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Transcription
00:00Ah, c'est sûr qu'il cultivait le passé, mais il l'a cultivé dès le début. Et pourquoi ? Parce qu'à mon avis,
00:06tout ça impose, comme tout d'ailleurs dans la vie des hommes ou des femmes, sur son enfance.
00:10N'oubliez jamais que c'est un enfant abandonné, qui est pensé en pension,
00:15de père en père, et qui s'est retrouvé à 17 ans, en Indochine, comme soldat.
00:21Qui revenait de l'Indochine, fréquentait les voyous de Marseille.
00:25Donc, il a eu une jeunesse, une enfance très compliquée, très difficile.
00:28Là-dessus, il construit sa maison, il construit sa carrière.
00:31Et donc, il se réfère en permanence au passé. Parce que pour lui, le passé, c'est la leçon, c'est l'instruction, c'est l'expérience.
00:39Et par ailleurs, oui, il a en permanence le goût des pères, le goût des anciens.
00:45C'est-à-dire, il vénère, par exemple, Jean Gabin, parce que Gabin, c'est le passé. C'est un passé glorieux,
00:52avec des grands metteurs en scène, Jean Renoir, etc.
00:56Donc, il y a chez lui, je suis certain qu'il n'est pas le seul, d'ailleurs, un goût pour autrefois.
01:02C'est-à-dire, la fameuse phrase très française, d'ailleurs, c'était mieux avant.
01:07Oui, c'est ça, oui.
01:08Jack Lang, Alain Delon, dans cet ordre d'idées, ne cachez pas ces idées conservatrices.

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