• il y a 4 mois
L’avocate Najwa El Haïté pointe le «déficit de communication» lié à l’évasion de Mohamed Amra : «Un régime spécifique aurait dû être mis en place mais ne l’a pas été. Oui, c’est une grosse faille». 

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Transcription
00:00C'est souvent comme ça que ça se passe, et notamment quand il y a des informations judiciaires en cours.
00:05Quand vous avez un juge d'instruction qui est en charge d'une information judiciaire,
00:09vous avez le secret de l'instruction, et donc ça s'impose.
00:12Mais on aurait pu, en effet, la juge d'instruction aurait pu, sans violer ce secret fondamental,
00:21alerter sur ce début...
00:23— Il dirait « attention, il est dangereux, plombard », c'est tout, finalement. — Exactement. Ça aurait pu uniquement s'arrêter à ça.
00:27— Pourquoi ça n'a pas été fait, selon vous ? — Moi, je ne suis pas la juge d'instruction. Mais en tous les cas, la faille est criante.
00:34Et on constate, en lisant ce rapport de l'inspection générale de la justice, que le détenu a été traité de manière ordinaire,
00:45alors qu'il devait être catégorisé comme un détenu particulièrement surveillé.
00:51Alors, les détenus particulièrement surveillés ne rentrent pas dans un quartier spécifique, dans une maison d'arrêt. Ça n'existe pas.
00:58Mais par contre, ils sont soumis à un régime administratif spécifique, c'est-à-dire vous avez des fouilles qui sont assez régulières,
01:10donc une vigilance accrue concernant ce type de détenus, une surveillance aussi, une vigilance par rapport aux appels qu'ils passent,
01:18également au contrôle des cellules. Et donc vous avez tout un régime spécifique qui aurait dû être mis en place et qui ne l'a pas été.
01:26Oui, c'est une...

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