Avec Patrick Menais, réalisateur et Anthony Morel, journaliste techno
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NewsTranscription
00:00Bonjour à toutes et à tous et bonne année encore. Cette année 2025 va commencer très
00:12fort sur les médias, notamment avec Gilles. Bonjour Gilles. Bonjour Thierry Michel. Bonjour
00:16à vous de micro Gilles. Ça commence bien l'année, vous commencez sans micro. Bonjour,
00:21je suis content de vous retrouver, ça me fait plaisir. Et moi aussi. Valérie a profité
00:24d'être encore en vacances, vous savez comme elle est. S'il y a deux jours à grappiller,
00:28elle les grappe. Écoutez, on est ravi de la savoir au repos. Elle retrouvera les auditrices
00:33et les éditeurs de Sud Radio très rapidement, bien sûr. Elle a encore quelques heures
00:37aujourd'hui et demain de repos. En effet, dès lundi, elle sera la Valérie Experts.
00:41Donc les médias avec Gilles Gansman et ça va démarrer très fort avec un personnage
00:44dont vous ne connaissez pas toujours la tête, bien sûr, mais qui est un grand, un grand
00:48de la télévision. Patrick Meunet, l'homme du zapping de Canal Plus. Et puis aujourd'hui
00:53de vue avec une grande soirée ce soir vue sur France Télévisions, sur France 2. Et
00:59puis un autre journaliste, mais lui, dans un autre univers, celui de la technologie
01:03en particulier, avec BFM et BFM Business. C'est Anthony Moral qu'on recevra dans la
01:08deuxième partie de cette émission jusqu'à 11h. Gilles, on va commencer. On va parler
01:11de technologie, du salon de Las Vegas. On peut dire bonjour à notre invité. Bonjour
01:16Patrick Meunet. Bonjour Patrick. Bonjour. Et vous êtes l'inventeur du zapping. On le
01:22sait pas. C'est vous qui avez eu l'idée à Canal Plus. Vous imaginez que ça serait
01:28une telle révolution et un tel succès ? Une révolution, je ne sais pas. Mais d'abord,
01:34je ne suis pas le vrai. Je suis co-créateur. L'idée, l'histoire du zapping est une histoire
01:39un peu plus longue. Au départ, ça partait du principe qu'un chroniqueur voulait montrer
01:46la minute la plus vue la veille à la télévision française. À l'époque, il n'y avait que
01:50six chaînes. Et puis, de fil en aiguille, on s'est dit qu'on pourrait faire une hebdomadaire
01:55autour de cette thématique. Et puis ensuite, éditorialiser un peu plus avec tout ce que
02:01produit la télévision et faire une quotidienne. Aujourd'hui, voilà. Ce qu'il a fallu, c'était
02:06créer une grammaire surtout peut-être. Comme toutes les grandes aventures de télévision
02:13notamment, c'était collectif. C'est une idée qui est venue, qui a germé comme ça,
02:16que vous avez exploité immédiatement à juste titre. Et ça a donné le succès qu'on
02:21a vu. C'était une super idée d'aller revenir sur ce qu'on avait veuillu et retenu des
02:26dernières heures. Evidemment, on va vous retrouver tout de suite. Alors, imaginez-vous,
02:31Patrick Meunet, que vous avez fait des émules. Mais ça, vous le savez un petit peu partout.
02:35On peut même parler des réseaux sociaux. Aujourd'hui, scroller, c'est presque faire
02:38son propre zapping. Et notamment ici, évidemment, Gilles Gandemane a son propre zapping sur
02:43Sud Radio de la journée d'hier. Gilles, c'est à vous.
02:47Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:50Je suis pas peu fier de faire mon zapping devant et à Patrick Meunet, avec l'écoute
02:54de Patrick Meunet. Je suis pas peu fier, je ne vous le cache pas. Alors, c'est une tradition
02:59instaurée par le général de Gaulle en 1959, Thierry, pour les vœux de l'année 1960,
03:06les vœux diffusés à la télévision en couleur depuis 1967, le 31 décembre. Et peut-être
03:12un jour, le président aura son hologramme, sera dans notre salon, on en reparlera peut-être
03:16Il a innové cette année avec de l'image.
03:18J'y allais avec Anthony Morel. Mais pour l'instant, la première innovation, c'est
03:25un petit film de 120 secondes pour démarrer l'allocution avec Emmanuel Macron en voix
03:29off. Et puis, il est revenu à l'image. On est connectés tous les deux. Pour dire que
03:35les Français devront trancher sur des sujets déterminants. Peut-être parlait-il d'un
03:40référendum. S'il l'avait fait sur la dissolution, ça l'aurait un peu déculpabilisé en disant
03:46les Français ont choisi. Parce que là, il se sent un peu coupable.
03:48Je dois bien reconnaître ce soir que la dissolution a apporté pour le moment davantage de division
03:54à l'Assemblée que de solution pour les Français. Si j'ai décidé de dissoudre, c'était
03:59pour vous redonner la parole, pour retrouver de la clarté et éviter l'immobilisme qui
04:03menaçait. Mais la lucidité et l'humilité commandent de reconnaître qu'à cette heure,
04:09cette décision a produit plus d'instabilité que de sérénité. Et j'en prends toute
04:12ma part. L'Assemblée actuelle représente néanmoins le pays dans sa diversité et
04:17donc aussi dans ses divisions.
04:19C'est le moment le plus politique, évidemment, de cette interview, pardon, de cette allocution
04:25du président.
04:26Et le politique était très présent dans le zapping. Comment il réagissait ? Parce
04:29qu'à un moment, c'était devenu une mode de dire « Ah, je suis passé dans le zapping ».
04:33C'était un peu comme être en dernière page de Libération, non ?
04:38Patrick, Menet.
04:40Je pense que c'était une façon de garder la face parce que parfois, ce n'était pas
04:49forcément à l'avantage des personnes qui étaient dans le zapping.
04:52C'est comme d'être dans les guignols. C'était montré qu'on avait de l'humour, même si
04:57on se faisait taper par les guignols.
04:59Ceux à qui on souhaite une bonne année, évidemment, c'est à Mayotte où les reconstructions
05:05ont commencé.
05:06Mais à quelques jours, évidemment, de la rentrée se pose la question « Où ? Et puis
05:10avec qui ? »
05:11Car sachez qu'hier, dans le 20h de France 2, on découvrait que beaucoup de professeurs
05:15sont sans toit, sans domicile.
05:17Et qu'est-ce qu'ils se sont fait ? Ils se sont fait rapatrier en France.
05:21Et donc, beaucoup de professeurs et instituteurs sont partis.
05:24On découvrait ça…
05:25Vous voulez dire en métropole ?
05:26En métropole.
05:27Et on découvrait ça hier dans le 20h de France 2 où, on ne sait pas comment va se faire
05:34la rentrée.
05:35Ils se sont donné rendez-vous tôt ce matin.
05:37Charpentiers, architectes, professionnels du bâtiment, tous bénévoles.
05:42Leur mission, faire le tour des écoles pour constater les dégâts et commencer à reconstruire.
05:47Les dégâts sont vraiment impressionnants et même terribles.
05:49Et donc, on va quand même essayer de rendre, on va dire, habitable et puis accueillir les
05:55enfants au maximum.
05:56Ça sera dégradé, mais on peut avoir sur 24 classes, peut-être 9, voilà, ça sera
06:01toujours compliqué.
06:02On essaie d'aider au maximum.
06:05Le chantier est colossal.
06:06Près de la moitié des établissements scolaires de Mayotte ont été endommagés par le cyclone.
06:10D'autres servent de refuge aux sinistrés.
06:13Difficile d'imaginer une rentrée des classes en janvier.
06:16Allez voir le reportage de France 2 qui est assez fort sur Mayotte.
06:22Moi, je ne peux en passer qu'un extrait.
06:23Mais c'est sur la plateforme de France Télévisions.
06:26Oui, France.TV.
06:27Je voulais savoir, parce que vous, je sais que, grâce à l'attaché de presse, le zapping,
06:34le montage de vue, c'est fait qu'il y a quelques jours, vous avez eu le temps de
06:38rajouter des images de Mayotte ?
06:39Alors vue, il faut peut-être rappeler vue ce soir, pour rappeler ce qui se passe.
06:42Absolument.
06:43C'est quoi vue ? Dites-nous.
06:44Il y a une soirée du zapping ce soir, Gilles, sur France Télévisions.
06:46C'est vue qu'on voit d'habitude en quotidienne et qu'on voit aussi dans l'émission de France 5.
06:51Là, on va la voir toute la nuit.
06:53Toute la nuit sur France 2.
06:556 heures de zapping version France 2.
06:57C'est une façon de revoir l'année à travers le petit écran.
07:01Est-ce qu'il y aura Mayotte dedans ?
07:04Oui, oui.
07:05J'ai terminé le montage le 21 décembre.
07:08Vous avez pu rajouter Mayotte.
07:10Oui, tout à fait.
07:11Savez-vous ce qui se passait le 30 mai 2024 ?
07:14Évidemment, je savais que vous auriez une colle pour moi et je suis incapable de me
07:19souvenir de ça.
07:20Je fais comme vue.
07:21Je regarde dans le rétro.
07:23Pour la première fois en France, les officines de pharmacie étaient en grève.
07:27Ça n'était jamais arrivé en France.
07:29On a oublié ça, les pharmaciens qui étaient en grève.
07:32En 2007, on comptait 24 000 pharmacies.
07:35On n'en a plus que 19 000.
07:37Et en 2025, 2 000 pourraient fermer.
07:41Et donc, il y a également un autre souci.
07:44C'est que dans les campagnes, c'est des déserts de pharmacies.
07:48Et certains tentent de revendre leur pharmacie.
07:50Ils n'y arrivent pas.
07:51Donc, du coup, ils la vendent pour rien.
07:54In extremis, cette pharmacienne vient de trouver un repreneur une semaine avant de partir à
08:00la retraite.
08:01Après un an et demi de recherche.
08:03C'était mon plus beau cadeau de Noël que je pouvais attendre.
08:05Ça fait des mois et des mois que j'attendais ça.
08:07Je voulais absolument que la pharmacie reste ouverte pour la commune.
08:11Et puis pour moi aussi.
08:12J'avoue que fermer une pharmacie, psychologiquement, c'est très compliqué quand même.
08:16Pour éviter de fermer la seule officine du village, elle a finalement proposé à la
08:21vente un euro symbolique.
08:23Un effort financier salué par ses clients.
08:25Quelle chance on a franchement.
08:27Pour un petit pays, une pharmacie, c'est indispensable.
08:30On est fiers et soulagés en même temps pour toute notre famille.
08:34Tant les personnes âgées que les plus jeunes.
08:36Sa remplaçante arrivera courant janvier.
08:39Mais tous les pharmaciens sur le départ n'arrivent pas à trouver un successeur.
08:44C'est le dernier maillon souvent de la chaîne sanitaire, la pharmacie.
08:48C'est super important.
08:49Vous vous rendez compte qu'elle se dit je ne peux pas laisser les gens sans pharmacie.
08:53C'est ça.
08:54Comme un médecin.
08:55Je ne peux pas les laisser sans.
08:56Un euro.
08:57Je vends toute une vie.
08:58Symbolique.
08:59C'est quelque chose que vous auriez pu mettre dans le zapping.
09:01Parce que souvent, le zapping, il y a un côté très politique dans ce que vous faites.
09:06Et social.
09:08Oui, je crois que tout est politique.
09:10De toute façon.
09:11Mais effectivement, dans le zapping aujourd'hui, dans le vu.
09:15Oui, pardon.
09:16Voilà.
09:17Dans le vu aujourd'hui, il y a moins d'espace.
09:21En tout cas, dans la production audiovisuelle, télévisuelle surtout.
09:24Il n'y a que moins d'espace.
09:26Il y a beaucoup moins d'amour, la satire ou la mise à distance de nos hommes politiques ou femmes politiques.
09:31Et de toute la gravité qui nous entoure.
09:33Donc, c'est vrai qu'il y a une certaine gravité depuis quelques années.
09:36Je pense que vous pouvez la ressentir vous-même.
09:39Il y a beaucoup moins de nos politiques.
09:42Toutes les thématiques qui nous entourent ne trouvent pas une distance avec le rire aujourd'hui.
09:50On est moins dans le sarcasme à un second degré.
09:53Ça nous affecte un peu, je pense, notre humeur.
09:57Alors, une séquence qu'on aurait pu voir ou qui aurait pu être dans vue.
10:02Vous savez, dans beaucoup de villages du Sud, il y a un lieu incontournable.
10:07C'est la place du village.
10:08Et dans la place du village, qu'est-ce qu'il y a ?
10:11Une fontaine ou un puits dans les villages typiquement français ?
10:14Une végétarienne.
10:15Eh oui !
10:16Eh bien, vous savez quoi ?
10:18Je ne devrais pas rire.
10:20Le puits du village de Barbesière, dans le sud-ouest de la France.
10:24Eh bien, il y a des gens qui ont volé le puits.
10:26Mais comment on peut arriver dans la tête de dire on va voler le puits ?
10:30Et ça pose beaucoup de questions.
10:32Ça, c'était dans le Trésor de France 2.
10:34Arrêtons-nous maintenant sur une des informations qui nous a le plus surpris aujourd'hui.
10:39On connaissait le vol de voitures ou encore le vol de bijoux.
10:42Voici maintenant le vol de puits.
10:44Vous avez bien entendu le vol de puits comme celui-ci.
10:47Une page d'histoire de ce village de Charente volatilisée en une nuit.
10:50Cherchez ça et qui ? Vous pourrez en faire quoi ?
10:54Personne n'a rien entendu.
10:56La maire de la commune a porté plainte.
10:58Mais les recherches n'ont pour le moment rien donné.
11:00Pour retrouver l'ouvrage d'une tonne et demie minimum.
11:02Je vais vous montrer la photo du puits avant.
11:04Le puits avait au moins 150 ans.
11:06Et en plus, c'était d'un seul tenant.
11:09Ce qui fait que je pense qu'il faut quand même être équipé pour pouvoir l'ôter.
11:13Les voleurs auraient réussi à retirer le puits d'un bloc au moyen d'une grue.
11:16Vraisemblablement sans l'abîmer.
11:18Quel profit des voleurs peuvent-ils tirer de la revente d'un tel objet ?
11:21Selon ce tailleur de Pierre Charentais, il était abîmé.
11:24Et vaudrait beaucoup moins cher qu'une pièce neuve.
11:26En neuf, c'est autour des 3000.
11:28Mais je ne suis pas certain qu'il ait une très très grande valeur.
11:30Vraiment en ancien comme ça.
11:32Alors voilà sur cet exemple.
11:34On se met à voler des puits.
11:36Alors j'ai fait mes deux petites erreurs pour démarrer l'année.
11:39C'était dans le 20h de TF1.
11:41Et puis j'ai un peu romancé parce que voilà c'est mon écriture.
11:44Mais ce puits j'ai vu le reportage.
11:46Le puits était sur le côté.
11:48Juste à côté de la place du village. Pas très loin en tout cas.
11:50Mais dans un champ. Et c'est en effet délirant, incroyable.
11:53On va revenir Patrick Meunier dans un instant avec vous.
11:56Sur la façon dont peut-être vous auriez utilisé dans le zapping.
11:59Ou dans le vus une idée comme celle-là.
12:01Tout d'un coup c'est complètement ubesque.
12:03C'est presque Grolande quoi.
12:05On va aller chercher le puits qui sert à rien.
12:07Enfin ce qui entoure le puits.
12:09Et qui était une sorte d'élément du patrimoine du village.
12:12On y revient avec vous après la pub.
12:14On est avec vous tous et avec Patrick Meunier du zapping.
12:17Et Gilles Gansman dans Sud Radio Média sur Sud Radio.
12:30Patrick Meunier notre invité.
12:32Avec Gilles Gansman pour Sud Radio Média.
12:35Patrick Meunier merci d'être avec nous en direct.
12:38Pour évoquer ce soir votre zapping France Télévisions.
12:43En plutôt vue, ça s'appelle vue.
12:45Ça va être la nuit de vue en quelque sorte.
12:47Retour sur 2024.
12:49Il y avait assez de matière pour pouvoir faire tout comme ça.
12:526 heures d'images jusqu'à 5h du matin.
12:55Jusqu'à télématin.
12:57Ah oui j'aurais pu faire 8h.
13:00La difficulté c'est pas la matière.
13:03La difficulté c'est de trouver l'espace pour poser un récit sur cette matière.
13:07Oui c'est ça, il faut construire.
13:09Voilà exactement.
13:11Essayer d'être en perspective de tous ces éléments.
13:14Les autres années le format était autour de 4h, 4h30.
13:17Et là j'ai demandé à la direction si je pouvais avoir un peu plus d'espace.
13:21En le déclinant en 6x1h comme une série.
13:23Sur le silefrance.tv.
13:25Puis faire la nuit sur France 2.
13:28Et je pense que c'était nécessaire parce que les événements s'enchaînent à une telle vitesse aujourd'hui.
13:34Pour pouvoir mettre un peu les choses en perspective.
13:37Et pour que ce soit visible tout simplement.
13:39Il fallait cet espace.
13:41On vient de quitter la pub quand le zapping existait sur Canal+.
13:45Il y avait aussi des extraits de pub.
13:47De pub soit qui choquait ou soit qui était très bizarre.
13:51Et du coup c'était aussi quand vous mettiez un politique et une pub derrière ou devant.
13:56Evidemment ça changeait le sens des images.
13:59Est-ce que là France 2 vous avez le droit de mettre des pubs qui ont marqué cette année ou pas du tout ?
14:04J'ai placé de mémoire 2 ou 3 pubs dans l'année cette année.
14:08Je pense que la publicité fait un peu plus d'attention dans son éditorial aujourd'hui.
14:12Mais j'ai placé de mémoire une pub pour une marque de minéral.
14:17Sachant tous les scandales sanitaires qui ont eu lieu cette année.
14:20Pour certaines marques.
14:22Même le contenant des oeufs en bouteille en plastique.
14:26On sait maintenant qu'on boit de plastique quand on boit de l'eau dans des oeufs en plastique.
14:31Et puis j'ai placé aussi une pub pour un monopoli derrière la finance.
14:37C'est rigolo.
14:38La grande force du zapping au fond c'est de nous donner à voir avec le recul
14:45les cocasseries, les folies de la vie quand on met l'une à côté de l'autre.
14:50Deux événements, deux images qui sont complètement contradictoires et qui pourtant sont notre quotidien.
14:55C'est ça la clé, on l'a vu avec le puits tout à l'heure dans ce village qu'on met à côté de la construction par exemple.
15:01C'est ça la clé même de votre sarcasme, de votre capacité à construire un récit ?
15:07Je crois qu'il faut donner à voir.
15:11Au départ le zapping, le vu et le zapping avant c'était un peu l'idée.
15:16C'était de donner à voir les images, les déclarations
15:22dont certaines personnes parlaient et que les autres n'avaient pas vu.
15:25Donc là évidemment c'est un peu changé aujourd'hui parce qu'on voit tout et on entend tout.
15:30Donc c'est un peu à notre travail.
15:32Mais l'idée c'est de redonner quand même la matière qui fait discussion, polémique ou réflexion sur les 24 dernières heures.
15:40Et autour de ça essayer...
15:42Et le choc qu'il y a entre eux.
15:44Oui voilà, essayer de créer des contradictions, des mises à distance.
15:49Essayer de dévoiler parfois derrière un mot, une phrase, une contradiction.
15:55En tout cas essayer de donner la matière à réfléchir.
15:58Après c'est un récit qui est subjectif mais à l'intérieur il y a quand même je pense...
16:03La cohérence de l'année et de ce qu'on a vécu.
16:07Le factuel qui s'est déroulé.
16:10Alors Patrick Thierry, c'est un peu notre castafioranu, notre falbala 2.0.
16:16Arielle Domballe.
16:18Alors vous savez qu'elle a l'habitude de nous livrer des vidéos pour célébrer un événement.
16:23Il y a l'arrivée du printemps, elle fait une vidéo.
16:26Il y a l'arrivée du Tour de France, elle fait une vidéo.
16:29Les Jeux Olympiques où on a vu faire une chanson.
16:32Alors là évidemment elle ne pouvait pas passer à côté de la bonne année 2025.
16:37Mesdames, Messieurs, voici les voeux de notre évanescente.
16:41Arielle Douane.
16:42Bonne année ! Félices annuels !
16:45Happy New Year !
16:47It's the Year of the Slave !
16:50It means Renovation !
16:52Freedom !
16:53Happiness !
16:54Joy !
16:55Devotion !
16:572025 !
17:01C'est presque une caricature d'elle-même.
17:03Elle est dans une grande robe, elle est dans les champs.
17:06Et alors elle dit « a snake year » parce que c'est l'année du serpent.
17:10Vous savez en février au nouvel an chinois on fêtera le serpent.
17:13Donc voilà pourquoi elle fait « it's a snake year ».
17:16Incroyable !
17:17Et puis le 31, au-delà d'embrasser son voisin qu'on ne connaît pas,
17:22c'est une horrible tradition je trouve,
17:24il y a désormais le traditionnel feu d'artifice à minuit qui suit le décompte.
17:28Alors pour concurrencer celui de la Tour Eiffel,
17:30l'année dernière TF1 a décidé de créer son propre événement pyrotechnique à Chantilly.
17:35Ils se sont dit que France 2, ils ont les moyens avec la mairie de Paris
17:40de faire un feu d'artifice.
17:41On va plutôt aller sur la réalisation,
17:43vu que la réalisation de France 2 est quand même terrible.
17:46C'est le même réalisateur qui nous assassine.
17:49C'est pas Patrick Meunier en tout cas.
17:50En tout cas non, c'est François Godebeur.
17:52Il nous assassine tous les feux.
17:54Mais il est adulé par le service public
17:56parce qu'il réalise des clips de stars de la chanson.
17:59Alors il est banque balle.
18:02Mais TF1 s'est dit que là...
18:04Vous vous faites un ami ce matin encore, l'année commence bien.
18:07TF1 s'est dit que j'avais un talon de la Chine.
18:09Du coup vous savez quoi ?
18:10Ils ont mis des drones dans les feux d'artifice.
18:12Les images étaient incroyables, époustouflantes, hypnotiques.
18:16Et là-dessus il y avait un direct.
18:18Et ce direct-là, c'était Soprano qui a chanté en feu.
18:29Je suis en feu, je suis en feu, je suis en feu.
18:31Regarde-moi ce soir, je suis en feu.
18:32Je suis en feu, je suis en feu, je suis en feu.
18:34Regarde-moi ce soir, je suis en feu.
18:36Alors en règle générale, Valérie déteste tous mes choix musicaux
18:39parce que je suis Neil Zapping en musique.
18:41Vous ?
18:42Ça vous va Soprano ?
18:44Je vais pas dire du mal de Soprano.
18:45Mais moi je m'intéresse à nouveau à notre invité, Patrick Meunier.
18:48On y va ?
18:49A vue ce soir.
18:50Patrick, est-ce que vous avez une idée de l'audience ?
18:53C'est-à-dire est-ce qu'on la mesure ?
18:55Est-ce qu'au fond, cette nuit de retour sur l'année précédente,
18:59ça paye pour France Télévisions ?
19:01Pardon d'être trivial, mais je m'intéresse à l'audience.
19:06Écoutez, moi c'est pas mon souci premier.
19:08Mon souci c'est que l'objet existe.
19:10Parce que je pense que...
19:12Oui, c'est une référence.
19:13Non, je pense que c'est très rare de...
19:17Le flux, comme je disais tout à l'heure,
19:20on a une telle vitesse aujourd'hui d'informations à digérer
19:23que de créer un objet comme ça,
19:26cadré sur un temps donné,
19:28avec ces milliers d'extraits
19:31qui peuvent disparaître finalement dans notre imaginaire.
19:34Mais là, ils sont dans la boîte.
19:37C'est ça, on en a pris acte.
19:38On peut le revoir.
19:39C'est une référence.
19:40Voilà.
19:41C'est les archives.
19:43Exactement.
19:44J'espère que si on prenait cette année 2024
19:49et qu'on la relisait dans dix ans,
19:51on pourrait essayer de comprendre l'année qu'on vient de passer.
19:54Eh bien, Patrick Meunet, c'est exactement ce que j'ai fait.
19:57J'ai passé mon après-midi d'hier,
19:59mon première journée,
20:01à aller revoir tous vos zappings.
20:04Enfin, pas tous, évidemment.
20:06Mais d'aller voir les zappings de l'époque.
20:08Et j'ai été frappé à la fois parce que notre époque se répète
20:12et à la fois parce qu'il y avait des mêmes événements.
20:15Je vous propose d'écouter un des premiers zappings.
20:18Nous sommes dans les années 80.
20:19Nous sommes en 1989.
20:22Et vous allez voir par quoi il va se finir, ce zapping.
20:25Écoutez bien.
20:26Et finalement, les choses ne changent pas.
20:29Et en effet, amusez-vous, pour nos auditeurs,
20:33après l'émission.
20:35Non, après l'émission, c'est vous.
20:37Plus tard, allez voir le zapping.
20:40Vous tapez un zapping une année.
20:42Et là, c'est assez fort.
20:44On peut les revoir, en effet, en tapant sur Internet.
20:46Écoutons les zappings de 1989.
20:49C'est quelqu'un qui prend l'argent et qui ne le rentre pas.
20:53Fellini !
20:54Voilà, tel qu'en lui-même, un sketch improvisé.
20:57Une exclusivité de la 5.
20:58C'est pas improvisé.
20:59C'est Fellini qui me doit de redonner l'argent.
21:01Qui entend bien régler ses comptes avant d'aller grimper
21:04tout à l'heure les marches du festival.
21:06Cet homme aussi me doit donner quelque argent.
21:09J'ai fait l'interview.
21:11On va régler ça tout à l'heure ensemble.
21:14Je vais vous poser une question toute bête.
21:15Est-ce que, pendant des années, ça a été ou pas chiant d'être beau ?
21:19C'est une question à laquelle je suis très emmerdé de répondre.
21:22Parce que ce n'est pas un problème qui s'est posé à moi.
21:24Tout le monde le dit.
21:26Tout le monde dit que Delon est superbe.
21:28Il a été.
21:30Disons qu'il est toujours superbe.
21:31Ça fait 50 ans que ça dure.
21:32Est-ce que c'est un problème ?
21:34Quand on se morde dans la rue, c'est un problème.
21:36Non, c'est un problème si on est beau et con.
21:38Ce qui n'est pas mon cas.
21:39C'est un problème aussi si on est beau et mauvais acteur.
21:41Si je ne crois pas être mon cas.
21:43Si je ne crois pas être beau, bon acteur et pas trop con.
21:46Là, effectivement, ce n'est pas un problème pour moi.
21:48C'est un problème pour les autres.
21:49Parce que ça dérange.
21:50Voilà.
21:51Scène pénible provoquée par de virulentes insultes proférées à l'encontre d'Israël.
21:56Provocation suprême, ces deux Saoudiens auraient insulté le drapeau israélien.
22:05Qu'est-ce que vous avez dit ?
22:06Quand vous êtes passés, vous avez dit quelque chose.
22:07Qu'est-ce que vous avez dit ?
22:09Ils m'ont frappé.
22:11Qu'est-ce que c'est ça ?
22:12Décidé à frapper dès que la respectabilité ou intérêts juifs sont menacés, à quelques exceptions près.
22:18Tous ces jeunes juifs français seront bientôt citoyens israéliens.
22:22On aurait pu imaginer le même zapping avec, peut-être vous les avez mis, les images des Israéliens attaqués à Amsterdam.
22:30C'était les mêmes images, à part que là c'était en 89 et en France.
22:33Et puis il y avait Guillaume Durand, on vient de le voir, on vient de l'entendre, la 5.
22:36Donc Guillaume Durand avec Alain Delon.
22:38Grand moment de télévision qui a revenu beaucoup depuis la disparition d'Alain Delon.
22:42Le son est parti un peu en retard, mais juste avant l'argent, il y avait un extrait de Jean-Pierre Foucault qui offrait beaucoup d'argent sur TF1.
22:54Et c'est pour ça que derrière, il y avait un extrait de, je vais retrouver le nom de cet acteur italien, qui disait « Filippi me doit de l'argent ».
23:04Oui c'est ça, j'ai fait cette interview gratuitement.
23:06Il était assez drôle, Benigni, assez truculent, bien sûr.
23:09Mais Delon, cette image Delon-Guillaume Durand, la 5, en fait elle est revenue énormément.
23:14Et vous ne l'aviez pas raté à l'époque, évidemment.
23:16Delon qui dit « Ben oui, c'est un problème pour les autres si on est beau et con ».
23:20Bon, mais pas moi, ce n'est pas mon truc.
23:22Il y a tout le Delon là-dedans qu'on a adoré, détesté en quelque sorte.
23:26Évidemment, comment vous faisiez à l'époque ?
23:29Je parle du zapping, donc Patrick Meunet, maintenant c'est vu sur France Télévisions,
23:33pour pouvoir avoir un œil à peu près sur tout.
23:35Parce qu'il y avait moins de sources d'images, d'accord.
23:37Mais enfin, il fallait quand même mettre en place un système qui permettait quand même d'avoir cette exhaustivité.
23:42Mais juste avant, peut-être réagir sur Israël en se disant que finalement, on n'a rien réglé de 89 à nos jours.
23:49Oui, ça c'est certain, tout s'aggrave.
23:51Même le dialogue avec Alain Delon, la représentation de soi, tout s'est aggravé.
23:58C'est vraiment, comme vous disiez, on peut prendre les 30 dernières années.
24:03Finalement, on raconte un peu la même chose, sauf que tout s'aggrave.
24:08Oui, alors revenons à la...
24:12Excusez-moi de démarrer cette année en la joie.
24:15Oui, on y contribue, c'est un peu de notre faute.
24:18Il faut bien vous dire qu'évidemment, avec ces extraits qu'on cite et les sujets qu'on traite.
24:25Je reviens à la question que je vous posais sur la méthode.
24:28Comment vous aviez mis au point un système qui vous permettait quand même d'être sur l'essentiel des images qu'il ne fallait pas rater ?
24:35Non, je pense qu'il n'y a pas vraiment de méthodologie.
24:37Il fallait une équipe compétente qui puisse réagir sur n'importe quel univers et sujet.
24:45C'est-à-dire qu'il fallait s'intéresser à la people, à la peoplery, à la géopolitique, aux jeux.
24:50Vous aviez une grosse équipe ?
24:52Au départ, nous étions trois.
24:56Donc c'est un programme qui ne coûte pas cher.
25:00La télévision faisait peut-être le programme le moins cher de la télé.
25:03Aujourd'hui, on est entre 15 et 17.
25:07Il y a beaucoup plus d'éléments.
25:10On enregistre à peu près 120-130 heures d'images par jour.
25:13Parce qu'on ne s'en souvient pas.
25:15Mais en fait, le zapping avait posé polémique à l'époque pour des histoires de droits d'auteur.
25:20Les chaînes n'étaient pas habituées qu'on reprenne leur programme sur une autre chaîne.
25:25TF1 et M6, à l'époque, vous avez fait un procès et vous avez tout gagné.
25:29Je ne me souviens pas de ce procès.
25:31Je n'étais pas dans les arcanes juridiques de l'entreprise.
25:34Mais je sais que ça a aidé en tout cas aux droits de citation.
25:37C'est-à-dire que si vous pouvez peut-être aujourd'hui reprendre des éléments le lendemain ou la semaine,
25:45vous pouvez utiliser ces éléments sans payer un droit d'auteur.
25:48On va retrouver en tout cas tous ces archives 2024 dans ce VU pendant six heures d'antenne,
25:53cette nuit sur France Télévisions, sur France 2,
25:56avec cette réalisation de Patrick Meunet qui était notre invité ce matin avec Gilles Gansman.
26:01On va se retrouver tout de suite.
26:03En tout cas, là, on est au moment de la publicité.
26:06C'est parti, vous êtes sur Sud Radio.
26:09Sud Radio Média, Thierry Guerrier, Gilles Gansman.
26:13Sud Radio, le supplément média.
26:16Dans quelques instants, nous recevrons Anthony Morel de BFM Business,
26:20de BFM qui est l'homme de la technologie.
26:24Et puis, nous sommes en ligne avec Patrick Meunet.
26:29Pour l'instant, il n'est plus en ligne.
26:31Je vous propose de recevoir déjà Benjamin Morel,
26:35parce qu'on n'a plus la liaison.
26:37Ça, c'est la technologie, Benjamin Morel.
26:39Vous arrivez et ça y est, vous faites péter la technologie.
26:41Anthony Morel.
26:43C'est Benjamin Morel, c'est un autre journaliste.
26:44C'est un autre, oui, que je connais aussi.
26:45Il y a souvent la confusion.
26:46Un grand politologue.
26:47Absolument.
26:48On est toujours trahi par la technologie.
26:49C'est une règle de base.
26:50Oui, vous voulez dire que c'est le micro qui a déconné, là.
26:52C'est pas Gilles Gansman lui.
26:53C'est probablement ça.
26:54Ça doit être ça.
26:55Bref, alors Anthony Morel, BFM, est avec nous.
26:57Patrick Meunet nous a quittés.
27:00Vous êtes donc aujourd'hui, sur BFM Business,
27:03l'homme de la technologie, Gilles.
27:05L'homme de la technologie.
27:07Et surtout, vous allez aller au CES.
27:10Alors, il y a un vrai dispositif de la part du groupe,
27:14puisque...
27:15Du groupe BFM.
27:16Du groupe BFM.
27:17Le CES, c'est le Consumer Electronics Show.
27:20C'est un grand, grand, grand marché,
27:23une grande réunion à Los Angeles.
27:25À Las Vegas.
27:26À Las Vegas, qui aura lieu du 7 au 14 janvier.
27:28Il va y avoir Tech & Co, la quotidienne.
27:30Tech & Co, business.
27:32De quoi je me mêle ?
27:33Donc, je suis fan, voilà.
27:35Très bonne émission.
27:36Je le dis.
27:37En route pour demain, multijoueurs pour les gamers.
27:39Vous êtes gamer, Thierry ?
27:41Non.
27:42Comme tout le monde, non.
27:43Je ne suis pas un grand gamer.
27:44C'est pas la PlayStation 5 pour Noël.
27:46Non, mais je suis un boomer, vous savez bien.
27:48La génération suivante.
27:49IA, ça veut dire intelligence artificielle.
27:51Et...
27:52Non, je vous taquine.
27:54Ça, ça va quand même.
27:55Ça, ça va quand même.
27:56Alors, j'ai plein de questions sur...
27:59Qu'est-ce qui nous attend pour ce salon ?
28:01Le salon, il y a un ou deux ans, c'était l'intelligence artificielle.
28:04C'est toujours la grande nouveauté du salon ?
28:07Ou il va y avoir d'autres choses dans ce CES ?
28:08Alors, il y a plein de choses.
28:09Mais clairement, c'est ce qui va tout balayer.
28:11Là, si vous n'avez pas intelligence artificielle dans votre présentation,
28:15quand vous êtes une entreprise qui est au CES de Las Vegas,
28:17vous avez raté votre CES.
28:18Globalement, c'est-à-dire qu'on essaye de nous vendre.
28:20Parce que c'est le but.
28:21Le but du CES, c'est un immense salon.
28:24Vous avez tous les grands groupes technologiques.
28:25Et vous avez plein de start-up.
28:26Ils sont là pour accaparer l'attention des médias
28:29qui sont là, qui se baladent
28:30et qui vont regarder un petit peu ce qui se passe
28:32et ce qui va dessiner les grandes tendances de demain.
28:34Et là, c'est l'intelligence artificielle,
28:35mais vraiment à toutes les sauces.
28:37C'est-à-dire que vous allez avoir de l'IA dans votre frigo,
28:39dans votre télé, dans votre salle de bain,
28:42dans absolument tous les objets de la vie quotidienne.
28:44On va intégrer, en fait, toutes ces briques
28:47dont on a commencé à servir avec ChatGPT.
28:49On pose des questions, ils nous répondent.
28:51Là, ça va être des objets qui deviennent intelligents.
28:54À quoi ça peut servir une machine à laver intelligente, par exemple ?
28:56C'est une machine à laver.
28:57Ils mettent de l'IA dans la machine à laver ?
28:58Oui, ils mettent de l'IA dans la machine à laver ou dans le frigo.
29:00Dans la machine à laver, ça va être, par exemple,
29:02la machine, elle va comprendre quel type de textile
29:04vous avez mis à l'intérieur.
29:05Vous n'avez plus besoin de choisir le programme,
29:07elle va le choisir elle-même.
29:08Elle va savoir si le linge est très sale ou pas trop sale.
29:11Donc, elle va optimiser la quantité d'eau et de lessive
29:13qu'elle va utiliser, par exemple, et d'électricité.
29:15Le frigo, lui, il a une petite caméra intelligente.
29:18À l'intérieur du frigo ?
29:20À l'intérieur du frigo, vous avez une caméra.
29:22Et donc, ça va analyser, par exemple,
29:24le niveau de péremption des aliments.
29:27Est-ce que les légumes sont un peu fatigués ?
29:29Est-ce que la brique de lait a dépassé sa date de péremption ?
29:31Et à ce moment-là, vous recevez une petite alerte
29:33et on vous propose des recettes à partir des aliments
29:35qui restent dans votre frigo.
29:36Voilà, c'est deux exemples.
29:37La télé qui va devenir intelligente,
29:39elle va savoir exactement quel type de programme
29:41vous êtes en train de regarder.
29:43Elle va optimiser la luminosité qui ne va pas être la même
29:45quand vous regardez un match de foot
29:46que quand vous regardez un film d'horreur, par exemple.
29:48Plein de choses comme ça.
29:49C'est vraiment l'intégration de cette brique
29:51d'intelligence artificielle dans tous les objets.
29:53Là, je parlais de la vie quotidienne,
29:55mais là où ça va être vraiment intéressant,
29:56c'est dans le domaine de la santé aussi.
29:58Là, pour le coup, vous avez des révolutions.
30:00C'est vraiment...
30:01Je vous donne un exemple,
30:02un truc que je trouve génial,
30:03et c'est une start-up française qui présente ça.
30:05C'est un robot-dermato qui s'appelle SquareMind.
30:07C'est incroyable.
30:08Aujourd'hui, quand vous allez chez le dermato,
30:09vous savez...
30:10Là, on n'est plus dans le frigo,
30:11on est dans le médical.
30:12Là, on est dans de la technologie
30:14qui peut sauver des vies.
30:15C'est ça.
30:16C'est-à-dire que vous arrivez chez le dermato,
30:17aujourd'hui, vous savez, pour les grains de beauté.
30:19Donc, il a sa loupe, il regarde.
30:20Bon, ça va, ça va pas, etc.
30:21Là, vous arrivez.
30:22Donc, c'est une machine.
30:23C'est une sorte de serpent robotique
30:24avec une caméra comme ça.
30:25Elle tourne autour de vous.
30:26Un scanner serpent, quoi.
30:27Exactement, un scanner serpent.
30:28En trois minutes chrono,
30:29elle a scanné chaque millimètre carré de votre peau.
30:32Elle sait ce qui va, ce qui va pas.
30:33Elle envoie un rapport au médecin.
30:35Et surtout, si vous revenez un an, deux ans,
30:37dix ans après,
30:38elle va se souvenir exactement de votre peau.
30:40Et donc, elle va voir comment ça a évolué.
30:41Parce qu'un médecin humain,
30:42il se souviendra jamais cinq ans plus tard.
30:44Mais d'où va cette information de ma peau
30:46qui a été filmée avec ma maladie ?
30:48D'où va cette information de l'IA ?
30:50Est-ce que ça va dans des...
30:52Alors, vous savez, vous êtes...
30:54Est-ce que ça va dans des laboratoires ?
30:56Est-ce qu'il y a du commerce qui va se faire dessus ?
30:59Est-ce que ça va être fiché ?
31:01Alors, c'est strictement interdit.
31:02C'est une très bonne question,
31:03la souveraineté et la sécurité des informations médicales.
31:07Aujourd'hui, il est interdit de les exploiter
31:09à des fins commerciales.
31:10Il y a des normes très spécifiques.
31:11Mais c'est pas parce que c'est interdit qu'ils le font pas.
31:13Non, mais après, vous avez raison.
31:15On fait confiance ou on ne fait pas confiance.
31:17Mais la législation, en tout cas, est celle-ci.
31:19Et en France,
31:20puisque là, on parle d'une entreprise française,
31:21il y a des normes très strictes
31:22de stockage des données médicales.
31:23On ne peut pas faire n'importe quoi.
31:24Il y a des normes de sécurisation particulière.
31:26Donc, normalement...
31:28Les normes européennes et françaises
31:29sont extrêmement strictes sur ce point.
31:31C'est la différence des États-Unis.
31:33Exactement.
31:34Et quand vous allez faire une radio, un scanner,
31:35enfin, il y a aussi une trace numérique.
31:37Donc, on peut se poser exactement la même question.
31:38Là, c'est juste l'outil qui change, finalement.
31:40C'est le fait que ce soit un robot.
31:42Est-ce que l'IA est en train de tuer
31:44un nombre incroyable de professions ?
31:46Moi, je crois pas.
31:48Alors, clairement, il va y avoir...
31:50Vous savez ce que Schumpeter...
31:52On avait la destruction créatrice en économie.
31:54Schumpeter, c'est un grand économiste.
31:56Il a théorisé la destruction créatrice.
31:58En gros, quand il y a une grande révolution technologique,
32:01forcément, il y a des métiers qui disparaissent.
32:03Quand l'électricité est arrivée,
32:05forcément, les...
32:07Ou alors, quand le train est arrivé,
32:09les conducteurs de calèches, forcément,
32:11il y en avait beaucoup moins besoin.
32:13Mais sa théorie, c'est qu'elle est recréatrice d'emplois.
32:15Voilà. C'est que derrière, en fait,
32:17la nouvelle lame de fonds technologique
32:19va générer de nouveaux emplois,
32:21des emplois très qualifiés.
32:23Pour l'intelligence artificielle,
32:25on peut se poser la question,
32:27parce que c'est une technologie
32:29qui, potentiellement,
32:31pourrait remplacer quasiment tout,
32:33par exemple, de la santé.
32:35Vous allez chez le médecin. Alors, OK, vous allez avoir
32:37votre diagnostic par intelligence artificielle, c'est génial.
32:39Quand même, on peut imaginer que le dermatologue
32:41est un petit peu mis sur le côté,
32:43parce que c'est le scanner serpent
32:45qui va très vite faire le tour de votre corps
32:47et plus vite que lui,
32:49que le dermatologue, il le faisait lui-même,
32:51va tout de même aller immédiatement
32:53repérer le petit détail
32:55qui est très dangereux,
32:57en tout cas, par la personne. Et tant mieux !
32:59Mais là, ça met un peu de côté le dermatologue, il a raison.
33:01Vous avez raison,
33:03mais moi, je ne pense pas que ça va le mettre de côté.
33:05C'est-à-dire que, d'accord, l'IA est très forte
33:07pour faire du dépistage,
33:09des campagnes de dépistage de masse, par exemple,
33:11mais une fois que vous aurez le diagnostic,
33:13une fois que l'IA aura dit...
33:15Là, l'IA veut dire qu'il faut prendre la pommade,
33:17prendre une thermo, une machin,
33:19et là, l'IA aura été payé,
33:21laissons Anthony finir.
33:23Moi, je suis hypochondriaque.
33:25Alors là, votre grain de beauté, quand même,
33:27il y a un truc un peu bizarre.
33:29J'ai envie de pouvoir discuter avec quelqu'un,
33:31qu'il puisse me rassurer, je ne sais pas,
33:33mais en tout cas, m'expliquer le protocole...
33:35Vous voulez dire que ça ne va pas le chasser,
33:37parce qu'on le demandera, le médecin humain, d'abord,
33:39humainement, mais ensuite, parce qu'il aura toujours
33:41cette culture... Regardez, tout de même,
33:43dans le domaine du cancer du poumon,
33:45l'IA, là,
33:47dans l'année 2024, a permis
33:49de battre, si je puis dire,
33:51les meilleurs
33:53radiologues du poumon,
33:55notamment, en allant sur des repères
33:57de tout petit détail
33:59de tumeurs qui étaient des tumeurs potentielles
34:01et dont il s'est avéré, finalement,
34:03après biopsie, qu'en réalité, l'IA
34:05avait eu raison. Et pourtant,
34:07on a dit, ça ne remplacera pas les radiologues,
34:09ça ne remplacera pas les cancérologues.
34:11Moi, je ne pense pas que ça les remplacera. Je pense que ce sera
34:13ceinture et bretelles. C'est ça, en fait.
34:15Moi, je peux vous dire qu'en tant que patient...
34:17Je veux, moi, que
34:19le médecin que je vais voir, et qui est un médecin
34:21humain, utilise l'intelligence
34:23artificielle, parce qu'il y aura la vision
34:25de l'humain qui sera augmentée
34:27par la vision de la machine. Comme ça, on est
34:29encore plus sûr de ne pas avoir d'erreur.
34:31Et surtout, il y a ce côté humain, psychologique
34:33d'accompagnement du patient
34:35qui ne pourra pas être remplacé par la machine.
34:37Un dernier exemple, pour faire un parallèle,
34:39qui vaut ce qu'il vaut, mais dans les avions.
34:41Un avion, on pourrait le faire voler tout seul.
34:43Vous voyez, ça fonctionne.
34:45Il y a des drones, etc. Sauf que
34:47on est quand même content, aujourd'hui, qu'il y ait un pilote dans l'avion.
34:49Le seuil psychologique à dépasser
34:51avant qu'on ne vole dans des avions sans pilote,
34:53l'intelligence artificielle peut le faire,
34:55mais ce n'est pas pour ça qu'on va remplacer l'avion.
34:57Il y a des choses, moi je suis monté dans une voiture
34:59autonome,
35:01et c'était pour un reportage,
35:03il y a longtemps, il y a 5 ans,
35:05et moi je n'ai pas
35:07du tout eu peur, mais mon caméraman
35:09qui a son permis, moi je n'ai pas mon permis,
35:11lui avait peur. Parce que lui
35:13avait le réflexe d'appuyer sur les pédales,
35:15avait le réflexe de regarder
35:17la route, de tenir le volant,
35:19de s'accrocher à quelque chose. Et moi qui n'avais
35:21pas ce réflexe-là, qui avait l'habitude
35:23d'aller en taxi normal,
35:25je n'ai pas du tout eu peur.
35:27C'était une route
35:29qui était faite pour les entraînements,
35:31mais on a pris l'autoroute, et lui
35:33dès que la voiture bougeait tout seul,
35:35ou changeait de fil, il tremblait, il était
35:37paniqué, mais moi, alors là,
35:39qui avait l'habitude de me faire trimballer,
35:41je n'avais pas peur. Donc ça dépend aussi
35:43de la connaissance.
35:45Et au CES de Las Vegas ?
35:47Il y a une partie médicale,
35:49il y a beaucoup d'innovations
35:51dans le domaine de la santé.
35:53Les robots médicaux, les intelligences
35:55artificielles, ça peut être aussi de la santé
35:57embarquée pour la maison.
35:59L'an dernier, par exemple, il y avait un truc
36:01génial, c'était un petit appareil
36:03qu'on aura peut-être demain tous à la maison,
36:05qui permet en une minute chrono de faire
36:07un check-up complet de soi-même.
36:09Ça ressemble à un thermomètre.
36:11Vous avez un thermomètre à l'intérieur,
36:13un électrocardiogramme,
36:15vous avez même un stéthoscope embarqué.
36:17Vous pouvez ausculter vos poumons
36:19et votre cœur.
36:21Et tout ça va être envoyé
36:23à votre médecin. Quand vous êtes en téléconsultation,
36:25par exemple, aujourd'hui c'est un peu frustrant, vous êtes avec le médecin
36:27mais il ne peut pas faire grand-chose, il vous voit, c'est tout.
36:29Là, vous avez un petit appareil qui permet d'avoir
36:31une téléconsultation augmentée en direct.
36:33On va se retrouver dans un instant avec vous,
36:35Anthony Morel de BFM Business,
36:37sur ces questions qui sont
36:39liées aux innovations technologiques
36:41et comment elles rentrent dans notre vie
36:43que vous allez développer pendant la semaine
36:45puisque vous serez à Las Vegas
36:47depuis ce CES, ce grand marché
36:49de l'innovation technologique.
36:51Vous êtes sur Sud Radio,
36:53c'est Sud Radio Média avec Gilles Gansman.
36:55A tout de suite.
36:57Sud Radio Média, Thierry Guerrier,
36:59Gilles Gansman.
37:01Sud Radio Média,
37:03Thierry Guerrier, Gilles Gansman.
37:05Et avec nous ce matin, Anthony Morel,
37:07journaliste technologie,
37:09journaliste techno ou tech
37:11sur BFM et sur BFM
37:13Business, vous allez partir
37:15bientôt, Anthony, en effet à Las Vegas
37:17pour cette grande réunion annuelle
37:19de la technologie,
37:21de l'électronique, c'est le show,
37:23le Consumer Electronics Show,
37:25c'est-à-dire qu'il s'agit bien aussi
37:27de la version qui va toucher le plus
37:29les entreprises, la tech financière
37:31mais pas que, et puis notre vie quotidienne,
37:33on l'a vu tout à l'heure avec le frigo
37:35et la santé, Gilles.
37:37Techamco, c'est la chaîne
37:39236 pour ceux qui ont free,
37:41pour les autres, je ne sais pas.
37:43C'est pas ce que j'ai écrit. Je fais 235.
37:45Ou 236.
37:47En tout cas, sur la chaîne Techamco,
37:49sur BFM Business, qu'est-ce qu'on va avoir ?
37:51Pour la première fois, vous installez là-bas
37:53une chaîne, vous délocalisez tous les moyens
37:55du groupe BFM sur place.
37:57Absolument. Alors ce n'est pas la première fois, l'an dernier,
37:59on avait déjà un superbe plateau.
38:01On est à l'intérieur du salon. En fait, il faut imaginer
38:03le CES de Las Vegas, que quand on imagine un salon
38:05en France, on voit, je ne sais pas, le salon Portes de Versailles
38:07ou dans les grandes villes,
38:09on se balade dans les allées et c'est fini.
38:11Las Vegas, c'est à l'échelle de la ville.
38:13C'est immense. C'est le plus grand salon du monde,
38:15toute catégorie confondue, le CES. Et au milieu de ce salon,
38:17il y a un truc qui s'appelle l'Eureka Park.
38:19C'est là où il y a toutes les startups les plus prometteuses.
38:21Beaucoup d'entreprises françaises, il faut le dire. On est très bien représentés.
38:23Et au milieu de tout ça, il y a le plateau
38:25de BFM Business. On est, alors là,
38:27royal au bar. Vraiment, on est
38:29très, très, très bien placés. C'est génial.
38:31Et donc, on a envoyé une grosse équipe.
38:33On est une dizaine à partir.
38:35On a mes compères Frédéric Simotel et François Sorel
38:37qui s'occupent de la tech
38:39aussi à l'antenne. Et puis, on sera,
38:41on parcourra les allées
38:43pour faire des choses, toutes les nouveautés.
38:45Pourquoi, de la part d'une chaîne comme BFM Business
38:47qui est très sur l'actualité
38:49et l'actualité du marché,
38:51des entreprises, pourquoi vous êtes présent
38:53là-bas avec de tels moyens ? Qui visez-vous ?
38:55Est-ce que c'est pour renouveler
38:57la génération de téléspectateurs ? Parce qu'on sait
38:59bien que les jeunes quittent un peu la télé en ce moment.
39:01Ils ne la regardent plus tellement. Ils sont plutôt sur les réseaux sociaux.
39:03Est-ce que c'est ça que vous essayez
39:05de cibler ou c'est parce que ça correspond
39:07dans le monde du business qu'ils vous regardent,
39:09des entreprises, du marché,
39:11du commerce ? Est-ce que c'est parce que vous voulez
39:13répondre à un de leurs besoins ?
39:15Parce qu'ils sont très attentifs à cet univers.
39:17C'est clairement la deuxième option. C'est vraiment ça.
39:19Clairement, c'est l'un des poumons
39:21de l'économie la tech aujourd'hui.
39:23Vous ne pouvez pas, si vous n'avez pas,
39:25si vous ne vous intéressez pas à l'intelligence artificielle
39:27et à la tech d'une manière générale,
39:29vous n'avez rien compris aujourd'hui.
39:31Tous les secteurs de l'économie
39:33sont touchés aujourd'hui par l'impact de l'IA.
39:35C'est tout à fait ça. Parce qu'on parle de la
39:37technologie. Mais ce n'est pas la technologie,
39:39c'est l'impact que ça va avoir
39:41dans le domaine, je ne sais pas moi,
39:43du BTP, de la finance,
39:45vous en parliez tout à l'heure. Ça peut être dans le domaine
39:47de l'éducation. C'est tous les impacts,
39:49tous les aspects de notre vie
39:51quotidienne, personnelle et professionnelle
39:53qui vont être transformés profondément par la technologie.
39:55Évidemment, quand on est un média d'actualité
39:57économique, on se doit d'être présent là-bas.
39:59Vraiment, c'est là que ça se passe.
40:01Avec de tels moyens, avec de tels investissements.
40:03Bien sûr. On n'a pas encore délocalisé
40:05toute l'antenne. C'est une partie de l'antenne.
40:07Mais oui, on a vraiment
40:09intérêt à y aller avec ce genre
40:11de moyens. Vous allez croiser Elon Musk
40:13là-bas, il vient ? Il ne vient pas
40:15très souvent, non. Il ne vient pas sur ses grands
40:17salons technologiques. Il a fait des tunnels.
40:19Oui, on va essayer de les tester. Il y a effectivement des tunnels.
40:21Racontez pour nos auditeurs. C'est des tunnels
40:23qui ont vocation
40:25à désengorger
40:27des embouteillages dans les centres-villes.
40:29Il a testé ça à Las Vegas. C'est des grands tunnels souterrains
40:31où circulent des Tesla.
40:33A l'intérieur, vous avez des Tesla.
40:35Pour l'instant, il y a encore un pilote. Ce qui est un peu décevant.
40:37Moi, je m'attendais à ce que ce soit tout full autonome.
40:39Ça le sera à terme. Mais pour l'instant, il y a quand même
40:41un humain. Et donc, vous pouvez prendre des Tesla
40:43pour vous balader dans le sous-sol de Las Vegas.
40:45Lui, il a ses propres événements
40:47en général. Et il ne vient pas. C'est comme Apple.
40:49Ils ne sont pas au CES de Las Vegas.
40:51Ils ont leurs propres événements. Ils présentent leurs iPhones dans leurs
40:53coins. Parce qu'ils ont une telle puissance de marque
40:55qu'ils n'ont pas besoin de se déplacer au CES.
40:57Thierry, pour nos téléspectateurs,
40:59j'ai trois questions à poser,
41:01un peu conso, un peu grand public.
41:03Un, quelle va être
41:05la grande nouveauté pour les téléviseurs ?
41:07Pour les téléviseurs,
41:09il y a deux choses. Pour le côté
41:11gadget et FAO,
41:13c'est les télétransparentes.
41:15Les télétransparentes ?
41:17C'est comme une vitre.
41:19C'est un peu ça.
41:21C'est presque ça.
41:23On est capable maintenant de faire
41:25des dalles qui sont complètement transparentes
41:27et qui peuvent s'intégrer dans une vitre,
41:29dans un mur, dans une bibliothèque,
41:31peu importe. Et quand vous l'éteignez,
41:33c'est une vitre. Elle est complètement
41:35transparente.
41:37Double usage, c'est ça l'intérêt ?
41:39Elle disparaît dans le décor
41:41et vous pouvez l'opacifier quand vous allumez
41:43la télé. Vous pouvez voir la télé de manière
41:45totalement normale.
41:47Après, les télés sans fil,
41:49vous avez un boîtier qui diffuse
41:51l'information et vous n'avez plus du tout besoin
41:53de quelques câbles.
41:55Un wifi complet, adapté.
41:57Votre télé, vous ne la branchez plus ?
41:59Si vous avez juste besoin du câble d'alimentation.
42:01Il y a certains modèles qui sont vendus
42:03sans câble d'alimentation, avec batterie.
42:05Là, vous avez juste un cadre géant.
42:07Vous la mettez où vous voulez, vous l'allumez
42:09et il n'y a plus besoin de raccordement.
42:11Le côté en rouleau,
42:13tout ce qui a disparu, c'était les hologrammes.
42:15À un moment, on nous promettait de voir
42:17un super héros
42:19dans ton salon, mais pas du tout.
42:21Est-ce que ça va durer ?
42:23C'est l'ubi tout d'un coup.
42:25Ça fait une mode et ça permet de parler d'une marque.
42:27Un jour Apple, le lendemain Sony,
42:29le lendemain peut-être LG
42:31ou Samsung.
42:33Très bien.
42:35Ou est-ce que c'est des choses qui ont vraiment
42:37un avenir parce qu'elles correspondent à un besoin ?
42:39Cette idée de télé comme un aquarium
42:41dans la journée et puis qui devient,
42:43quand vous rentrez chez vous et que vous voulez l'utiliser le soir,
42:45comme un véritable écran de télévision, ça va servir à quelque chose ?
42:47Ça va durer ?
42:49C'est des paris à chaque fois.
42:51Ce qui est très compliqué quand vous allez au CES de Las Vegas,
42:53c'est que c'est là où tous les grands groupes technologiques
42:55présentent leurs nouveautés, mais c'est très dur de faire le tri
42:57entre ce qui relève du gadget, ce qui
42:59sera oublié dans six mois et ce qui
43:01va transformer profondément
43:03nos vies. Un autre exemple de ça, il y a quelques années,
43:05la tendance, c'était les télés 3D.
43:07Tout le monde avait les lunettes.
43:09Ça a complètement disparu.
43:11Il y a deux ou trois ans, on ne parlait que
43:13du métavère. Vous vous souvenez du métavère ?
43:15On parlait beaucoup du métavère. On va vivre dans le métavère
43:17avec des casques de réalité virtuelle.
43:19Mais ça, ça continue en sous-main, si j'ose dire,
43:21à bas bruit. Peut-être que c'est un projet de Facebook.
43:23Et ça va s'installer, peut-être.
43:25Peut-être, mais on en entend beaucoup moins parler
43:27quand même qu'il y a deux ans. Et puis là, maintenant, c'est l'IA.
43:29Pour le coup, l'IA, c'est une lame de fond.
43:31C'est une révolution industrielle. Je pense que ça,
43:33on ne peut pas se tromper en disant qu'on n'est pas dans le gadget
43:35et qu'on est dans la rupture technologique.
43:37Mais pour le reste,
43:39c'est vrai que c'est compliqué des fois
43:41parce que la télé enroulable dont vous parliez, effectivement,
43:43il y a une année où c'était la mode, tout le monde présentait
43:45des télés enroulables. Il y a deux ans.
43:47Je ne les ai pas vues dans les salons des gens.
43:49Dites-nous, mais je ne connais personne
43:51qui a une télé enroulable à la maison.
43:53Par exemple, Samsung, avec son petit téléphone
43:55qui se plie, on est dans cet univers.
43:57Gilles, alors,
43:59autre question ?
44:01J'allais aller sur le pliable
44:03un petit peu après, mais j'ai une question juste avant
44:05qui est un peu la révolution de cette année.
44:07Est-ce que
44:09à Noël, j'aurais dû acheter
44:11des nouvelles lunettes
44:13qui, désormais, tout le monde a,
44:15qui sont des lunettes connectées ?
44:17Je ne me rappelle plus de la marque.
44:19C'est Meta Rayban.
44:21Je parle des Rayban.
44:23Meta,
44:25ex-Facebook, donc Marc Ducarberg.
44:27Ils se sont alliés avec
44:29Essilor Luxottica, gros groupe de lunettes,
44:31propriétaire notamment de Rayban. Ils ont sorti des lunettes
44:33de soleil avec de l'IA à l'intérieur.
44:35Vous les avez vues, Thierry ?
44:37Je ne les ai pas portées, mais je les ai vues.
44:39Et quel est l'intérêt de ça ?
44:41Est-ce que je vous filme ?
44:43Vous pouvez filmer ce qui se passe. Il y a des petites caméras embarquées.
44:45Et vous avez une IA embarquée aussi
44:47qui va permettre d'analyser l'environnement
44:49qui m'entoure,
44:51de me dire où je suis,
44:53quel est le monument qui se trouve en face de moi,
44:55de répondre à des questions, de passer des appels,
44:57etc. Et ça, c'est vrai que c'est une des
44:59grandes tendances. Il va y en avoir plein au CES.
45:01Tout le monde est en train de se lancer sur ces lunettes intelligentes.
45:03À toutes les chances que ça, pour le coup,
45:05c'est une façon, entre guillemets, d'être déjà un peu
45:07la femme ou l'homme augmenté, celui
45:09ou celle qui porte ces lunettes, qui déjà
45:11a un guide, en quelque sorte,
45:13qui est là parce qu'elles sont connectées, qu'elles sortent
45:15de l'intelligence. On est en direct sur
45:17finalement Internet et on a
45:19la bibliothèque, l'encyclopédie
45:21qui vous parle alors que vous portez des lunettes.
45:23Oui, avec un vrai danger. Je vous regarde et je dis
45:25c'est qui, lui ? Et là, je vois
45:27c'est Thierry Guerrier, animateur.
45:29Et vous vous rendez compte, vous n'avez plus d'intimité.
45:31On est au restaurant, on est d'accord
45:33qu'il peut identifier, que ces lunettes peuvent
45:35identifier les gens. Pas en France, pour l'instant.
45:37Non, elles ne peuvent pas. Normalement, c'est pas possible.
45:39Mais il y a des gens qui ont réussi à hacker
45:41les lunettes, à les coupler avec un logiciel
45:43de reconnaissance faciale. Et à ce moment-là,
45:45effectivement, vous allez scanner. Là, par exemple,
45:47je vous scanne tous les deux. Et les lunettes
45:49vont trouver tous vos contenus sur les réseaux sociaux.
45:51Enfin, votre profil sur les réseaux sociaux.
45:53Ça, c'est possible, mais c'est pas
45:55autorisé. Ah, c'est pas à l'origine dans les lunettes ?
45:57Non, c'est pas dans les lunettes à l'origine.
45:59On peut l'appeler, téléphoner, écouter de la musique,
46:01mais il faut lui poser plein de questions.
46:03Les fonctionnalités intelligence artificielle, pour l'instant,
46:05en France, on n'y a pas accès. Ça aussi, c'est un point intéressant.
46:07En France, on a la législation
46:09qui interdit... Alors, est-ce que c'est bien ou pas bien ?
46:11Moi, j'ai mon idée sur la question. En tout cas,
46:13qui, aujourd'hui,
46:15empêche un certain nombre de fonctionnalités
46:17intelligence artificielle d'arriver.
46:19Vous pouvez acheter les lunettes, mais vous n'avez pas accès...
46:21Même si je les achète à Londres ?
46:23Oui, parce qu'elles seront désactivées en France.
46:25Elles seront désactivées en France.
46:27C'est géolocalisé.
46:29C'est la règle qui s'applique électroniquement
46:31sur le territoire où vous êtes, en fait.
46:33J'ai vu qu'au CES, il allait être présenté
46:35des fours au micro-ondes
46:37avec un écran. Je ne vois pas l'intérêt d'avoir un écran
46:39sur son four au micro-ondes.
46:41Ou son frigo. Ça va servir à quoi ?
46:43Ça va servir à quoi ?
46:45On peut estimer que l'écran
46:47va vous montrer
46:49des recettes, par exemple, en temps réel,
46:51à partir des éléments que vous avez mis dans le micro-ondes.
46:53Ou peut-être, il va vous donner des conseils
46:55de cuisson. Franchement,
46:57on est quand même dans l'ordre du gadget.
46:59Vous avez même mieux que ça.
47:01Vous avez le four qui filme ce qui se passe
47:03à l'intérieur du four. Vous pouvez le voir
47:05sur votre téléphone.
47:07Et vous avez la cuisson du poulet en direct.
47:09Vous pouvez suivre ça sur votre téléphone.
47:11Ma comparse Valérie Expert
47:13se moquait de moi
47:15parce que j'ai acheté un Airfryer, dont je suis fan.
47:17Et mon Airfryer, il est connecté
47:19en Wi-Fi.
47:21Elle m'avait écrit sur WhatsApp
47:23qu'il y avait un Airfryer.
47:25Tout le monde a eu un Airfryer.
47:27C'est comme la montre.
47:29Si vous n'avez pas d'Airfryer, vous n'avez pas réussi votre vie.
47:31Moi, j'ai la même vie ratée.
47:33Je ne sais pas ce que c'est qu'Airfryer.
47:35Je n'aime pas quand on met les gens de côté.
47:37Je ne sais pas ce que c'est qu'un Airfryer.
47:39C'est une friteuse
47:41sans huile
47:43qui fonctionne avec des résistances
47:45qui pulse l'air
47:47et la chaleur tournante.
47:49Et du coup, au lieu de
47:51faire des frites croustillantes,
47:53vous pouvez aussi
47:55faire du poulet.
47:57C'est un anglicisme, l'Airfryer.
47:59Je n'en ai plus, Thierry.
48:01Vous n'en avez pas, l'Airfryer ?
48:03Je n'en ai pas.
48:05Revenons à l'écran.
48:07Anthony Morel de BFM
48:09est l'invité de Sud Radio Média ce matin.
48:11Ces innovations-là
48:13vont encore se développer
48:15et seront présentées au CES cette année à Las Vegas.
48:17Absolument, ça va être l'une des grandes thématiques.
48:19On connaît les grands groupes d'électroménagers.
48:21On les connaît plus pour l'électronique.
48:23Samsung, LG, etc.
48:25En plus, c'est assez marrant
48:27parce que c'est vraiment la compétition.
48:29C'est celui qui montrera le plus beau four,
48:31le plus beau frigo.
48:33Il y en a certains qui sont en coulisses
48:35et ils ne les sortent pas.
48:37Et quand ils voient que le concurrent
48:39a sorti le frigo avec le super écran,
48:41ils sortent eux aussi le frigo avec le super écran.
48:43Ça va arriver en France,
48:45les téléphones en trois écrans ?
48:47C'est agréable, mais avec trois clapets.
48:51Il nous reste une minute à peu près.
48:53Je voulais savoir quel t-shirt vous préférez,
48:55le mien ou celui d'Anthony Morel ?
48:57Nous sommes le roi des t-shirts.
48:59C'est vous qui partagez.
49:01Anthony Morel, ça fait partie de son image.
49:03Il est à l'antenne toujours avec cette veste
49:05et ce t-shirt.
49:07C'est Végéta.
49:09C'est le personnage de Dragon Ball.
49:11J'aime beaucoup le t-shirt vignette auto.
49:13J'ai failli mettre Goldorak.
49:15C'est assassin ce que vous faites, Gilles.
49:17Même si nous sommes
49:19Vianne YouTube
49:21et la télévision
49:23YouTube de Sud Radio,
49:25nous sommes tout de même en radio.
49:27Tout le monde ne voit pas
49:29ce que nous sommes en train d'évoquer
49:31et peut-être de décrire.
49:33Est-ce que les marques
49:35offrent facilement des choses aux journalistes
49:37ou pas du tout ?
49:39En général, elles prêtent
49:41beaucoup parce qu'il faut qu'on teste.
49:43Franchement, les nouveaux téléphones qui arrivent,
49:45on les teste.
49:47Patrick menait tout à l'heure du zapping et de vues
49:49ce soir sur France 2 et Anthony Morel de BFM
49:51étaient les invités ce matin de Julie Gansman
49:53et de Sud Radio Média.
49:55Merci.
49:57Mettez-vous d'accord avec les invités
49:59du débat.
50:01Sud Radio, c'est la radio du débat.
50:03Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.