00:44:53un peu partout sur le territoire national,
00:44:55parce qu'il y a une explosion de la délinquance
00:44:57qu'on n'avait pas connue avant.
00:44:59Finalement, on voit bien que
00:45:01toutes les zones du territoire national
00:45:03sont touchées par le fait
00:45:05de cette explosion de la consommation
00:45:07de drogue, de cette explosion
00:45:09de ces trafics, aussi des trafics de cigarettes.
00:45:11On voit bien que dès qu'on augmente
00:45:13le prix des cigarettes, finalement,
00:45:15il y a de la contrefaçon, de la contrebande
00:45:17qui s'organise.
00:45:19Donc, on va...
00:45:21C'est pas une question de JO,
00:45:23parce qu'il y a quand même 14 000 fonctionnaires de police
00:45:25supplémentaires à un été normal
00:45:27sur tout le territoire national.
00:45:29Il faut le rappeler, parce que
00:45:31des policiers en province aussi
00:45:33ont sacrifié leur congé
00:45:35pour la sécurité,
00:45:37pour que ça se passe très bien
00:45:39pendant les épreuves olympiques.
00:45:41Donc, je ne pense pas
00:45:43que ce soit une présence de déficit
00:45:45de policiers à l'instantané.
00:45:47C'est plutôt un problème de délinquance
00:45:49et aussi un problème de justice,
00:45:51parce que des personnes,
00:45:53quand sont interpellées,
00:45:55ne sont pas sanctionnées, en tout cas,
00:45:57à la hauteur, puisqu'ils continuent.
00:45:59Ce sont des multirécidivistes.
00:46:01On les connaît malheureusement par cœur.
00:46:03C'est toujours le même type d'individus
00:46:05qu'on arrête et qu'on relâche,
00:46:07malheureusement. Alors, il va falloir peut-être
00:46:09voir, au niveau de la justice...
00:46:11Nous, on préférerait des courtes peines
00:46:13pour les primo-délinquants,
00:46:15pour leur faire passer l'envie
00:46:17de récidiver. On est plutôt
00:46:19dans une forme d'éducation,
00:46:21finalement, sur certains types de jeunes
00:46:23qui ont 13-14 ans.
00:46:25Il va falloir leur montrer ce que c'est l'univers carcéral
00:46:27peut-être, pour un petit peu
00:46:29leur passer l'envie de continuer
00:46:31de basculer dans la délinquance.
00:46:33Alors, ça tombe bien, on a une avocate
00:46:35sur notre plateau, on a Joël Haïté.
00:46:37Tout à fait. Non, mais
00:46:39ce fait d'hiver
00:46:41est constant.
00:46:45Pourquoi je dis ça ? Parce qu'il y a une semaine,
00:46:47on parlait de Bobigny, d'une fusillade
00:46:49à Bobigny. Donc,
00:46:51tous les jours, vous avez
00:46:53ce type
00:46:55d'événements bien tristes, parce que vous avez
00:46:57aussi des victimes par ricochet.
00:46:59Et ça, c'est terrible pour les habitants
00:47:01aussi de ces villes-là.
00:47:03Après, concernant
00:47:05la justice,
00:47:07je serais moins sévère,
00:47:09c'est-à-dire pour avoir...
00:47:11Elle a aussi de la tête, quand vous avez taqué la justice.
00:47:13Elle a aussi de la tête.
00:47:15Autant vous dire que la justice est extrêmement sévère.
00:47:17Je parle des majeurs, après on parlera
00:47:19de l'excuse de minorité.
00:47:21Mais elle est extrêmement sévère.
00:47:23Je peux vous dire que
00:47:25les délinquants qui vivent
00:47:27du trafic de stupéfiants,
00:47:29eh bien,
00:47:31les peines sont importantes
00:47:33et sévères, je vous assure.
00:47:35Mais souvent pas exécutées, malheureusement.
00:47:37Souvent pas exécutées, malheureusement.
00:47:39En tous les cas, de ce que je vois,
00:47:41il y a souvent des mandats de dépôt.
00:47:43Je vous assure, des mandats de dépôt.
00:47:45Et avant même
00:47:47que la personne soit jugée,
00:47:49puisque vous avez rentré dans le jargon juridique,
00:47:51vous avez des comparutions immédiates.
00:47:53Le prévenu n'est pas jugé dans l'immédiat.
00:47:59Il est jugé un peu plus tard,
00:48:01mais assez rapidement, deux ou trois mois après.
00:48:03Il est en détention.
00:48:05Ça, c'est pour les grosses affaires.
00:48:07J'ai une affaire en cours.
00:48:09D'ailleurs, je dois plaider le 13 août.
00:48:11Il est en détention provisoire.
00:48:13Tout ça pour vous dire que vraiment,
00:48:15en matière de trafic de stupéfiants,
00:48:17la justice est au rendez-vous.
00:48:19Après,
00:48:21vous avez raison quand vous dites
00:48:23le problème, c'est les consommateurs.
00:48:25En France, vous avez 5 millions
00:48:27de consommateurs de cannabis.
00:48:29Est-ce que la sanction est sévère vis-à-vis d'eux ?
00:48:31On peut se poser aussi la question.
00:48:33J'entends le petit gueule qui arrive.
00:48:35Vous savez ce que ça veut dire.
00:48:37On va marquer une pause.
00:48:39On va marquer une pause et je reprends
00:48:41si vous en êtes d'accord.
00:48:43Oui, mais on va parler d'autre chose en deuxième heure.
00:48:45D'accord, très bien.
00:48:47Parce que vous restez avec moi ?
00:48:49Tout à fait.
00:48:51En revanche, Lauriane Rossi...
00:48:53Je suis obligée de vous quitter.
00:48:55Si vous avez des informations, vous m'appelez.
00:48:57Je reviens avec plaisir.
00:48:59Merci mille fois.
00:49:01Axelle Ronde, vous nous quittez ?
00:49:03Oui, aussi.
00:49:05Vous restez avec moi.
00:49:07On ne sera pas que tous les deux.
00:49:09On marque une pause dans cette émission.
00:49:11On se retrouve dans quelques instants
00:49:13avec un nouveau plateau.
00:49:15Notamment avec Najwa El Haïti.
00:49:17On parlera de la situation en Israël.
00:49:19On parlera un peu de politique internationale.
00:49:21Restez avec nous.
00:49:23On a beaucoup de choses à vous raconter.
00:49:25Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:49:29Il est midi.
00:49:31Bonjour ou plutôt rebonjour.
00:49:33C'est votre midi news été.
00:49:35Partie 2.
00:49:37Je vous présente mon nouveau plateau.
00:49:39Tout de suite, le sommaire de cette partie 2.
00:49:41A la une, Benjamin Netanyahou s'est adressé
00:49:43aux Israéliens hier dans une allocution télévisée.
00:49:45En aucune manière,
00:49:47il n'a mentionné la mort du chef du Hamas.
00:49:49Les funérailles officielles du chef du mouvement
00:49:51islamiste ont débuté très tôt ce matin à Teheran.
00:49:53Le monde redoute une escalade.
00:49:55Nous sommes au 300ème jour de la guerre.
00:49:57Des manifestants réclament un accord sur les otages.
00:49:59On en parle avec mes invités.
00:50:01On vous parlera de l'INA avec Célia Barotte.
00:50:03Les recherches se reprennent dans les Vosges.
00:50:05La deuxième journée de fouilles n'a rien donné.
00:50:07On en sait un peu plus sur le principal suspect.
00:50:09Il avait fait plusieurs séjours en psychiatrie.
00:50:11Dans le midi news été,
00:50:13on va vous emmener en Vendée.
00:50:15Avec la problématique de l'accueil des gens du voyage.
00:50:17Près de 500 caravanes se sont installées
00:50:19sur des terrains privés.
00:50:21Pourtant, un emplacement tout neuf
00:50:23leur est dédié.
00:50:25C'est un sujet midi news été.
00:50:27Je vous présente mes invités.
00:50:29Bonjour Thierry.
00:50:31On commence ce journal avec notre prodige des bassins.
00:50:3322 ans, il fait mieux que la légende.
00:50:35Michael Phelps.
00:50:37Léon Marchand a enflammé le public hier soir.
00:50:39Le Toulousain de 22 ans a décroché
00:50:41un doublé historique.
00:50:43Retour sur ses fortes émotions avec Maxime Legay.
00:50:45Un finish exceptionnel.
00:50:47C'est le début de l'année.
00:50:49C'est le début de l'année.
00:50:51C'est le début de l'année.
00:50:53C'est le début de l'année.
00:50:55C'est le début de l'année.
00:50:57Un finish exceptionnel
00:50:59pour une performance historique.
00:51:01Hier soir,
00:51:03le roi Léon a fait honneur à son surnom
00:51:05et réalise l'impensable
00:51:07être titré en 200m papillon
00:51:09et en 200m brasse
00:51:11lors de la même soirée.
00:51:13Le tout en seulement moins de deux heures.
00:51:15Une prestation hors norme
00:51:17qui a fait chavirer les Français
00:51:19réunis dans les fan zones.
00:51:21Il est trop fort.
00:51:23Il a tout survolé.
00:51:25Quelle fierté de l'avoir.
00:51:27Il est français et c'est trop beau.
00:51:29On adore. Incroyable.
00:51:31C'est extraordinaire de voir ça.
00:51:33Vous avez vu aussi.
00:51:35Le coeur est sorti.
00:51:37On n'en revient pas.
00:51:39Une Léon Mania
00:51:41qui gagne tout le pays
00:51:43et qui fait le bonheur des spectateurs.
00:51:45Pour ces Jeux Olympiques à domicile,
00:51:47la ferveur du public français
00:51:49n'a jamais été aussi grande.
00:51:51Ça fait du bien à la France,
00:51:53ce genre de médaille.
00:51:55Ça fait du bien aux gens qui aiment le sport.
00:51:57Est-ce qu'hier, par exemple,
00:51:59dans sa dernière compétition,
00:52:01le public s'est levé
00:52:0317 000 personnes quand même.
00:52:05Ils ont chanté tous ensemble
00:52:07que je t'aime
00:52:09la chanson de Johnny Hallyday.
00:52:11Je n'ai jamais vu ça de ma vie.
00:52:13Le prodige de 22 ans
00:52:15n'a pas fini d'éclabousser de son talent
00:52:17à la scène de la Paris Défense Arena.
00:52:19Ce jeudi, il est en lice
00:52:21pour le 200 mètres catenage
00:52:23avant le relais français
00:52:25du 4x100 catenage prévu ce samedi.
00:52:27Dans le reste de l'actualité,
00:52:29l'intrigant profil de Samuel G,
00:52:31principal suspect
00:52:33dans la disparition de Lina
00:52:35qui devait être jugée pour des vols avec violence.
00:52:37Cet homme de 43 ans
00:52:39s'est suicidé le 10 juillet dernier,
00:52:41un mois après la saisie de son véhicule,
00:52:43véhicule dans lequel l'ADN de l'adolescente
00:52:45a été retrouvé.
00:52:47On passe à présent au choc et à l'émotion
00:52:49en Angleterre, 4 jours après le meurtre
00:52:51de 3 fillettes à Southport.
00:52:53Le suspect, un jeune de 17 ans,
00:52:55a été inculpé, placé en détention provisoire
00:52:57et sera présenté
00:52:59à un tribunal dans la journée.
00:53:01Et puis, direction
00:53:03le Var pour terminer ce journal
00:53:05avec l'iconique festival
00:53:07de Ramatuelle qui souffle
00:53:09sa 40e bougie
00:53:11au programme de l'humour, du chant
00:53:13et du théâtre, en partenariat
00:53:15avec CNews et Canal+, bien sûr,
00:53:17Mathilde Flornoy-Couvillier.
00:53:25La voix puissante du ténor Roberto Alagna
00:53:27résonne pour clôturer les nuits classiques.
00:53:29Une mise en bouche
00:53:31juste avant le lancement du festival de Ramatuelle
00:53:33qui fête cette année ses 40 ans.
00:53:35Une célébration à la hauteur
00:53:37de sa notoriété bien ancrée
00:53:39depuis ses 4 dernières décennies.
00:53:41C'est un petit festival.
00:53:43Il y a un spectacle par jour.
00:53:45Il y a 3 jours de classique.
00:53:47Il y a 12 jours de tout.
00:53:51Et pourtant,
00:53:53il a une réputation
00:53:55très forte et une notoriété nationale.
00:53:57Et je pense que ça vient
00:53:59des choix qui ont été faits
00:54:01depuis 40 ans
00:54:03sur l'éclectisme.
00:54:05Créé par Jean-Claude Brialy et Jacqueline Franjoux,
00:54:07le festival de Ramatuelle met à l'honneur
00:54:09chansons françaises, humour
00:54:11mais aussi théâtre classique ou contemporain.
00:54:13Un événement culturel
00:54:15qui n'a de cesse de se renouveler pour sa créatrice.
00:54:17Je pense que
00:54:1940 ans, on a réuni des partenaires,
00:54:21on a réuni des artistes
00:54:23qui ont envie que ça continue.
00:54:25Donc ça peut continuer
00:54:27au-delà de moi.
00:54:29Et ne vous inquiétez pas, j'ai pris les dispositions nécessaires.
00:54:31Au cas où.
00:54:33Pour cette édition, le public aura le plaisir
00:54:35d'écouter Christophe Maé en ouverture du festival
00:54:37ou encore découvrir
00:54:39les combats de Simone Veil ce dimanche.
00:54:41Voilà de quoi vous occupez
00:54:43cet été.
00:54:45Voilà tout ce qu'on pourrait dire de l'actualité à midi Thierry.
00:54:47Comme je viens de découvrir que vous alliez partir en vacances,
00:54:49peut-être que vous aurez l'occasion d'aller à Ramatuelle.
00:54:51C'est pas prévu.
00:54:53Mais sait-on jamais.
00:54:55Mais je n'étais pas au courant.
00:54:57Merci Somaya.
00:54:59Allez, Midi News, partie 2, c'est parti.
00:55:01Je vous présente mes invités.
00:55:03Najwa El Haïté qui m'accompagne depuis une heure,
00:55:05Raphaël Stainville,
00:55:07journaliste,
00:55:09Patrick Bonnard,
00:55:11expert en communication.
00:55:13C'est la première fois que j'ai le plaisir de vous accueillir.
00:55:15Bonjour et un plaisir partagé.
00:55:17Soyez bienvenue dans l'équipe de Midi News.
00:55:19On va commencer avec une page internationale importante.
00:55:21Je vous le disais,
00:55:23Benjamin Netanyahou s'est adressé
00:55:25aux Israéliens dans une allocation
00:55:27télévisée hier.
00:55:29Et il n'a pas mentionné
00:55:31la mort du chef du Hamas.
00:55:33On l'écoute et on sera avec Frédéric Ancel,
00:55:35géopolitologue, juste après.
00:56:03Ces derniers jours,
00:56:05nous avons porté des coups sévères
00:56:07à chacune d'entre elles.
00:56:09Bonjour Frédéric Ancel,
00:56:11merci d'avoir accepté notre invitation.
00:56:13Je commence par vous parce que je pense que vous n'avez pas
00:56:15beaucoup de temps à nous accorder.
00:56:17Qu'avez-vous pensé de l'intervention
00:56:19du Premier ministre israélien hier,
00:56:21sans surprise ?
00:56:23Sans surprise, il y a eu usage interne.
00:56:25Beaucoup trop d'observateurs oublient
00:56:27la dimension interne,
00:56:29particulièrement géopolitique, lors des conflits.
00:56:31Israël a été très durement frappée
00:56:33lors du gigantesque pogrom
00:56:35du 7 octobre dernier.
00:56:37Et en fait, la société israélienne,
00:56:39très divisée par ailleurs sur beaucoup de sujets,
00:56:41y compris sociétaux, institutionnels,
00:56:43les otages, bien évidemment,
00:56:45a cruellement besoin
00:56:47d'un Premier ministre et d'un État-major
00:56:49qui, par ailleurs, lui-même, est extrêmement contesté.
00:56:51La rassurance,
00:56:53cette opinion publique, en quelque sorte,
00:56:55et le fait de démontrer
00:56:57que la crédibilité dissuasive d'Israël
00:56:59n'a pas été si internée que cela,
00:57:01y compris après la catastrophe du 7 octobre,
00:57:03en frappant de manière très spectaculaire,
00:57:05à peu près unique au monde.
00:57:07Il y a un, deux pays, peut-être, avec les Etats-Unis,
00:57:09capables de faire ce qu'Israël a fait en deux jours
00:57:11au Liban et surtout au cœur de l'Iran.
00:57:13Donc Israël est toujours capable de faire ça.
00:57:15N'oublions jamais cette dimension
00:57:17interne absolument fondamentale,
00:57:19notamment pour un pays en guerre comme Israël.
00:57:21Alors, vous l'avez dit, c'est une frappe
00:57:23chirurgicale, ça ne trompe personne.
00:57:25Seul Israël est capable
00:57:27d'intervenir de la sorte.
00:57:29Et c'était volontaire,
00:57:31évidemment, de ne pas mentionner,
00:57:33même si le monde entier se doute que Israël
00:57:35est derrière cette attaque.
00:57:37Oui, c'est deux fois oui. D'abord, bien sûr,
00:57:39il n'y a qu'Israël capable de faire cela.
00:57:41Il n'y a qu'Israël qui dispose,
00:57:43enfin, qui entretient la volonté de le faire aussi.
00:57:45On ne voit pas très bien quels sont les belligérants
00:57:47au Moyen-Orient qui auraient la volonté
00:57:49de frapper successivement
00:57:51les numéros 1, 2 ou 3, au cas de Youssef Mahdi
00:57:53ou de Hezbollah. Et surtout,
00:57:55Nathaniel ne l'a pas revendiqué
00:57:57ouvertement pour laisser la porte
00:57:59ouverte au régime
00:58:01iranien. Le Ramas ne peut plus
00:58:03n'est plus en mesure de réagir
00:58:05très violemment. Mais l'Iran, oui.
00:58:07Il s'agit, évidemment, en ne fanfaronnant pas,
00:58:09en ne revendiquant pas, de laisser
00:58:11une petite porte ouverte à une
00:58:13riposte mesurée. Alors que si
00:58:15vous revendiquez de manière
00:58:17triomphale, en surhumiliant
00:58:19en quelque sorte votre adversaire,
00:58:21vous ne lui laissez pas le choix
00:58:23que de frapper de manière excessivement
00:58:25violente. Mais est-ce que ça ne met pas un terme
00:58:27aux négociations, Frédéric,
00:58:29en Sahara ? Eh bien, écoutez,
00:58:31je vais peut-être vous surprendre, mais je ne crois pas.
00:58:33Je ne crois pas que, mécaniquement,
00:58:35la
00:58:37neutralisation définitive, l'assassinat
00:58:39ciblé, si vous préférez, de
00:58:41Danier, mette fin aux négociations.
00:58:43En réalité, lorsqu'on est en guerre, et même si
00:58:45on a affaire à des fanatiques absolus comme
00:58:47Sinouar, ce qui compte
00:58:49à la fin des fins, c'est quand même
00:58:51une forme de pragmatisme, il faut le dire par là,
00:58:53que le Hamas, dans la bande de Gaza,
00:58:55libérera les otages s'il considère
00:58:57que les nouvelles propositions
00:58:59qui seraient faites par Israël,
00:59:01les Etats-Unis, l'Union Européenne, que
00:59:03celles-là encore, servent
00:59:05concrètement sa cause militaire
00:59:07en ce moment dans la bande de Gaza. Alors la
00:59:09question que tout le monde se pose, évidemment,
00:59:11suite à cette attaque, est-ce qu'on peut
00:59:13craindre un embrasement ?
00:59:15Écoutez,
00:59:17cet embrasement, d'abord il existe déjà,
00:59:19en cas de la guerre de basse intensité
00:59:21menée par le Hezbollah depuis le
00:59:23pogrom du 7 octobre par le Hamas,
00:59:25d'une part, d'autre part, la République
00:59:27israélite d'Iran, qui arrive au pouvoir en 1979,
00:59:29non seulement n'a jamais reconnu Israël,
00:59:31mais lui a systématiquement déclaré
00:59:33la guerre, alors même qu'il n'y a pas de potentieux
00:59:35frontaliers et territoriales, bien évidemment.
00:59:37Donc, si vous voulez, l'embrasement, il existe.
00:59:39Maintenant, si vous évoquez
00:59:41une montée aux
00:59:43extrêmes, comme l'aurait dit le stratège
00:59:45prussien du XIXe, Klaus Witz,
00:59:47une guerre totale ou mouline orientale,
00:59:49je ne le crois toujours pas, pour une raison
00:59:51assez simple, la République
00:59:53israélite d'Iran est dirigée par des fanatiques
00:59:55mais pas par des crétins. Ce sont des gens
00:59:57qui connaissent très bien les rapports de force, et on l'a vu
00:59:59d'ailleurs il y a encore quelques mois, lors de
01:00:01l'attaque iranienne sur Israël, elle était
01:00:03quand même extrêmement mesurée, c'est le moins
01:00:05qu'on puisse dire. Et je pense donc que les
01:00:07Iraniens savent très bien qu'en ce
01:00:09moment, l'armée, l'état-major,
01:00:11le gouvernement d'Israël
01:00:13sont extrêmement dangereux, si
01:00:15Téhéran voulait effectivement
01:00:17aller jusqu'à l'escalade, et puis je le dis d'un mot,
01:00:19dernier point si vous me permettez,
01:00:21s'il devait y avoir, Dieu ne plaise,
01:00:23une escalade maximale
01:00:25entre l'Iran et Israël, pour des raisons
01:00:27évidentes, l'Iran ne pourrait
01:00:29pas l'emporter. Donc les deux, ils perdraient
01:00:31beaucoup, Israël perdrait beaucoup, prendrait des coups très
01:00:33durs, mais à la fin des fins, notamment
01:00:35du fait de l'atome, l'Iran
01:00:37ne pourrait pas en aucun cas
01:00:39gagner cette escalade.
01:00:41Et dernière question,
01:00:43en scène, et ensuite je vous libère, ça ne vous a
01:00:45pas échappé, aujourd'hui c'est un jour particulier, nous sommes
01:00:47au 300ème jour de guerre,
01:00:49et bon nombre de manifestants
01:00:51réclament un accord pour la libération des
01:00:53otages. Oui,
01:00:55la société israélienne, je le disais, votre question
01:00:57est très fondamentale, elle est
01:00:59déchirée, elle est divisée, alors sur d'autres questions,
01:01:01il y a évidemment aussi une question judiciaire
01:01:03liée à Netanyahou,
01:01:05l'extrême droite de sa coalition, détestée par les
01:01:07trois quarts des Israéliens, etc. Mais,
01:01:09oui, effectivement, c'est aujourd'hui le point le plus
01:01:11douloureux pour Israël,
01:01:13et le Hamas l'a fait, je vais dire,
01:01:15exprès, je ne suis pas naïf,
01:01:17à la guerre, on se débrouille comme on peut,
01:01:19mais non seulement
01:01:21la dimension pogromiste, mais la dimension
01:01:23de
01:01:25kidnapping de
01:01:27presque 200 civils
01:01:29permettait au Hamas, et permet au Hamas
01:01:31de, effectivement,
01:01:33de créer la division au sein
01:01:35de la société israélienne. Donc ça, effectivement,
01:01:37aujourd'hui, j'ai presque envie de vous dire,
01:01:39de conclure que c'est le point
01:01:41le plus inquiétant, le plus négatif
01:01:43pour Israël, dont on voit bien qu'à l'extérieur,
01:01:45en réalité, ça reste, et peut-être
01:01:47même,
01:01:49Israël progresse encore dans la montée
01:01:51en puissance militaire, et diplomatique
01:01:53d'ailleurs, et économique générale, qui est la sienne.
01:01:55Mais au fond, la plus grande fragilité
01:01:57d'Israël aujourd'hui,
01:01:59elle est interne.
01:02:01Merci mille fois d'avoir accepté notre invitation,
01:02:03Frédéric Ancel, et d'avoir pris un peu de votre temps
01:02:05pour notre émission. Je rappelle que vous êtes
01:02:07géopolitologue. Raphaël St-Ville,
01:02:09réaction. Oui, j'ai
01:02:11trouvé très intéressante l'intervention de Frédéric Ancel,
01:02:13notamment lorsqu'il souligne
01:02:15à la fois le fanatisme
01:02:17des gardiens de la Révolution,
01:02:19en Iran,
01:02:21et en même temps,
01:02:23leur intelligence tactique,
01:02:25c'est-à-dire que j'ai l'impression qu'on peut faire exactement
01:02:27le même parallèle avec le Hamas,
01:02:29c'est-à-dire que de manière un petit peu
01:02:31facile, on aurait tendance
01:02:33à voir
01:02:35dans les membres du Hamas que des
01:02:37terroristes bat du front. Le fait est que
01:02:39l'humiliation qu'ils ont
01:02:41infligée à Israël n'était pas seulement
01:02:43due aux faiblesses d'Israël et du renseignement,
01:02:45mais probablement aussi à une
01:02:47véritable intelligence tactique
01:02:49qui leur a permis de semer
01:02:51la terreur en Israël. Et je pense que
01:02:53cette réalité, il faut aussi pouvoir
01:02:55la prendre en compte pour
01:02:57comprendre pourquoi
01:02:59ils ont mené cette action,
01:03:01comment l'utilisation des
01:03:03otages a été faite également à
01:03:05dessein pour fracturer
01:03:07notamment encore davantage
01:03:09la société israélienne.
01:03:11Et donc c'est une réalité qu'il faut pouvoir prendre en compte.
01:03:13Et Patrick Bonin, c'est vrai, on l'évoquait
01:03:15sur ce plateau hier dans cette
01:03:17même émission avec ce sentiment partagé des Israéliens.
01:03:19Satisfaction,
01:03:21je mets toujours un peu de guillemets,
01:03:23évidemment, de cette attaque du
01:03:25numéro un du Hamas, mais aussi
01:03:27effet domino,
01:03:29c'est de l'inquiétude, et on l'a évoqué avec
01:03:31Eric Ancel, et Raphaël l'a rappelé aussi,
01:03:33ce sont les otages qui sont
01:03:35encore retenus nus.
01:03:37Quand un conflit se développe,
01:03:39le problème c'est que les premières victimes
01:03:41risquent d'être encore plus victimes, puisqu'on
01:03:43leur sort, malheureusement, dans ce genre
01:03:45de conflit, ne peut
01:03:47que ne pas s'améliorer en fonction
01:03:49de ça. Les images que vous avez
01:03:51montrées de Benjamin Netanyahou sont
01:03:53très surprenantes, et effectivement
01:03:55je rejoins ce qui a été dit, parce que c'est vraiment
01:03:57ce qu'on appellerait de la communication interne
01:03:59pour son propre pays,
01:04:01pour ses propres citoyens.
01:04:03Mais on sait qu'il a été contesté, notamment après
01:04:05le 7 octobre, l'attaque. Oui, mais ce qui est très étonnant sur les
01:04:07images que vous avez montrées, c'est qu'on le voit
01:04:09beaucoup plus rond, on voit quelqu'un qui fait de la pédagogie
01:04:11auprès de ses concitoyens.
01:04:13Et ça c'est l'expert en communication qui...
01:04:15Ce n'est pas le chef de guerre, on le voit là,
01:04:17qu'il n'est pas dans une volonté d'expliquer
01:04:19un plan de guerre, on voit qu'il est plutôt dans
01:04:21une volonté de rassembler son peuple,
01:04:23de rassembler aussi
01:04:25ses alliés politiques, alors effectivement, pour
01:04:27nous français, vu la situation politique actuelle,
01:04:29on a parfois du mal à le comprendre, mais il doit avoir
01:04:31des alliés, notamment des
01:04:33branches extrêmes, et il doit gouverner avec
01:04:35des gens qui ne soutiennent pas nécessairement
01:04:37Benjamin Netanyahou. Donc là, il était dans
01:04:39un exercice pour essayer, et c'est d'ailleurs pour ça
01:04:41qu'il n'a pas parlé d'autres sujets,
01:04:43il a essayé d'expliquer à sa population
01:04:45qu'il était le leader, qu'il avait
01:04:47leurs préoccupations au cœur
01:04:49de ses préoccupations à lui,
01:04:51et que ça allait aller.
01:04:53C'est quand même un exercice aussi, quand on commence à
01:04:55rassurer, c'est bien aussi qu'on a sans doute
01:04:57la volonté d'aller encore plus loin,
01:04:59donc pour répondre à votre question, oui, ça risque
01:05:01d'aller encore plus loin, sinon on n'essaye pas de rassurer
01:05:03sa population en disant que ça va aller.
01:05:05Là, on est vraiment dans un exercice
01:05:07de réassurance de sa population et
01:05:09d'essayer d'être au plus proche d'eux,
01:05:11Benjamin Netanyahou n'étant pas considéré
01:05:13comme un des dirigeants qui est le plus proche
01:05:15de son peuple, c'est le moins qu'on en puisse dire.
01:05:17Najwa, je vous interroge juste après,
01:05:19mais il est 12h15, elle est fidèle au poste,
01:05:21et à l'heure, évidemment, c'est sommeil à la
01:05:23midi, on fait un tour de l'info.
01:05:25Illustration parfaite de la loi de l'offre
01:05:27et de la demande, après de fortes hausses,
01:05:29les prix des billets d'avion sont en baisse,
01:05:31en cause, les Jeux Olympiques,
01:05:33bon nombre de Français préfèrent partir en arrière-saison,
01:05:35délaissant des vols habituellement
01:05:37pleins au cœur de l'été.
01:05:39Une marée humaine funéraille en
01:05:41Iran du chef du Hamas, Ismail Haniyeh,
01:05:43tué dans une frappe imputée à Israël.
01:05:45Le numéro 1 du Hamas sera enterré
01:05:47demain au Qatar, où il vivait en exil.
01:05:49Et puis une décision lourde
01:05:51de sens, le chef de l'Organisation
01:05:53des Etats Américains va demander à la
01:05:55CPI, Cour pénale internationale,
01:05:57d'inculper Nicolas Maduro pour, je cite,
01:05:59le bain de sang au Venezuela.
01:06:01Une inculpation
01:06:03qui devrait être assortie d'un mandat
01:06:05d'arrêt contre le président vénézuélien.
01:06:07Merci beaucoup Somaya,
01:06:09et j'accueille avec beaucoup de plaisir
01:06:11également le général
01:06:13Bruno Clermont, consultant en défense
01:06:15pour CNews, que vous connaissez évidemment bien.
01:06:17Je vais le faire réagir sur l'intervention
01:06:19de Benjamin Netanyahou, mais je voudrais
01:06:21avoir votre réaction évidemment.
01:06:23Est-ce que cette attaque
01:06:25du numéro 1 du Hamas
01:06:27peut marquer un tournant selon vous Najwa ?
01:06:29Moi je partage
01:06:31les propos de Frédéric Ancel
01:06:33quand il dit qu'il ne croit
01:06:35pas à l'embrasement de la région
01:06:37parce que
01:06:39l'Iran aurait beaucoup à perdre.
01:06:41Alors quand on écoute l'allocution
01:06:43du Premier ministre israélien,
01:06:45depuis le pogrom du 7 octobre
01:06:472023, terrible date,
01:06:49il mène une guerre,
01:06:51Israël mène une guerre d'existence.
01:06:53Et les mots
01:06:55ont un sens. Et donc
01:06:57en tuant le chef du
01:06:59Hamas, mais également
01:07:01en tuant
01:07:03le haut commandant du Hezbollah,
01:07:05ça s'inscrit dans cette
01:07:07guerre-là.
01:07:09Ensuite,
01:07:11comment l'Iran va réagir ?
01:07:13Parce que l'Iran annonce une réponse.
01:07:15Alors, on ne sait pas quand.
01:07:17On ne sait pas comment.
01:07:19Mais là encore, je rejoins
01:07:21les propos du géopolitologue
01:07:23Frédéric Ancel quand il dit
01:07:25que l'Iran n'a pas intérêt
01:07:27à y aller directement. Donc il passera
01:07:29vraisemblablement par ses alliés.
01:07:31C'est-à-dire le Hamas,
01:07:33les Houthis, ou encore
01:07:35le Hezbollah, qui perd
01:07:37quand même un de ses
01:07:39hauts dirigeants.
01:07:41Il s'agit de suivre de manière
01:07:43attentive
01:07:45ce qui se passe au Moyen-Orient.
01:07:47Et on voit également
01:07:49un Premier ministre israélien très attentif
01:07:51aussi à ce qui se passe aux États-Unis
01:07:53par rapport à la campagne.
01:07:55Vous constaterez que
01:07:57Benjamin Netanyahou
01:07:59n'est pas allé voir
01:08:01Mme Harris, candidate à l'élection présidentielle.
01:08:03On l'a tous remarqué d'ailleurs.
01:08:05Il s'est rendu
01:08:07dans la demeure
01:08:09de Donald Trump.
01:08:11Il se dit que si
01:08:13c'est la candidate démocrate
01:08:15qui l'emporte,
01:08:17elle annonce quand même une politique
01:08:19plus sévère
01:08:21vis-à-vis d'Israël
01:08:23en disant qu'elle est
01:08:25attentive aux souffrances des civils
01:08:27à Gaza.
01:08:29Elle insiste
01:08:31sur le fait qu'il faut absolument
01:08:33et là on est tous d'accord,
01:08:35trouver un accord de paix. Mais on en est
01:08:37encore loin.
01:08:39Le chef militaire du Hezbollah libanais,
01:08:41on va en parler dans quelques instants avec le général Bruno Clermont.
01:08:43Il serait le commanditaire de l'attentat
01:08:45suicidaire à Beyrouth,
01:08:47au Liban. C'était le 23 octobre 1983.
01:08:49De nombreuses forces américaines et françaises
01:08:51ont été tuées. On va voir
01:08:53le reportage de Maxime Lavandier
01:08:55et on aura la réaction du général Bruno Clermont
01:08:57juste derrière.
01:08:59Elle reste la journée la plus meurtrière
01:09:01pour l'armée française.
01:09:03Ce 23 octobre 1983,
01:09:05un double attentat suicide frappe le Liban.
01:09:07Il est environ 6h30
01:09:09lorsqu'un camion chargé d'explosifs
01:09:11force le périmètre du quartier général
01:09:13des Marines américains,
01:09:15basé à l'aéroport international de Beyrouth.
01:09:17241 soldats
01:09:19meurent dans cette explosion.
01:09:21Quelques minutes plus tard, un second camion
01:09:23piégé s'écrase dans un quartier du sud de la ville.
01:09:25L'immeuble Drakkar,
01:09:27qui abrite un contingent français, s'effondre
01:09:29complètement. 58 militaires,
01:09:31dont la plupart sont des parachutistes,
01:09:33viennent de perdre la vie.
01:09:35Les militaires américains et français
01:09:37faisaient partie de la force multinationale
01:09:39de sécurité à Beyrouth,
01:09:41chargée de protéger la population civile libanaise.
01:09:43Cette force avait été créée
01:09:45en 1982 par l'ONU
01:09:47à la demande du gouvernement libanais
01:09:49dans un contexte de guerre civile.
01:09:51Selon les Américains,
01:09:53Fouad Choukour, le chef militaire du Hezbollah,
01:09:55serait l'un des cerveaux de cette attaque,
01:09:57revendiquée quelques jours plus tard
01:09:59par le mouvement de la révolution
01:10:01islamique libre.
01:10:03Trois ans plus tard, dans la cour des Invalides,
01:10:05la France rend hommage à la mémoire
01:10:07de ces soldats morts dans une guerre
01:10:09qui leur était pourtant étrangère.
01:10:11Bonjour Général Bounaud Clermont,
01:10:13merci d'avoir accepté mon invitation
01:10:15d'Orbini News.
01:10:17L'on savait que ce leader
01:10:19de l'Hezbollah...
01:10:21Effectivement,
01:10:23je ne sais pas si grand monde savait,
01:10:25en tout cas moi je ne savais pas,
01:10:27je pense que peu de gens savaient,
01:10:29parce que c'est une affaire qui reste extrêmement discrète,
01:10:31un des opérateurs, un des instigateurs,
01:10:33en tout cas qui avait joué un rôle,
01:10:35il y a maintenant 41 ans, à l'occasion de ce double attentat
01:10:37qui était un traumatisme terrible
01:10:39à la fois pour les Américains
01:10:41et pour les Français,
01:10:43et donc on apprend que les Américains
01:10:45avaient mis sa tête à prix, 5 millions,
01:10:47sur la tête de cet homme,
01:10:49dont ils estimaient qu'il avait joué un rôle
01:10:51dans le premier attentat,
01:10:53or les deux attentats sont liés,
01:10:55donc le deuxième est également associé
01:10:57avec le premier.
01:10:59Sur la nature du mode opératoire,
01:11:01un camion piégé qui a explosé,
01:11:03sur le deuxième c'est plus compliqué,
01:11:05on a moins d'informations,
01:11:07c'est un formidable traumatisme
01:11:09pour l'armée française,
01:11:11mais il y a toujours des questions qui restent posées
01:11:13sur l'attentat lui-même,
01:11:15sur les suites de l'attentat,
01:11:17comme par exemple le raid de représailles
01:11:19mené par 8 super étendards,
01:11:21sur ordre du président de la République,
01:11:23François Mitterrand,
01:11:25qui en fait va tirer des bombes
01:11:27sur les combatants du Hezbollah,
01:11:29parce que selon le journaliste Frédéric Ponce,
01:11:31qui a fait une enquête fouillée sur le sujet,
01:11:33les gens du Hezbollah
01:11:35ont été prévenus par un collaborateur
01:11:37du ministre d'affaires étrangères française,
01:11:39vous voyez que c'est une affaire un peu compliquée,
01:11:41c'est un traumatisme,
01:11:43ça reste la perte la plus importante
01:11:45de soldats de l'armée française
01:11:47des 50 dernières années,
01:11:49il y aura quelques années plus tard,
01:11:51en Afghanistan,
01:11:53la perte des soldats français,
01:11:55en Surabie en 2008,
01:11:57mais là on est vraiment dans un
01:11:59acte terroriste majeur pour lequel
01:12:01malheureusement il reste beaucoup de questions
01:12:03en suspens, et je pense que
01:12:05beaucoup de familles qui ont
01:12:07toujours dans le cœur la souffrance
01:12:09d'avoir perdu des pères,
01:12:11des frères, des fils,
01:12:13seront contentes d'apprendre qu'un des responsables,
01:12:15pour les américains en tout cas,
01:12:17a été éliminé par cette frappe
01:12:19à Beyrouth, sachant qu'il y a un
01:12:21deuxième responsable, on l'apprend également des américains,
01:12:23parce que du côté français on n'est pas vraiment très
01:12:25désert sur le sujet, qui était un
01:12:27responsable, qui était un des grands chefs
01:12:29du Hezbollah, dont le nom est apparu,
01:12:31qui a également été éliminé
01:12:33par les israéliens en 2008, donc on voit
01:12:35qu'en fait l'histoire en quelque sorte
01:12:37se termine
01:12:39avec l'élimination de ce dernier
01:12:41acteur qui devait
01:12:43avoir je pense à peu près 65 ans,
01:12:45donc une vingtaine d'années à l'époque, de ce qui est
01:12:47aujourd'hui un des plus grands traumatismes, qui reste
01:12:49aujourd'hui un des plus grands traumatismes de l'armée française.
01:12:51Merci Général Bruno Clermont,
01:12:53consultant Défense pour CNews.
01:12:55Un mot, Raphaël Stainville ?
01:12:57Oui, c'est vrai que l'attentat du
01:12:59Drakkar reste une meurtrissure.
01:13:01Ça reste une meurtrissure profonde.
01:13:03Jamais véritablement cicatrisée, parce que
01:13:05il y avait, et ça a été dit par le Général Clermont,
01:13:07un certain nombre d'inconnus.
01:13:09C'est vrai que l'élimination de ce
01:13:11haut commandement du Hezbollah
01:13:13d'une certaine manière
01:13:15ne peut que nous réjouir
01:13:17et soulager je pense un certain nombre
01:13:19de familles de ces parachutistes
01:13:21qui sont morts en 1983.
01:13:23C'est une nouvelle
01:13:25démonstration surtout de la capacité
01:13:27d'Israël à pouvoir
01:13:29opérer en territoire
01:13:31ennemi. Là, c'était au
01:13:33cœur, dans l'un des fiefs du
01:13:35Hezbollah à Beyrouth.
01:13:37Donc, presque de manière simultanée,
01:13:39entre Téhéran
01:13:41et Ismail Haniyeh qui étaient frappés
01:13:43et puis ce numéro deux du
01:13:45Hezbollah.
01:13:47C'est la démonstration que les
01:13:49services israéliens sont
01:13:51très opérationnels. Ils ont monté
01:13:53en décembre
01:13:55dernier une unité spéciale
01:13:57du Mossad
01:13:59qui s'appelle
01:14:01Nili, dont
01:14:03le but de guerre affiché
01:14:05est vraiment d'éliminer les responsables
01:14:07et les commanditaires
01:14:09de l'attentat du 7 octobre.
01:14:11Et on voit que
01:14:13cette équipe
01:14:15va vraiment
01:14:17au bout de ces objectifs donnés par
01:14:19le Premier ministre israélien
01:14:21qui a juré d'éliminer
01:14:23tous les responsables de ces attentats
01:14:25où qu'ils
01:14:27se trouvent, comme avait pu le dire
01:14:29Benjamin Netanyahou.
01:14:31Et on voit qu'effectivement, ils vont
01:14:33au bout de leur projet.
01:14:35Et c'était deux attaques
01:14:37chirurgicales.
01:14:39Allez, on va marquer une pause
01:14:41dans ce Mini-News été
01:14:43où on se retrouvera dans quelques instants.
01:14:45On va parler de l'INA,
01:14:47puisque des recherches reprennent
01:14:49depuis ce matin.
01:14:51Nous serons avec Célia Barotte
01:14:53qui était sur place hier.
01:14:55A tout de suite.
01:14:59Merci de nous accueillir.
01:15:01Il est un peu plus de 12h30.
01:15:03C'est Mini-News été jusqu'à 14h.
01:15:05Évidemment, la version XXL
01:15:07de Mini-News été.
01:15:09On va faire un nouveau tour de l'information
01:15:11et je vous présente les invités.
01:15:13Au lendemain de son doublé historique
01:15:15sur le 200 m papillon et le 200 m brasse,
01:15:17le prodige tricolore des bassins
01:15:19Léon Marchand s'est qualifié
01:15:21pour les demi-finales du 200 m 4 nage.
01:15:23Dernière épreuve individuelle
01:15:25à son programme.
01:15:27Le suspect du meurtre de 3 fillettes
01:15:29à Southport, en Angleterre, placé en détention
01:15:31provisoire. L'adolescent de 17 ans
01:15:33sera entendu dans la journée
01:15:35par la cour criminelle de Liverpool
01:15:37pour son inculpation pour 10 tentatives de meurtre.
01:15:39Et puis, ça à l'annonce
01:15:41d'avoir éliminé le chef militaire du Hamas
01:15:43Mohamed Deyf dans une frappe
01:15:45le 13 juillet dernier à Gaza.
01:15:47Une annonce de l'armée israélienne
01:15:49qui intervient un jour seulement
01:15:51après une frappe de missile qui a tué
01:15:53le chef politique du Hamas en Iran.
01:15:55Vous avez fini ?
01:15:57Absolument Thierry.
01:15:59C'est un petit rappel.
01:16:01On vous retrouve dans 15 minutes.
01:16:03A tout à l'heure.
01:16:05Je vous présente l'équipe qui m'entoure.
01:16:07Patrick Bonin, expert en communication.
01:16:09Raphaël St-Ville, journaliste et
01:16:11Najwa, avocate.
01:16:13Célia Carotte, spécialiste
01:16:15poli-justice.
01:16:17On va commencer avec vous, ma chère Célia.
01:16:19On le sait, les recherches
01:16:21reprennent aujourd'hui dans les Vosges
01:16:23pour retrouver Lina. La deuxième journée
01:16:25de fouilles n'a rien donné. Vous allez nous raconter tout cela.
01:16:27En revanche, on en sait un peu plus sur
01:16:29le profil du principal suspect, celui qui s'est suicidé
01:16:31après les découvertes de l'ADN
01:16:33de la jeune fille dans sa voiture.
01:16:35On entame la conversation
01:16:37avec vous, Célia.
01:16:39C'est dans ce quartier
01:16:41de Besançon que le 10 juillet
01:16:43dernier, un homme, Samuel G.,
01:16:45ancien commercial dans l'automobile,
01:16:47est retrouvé pendu à la fenêtre
01:16:49de cette maison. Les voisins
01:16:51se souviennent de cet homme.
01:16:53À part les voisins qui me confiaient
01:16:55de temps en temps qu'il y avait une musique un peu
01:16:57forte, je n'ai pas eu d'autres
01:16:59échos. Samuel G.
01:17:01était déjà connu défavorablement de la
01:17:03justice, notamment pour vols et violences.
01:17:05Il avait également séjourné
01:17:07plusieurs fois en psychiatrie et avait
01:17:09reconnu auprès d'un expert psychiatre
01:17:11avoir disjoncté à partir de
01:17:132023. Le 25 août
01:17:15dernier, à Besançon, il aurait
01:17:17volé le sac à main d'une vieille dame de 90 ans
01:17:19avant d'entrer dans ce supermarché
01:17:21dans le but de braquer la caisse.
01:17:23Il avait le sourire.
01:17:25Je l'ai pris pour un client normal, comme les autres.
01:17:27Je l'ai pris pour lui rendre la monnaie.
01:17:29C'est là qu'il l'a
01:17:31pris dans la caisse. Au début, je l'ai arrêté
01:17:33en me disant « mais tu fais quoi ? »
01:17:35Il m'a dit « arrête ou je te plante ».
01:17:37Il avait un petit couteau dans la main droite.
01:17:39Son visage s'est un peu crispé en mode énervement
01:17:41mais en même temps paniqué de faire
01:17:43ce qu'il faisait. Un mois après, Lina
01:17:45disparaît. L'ADN de la jeune femme
01:17:47de 15 ans sera retrouvée dans la voiture
01:17:49de Samuel G. Les recherches
01:17:51continuent dans les Vosges pour tenter de localiser
01:17:53Lina. Célia et Barbara, je voulais absolument
01:17:55que vous soyez avec nous. Vous étiez
01:17:57sur le terrain hier.
01:17:59Les fouilles n'ont rien donné. Elles reprennent
01:18:01aujourd'hui et on se met
01:18:03à la place de la barbande dont on se souvient
01:18:05qui avait lancé plusieurs appels.
01:18:07Elle avait lancé plusieurs appels à témoins
01:18:09dans la presse par le biais
01:18:11de son avocat. Troisième journée
01:18:13de fouilles dans le secteur
01:18:15des Vosges mais aussi du
01:18:17Barin. 80 gendarmes sont
01:18:19à nouveau mobilisés aujourd'hui. Il s'agit
01:18:21de gendarmes locaux, des gendarmes
01:18:23issus de la cellule spécialement
01:18:25dédiée à cette affaire mais aussi des experts
01:18:27de l'IRCGN. Il y a eu
01:18:29aujourd'hui un renfort d'une unité de
01:18:31fouilles opérationnelles spécialisées.
01:18:33Il s'agit d'une unité du génie
01:18:35de l'armée de terre qui peut être sollicité
01:18:37pour rechercher des corps enfouis
01:18:39ou enterrés. La gendarmerie nous a confié
01:18:41que c'est notamment ce genre d'unité
01:18:43qui est intervenue
01:18:45au Verné pour essayer
01:18:47de découvrir les circonstances de la disparition
01:18:49du petit Émile. Des recherches
01:18:51qui se déroulent
01:18:53dans un secteur très forestier
01:18:55notamment dans la forêt
01:18:57Danou. Les riverains
01:18:59de la commune
01:19:01où habitait Lina se tiennent
01:19:03énormément informés de la suite
01:19:05de cette affaire. Ils sont encore inquiets
01:19:07ils ont aussi l'espoir d'avoir des réponses
01:19:09puisque plusieurs zones d'ombre
01:19:11persistent dans cette affaire
01:19:13et comme l'a très bien souligné Audrey Bartheau
01:19:15dans son sujet, l'homme était
01:19:17donc connu des services de police
01:19:19et de justice. Il était actuellement
01:19:21placé sous contrôle judiciaire. Il
01:19:23devait comparaître devant la justice
01:19:25le 22 juillet prochain mais il s'est
01:19:27suicidé une semaine avant
01:19:29le 25
01:19:31juin
01:19:33il s'est entretenu avec un expert
01:19:35psychiatre qui a diagnostiqué
01:19:37un trouble de personnalité de type
01:19:39état limite, c'est-à-dire à la limite d'une
01:19:41maladie psychiatrique vraiment installée
01:19:43avec des symptômes dépressifs importants
01:19:45et puis je voulais rajouter Thierry
01:19:47qu'avant de mettre fin
01:19:49à ses jours, il avait laissé une lettre
01:19:51à ses proches, Samuel G
01:19:53il avait écrit
01:19:55j'ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité
01:19:57je dois partir, je ne sais pas me
01:19:59contrôler, ça va trop vite, je souffre trop
01:20:01c'est mieux ainsi. Donc pour l'instant
01:20:03nous n'avons pas de lien officiel
01:20:05de lien établi entre son suicide
01:20:07l'ADN de Lina
01:20:09retrouvé dans sa voiture
01:20:11on ne sait pas ce qui est devenu
01:20:13Lina, l'enquête seule
01:20:15va pouvoir nous apporter des réponses
01:20:17et soulever les zones d'ombre
01:20:19on ne sait pas non plus les raisons
01:20:21exactes de son suicide
01:20:23mais l'enquête avance, c'est une avancée majeure
01:20:25le fait d'avoir retrouvé des traces ADN de Lina
01:20:27dans ce véhicule permet aux
01:20:29enquêteurs de lancer ses premières fouilles
01:20:31et d'évoquer des pistes
01:20:33puisque pour l'instant
01:20:35il n'y avait aucune trace, toutes les pistes
01:20:37restaient ouvertes. Je commence par vous
01:20:39merci beaucoup Célia
01:20:41je commence avec vous
01:20:43ce qui est terrible
01:20:45c'est qu'on se met à la place
01:20:47de la maman Najwa
01:20:49qu'elle en sait, on l'évoquait
01:20:51de nombreux appels, le principal
01:20:53suspect est donc mort
01:20:55on risque de rester
01:20:57sans un grand
01:20:59nombre de réponses
01:21:01et beaucoup de questions en fait
01:21:03tout à fait, on se met à la place
01:21:05de la famille
01:21:07où la question est de savoir si elle est toujours en vie
01:21:09on n'en sait rien, en effet vous le disiez
01:21:11les enquêteurs ont
01:21:13découvert un profil génétique
01:21:15qui correspond à celui
01:21:17de Lina
01:21:19donc c'est une première piste, mais on est
01:21:21encore loin de connaître
01:21:23est-ce qu'il a bénéficié
01:21:25de complices aussi ? Exactement
01:21:27on n'en sait rien, donc on en est encore au début
01:21:29de l'enquête
01:21:31d'autant qu'on passe
01:21:33de Strasbourg au sud de la France
01:21:35où le véhicule a été découvert dans le sud
01:21:37donc l'enquête est compliquée
01:21:39mais en tous les cas... Il a dit que le corps
01:21:41potentiel peut se situer
01:21:43proche de son domicile, on n'a aucune certitude
01:21:45aucune certitude et puis même
01:21:47c'est une configuration de paysage
01:21:49assez complexe, là c'est la saison
01:21:51estivale, la flore est
01:21:53dense, il va falloir un travail
01:21:55très minutieux des enquêteurs pour
01:21:57passer tout au crible, au peigne fin
01:21:59je vous ai interrompu
01:22:01les enquêteurs
01:22:03d'autant que les enquêteurs essayent
01:22:05de vérifier s'il y a un lien
01:22:07entre le suicide
01:22:09de ce quadragénaire parce que
01:22:11là encore vous le disiez dans la lettre
01:22:15avant sa mort en tous les cas
01:22:17il n'évoque pas
01:22:19il n'évoque pas
01:22:21l'INA et sa disparition
01:22:23donc là encore
01:22:25il y a encore des zones
01:22:27d'ombre et donc il s'agit
01:22:29de voir si ce suicide est en lien
01:22:31avec la disparition
01:22:33de l'INA, je pense
01:22:35et je le redis à la famille, est-ce qu'elle
01:22:37est en vie ou pas
01:22:39c'est la question
01:22:41et là encore
01:22:43vous le rappeliez, ce monsieur
01:22:45qui s'est suicidé avait
01:22:47de graves troubles psychiatriques
01:22:49donc j'en profite
01:22:51pour dire que la psychiatrie est en effet
01:22:53le parent pauvre de la médecine
01:22:55donc il n'était même pas suivi
01:22:57parce qu'il s'est
01:22:59rendu
01:23:01coupable entre guillemets
01:23:03la présomption d'innocence, j'y tiens
01:23:05donc il allait être jugé pour des vols
01:23:07avec violence, donc un casier judiciaire
01:23:09qui commençait quand même à se remplir
01:23:11mais voilà, on n'est pas au bout
01:23:13de l'enquête, il y a encore des zones d'ombre
01:23:15et donc
01:23:17les enquêteurs sont amenés
01:23:19à faire un travail minutieux pour
01:23:21enfin savoir si
01:23:23elle est en vie ou pas, en tous les cas
01:23:25nous l'espérons. Raphaël Stenville
01:23:27terrible cette histoire
01:23:29cette histoire c'est une longue
01:23:31tragédie qui se poursuit mais c'est vrai que
01:23:33la mort et le suicide
01:23:35de Samuel G
01:23:37emporte avec lui un certain nombre
01:23:39de réponses
01:23:41pour autant, et ça a été très bien dit
01:23:43on voit que
01:23:45les enquêteurs parviennent malgré tout
01:23:47à recomposer progressivement
01:23:49et le profil
01:23:51et le parcours peut-être
01:23:53de cet homme
01:23:55moi je trouve
01:23:57qu'il y a plusieurs questions qui sont en suspens
01:23:59à commencer par le fait que certes
01:24:01on s'intéresse à la disparition
01:24:03de Lina et on cherche
01:24:05désespérément aujourd'hui
01:24:07des traces de son corps
01:24:09mais derrière ce profil
01:24:11l'errance et la lettre
01:24:13qu'il laisse
01:24:15où il évoque finalement sa perte de dignité
01:24:17de son honneur, de son humanité
01:24:19ça semblerait presque des aveux
01:24:21mais indépendamment de ces aveux c'est jusqu'où ça va
01:24:23est-ce qu'il n'y a que Lina
01:24:25qui est éventuellement en cause ou est-ce que
01:24:27c'est peut-être d'autres affaires
01:24:29qui sont peut-être reliées
01:24:31à cet homme
01:24:33qui a tenté
01:24:35à sa vie pour finalement
01:24:37ensevelir
01:24:39de silence
01:24:41un certain nombre d'affaires
01:24:43peut-être non élucidées
01:24:45jusqu'à présent
01:24:47des enquêteurs juste pour rajouter Thierry
01:24:49c'est de refaire vraiment
01:24:51le parcours de cette voiture
01:24:53qui a été géolocalisée
01:24:55dans le secteur
01:24:57de la disparition de Lina
01:24:59mais aussi de vérifier
01:25:01tous les alentours
01:25:03toute la forêt, sur le terrain
01:25:05j'ai pu me rendre compte
01:25:07du parcours que Lina a effectué
01:25:09depuis son domicile
01:25:11jusqu'à la gare
01:25:13où elle n'est jamais arrivée
01:25:15de Saint-Blaise-la-Roche
01:25:17c'est une route très dangereuse
01:25:19avec très peu de trottoirs
01:25:21il a fallu à Lina
01:25:23elle est peut-être montée dans ce véhicule
01:25:25parce que cet homme lui a proposé
01:25:27de l'amener jusqu'à la gare
01:25:29c'est un parcours très compliqué
01:25:31il va falloir définir les motivations
01:25:33de cette rencontre
01:25:35pourquoi l'ADN de Lina a été retrouvée dans son véhicule
01:25:37et où est-elle ?
01:25:39Vous avez pu discuter avec les habitants
01:25:41de la commune, quel est l'état d'esprit ?
01:25:43Il doit y avoir un climat un peu particulier
01:25:45dans ce genre d'histoire
01:25:47Pour une grande majorité
01:25:49ils s'informent beaucoup
01:25:51sur cette affaire
01:25:53ils s'informent de son avancée
01:25:55il a repris son cours depuis bientôt un an
01:25:57il y a toujours cette psychose
01:25:59certains riverains m'expliquent
01:26:01c'est comme avec l'affaire d'Emile
01:26:03c'est pour ça que je vous faisais le parallèle
01:26:05avant on laissait les enfants
01:26:07se balader seuls, se balader dans la nature
01:26:09revenir de l'école
01:26:11et là il y a une certaine inquiétude
01:26:13et puis les suspicions aussi
01:26:15chacun essaye de savoir
01:26:17qui est responsable
01:26:19on a quelques pistes sur ce Samuel G
01:26:21mais tout le monde se soupçonne
01:26:23cette histoire a marqué
01:26:25la commune de Plaine
01:26:27mais aussi la commune aux alentours
01:26:29et on le voit
01:26:31aussi bien la presse régionale que les riverains
01:26:33tout le monde se sent concerné
01:26:35et tout le monde apporte son soutien
01:26:37aux proches de l'INA
01:26:39et il y a aussi ce respect des enquêteurs
01:26:41certains barrages ont été établis
01:26:43aux abords des chemins forestiers
01:26:45pour éviter que les curieux ne viennent
01:26:47et ne viennent perturber le travail des enquêteurs
01:26:49certains
01:26:51cyclistes ou même promeneurs
01:26:53que l'on a pu rencontrer hier
01:26:55notamment à la forêt Danou
01:26:57ont refusé et ont bien accepté
01:26:59de se plier aux règles
01:27:01et misent beaucoup sur l'investigation
01:27:03des gendarmes qui sont sur place
01:27:05on le rappelle 80 gendarmes
01:27:07mobilisés
01:27:09un géoradar c'est un outil
01:27:11très important qui est aussi
01:27:13engagé pour permettre de détecter
01:27:15si les sols ont bougé, si les sols ont été
01:27:17modifiés
01:27:19c'est un investissement à 100%
01:27:21de la part des services de gendarmerie
01:27:23un mot juste pour préciser
01:27:25que les services de gendarmerie
01:27:27qui sont par ailleurs mobilisés
01:27:29avec les jeux olympiques, continuent les enquêtes
01:27:31donc je pense que c'est aussi important
01:27:33que tous les français comprennent
01:27:35que certes il y a des
01:27:37beaucoup de forces de gendarmerie
01:27:39mobilisées
01:27:41mais que les services continuent de tourner
01:27:43qu'on a mobilisé plusieurs services de gendarmerie
01:27:45des brigades
01:27:47des brigades sinophiles
01:27:49et donc ce travail continue
01:27:51l'autre chose c'est effectivement ces problématiques
01:27:53liées un peu à cloche merde
01:27:55il y a des lieux qui sont marqués
01:27:57on se souvient de l'affaire Grégory
01:27:59il y a des lieux qui sont marqués
01:28:01qui sont marqués
01:28:03on parlait du profil
01:28:05de l'éventuel suspect
01:28:07et au fond de se dire que ça peut arriver
01:28:09chez n'importe qui, n'importe où
01:28:11et donc cette peur
01:28:13que les parents peuvent avoir
01:28:15des consignes qui peuvent être données aux familles
01:28:17pour ne plus laisser sortir les enfants
01:28:19ça a quand même un impact très important sur les populations
01:28:21et effectivement ces lieux sont marqués
01:28:23sans doute à vie de cela
01:28:25et c'est-à-dire que vous faisiez le parallèle avec l'affaire
01:28:27puisque vous étiez sur place également
01:28:29et évidemment on est dans cette situation de crainte
01:28:31et surtout quand on ne connait pas
01:28:33le fin mot de l'histoire
01:28:35qu'il s'agit d'un enfant en plus
01:28:3712h45, on fait un tour de l'information
01:28:39avec Somaïa Dabini, merci
01:28:41Merci Thierry
01:28:43Vous travaillez à l'instant avec vos invités
01:28:45Thierry, l'intrigant profil de Samuel G
01:28:47principal suspect dans la disparition
01:28:49de Lina qui devait être jugée pour des vols
01:28:51avec violence
01:28:53Cet homme de 43 ans s'est suicidé le 10 juillet
01:28:55dernier, un mois seulement
01:28:57après la saisie de son véhicule, véhicule
01:28:59dans lequel l'ADN de l'adolescente a été
01:29:01retrouvé
01:29:03500 caravanes envahissent l'agglomération
01:29:05de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en faisant
01:29:07fi du terrain d'accueil
01:29:09en signe de protestation, les élus des 14
01:29:11villes vendéennes de la collectivité
01:29:13ont décidé de fermer les portes
01:29:15de leur mairie
01:29:17Et puis une marée humaine pour les funérailles
01:29:19en Iran du chef du Hamas, Ismaël Hanier
01:29:21tué dans une frappe imputée à Israël
01:29:23le numéro 1 du Hamas sera enterré
01:29:25demain au Qatar où il vivait en exil
01:29:27Merci
01:29:29Somaïa, et bien vous l'évoquiez
01:29:31on va aller justement en Vendée
01:29:33où il y a toujours une problématique
01:29:35pour accueillir les gens du voyage
01:29:37et à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
01:29:39à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
01:29:41il y a un endroit flambant neuf pour eux
01:29:43mais les gens du voyage n'en veulent pas
01:29:45on va voir le sujet, on va en parler ensemble
01:29:47c'est un sujet de Jean-Michel Decaze
01:29:49Les 520 caravanes
01:29:51sont installées sur deux terrains
01:29:53privés et publics
01:29:55à Bretignolles-sur-Mer et au Fenouillé
01:29:57en bordure de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
01:29:59Occupation illicite, les gens du voyage
01:30:01refusent d'aller sur le terrain
01:30:03qui leur est désigné
01:30:05L'un des pasteurs de la mission évangélique
01:30:07qui ne peut pas être filmé s'explique
01:30:09ils nous prennent pour des bêtes
01:30:11elle n'est pas convenable du tout
01:30:13ils nous mettent près des déchetteries
01:30:15près des grandes routes
01:30:17c'est vrai qu'on embête les gens
01:30:19il n'y a pas de problème
01:30:21en réalité on n'avait pas d'autre place
01:30:23maintenant on va partir
01:30:25mais c'est fini, on ne viendra plus dans ce pays
01:30:27Voici le terrain en question
01:30:29aménagé, goudronné, hauts, électricité installée
01:30:31emplacement de 5 hectares dans une zone industrielle
01:30:33proche d'une déchetterie
01:30:35le paysage fait objectivement
01:30:37moins vacances que celui-ci
01:30:39c'est surtout qu'ils veulent s'installer
01:30:41plus au bord de la mer
01:30:43ce que je peux comprendre avec la période estivale
01:30:45mais il faut aussi se dire qu'il y a des lois
01:30:47nous on comprend le mode de vie de la communauté
01:30:49des gens du voyage, on l'accepte
01:30:51on les reçoit ici depuis de nombreuses années
01:30:53et ça se passe très bien
01:30:55mais on investit 40 000 euros chaque année
01:30:57dans un terrain de grand passage
01:30:59et aujourd'hui il est vide depuis 3 semaines
01:31:01et on utilise des terrains qui ne sont pas autorisés pour ça
01:31:03Depuis le début de ce morceau de littoral vendéen
01:31:05ont fermé les mairies jusqu'au départ
01:31:07des campeurs illicites
01:31:09une procédure d'expulsion en référé est en cours
01:31:11avec les appels devant les tribunaux
01:31:13elle va durer une semaine
01:31:15les gens du voyage
01:31:17comptent partir dimanche
01:31:19En pratique Bonnard c'est toujours un problème
01:31:21l'accueil des gens du voyage
01:31:23là il y a eu un effort de fait puisqu'il y a un terrain
01:31:25qui l'aurait dédié
01:31:27c'est vrai que sur le papier ça fait un peu moins rêver
01:31:29d'être entre un centre d'épuration
01:31:31et une déchetterie
01:31:33et on peut comprendre
01:31:35qu'ils aient envie d'être plutôt
01:31:37au bord de la mer
01:31:39Ce qui est très frappant dans ce reportage
01:31:41c'est que là les pouvoirs publics
01:31:43ont fait ce qu'ils ont dû
01:31:45à savoir installer, mettre des moyens
01:31:47pour pouvoir avoir l'eau
01:31:49l'électricité
01:31:51du coup il y a quand même des échanges
01:31:53entre la communauté des gens du voyage et la mairie
01:31:55il y a eu plein d'incidents
01:31:57notamment les années précédentes
01:31:59dans des endroits qui n'avaient pas ces aires
01:32:01d'ailleurs les maires ont parfois été condamnés
01:32:03par le tribunal administratif parce qu'ils n'avaient pas mis
01:32:05d'espace à disposition
01:32:07là on met des espaces à disposition
01:32:09et effectivement l'espace ne convient pas
01:32:11pour plein de raisons, ce qu'on peut encore une fois
01:32:13entendre, ce qui est très difficile
01:32:15pour des maires de communes qui ne sont pas
01:32:17des très grandes communes avec des moyens
01:32:19très importants, c'est qu'ils
01:32:21ont l'impression d'avoir fait tout ce qu'ils pouvaient
01:32:23pour les accompagner et que du coup
01:32:25il y a une non-satisfaction
01:32:27qui est en cascade puisque les gens du voyage
01:32:29ne sont pas satisfaits mais en réalité
01:32:31les habitants de ces communes ne sont pas
01:32:33plus satisfaits de voir leur
01:32:35leur champ envahi
01:32:37et donc là c'est
01:32:39plus du coup un problème d'administration
01:32:41des différentes villes concernées
01:32:43c'est un problème de discussion
01:32:45d'anticipation et d'encadrement
01:32:47des dialogues qui sont
01:32:49difficiles
01:32:51c'est peu de le dire, parfois impossible
01:32:53et on le voit aussi la lenteur des procédures
01:32:55puisque la fin de le reportage le montre
01:32:57très bien, il y a procédure en cours
01:32:59mais procédure sous contrôle d'une avocate
01:33:01bien entendu, procédure
01:33:03qui verra son terme évidemment
01:33:05après le départ des gens du voyage
01:33:07procédure qui engorgera les tribunaux locaux
01:33:09sans forcément avoir un quelconque
01:33:11impact, c'est là aussi où parfois
01:33:13l'administration de la justice peut mettre un temps
01:33:15plus important que de raison
01:33:17C'est un peu un sujet marronnier
01:33:19évidemment, l'accueil des gens du voyage c'est toujours
01:33:21délicat dans les communes
01:33:23Oui, pour avoir été
01:33:25élu moi-même
01:33:27il y a quelque temps
01:33:29oui, c'est un vrai problème
01:33:31en tous les cas, le lieu est un vrai problème
01:33:33quand il n'y a pas de dialogue, vous le disiez
01:33:35très justement, quand il n'y a pas de dialogue
01:33:37en effet ça finit devant les tribunaux
01:33:39le législateur en a fait
01:33:41un impératif de savoir
01:33:43bien accueillir
01:33:45les gens du voyage et en maintenant
01:33:47un équilibre entre
01:33:49leurs soucis de vie itinérante
01:33:51et également
01:33:53le maintien de l'ordre public
01:33:55parce que quand la mairie
01:33:57la collectivité locale, puisque là aussi
01:33:59différentes collectivités locales
01:34:01peuvent être impactées
01:34:03en termes de répartition dans l'accueil
01:34:05de ces gens du voyage
01:34:07eh bien, il y a
01:34:09une nécessité
01:34:11de bien les accueillir
01:34:13mais par moment
01:34:15ça ne leur convient pas et on le voit
01:34:17en Vendée et on le voit ailleurs
01:34:19dans d'autres communes
01:34:21où les problèmes sont récurrents
01:34:23mais vraiment
01:34:25la solution, et je le crois
01:34:27c'est à dire que le dialogue doit être
01:34:29instauré entre les gens du voyage
01:34:31c'est la solution et c'est l'unique solution
01:34:33entre ces gens du voyage et définir
01:34:35avec la collectivité locale
01:34:37en charge de bien les accueillir
01:34:39et d'assurer leur habitat
01:34:41l'endroit où ils pourront
01:34:43d'un commun accord
01:34:45mettre en place
01:34:47leur caravane
01:34:49sans remettre en cause
01:34:51l'ordre public, ni la tranquillité
01:34:53publique, et c'est un impératif
01:34:55également. Raphaël, deux mots.
01:34:57Oui, je vais poursuivre
01:34:59un peu cette discussion, ce qui est vrai c'est que
01:35:01les maires ils sont mis au supplice
01:35:03parce qu'ils ont à la fois
01:35:05cette obligation légale de prévoir
01:35:07des aires d'accueil pour
01:35:09les gens du voyage
01:35:11et en même temps ils sont confrontés à des
01:35:13gens du voyage qui
01:35:15sont quand même
01:35:17très exigeants
01:35:19finalement sur la qualité
01:35:21de ces aires d'accueil
01:35:23ça prend du temps de les installer
01:35:25on évoquait le fait
01:35:27qu'il y a l'eau, l'électricité, il faut pouvoir aussi
01:35:29s'occuper des
01:35:31déchets
01:35:33tout ça c'est prévu et anticipé
01:35:35par les élus locaux
01:35:37qui s'occupent de ces
01:35:39aires d'accueil et puis
01:35:41d'un coup d'un seul parce que
01:35:43les gens du voyage se montrent
01:35:45insatisfaits, ils envahissent des terrains
01:35:47privés
01:35:49mettant au supplice véritablement
01:35:51les élus
01:35:53propriétaires, les élus
01:35:55et oui on voit que le problème est insoluble
01:35:57on peut évoquer ce dialogue nécessaire
01:35:59mais ce dialogue
01:36:01lorsque les collectivités
01:36:03installent ce genre d'aire
01:36:05pour accueillir les gens du voyage
01:36:07c'est du temps
01:36:09ce dialogue, quand est-ce qu'il peut avoir
01:36:11lieu ? Certainement pas lorsqu'ils arrivent
01:36:13et qu'ils imposent leurs conditions le plus souvent
01:36:15à des élus
01:36:17qui sont dépassés et qui doivent après gérer
01:36:19la suite parce que
01:36:21les endroits où ils s'installent
01:36:23c'est aussi autant de nuisance avec
01:36:25des ordures qu'il faut pouvoir
01:36:27débarrasser, de l'eau
01:36:29qu'il faut pouvoir acheminer, enfin bref
01:36:31ce sont des problématiques
01:36:33d'ordre public et sanitaire
01:36:35qui s'imposent
01:36:37aux maires alors même qu'ils ont
01:36:39pour certains anticipé tout ça
01:36:41Il y a plein d'autres services de l'Etat
01:36:43parce que l'ex-DDE a aussi des enjeux
01:36:45pour le transport, 500 caravanes
01:36:47qui s'installent, qui bloquent du coup des ronds-points
01:36:49avec des problématiques aussi pour les locaux
01:36:51pour circuler, les aires d'autoroutes
01:36:53les arrivées sur les autoroutes et autres
01:36:55il y a aussi des enjeux de transport donc cette anticipation
01:36:57qu'on appelle de nouveau et qui serait évidemment une forme de
01:36:59bon sens, elle est ultra compliquée
01:37:01parce qu'en réalité sans doute que
01:37:03l'anticipation pour ce type de public
01:37:05à cette période de l'année est
01:37:07quasi impossible, donc ça paraît du bon sens
01:37:09mais à réaliser c'est compliqué
01:37:11Il faut quand même souligner l'exigence
01:37:13dans le reportage, on entendait ces gens du voyage
01:37:15qui souhaitaient être au plus près
01:37:17de la mer, d'accord mais il y a plein de français
01:37:19qui voudraient aussi être au plus près de la mer
01:37:21en bord de plage
01:37:23dans un cabaret
01:37:25sur l'océan ou sur la mer Méditerranée, évidemment
01:37:27Allez les amis, on va refermer cette
01:37:29deuxième heure, Najwa vous me quittez cette fois
01:37:31Tout à fait, avec grand plaisir
01:37:33Vous me quittez et me reviendrez
01:37:35bientôt, vous restez avec moi Raphaël
01:37:37Avec grand plaisir aussi
01:37:39Avec grand plaisir
01:37:41On va parler natation, et d'ailleurs en champion
01:37:43Ça va vous faire plaisir
01:37:45Et oui, c'est quand même l'homme du jour
01:37:47Peut-être l'homme de la décision
01:37:49Le champion
01:37:51Mais en marchant
01:37:53Allez, on marque une pause, on se retrouve dans quelques instants, à tout de suite
01:37:59Il est 13h01
01:38:01une minute très précisément
01:38:03C'est la dernière ligne droite pour Mini News
01:38:05Nous sommes ensemble jusqu'à 14h
01:38:07mais on fait un premier tour de l'information
01:38:09dans cette heure et dans cette dernière heure
01:38:11avec Sommeil à la Bidi
01:38:13Bonjour Thierry, bonjour à tous
01:38:15A la une de l'actualité, il s'attaque au fléau de la contrefaçon
01:38:17Thomas Cazenaves
01:38:19ministre délégué chargé des comptes publics
01:38:21a présenté son plan d'action
01:38:23Je vous propose de l'écouter
01:38:25On a plus de 10 000 opérations
01:38:27qui ont été conduites depuis
01:38:29le 15 juillet
01:38:31sur finalement un nombre
01:38:33très important de missions
01:38:35de sûreté, de contrôle
01:38:37de marchandises, de contrôle
01:38:39de l'approvisionnement du village olympique
01:38:41de sécurisation des épreuves
01:38:43de voile à Marseille
01:38:45de lutte contre tous les trafics
01:38:47et on en a une illustration
01:38:49Je le dis parce que je souhaite aussi
01:38:51rendre hommage à leur engagement
01:38:53Beaucoup d'entre eux ont
01:38:55sont déplacés, sont arrivés de province
01:38:57ont renoncé à leur congé
01:38:59et rappeler que la douane
01:39:01elle est mobilisée pour la sécurité
01:39:03des françaises et des français
01:39:05de toutes celles et ceux qui participent aux jeux olympiques
01:39:07On passe à présent au choc
01:39:09et à l'émotion en Angleterre
01:39:114 jours après le meurtre de 3 fillettes
01:39:13à Southport, le suspect
01:39:15un jeune de 17 ans a été inculpé
01:39:17placé en détention provisoire
01:39:19et sera présenté à un tribunal dans la journée
01:39:21Et puis on termine
01:39:23ce journal avec l'inquiétude
01:39:25des familles d'otages suite à la mort
01:39:27du chef numéro 1 du Hamas
01:39:29Les proches des captifs craignent des conséquences
01:39:31dramatiques sur les négociations
01:39:33Camille Guédon
01:39:35L'inquiétude grandit en Israël
01:39:37Après la mort du chef du Hamas
01:39:39dans une frappe en Iran
01:39:41les familles israéliennes craignent
01:39:43pour le sort des otages et l'avenir
01:39:45des négociations pour leur libération
01:39:47Je sais qu'il faut un accord
01:39:49pour ramener tous ces gens à la maison
01:39:51Un accord doit être signé
01:39:57Je ne sais pas comment cette nouvelle
01:39:59affecte les négociations
01:40:01mais j'aimerais vraiment que toutes les forces du monde
01:40:03entier se rassemblent pour ramener
01:40:05notre peuple chez eux
01:40:09J'espère que nos politiciens sauront
01:40:11transformer cette nouvelle en libération
01:40:13des otages
01:40:17Le forum des familles d'otages
01:40:19qui représente une partie des familles
01:40:21des otages israéliens à Gaza
01:40:23estime dans un communiqué
01:40:25que c'est le moment de conclure un accord
01:40:27pour la libération des otages
01:40:29Nous implorons le gouvernement israélien
01:40:31et les dirigeants mondiaux de faire avancer
01:40:33les négociations de manière décisive
01:40:35C'est le moment de conclure un accord
01:40:37Le gouvernement israélien
01:40:39est resté silencieux sur l'assassinat
01:40:41d'Ismaël Hanieh
01:40:43111 otages sont toujours retenus dans la bande de Gaza
01:40:47Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 13h Thierry
01:40:49Merci beaucoup
01:40:51On se retrouve dans 15 minutes
01:40:53Toujours avec moi Patrick Bonin
01:40:55expert en communication
01:40:57fan de sport
01:40:59de tous les sports
01:41:01C'est important, on en voit beaucoup aujourd'hui
01:41:03Je pense que tous les téléspectateurs sont contents
01:41:05de voir de très nombreux sports très différents
01:41:07de ceux qu'on voit traditionnellement
01:41:09C'est important de faire du sport
01:41:11et de s'intéresser à tous les sports
01:41:13Raphaël Samy, journaliste, fan de sport aussi
01:41:15Tout le monde est fan de sport
01:41:17Je vous propose de commencer cette 3ème heure
01:41:19avec une image qui nous fait
01:41:21du bien, vraiment du bien
01:41:23On va savourer, regardez cette image
01:41:51Eh oui, la star du jour
01:41:53La star d'hier
01:41:55La star du jour
01:41:57La une de tous les quotidiens régionaux
01:41:59quotidiens nationaux
01:42:01C'est Léon Marchand évidemment
01:42:03Et je le disais, ça nous fait du bien
01:42:05Et j'en profite pour vous dire qu'il a replongé
01:42:07et il s'est qualifié pour les demi-finales
01:42:09du 200 mètres catenage
01:42:11Il est bien parti pour une autre médaille encore
01:42:13Oui, on l'espère
01:42:15On espère qu'il va encore battre d'autres records
01:42:17en nombre de médailles
01:42:19Ce qui est quand même assez extraordinaire
01:42:21c'est les images que vous venez de montrer
01:42:23Qu'est-ce qui, dans notre société actuelle
01:42:25permet d'avoir ce genre d'image ?
01:42:27Est-ce que lorsque des personnes gagnent
01:42:29ou ne gagnent pas des élections
01:42:31on voit ce genre d'image ?
01:42:33Est-ce que lorsque l'on signe des gros contrats
01:42:35dans l'industrie, on a ce genre d'image ?
01:42:37Qu'est-ce qui permet cette forme de communion
01:42:39de centaines, de milliers, de dizaines de milliers
01:42:41de personnes qui, on l'a vu hier
01:42:43ou qu'on habite en France
01:42:45au moment de la victoire de Léon Marchand
01:42:47qui s'écrit dans les rues
01:42:49que ce soit dans le centre-ville de Paris
01:42:51ou que ce soit dans la Creuse
01:42:53ou dans le Finistère
01:42:55En réalité, cette communion que le sport permet
01:42:57cette communion un peu nationale
01:42:59nous fait du bien, d'abord parce que
01:43:01dans les derniers mois, on n'a pas beaucoup
01:43:03connu ce genre de moment
01:43:05Il faut être très honnête
01:43:07Et ensuite, parce que ces JO
01:43:09ont fait couler beaucoup d'encre
01:43:11sur est-ce qu'on arriverait à en faire une fête populaire
01:43:13est-ce que les Français s'intéresseraient à ça
01:43:15Il n'y a que le sport pour faire cela
01:43:17Et juste un mot, on va en reparler
01:43:19Le sport, c'est aussi une valeur fondamentale
01:43:21comme lien social
01:43:23dans nos sociétés modernes
01:43:25Évidemment, quand on parle de pouvoir d'achat
01:43:27quand on parle d'accès à l'énergie
01:43:29ou autre, ce sont des sujets qui intéressent tous les Français
01:43:31et on se dit, en fait, le sport
01:43:33ce n'est pas non plus la chose la plus importante
01:43:35donc on en parlera après
01:43:37Mais en réalité, le sport, ça permet aux Français d'être en bonne santé
01:43:39ça permet du lien social
01:43:41ça permet un rapprochement
01:43:43de différentes populations
01:43:45on parle beaucoup moins de communautarisme
01:43:47quand on parle de sport
01:43:49on parle aussi d'aménagement du territoire
01:43:51avec le fait d'avoir accès à des pratiques sportives
01:43:53donc Léon Marchand, et lui-même d'ailleurs
01:43:55est un cas très spécifique
01:43:57on va en parler
01:43:59mais met en avant le fait que le sport
01:44:01permet une forme de liesse populaire
01:44:03les images qu'on voit sont flagrantes
01:44:05et ça fait quand même du bien
01:44:07que des Français soient heureux
01:44:09en même temps et soient fiers
01:44:11On a vu un nombre de drapeaux pour nous Français
01:44:13quand on habite aux Etats-Unis
01:44:15on voit souvent des drapeaux
01:44:17de fierté d'appartenance
01:44:19là on a vu énormément de drapeaux français
01:44:21on a eu énormément de Marseillaises
01:44:23chanter dans les enceintes
01:44:25Jacques Rando, qui était mon invité en première
01:44:27il disait que les Français allaient chanter Que je t'aime
01:44:2917 000 personnes
01:44:3117 000 personnes
01:44:33je vous donne la parole dans quelques instants
01:44:35mais on va revivre ce qui s'est passé hier soir
01:44:37évidemment, mon cher Raphaël
01:44:39et je vous donne la parole
01:44:41pour voir si vous partagez le même avis
01:44:43que Patrick Bonin
01:44:45et je pense que oui, quelque part
01:45:09Il est trop fort !
01:45:11Il a tout survolé !
01:45:13Quelle fierté de la voir !
01:45:15Il est français et c'est trop beau !
01:45:17On adore, incroyable !
01:45:19C'est extraordinaire de voir ça
01:45:21Vous avez vu aussi
01:45:23Le coeur est sorti
01:45:25tout le monde criait
01:45:27C'est extraordinaire
01:45:29On n'en revient pas
01:45:31Une Léonmania qui gagne tout le pays
01:45:33et qui fait le bonheur des spectateurs
01:45:35Pour ces Jeux Olympiques à domicile
01:45:37la ferveur du public français
01:45:39n'a sans doute jamais été aussi grande
01:45:41Ca fait du bien à la France
01:45:43ce genre de médaille
01:45:45Ca fait du bien aux gens
01:45:47qui aiment le sport
01:45:49Est-ce que hier, par exemple
01:45:51dans sa dernière compétition
01:45:53le public s'est levé
01:45:5517 000 personnes quand même
01:45:57Ils ont chanté tous ensemble
01:45:59Que je t'aime
01:46:01la chanson de Johnny Hallyday
01:46:03Je n'ai jamais vu ça de ma vie
01:46:05Le prodige de 22 ans n'a pas fini
01:46:07d'éclabousser de son talent
01:46:09le bassin de la Paris Défense Arena
01:46:11Ce jeudi, il est en lice
01:46:13pour le 200 mètres catenage
01:46:15avant le relais français du 4x100 catenage
01:46:17prévu ce samedi
01:46:19J'accueille, beaucoup de plaisir
01:46:21Fanta Berretté, députée Renaissance de Paris
01:46:23On parle vivant
01:46:25de la star du jour, vous l'avez bien compris
01:46:27Je vous donnerai la parole dans quelques instants
01:46:29Raphaël, c'est un vil à vous partager
01:46:31un petit peu la vie de Patrick Bonin
01:46:33C'est vrai qu'après la période politique
01:46:35et je parle devant une députée
01:46:37une période un peu anxiogène
01:46:39pour les français
01:46:41où nous-mêmes, journalistes, on a été un petit peu
01:46:43critiques quand même
01:46:45On ne va pas se mentir
01:46:47Et puis le côté français, le petit côté franchouillard
01:46:49on est toujours un petit peu en colère
01:46:51contre tout, ronchons
01:46:53Et là, on a des médailles, on a un champion
01:46:55La cérémonie
01:46:57on ne va pas parler de la cérémonie en tant que telle
01:46:59mais il n'y a pas eu d'incident majeur
01:47:01La sécurité a été plutôt bien assurée
01:47:03Enfin, je croise les doigts
01:47:05vu que ça dure
01:47:07Et là, on vit des moments intenses
01:47:09C'est vrai que
01:47:11avec Léon Marchand, on vit
01:47:13quelque chose d'assez incroyable
01:47:15Il y a les images que l'on vient de voir
01:47:17Il y a aussi d'autres images
01:47:19qui sont totalement saisissantes
01:47:21notamment ces épreuves d'escrime
01:47:23qui ont été interrompues pendant
01:47:25toute la durée des deux finales de Léon Marchand
01:47:27tellement le public
01:47:29qui pourtant n'était pas dans les mêmes lieux
01:47:31vivait par écran
01:47:33interposé cette
01:47:35consécration annoncée de Léon Marchand
01:47:37Lauriane Rossi, qui était mon invité
01:47:39en première heure, était à l'épreuve
01:47:41Elle nous a raconté, elle a vécu ça en direct
01:47:43C'était incidérant
01:47:45Moi, j'étais dans une petite pizzeria
01:47:47que vous connaissez bien Thierry, juste à côté
01:47:51On a été prévenu
01:47:53on avait demandé d'être prévenu
01:47:55de l'heure exacte du passage
01:47:57Vraiment, ce sont des moments
01:47:59de liesse, de communion
01:48:01qui font du bien, et vous l'avez rappelé aussi
01:48:03parce que la période, notamment politique
01:48:05a été
01:48:07compliquée ces derniers temps
01:48:09et donc cette parenthèse
01:48:11qui s'est ouverte avec
01:48:13ces Jeux Olympiques sont une bouffée
01:48:15d'oxygène pour nombre de Français
01:48:17Fantôme, c'est vrai
01:48:19vous êtes la représentante politique
01:48:21sur ce plateau
01:48:23mais c'est vrai que le spectacle
01:48:25que les Français ont pu voir
01:48:27ces guerres
01:48:29internes, etc
01:48:31ce climat un petit peu anxiogène
01:48:33bon, ça nous fait du bien
01:48:35ça nous fait du bien
01:48:37Bien sûr que ça nous fait du bien
01:48:39Juste petite correction, j'étais députée
01:48:41pendant deux ans, je suis actuellement la suppléante
01:48:43de Mme Grégoire, qui fait partie de ce gouvernement
01:48:45des missionnaires, et c'est vrai que
01:48:47on a commencé avec un été
01:48:49assez difficile pour tous
01:48:51et que là, on a une bouffée d'oxygène
01:48:53et on l'apprend avec plaisir
01:48:55que ce soit pour ceux qui
01:48:57ont la chance d'être dans les stades
01:48:59dans les différentes arénas, ou pour ceux
01:49:01surtout qui sont
01:49:03sur les parvis de nos mairies, dans nos cafés
01:49:05etc, on a cette
01:49:07joie communicative, qu'on aime
01:49:09ou pas le sport, moi je ne suis pas
01:49:11une énorme adepte du sport
01:49:13mais j'avoue que je suis allée pour la première fois
01:49:15Est-ce que vous avez regardé au fait, hier soir ?
01:49:17Bien sûr que j'ai regardé, comme tout le monde, c'est-à-dire que je suis
01:49:19toute seule chez moi et je crie devant mon écran
01:49:21et j'ai en écho
01:49:23donc finalement, les voix
01:49:25de mes voisins, puisque les fenêtres sont
01:49:27ouvertes, il fait très chaud
01:49:29à Paris, donc c'est ça qui est magique
01:49:31en fait, ça me fait penser à
01:49:3398 et à cette Coupe du
01:49:35Monde, où
01:49:37moi-même, j'ai été emballée comme
01:49:39des millions de Français, et là,
01:49:41depuis plusieurs jours, les champions sont là
01:49:43les Français sportifs
01:49:45nous font rêver, et je dois dire
01:49:47que ça fait effectivement
01:49:49du bien, il y a ce lien intergénérationnel
01:49:51aussi, qui se crée sur les parvis
01:49:53des différentes mairies, on le voit
01:49:55à Paris, mais on le voit ailleurs en France
01:49:57et ça, c'est
01:49:59vraiment super
01:50:01Qu'est-ce qu'il y a de différent, Léon Marchand
01:50:03des autres ?
01:50:05Alors, il a plein de choses différentes
01:50:07La première, c'est que
01:50:09ce sont des athlètes qui ont construit aussi
01:50:11leur carrière avec des hauts et des bas
01:50:13on sait qu'il a connu aussi des bas
01:50:15qui ont été durs pour lui à gérer
01:50:17donc il y a une préparation mentale très particulière
01:50:19il a ensuite été s'entraîner aux Etats-Unis
01:50:21avec une autre manière de faire
01:50:23Il était l'autre
01:50:25auteur de la natation
01:50:27Il s'est aussi entouré de personnes
01:50:29d'ailleurs, il a témoigné lui-même, il a envoyé
01:50:31à l'Université d'Arizona une
01:50:33demande d'eux, et c'est Bob Mann
01:50:35qui lui a répondu
01:50:37directement, donc c'est souvent des gens
01:50:39qui ont pris leur destin entre
01:50:41leurs mains, ce sont des gens qui ont été aussi
01:50:43accompagnés par une famille
01:50:45un père et une mère qui ont
01:50:47beaucoup fait de natation, qui connaissent très bien
01:50:49le système, mais d'autres ont pu être aussi encadrés
01:50:51par des structures très françaises comme l'INSEP
01:50:53la gestion du sport de haut niveau
01:50:55et il a un état d'esprit, on a tous vu
01:50:57les images hier d'un homme qui est monté
01:50:59sur une estrade pour prendre sa médaille d'or
01:51:01et qui, 45 minutes plus tard
01:51:03retournait dans l'eau, a passé
01:51:05une heure après
01:51:07les séances, à venir taper dans les mains
01:51:09des supporters, à être souriant
01:51:11détendu, serein
01:51:13ça nous change aussi beaucoup des sportifs de haut niveau
01:51:15qu'on a l'habitude de voir
01:51:17pas que des footballeurs, mais aussi des footballeurs
01:51:19avec une énorme distance avec le public
01:51:21des personnes qui ont parfois manque d'humilité
01:51:23là vous avez des gens souriants, proches du public
01:51:25ce qui crée du coup cette affection aussi
01:51:27de la part du grand public
01:51:29et puis le cadre aussi
01:51:31le lieu, parce que l'Arena
01:51:33c'est le lieu du racing
01:51:35c'est la place du rugby
01:51:37ce lieu a 17 000, Raphaël vous le rappelez
01:51:3917 000 spectateurs
01:51:41c'est un endroit extraordinaire
01:51:43et en réalité beaucoup de lieux, on a eu aussi
01:51:45des témoignages notamment des sabreurs
01:51:47tout ce qui a lieu
01:51:49au Grand Palais, ces lieux que Paris 2024
01:51:51a mis en avant
01:51:53en permettant à des endroits qui ne sont pas
01:51:55nécessairement des endroits de sport ou de ce sport-là
01:51:57hier on a vu les compétitions
01:51:59de tir à l'arc dans une
01:52:01enceinte extraordinaire avec
01:52:03les Invalides à droite et
01:52:05le Grand Palais à gauche
01:52:07donc ces lieux aussi poussent à la performance
01:52:09et poussent à être
01:52:11effectivement avec des spectateurs
01:52:13qui brandissent des drapeaux, qui chantent
01:52:15La Marseillaise ou Que je t'aime et qui vous mettent
01:52:17forcément dans les meilleures conditions
01:52:19mais en réalité, un homme comme Léon Marchand
01:52:21il n'en a pas non plus 36
01:52:23et c'est aussi parce que c'est un athlète
01:52:25exceptionnel, comme dit l'autre, c'est nous qu'on a
01:52:27on a cette chance et je pense que plutôt que
01:52:29souvent critiquer des sportifs, on a eu souvent le cas
01:52:31on l'a fait pour le tennis notamment
01:52:33en disant qu'on n'avait pas des sportifs
01:52:35à un assez bon niveau, et bien profitons-en
01:52:37qui cartonne et soyons en fier
01:52:39Vous savez qu'hier, Sommeil à la Bidi
01:52:41qu'on a retrouvé, n'a pas arrêté de dire
01:52:43Cocorico, Cocorico et Cocorico
01:52:45Il est qualifié
01:52:47Mais je sais Thierry
01:52:51J'ai fait la brève tout à l'heure Thierry
01:52:53mais vous n'avez pas dû entendre
01:52:55Si, si, si, mais je le redis, c'est important de le dire
01:52:57Oui, on va le dire et le redire
01:52:59et savourer toutes ces médailles
01:53:01A la une de l'actualité, nouveau record
01:53:03de la population carcérale en France
01:53:05plus de 78 500
01:53:07près de
01:53:0978 509 détenus
01:53:11au 1er juillet contre
01:53:1377 890 le mois précédent
01:53:15C'est donc le 10e mois
01:53:17consécutif de hausse selon les chiffres
01:53:19du ministère de la Justice
01:53:21Le suspect du meurtre de 3 fillettes
01:53:23à Southport en Angleterre
01:53:25placé en détention provisoire
01:53:27l'adolescent de 17 ans sera entendu
01:53:29dans la journée par la cour criminelle de Liverpool
01:53:31pour son inculpation pour 10 tentatives
01:53:33de meurtre
01:53:35Et puis, ça à l'annonce d'avoir éliminé
01:53:37le chef militaire du Hamas, Mohamed Deyif
01:53:39dans une frappe le 13 juillet dernier à Gaza
01:53:41Une annonce de l'armée israélienne
01:53:43qui intervient un jour seulement
01:53:45après une frappe de missile qui a tué le chef politique
01:53:47du Hamas en Iran
01:53:49Merci beaucoup le surveillant
01:53:51On se retrouve dans 15 minutes, à tout à l'heure
01:53:53Alors justement, Fanta,
01:53:55vous évoquiez ces fan zones
01:53:57ça tombe bien parce que nous sommes allés
01:53:59devant l'hôtel de ville de Paris
01:54:01C'était une expérience incroyable
01:54:03On va vous montrer tout ça avec Noemi Hardy
01:54:05et Bamba Gueye
01:54:11Musique,
01:54:13écrans géants, photos souvenirs
01:54:15les fan zones des Jeux Olympiques
01:54:17cartonnent et séduisent de plus en plus
01:54:19de Français
01:54:21C'est plus sympa, il y a tout le monde
01:54:23tout le monde est en train de supporter son équipe, les Français
01:54:25Il y a vraiment une ambiance d'équipe
01:54:27C'est toujours mieux d'être là que d'être dans le salon
01:54:29et puis voilà, on prend du plaisir
01:54:31on boit des coups et puis c'est sympa
01:54:33C'est un bon exemple de vivre ensemble
01:54:35Je trouve ça, c'est super
01:54:37C'est génial de la part de la ville de Paris
01:54:39Profiter des gens, de la foule
01:54:41des animations, de la beauté de Paris
01:54:43Un engouement largement partagé
01:54:45par les touristes
01:54:47On voulait voir ce qu'il se passait
01:54:49à Paris
01:54:55Pour les JO, on voulait être ici
01:54:59On soutient la France
01:55:01On est super motivés pour la France
01:55:03On est Mexicains
01:55:05C'est un endroit incroyable ici
01:55:07Entrée gratuite
01:55:09et sans réservation
01:55:11cette fan zone affiche complet depuis le début des Jeux
01:55:13On peut accueillir 3000 personnes
01:55:15en instantané
01:55:17et de l'ouverture à la fermeture
01:55:19entre 10h et minuit, on est constamment complet
01:55:21Plusieurs dates clés
01:55:23rythment l'espace
01:55:25le départ des marathons olympiques
01:55:27les 80 ans de la libération de Paris
01:55:29ou encore l'arrivée de la flamme paralympique
01:55:31des rendez-vous
01:55:33à ne surtout pas manquer
01:55:37Alors j'observais Patrick Bonin
01:55:39durant ce reportage, il était en train de danser
01:55:41sur son fauteuil
01:55:43C'est l'ambiance qui vous prend
01:55:45Tout à fait, comme beaucoup de Français
01:55:47Le sport c'est populaire
01:55:49Cette dimension des jeux olympiques
01:55:51c'est d'abord et avant tout des jeux
01:55:53On parle bien de jeux olympiques
01:55:55Il y a des sports olympiques dans les Jeux olympiques
01:55:57mais ce sont d'abord des jeux
01:55:59qui permettent une communion et un moment de
01:56:01fraternité entre les uns et les autres
01:56:03Ces images sont superbes
01:56:05même si le temps n'est pas toujours
01:56:07au rendez-vous à Paris en ce moment
01:56:09et ça c'était une des choses qu'on ne pouvait pas forcément maîtriser
01:56:11Donc oui, ça fait évidemment du bien de voir des gens
01:56:13qui font la fête, qui profitent les uns des autres
01:56:15sans forcément se connaître, de nationalités différentes
01:56:17peut-être de confessions différentes
01:56:19et qui font la fête ensemble
01:56:21On a besoin de voir ça, effectivement ça fait plaisir
01:56:23Et ça fait plaisir d'ailleurs que sur des antennes comme ici
01:56:25on parle de choses positives avec le sourire
01:56:27plutôt que malheureusement d'autres sujets
01:56:29qui apportent beaucoup moins sourire
01:56:31donc tant mieux !
01:56:33Le matin on a une conférence de rédaction pour
01:56:35chacune des émissions et il va sans dire que
01:56:37c'était avec Thomas Baudet
01:56:39directeur de l'information
01:56:41c'était évidemment un sujet d'ouverture
01:56:43ce matin pour nous et ça fait du bien
01:56:45d'en parler en long, en large et en travers
01:56:47parce que l'actualité ces derniers temps
01:56:49était quand même un petit peu difficile
01:56:51Et c'est vrai que ça vous fait plaisir Franta, la vérité
01:56:53Ah oui, très !
01:56:55C'est vrai que c'est pas souvent qu'on voit
01:56:57ce type de scène
01:56:59à Paris, c'est vrai qu'on les a connues
01:57:01pour certains grands autres moments
01:57:03mais là, après la période
01:57:05qu'on venait de vivre, je dois dire que
01:57:07c'est avec beaucoup d'émotion qu'on regarde tout ça
01:57:09surtout qu'il y a eu quand même un petit
01:57:11geo-bashing avant
01:57:13Là, les Parisiens répondent
01:57:15présent, les touristes sont là
01:57:17Les quelques jours
01:57:19avant la cérémonie
01:57:21c'est vrai qu'avec toutes ces barrières
01:57:23qui avaient été mises pour préserver
01:57:25finalement les rues
01:57:27autour du fleuve
01:57:29On crispait
01:57:31mais je crois que là
01:57:33Paris a été rendue aux Parisiens
01:57:35et au monde et que de partout
01:57:37on célèbre les Jeux
01:57:39et la magie, c'est vrai qu'on a des
01:57:41super champions français cette année
01:57:43mais c'est aussi le fait de s'embraser
01:57:45telle la flamme
01:57:47qui finalement
01:57:49illumine Paris pour aussi
01:57:51les autres équipes
01:57:53qui n'ont pas autant de supporters
01:57:55et on le voit dans les stades, parfois il n'y a pas
01:57:57de champions français
01:57:59mais il y a des équipes qui représentent
01:58:01d'autres pays et les Français sont là
01:58:03au rendez-vous, donc vraiment
01:58:05ils sont champions du monde je crois en termes de
01:58:07supporters
01:58:09et ils sont présents
01:58:11aux quatre coins et ça fait plaisir
01:58:13et ailleurs qu'à Paris d'ailleurs, les images sont les mêmes
01:58:15Raphaël, c'est vrai que
01:58:19je le rappelais, il y a eu un peu de bashing
01:58:21de toutes parts
01:58:23Oui mais d'ailleurs, moi je confesse
01:58:25avoir cédé aussi à cette facilité
01:58:27d'avoir pu me montrer critique
01:58:29parfois c'était à raison, il y a des choses
01:58:31qui ont pu être
01:58:33légitimement critiquées et c'est vrai que
01:58:35ce Paris
01:58:37assiégé, mis sous cloche
01:58:39avant l'ouverture
01:58:41des Jeux Olympiques a pu agacer
01:58:43beaucoup de monde, à commencer par
01:58:45les Parisiens qui avaient l'impression d'être
01:58:47exclus des Jeux Olympiques
01:58:49de ces restaurateurs
01:58:51de ces bistrotiers
01:58:53qui étaient empêchés de travailler pour
01:58:55beaucoup, on est passé à autre chose
01:58:57les Jeux
01:58:59pour le coup sont une réussite
01:59:01une fête
01:59:03on a parlé de cette communion
01:59:05que l'on pouvait noter
01:59:07constater un peu partout
01:59:09dans la capitale et sur les autres sites Olympiques
01:59:11parce qu'il n'y a pas que Paris
01:59:13et c'est vrai que c'est une réalité
01:59:15avec une France qui se montre au rendez-vous
01:59:17des Jeux
01:59:19qu'elle a elle-même organisé
01:59:21On va avoir d'autres médailles ?
01:59:23Oui on va avoir d'autres médailles
01:59:25On va avoir d'autres médailles
01:59:27Parce que là on est passé sur un niveau quand même assez haut
01:59:29C'est aussi très français
01:59:31c'est toujours en vouloir plus
01:59:33Ah bah oui mais maintenant
01:59:35on n'est plus au succès
01:59:37On est toujours très français donc on veut toujours que ce soit plus
01:59:39On va avoir beaucoup plus de médailles
01:59:41c'est très probable, on sera entre 45
01:59:4350, 55
01:59:45Il y a un élément important, ces images
01:59:47et je reprends le titre ici sur les fanzones
01:59:49séduisent, il y a un enjeu quand même organisationnel
01:59:51Alors oui c'est vrai qu'en amont on a pu
01:59:53parfois critiquer certains éléments
01:59:55Le savoir-faire organisationnel événementiel
01:59:57en France c'est quand même quelque chose
01:59:59qui s'exporte de manière assez extraordinaire
02:00:01On en a parlé beaucoup sur ces antennes de la
02:00:03Cérémonie d'ouverture, il faut que les Français
02:00:05et que les téléspectateurs sachent que de très nombreux pays
02:00:07font appel à des Français pour organiser
02:00:09leur cérémonie, donc c'est un savoir-faire
02:00:11événementiel assez extraordinaire
02:00:13savoir-faire aussi de relations publiques
02:00:15donc on voit des événements
02:00:17et des lieux qui sont gérés pour pouvoir
02:00:19accueillir et que tout se passe bien
02:00:21Il faut aussi quand même saluer les forces de l'ordre
02:00:23on en parlait juste avant
02:00:25qui permettent à ce que tout ça se passe très bien
02:00:27dans un état d'esprit. J'étais tout à l'heure avec
02:00:29des Australiens qui me disaient
02:00:31qu'ils étaient à Paris pour les Jeux Olympiques
02:00:33et qu'ils trouvaient que nos forces de l'ordre disaient bonjour
02:00:35à l'anglais et étaient ultra aimables
02:00:37Je ne suis pas sûr que si on avait dit ça à des Parisiens
02:00:39il y a 6 mois, ils vous auraient dit bien sûr que c'est le cas
02:00:41donc c'est aussi important de montrer cette image
02:00:43d'accueil, de savoir-faire
02:00:45de professionnalisme et de gentillesse
02:00:47c'est quand même un moment de liesse
02:00:49où on montre aussi au reste du monde
02:00:51que la France, que Paris notamment
02:00:53mais que la France sait accueillir
02:00:55c'est aussi le cas pour la vague de Théoupo
02:00:57à l'autre bout du monde
02:00:59ou à Châteauroux pour d'autres épreuves
02:01:01donc c'est un moment dont il faut être fier
02:01:03fier aussi des professionnels
02:01:05qui organisent tout ça derrière
02:01:07Eh bien ce sera le mot de la fin pour ce
02:01:09Midi News ET, merci de m'avoir accompagné
02:01:11c'était un plaisir de vous avoir, Patrick Boinart,
02:01:13Raphaël Saint-Ville, fidèle évidemment
02:01:15Fanta Vérité, vous reviendrez ?
02:01:17Bien sûr !
02:01:19On va vous rediffuser tout à l'heure
02:01:21à partir de 13h30 l'interview politique du matin
02:01:23réalisée par Thomas Bonnet
02:01:25c'était Antoine Léaumant
02:01:27qui était son invité, député des Filles Nouveaux
02:01:29Front Populaire, je vous retrouve dans quelques instants
02:01:31je voulais remercier l'équipe qui m'a entouré pour préparer
02:01:33cette émission, François Hepp,
02:01:35Le Fidèle, Cyndia Pina, Somaïa Labidi
02:01:37évidemment, merci à la programmation
02:01:39Louis Lallement
02:01:41merci également à la régie
02:01:43alors à la réalisation il y avait Jérémy
02:01:45à la vision il y avait Dominique, au son
02:01:47il y avait Greg, vous pouvez évidemment
02:01:49revivre cette émission comme toutes les émissions
02:01:51de CNews sur notre site
02:01:53cnews.fr
02:01:55à partir de 14h vous aurez droit à
02:01:57180 minutes info
02:01:59avec Mickaël Dos Santos
02:02:01je vous retrouve dans quelques instants et je vous retrouverai
02:02:03à partir de 17h pour Punchline
02:02:05été, allez à tout de suite
02:02:13et il est 13h30, merci de nous accueillir
02:02:15c'est le moment de faire un nouveau tour de l'information
02:02:17avec Somaïa Labidi
02:02:19à la une de l'actualité, l'intrigant profil
02:02:21de Samuel G, principal suspect
02:02:23dans la disparition de Lina qui devait être jugée
02:02:25pour des vols avec violence
02:02:27cet homme de 43 ans s'est suicidé
02:02:29le 10 juillet dernier, un mois seulement
02:02:31après la saisie de son véhicule
02:02:33véhicule dans lequel l'ADN de l'adolescente
02:02:35a été retrouvé
02:02:37500 caravanes envahissent
02:02:39l'agglomération de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
02:02:41en faisant fi du terrain d'accueil
02:02:43conséquence en signe de protestation
02:02:45les élus des 14 communes vendéennes
02:02:47de la collectivité ont décidé
02:02:49de fermer les portes de leur mairie
02:02:51et puis une marée humaine
02:02:53pour les funérailles en Iran du chef du Hamas
02:02:55Ismaël Agné tué dans une frappe amputé
02:02:57à Israël, le numéro 1 du Hamas
02:02:59sera enterré demain au Qatar
02:03:01où il vivait en exil
02:03:05Merci beaucoup Somaïa Labidi
02:03:07et on poursuit Mi Nuzete
02:03:09avec la rediffusion du grand rendez-vous
02:03:11politique de la matinale
02:03:13sur Europe 1 et sur CNews
02:03:15Antoine Léaumont
02:03:17était l'invité de Thomas Bonnet
02:03:19ce matin, Antoine Léaumont le député
02:03:21Léphy, Nouveau Front Populaire
02:03:23Moi je vous dis bye bye et à tout à l'heure
02:03:2517h je compte sur vous pour Punchline
02:03:27été, à tout à l'heure
02:03:29Bonjour Antoine Léaumont, merci d'être en direct
02:03:31pour la grande interview sur Europe 1
02:03:33et sur CNews, hier
02:03:35Léon Marchand a fait résonner la Marseillaise à deux reprises
02:03:37à la Défense Arena
02:03:39deux médailles d'or pour le
02:03:41nageur français de 22 ans, est-ce que comme des millions
02:03:43de français vous avez vibré
02:03:45devant les performances du nageur ?
02:03:47Écoutez j'ai pas pu regarder
02:03:49mais je suis très heureux que nous
02:03:51ayons gagné ces médailles d'or
02:03:53et je le félicite évidemment à Léon Marchand
02:03:55j'ai lu un article ce matin qui disait qu'il avait
02:03:57remonté à la dernière seconde dans la
02:03:59première épreuve et vraiment c'est une
02:04:01grande fierté pour notre pays qu'on
02:04:03encaisse comme ça un grand nombre de médailles d'or en ce moment
02:04:05donc c'est une grande fierté qu'il ait réussi
02:04:07à obtenir ces deux médailles
02:04:09Est-ce que vous êtes gagné par la ferveur des Jeux Olympiques ?
02:04:11On voit quand même une ambiance, en tout cas à Paris
02:04:13pour ceux qui habitent à Paris, il y a une ambiance
02:04:15spéciale pour les Jeux Olympiques
02:04:17Alors j'ai malheureusement peu de temps pour l'instant
02:04:19m'y intéresser en détail mais je regarde
02:04:21assez régulièrement le classement des médailles
02:04:23pour ma part, je regarde où on en est dans
02:04:25le classement des pays et oui
02:04:27moi je suis toujours très heureux
02:04:29quand il y a des moments sportifs comme ça qui permettent de rassembler
02:04:31le peuple français. Vous regardez le classement
02:04:33de la France donc vous ne partagez peut-être pas la ligne de votre
02:04:35collègue député insoumis qui dit que la
02:04:37couverture des JO est un peu trop
02:04:39chauvine, il parle même de régression
02:04:41nationaliste, il dit qu'en clair le service
02:04:43public s'attarde trop sur les performances des Français
02:04:45Je pense que ce qu'il a voulu dire c'est que ça pourrait être intéressant
02:04:47de mettre en lumière un certain nombre d'athlètes
02:04:49d'autres pays parce qu'il n'y a pas que la France
02:04:51qui gagne des médailles et l'idée de l'olympisme
02:04:53c'est aussi de faire la paix
02:04:55par le sport d'une certaine manière. Donc je pense
02:04:57que c'est ça qu'a voulu dire mon collègue
02:04:59et après je crois aussi que
02:05:01nos compatriotes aiment beaucoup
02:05:03pouvoir voir que nos sportifs
02:05:05obtiennent des médailles, que c'est une réussite
02:05:07pour le sport français, une réussite pour
02:05:09celles et ceux qui font les formations
02:05:11des sportifs français, pour les clubs aussi
02:05:13qui portent nos sportifs à ce niveau-là
02:05:15de la compétition et en tout cas c'est toujours
02:05:17une fierté pour notre pays quand on engrange comme ça les médailles
02:05:19et on est très fiers de nos sportifs français
02:05:21Puisqu'on parle des Jeux Olympiques
02:05:23un mot quand même sur la cérémonie d'ouverture
02:05:25Jean-Luc Mélenchon a émis un certain nombre de critiques
02:05:27particulièrement sur deux tableaux
02:05:29celui qui concerne la Révolution
02:05:31et celui qui ressemblait de très près
02:05:33à la Seine. Est-ce que vous aussi
02:05:35vous avez des réserves sur cette cérémonie ?
02:05:37Moi j'ai adoré cette cérémonie
02:05:39d'ouverture, j'ai trouvé qu'elle était
02:05:41très typiquement française
02:05:43et qu'elle racontait une histoire assez belle
02:05:45de notre pays qui commence à la Révolution
02:05:47française et qui passe par
02:05:49Louise Michel, par la Commune de Paris
02:05:51et qui arrive jusqu'à aujourd'hui en mettant
02:05:53en lumière le peuple français tel qu'il est
02:05:55et non pas tel que certains voudraient
02:05:57qu'il soit trop
02:05:59pris dans des images passéistes
02:06:01je crois. Moi j'ai trouvé que c'était une très belle
02:06:03cérémonie et en même temps je comprends
02:06:05l'idée que porte Jean-Luc Mélenchon
02:06:07qui est l'idée qu'on peut critiquer l'art
02:06:09Vous savez le fait que Jean-Luc dise
02:06:11qu'une représentation de Marie-Antoinette
02:06:13décapitée c'est pas forcément génial
02:06:15ça n'empêchera pas que lui comme moi
02:06:17défendions l'un et l'autre l'abolition
02:06:19de la peine de mort et que nous ne voulions pas
02:06:21revenir à la peine de mort. Certains dans notre pays
02:06:23ont proposé pendant longtemps le retour de la peine de mort
02:06:25mais ils ne sont pas à trouver dans notre camp
02:06:27Un dernier mot sur les Jeux Olympiques, il y a eu une polémique
02:06:29vous vous diriez que la délégation israélienne
02:06:31est la bienvenue en France et qu'elle doit être
02:06:33bien accueillie ? La délégation israélienne
02:06:35doit évidemment être accueillie normalement
02:06:37et dans des conditions de sécurité normales
02:06:39Le sujet qui était posé par mon collègue Thomas Portes
02:06:41c'était de dire que si les Russes
02:06:43défilent sous pavillon nôtre
02:06:45il faut faire la même chose pour les athlètes israéliens
02:06:47Les situations internationales sont très différentes pour autant
02:06:49Je pense que ça tout le monde peut l'entendre
02:06:51c'est-à-dire que dans des situations dans lesquelles il y a des guerres
02:06:53et où ce sont des bombardements
02:06:55qui parfois tuent par exemple des enfants
02:06:57parce qu'en Palestine on n'en parle pas
02:06:59on en parle beaucoup moins dans la période actuelle
02:07:01mais ce sont 40 000 personnes qui se sont fait tuer
02:07:03dont essentiellement des femmes et des enfants
02:07:05il n'est pas normal que si on
02:07:07édicte une règle pour les sportifs russes
02:07:09on n'édicte pas une règle similaire
02:07:11pour les sportifs israéliens
02:07:13d'autant plus que TSAHAL, l'armée d'Israël
02:07:15faisait le lien en 2021 dans une vidéo
02:07:17entre d'un côté les sportifs
02:07:19et de l'autre l'armée. C'est bien la preuve
02:07:21qu'il y a une idée d'associer les sportifs
02:07:23à une logique militaire
02:07:25chez Israël et ça aurait été
02:07:27une manière de traiter tout le monde
02:07:29sur un pied d'égalité. Venons-en justement
02:07:31à la situation internationale. L'actualité
02:07:33nous emmène au Proche-Orient. L'élimination
02:07:35du chef du Hamas Ismail Haniyeh n'a pas été revendiquée
02:07:37officiellement par Israël
02:07:39mais Benyamin Netanyahou a déclaré hier avoir porté
02:07:41des coups sévères à ses ennemis
02:07:43une référence aussi à l'élimination
02:07:45d'un des dirigeants du Hezbollah. Quel regard
02:07:47vous portez sur ces opérations ?
02:07:49Je suis très inquiet parce que
02:07:51ces opérations sont des violations
02:07:53des frontières des pays qui sont voisins
02:07:55et le principal risque
02:07:57actuellement dans la région c'est précisément
02:07:59qu'il y a un embrasement qui touche d'autres pays
02:08:01je rappelle qu'au Liban par exemple
02:08:03il y a une force qui est en place au Liban
02:08:05qui est la FINUL qui compte 700 militaires
02:08:07français. Donc on ne peut pas
02:08:09se dire que c'est anodin
02:08:11le fait qu'Israël bombarde son voisin
02:08:13bombarde la capitale de son voisin
02:08:15et qu'ensuite on se retrouve
02:08:17dans une situation qui peut
02:08:19provoquer un embrasement. Nous les Français nous y avons
02:08:21une responsabilité particulière en raison
02:08:23précisément de notre présence et moi je suis
02:08:25inquiet pour nos militaires français.
02:08:27Même si c'est pour éliminer des
02:08:29personnes qui ont des liens avec des organisations
02:08:31qui ont participé à des actions
02:08:33terroristes. Précisément ça n'est pas le sujet
02:08:35et c'est précisément le sujet sur lequel
02:08:37essaie de nous emmener Israël. C'est
02:08:39en raison du motif qu'on essaye
02:08:41de tuer des chefs d'organisation
02:08:43avec lesquels on n'est pas forcément
02:08:45en accord. Mais en
02:08:47raison de ça alors on fait une violation
02:08:49de la frontière de son voisin
02:08:51et ça c'est une violation du droit international
02:08:53personne ne peut accepter ça. Est-ce qu'on accepterait que
02:08:55la Belgique vienne bombarder Paris
02:08:57pour cibler quelqu'un avec qui elle n'est pas d'accord ?
02:08:59Bien sûr que non. Bien sûr que non.
02:09:01Même si nous-mêmes n'étions pas nécessairement d'accord
02:09:03avec la personne qui se fait tuer
02:09:05dans cette frappe. Mais c'est ça
02:09:07le sujet qui est en jeu. C'est est-ce que
02:09:09oui ou non on va vers un embrasement généralisé
02:09:11de la région ? L'ONU est très inquiète
02:09:13sur ce sujet-là. Mais il ne s'agit pas d'un désaccord, il s'agit
02:09:15d'une organisation terroriste
02:09:17qui appelle à l'éradication de l'état d'Israël.
02:09:19Bien sûr mais moi je suis pas
02:09:21d'accord avec le chef du Hamas si c'est ce que
02:09:23vous essayez de savoir. Vous le qualifiez de terroriste d'ailleurs le chef du Hamas ?
02:09:25Mais le responsable
02:09:27politique du Hamas
02:09:29est la personne qui est le penseur
02:09:31politique du Hamas. Donc évidemment
02:09:33c'est un islamiste, c'est quelqu'un
02:09:35qui a une logique de division en raison de la religion
02:09:37on n'est pas d'accord avec cette manière-là
02:09:39de faire des choses. Mais dans les attaques du 7 octobre
02:09:41évidemment il y a des attaques terroristes. Quand on va
02:09:43tuer des gens dans une fête, évidemment que ça correspond
02:09:45à un acte terroriste. Mais le sujet qui est
02:09:47posé c'est un sujet de droit international.
02:09:49C'est que souhaitons-nous
02:09:51pour cette région du monde ? Et on voit que le point
02:09:53de départ est évidemment ce qui se passe
02:09:55en Palestine. Le point de départ
02:09:57c'est la question du cessez-le-feu en Palestine.
02:09:59C'est qu'on arrête le massacre qui est en cours
02:10:01en Palestine. Parce que le risque désormais c'est qu'il y ait un embrasement
02:10:03de la région. Parce qu'il n'y a pas seulement
02:10:05l'Iran et
02:10:07le Liban. Il y a aussi le Yémen
02:10:09qui est dans une situation très complexe et où il y a
02:10:11des échanges de tir entre le Yémen
02:10:13et Israël. Donc c'est toute cette région-là
02:10:15qui doit être la voie de la France alors dans cette situation.
02:10:17La voie de la France doit être toujours la même. Celle de
02:10:19la diplomatie et de la paix. C'est de faire en sorte
02:10:21que dans cette région du monde
02:10:23on arrive à un cessez-le-feu et qu'on aboutisse
02:10:25sur des solutions diplomatiques. Je voudrais dire
02:10:27une dernière chose si vous le permettez car c'est un sujet
02:10:29dont on ne parle pas beaucoup mais il y a des otages français
02:10:31détenus en Iran. Et je voudrais
02:10:33saluer et dire que
02:10:35nous demandons leur libération de Cécile
02:10:37Collère, Jacques Pari et Louis Armand. Parce qu'on n'en parle
02:10:39pas de la présence
02:10:41des otages français au Liban
02:10:43en Iran et je souhaitais le faire.
02:10:45Il y a aussi des otages français retenus toujours dans la bande de Gaza.
02:10:47Vous appelez là aussi à leur libération ? Bien sûr, évidemment
02:10:49que nous appelons à la libération des otages dans la bande de Gaza.
02:10:51Mais je signale que
02:10:53en faisant ce que fait M. Netanyahou
02:10:55et d'ailleurs c'est une critique qui est portée
02:10:57en Israël par un certain nombre de personnes
02:10:59qui manifestent contre M. Netanyahou
02:11:01et bien en faisant ce qu'il fait, il empêche
02:11:03la libération des otages.
02:11:05Parce qu'il y a eu plusieurs propositions
02:11:07de cessez-le-feu qui ont été faites avec en contrepartie
02:11:09la libération des otages et M. Netanyahou
02:11:11pour l'instant a refusé. On va revenir
02:11:13à la situation en France. Vous étiez hier
02:11:15à l'usine Duralex dans le Loiret
02:11:17aux côtés notamment de Lucie Castet ou encore
02:11:19Marine Tondelier. C'est une usine
02:11:21qui a validé un projet de coopérative
02:11:23pour sauver un certain nombre d'emplois.
02:11:25Quel était le message et le sens de votre
02:11:27visite sur place ? Déjà, c'est de soutenir
02:11:29évidemment les salariés parce que
02:11:31pour expliquer un peu ce qui s'est passé,
02:11:33l'entreprise a été en difficulté en raison
02:11:35notamment de la crise
02:11:37énergétique et
02:11:39les 228, en fait
02:11:41226 parce qu'il y en a qui sont partis en retraite, mais
02:11:43les 226 postes qui existaient
02:11:45dans l'entreprise sont sauvés
02:11:47par cette reprise en coopérative.
02:11:49Qu'est-ce qu'une coopérative ? Qu'est-ce que ça permet ?
02:11:51Ça permet que les salariés soient détenteurs de leur entreprise
02:11:53et prennent les décisions sur
02:11:55l'orientation stratégique de l'entreprise.
02:11:57Et vous savez, on a discuté hier avec les syndicats
02:11:59et ils ont eu une formule qui m'a bien plu. Ils ont dit
02:12:01« Désormais, on peut décider que l'argent reste
02:12:03en France pour être investi en France pour améliorer
02:12:05l'outil de production plutôt que de partir en Suisse
02:12:07ou au Panama ». Oui, c'est exactement ça.
02:12:09Quand les salariés détiennent leur entreprise,
02:12:11en général, ce qu'ils font avec l'argent
02:12:13que l'entreprise obtient, c'est soit de
02:12:15l'investissement, soit verser des plus gros salaires,
02:12:17soit embaucher des gens. Bref, c'est
02:12:19une production et une manière de faire qui est utile
02:12:21pour l'ensemble de la société.
02:12:23Le format de la coopérative, c'est quelque chose que
02:12:25vous envisagez pour relancer l'industrie
02:12:27en France et demain vous arrivez aux responsabilités ?
02:12:29Évidemment, et c'est quelque chose que nous portons depuis longtemps.
02:12:31C'est la question de la démocratie dans l'entreprise.
02:12:33Vous savez, hier, on fêtait, enfin on ne fêtait pas,
02:12:35mais on commémorait l'assassinat de Jean Jaurès.
02:12:37Jaurès disait que la Révolution
02:12:39avait fait le citoyen maître dans la cité
02:12:41mais l'avait laissé serre dans l'entreprise.
02:12:43C'est un petit peu ça. Nous, ce qu'on propose, c'est aussi que
02:12:45en prenant davantage de décisions dans leurs entreprises
02:12:47et je pense que vos téléspectateurs
02:12:49le savent ça, que parfois
02:12:51ils voient des mauvaises décisions qui sont prises
02:12:53par les grands dirigeants, qui sont un peu loin
02:12:55de l'entreprise, mais que eux, s'ils avaient eu
02:12:57la possibilité de décider, ils auraient changé ça
02:12:59ou ça pour que ça aille mieux, pour que la production soit
02:13:01meilleure et pour que les conditions de travail s'améliorent.
02:13:03C'est justement ça que ça permet, une scope,
02:13:05une entreprise coopérative. C'est que les salariés
02:13:07décident et qu'ils fassent avancer leur entreprise.
02:13:09Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui vous accusent
02:13:11d'une forme de récupération, de coup de com'
02:13:13pour ceux qui n'ont pas vu les images et pour nos auditeurs
02:13:15sur Europe 1 ? Vous étiez vêtu de bleu de travail
02:13:17hier avec Olivier Faure, Marine Tendelier
02:13:19et Lucie Castet. Le maire d'Orléans
02:13:21parle d'un coup de com', le ministre démissionnaire
02:13:23de l'Industrie dit que vous étiez venu saluer son action.
02:13:25Vous n'avez pas forcément été très bien
02:13:27accueilli par un certain nombre de représentants politiques.
02:13:29Ça me fait beaucoup rire parce que si on va
02:13:31dans l'entreprise, c'est à l'invitation des salariés,
02:13:33c'est avec l'accord des salariés. Vous pensez qu'on visite
02:13:35une usine sans que les salariés soient d'accord ?
02:13:37Je suis sûr que non, ça n'arrive pas. Ensuite, le bleu de travail.
02:13:39Mais pourquoi exactement met-on
02:13:41cette veste bleue ? Parce qu'il peut y avoir
02:13:43des projections, il peut y avoir...
02:13:45C'est une tenue de protection, on n'a pas parlé de nos chaussures
02:13:47de sécurité. Je pense que ceux qui font la critique
02:13:49soit n'ont jamais travaillé dans une usine
02:13:51soit n'ont jamais visité d'usine
02:13:53parce que dans n'importe quelle usine qu'on visite,
02:13:55il y a une tenue de sécurité et en l'occurrence, là,
02:13:57c'est le bleu de travail, la tenue de sécurité.
02:13:59Voilà, le bleu de travail, il a une fonction,
02:14:01il protège les habits des salariés.
02:14:03On fait comme les salariés,
02:14:05on met le bleu de travail parce que ça nous a été demandé.
02:14:07Et ensuite, sur la question
02:14:09de la récupération politique, là encore, ça me fait bien rire.
02:14:11Alors voilà, tout le monde qui devient
02:14:13favorable au fait qu'on fasse des coopératives,
02:14:15mais j'attends de voir M. Lescure,
02:14:17enfin non, j'attends pas de le voir parce que j'espère qu'il s'en aille
02:14:19et qu'il dégage et qu'on prenne sa place,
02:14:21mais par contre, j'attends de voir les macronistes
02:14:23défendre maintenant de manière
02:14:25sérieuse et rigoureuse le modèle coopératif
02:14:27qu'ils critiquaient dans notre programme en disant
02:14:29que c'était le communisme et le bolchevisme.
02:14:31Donc, vous savez, M. Lescure
02:14:33m'a fait un peu rire parce que
02:14:35sa prétendue aide de 19 millions d'euros,
02:14:37sur cette aide, il y a 15 millions d'euros qui sont
02:14:39un prêt en raison de l'augmentation des coûts de l'énergie.
02:14:41Coût de l'énergie dont il aurait pu
02:14:43demander le blocage
02:14:45des prix de l'énergie, c'est-à-dire
02:14:47il se félicite de son inaction
02:14:49dans un autre secteur qui, par ailleurs, a touché
02:14:51l'intégralité du peuple français avec l'augmentation
02:14:53des factures d'énergie. Ces gens sont des pitres.
02:14:55Ces gens sont des pitres qui n'ont rien fait,
02:14:57ne font rien et ensuite
02:14:59viennent faire la leçon à ceux qui sont aux côtés des salariés.
02:15:01Il nous reste un peu plus de deux minutes.
02:15:03Un mot sur Lucie Castet. M. Macron a semblé
02:15:05opposer une fin de non-recevoir à sa candidature
02:15:07pour le poste de Matignon. Est-ce que vous y croyez toujours ?
02:15:09Est-ce qu'elle va arriver à Matignon, toujours, selon vous ?
02:15:11Bah oui ! Moi, je soutiens évidemment
02:15:13la candidature de Lucie Castet. Elle est soutenue par l'ensemble
02:15:15du Nouveau Front Populaire. La logique
02:15:17d'une élection depuis
02:15:191877, c'est que la force politique
02:15:21arrivée en tête gouverne le pays
02:15:23ou au minimum essaye de gouverner le pays.
02:15:25J'en entends beaucoup qui nous disent qu'ils vont faire
02:15:27une motion de censure si jamais c'est un gouvernement...
02:15:29Si jamais c'est un gouvernement avec des membres de LFU,
02:15:31une motion de censure immédiatement.
02:15:33J'attends de voir des gens qui vont faire une motion de censure
02:15:35contre l'augmentation du SMIC,
02:15:37avec l'abrogation de la réforme des retraites,
02:15:39contre le blocage des prix.
02:15:41Ça veut dire que texte par texte, pour être très concret,
02:15:43pour les auditeurs et les téléspecteurs qui nous écoutent,
02:15:45sur un texte comme l'abrogation de la réforme
02:15:47des retraites, par exemple, vous pourriez vous allier
02:15:49avec le Rassemblement National parce que vous avez le même but.
02:15:51Vous n'avez pas tout à fait compris la logique.
02:15:53C'est qu'à l'intérieur de l'Assemblée Nationale,
02:15:55chacun vote comme il veut. Donc s'il y en a qui ont envie de soutenir
02:15:57nos propositions, c'est...
02:15:59Je ne fais jamais de tri dans les gens qui soutiennent nos propositions.
02:16:01Mais enfin, le Rassemblement National,
02:16:03ils ont voté contre l'augmentation du SMIC,
02:16:05par exemple. Si d'un seul coup,
02:16:07ils décident qu'ils sont pour l'augmentation du SMIC,
02:16:09mais c'est très bien, c'est une bonne nouvelle
02:16:11si jamais le Rassemblement National, d'un seul coup,
02:16:13a compris que le problème, c'était l'augmentation
02:16:15des salaires dans ce pays. Mais jusqu'à présent,
02:16:17ils ont plutôt dit l'inverse. Ils ont même dit que ce n'était pas possible
02:16:19de le faire.
02:16:21Vous dites vouloir contraindre le Président de la République
02:16:23à la nommer à Matignon. Par quels moyens ?
02:16:25Est-ce qu'une mobilisation dans la rue, par exemple,
02:16:27ça fait partie de vos possibilités, des choses que vous envisagez ?
02:16:29Bien sûr, mais ce n'est pas à nous
02:16:31d'en décider depuis un bureau en disant
02:16:33« Allez, maintenant, c'est l'heure de la Révolution ». Ce n'est pas comme ça
02:16:35que ça se passe. Mais vous appelez à la Révolution. Mais non,
02:16:37on n'appelle pas à la Révolution. Je suis en train de vous dire que précisément,
02:16:39ce qui s'est passé, par exemple, en 1936,
02:16:41c'est qu'il y avait des grandes mobilisations
02:16:43populaires pour demander l'augmentation des salaires,
02:16:45pour demander l'application du programme du Front Populaire.
02:16:47Là, nous sommes dans une situation où le Président
02:16:53M. Macron a dissout. Il a dit qu'il fallait
02:16:55une respiration démocratique. Il y a eu
02:16:57une respiration démocratique. Le nouveau Front Populaire
02:16:59est arrivé en tête. Et M. Macron refuse
02:17:01d'entendre la respiration démocratique.
02:17:03À un moment donné, il doit céder ou s'en aller.
02:17:05Et ça deviendra, lui, le problème dans notre pays.
02:17:07Un dernier mot, très rapidement, sur les critiques
02:17:09de François Ruffin contre la stratégie de la France insoumise.
02:17:11Il dit qu'il ne faut pas opposer la France des Tours
02:17:13et la France des Bourgs. Est-ce que, d'une certaine manière,
02:17:15vous comprenez ce que dit François Ruffin
02:17:17aujourd'hui, qui a quitté, on le précise, le groupe de la France insoumise ?
02:17:19Moi, j'ai du mal à comprendre
02:17:21pourquoi, lui, sépare comme ça la France des Tours
02:17:23et la France des Bourgs. Parce que ce qui compte, c'est
02:17:25qu'il y a une France populaire. Et, d'une certaine manière,
02:17:27ce qui divise entre ce qu'il appelle
02:17:29la France des Tours et la France des Bourgs,
02:17:31c'est le racisme. C'est pas les gens
02:17:33dans les Tours qui ont un problème avec les gens dans les Bourgs.
02:17:35C'est plutôt l'inverse, en l'occurrence.
02:17:37Et les gens qui ont un problème avec les gens dans les Tours,
02:17:39ils oublient que, pour une large partie,
02:17:41ce sont ceux qui font tourner
02:17:43le pays par leur travail. Et je pense
02:17:45qu'il y a beaucoup de racisme, qui est construit en particulier
02:17:47par un système médiatique
02:17:49qui encourage le racisme dans la population
02:17:51française. Et que, si
02:17:53il y avait un peu plus de partage
02:17:55des réalités des uns et des autres,
02:17:57eh bien, je crois que cela serait utile pour
02:17:59l'unité du peuple français.
02:18:01Merci Antoine Léaumant. C'était votre grande interview en direct
02:18:03sur CNews et sur Europe 1.

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