• il y a 2 mois
Maxime Reppert, vice président du SNAIC : «Le téléphone portable n’a pas sa place dans les établissements scolaires, car il permet d’entretenir le cyberharcèlement».

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Transcription
00:00Écoutez, par rapport au téléphone portable, le regard, mon regard, le regard du SNEL qui est très simple,
00:06le téléphone portable n'a pas sa place, sous sa forme actuelle du moins, dans les établissements scolaires,
00:14dans le sens où il permet d'entretenir tout ce qui est harcèlement, cyberharcèlement, via l'utilisation des réseaux sociaux.
00:23Il est parfois utilisé pour enregistrer ou filmer d'autres élèves, parfois même des personnels au sein des établissements,
00:32et surtout, je ne vais pas revenir sur le caractère nocif d'une utilisation prolongée des écrans pour les élèves,
00:42mais voilà, toutes ces raisons font qu'effectivement, il faut que la question du téléphone portable soit très sérieusement abordée.
00:51Il y a déjà des règles qui existent, notamment au niveau du collège, quant à son utilisation, mais il faut aller plus loin.
01:00Maintenant, je pense aussi qu'il faut responsabiliser les familles.
01:07Quand j'entendais plutôt notre ministre parler de construire des casiers pour tous les élèves,
01:15je suis un peu perplexe. Je suis perplexe parce qu'on va dépenser des sommes folles pour construire des casiers dans des structures scolaires
01:26où il y a des problèmes d'isolation, où il y a des problèmes de chauffage, des problèmes d'aération,
01:33et donc on va allouer des sommes pour construire des casiers, alors que je pense qu'il suffirait peut-être de sensibiliser davantage les familles à la question du téléphone portable.
01:45Parce que l'utilisation du téléphone portable ne se fait pas qu'à l'école, il se fait également dans les familles.

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