• il y a 3 mois
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Transcription
00:00L'ONCLE WILLIAM
00:08Oncle William!
00:10Oncle William!
00:15Ces mots hantent la pensée de Candy.
00:18Elle est remplie de joie à l'idée de rencontrer enfin celui auquel elle doit d'avoir été adoptée par la famille André
00:25et d'avoir pu parfaire son éducation au Collège Royal de Saint Paul.
00:30L'ENFANT
00:34L'ENFANT
01:01Oncle William, c'est moi, Candy.
01:09Oncle William, est-ce que vous m'entendez?
01:17Oncle William, il y a si longtemps,
01:21vous avez eu la bonté de me faire entrer dans la famille André,
01:26dans la maison de l'écoute.
01:30Et au Collège Royal de Saint Paul, à Londres.
01:34Je vous dois tellement de moments heureux.
01:38Mais j'ai trahi votre confiance et j'ai choisi de renoncer à votre famille.
01:43J'ai honte.
01:51Je vous promets, oncle William, je ferai tout pour me faire pardonner.
01:54Je vous soignerai pour vous prouver ma gratitude.
02:00Voici Josette, je vous réveillerai pour vous dire, c'est moi, Candy,
02:06votre fille adoptive.
02:13Je vais remonter sa couverture.
02:18Oncle William!
02:20Docteur, aidez-nous!
02:30Ce n'est rien.
02:32Qu'est-ce qui s'est passé?
02:34C'est l'oreiller qui s'est enfoncé.
02:36Quoi?
02:38Vous êtes encore novice, mademoiselle.
02:40Vos gestes sont trop brusques, il faut apprendre à les mesurer.
02:43Excusez-moi, mais est-ce que votre malade exige toujours
02:46que les rideaux de sanglier soient tirés quand vous l'examinez?
02:49Oui, il l'exige.
02:51Il ne veut pas être examiné ni ausculté par d'autres médecins que moi.
02:55Je peux entrer?
02:59Candy, c'est l'heure du cours de puériculture.
03:02Bien, j'arrive.
03:11Il est évident que les soins que l'on donne à un enfant en bas âge
03:14sont différents de ceux que l'on donne à un adulte.
03:19Je vais vous enseigner comment faire.
03:23Je vais vous enseigner les gestes au moyen de cette poupée grandeur nature.
03:29Il n'y a pas à dire.
03:31L'oncle William mérite bien la réputation qu'on lui a faite.
03:34Mais je l'approuverai, j'en suis sûre.
03:38Mademoiselle, vous rêvez?
03:43Candy, c'est à vous que je m'adresse, vous n'écoutez pas.
03:46Si, j'écoutais.
03:48Alors, puisque vous écoutiez, voulez-vous nous répéter ce que j'ai dit et ce que nous allons faire?
03:52Eh bien...
03:56On va jouer à la poupée.
03:58Un peu de silence, mademoiselle.
04:00C'est une école d'infirmière, pas un jardin d'enfant.
04:03Excusez-moi?
04:05Pouvez-vous me dire, mademoiselle, jusqu'à quand un enfant peut être appelé un bébé?
04:12Ça dépend de la...
04:14C'est justement ce que je vous prie de préciser, mademoiselle.
04:17Ha! Ha! Ha!
04:20Flanny?
04:21On peut l'appeler un bébé jusqu'à l'âge de 12 ans.
04:24Très bien. Nous allons aujourd'hui nous occuper des soins à apporter au bébé et de la façon dont il leur produit.
04:29Et il est bien entendu, comme je vous l'ai dit au début, qu'ils sont très différents des soins aux adultes.
04:33Mademoiselle?
04:35Quoi encore?
04:37Moi, ce que j'aimerais savoir, c'est comment il faut s'y prendre pour donner des soins aux personnes du troisième âge.
04:42Pour l'instant, mademoiselle, nous étudions le cas des bébés.
04:45Ça n'empêche pas qu'on peut étudier aussi le cas des personnes âgées, mademoiselle la directrice.
04:49Veuillez vous taire! Ce n'est pas vous qui allez donner des ordres et me dire ce qu'il faut faire!
04:53Excusez-moi.
04:54Excusez-moi, mademoiselle la directrice!
04:57Oh!
05:12Je vous le conseille vivement d'adresser la parole à ce monsieur William, Candy.
05:16Pourquoi?
05:17Parce que lui n'accepte de parler qu'à son médecin traitant.
05:20Pour lui, nous ne sommes pas des êtres humains, mais une espèce inférieure.
05:23Non, vous m'étonnez, mon oncle, euh, je veux dire monsieur William n'est pas du tout ce qu'on veut me faire croire.
05:28Je suis même certaine du contraire.
05:30Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer, je vous prie?
05:32Parce que c'est la vérité.
05:41S'il était aussi rude qu'on le dit, jamais il ne m'aurait adopté.
05:54Bonjour, monsieur, je suis votre infirmière.
06:03Vous voilà enfin réveillé?
06:09Il a les yeux d'Anthony?
06:12Oui, il a les yeux d'Anthony.
06:14Il a les yeux d'Anthony?
06:16Oui, il a les yeux d'Anthony.
06:18Il a les yeux d'Anthony?
06:20Oui, il a les yeux d'Anthony.
06:23Les yeux d'Anthony?
06:26Les yeux...
06:27Les yeux si bleus, que je croyais m'éloigner.
06:34Mon oncle William, je vous ai enfin trouvé, c'est moi la petite Candy, vous vous rappelez?
06:41Il y a longtemps que je souhaitais vous rencontrer, je l'ai souhaité depuis le premier jour!
06:45Mais je ne pensais pas que je vous retrouverais ici dans un lit d'hôpital!
06:49Je vous promets de m'occuper de vous avec tout le dévouement dont je suis capable
06:53pour vous remercier de tout ce que vous avez bien voulu faire pour moi.
06:58Sans vous, je serais encore qu'une pauvre fille sans famille.
07:04Je voudrais aussi que vous me pardonniez de m'être échappée du collège royal de Saint-Paul
07:08où vous m'aviez mise en pension.
07:10Allez-vous-en.
07:12Vous voulez que je m'en aille ?
07:15Je vous ai dit de vous en aller. Je n'ai jamais vu une infirmière aussi bavarde.
07:20Je vous demande pardon. Je ne pensais pas à mal.
07:22Excusez-moi si je vous ai ennuyée.
07:26Et non seulement vous êtes bavarde, mais vous êtes pleurnicharde et je déteste cela.
07:30Je suis peut-être bavarde, c'est vrai. On me l'a souvent reproché.
07:32Mais je ne suis pas pleurnicharde. Si j'ai pleuré, c'est parce que ça me fait de la peine de vous voir ici.
07:36Peu m'importe. De toute façon, je vais demander que l'on m'envoie quelqu'un d'autre.
07:40Mais oncle William, je suis Candy. Mon nom doit bien vous dire quelque chose.
07:45Voilà que ça vous repart.
07:47Mais rappelez-vous, je suis Candy Neige, votre petite fille adoptive.
07:50Je ne connais personne de ce nom. J'ignore qui vous êtes.
07:53Mais si vous ne vous souvenez pas du nom de Candy Neige, peut-être vous vous souvenez de celui de Candy André.
07:58Vous avez bien dit André ?
08:00Eh bien apprenez que lorsque je l'entends, mon sang ne fait qu'un tour.
08:05C'est pas vrai. Est-il possible que cet homme soit l'oncle William ?
08:11Oncle William, écoutez-moi.
08:14Assez. Je ne suis pas William André. Je m'appelle William McGregor.
08:18Oh ! Monsieur McGregor.
08:23Je me suis trompée. C'est pas l'oncle William ?
08:30Oh ! Je voudrais vous poser une question, Monsieur McGregor.
08:33Connaissez-vous Monsieur William André ?
08:35Vous n'avez donc pas entendu ce que je viens de vous dire ? Je ne veux pas entendre ce nom-là.
08:40Apprenez que ma famille est bien plus ancienne et de bien meilleure réputation que la sienne.
08:44C'est possible. Je n'en sais rien. Mais moi, je voudrais en savoir plus sur la famille André.
08:49Ah oui ? J'ai cru comprendre que vous étiez leur fille adoptive, non ?
08:53Oui.
08:54Je vais vous dire une bonne chose. Le fait que ce William André vous ait adopté, cela prouve qu'il n'est qu'un fichu imbécile.
09:00Un imbécile ?
09:03Parfaitement. Un fichu imbécile qui m'a mis dans un fichu pétrin en portant mon prénom.
09:09C'est vous, au contraire, qui nous mettez dans votre fichu pétrin.
09:12Comment, nous ? Que voulez-vous dire par là ?
09:15L'oncle William et moi, et je vais vous dire une chose.
09:17Tout McGregor que vous êtes, vous ne lui arrivez pas à échouer.
09:19Quoi ? Répétez !
09:24Monsieur McGregor ! Monsieur McGregor ! Mais qu'est-ce que vous avez ?
09:28Docteur !
09:30Monsieur McGregor se sent mal ! Venez !
09:34Qu'est-ce que c'est cette fois ? L'oreiller ou la couverture ?
09:36L'oreiller ou la couverture ?
09:39Mais, il était vallonné !
09:41Oui, je vous le dis !
09:49Voilà.
09:56Maintenant, laissons-le dormir.
10:00Ce malade est extrêmement irritable. Un autre accès de colère pourrait lui être fatal.
10:03Monsieur McGregor, excusez-moi, docteur.
10:06C'est de ma faute.
10:11C'est appardonnable !
10:13Que vous soyez distraite passe encore, mais là, vous avez dépassé la mesure.
10:16Je vous prie de m'excuser, mademoiselle la directrice.
10:19Il est absolument inadmissible qu'une infirmière, même inexpérimentée, se permette un tel comportement.
10:24Je vais vous expliquer, mademoiselle. J'avais pris Monsieur McGregor pour mon oncle William.
10:28Comme si vous ne saviez pas que William est un prénom extrêmement répandu.
10:31Ce n'est pas seulement à cause du prénom, mais parce qu'on m'a dit qu'il avait comme mon oncle des terres auprès du lac.
10:36La preuve que votre oncle n'est pas le seul à en posséder.
10:39Excusez-moi, mademoiselle.
10:41De toute façon, je vais demander à Flanny de reprendre son service auprès de Monsieur McGregor dès demain.
10:45Vous ne voulez plus de moi, mademoiselle ?
10:47Et je vous dispense pour demain du cours de puériculture.
10:52Pour me punir ?
10:53Et au lieu de le préparer, aller dans le parc prendre un bain de soleil.
10:56Un bain de soleil ?
10:57Ainsi, vous n'aurez pas l'occasion de faire d'autres bêtises.
11:01Merci.
11:10Je me doutais bien un peu que vous auriez du mal à vous en sortir avec Monsieur McGregor.
11:14Mais de là à vous faire enlever le service dès le premier jour...
11:17Je suis vraiment désolée, Flanny.
11:20Je vous en prie, Gandhi.
11:26Mais d'un autre côté, je suis soulagée et presque heureuse
11:29que mon bonhomme ne soit pas mon homme.
11:32Gandhi, vous ne préparez pas votre cours de puériculture ?
11:35Impossible, parce qu'il y a du soleil.
11:37Quoi ?
11:38Eh oui, la directrice m'a donné l'ordre d'aller prendre un bain de soleil dans le parc.
11:59Que sont donc devenus tous mes amis qui doivent se demander ce que je fais ?
12:24Celui auquel je penche le plus, c'est Terry.
12:28Je suis sûre qu'il doit étudier et travailler dur pour devenir un grand acteur comme sa mère.
12:35Et réaliser le rêve de sa vie.
12:39En voulez-vous, Mademoiselle l'infirmière ?
12:42Oh ! Comment ? Qui vous a dit que j'étais infirmière ?
12:45Personne, c'est la première fois que je vous rencontre.
12:48Vous savez pourtant qui je suis ?
12:50Je l'ai deviné rien qu'à l'odeur de vos vêtements.
12:53L'odeur ?
12:54Vous êtes de l'hôpital Joseph, hein ?
12:56Est-ce que l'hôpital Joseph a une odeur particulière ?
12:58Non, pas spécialement, mais c'est l'hôpital le plus proche, le plus grand de la ville.
13:02Je suis bien placée pour le freinage parce que j'ai subi il y a quelque temps une opération
13:06et j'y suis restée en traitement six mois.
13:08Très six mois, mais alors elle devait être très grave ?
13:10Oui, assez grave. J'aimerais bien y retourner.
13:14Vous aimeriez être de nouveau malade ?
13:16Non, mais seulement y retourner pour y prendre un peu de repos.
13:19Les infirmières étaient si gentilles.
13:23Je leur donnais beaucoup de mal parce que j'étais pas facile à soigner.
13:27Vous n'êtes pas la seule, vous savez.
13:29Je voulais vous dire aux malades vous donnent du mal ?
13:31Pas spécialement.
13:33Ce qui me rendait agressive à l'époque c'était la solitude, ce qu'on appelle aujourd'hui le manque de communication.
13:39Même encore maintenant j'ai personne à qui parler,
13:41alors je passe des heures sur ce banc à nourrir les pigeons qui sont devenus mes compagnons.
13:47Et c'est pour cette raison-là que je souhaiterais presque retomber malade
13:51pour être emmenée à l'hôpital et retrouver ces infirmières qui étaient si gentilles pour moi
13:55et avec qui je pouvais parler.
13:58Quelle tristesse d'en arriver là.
14:00Il n'y a donc personne pour guérir les gens de cette affreuse maladie qu'on appelle la solitude.
14:05C'est peut-être de cela que souffre M. McGregor.
14:08Est-ce qu'il leur rend si agressif ?
14:17Alors, où est-ce que vous allez ?
14:19Il faut que je rentre, j'ai quelque chose à faire.
14:21J'espère qu'avec mon baladage je ne vous aurais pas trop retardé.
14:24Oh, pas du tout.
14:25Et merci pour les bonbons.
14:26Si je retourne à l'hôpital, est-ce que vous accepterez de me soigner ?
14:29Oui, très volontiers, au revoir.
14:39Candide !
14:42Vous avez de la chance de me voir.
14:45Vous avez de la chance d'être quand même à l'heure.
14:48Quoi ?
14:49Parce que si vous n'étiez pas revenue avant ce soir,
14:51ou si vous aviez été en retard, je vous aurais réexpédié avec vos paquets chez Mlle Pony.
14:55Mais mademoiselle, c'est vous-même qui m'avez dit de les prendre en bain de soleil.
14:59Apprenez que l'intérêt des malades passe avant l'obéissance à vos supérieurs.
15:05Mais...
15:06En supposant, je dis bien en supposant, que M. McGregor soit la personne que vous aviez crue.
15:10Vous voulez peut-être dire mon grand-oncle William ?
15:12C'est cela, oui. S'il était ce que vous dites, est-ce que vous seriez allée prendre l'air ?
15:16Ben...
15:17S'il était votre grand-oncle, vous occuperiez-vous de lui avec le plus grand dévouement,
15:20malgré son comportement désagréable ?
15:24Mademoiselle la directrice, même que M. McGregor ne soit pas mon oncle,
15:27je vous demande de me laisser le soigner quand même.
15:29Voilà les paroles que j'attendais.
15:30Pour une véritable infirmière, un malade est un malade.
15:32Elle ne doit tenir aucun compte de ses sentiments personnels.
15:35Une soignante n'a pas d'état d'âme.
15:37Est-ce que je peux prévenir Fanny que je garde la place ?
15:39Malheureusement, cela ne dépend pas que de moi.
15:41Que voulez-vous dire ?
15:42Je veux dire que le médecin traitant de M. McGregor prétend que vos méthodes ne conviennent pas du tout à son patient.
15:51Le docteur a osé dire ça ?
15:55C'est exact. J'ai bien dit en effet à la directrice que vos méthodes ne lui convenaient pas.
15:59Mais je me suis excusée de m'être laissée emporter. Je ne recommencerai pas.
16:03Je souhaite que cela vous serve de leçon pour vos relations avec les autres malades. Désolé.
16:08Vous ne voulez pas me laisser au moins une petite chance de me rattraper, docteur ?
16:12L'affaire est réglée, je vous l'ai déjà dit.
16:17Il a une vraie tête de mule ce docteur. Mais je serai encore plus déçue que lui.
16:25Le père adoptif d'Annie.
16:28M. Brighton !
16:33Cordie !
16:34Il y avait longtemps, M. Brighton !
16:36Bien que j'ai appris par Annie dans une de ses dernières lettres que tu voulais devenir infirmière, je ne m'attendais pas à te retrouver ici.
16:43Mais vous-même, M. Brighton, qu'est-ce que vous venez faire ?
16:45Je suis venu voir quelqu'un.
16:47Si vous voulez, je peux vous accompagner. L'entrée est par ici.
16:50Merci, mais je sais où je vais.
16:53Mais attendez ! M. Brighton !
17:03Je viens voir la personne qui est au 201, en soins intensifs.
17:06Vous voulez dire M. McGregor ?
17:08Comment tu connais M. McGregor ?
17:11Je peux vous y conduire ?
17:12Non, non, c'est pas possible.
17:14C'est pas possible ?
17:16Tu connais M. McGregor ?
17:18Je peux vous y conduire ?
17:19Non, non, ce n'est pas la peine. Il refuserait certainement de nous laisser entrer.
17:22Il a horreur des visites.
17:23Mais vous disiez que vous vouliez le voir.
17:26Oui, mais je me suis mal exprimé.
17:28Non, je viens seulement prier de temps en temps sous ses fenêtres pour que le ciel lui redonne la santé.
17:36Est-ce que M. McGregor sait ce que vous faites ?
17:39Je l'ignore, mais je le fais autant pour lui que pour moi.
17:42Vous êtes bons amis ?
17:44Amis ? Non, voisins seulement.
17:47Il est ce qu'il est, entêté et vindicatif, mais j'ai de la sympathie pour lui.
17:52Il est malheureux au fond.
17:53M. Brighton, je vous jure de faire du mieux que je pourrais pour soigner M. McGregor.
17:58Candy, je n'en attendais pas moins de toi et je t'en remercie.
18:07Je comprends très bien ce que vous ressentez, Candy, mais encore une fois,
18:11c'est le médecin traitant qui décide en dernier sort.
18:14Je voudrais tellement m'occuper de M. McGregor, mademoiselle la directrice.
18:17Et bien reportez sur les autres malades votre trop-plein du dévouement.
18:21Candy, voulez-vous me remplacer au service du 201 ?
18:24C'est vrai, c'est le docteur lui-même qui l'a dit, qu'il veut bien.
18:27Mais pas lui, il ne fait qu'obéir à M. McGregor.
18:30Ça n'est pas croyable.
18:32J'y cours.
18:34M. McGregor, je suis désolée pour hier, excusez-moi.
18:37Vous connaissez le nommé Brighton ?
18:39Oh, vous nous avez vus ensemble sous votre fenêtre ?
18:47Contentez-vous de répondre à ma question ?
18:49Bien. M. Brighton est le paradoctype d'Annie, ma meilleure amie.
18:54C'est vrai ?
18:55C'est vrai.
18:56C'est vrai ?
18:57C'est vrai.
18:58C'est vrai.
18:59C'est vrai.
19:00C'est vrai.
19:01C'est vrai.
19:02C'est vrai.
19:03C'est vrai.
19:04Je ne vous ai pas demandé de me raconter sa vie.
19:05Êtes-vous stupide ou quoi ?
19:07Moi ?
19:08Je vous demande si vous le connaissez personnellement et répondez-moi par un simple mouvement de tête.
19:13Oui.
19:18Ne bougez pas !
19:21Je voulais simplement remonter votre oreiller.
19:25Je ne vous ai rien demandé, restez où vous êtes sans bouger.
19:28Pourquoi ne me demandez-vous pas de me mettre au coin, comme à l'école maternelle ?
19:32Ne bougez pas et taisez-vous !
19:34Ne bougez pas !
19:36Mais pourquoi ?
19:37Parce que si vous bougez, je vais avoir le soleil dans les yeux, et je déteste ça.
19:42Ah oui ? C'est moi qui remplace les persianes ?
19:45Si on les fermait, je ne pourrais plus voir le paysage et le coucher de soleil.
19:52Parce que vous aimez les paysages et les couchers de soleil, M. McGregor ?
19:56Qu'ai-je donc fait au ciel pour que l'on m'envoie une infirmière aussi pavarde ?
20:00Suivez-moi.
20:08Si la mauvaise humeur de M. McGregor semble glisser sur Candy sans l'atteindre,
20:13c'est que dans les yeux de son malade,
20:15elle retrouve le regard profond de Terry
20:18qu'elle avait croisé pour la première fois sur le pont du bateau un soir de grue.

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