Avec Patrick Roger, Directeur général de Sud Radio
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NewsTranscription
00:00A l'heure midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04Bonjour à tous et à toutes, bonjour Gilles.
00:06Bonjour Valérie.
00:07Bonjour patron.
00:08Bonjour.
00:09Nous recevons aujourd'hui notre bien-aimé patron, Patrick Roger, directeur de Sud Radio,
00:15directeur général de Sud Radio.
00:16On avait envie de vous recevoir ce matin pour que vous nous parliez de ces nouveautés.
00:21C'est pas moi qui vous ai forcé.
00:23Non absolument.
00:24Parce que sinon il y a des auditeurs qui sont en train de se dire, il s'invite lui, c'est facile.
00:27Non parce qu'il y a des nouveautés sur Sud Radio et que Sud Radio marche très bien,
00:31que nous avons des chiffres d'audience extrêmement importants, intéressants, avec des progressions.
00:37Vous allez nous raconter tout cela.
00:38Puis il y a des nouveautés, comme à chaque rentrée, des touches de nouveautés.
00:42Nous on bouleverse pas tout à Sud Radio.
00:43On continue, on est dans la continuité.
00:45C'est bien parfois.
00:47Vous êtes là.
00:48Absolument, on est encore là.
00:49Depuis huit ans.
00:50Et puis c'est bien parfois aussi d'inviter des gens de la radio, pas simplement des
00:55gens de l'extérieur.
00:56Le patron peut se dire qu'il nous a forcé la main, mais non.
00:58Mais il est à l'antenne.
00:59Absolument.
01:00C'est un collègue.
01:01C'est le collègue.
01:02Non, non, c'est le patron qu'on reçoit et qui va vous annoncer les nouveautés.
01:05Est-ce que vous êtes heureux à Sud Radio, Patrick ?
01:07Bah oui, comme vous, évidemment.
01:09Non mais ça se sent d'ailleurs à l'antenne que les gens ici sont heureux de participer,
01:15d'échanger, d'être avec les auditeurs.
01:16Il y a la convivialité, c'est fondamental.
01:20Et quand on se sent bien, évidemment ça transparaît immédiatement.
01:23Parce qu'on ne ment pas.
01:24On ne peut pas mentir en radio.
01:26On est authentique.
01:27Absolument.
01:28Et on est heureux, effectivement, dans cette radio.
01:31C'est très sincère.
01:32On est content d'être là et de se retrouver.
01:34Alors c'est pas toujours simple.
01:35Non, c'est pas toujours simple.
01:36Évidemment.
01:37On va parler de ces nouveautés avec vous dans un instant, Patrick et Gilles.
01:41Hier, vous étiez devant le poste puisque c'était la rentrée des talk show.
01:46Alors peut-être juste, c'est assez amusant ce matin puisque tous les talk show revendiquent
01:51un score historique de rentrée.
01:53Vous avez C8 qui dit rentrée plus qu'historique pour C8 jusqu'à 1 900 000 téléspectateurs.
01:59Vous avez Quotidien qui publie meilleure rentrée historique, 20% de part de marché
02:05sur les CSP+, sur les ISP.
02:08C'est quoi les ISP ?
02:09Les ISP ?
02:10Oui, vous ne savez pas.
02:11Je ne sais pas non plus.
02:13Je crois que c'est l'aménagère, l'ISP, le nouveau nom de l'aménagère.
02:16Mais je ne suis pas sûr.
02:17Non ?
02:18ISP, l'aménagère ?
02:19Alors, ISP, je ne sais pas.
02:22Et puis France 5, Anne-Elisabeth Lemoyne, meilleur démarrage d'audience en part de marché pour nous.
02:28Donc, tout le monde a gagné.
02:30Quotidien, 2,9 millions entre 21h et 21h19.
02:36Et en face, au moment, on va en parler dans le zapping, où il y a eu la plaidoirie de Cyril Hanenat,
02:42il était quand même à 1,79 millions téléspectateurs.
02:46Non, 790.
02:471,79 millions.
02:49Mettez-vous d'accord.
02:50C'est la même chose.
02:52Entre 21h01 et 21h16, nous ne serons jamais d'accord là-dessus.
02:56Non, 1,79, ça fait 1,79 millions.
03:01Ce n'est pas 1,79 millions.
03:03Ah oui, j'ai compris, ça y est.
03:04Voilà.
03:05Allez, on passe au zapping.
03:06Tu sais s'ils foutent après.
03:07Voilà.
03:08Sud Radio Média, l'instant zapping.
03:11Alors, ce n'est pas à vous, Patrick Roger, qui a été à BFM,
03:15que je vais vous expliquer ce que c'est de meubler l'antenne.
03:18Alors hier, ils ont passé toute la journée à essayer de meubler,
03:21parce qu'il n'y avait toujours pas d'annonce à l'Élysée.
03:23Et vous allez voir que les chaînes d'info n'ont eu qu'à se mettre sous la dent.
03:27La voiture de Bernard Cazeneuve, à se mettre sous la dent, quotidien,
03:31s'en est amusé, évidemment.
03:33Le premier prétendant à Matignon, convié à l'Élysée par le président,
03:36c'est l'ancien Premier ministre socialiste Cazeneuve.
03:398h45 ce matin, on vient de le voir.
03:42Il est à l'Élysée, on a vu sa voiture arriver.
03:44Bernard Cazeneuve, vous le voyez arriver.
03:46Arrivée discrète, il y a quelques minutes,
03:48de l'ancien Premier ministre socialiste à l'Élysée.
03:51Arrivée discrète, pareil pour la sortie.
03:53Une heure plus tard seulement, par l'arrière de l'Élysée.
03:56Une heure, c'est extrêmement court.
03:58Deux hypothèses.
03:59Ou alors, ces deux-là ont acté qu'ils ne pouvaient pas travailler ensemble,
04:02et une heure, ça suffit, c'était pas la peine d'aller plus loin.
04:05Ou alors, il y a un possible terrain d'entente entre les deux hommes,
04:09et dans ce cas-là, il faudra que ces deux-là se revoient.
04:13Une voiture qui sort de l'Élysée, c'est une info ?
04:17Vous avez la marque ou pas ?
04:18Non, je n'ai pas la marque de la voiture.
04:20Justement, j'ai une question à Patrick.
04:23J'ai tweeté un petit peu en colère cet été,
04:26en voyant, au moment de la mort de Delon,
04:28tous ces micro-trottoirs.
04:29Et je trouve que le micro-trottoir, c'est la négation du journalisme.
04:35Ça n'a aucun intérêt d'avoir des gens qui...
04:37Non, moi je ne suis pas d'accord.
04:39Ce n'est pas la négation,
04:40mais il ne faut pas, évidemment, se limiter à ça.
04:43Ça fait partie, quand vous faites un sujet sur Delon,
04:46vous faites témoigner des personnalités,
04:49vous racontez sa vie, des choses positives, des choses négatives.
04:52Et vous pouvez avoir, un peu aussi,
04:55le sentiment de la population,
04:57ce qu'elle pensait, comment elle le voyait.
04:58Alors évidemment, ce n'est pas scientifique.
05:00Vous ne pouvez mettre que des gens très positifs, très négatifs.
05:02Mais ça fait du bien, justement,
05:04nous donnons la parole, nous aussi, aux auditeurs.
05:06Oui, mais c'est un peu différent.
05:07C'est un peu différent, mais...
05:09Non, je ne pense pas que ce soit...
05:11Enfin, moi, je ne le vois pas négativement.
05:13Valérie, heureusement que vous n'allez plus à l'école.
05:16Oui.
05:18Heureusement, parce que, vous imaginez,
05:20poser votre portable en arrivant,
05:22passer plus d'une heure, deux heures, trois heures,
05:25sans votre portable.
05:27Eh bien, c'est ce qui arrive à nos enfants.
05:29La pause numérique, c'est comme ça qu'on l'appelle,
05:32a donc démarré hier dans plusieurs établissements.
05:35Dans 180 collèges,
05:37il faut donner son portable en arrivant,
05:40et on ne le récupère qu'à la sortie.
05:42Alors, c'est comment ton petit prénom ?
05:43J'ai ma jeune arme.
05:44Ok, super.
05:45Donc, ton téléphone, tu me le rends ?
05:46Je te le rends ce soir à la dernière heure de cours.
05:48Ok.
05:49En échange de ton emploi du temps.
05:50Ok ?
05:51Pendant les cours, on ne va pas être sur le téléphone.
05:53On doit se concentrer.
05:54Tu sais bien, comme ça, on ne peut pas jouer.
05:56Ça va un peu nous désintoxiquer.
05:58Il a besoin d'être désintoxiqué ?
06:00Un peu, oui.
06:01C'est très bien, parce qu'honnêtement,
06:02avec tous les réseaux, je pense qu'il serait dessus.
06:04Tant que je peux le joindre quand il est sur la route,
06:06pour savoir où il en est, pour savoir où il est,
06:09pas de problème pour moi.
06:11Ça, c'est du vrai débat, la pause numérique.
06:14Moi, je trouve que c'est quand même capital.
06:16Bien sûr, parce que c'est vrai que la tension des enfants
06:18peut être détournée.
06:20En plus, il peut y avoir le fait qu'on aille tricher,
06:22chercher des éléments pendant les cours.
06:25La plus grande difficulté, finalement,
06:27ce n'est pas l'école.
06:28Avec les enfants, c'est chez soi.
06:30Comment faire avec des enfants de plus en plus jeunes ?
06:35Ils ont ces portables.
06:37Et même pendant leur adolescence,
06:39au moment où ils doivent apprendre,
06:42consacrés du temps, bien sûr,
06:44je pense que là, il faut aussi des pauses.
06:46Et ça, c'est aux parents les mener
06:48et c'est extrêmement compliqué.
06:50J'ai personnellement souvent Jacques Expert
06:52qui m'appelle pour savoir comment je fais
06:54avec Valérie et les pauses numériques.
06:56Nous-mêmes, bien sûr, nous ne montrons pas l'exemple.
06:58C'est vrai, c'est pour ça.
07:00Vous qui avez longtemps été la voix
07:02des sessions d'information d'Europe 1
07:04ou des journaux que vous avez présentés
07:06à France Inter et à France Info,
07:10vous avez dû croiser Alain Duhamel
07:12qui a démarré au Monde en 1965.
07:15Il a annoncé hier, après de bons et loyaux services,
07:19sa dernière saison sur BFM.
07:21C'est votre rentrée et c'est votre dernière saison
07:25après 60 années d'analyse politique ?
07:27Oui, c'est la dernière classe.
07:29C'est la dernière rentrée ?
07:30Oui.
07:31Vous avez commencé en 1964 ?
07:331965.
07:35Pourquoi c'est la dernière ?
07:38Il fallait que je divorce
07:40soit avec BFM, soit avec ma femme.
07:44Mais en 1965, vous étiez déjà à la télévision ?
07:46Non, en 1965, j'ai écrit,
07:48c'était mon première réalisation visible,
07:53une série de deux papiers de jour de suite
07:55dans Le Monde sur la sociologie des électorats
07:57du général de Gaulle.
07:59Ce qui m'a valu mon premier problème
08:01avec, à l'époque, le ministre de l'Information.
08:03Qui était ?
08:04Alain Perfit.
08:06Et qui n'était pas content du tout
08:08parce que je disais en substance
08:10le général de Gaulle représente le peuple
08:12mais les catégories populaires n'ont pas voté pour lui.
08:14C'est une drogue dure la radio ?
08:16La radio, les médias en fait,
08:18le journalisme.
08:20C'est vrai qu'on a du mal à arrêter.
08:22Je pense que ce n'est pas sa dernière saison
08:24du label.
08:26S'il se sent en forme, il continuera.
08:28Il n'est pas à une pirouette près.
08:30Vous vous souvenez de Ségolène Royal ?
08:32Il avait dit qu'elle ne serait pas candidate
08:35maintenant que c'était une erreur.
08:37Et là, il le dit.
08:39Il y a un effet d'annonce.
08:41Peut-être qu'il aura pris un engagement.
08:43Sa femme, depuis toutes ces années...
08:45A 85 ans.
08:47Regardez Jean-Pierre Acabache.
08:49Il y a des gens qui ne peuvent pas décrocher.
08:51Moi, je trouve que
08:53fondamentalement, c'est bien.
08:55Dans une société où on a tapé
08:57pendant des années sur les seniors
08:59vous avez plus de 50 ans
09:01à la casse dans les médias
09:03mais également dans beaucoup d'entreprises.
09:05Et qu'on donne
09:07encore de la visibilité
09:09à ces personnes
09:11pour passer le téléphone
09:13et qu'on donne encore
09:15de la visibilité
09:17à ces personnes,
09:19c'est très très bien. Parce qu'elles ont de l'expérience
09:21elles ont du recul et elles peuvent
09:23mêler leur voix. Regardez le matin.
09:25Jean-Jacques Bourdin, il a 74 ans
09:27il est avec Laurie Leclerc
09:29qui a moins de 30 ans, Benjamin Gleize.
09:31C'est bien parce qu'ils ont deux visions différentes.
09:33On a André Bercoff, qui va vous succéder
09:35tout à l'heure. Mais André,
09:37il n'a jamais été aussi jeune.
09:39André Bercoff.
09:41Après, c'est une question de passion,
09:43d'envie
09:45et
09:47d'avoir envie de continuer.
09:49C'était l'émission attendue
09:51depuis que l'ARCOM a mis en dérisergue
09:53les dérives de Cyril Hanouna
09:55et qui aboutit à que la chaîne C8
09:57ne soit pas dans la shortlist des nouvelles chaînes
09:59de la TNT à partir de mars.
10:01Car pour l'instant, l'ARCOM n'a pas
10:03indiqué quelles sont les nouvelles chaînes
10:05de la TNT. Hier, il a
10:07fait une plaidoirie de plus de 20 minutes
10:09pour indiquer que c'était sa personne
10:11qui était visée et pas la chaîne
10:13et qu'il allait donc, en conséquence,
10:15attaquer l'ARCOM.
10:17J'ai décidé de certainement saisir la justice
10:19afin d'établir les responsabilités pénales
10:21de tous les auteurs de harcèlement et de mettre un terme
10:23à cette vague de race et de haine
10:25à mon encontre, venant de toutes parts
10:27entraînant un préjudice conséquent.
10:29J'ai donc saisi un cabinet d'avocats
10:31qui va déposer cette semaine
10:33une plainte entre les mains du procureur de la République
10:35du tribunal judiciaire de Paris. Puisque
10:37je me considère
10:39et sachez qu'on a déjà
10:41un dossier de 35 pages
10:43harcelé par l'organisme
10:45de l'ARCOM.
10:47Qui, derrière, engendre
10:49des messages de haine sur les réseaux sociaux
10:51et qui fait
10:53que derrière je suis extrêmement harcelé.
10:55Donc aujourd'hui,
10:57je veux qu'il soit devant
10:59des personnes et qu'il s'explique
11:01du deux poids deux mesures qui est fait
11:03envers ma personne. Je ne peux pas arriver dans une radio
11:05le 10 et être mis
11:07en demeure par l'ARCOM le 17.
11:09Ça n'est jamais arrivé.
11:11Vous en pensez quoi, vous qui avez appelé
11:13Cyril Hanouna pour faire
11:15son émission sur Europe 1 ?
11:17Non ? Non.
11:19A l'époque où vous étiez à Europe 1 ?
11:21A l'époque j'étais directeur de la rédaction,
11:23je ne m'occupais pas des programmes
11:25et Cyril Hanouna était venu.
11:27Mais c'était dans une autre position.
11:29Je ne vais pas commenter précisément ce qu'il a dit.
11:31C'est extrêmement délicat
11:33cette situation.
11:35Au nom de quoi
11:37on interdit une chaîne ?
11:39Ils ont probablement des raisons,
11:41l'ARCOM,
11:43s'ils n'ont pas renouvelé la fréquence de C8.
11:45Après, je ne sais pas,
11:47il faut qu'il y ait un dialogue
11:49entre eux, bien sûr.
11:51Parce que toutes les voix
11:53doivent être représentées sur les antennes
11:55mais il faut que ce soit aussi dans un strict
11:57respect. Il faut qu'il y ait
11:59de l'engagement mutuel
12:01entre eux.
12:03Et c'est là où c'est un petit peu plus
12:05complexe.
12:06Oui, mais on ne peut pas mettre 300 personnes au chômage
12:08à cause d'une émission.
12:10Vous parlez pour C8 ? Oui, bien sûr.
12:12Après, il y a des renouvellements
12:14de fréquence.
12:16300 personnes, c'est vrai.
12:18D'un autre côté, il y aura probablement
12:20d'autres chaînes.
12:22Il faut aller en Bretagne.
12:24Non, mais il y a une autre chaîne qui n'est pas
12:26une chaîne.
12:28Non, mais c'est vrai que ça a choqué, ça a interpellé.
12:30C'est une décision qui est incompréhensible.
12:32On en avait parlé ici
12:34avec le rapporteur,
12:36et il y a des chaînes de la TNT
12:38qui mériteraient de disparaître,
12:40qui sont un robinet à série,
12:42qui n'ont aucune légitimité.
12:44Et sur C8, il y a de la création.
12:46On pouvait peut-être demander
12:48à C8 d'être encore plus
12:50vigilant, d'avoir
12:52un certain nombre de critères, etc.
12:54Moi, je me demande quand même
12:56s'il n'y a pas eu derrière tout ça des discussions
12:58entre eux, pour dire
13:00qu'on supprime C8,
13:02en plus vous perdez beaucoup d'argent,
13:04vous avez d'autres chaînes.
13:06Vous dites que Vincent Bolloré sera content ?
13:08Je n'en sais rien.
13:12Il y a Beaudecroux aussi qui a décidé
13:14de porter plainte, parce que sa chaîne
13:16Energy 12 n'a pas été renouvelée aussi.
13:18Ils saisissent le Conseil d'Etat.
13:20C'est le Conseil d'Etat qui décidera
13:22si c'est valable ou pas. Pour finir,
13:24il faut dire que le ton était donné
13:26dès le début de l'émission, où Cyril Hanouna
13:28et ses chroniqueurs ont parodié
13:30la cérémonie d'ouverture, allant même
13:32jusqu'au final avec, vous connaissez,
13:34Célim Dion ?
13:36Célim Dion.
13:38C'est Cyril Hanouna, écoutez bien les paroles
13:40de Célim Dion.
13:42Et si un jour
13:44l'arc-homme t'arrache à moi
13:48que tu meurs
13:50que je sois
13:52sur Equidia
13:56Peu m'importe
13:58si tu
14:00m'aimes
14:02car moi je
14:04mourrai
14:06aussi
14:08Voilà, donc c'était
14:10une parodie.
14:12D'autres choix
14:14que la TNT
14:18Juste après
14:20le mois de février
14:24Sans arc-homme
14:26plus de problème
14:28Ce n'est pas l'intelligence artificielle ?
14:30Non, c'est vrai.
14:32C'est lui qui chante.
14:34Je crois qu'il chante tout le temps dans ses émissions.
14:36Il chante super bien.
14:38Après, Célim Dion
14:40C'était autre chose.
14:42Non, ce n'était pas de l'intelligence artificielle.
14:44La chanson était très bien écrite.
14:46Petite info quand même pour nous
14:48qui sommes drogués d'informations.
14:50Apparemment, la piste de Thierry Baudet s'éloigne
14:52de Premier ministre.
14:54Visiblement, c'était encore un
14:56ballon de Baudruche.
14:58On va avoir plusieurs épisodes.
15:00On a eu la série Lucie Castex
15:02cet été, ça a plutôt bien marché.
15:04On a Thierry Baudet.
15:06Un épisode plus rapide.
15:08Absolument.
15:22L'invité du jour, c'est Patrick Roger,
15:24directeur général de Sud Radio.
15:26Vous avez été aux commandes
15:28de La Matinale pendant
15:307 ans.
15:32Cette année,
15:34vous cédez la place à Jean-Jacques Bourdin.
15:36C'est parti des nouveautés
15:38sur Sud Radio cette année.
15:40Ça fait 2 ans que
15:42honnêtement, je voulais lever le pied
15:44parce que
15:46je ne suis pas à plaindre.
15:48C'est comme Alain Duhamel,
15:50c'est soit divorcé de votre femme, soit...
15:52Non, mais c'est-à-dire que je me levais
15:54à 4h30 du matin
15:56et comme je suis
15:58directeur général, il faut piloter
16:00les équipes. Il y a une grosse journée
16:02derrière, donc c'est difficile.
16:04Je n'aime pas faire les choses à moitié,
16:06donc j'ai essayé de ne pas les faire à moitié,
16:08ni pour La Matinale, ni pour la direction.
16:10Résultat, je travaillais quasiment 7 jours sur 7
16:12et puis jusqu'à 22h le soir,
16:1422h voire 23h,
16:16pour t'orchestrer aussi avec toutes les équipes
16:18ici de La Matinale.
16:20Je vais être très honnête, ça devenait très dur.
16:22On dit le petit secret, nos auditeurs ou pas ?
16:24Pourquoi ? Il y a un petit lit
16:26qui est installé pour vous.
16:28Ah oui, pour faire une petite sieste.
16:30C'est pour vous dire à quel point...
16:32Je peux y aller ? Oui, bien sûr.
16:34Vous me demanderez l'autorisation.
16:36Non mais c'est vrai que vous restiez
16:38à la...
16:40C'est admirable quand même de se dire
16:42je m'installe à lit pour pas rentrer chez moi
16:44et revenir et me donner corps et âme.
16:46C'est vrai que la sieste...
16:48Alors maintenant, je suis devenu un petit peu
16:50avide à la sieste
16:52de 10 minutes à 3 quarts d'heure.
16:54Et ça marche.
16:56Et ça marche, vous récupérez
16:58effectivement un petit peu, vous êtes mieux,
17:00mais quand même, j'étais assez fatigué.
17:02C'était assez difficile.
17:04Il fallait donner un coup de booster aussi
17:06au matin, revoir un peu les choses.
17:08Et Jean-Jacques...
17:10Jean-Jacques sera avec nous demain pour nous parler
17:12de cette matinale, de son envie à lui
17:14de continuer. Et Jean-Jacques, naturellement,
17:16s'est imposé...
17:18Oui, parce qu'il y a d'autres personnes
17:20de talent autour de nous,
17:22que ce soit à Sud Radio ou à l'extérieur,
17:24mais nous disposons quand même
17:26de Jean-Jacques Bordin, qui adore
17:28évidemment la radio, toujours aussi,
17:30il a ça chevillé au corps,
17:32qui est un passionné de l'information,
17:34du réveil, qui est
17:36populaire, et qui aime le matin.
17:38C'est quelqu'un
17:40du matin.
17:42Donc il me l'a dit. Donc quand je lui ai
17:44proposé, au mois de mai, qu'on en a discuté,
17:46il m'a dit,
17:48bon, go,
17:50j'y vais, ça me plaît, etc.
17:52Alors on verra...
17:54Et hier, lors de la première, vous n'avez pas eu un passement au cœur ?
17:56Non, j'étais là, en fait,
17:58un petit peu, parce que j'aime bien, en fait.
18:00J'aime bien réveiller le matin,
18:02essayer de transmettre une énergie,
18:04réveiller les gens, je l'ai fait pendant des années.
18:06Alors,
18:08qu'est-ce qu'il y a de nouveau dans cette matinale ?
18:10A 9h, déjà,
18:12vous, vous avez repris cette tranche,
18:149h-10h, que présentait Jean-Jacques,
18:16il avait de 8h30 à 10h,
18:18je lui ai laissé l'invité politique,
18:20il aime trop ça, bien sûr, moi je l'ai fait
18:22aussi pendant quelques années, et ensuite,
18:24de 9h à 10h, j'ai refait
18:26ce qu'on avait fait il y a 3 ans, Valérie et Gilles,
18:28qui était La Vérité en France, au moment
18:30de l'élection présidentielle, où
18:32j'essayais d'aller en profondeur
18:34sur un sujet,
18:36même sur plusieurs sujets,
18:38quand même, parce qu'on essaie
18:40d'interpeller, de
18:42donner la parole aussi aux auditeurs,
18:44beaucoup, parce que c'est ça Sud Radio,
18:46il y a cette proximité, cet échange,
18:48et des auditeurs...
18:50Je préfère avoir des auditeurs sur l'antenne
18:52plutôt que de lire certaines déclarations, parfois,
18:54de leurs déclarations sur les réseaux sociaux,
18:56où c'est un message très court
18:58et il n'y a pas d'explication
19:00derrière. Mais justement, c'est la différence
19:02avec les micro-trottoirs, c'est que nous, les auditeurs
19:04ont la possibilité de s'exprimer
19:06en longueur, donc la micro-trottoir,
19:08en général, c'est une phrase, mais là...
19:10Et ce que j'aime bien
19:12dans ce rendez-vous, les auditeurs pourront
19:14certes aussi réagir sur l'actualité, mais ils peuvent
19:16aussi nous apporter leurs propres informations,
19:18des choses qui les interpellent,
19:20et ça, on le fait avec toutes les équipes
19:22de Sud Radio, et puis on a un invité, ou des débats,
19:24encore, deux fois par semaine,
19:26on aura des débats.
19:28Demain, c'est Elisabeth Lévy
19:30face à Thomas Guénolé.
19:32On ira en profondeur sur un ou deux sujets.
19:34C'est déjà chaud, rien qu'avant.
19:36Ça peut être rugueux,
19:38effectivement. Ce matin, il y avait une bonne entente
19:40entre Elisabeth Lévy et Françoise Degloise.
19:42Elles se respectent.
19:44Elles ne sont pas du tout d'accord.
19:46Elles étaient d'accord. Alors, il y a
19:48un nouveau débatteur,
19:50Jean-François Ackilly.
19:52Oui, parce que Jean-Jacques,
19:54en reprenant cette tranche, a dit, bon, je veux que
19:56tout le monde soit en direct, ce qui est normal,
19:58en studio.
20:00Ensuite, moi, j'aime bien qu'il y ait
20:02une diversité des opinions, qu'il y ait un pluralisme
20:04d'antennes, qui se retrouvent avec
20:06plusieurs voix, plutôt que de prendre,
20:08finalement, un éditorialiste
20:10tous les matins à telle heure, et puis un autre,
20:12et basta, pas les autres.
20:14Et donc, c'est pour ça qu'on en a plusieurs.
20:16On a Elisabeth Lévy, qu'on a Françoise Degloise,
20:18qu'on a Arlette Chabot,
20:20on avait Alexis Poulin,
20:22qui est, lui, maintenant, le vendredi.
20:24Et il y a de nouvelles voix qui arrivent.
20:26Mais pourtant, puisque vous parlez
20:28de pluralisme, quand vous disiez dans la presse,
20:30Patrick Roger, qu'on ait une radio de droite,
20:32on a eu une radio de droite ?
20:34C'est aux auditeurs de se faire une idée. Point.
20:36Moi, je ne dirais rien.
20:38Non, il y a eu
20:40une tendance générale dans le pays,
20:42où on dit que le pays est plutôt à 60-70%
20:44à droite, donc forcément, à un moment donné,
20:48ça se transmet
20:50à l'antenne, d'une manière ou d'une autre.
20:52Mais nous, on essaie de dire
20:54les choses, de parler vrai.
20:56Donc, voilà, c'est ça, avant tout.
20:58Après, les auditeurs se font
21:00une opinion.
21:02Des nouveautés, je disais, donc,
21:04Maxime Liédo, un très jeune,
21:06qui était là cet été, ancien des
21:08grandes gueules, etc.
21:10Chloé Morin, essayiste politologue,
21:12aussi très jeune, qui est là.
21:14Et vous l'avez dit, Jean-François Ackilly.
21:16Qui est avec nous, en ligne. Bonjour.
21:18Bonjour à vous.
21:20Jean-François Ackilly, on est ravis de vous
21:22accueillir sur cette antenne.
21:24Racontez-nous un petit peu
21:26ce que vous allez faire
21:28sur Sud Radio.
21:30Je fais partie des 5
21:32débatteurs, si j'ai bien compris,
21:34Patrick, du matin.
21:36Moi, j'interviendrai
21:38avec Jean-Jacques Bourdin.
21:40Jean-Jacques, le mercredi matin,
21:42en tant qu'éditorialiste politique.
21:44Puis, débatteur,
21:46si j'ai bien compris le principe,
21:48avec Maxime Liédo.
21:50C'est ça.
21:52Le mercredi matin.
21:54Sachez que je suis très fier
21:56et très heureux de rejoindre
21:58l'équipe de Sud Radio. Je vous avoue
22:00que je vous ai découvert la saison dernière.
22:02Je me suis mis à écouter...
22:04C'est pas bien.
22:06Plus en retard que jamais.
22:08Vous appartenez à une autre radio,
22:10à un autre média, qui était France Info.
22:12Et quand vous êtes au sein
22:14d'une radio, vous êtes un peu obligé
22:16d'écouter
22:18votre propre chaîne pour être raccord
22:20quand vous arrivez l'après-midi
22:22et que vous devez multiplier
22:24les interventions, les émissions, etc.
22:26J'ai écouté l'année dernière Sud Radio
22:28et j'ai découvert le binôme
22:30entre Patrick et moi. Nous nous connaissons
22:32depuis de longues années. On peut le révéler,
22:34je pense, à tous nos auditeurs.
22:36J'ai écouté Jean-Jacques et j'avais trouvé
22:38déjà le produit Sud Radio
22:40étonnant. Je l'avais confié à un ami
22:42expliquant que j'y retrouvais
22:44là une radio
22:46effectivement d'information
22:48mais aussi
22:50qui nous aidait à comprendre
22:52et de façon très fluide.
22:54C'est ce que j'aime aussi chez vous sur Sud Radio
22:56et chez nous, je veux dire désormais,
22:58une forme de fluidité. C'est une radio
23:00qui parle aux gens. Pardonnez-moi
23:02cette expression un peu triviale,
23:04j'écoute la matinale. J'ai écouté Jean-Jacques
23:06depuis le début de la semaine. J'ai retrouvé
23:08mon Jean-Jacques Bourdin du temps de RMC
23:10mais en version 3.0.
23:12C'est un Jean-Jacques moderne
23:14qui, lui, alors
23:16j'ai envie de répondre à ce que vous disiez à l'instant.
23:18Est-ce que vous êtes, est-ce que nous sommes
23:20de droite ? Non.
23:22Je suis un auditeur maintenant, désormais
23:24un acteur modeste. Je reviendrai
23:26mercredi. Sommes-nous de droite ?
23:28Non. Je pense que
23:30Sud Radio a trouvé une formule
23:32qui est assez magique. C'est-à-dire que
23:34les auditeurs s'expriment beaucoup. Et Jean-Jacques
23:36a toujours été, Bourdin, a toujours été
23:38un journaliste et animateur
23:40de matinale, assez prudent
23:42en réalité. C'est-à-dire qu'il laisse
23:44s'exprimer. Il a un regard,
23:46il y a plusieurs journalistes
23:48qui pratiquent la chose.
23:50Un regard assez distant avec
23:52les polémiques, avec l'actualité.
23:54Mais qui s'adresse vraiment
23:56à tous les publics. Et avec
23:58une certaine forme de, on va dire,
24:00d'équilibre. Donc je ne sais pas si
24:02on peut qualifier une radio ou un média
24:04de droite ou de gauche. Il y a des inclinations
24:06et des tendances. Mais sur Sud Radio,
24:08j'ai été très agréablement
24:10surpris, je vous le dis, depuis le début de la semaine
24:12avec cette nouvelle matinale.
24:14Vous avez l'information, vous avez
24:16les grandes tendances et vous avez des débats
24:18très intéressants. Alors un auditeur me dit, je confonds
24:20peut-être, mais c'est pas lui qui s'est fait virer
24:22parce qu'il a failli écrire un livre avec Barnella ?
24:24Mais bien sûr !
24:26C'est Jean-François Aquidier !
24:28Je vais vous répondre là-dessus.
24:30Je ne souhaite à personne
24:32l'injustice que j'ai vécue
24:34ces derniers mois. Je vais vous dire
24:36très clairement les choses.
24:38J'avais été approché l'an dernier,
24:40on va dire les choses clairement, une bonne fois pour toutes,
24:42par M. Jordan Barnella
24:44qui souhaitait écrire une sorte d'autobiographie.
24:46Il avait lu
24:48le livre que j'avais publié
24:50chez Fayard, il y a quelques temps déjà,
24:52qui était l'autobiographie de M. Charles Pasqua,
24:54qui était un mélange de
24:56d'autorécits que j'ai écrits
24:58et aussi
25:00entrecoupés d'entretiens.
25:02Pendant des mois avec Jordan Barnella,
25:04mais je n'ai pas passé ma vie
25:06chez Jordan Barnella
25:08dans sa salle de bain.
25:10C'est de loin en loin nos échanges à distance,
25:12je voyais ce qu'il faisait,
25:14ça ne regarde que lui et moi.
25:16Et puis, nous ne sommes pas parvenus
25:18à finaliser un projet
25:20qui aurait... moi je voulais
25:22un livre d'entretien pour la rentrée
25:24d'entretien pour la rentrée
25:26après les élections européennes.
25:28Louis souhaitait
25:30une vraie autobiographie,
25:32nous sommes serrés la main, au revoir monsieur.
25:34Et ensuite, un jour,
25:36quelques semaines plus tard,
25:38le journal Le Monde a publié
25:40un papier m'incriminant
25:42et voyant dans cette démarche
25:44journalistique
25:46une sorte de démonstration
25:48selon laquelle
25:50les élites, je représente l'élite,
25:52si vous avez envie de le savoir,
25:54seraient pourreuses, je cite,
25:56aux idées de l'extrême droite.
25:58C'est un chapeau qui a disparu
26:00dans l'article qui est toujours visible en ligne
26:02et à partir de là, la machine s'est emballée,
26:04une sorte de broyeuse médiatique
26:06pour un livre qui n'a jamais existé,
26:08que je n'ai jamais écrit
26:10et j'ai été tout simplement viré de Radio France.
26:12Mais je vais vous dire...
26:14Avec un deux poids deux mesures,
26:16avec certains de vos confrères.
26:18Il fallait écrire un livre sur Mélenchon,
26:20Bon, peu importe.
26:22Mais ce que je veux dire aujourd'hui,
26:24c'est que désormais, ma carrière est relancée.
26:26C'est-à-dire que...
26:28Je vous ai vu hier sur BFM.
26:30Absolument. J'ai beaucoup de choses à dire.
26:32Je regarde devant, vous voyez.
26:34Dans des moments comme ça, après des mois si
26:36compliqués, la meilleure
26:38thérapie, c'est de remonter à cheval
26:40et d'avancer.
26:42Et de ne plus regarder derrière et de ne plus être
26:44ramené chaque fois à ce...
26:46Et vous avez bien fait de me poser la question, une bonne fois pour toutes.
26:48Et ça m'a rendu...
26:50Valérie, ça m'a rendu plus fort.
26:52Et je suis très heureux
26:54de rejoindre Sud Radio.
26:56Eh bien, nous sommes heureux de vous accueillir.
26:58Et donc, on va vous retrouver...
27:00Demain.
27:02Demain, mercredi.
27:04Demain, mercredi.
27:06Je vais avoir le trac.
27:08C'est comme le vélo.
27:10Et je suis très heureux
27:12de retrouver Jean-Jacques.
27:14Nous sommes tous comme ça, avant la reprise,
27:16avant la rentrée. Jean-Jacques, me l'a dit, il vous le dira peut-être demain.
27:18Il a très mal dormi dans la nuit de dimanche à lundi.
27:20Moi aussi, très mal.
27:22Je me suis habillée trop quatre fois.
27:24C'est normal.
27:26On se retrouve dans un instant et bienvenue à vous, Jean-François Aquillie,
27:28sur Sud Radio. A tout de suite.
27:32Le 10h midi, Sud Radio Média.
27:34Valérie Expert.
27:36Gilles Anzmann.
27:38Sud Radio. Le Supplément Média.
27:40Le Supplément Média, toujours avec Patrick Roger
27:42pour vous parler de la rentrée de Sud Radio.
27:44Alors, on retrouve les grands rendez-vous
27:46de Sud Radio,
27:48de l'émission Média.
27:50Mettez-vous d'accord.
27:52Mettez-vous d'accord avec vos débats.
27:54Une émission qui marche très bien,
27:56il faut le dire. C'est vrai, ça fait partie
27:58des meilleures audiences,
28:00avec celle d'André Bercoff, avec
28:02Le Matin, les vraies voix qui ont gagné de l'audience.
28:04Une des rares femmes qui présente
28:06des débats, il faut le signaler.
28:08Qui ? Valérie.
28:10Sur Sud Radio, c'est vrai.
28:12Sur Sud Radio, il y a pas mal de femmes.
28:14Oui, il y a beaucoup de femmes.
28:16On est quasiment
28:18la parité.
28:20Sur Sud Radio, et Cécile Minibus avec
28:22Philippe David le soir, de 17h à 20h dans les vraies voix.
28:24Donc, Brigitte,
28:26c'est d'autres débats.
28:28D'autres ébats.
28:30De 14h à 16h.
28:32Alexandre Delovane, et une petite nouvelle.
28:34Marie, aussi, pour c'est votre avenir
28:36de 16h à 17h.
28:38Et donc, ça, ce sont les grands rendez-vous.
28:40Et puis, le sport, le week-end,
28:42évidemment, Sud Radio, la radio,
28:44du rugby, mais du foot également.
28:46Ça, c'est la grande nouveauté.
28:48Ça, c'est la grande nouveauté de cette rentrée.
28:50Alors, le rugby, on a solidifié les choses
28:52par rapport à l'année dernière, fort de
28:54ce qu'on avait fait sur la Coupe du Monde.
28:56Avec, au cœur de la mêlée,
28:58le lundi soir, qu'on a pérennisé
29:00parce que ça marche bien, pour revenir sur tout le week-end
29:02sportif, de 20h à 21h, avec François Triot,
29:04Yoann Huget, notre consultant,
29:06et puis beaucoup d'autres.
29:08Toute la team, bien sûr.
29:10Et puis, le vendredi,
29:12le samedi, dimanche, énormément
29:14de rugby et de direct.
29:16On parle aussi d'autres sports, mais surtout rugby.
29:18Et le football,
29:20oui, en semaine.
29:22Le mardi, mercredi, jeudi.
29:24Alors, on ne va pas s'amuser à aller retransmettre
29:26les matchs. Nous, nous n'avons pas les moyens.
29:28On ne veut pas concurrencer une autre radio
29:30qui le fait très bien. En revanche,
29:32puisque nous sommes avant tout une radio de débat,
29:34s'il y a bien une matière
29:36qui suscite des débats,
29:38c'est le football.
29:40Beaucoup plus, d'ailleurs, que le rugby.
29:42C'est le football. Et quand
29:44on m'a présenté un projet,
29:46il y a déjà un petit bout de temps, etc.
29:48J'avais dit, bon, on n'est pas mûrs pour le faire,
29:50on n'est pas équipés. Et puis,
29:52finalement, on se lance
29:54cette année avec mardi, mercredi,
29:56jeudi, et trois rendez-vous un peu différents,
29:58mais qui auront la même tonalité, Valérie.
30:00On peut citer qu'il y aura Guy Carlier,
30:02qu'on retrouve qu'un amour du foot.
30:04Guy sera déjà
30:06tous les vendredis
30:08chez Jean-Jacques Bourdin.
30:10La petite semaine de Guy Carlier.
30:12Il va nous détailler, décortiquer
30:14à sa sauce, évidemment,
30:16le vendredi matin à 8h10.
30:18Et puis, le mardi soir, donc ce soir,
30:20c'est sa première avec Philippe David,
30:22qui est un passionné,
30:24un amoureux, qui connaît tout sur le football.
30:26C'est sa promesse du débat.
30:28Manu, d'ailleurs, aussi, qui est au Standard.
30:30Qui a un talent incroyable.
30:32Bien sûr qu'il viendra parler de foot.
30:34Et puis d'autres, beaucoup d'invités.
30:36Ils vont remuer un petit peu les choses.
30:38Alors Lionel Rosso sera le jeudi
30:40avec Michel Moulin
30:42et une nouvelle équipe que vous découvrirez
30:44la semaine prochaine.
30:46Michel Moulin, c'est l'ancien président du Paris Saint-Germain.
30:48C'est quelqu'un qui est très introduit
30:50dans le monde du football.
30:52Qui a envie de secouer un petit peu ce monde du football,
30:54notamment en France, mais pas seulement,
30:56parce qu'il estime
30:58qu'on va peut-être dans le mur.
31:00Il sera avec nous le jeudi
31:02et le mercredi.
31:04Et le mercredi ?
31:06Morizio !
31:08Deux néophytes,
31:10en quelque sorte, sur Sud Radio et en termes de radio.
31:12C'est Yacine,
31:14qui a une chaîne
31:16sur les réseaux sociaux qui cartonne,
31:18et Morizio. Alors Morizio est avec nous, je crois.
31:20Morizio, bonjour.
31:22Oui, bonjour à tous.
31:24Tonton Morizio !
31:26Tonton Morizio !
31:28Tonton Morizio !
31:30Racontez-nous un petit peu qui vous êtes, d'où vous venez,
31:32et ce que vous allez nous raconter
31:34sur Sud Radio.
31:36Qui je suis ? Je suis Tonton Morizio.
31:38Moi aussi, je suis très actif sur les réseaux.
31:40Je viens
31:42du 93,
31:44d'un quartier populaire.
31:46Je suis un môme de banlieue.
31:48Je suis tombé amoureux de la radio.
31:50Je suis tombé très jeune amoureux du football,
31:52mais ça c'était il y a 50 ans.
31:54Et ça fait 50 ans que ça dure.
31:56Je suis entraîneur, joueur,
31:58arbitre officiel,
32:00et donc j'ai traversé
32:02toutes ces années
32:04en suivant l'évolution du football,
32:06dont je veux vous faire partie,
32:08dont je veux vous donner mon
32:10point de vue. J'ai un milliard de choses à dire,
32:12et je suis entouré,
32:14je vous le dis tout d'un seul coup,
32:16je suis entouré de mon pote Yacine,
32:18qui est omniprésent
32:20sur les réseaux,
32:22qui décortique, analyse,
32:24est vraiment un expert
32:26de football, et tous les deux
32:28on va essayer d'apporter notre touche,
32:30notre savoir en toute simplicité, toute modestie.
32:32Dites-moi, Mauricio, vous savez
32:34qu'on est Sud Radio, est-ce que vous êtes supporter de l'OM ?
32:36Alors,
32:38moi je suis supporter du Napoli,
32:40que ça soit clair, je vais vous le dire une bonne fois.
32:42Je vais vous le dire,
32:44je suis supporter du Napoli.
32:46Voilà, donc
32:48je vais essayer de pas trop vous mettre la tête au carré
32:50au fur et à mesure des émissions à vous parler du Napoli,
32:52même si
32:54régulièrement l'arbitrage est défavorable.
32:58On voit tout de suite
33:00la bonne foi.
33:02Ah oui, bah oui.
33:04Ça sera sûrement
33:06des débats qui auront lieu ce soir
33:08et puis toute la semaine dans l'émission
33:10Foot à 20h sur Sud Radio.
33:12Est-ce que vous avez un abonnement à Adazan ?
33:14Alors, je suis en train de me
33:16renseigner pour le prendre, mais vous savez
33:18qu'on est dans un espèce de grand bordel
33:20au niveau de la Ligue,
33:22l'élection du Président.
33:24Je vais pas m'avancer et commencer à vous en parler maintenant
33:26parce que je maîtrise pas tout.
33:28J'ai lu le livre de Christophe Boucher
33:30qui m'a été offert gracieusement
33:32par...
33:34qui m'a été offert gracieusement
33:36par Patrick Roger.
33:38Cadeau.
33:40Et donc, on va...
33:42C'est vrai, on va qu'il l'ait pris.
33:44Et donc,
33:46on est
33:48dans un grand
33:50grand bordel.
33:52C'est monstrueux. J'essaye de m'informer
33:54pour de façon à pouvoir en parler aux auditeurs
33:56et faire un rendu
33:58mais c'est très très très compliqué.
34:00Et par contre, le livre de Christophe Boucher
34:02est magnifique parce que
34:04ça ouvre les yeux,
34:06c'est plein d'informations.
34:08Mais en dehors de Napoli,
34:10c'est OM ou PSG ?
34:12Alors, moi j'ai pas d'a priori.
34:14J'ai cette chance de me faire réaliser...
34:16En fait, l'OM et Paris,
34:18en France, me font réaliser à quel point
34:20je suis un peu neuneu
34:22quand je regarde le Napoli parce que
34:24je vois l'antagonisme Paris-Barcelay
34:26et ça me fait réaliser à quel point
34:28moi, avec le Napoli,
34:30je suis un peu dans le même sectarisme.
34:32Voilà.
34:34Non, non, moi j'aime bien l'OM et j'aime bien Paris.
34:36Donc comme ça, je vais mettre tout le monde d'accord.
34:38Il aime bien Lyon, il aime bien Lille, il aime bien Rennes, il aime bien...
34:40Non, non, non.
34:42En revanche,
34:44on l'a entendu, Maurizio,
34:46pendant l'Euro.
34:48Il est venu faire des chroniques pendant l'été.
34:50Il ne mâche pas ses mots.
34:52Il dit les choses.
34:56Je n'y vais pas avec le dos de la cuillère.
34:58Vous savez, la vie est une question d'énergie
35:00et de synchronicité.
35:02Et il n'y a pas de hasard. Le hasard n'existe pas.
35:04Si je suis à Sud Radio,
35:06j'écoute depuis que j'ai rencontré Patrick Roger
35:08qui m'a ouvert à les portes
35:10d'une façon complètement naturelle
35:12et extraordinaire, il faut le dire.
35:14Je ne fais pas du cirage de pompe, ce n'est pas le genre de la maison.
35:16Mais quand vous rencontrez Patrick Roger,
35:18il vous écoute. Ce n'est pas une légende.
35:20Ce n'est pas ce que vous dites.
35:22Je vous écoute depuis ce matin.
35:24Et puis j'écoute régulièrement.
35:26Et on dit, oui, les auditeurs, les auditeurs.
35:28Mais il n'y a pas que les auditeurs. Il y a une vraie écoute à Sud Radio.
35:30On écoute les gens.
35:32On prend en considération les gens.
35:34Et moi qui suis un membre de banlieue, ça n'a pas toujours été le cas.
35:36Et là, on me donne une chance extraordinaire
35:38avec mon pote Yacine.
35:40Donner un maximum d'infos,
35:42d'être le plus jovial possible.
35:44Et on est hyper content d'être sur Sud Radio.
35:46Parce que, je vous dis,
35:48c'est une question de synchronicité.
35:50Je crois que les planètes sont alignées pour qu'on passe
35:52du bon temps tous ensemble.
35:54Une dernière question Patrick. Dans les voies du rugby,
35:56qui donc 20h le lundi,
35:58jeudi, mercredi, vendredi,
36:00les voies du foot,
36:02aucune fille.
36:04Peut-être qu'il y aura des filles. Non mais c'est vrai.
36:06C'est une vraie question.
36:08Mauricio, il en connaît des filles.
36:10Oui, oui, oui.
36:12Mais là, est-ce que vous êtes d'accord ?
36:14Est-ce que vous êtes d'accord ?
36:16La décoration,
36:18le cadre est posé, Mauricio connaît des filles.
36:20Ok, ça c'est fait.
36:22Non mais c'est dommage qu'il n'y ait pas de journalistes.
36:24Mais il y en aura peut-être. Il y en a moins,
36:26mais il y en aura peut-être, bien sûr.
36:28Mauricio, va nous trouver des filles.
36:30Oui, oui,
36:32le football féminin est très très très important.
36:34Et il évolue.
36:36Il y a toujours un petit écart.
36:38Les femmes peuvent commander le football masculin aussi, Mauricio.
36:42Tout à fait, tout à fait.
36:44Moi, j'ai des copines que j'aurais soit au téléphone,
36:46soit qui viendront sur le plateau.
36:48Non, non, non, mais c'est sûr, on va vraiment
36:50faire participer les auditeurs.
36:52On va appeler des gens.
36:54On a un grand, grand réseau
36:56de personnes qui veulent témoigner,
36:58apporter leurs idées.
37:00Et bien sûr, bien sûr qu'on va ouvrir la porte aux filles.
37:02Et tant mieux.
37:04Le sujet ballistique Mbappé,
37:06il est cuit ?
37:08Non, il n'est pas cuit.
37:10On va en parler mercredi.
37:12C'est un des sujets qu'on a déjà préparé.
37:14C'est hyper, hyper compliqué
37:16de parler d'Mbappé.
37:18En deux mots,
37:20je suis très, très, très dans l'affect.
37:22Et je voudrais déjà évoquer ce problème
37:24de la séparation avec le PSG
37:26parce que tout est là.
37:28On est partagé entre le talent d'Mbappé
37:30et la trahison.
37:32Voilà.
37:34Le sujet est posé pour mercredi.
37:36Merci Maurizio.
37:38Et vive la Seine-Milan !
37:40Non, je rigole.
37:42C'est marrant.
37:44Je les aimais bien, tous les deux.
37:46Bon.
37:48Vous viendrez nous dire bonjour quand vous serez à Sud Radio.
37:50Merci beaucoup Patrick Roger
37:52d'avoir été avec nous ce matin.
37:54Demain, on sera avec Jean-Jacques Bourdin.
37:56C'est la semaine de la rentrée.
37:58On vous présente toutes les nouveautés.
38:00Merci à vous Patrick.
38:02Dans un instant, on va parler de cette actualité
38:04avec visiblement
38:06Xavier Bertrand qui reprend
38:08l'avantage.
38:10Je vais commenter le foot moi aussi.
38:12Je vais commenter la politique comme le foot.
38:14Merci à vous.
38:16A tout de suite.