• il y a 3 mois
Le Risque Su*c*da*re. - Dr Boyer.

Si vous ou quelqu'un que vous connaissez avez des pensées su*c*da*res ou traversez une période difficile, n'hésitez pas à demander de l'aide. Voici quelques ressources disponibles :

France :
Numéro National de Prévention du Su*c*de : 3114 (24h/24 et 7j/7)
SOS Su*ci*e : 01 45 39 40 00
SOS Amitié : 09 72 39 40 50 (24h/24 et 7j/7)

Belgique :
Centre de Prévention du Suicide : 0800 32 123 (24h/24 et 7j/7)
Télé-Accueil : 107 (24h/24 et 7j/7)

Suisse :
La Main Tendue : 143 (24h/24 et 7j/7)
Conseils pour les jeunes : 147

Québec (Canada) :
Ligne de crise en santé mentale (Québec) : 1 866 277-3553
Su*c*de Action Montréal : 1 866 APPELLE (1 866 277 3553) ou (514) 723-4000

Maroc :
Sourire de Reda : +212 (0) 522 874 740
Numéro d'urgence du Ministère de la Santé : 141

Algérie :
Urgences médicales : 14
Police : 17

Tunisie :
Ligne d'écoute de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme (LTDH) : + 216 71 258 001
Urgences médicales : 190

Prenez soin de vous et de vos proches. Vous n'êtes pas seul.


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Transcription
00:00Je vais vous parler des idées suicidaires. Il y a plusieurs pathologies qui peuvent engendrer des idées suicidaires.
00:05Il y a d'abord les pathologies névrotiques. C'est considéré à ce moment-là comme un appel au secours ou une interpellation des autres.
00:12Ou alors il n'y a pas d'interpellation, c'est-à-dire c'est une fuite devant des événements qui sont trop pénibles et qui sont trop désagréables.
00:18Ensuite il y a la mélancolie. Dans la mélancolie, les idées suicidaires sont pratiquement toujours présentes.
00:23Donc il faut absolument une surveillance constante du mélancolique parce qu'elles sont pratiquement prévisibles chez quelqu'un qui a une mélancolie.
00:29Il y a des formes de suicides chez les délirants, mais ce n'est pas toujours des suicides.
00:33Ça peut être des voix, par exemple, qui leur disent de se défénestrer. Donc ce n'est pas tout à fait l'équivalent d'un suicide.
00:38Enfin, il y a deux pathologies où on sous-estime le suicide. Chez le patient borderline, puisqu'il est effectivement très changeant,
00:44c'est-à-dire qu'il peut faire des tentatives de suicide et changer ensuite l'humeur.
00:48Il y a le psychopathe. On sous-estime les risques suicidaires chez le psychopathe parce qu'on a toujours l'impression que s'il se fait hospitaliser,
00:53c'est pour des intérêts secondaires ou c'est par une manipulation.
00:57Le suicide en général n'est pas vraiment prévisible, sauf chez les mélancoliques, ne serait-ce que parce qu'il existe en plus le raptus suicidaire
01:04qui est effectivement une sorte d'automatisme et un surgissement comme ça, brutal, d'une idée suicidaire
01:10et qui est relativement imprévisible parce qu'on peut voir quelqu'un et une heure après il peut y avoir un raptus suicidaire.

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