• il y a 10 mois
La situation est tendue aux urgences du CHU de Nantes en ce début d'année avec une explosion des passages. Mais malheureusement, faute de lits d'hospitalisation les patients stagnent dans le service parfois plusieurs jours. Pire encore, certains y décèdent comme cela a été le cas la semaine dernière, pas faute de prise en charge mais simplement parce ce qu'il n'y a pas de place ailleurs.

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Transcription
00:00 A Nantes, les urgences sont surchargées depuis début janvier, jusqu'à 270 patients accueillis en 24 heures.
00:07 Selon Force ouvrière, au moins deux personnes seraient décédées, dont une femme de 86 ans malade du Covid et présentant des comorbidités.
00:16 Je ne peux pas dire aujourd'hui qu'il y a eu de dysfonctionnement de prise en charge.
00:20 Par contre, on ne peut pas accepter aujourd'hui qu'on n'ait pas de lits d'hospitalisation
00:24 pour les patients qui peuvent être en fin de vie et mourir sur un brancard.
00:30 Je ne crois pas que c'est digne d'une société développée.
00:32 Dans un communiqué, la direction du CSU confirme le décès d'une deuxième patiente sur un brancard aux urgences
00:38 suite à un arrêt cardiorespiratoire, mais exclut tout défaut de prise en charge.
00:44 En concertation avec sa famille qui a pu être contactée,
00:47 les médecins urgentistes et l'équipe de réanimation médicale ont décidé d'interrompre les soins invasifs et de privilégier des soins de confort.
00:53 De son côté, la CGT redoute que cette situation aux urgences devienne une habitude.
00:59 Ce n'est pas acceptable. Il ne faut pas que ce soit banalisé.
01:01 Si c'est banalisé, ça veut dire que dans un an, on aura peut-être plusieurs décès.
01:06 Et puis, on aura aussi 300, 400 passages par jour.
01:10 Ce jeudi après-midi, face à la crise aux urgences,
01:13 la direction a déclenché un plan interne de mobilisation avec un renfort de personnel et des déprogrammations d'intervention.
01:21 [Musique]
01:25 [SILENCE]

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