Trois questions à : Laurence Pécaut-Rivolier, membre de l'Arcom

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00:00Le sport féminin fait l'objet d'un véritable engouement de la part des spectateurs. 55%
00:18d'entre eux regardent le sport féminin et si on parle des Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:24on a une intention de regarder qui est aussi élevée pour le sport féminin que pour le
00:29sport masculin. Le deuxième point concerne le parasport et à l'occasion des Jeux Olympiques,
00:33il y a une intention de regarder le parasport pratiquement à la même hauteur que le sport
00:39dit valide. Alors l'ARCOM est très vigilante sur les questions de diversité qui font vraiment
00:48partie de ses points de priorité. Elle produit des études pour objectiver les chiffres, elle
00:55dialogue avec l'ensemble des éditeurs, des associations, des plateformes, elle contrôle
01:00ce qu'il se passe et si c'est nécessaire lorsqu'on est dans des rayons qui concernent
01:05malheureusement des aspects discriminatoires, elle sanctionne. L'ARCOM a réuni l'Observatoire
01:16de la haine en ligne qui réunit à la fois les plateformes qui doivent être les premières
01:21responsables de ce risque, mais aussi les différents institutionnels, y compris judiciaires,
01:27les associations qui sont très mobilisées sur la question. Et puis il faut aussi qu'il y ait
01:32l'aspect sensibilisation, c'est-à-dire que la citoyenneté numérique soit assez acquise par ceux
01:38qui sont sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que quand on est très négatif, on entraîne
01:44un effet qui peut s'assimiler à de la haine en ligne quand on est en masse sur ces aspects
01:51négatifs. En ligne, c'est la même chose que de visu, on ne peut pas se comporter n'importe
01:56comment, on ne peut pas insulter quelqu'un, on ne peut pas injurier, surtout quand il y a
02:00plusieurs à le faire. Donc il faut apprendre que même derrière l'écran, il faut savoir
02:06respecter la personne à qui on s'adresse.

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