• il y a 3 mois
Un rapport de l’inspection générale de la justice consacré à l’évasion de Mohamed Amra en mai dernier a révélé une faille dans l’organisation pénitentiaire en charge du détenu. Un «déficit» de communication entre les différentes autorités judiciaires est pointé du doigt.

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00:00La communication, mère de toutes les batailles, et plus particulièrement celle qui aurait
00:04pu arrêter à temps Mohamed Amra, considéré à tort comme un malfrat de la drogue sans
00:09envergure.
00:10Le garde des Sceaux s'était engagé à faire lumière sur l'évasion sanglante.
00:13Deux mois plus tard, 70 pages pendent du doigt le cloisonnement de toute la chaîne pénale.
00:19Ce rapport formule 17 recommandations pour répondre aux besoins impérieux d'améliorer
00:23le partage d'informations entre les services enquêteurs, l'autorité judiciaire, l'administration
00:28pénitentiaire et les services de renseignement.
00:30Des conclusions qui n'étonnent pas cet ancien magistrat.
00:33Certains parmi les juges et parmi le renseignement connaissaient la véritable personnalité
00:39de Mohamed Amra.
00:40Mais ils ne l'ont pas transmis à ceux qui devaient s'en occuper par la suite quand il
00:46est arrivé à Évereux.
00:47Ces informations n'ont pas suivi le transferment.
00:50C'est là qu'il y a une faille terrible.
00:54Déjà annoncé en avril un parquet national anti-criminalité devrait donc voir le jour
00:59Une décision saluée mais une organisation qui reste elle à démontrer.
01:03Les détenus particulièrement surveillés qu'ils soient gérés par un même parquet
01:09pourquoi pas mais en France il y a quand même beaucoup de détenus particulièrement surveillés
01:13donc il faudra savoir lesquels vont dépendre de cette juridiction.
01:18Mais créer ce nouveau parquet nécessite une modification de la loi.
01:23Impossible à ce stade en l'absence d'un nouveau gouvernement.

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