• il y a 4 mois
Comme tous les étés dans les hôpitaux, les services des urgences font face à un flux important de patients. Aux CHU de Nantes, le syndicat Force ouvrière évoque la mort de quatre patients en trois semaines. La direction ne confirme qu'un seul décès, mais cette situation met mal à l'aise toute la communauté des soignants.

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Transcription
00:00Milieu d'après-midi, en plein mois d'août, c'est un défilé incessant d'ambulances sur la rampe d'accès qui mène aux urgences du CHU de Nantes.
00:09Même si les choses se sont un peu calmées depuis quelques jours, la situation a incité le syndicat force ouvrière à tirer la sonnette d'alarme.
00:17On a été alerté par nos collègues la semaine dernière sur quatre patients qui seraient décédés aux urgences,
00:23faute de places en hospitalisation et qui ont dû rester en file d'attente de longues heures.
00:30On a eu jusqu'à 70 heures pour plusieurs patients en file d'attente.
00:34Quatre décès en trois semaines selon force ouvrière, la direction du CHU n'en confirme qu'un seul.
00:39Dans un communiqué, elle donne une explication sur cet embouteillage estival aux urgences.
00:45Comme chaque année, des fermetures de lits d'hospitalisation et de places dans le secteur sanitaire et médico-social ont eu lieu sur l'ensemble du territoire.
00:52Afin de permettre la prise des congés annuels des professionnels de santé.
00:57Ces tensions en aval peuvent provoquer certains jours des temps de présence allongés aux urgences.
01:02De dire qu'on doit fermer les établissements pour donner des congés annuels, ça participe du manque d'anticipation des directeurs.
01:10Parce qu'il y a quelques années de cela, nous avions des remplacements.
01:15Et les remplacements permettaient de maintenir les lits ouverts et maintenir des établissements ouverts sur le territoire.
01:21Si cette situation est récurrente aux urgences durant l'été, le CHU de Nantes l'a déjà rencontré au 1er janvier de cette année.

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